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 Death Sentence (Coralee & Severus)

Cosmos
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Cosmos
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 Death Sentence (Coralee & Severus)  Mar 6 Aoû 2019 - 6:46

Death Sentence

L’Olympien a parlé : Julia Ren doit mourir.
Comme bien souvent avec les sommités du panthéon grec, il s’agit d’une banale affaire de coucherie et de langue trop pendue. La sempiternelle histoire du beurre, de l’argent du beurre et du cul de la crémière.

L’Olympien s’est d’abord approché de madame Ren en qualité d’agente immobilier. L’ancien appartement du dieu ne lui convenait plus : il s’était attiré la fureur de deux hommes et une femme de l’immeuble, après avoir couché avec leur partenaire.
Plus fidèle à ses habitudes qu’à ses amantes et amants, il a spécifié dans sa recherche de nouveau logement un environnement de jeunes cadres dynamiques. « Plus stimulant que les habitats gérontologiques », a-t-il ajouté dans un gloussement équivoque.

Madame Ren a impressionné son divin client par un sérieux, un zèle et une efficacité rares dans sa profession. Encore que « impressionné » soit un grand mot chez un dieu antédiluvien, mais celui-ci a le sens de l’emphase. Ni une ni deux, l’Olympien songea alors que l’agente immobilier ferait une bonne fidèle. Que celle-ci l’honorerait de ses prières et de ses offrandes avec un zèle identique. Si toutes mes croyantes étaient comme Julia, s’est-il dit à ce moment, je pourrais presque régner sur Sanctum !

Car entre-temps madame Ren est devenue Julia. Fidèle à son mari tout au long de leurs huit années de mariage, elle a fini par céder aux avances du dieu volage. Plusieurs millénaires d’expérience en séduction et un charisme hors du commun laissaient  peu de chances à la probe épouse.
Julia fut pourtant prise de remords après une dispute – l’humeur de l’Olympien est aussi volatile que ses sentiments. L’histoire aurait pu en rester là si elle n’avait pas raconté toute l’histoire à son mari.

Qui l’a évidemment prise pour une folle.
Un dieu réincarné ? Monsieur Ren a tout de suite insisté pour qu’elle voie un psychiatre. Soit Julia affabulait pour justifier son infidélité, soit elle débloquait réellement. Le médecin trancherait.

Du point de vue de l’Olympien, une brèche venait de s’ouvrir dans le secret des dieux. Une brèche à colmater de toute urgence.
L’Olympien s’est débarrassé de monsieur Ren, mais n’avait pas le cœur d’infliger le même sort à la douce Julia. Même les dieux rechignent parfois à se salir les mains après d’agréables parties de jambes en l’air. Il ne souhaitait pas non plus ternir sa réputation en évoquant l’affaire auprès d’autres dieux, pas plus qu’il ne voulait faire de Julia une esclave de Sanctum : sa vue lui rappellerait de mauvais souvenirs. Et bientôt sa beauté de mortelle se fanerait, ce qui ternirait encore plus ses souvenirs.
Il a fait appel à l’exécutrice des dieux, en lui faisant promettre de conserver son anonymat.

Mais quand il s’agit de l’Olympe, les banales affaires de coucherie et de langue trop pendue se terminent rarement de façon simple.
Une Olympienne a suivi toute l’affaire et pris le parti de Julia Ren. Ou simplement pris le parti opposé de l’Olympien, pour le seul plaisir de le contrarier. Les motivations des dieux sont parfois complexes, nébuleuses.

L’Olympienne a donc choisi son propre champion. Un protecteur, étranger à son panthéon. Un dieu assez rusé et puissant pour s’opposer à la terrible Némésis.
Elle lui a fait porter une lettre anonyme, dont le support ne laisse aucun doute sur l’origine divine de l’expéditrice. Avec ces quelques mots rédigés en langue sumérienne : « On va assassiner Julia Ren parce qu’un dieu s’est joué d’elle. Toi qui es le protecteur de l’humanité, toi qui es juste, je te l’implore : sauve cette âme innocente. »
Quel meilleur champion pouvait-elle choisir que le chef de la police de Philadelphie, Enki en personne ?


