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 To kill or to protect (Mark & Teresa)

Mark Lyons
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Mark Lyons
Âge et date de naissance : Né en 1924, transformé à 38 ans.
Métier/occupation : Officier chez BlackSun (société paramilitaire). Larbin en chef chargé des basses besognes de son dieu, un magnat du crime organisé.
Cible touchée par Cupidon : Devenir une cible, c’est périlleux.

Panthéon d'origine : Aztèque. Ceux dont les dévots arrachent des cœurs palpitants des cages thoraciques, et inondent les champs avec le sang des sacrifiés.
Divinité créatrice : Huitzilopochtli, dieu de la guerre et du soleil, gros salopard associé à la mort et au massacre.
Alliance : Les Glorieux
Pouvoir(s) : Robustesse surnaturelle : Encaisse les coups et endure les affections physiques tant que son corps reste fonctionnel. Il souffre de la même façon que n’importe qui, mais à moins de le tuer ou lui briser les os, il est quasiment inarrêtable.
Spoiler:

Point faible : Soif de combat : Besoin irrépressible de combattre, sous peine de perdre la raison. Qu’il s’agisse de pugilat, d’un assassinat ou d’une opération militaire, il doit régulièrement se livrer à des affrontements physiques.

To kill or to protect (Mark & Teresa) PlED287

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 To kill or to protect (Mark & Teresa)  Sam 29 Aoû 2020 - 20:59
To kill or to protect

Assis derrière une table, ses arrières sécurisés par habitude à un angle de la salle, Mark fait tourner un verre de whisky entre ses doigts. Qu’est-ce que j’ai foutu, bordel ? Son regard vert comme le cul d’une bouteille se noie dans le liquide ambré, y cherchant une solution au merdier dans lequel il se débat.

Ses pensées le ramènent en 1942, sur un lopin de terre et de roche perdu aux confins du Pacifique. L’abruti qui a nommé cet océan a dû se retourner dans sa tombe, cette année-là. Les eaux tumultueuses s’agitaient sans cesse de batailles navales grondantes, rougeoyaient des massacres sur chaque îlot que les Japs défendaient âprement. Au moment d’abattre son premier « singe jaune », Mark portait avec fierté trois poils au menton et la flamme de la justice en son cœur.

Foutaises.

Les cibles grimaçantes et hurlantes ressemblaient davantage à ses frères d’armes qu’aux démons simiesques grossièrement dessinés dans le manuel du soldat américain. Heureusement, Mark a eu le cran de tirer dans le tas. D’enfermer les concepts moraux dans un coin de son esprit. D’ignorer leurs cris de revendications indignés. Un pote qui étudiait l’histoire à l’université n’a pas eu ce réflexe de survie : la baïonnette haineuse d’un Jap lui a ouvert le bide ; il a regardé ses tripes se répandre dans la boue et ses questionnements ont cessé. Puis Mark a rencontré Cortés de Monroy, et tuer est devenu un besoin aussi vital que respirer de l’oxygène.

Alléluia !

Le soldat lève son verre en hommage à tous les camarades morts au combat.

Tombés au champ d’honneur, mon cul.

Où est l’honneur, quand on patauge dans la glaise jusqu’aux genoux et qu’on dézingue des gosses au lance-flammes ?
C’est juste le boulot.
Un sale boulot.

L’alcool réchauffe son palais, lui brûle l’œsophage. Son regard se balade dans la salle principale du Divina, saisit le joyau d’orient que son bras a refusé de souiller. De détruire comme il aurait dû.

Une vie humaine de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change ?

Ce boulot, il ne l’a pas mené correctement. Si Huitzi l’apprend, le dieu aztèque écorchera Teresa sous ses yeux avant de lui faire subir le même sort. À cet instant, Mark se sentira soulagé. L’horrible torture aura succédé à des jours et des nuits plus éprouvantes que toutes les douleurs accumulées depuis sa naissance.

Il aurait mieux valu que je la bute. Je peux encore rattraper ma connerie.

Il suit du regard la jeune serveuse, hésitant sur la conduite à suivre. Teresa s’arrête face à un type au look italien qui la mate sans vergogne.

Non ?! Pas cet enfoiré de Matt quand même ?

Mattéo, pur produit de la belle époque où mafia et charme à l’italienne allaient ensemble comme un salopard de proxo et ses putes. Sourire dentifrice, parfaitement conservé depuis que son dieu l’a transformé en disciple après des années à lui lécher les mocassins.
Mark claque le cul de son verre contre la table.

