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 Do you have something to reproach yourself with ?

Hope Edwards
Staff
Hope Edwards
Âge et date de naissance : 31 ans - 19/07/1988
Métier/occupation : Lieutenant de police
Cible touchée par Cupidon : Célibataire

Perspicace ♆ Manque de confiance en soi ♆ Esprit d’analyse ♆ Flemmarde ♆ Discrète ♆ Exigeante ♆ Patiente ♆ Déterminée ♆ Solitaire ♆ Irritante

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Faceclaim : Kaya Scodelario
Crédits : HoneyLily
Tolérance aux sujets +18 :
  • Violence
  • Sexe
Multicompte(s) : Faith Sherman
Messages : 3960
 Do you have something to reproach yourself with ?  Mar 21 Juil 2020 - 8:45

Juillet 2020

Les derniers événements n’avaient en rien permis à Hope de se reposer et encore moins d’évacuer ou encore de digérer les choses nouvelles qu’elle avait découvertes. Si sa routine habituelle basée sur le bien connu “métro, boulot, dodo” lui convenait bien jusque là, ce n’était plus le cas aujourd’hui. L’enquête sur son père était devenue bien plus obcessante. De plus, chaque nouveau dossier ne cessait de soulever cette question qui lui pourrissait l’existence : “ Y a-t-il un dieu derrière tout cela ? “. Ne pas pouvoir les reconnaître était un gros souci. La belle se méfiait de plus en plus de tout le monde, à commencer par son nouveau chef, Tyrone Caelath. Ce dernier lui avait refilé l’enquête sur le Moon & Stars Coffee, la belle affaire. A croire que ce dernier avait eu le pif pour la foutre encore plus dans la merde avec une enquête qui aurait dû être résolue en trente secondes dans laquelle l’équipe scientifique avait trouvé nade, que chique, que neni … Comment un groupe d’agresseurs pouvait n’avoir laissé aucune trace dans le café qu’ils avaient tenté de défoncer ? Et puis, revoir Mercy Islington, dont elle connaissait les origines divines slaves, ne lui avait pas franchement fait plaisir. Certes, la déesse avait été honnête avec elle, elle avait répondu à ses questions et au vue des réponses, la brune avait de sérieux doutes sur le fait qu’elle ait pu lui mentir. Surtout que depuis, un autre dieu avait confirmé ses dires. Kendall McLight, son consultant attitré, celui qu’on lui avait refilé dans les pattes depuis bientôt un an et avec qui elle avait pensé, durant un cours instant, pouvoir faire équipe, était lui aussi un de ces satanés dieux. Depuis leur prise de bec à répétition, moins elle le voyait et mieux elle se portait, surtout depuis qu’il avait été pris dans les décombres de la tour des médias, un corps inanimé dans les bras. Son nouveau supérieur avait été particulièrement intéressé par cette histoire abracadabrante où le consultant n’avait pas fini derrière les barreaux.

Le pire de tout restait la disparition sanglante de son meilleur ami. Si la lieutenante avait toujours été du genre impliquée dans son travail, cela était d’autant plus vrai depuis quelques semaines. Dans une ruelle peu recommandable, des traces de sang avaient été retrouvé, révélant l’ADN de Amos Holden, ex-détenu libéré depuis environ un an. Leur relation n’avait cessé d’être étrange, les retrouvailles avaient été houleuses. Et puis cette Sierra s’était emmêlée, après que le beau brun lui ait fait un aveu des plus troublants sur ce qui lui avait permis de supporter la prison durant ses neuf années d’enfermement. Les pensées et sentiments de la jeune femme avaient déjà été rudement perturbé par les paroles de son ancien meilleur ami enfin retrouvé. L’intervention de cette femme membre du gang des Ninos ne l’avait en rien aidé à y voir plus clair. Pensant qu’elle était l’occupation numéro un la nuit de Amos, cela avait réveillé en elle une jalousie dont elle n’aurait jamais cru être capable un jour. Depuis la mort de ses parents et la perte de contact avec le jeune homme, elle n’avait cessé de se refermer sur elle-même, empêchant quiconque de l’atteindre même amicalement. Elle ne voulait plus souffrir des sentiments d’attaches qu’elle pouvait avoir pour les autres. Mais le retour de Amos avait changé la donne. Ce dernier s’était déjà fait une place dans son coeur, bien avant qu’elle ne perde ses parents l’un après l’autre. Sa disparition était un couteau planté dans son coeur qui continuait de la transpercer petit à petit.