Némésis a prévu d’accomplir sa mission aujourd’hui.
L’exécutrice doit agir vite : monsieur Ren se trouve officiellement en Oklahoma pour le travail, mais il est supposé rentrer demain. Julia s’inquiète peut-être déjà de ne pas avoir de ses nouvelles. Elle va parler à quelqu’un, c’est sûr et certain. Même si personne ne croira à ses fadaises, l’Olympien s’est montré clair : « Tu dois la tuer avant qu’elle ne bavasse une fois de plus. »
Némésis a quand même pris soin de choisir le lieu et le moment.
Elle délivrait déjà des châtiments suprêmes depuis des siècles lorsque les Rois Mages quittèrent Bethléem. Aucun assassin ne possède son expérience. Aucun parmi les mortels, du moins.

Enki a pris l’affaire très au sérieux. Il ignore les tenants de l’affaire, mais sait qu’une divinité n’aurait jamais pris le risque de lui envoyer cette lettre sans d’excellentes raisons. Sanctum n’est pas comme le commissariat central, assailli de canulars qui font perdre un temps précieux aux forces de police.
Peut-être est-il seul, peut-être a-t-il mobilisé des renforts discrets pour assurer la protection de l’humaine. Sa position de chef de la police lui permet de mander discrètement quelques voitures de patrouille, mais il devrait fournir des justificatifs en cas d’intervention conséquente.
Enki sait en outre qu’il va devoir repousser une divinité.
Laquelle ? Dotée de quels pouvoirs ?




Informations complémentaires :

Le contexte de ce RP aléatoire vous est proposé par @Godric Oathbridge. Vous pouvez le MP si un point du contexte vous turlupine.

Le staff n’interviendra pas au cours de ce RP. C’est à présent votre sujet, vous le gérez comme un RP ordinaire. L’identité de l’Olympien et celle de l’Olympienne doivent rester informulées, de sorte à ne pas interférer avec les PJs présents et futurs.

Si le contexte ne vous inspire pas (ça arrive !), détournez-le pour l’entraîner dans une autre direction. Ou parlez-en ouvertement avec votre partenaire, mais ne l’abandonnez pas.

Par défaut, le premier nom mentionné dans l’en-tête du sujet répond en premier. Vous pouvez naturellement vous accorder sur un ordre différent.

Amusez-vous bien ! Death Sentence (Coralee & Severus) 2101779645
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Anonymous
Invité
 Re: Death Sentence (Coralee & Severus)  Mar 6 Aoû 2019 - 20:02
Death Sentence

Parfois, les dieux feraient mieux de la garder dans leur putain de pantalon. C'est la seule chose qui lui martèle le crâne, au fur et à mesure qu'elle progresse dans les tranchées du quartier des affaires. Ça et sa saleté d'obligation céleste envers les quatorze trous du culs qui siègent dans cette Olympe décrépie. Elle fume une clope totalement inutile avant de rentrer dans un immeuble au pied duquel sont gravées plusieurs plaques professionnelles, dont celle de Julia Ren. Il est dix-neuf heures. Il y a encore du passage. Et elle a rendez-vous. Elles doivent aller visiter un loft ensemble. Un de ceux à la vue imprenable sur la ville, qu'on préfère voir de nuit, dans toute la splendeur des lumières artificielles et du décorum néons.

Dès qu'elle passe les portes vitrées de l'office de marbre et de bois précieux, le secrétaire l'annonce.

« Madame Ren, votre rendez-vous de dix-neuf heures est arrivé. »

La seule autre porte qui n'indique pas les toilettes s'ouvre dans la minute. Une jeune femme rousse en sort, souriante, chaleureuse et apprêtée. Mignonne. Némésis voit ce qu'il lui a trouvé. Et compte tenu de sa position personnelle, c'est un miracle que sa façade au sourire blanc ne craque pas, même un peu. Brave fille. Quel sale con.