Bordel, je rêve ou elle minaude ?

Un accès de colère acide lui remonte à la gorge. Si Teresa tombe dans l’escarcelle de cette pourriture finie, autant lui coller une balle dans la nuque.

Elle ne flaire pas l’haleine insipide de ce maquereau ?

Portée de son radar à salauds : inférieure aux dix centimètres qui séparent à présent leurs visages. Pour peu que sa capacité à fermer sa gueule soit du même acabit, Mark ferait aussi bien de se flinguer après elle.
L’homme de main se lève brusquement de sa chaise, largue une poignée de billets froissés sur la table, puis se dirige vers la serveuse à la manière d’un lion fondant sur sa proie.

— Prends une pause et rejoins-moi derrière, faut qu’on cause, ordonne-t-il en lui serrant le bras sans délicatesse.

Mark jette un regard noir à Mattéo.

— Toi le rital, commence par ranger ta queue à l’intérieur de ton falzar. Va plutôt racoler dans un bar à putes – tu pourras y baiser ta descendance.

Le visage de Mattéo s’empourpre. Ses poings se serrent avec rage.

Pour qui il se prend, ce caïd de mes deux ? Des couilles lui ont poussé ?

— Joue pas au con avec moi. Tu touches à la serveuse, je te fourre le canon d’un automatique dans le trou de balle et je presse la détente. Pigé ?

Mark courbe l’index tendu devant lui afin de mimer le geste terrible.
.
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 Re: To kill or to protect (Mark & Teresa)  Lun 31 Aoû 2020 - 14:56


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— Grondement lointain annonciateur d'apocalypse, le ciel se pare de ses couleurs les plus ternes, les plus sombres, en vue de l'orage qui se prépare. Les éclaires s'échappent des nuages, vifs, brutaux, impitoyables, et s'écrasent sur les paratonnerres fixés sur les plus hauts buildings de la ville. L'ambiance est lourde et pesante, l'air est chargé en électricité, tout comme le cœur des vivants. Là, perdue dans les profondeurs du quartier historique, le visage d'une humaine semble captivé par les changements climatiques qui viennent perturber le ciel de Philadelphie en cette fin de soirée.

Minois dressé vers les hauteurs, perles sombres qui reflètent les éclairs, Teresa admire et se nourrit de ce déferlement de violence qui émerge dans les hauteurs du monde. Des questions se bousculent dans son esprit, l'intrigue envahie ses veines comme le poison de l'avidité. Est-ce les dieux qui agissent ainsi dans le monde des humains ? Sont-ils les responsables de la colère de dame nature ? Questions, multiples questions. Plantée là, adossée contre le revêtement froid et rêche d'un parpaing, la jeune humaine s'interroge sans se préoccuper du monde des vivants. Une voix la hèle, au loin, pour la rappeler à ses obligations. « J'arrive ! » S'empresse-t-elle de répondre pour rassurer la voix, la femme, la patronne. Main encerclant sa nuque raidie par la fatigue, Teresa lance un dernier regard chargé de lassitude à ce gros nuage noir qui vient déposer son rideau de pluie sur les têtes nues des habitants de la ville.

Retour à la réalité. Aux obligations. A ces regards portés sur son enveloppe humaine bien trop appétissante pour la laisser s'échapper. Rapidement une voix masculine attire son attention, alors qu'elle s'apprête à prendre la commande d'une cliente. Mielleuse, aguicheuse, sensuelle. Promesse d'aventure et de sauvagerie perlant dans l’ourlet de ces lèvres bien faites, ornées d'une moustache finement sculptée de séducteur rital, l'homme attaque sa proie sans se soucier de la décence, ou même de la retenue. La nymphe se cabre de fierté face à tant d'insolence. Joues qui rosissent naturellement sous la pluie de compliments, la belle se rapproche de la créature des ténèbres sans se soucier du danger qui semble suinter de cette affreuse moustache de macro des années trente.

Main posée à plat sur la table, Teresa se rapproche dangereusement du disciple qui lui fait ouvertement la cour. La pulpe d'un derme étranger ose frôler son avant-bras dans une caresse pleine de promesses et chargée de désir. L'humaine frétille, tombe encore un peu plus dans le piège tendu par l'homme, jusqu'à ce que le tranchant d'une voix masculine la ramène à la réalité. Sans la moindre douceur, l'arrachant à ses rêves susurrés dans le bord de ses lèvres. « Je ... » A peine le temps de souffler son opposition qu'un bras puissant vient la tirer du piège. Mark Lyons.