Plongée dans le travail encore plus que d’habitude pour oublier rien qu’un instant toutes ces choses, Hope était sur une enquête un peu particulière. Un groupe d'extrémistes, le FLA, semblait avoir frappé une grande entreprise de Philadelphie. Le souci avec ce genre de groupe, c’est que leur nom était bel et bien connu. Cela n’était pas le cas de ses membres. Pour autant, l’analyse de la dernière scène de crime avait révélé la présence de poils d’origine animale, équine même. La brune s’était alors mise en tête de passer dans chaque centre équestre dans et sur le pourtour de Philadelphie à la recherche d’un indice supplémentaire. Elle n’avait encore rien de bien élaboré, de bien construit, pour savoir qui pouvait se cacher derrière ce délit. Mais voir un membre des forces de l’ordre arrivé sur des lieux pour une enquête n’était pas du genre à rassurer qui que ce soit. Arrivée sur les lieux, la belle commença à faire le tour du propriétaire, observant les alentours verdoyants et les magnifiques chevaux qui galopaient dans les prés. Lorsqu’une jeune femme se présenta à elle, la brune présenta sa plaque de lieutenante tout en prenant la parole comme à son habitude :

Bonjour Madame, lieutenante Edwards. Je suis désolée de vous déranger ainsi, vous avez quelques minutes à m’accorder ?

Laissant la propriétaire des lieux lui répondre tranquillement, Hope enchaîna rapidement sur les raisons de sa présence ici :

J’ai besoin de renseignements sur le fonctionnement de votre centre. Donnez-vous des cours, accueillez vous des propriétaires extérieurs, ce genre de choses.

Les crins de chevaux trouvaient sur la scène de crime étaient ceux d’une race plutôt peu répandue. Les scientifiques de la criminel n’avaient pas su arrêter exactement l’espèce mais il s’agissait d’un cheval aux crins plutôt frisés, ce qui éliminait énormément de races. Si ce centre équestre finissait par rester dans ses possibles pistes, il lui faudrait savoir combien de personnes auraient pu être en contact avec le cheval en question.
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Invité
 Re: Do you have something to reproach yourself with ?  Ven 24 Juil 2020 - 19:17
Do you have something to reproach yourself with ?

Sanctum n'était plus. En soit, cela ne perturbait pas plus que ça la déesse multi-millénaire. C'était le destin. Elle avait vu naître et mourir des empires et des cités. D'autres s'ériger, profiter des cendres des précédentes pour en extraire le meilleure et bâtir un nouveau monde. Les hommes avaient cette capacité fascinante à pouvoir rebondir quelque soit la situation. Malgré les peines et les douleurs, il y avait toujours un être pour avoir l'espoir et le dispenser aux autres telle une lumière qui pouvait en allumer des milliers d'autres. Alors le feux naissait et se propageait jusqu'à de nouveau se faire éteindre et ressurgir encore et encore. Même si l'existence humaine était courte à l'échelle divine, chaque être pouvait atteindre une certaine forme d'immortalité par sa descendance. Les dieux ne bénéficiaient pas des mêmes capacités. Certes, ils avaient l'immortalité dont bon nombre d'humaines rêvaient, mais leur essence avait une fin. L'immortalité n'était qu'un rêve. Personne ne vivait éternellement, pas même un dieu. Il vivait simplement très, très, très longtemps. Incapable de la moindre évolution, ils étaient condamnés à disparaître un jour ou l'autre. Sanctum avait disparu, prémisse à la disparition de leurs créateurs.

Ce n'était guère des pensées réjouissantes pour la déesse mais une réalité à laquelle elle s'était faite depuis quelques années. Depuis sa dernière réincarnation, elle voyait le monde avec un autre regard. Les dieux n'étaient pas capables d'évolution à la différence de l'humain. Ils pouvaient tout au plus s'adapter et survivre dans ce monde qui n'était plus vraiment le leur. Les croyances se multipliaient dans ce début de XXIe siècle. Alors que l'on croyait les religions éteintes, elles ressurgissaient dès l'instant où les craintes humaines s'amplifiaient. Anciennes religions, nouvelles croyances, tout se mélangeait. Au final, le retour de la déesse était bien le résultat de cet étrange duo. Les dieux anciens luttaient avec les nouveaux. Quelle perte de temps et d'énergie ! N'y avait-il donc pas mieux à faire que de savoir qui était plus grand que qui ? Qui possédait le plus de croyants, d'adeptes et de pouvoir ? Conflits stériles et totalement obsolètes aux yeux d'Epona. A quoi bon se battre si tout le monde est condamné à disparaître ? Désormais il n'était plus vraiment temps de se préoccuper des dieux ou même des hommes mais bien de la planète sur laquelle tous vivaient. Les combats absurdes abîmaient la Terre mère que ce soit ceux des hommes ou des dieux. Le jour où cette dernière, lasse et vidée, les abandonneraient, il ne serait plus temps de faire quoique ce soit pour elle. Tout le monde mourrait.