« Madame Dunhill, je suis Julia Ren. Enchantée de faire votre connaissance ! »

Une longue balade en voiture
Plus tard

Avant de descendre de la voiture qui vient de les conduire jusqu'au loft, elle croit apercevoir un type dans le rétroviseur, qui déjà, était devant les bureaux de Julia Ren, entrain de prendre un hot-dog, mais aussi dans la rue au sortir du parking. Peut-être une coïncidence. Peut-être la fatigue. Peut-être la colère d'être contrainte d'agir.

Ou peut-être qu'elle est suivie.

Pas pour Julia Ren spécifiquement. Elle n'envisage même pas l'option où l'affaire s'est déjà ébruitée. Après tout, elle connaît son lot de détracteurs avec ses propres activités juridiques et légales. Pas de quoi s'alarmer pour l'instant.
Entre temps, elle a aussi appris que Julia Ren aimait la peinture, le dessin, et qu'elle aurait voulu devenir architecte plutôt qu'agente immobilière ; qu'elle et son mari cherchaient à avoir des enfants depuis des années, et que leurs procédures d'adoption commençaient enfin à donner des résultats ; bref. Elle a appris que Julia Ren avait une chouette vie, une chouette personnalité, et visiblement aucune raison de voir sa Balance pencher vers la mort ou la mauvaise fortune... Si elle n'avait pas croisé la vie de ce petit con de dieu. Encore qu'il fallait que ça soit celui-la spécifiquement. Putain, merde. Sans déconner. Après des millénaires à tester cul et dévotion, après des millénaires à devoir assassiner ses maîtresses et ses amants, il fallait vraiment qu'il révèle ses ascendances divines. Encore. Il n'apprend donc jamais de ses erreurs.

La luxure divine a un prix.
L'humain paie toujours pour l'immortel.
Et en conséquence, ce loft sera ta tombe, Julia.

Seules dans le salon, devant la baie vitrée à la vue plongeante sur une Philadephie iridescente ; Némésis adresse un dernier pardon mental à ses plus profondes convictions, alors qu'un poignard tombe discrètement de sa manche pour atterrir dans le creux de sa main. Ça ne sera pas difficile. Toute l'attention de Julia est au paysage et à l'histoire du bâtiment. Ça ne sera pas difficile pour toi, qu'il a dit. Ça ne sera pas difficile... Son cul, oui. Ça se voit que c'est pas lui qui se coltinent les remords et les dilemmes moraux.
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Anonymous
Invité
 Re: Death Sentence (Coralee & Severus)  Mer 7 Aoû 2019 - 22:12
Death Sentence



Une lettre reçu ce matin et me voilà, à la poursuite d’une humaine à protéger de la couardise et de la débilité, mais aussi de l’égocentrisme et de la stupidité d’un dieu. Après tout, est-ce réellement surprenant de voir une pauvre femme subir les actes d’une divinité ? Non, depuis plusieurs millénaires que je foule cette terre, j’ai dus sauver plus de mortel que n’importe quelle autre divinité. Pourtant, je ne m’en plains pas, car mon rôle a toujours été de protéger l’humanité de la folie et des actes stupides des dieux. Ce matin-là, j’ai reçu une mystérieuse lettre apparus sur mon bureau. Bien que je savais qu’elle était surement en provenance d’une divinité, je l’ai quand même ouverte et par l’écriture si belle et pourtant, glaciale, j’ai reconnu la patte d’une Olympienne. Je me rappelle avoir roulé les yeux en comprenant qu’une divinité grecs venait encore me demander conseil pour x ou y raisons.