Les mots sont durs. Cruels. Sans pitié. Le feu de sa voix fouette la fierté de son opposant, dressé sur ses mocassins et prêt à s'opposer à l'ours mal léché. La menace de Lyons semble pourtant le ramener sur terre, lorsque ce simple geste mimé le fait se rasseoir à sa table et ravaler sa fierté. « Allons derrière, c'est plus raisonnable. » Désamorcer le conflit, avant qu'il ne finisse en bagarre générale. Khali lui en sera reconnaissante, ou du moins ne lui portera pas le reproche.

Filant sans attendre dans l'arrière-salle, Mark et Teresa empruntent la porte de service et s'isolent dans une petite cour à peine protégée de la pluie. Respiration haletante, stimulée par la puissante montée d'adrénaline, la jeune humaine fait face à celui qui se présente comme son sauveur. « Vous avez fumé quoi pour réagir comme ça ? C'est un client. Merde ! » Colère qui vient s'insinuer sur les traits de la naïve, Teresa porte ses mains sur ses hanches et ses ponces viennent se loger dans son tablier immaculé. « Qu'est-ce qui vous a piqué Lyons ? Nous ne faisions que ... parler. » Vérité à peine évoquée dans cette voix transformée en murmure. Teresa se ment à elle-même, pour se protéger, pour le protéger. « Qu'est-ce vous voulez, hein ? Je finis mon service dans une heure, si c'est un entretien annuel pour vérifier que je ne vous ai pas trahi. Soyez rassuré. »

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Cible touchée par Cupidon : Devenir une cible, c’est périlleux.

Panthéon d'origine : Aztèque. Ceux dont les dévots arrachent des cœurs palpitants des cages thoraciques, et inondent les champs avec le sang des sacrifiés.
Divinité créatrice : Huitzilopochtli, dieu de la guerre et du soleil, gros salopard associé à la mort et au massacre.
Alliance : Les Glorieux
Pouvoir(s) : Robustesse surnaturelle : Encaisse les coups et endure les affections physiques tant que son corps reste fonctionnel. Il souffre de la même façon que n’importe qui, mais à moins de le tuer ou lui briser les os, il est quasiment inarrêtable.
Spoiler:

Point faible : Soif de combat : Besoin irrépressible de combattre, sous peine de perdre la raison. Qu’il s’agisse de pugilat, d’un assassinat ou d’une opération militaire, il doit régulièrement se livrer à des affrontements physiques.

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 Re: To kill or to protect (Mark & Teresa)  Ven 4 Sep 2020 - 13:03
To kill or to protect

Mark emboîte le pas de l’employée modèle, manifestement plus soucieuse d’éviter une bagarre que préserver son cul.

Bonne initiative.

Que la patronne lui inflige une trouille du diable ou qu’elle respecte Kali au plus haut point, Teresa marque un point. Son cas n’est peut-être pas totalement désespéré.

Alors qu’il se retourne pour refermer la porte de l’arrière, Mark cible Mattéo une dernière fois. Sa main imite la forme d’un revolver, comme dans les vieux westerns spaghettis. D’un geste vif, le pouce s’abat sur l’index et le majeur tendus ; le coup de feu provoque un mouvement de recul.

Dernière menace avant exécution, enfoiré de rital.

La porte claque derrière le tueur. Ses grandes jambes l’emmènent face à la porte de service qu’ouvre Teresa.

Manquait plus que se faire pisser dessus.

Le ciel orageux joue la scène du Jugement dernier au-dessus de leurs têtes, et la petite cour offre un piètre abri. Mark se dirige au centre, mains dans les poches, dominant l’espace de haute stature.

Vas-y, p’tite conne, balance.

Les roquets comme Teresa ne mordent pas. Ils jappent. La colère de Teresa impressionne autant qu’un chiot glapissant dans son panier en osier.

— Un client, ouais. Tu parles de cette face de rat comme une pute qui vient de palper son billet. T’as vu la couleur de la monnaie, au moins ? Ou le bouche-à-bouche que t’allais lui faire était juste un échantillon de ta prestation ?

