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 Such unfortunate circumstances (Min Rhee)

Anonymous
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 Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Mer 8 Jan 2020 - 11:19
Such unfortunate circumstances

Cambrioleur, ce n’est pas un métier facile, sans même parler du côté illégal de la chose. C’est des recherches, de la planification, de l’attention aux détails, et du sang-froid. Je me félicite de pouvoir dire posséder tout cela. Je n’ai pas réussi ma carrière sans me faire arrêter pour rien après tout. Et quand on voit ce que ça me rapporte...De l’argent, certes, mais aussi de l’adrénaline, quelque chose qui s’est ancré si intrinsèquement en moi que je ne saurais plus vivre sans. J’aurais pu, il y a des années, j’ai essayé même, pour le bien de Tiffany, mais ça n’a pas tenu et voilà le résultat.

Dans tous les cas, je suis fier de ce que je fais et de mon succès dans mes entreprises. Mais en cet instant il y a une petite voix pernicieuse qui me susurre que je deviens trop vieux pour tout cela. Pourquoi? Oh, c’est bien simple, je me suis blessé durant mon dernier casse. Des égratignures, des petites choses comme des bleus, des contusions ou autre, ça arrive régulièrement, mais ce n’est jamais rien de grave. Pas comme ce que j’ai subi cette fois. Ca m’enrage d’ailleurs. C’est une erreur que j’aurais si bien pu éviter, si je m’étais suffisamment renseigné. Chose que d’habitude je fais sans même y réfléchir; mais en ce moment ma vie n’est plus la même. J’ai Tiffany avec moi, qui demande un travail et une attention constante. Caleb, cet ancien pasteur qui sait qui je suis et qui, miraculeusement, n’a pas encore décidé de me dénoncer à la police, ayant l’impression (naïve) qu’il peut me ramener dans le droit chemin. Le pauvre. Si seulement cela était possible, je le saurais. Cependant, on apprend pas au vieux singe à faire la grimace, alors il va se fatiguer pour pas grand chose, mais si ça lui fait plaisir…

Il m’est arrivé quoi me demanderez-vous? Eh bien je n’avais pas fait attention que l’endroit que je cambriolai était aussi gardé par des chiens. Ce qui n’est pas, quand on le prévoit, un gros soucis, mais autant dire que quand on les oublie purement et simplement, ça peut faire des dégâts. Ici: mon bras que je soupçonne être cassé suite à une mauvaise chute. Impossible de terminer le coup, tant pis, j’y reviendrai une autre fois, mais là, je dois partir avant de finir en prison. J’ai déjà de la chance de ne pas avoir saigner. Je suis fiché depuis mon adolescence, à cause de mon abruti de père, et s’ils trouvent du sang correspondant au mien sur le lieu d’un des crimes de Midnight, le lien serait vite fait et ma carrière (ainsi que ma liberté) serait finie.

Me débarrassant de la combinaison noire qui me servait à m’infiltrer, je naviguais en tenue civile classique dans les rues. Un haut à manche longue, un pantalon beaucoup trop fin pour la saison, mais ça irait, je préfère le froid. Maintenant le problème allait être de rentrer chez moi. Conduire n’est pas une option. Si encore j’avais une automatique, ça serait jouable mais là...Et je n’ai pas mon portefeuille sur moi pour ne serait-ce que prendre les transports en commun ou un taxi. Ca allait être une longue marche...Sauf que mon bras ne m’aidait pas et la rue passante signifiait des gens me bousculant par moment et...bon sang ça fait un mal de chien! Je tentais de garder mon bras au plus près de mon torse pour le garder hors de portée, ravalant mes exclamations de douleur, ou presque. Car une nouvelle personne, une femme, me bouscula (plus à cause de l’autre type qui l’a bousculée en premier), droit dans le bras cassé. Là, je perdis mon sang froid.