Le premier pas de la jeune femme avait été d'entrer dans une organisation considérée comme terroriste. Si le terme pouvait s'appliquer à certains groupes, Epona ne voyait pas les choses comme ça. Elle menait un combat avec d'autres personnes pour sauver cette planète et les êtres, autre qu'humain et divin, qui y vivaient. La police et les politiques pouvaient mettre tous les termes qui voulaient pour décrire le FLA mais c'était pourtant les mêmes individus qui prônaient l'ultra-capitalisme, l'exploitation abusive des ressources et la maltraitance animale. Ils devraient balayer devant leur porte avant d'affubler leurs semblables de terroristes.

Laissant là ses réflexions, la jeune femme avançait sur son domaine. Une propriété conséquente qu'elle avait pu acquérir grâce à l'héritage qu'avait fait la jeune femme dont elle avait investie le corps. Une propriété tournée vers la nature et sur les chevaux, son animal totem comme le diraient les divinités amérindiennes. Elle aimait bien cette façon de voir le monde. La plupart de ses pensionnaires étaient le résultat de sauvetage. Ils reprenaient des forces avant de pouvoir repartir dans des familles bienveillantes. La blonde arpentait son territoire, observant chaque équidé qu'elle connaissait parfaitement. Comme à son habitude, elle était vêtue d'un jean, d'une paire de bottes et d'un t-shirt sur lequel trônait un Link monté sur Epona. Un petit rappel de l'origine de son retour. Cela l'amusait beaucoup et elle en avait acheté plusieurs de ce genre. Il fallait dire que la communauté liée à cet étrange jeu était importante. Ce n'était bien sûr pas des disciples ou des croyants mais le nombre important donnait de l'énergie à la déesse, bien plus qu’auparavant.

Epona aperçut alors une jeune femme dont le visage lui était inconnu. Elle marcha droit vers elle, se demandant ce qu'elle pouvait bien venir chercher dans le coin. Vu sa tenue, elle n'était certainement pas une cavalière. La déesse n'eut pas longtemps à attendre car la brune se présenta rapidement. La police. Ce n'était jamais une bonne chose de voir apparaître un représentant de l'ordre. De ce côté là, elle était théoriquement protégée par Týr. Le dieu s'était réincarné dans le corps d'un homme du FBI. Un bon point quand on avait besoin de passer inaperçue ou d'effacer certaines traces.

« Bonjour lieutenante Edwards. Gwen Hawkins, je suis la propriétaire des lieux. J'ai toujours du temps à accorder à la police. En quoi puis-je vous aider ? »

S'opposer de façon frontal à un membre des forces de l'ordre était tout sauf une bonne idée. Il fallait savoir composer. La mémoire de Gwen allait dans ce sens. Les quelques années qui venaient de s'écouler avaient confirmé ce point. Elle afficha un sourire aimable à la nouvelle venue.

« Eh bien, oui il y a des cours mais ce n'est pas comme dans un centre équestre traditionnel. Ici, on apprend l'équitation éthologique et on aide aussi bien cavaliers que chevaux. Le but est de créer une osmose. Pas de violence juste une très bonne compréhension entre les deux. On a parfois quelques chevaux de propriétaire quand ils ont des problèmes d'éducation. Sinon, la plupart de mes chevaux sont des rescapés soit de la boucherie, soit du domaine des courses, soit d'élevage intensifs etc... Ils sont ici pour se refaire une santé aussi bien physique que psychologique. Ensuite, cela dépend de chacun. Certains pourront être accueillis par des particuliers, les autres resteront ici. Puis-je vous demander pourquoi mon centre m'intéresse ? »

Que la police vienne fouiller dans le coin ne plaisait pas du tout à la déesse surtout qu'elle avait une bonne idée du pourquoi de la chose mais elle tenait à s'en assurer. Ses pouvoirs ne lui permettaient pas de lire dans l'esprit des humains.
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