S’il n’était pas intervenu à temps, ce foutu rital aurait emballé Teresa comme un cadeau de Noël. Un cadeau qui aurait tourné sur les lits d’un gros paquet de salopards. Les filles exotiques comme Duran rapportent beaucoup d’oseille, et font plaisir à leur dieu débauché quand elles ouvrent les cuisses en lui consacrant leurs moments d’extase.

Tu parles d’une vie.

Mark accule sa protégée contre le mur. Des ridules de colère lui creusent le visage. Elle le croit assez con pour avaler ses salades d’ingénue ?

— J’ai l’air d’un DRH ? D’un foutu bureaucrate qui remplit des tableaux excel ?

De la bave s’échappe de ses lèvres furieuses, charriée par la pluie drue qui se répand en écume sur son crâne. Il recule de deux pas, glisse une main dans ses cheveux humides. Ses yeux oscillent de droite à gauche, examinant les futurs qui s’offrent à eux et les actes passés ayant mené à cet instant précis.

Fais chier !

Le brutal disciple se rue sur Teresa. Enserre les bras fins de ses mains fortes et impitoyables. Rugit plus fort que le grondement du tonnerre.

— Tu piges rien ! Tu m’entends ? Rien de rien !

Mark se met à secouer la frêle serveuse comme il secouerait un soldat de BlackSun pointant son arme chargée dans la mauvaise direction.

— Le Divina n’est pas qu’un foutu bar. Tu saisis ? C’est une façade, un voile des illusions. Si tu regardes au-delà des apparences, le Divina montre son vrai visage. Eh oui, la serveuse, t’as mis les pieds dans une putain de fosse aux lions. Un nid de serpents. Un marais aux crocodiles. Un repaire des prédateurs les plus féroces et les plus rusés que tu peux imaginer. Alors ne crois pas une seconde que tu vas tromper ton monde avec ton numéro d’adulte responsable qui sait ce qu’elle fabrique. Ici, dans l’univers des divinités, t’es qu’une pucelle. Tu pues la viande fraîche à plein nez. Bordel, j’aurais jamais dû t’emmener là ! Si tu changes pas rapidement d’attitude, tu vas te faire bouffer.

Soudain il la relâche, détourne la tête tandis que sa voix s’éteint.

— Et je t’aurais épargnée pour rien.

Un éclair zèbre le ciel, éclairant la cour d’une lumière bleutée. Une armée de fantômes gémissants apparait dans la brume spectrale. Leur complainte suraiguë, lancinante, lui vrillent le crâne telle une salve de balles hurlantes. Mark plaque les paumes de ses mains contre ses oreilles, pousse un cri silencieux tandis qu’une multitude de doigts accusateurs se lèvent vers le disciple du dieu des massacres.

— Foutez le camp, bordel !

La pression est insoutenable. La douleur atroce. Mark obéit à un réflexe ancien, aiguisé sur les champs de bataille : il dégaine son pistolet. Cible les apparitions surnaturelles et tire. Les détonations rageuses, étouffées par le silencieux vissé au canon, se fondent dans l’écho du tonnerre grondant.
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 Re: To kill or to protect (Mark & Teresa)  Ven 4 Sep 2020 - 19:55


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— La tempête qui gronde charrie les âmes, les malmène, les traîne dans les confins d'une démence certaine. Le flot et les tourbillons de pluie s'accélèrent, prennent de la puissance. Malgré la maigre protection qu'offre l'avancée de toit, les épaules de la serveuse s'imprègnent de l'humidité ambiante, et de nombreux frisottis commencent à apparaître sur le haut de son front. Lèvres tantôt pincées tantôt crispées de colère, Teresa sent pulser ses carotides le long de sa gorge laissée à nue. Si fragile, si chétive face à la créature divine qui se masse devant elle, imposant sa puissance tel un titan. La voix rauque de Mark vient tirailler ses sens. Pulsion incontrôlable qui vient faire gonfler sa maigre poitrine sous sa chemise, Teresa redresse la tête pour faire face à la violence des mots qu'il lui lance au visage. La violence qui vexe, qui blesse. Petit bijou exquis, façonné de glaise et de sable du désert, la belle n'en reste pas moins une créature ambitieuse et suffisante.