Au moment où j’ai ouvert la lettre et où, j’ai lu ce que la déesse avait inscrit dans ma langue natale. Une langue oubliée des mortels et que peu de divinités étrangères à mon panthéon connaissait encore, j’ai compris qu’il y avait un problème. En lisant les quelques lignes écrite en sumérien, je me suis souvenu d’une mélodie qui allait parfaitement avec le texte. La beauté de la langue sumérienne, l’une des plus anciennes que la terre est connue, c’est que cette langue a toujours été une langue chantante. Mon ancien peuple, les sumériens étaient réputé par de là le monde, comme un peuple possédant une des rares langues chantantes. Peu à peu, je me souvins de certaines antiques chansons sumériennes, perdu dans les affres du temps et du monde.

Bien que la lettre fût envoyée par une divinité grecque, j’avais quelques idées de l’auteur et je ne prononcerais jamais son nom, car cette déesse pourrait avoir des problèmes en me lançant sur les traces d’une mortelle, afin de la protéger. Me servant de mon poste dans la police de la ville, j’ai fait plusieurs recherches sur cette jeune femme et j’ai découvert ou elle vivait et où elle travaillait. Emmenant avec moi, mon garde du corps, qui connaissait parfaitement mon statut de divinité, je suis parti à sa recherche. Laissant le soin à mon homme de main de garder un œil sur la mortelle, je suis même parti faire des petites recherches de mon côté pour savoir à qui j’aurais affaire. Connaissant la personne qui m’a envoyé la lettre, je me suis douté de la déesse envoyée pour tuer cette pauvre jeune femme et j’espérais me tromper. Il n’y avait pas plus retord que cette divinité, quand elle était en mission pour un des douze.

Recevant un appel de mon garde du corps, je suis allée directement dans un loft de la ville, où je savais que Julia Ren devait recontrer la mort. Ouvrant la porte de cet endroit, j’ai soupiré en voyant que Julia respirait encore et j’ai soupiré une nouvelle fois en voyant Némésis. « Madame Ren, je suppose. Je me présente je suis Severus Porcius Cato, je suis actuellement le chef de la police de cette ville et je souhaite m’entretenir avec vous en privée, si cela ne vous dérange pas » J’avais prononcé cette phrase en me déplaçant pour serrer la main d’une jeune humaine surprise de me voir. « Mon garde du corps va vous conduire à ma voiture, je vous rejoins dans quelques minutes » Elle accepta de suivre mon garde du corps et c’est ainsi que je suis resté seul en compagnie de Némésis.

Mes yeux glissèrent dans ceux de la déesse et j’ai soupiré avant de la regarder avec force et puissance. « Range ce poignard que tu caches dans ta manche, Némésis. Tu ne la toucheras pas. J’espère que tu comprends bien ce que cela signifie » Je me suis approché d’elle, suffisamment près pour qu’elle comprenne qui j’étais et surtout pourquoi, j’étais là. « J’en ai plus qu’assez de voir les votre s’amuser avec les mortels, comme si c’était des simples objets facilement remplaçable ». La regardant dans les yeux, j’ai soutenu son regard avant de mettre mes deux poings sur mes hanches : « Tu devrais réellement avoir honte de faire la sale besogne d’un dieu pathétique et obsédé. Ton rôle a toujours été de maintenir l’équilibre et la justice dans ce monde et regarde toi, tu allais prendre une vie humaine, uniquement sous les ordres d’une divinité incapable de garder sa queue dans son pantalon. Tu me déçois terriblement, Némésis. » Mes yeux se mirent à foudroyer la déesse et j’ai continuait ma tirade : « Il fut un temps où je t’ai respecté, Némésis, tu étais surement la déesse la plus importante et la plus courageuse que j’ai eu le plaisir de rencontrer. Tu luttais contre les injustices, tu maintenais l’équilibre envers toutes les races et maintenant, regarde toi, tu es devenu le chien d’attaque de divinité égoïste et franchement pathétique. Tu ne vaux vraiment pas mieux que les humains, Némésis, sous couvert de protéger des dieux, tu t’amuses à prendre des vies humaines. »

La regardant droit dans les yeux, je lui ai dit clairement : « Julia Ren est sous ma protection et si tu la touche, tu auras affaire à moi, est-ce que je me suis bien fait comprendre, Némésis ? »
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