IncarnationUn dieu est avant tout
une essence mystique qui prend vie en s’incarnant dans le corps d’
un être humain. Trouver refuge dans un corps coûte à l’essence divine qui perd peu à peu en puissance au fil de ses réincarnations. C’est pourquoi un dieu préférera
conserver une même enveloppe charnelle
le plus longtemps possible. Même un culte étendu ne permet pas de compenser l’usure irréversible qui résulte des réincarnations, semblable à la vieillesse physique chez les mortels.
Le corps choisi est
au désir de la divinité (genre/ethnie/etc). En général,
l’essence divine écrase immédiatement la personnalité humaine et s’approprie les souvenirs de son hôte. Parfois, le processus prend du temps et l’être humain résiste, de manière consciente ou inconsciente, avec des
troubles persistants de la personnalité. Dans le cas de
dieux affaiblis, voire d’anomalies au moment de l’incarnation,
l’humain peut l’emporter sur la divinité ; celle-ci apparaît alors comme un souvenir, une influence ou une voix intérieure.
Lorsqu’un dieu quitte un corps, l’enveloppe
meurt inévitablement et instantanément.
CaractéristiquesLes divinités n’ont
pas de pouvoir collectif ou d’aura permettant de se reconnaître, mais le fait qu’ils changent rarement de corps assure que la plupart soient
familiers aux autres.
Bien qu’affaiblis, les dieux possèdent néanmoins
trois pouvoirs (
à choisir/valider avant la présentation) qui
se rattachent à leur domaine de prédilection.
Chaque divinité souffre également d’un talon d’Achille,
un point faible qui lui est propre, rattaché à
sa nature (
à choisir/valider lors de la présentation).
Les dieux sont
émancipés de tout besoin physiologique. S’il leur arrive de manger, boire ou encore dormir, c’est uniquement par souci d’intégration dans la société ou recherche du plaisir. L’alcool a pour seul effet de leur causer une
légère ébriété. Toutefois, certaines divinités sont capables de concocter des breuvages ou des poudres amenant des états seconds chez leurs semblables.
Ils sont également
stériles. Leur descendance, pour certains d’entre eux, fut engendrée avec leur corps d’origine pendant l’ère des dieux.
Les maladies ne les atteignent pas. Leur corps
guérit naturellement, et reste fonctionnel lorsqu’il subit des blessures bénignes et moyennes. La
régénération opère rapidement, sans être instantanée. Une blessure par balle mettra ainsi plusieurs jours à disparaître. En outre, ils ne peuvent restaurer un membre amputé et ressentent la douleur de la même façon que les humains.
Le
suicide est la seule manière pour un dieu de mourir définitivement, d’éteindre son essence à jamais. Certaines divinités renoncent de façon plus poétique, en
errant dans le cosmos jusqu’à leur
extinction définitive. Des pouvoirs médiumniques permettent néanmoins de les contacter.
Lorsqu’un dieu
n’a plus de croyants, son corps
se décompose de l’intérieur. Dans cette forme magique de sénescence accélérée, leur apparence physique se préserve jusqu’à la fin. En effet, ce sont les
actes de foi des fidèles qui fournissent aux dieux l’énergie de se régénérer et d’exercer leurs pouvoirs.
En l’
absence de culte, le dieu délaissé ne possède plus la force de
se réincarner seul. D’autres dieux devront alors l’invoquer dans un corps fait de chair et d’os.
Les dieux possèdent une
résistance naturelle contre les pouvoirs magiques. Cette protection innée agit en toutes circonstances, les rendant moins vulnérables que les humains. Grâce à leur essence et leur expérience, ils
reconnaissent l’utilisation de la magie et ressentent les pouvoirs exercés sur eux. En revanche, aucune faculté innée ne leur permet d’en trouver l’origine ou la source.
Par ailleurs, chaque dieu peut se rendre
volontairement vulnérable aux pouvoirs d’autrui. Il est cependant très mal vu – et dangereux – d’exiger cette ouverture chez un semblable.
Toutes les divinités exercent sur les humains une
influence modérée, une fascination et un charme capables d’embarrasser les mortels. Les esprits les
plus malléables se sentiront attirés, quasi hypnotisés par ces êtres charismatiques.
Créer un discipleChaque divinité suffisamment puissante peut créer jusqu’à
3 disciples (limitation HRP pour garantir un certain équilibre).
Ce sont des
humains ordinaires, évidemment croyants, à qui leur divinité tutélaire accorde
un fragment de leur essence mystique. Le don se produit au cours d’un
rituel spécifique à chaque dieu. Chacun procède à sa manière : offrande de son propre sang, communion spirituelle, rapport charnel ou tout autre acte scellant les deux âmes.
La transformation est
irréversible et irrévocable. Pour en savoir plus sur les disciples, consulter l’annexe :
Disciples.
Une divinité est en permanence
connectée à ses disciples. Elle est capable de
ressentir leurs émois à distance, et même de les
localiser grâce à un halo de lumière dorée qui apparaît dans leur champ de vision.
La connexion entre un dieu et un disciple est parfois si forte que le disciple peut lui-même
ressentir les émotions du dieu. Les
sensations physiques également, si les deux êtres liés se trouvent
suffisamment proches.