« Fermez-la. » Parvient-elle à siffler, ride naissante entre ses deux sourcils. Ramenée contre un mur, le dos détrempé collé contre la surface glacée du béton, Teresa peine à garder son sang-froid face à ce déferlement de frustration dans les mots du disciple. Son souffle en est presque coupé lorsqu'elle le voit hésiter, regarder de droite à gauche comme le ferait à prédateur avant de se jeter sur sa proie. Sa gorge se sert, retenant un dernier jet de salive dans un ultime soupire, mais, trop tard. Son cris de surprise ricoche contre cette barbe naissante, contre cette mâchoire carrée trop stricte, contre ces lèvres béantes qui laissent échapper quelques exclamations. Sa colère. Sa rage. Douleur au niveau de ses avant-bras serrés par cette poigne beaucoup trop ferme, l'humaine ne tente même pas de se débattre, regard d'encre plongé dans celles de son agresseur. Ses lèvres entrouvertes laissent à peine passer le son de la détresse, au moment où ce dernier la secoue comme une vulgaire poupée sans vie, sans âme.

A l'aide.

L'arme dégainée fait sonner le glas de la mort, aux portes de ce visage bien trop jeune pour la côtoyer. La faucheuse se joue allègrement de ce jeu de domination, brillamment mené par Mark, en souverain incontesté face à la créature devenue bien pâle entre ses doigts. « Lâchez-moi, vous me faites mal putain ! » Les mots sont durs. Le monologue s'écrase contre ce visage tourné qui évite à tout prix le regard froid de l'officier. La vérité suinte de ce venin, mais Teresa semble ne pas vouloir l'écouter, ne pas vouloir le croire. Ce monde divin qu'on lui offre, aux multiples possibilités, dépeint comme celui des enfers, de la dépravation, de la mort. Impossible.

L'étreinte se desserre. Son souffle reprend. Là, sous ses yeux luisant encore de peur, l'homme s'enlise dans la folie en se mettant à hurler contre des fantômes et à tirer partout autour de lui. L'une d'elle frôle son épaule, sans la toucher. Le feu de la balle la surprend, immédiatement et dans un réflexe délirant d'autodéfense, l'humaine tend son poing fermé en plein milieu du visage de son protecteur. Teresa se surprend elle-même et un craquement sonore indique que ses doigts n'ont pas résisté à la force du coup, ni à la résistance de ce cartilage divin. Hurlement à la mort, comme une louve qu'on aurait achevé, la jeune femme se recroqueville sur elle-même, main blessée contre sa poitrine. « Bordel de ... merde ! »

Le déluge continue. Impitoyable. Féroce. Le dos de la jeune orientale, repliée sur elle-même, est tellement trempé que le reflet de ses côtes se fait visible à travers la transparence de sa chemise. « Putain. » Teresa peine à libérer cette main blessée, mais, au moment où elle la sort pour l'observer, un hématome se met à apparaître au niveau de ses jointures. Visage redressé vers cette tempête toujours présente dans le ciel de Philadelphie, la belle croise le regard de Mark. « Ça va, vous êtes calmés maintenant ? » Pointe d'aigreur dans le fond de sa gorge lorsqu'elle se lève avec difficulté pour se mettre à l'abri de la pluie, bien trop tard car elle est déjà trempée jusqu'aux os.

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Panthéon d'origine : Aztèque. Ceux dont les dévots arrachent des cœurs palpitants des cages thoraciques, et inondent les champs avec le sang des sacrifiés.
Divinité créatrice : Huitzilopochtli, dieu de la guerre et du soleil, gros salopard associé à la mort et au massacre.
Alliance : Les Glorieux
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 Re: To kill or to protect (Mark & Teresa)  Dim 6 Sep 2020 - 19:03
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Un choc au visage tire Mark de sa rêverie cauchemardesque. Les fantômes s’évanouissent dans l’écume orageuse aussi mystérieusement qu’ils étaient apparus. L’intérieur de son crâne cesse de pulser au rythme des horribles lamentations. La douleur insupportable s’estompe. Une nouvelle court le long de son nez ; légère, presque insignifiante.

Le bras armé se baisse, inoffensif comme une lame repue.

Déboussolé, Mark tangue comme un navire en proie aux tourments de la tempête. Au loin, le tonnerre gronde. La pluie épaisse continue de s’abattre sur ses robustes épaules comme des larmes de géants tombant du ciel.

Trouverai-je la paix un jour ?

Mark tourne sur lui-même, sans repère dans un monde où distinguer le réel du surnaturel est devenu une épreuve. Un relent aigre lui monte dans la gorge. Sa voix est un murmure grinçant adressé aux mystères qui l’entourent.

— Je vous ai tués parce que mon dieu l’exigeait. Le Soleil noir a avalé vos âmes gémissantes. Pourrissez dans les entrailles de l’enfer éternel et arrêtez de me casser les couilles, ou c’est votre descendance que j’abattrai comme des chiens.

Mark crache par terre. Le glaviot fumant se dissout dans l’averse. Son visage creusé croise le regard revêche de Teresa. Envie furieuse de lui éclater la tronche contre le mur. Il avance d’un pas, foudroie la serveuse du regard. Ses paroles tonnent comme si l’orage en personne s’exprimait.

— Toi aussi, tu commences vraiment à me les briser. Dans le genre « je fais tout à l’envers », t’es la reine des connes. Tu manges dans la main du type qui veut t’entuber, tu bois chacune de ses paroles, et tu colles une droite à celui qui te sort des emmerdes ?

Mark secoue la tête en claquant la langue contre son palais. Il n’est même pas certain que ses conseils soient entrés dans sa foutue caboche de gourde.

Que vais-je faire de toi ?

L’homme de main se prend l’arrête du nez entre le pouce et l’index. Presse une narine, expire avec force de l’autre : un amas rougeâtre s’échappe de la cavité nasale. Geste réalisé mille fois, depuis les rues malfamées de Detroit des années 30 jusqu’à l’arène du Divina, pas plus tard que la semaine dernière.
Il relève la tête ; la détermination froide de l’assassin s’est imprimée sur les traits de son visage.

Je ne suis pas à un fantôme près. Avec une belle gueule de plus en première ligne, je pourrai même apprécier leur compagnie.

Et pas seulement la gueule, à en juger par la silhouette de mannequin que moule le tissu trempé. Matt est une saloperie d’enfoiré, mais lui et sa bande de ritals défroqués ont hérité du bon goût de leur dieu.
Malheureusement pour Teresa, son physique attrayant ne dissuade guère le cercle métallique du silencieux de presser sa tempe. D’un geste autoritaire, Mark plaque le corps frêle contre le renfoncement du fin abri. Tourne le pistolet de droite à gauche afin de faire comprendre à cette idiote que sa vie ne tient plus qu’à un fil. Il approche son visage assez près pour distinguer chaque nuance dans les iris de ses beaux yeux sombres.

— Maintenant, donne-moi UNE bonne raison de te faire confiance. De me laisser espérer que ta vie ne sera pas un puits d’horreur où chutera ton âme, entraînant la mienne avec elle. Ne prétends SURTOUT PAS que tu sais te défendre. Un comptable asthmatique cogne plus fort que toi, et lui ne se trompe pas de cible. Vas-y, parle. Donne-moi un motif valable de croire en toi et te laisser en vie. Choisis bien tes mots, Teresa. T’as déjà eu une deuxième chance, la fois où on s’est rencontrés. Je suis pas d’humeur à monter jusqu’à trois.
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 Re: To kill or to protect (Mark & Teresa)  Mer 16 Sep 2020 - 12:07


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— La douleur pulse, s'étire, devient lancinante et lui rappelle sournoisement la faiblesse de son propre corps. La femme s'étire avec difficulté. Paupières lourdes, humides, aux orbes sombres portées sur cette silhouette massive qui lui fait face. Teresa souffre en silence, mâchoire serrée, respiration saccadée, sa voix meurt dans un dernier râle d'agonie lorsqu'elle daigne laisser tomber sa main tremblante le long de son corps. La voix de Mark se fait écho lointain, cognant et pulsant dans le fond de ses oreilles en rythme avec ses propres battements cardiaques. Cœur au bord de ses lèvres bleuies par la fraicheur environnante, Teresa manque de défaillir sous le poids de la souffrance. Elle tient bon, droite dans ses échassiers, les boucles brunes perlant de pluie au-dessus de ses sourcils froncés.

Une pensée vient heurter son esprit embrumé. Un visage. Une voix. Une rigueur. Celle de la divine Gabriel, ô sublime blonde au tempérament meurtrier. Que dira-t-elle face à l'évidence lorsque Teresa se pointera devant elle, la main œdématiée, la douleur crispant ses jolis traits ? La peur et le doute viennent tordre ses boyaux, encombrant son abdomen d'une tension certaine très inconfortable, la clouant sur place comme une statue de cire. Gabriel, l'intransigeante, ne souffrira pas d'un poids inutile dans son bar. La réprimande semble flotter au-dessus de sa carcasse humaine, l'épave, comme une épée de Damoclès.

« Pas la peine de s'exprimer comme un vieux connard réac », sa voix siffle entre ses deux rangées de dents bien entretenues, le timbre grondant là aussi d'une certaine aigreur dans le fond de sa gorge. Les deux êtres se toisent, férocité dans le reflet de leurs cornées. L'agneau blessé retient sa peur sous son épais manteau duveteux. Le loup, lui, grogne et se fait toujours plus menaçant. « Reine des connes, putain j'y crois pas. » Sa respiration se fait de plus-en-plus rapide, incontrôlable, mais Teresa retient des mots beaucoup trop durs à prononcer. Conne en insulte royale, elle n'en reste pas moins accrochée à la vie, et ce regard haineux que lui offre Mark en dit long sur ses arrières pensées malsaines. Ce dernier, dans un ultime geste de domination, la bloque contre le renfoncement de l'abri et, les yeux dans les yeux, lui intime de répondre à ses craintes. Confiance, mot absurde pour désigner une pâle illusion de confidence, d'honnêteté. Mais Teresa, est-elle seulement capable de lui donner une raison de ne l'éliminer ?

Son souffle chargé d'une délicate odeur de chewing-gum mentholé vient s'écraser contre la mâchoire de son assaillant. Le canon près de sa tempe se fait menaçant, arrachant à son derme quelques gouttes de sueurs en réaction naturelle à la mort qui vient se lover contre son corps juvénile. La belle se tend, se tord sous cette emprise masculine. Ses orbes se plongent dans celles de Mark alors que ses lèvres bougent sans qu'aucune parole ne parviennent à se faire entendre. Le silence s'impose, se fait beaucoup trop long et envahissant. Le monstre posté en maître contre elle semble grogner d'impatience, jusqu'à ce qu'enfin, la belle fasse savoir sa réponse de la plus naturelle des façons. Bras fins et sculptés enveloppant un torse étranger, elle vient se caller contre lui dans un mouvement des plus tendres gorgé d'innocence. Là, tous les deux trempés jusqu'aux os, ils se côtoient de la plus étrange des manières à l'abris des regards indiscrets. Teresa n'a toujours pas parlé, seule sa respiration bruyante parvient à briser ce lourd silence battu par les rafales de pluie. Sentant le corps du mâle alpha se raidir sous son emprise, la belle au regard d'encre resserre sa prise et cale son visage contre son buste.

« Tais-toi. » Enfin, sa voix fluette parvient à se faire entendre au détour d'un murmure, au détour d'une caresse contre une veste détrempée. Elle ne le lâche pas, Mark, malgré la crainte de la mort qui l'enserre toujours plus et qui se fait pressente contre sa poitrine. Le vouvoiement s'est envolé, accompagné des dernières parcelles de retenues et de convenance. « On va arrêter de jouer. Mark. » Son menton se redresse à peine pour croiser le regard sévère de son sauveur retenu faiblement en otage. « Si tu avais voulu me tuer, tu l'aurais déjà fait. Qu'est-ce qui t'a retenu de le faire ? Je l'ignore. Mais bordel, arrête de me casser les pieds. Maintenant tu ne bouges pas, tu te calmes. »

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Mark Lyons
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Mark Lyons
Âge et date de naissance : Né en 1924, transformé à 38 ans.
Métier/occupation : Officier chez BlackSun (société paramilitaire). Larbin en chef chargé des basses besognes de son dieu, un magnat du crime organisé.
Cible touchée par Cupidon : Devenir une cible, c’est périlleux.

Panthéon d'origine : Aztèque. Ceux dont les dévots arrachent des cœurs palpitants des cages thoraciques, et inondent les champs avec le sang des sacrifiés.
Divinité créatrice : Huitzilopochtli, dieu de la guerre et du soleil, gros salopard associé à la mort et au massacre.
Alliance : Les Glorieux
Pouvoir(s) : Robustesse surnaturelle : Encaisse les coups et endure les affections physiques tant que son corps reste fonctionnel. Il souffre de la même façon que n’importe qui, mais à moins de le tuer ou lui briser les os, il est quasiment inarrêtable.
Spoiler:

Point faible : Soif de combat : Besoin irrépressible de combattre, sous peine de perdre la raison. Qu’il s’agisse de pugilat, d’un assassinat ou d’une opération militaire, il doit régulièrement se livrer à des affrontements physiques.

To kill or to protect (Mark & Teresa) PlED287

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 Re: To kill or to protect (Mark & Teresa)  Dim 20 Sep 2020 - 16:12
To kill or to protect

Le doigt de Mark presse légèrement la détente, à un cheveu d’expédier une balle de 9mm dans la matière grise de la serveuse. Le sang jaillira de la tempe comme d’un puits de pétrole, visqueux et rougeâtre, projetant des morceaux d’os à plusieurs mètres. Sous la pression, quelques rebuts de cervelle lui sortiront également par les narines, éclaboussant le visage de Mark. Le vieux soldat en a fait l’expérience des dizaines de fois. Ensuite, l’averse salutaire le débarrassera définitivement de celle qui fut Teresa. Il clamera à Gabriel que l’humaine était une sale conne qui n’en valait pas la peine. La patronne ne s’en offusquera pas : Teresa n’a rien en commun avec les croyantes que protège la déesse hindoue. Le corps épicé de l’Orientale nourrira ensuite les cochons d’un élevage divin, à l’extérieur de la ville, contre une modeste rémunération. Il n’y a pas grand-chose à bouffer sur les os frêles de Teresa, mais tant qu’il existera des dieux assez cinglés pour apprécier le porc nourri à la chair humaine, ce commerce macabre continuera à rapporter de l’oseille.
Et enfin, Mark dormira sur ses deux oreilles.

Tu parles.

La dernière fois qu’il s’est senti suffisamment en paix pour trouver un sommeil sans rêves, c’était dans le lit d’Astrid après avoir fait l’amour. Sa tendresse féminine, sa chaleur lui apportaient du réconfort. La veuve de son compagnon d’armes et ami avait une manière désespérée de le prendre dans ses bras. De blottir sa tête contre sa poitrine balafrée.

Et Teresa fait exactement la même chose.

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis qu’il a jeté son cadavre et celui de sa famille dans un incinérateur. Le corps de Teresa est aussi froid que leurs cendres. Des milliers de lances tombent du ciel et fouettent le dos du meurtrier, devenu protecteur d’une créature fragile.

Qu’est-ce qui l’a retenu de la tuer ? demande-t-elle. C’est la question à un million de dollars, qui glace le sang du loyal disciple.

L’index délaisse le froid acier de la détente. Le bras armé se relâche, glisse le long du dos émacié et se cale autour des hanches. Le menton endurci par le pugilat se pose sur la longue chevelure humide, dont il chasse les perles d’orage du revers de sa main libre.

— Moi aussi, je l’ignore. Et si j’te bute, j’aurais plus jamais à me poser cette foutue question.

Le ton, calme, ne vibre plus d’aucune menace. Pourtant, il suffirait d’un petit rien, d’un mot ou d’un geste de travers pour que le démon de la violence s’insinue à nouveau dans le cœur du soldat. Pour qu’il pointe le canon du Glock sur un organe vital et cède aux pulsions de meurtre recluses dans la moelle de ses os.

Un petit rien comme l’injonction de Teresa à rester immobile.

Mark rompt brusquement le contact, recule d’une longueur de bras. La distance idéale pour lui éclater le nez d’une frappe du poing. Des trombes d’eau martèlent la calotte de son crâne fulminant.

— Personne me dit c’que j’dois faire, gamine, crache-t-il d’une voix confuse.

Si seulement c’était vrai…

— Personne d’humain, corrige-t-il.

Mark recule d’un pas supplémentaire. Glisse le pistolet dans son holster avant que son humeur changeante commette l’irréparable.

— Temps de merde, lance-t-il en penchant la tête en arrière, bouche grande ouverte afin de se rafraichir l’haleine.

Puis il désigne le poing de Teresa :

— Demande au rouquin assis à la table du fond de t’arranger ça. Et prévenir la crève. C’est un jeune disciple. Pas très doué, mais soigner les bobos il sait faire.

Mark s’élance vers la porte de la réserve. Sa main s’immobilise sur la poignée.

— Et s’il demande une pipe pour service rendu, offre-lui plutôt une pinte de guinness. Va pas me faire regretter de te laisser la vie sauve. La prochaine fois sera la dernière.

Un terrible coup de tonnerre résonne, déchirant le ciel d’une cicatrice bleutée. Le visage buriné de Mark s’engouffre à l’intérieur du Divina sans un regard derrière lui.
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 To kill or to protect (Mark & Teresa)

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