“Mais regardez où vous allez! Bon sang!” je resserre mon bras autour de moi, mais ça se voyait que j’avais mal. Je déteste montrer mes faiblesses, mais je ne suis qu’humain, dans le fond.
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 Re: Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Jeu 9 Jan 2020 - 20:13
Bien souvent, lorsque Min a une journée de congé, elle fait une chose : elle s'occupe d'elle. Après tout, c'est pour combler toutes les fois quand elle travaille où elle ne peut pas s'occuper d'elle. Elle y a bien le droit. De toute façon, il n'y a personne qui peut l'empêcher de faire ce qu'elle veut. Ce qui est bien et pas vraiment bien. Elle essaie de ne pas trop penser à ce pas vraiment bien.
De ne pas trop penser au fait que même si elle aime bien Philadelphie, ce n'est pas San Francisco et que depuis que Clara est abonnée aux absents, elle ne connait pas beaucoup de monde. Elle sait très bien qu'elle est difficile à supporter une fois qu'on apprend à la connaître. Elle est juste trop fière pour partir à cause de cela. Elle a un travail, c'est ce qui compte, non ?
Bref, elle a été faire quelques boutiques et a probablement acheté encore beaucoup trop de vêtements et d'accessoires. Mais elle ne peut pas s'en empêcher. Ce qu'est qu'une méthode pour remplir sa vie bien vide. Ce à quoi elle ne pense pas. Elle a toujours fait les magasins. Ce n'est rien de nouveau pour elle. Après les boutiques, elle est retournée chez elle et s'est fait un masque du visage pour le nettoyer et le purifier. Incendie, tremblement de terre, quelqu'un qui lui annonce qu'elle a gagné au loto ? Elle n'est pas là, elle ne veut pas que personne ne la voit avec ça sur le visage, peu importe si c'est bon pour lui ou pas.
Elle entreprend ensuite de défaire ses sacs d'achat. Heureusement, elle en a en tissu, ceux qu'elle a trouvé bien beau et dont elle n'a pas honte de prendre et de montrer à tout le monde. Elle n'a pas une très grande conscience écologique, mais elle surfe sur la mode, pour bien paraître.
Elle regarde ses ongles, se dit qu'elle va bien devoir aller se faire faire une manucure. Elle les arrange un peu en attendant. Elle se met sur un fauteuil près d'une fenêtre, elle regarde dehors. Elle voit en bas de chez elle les voitures et les piétons.
L'envie de bouger lui prendre, alors elle se prépare pour pouvoir aller nager. Le centre où elle va est à une quinzaine de minutes à pied de chez elle. Elle s'y rend donc sur ses pieds, ne voyant pas l'intérêt de conduire sur une aussi courte distance. Surtout qu'elle y va pour bouger, autant commencer à le faire tout de suite.
La température est froide, trop froide pour ses goûts de Californienne, mais elle a un bon manteau. Sauf qu'elle ne se sent pas très à l'aise dedans, elle a l'impression qu'il lui fait prendre dix livres. Elle déteste vraiment l'hiver.
Elle est presque arrivée lorsqu'elle se fait bousculer par un type, elle jure, mais n'a pas le temps de l'insulter correctement car elle bouscule quelqu'un d'autre qui s'emporte contre elle. Elle va pour répliquer lorsqu'elle voit dans son visage certains signes qu'elle voit très souvent dans son ambulance : il a mal. Elle le regarde, le voit qui se tient le bras... il a dû tomber ou vraiment se faire bousculer pour qu'il se le tienne de cette façon. « T'as besoin d'aide. » qu'elle lui dit.
Ce n'est même pas une question, elle le voit très bien. Elle décide de l'amener, par son bon bras, naturellement, à l'écart sur le trottoir, vers une entrée d'immeuble où il risque d'y avoir un peu moins de passage. Elle ne sait pas s'il se laisse faire car il a trop mal pour réagir ou parce qu'il est trop surpris qu'elle l'aide comme ça. Peu lui importe, l'important, c'est d'éviter que sa blessure ne subisse d'autres sortes de rencontres, cela pourrait l'empirer.
« J'suis ambulancière. » qu'elle rajoute. Juste au cas où il se demande pourquoi elle fait cela et si elle sait quoi faire. Elle n'est pas qu'une simple bonne samaritaine voulant l'aider.
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 Re: Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Dim 19 Jan 2020 - 12:50
Such unfortunate circumstances

Les injures et le sang chaud auxquels je m’attendais suite à mon éclat ne vinrent pas, ce qui me poussa à reporter mon regard sur la jeune femme en face de moi. Qui semble avoir compris ce qu’il se passait, vu son regard. D’ailleurs, elle l’affirme. Oui, oui, affirme, car ce n’est clairement pas une question qu’elle me pose. Elle l’affirme, persiste et signe. Sans même me laisser le temps de répondre quoi que ce soit (de toute façon, qu’est-ce que j’aurais vraiment pu répondre à cela à dire vrai? Elle ne demande pas de confirmation et le nier serait bêtise pure), elle m’entraîne à l’écart de la foule, et je la suis car autant mon instinct de cambrioleur me hurle de fuir et me cacher pour lécher mes plaies tout seul à l’abri des regards, mais mon instinct de survie m’incite à écouter la dame qui semble en savoir plus que moi sur le sujet. Ce qu’elle me confirme aussi sans que je n’ai besoin de lui poser la question. Une ambulancière. Je suis chanceux aujourd’hui, peut-être devrais-je jouer à la loterie? En tout cas, je ne vais pas cracher sur un peu d’aide médicale gratuite (ou presque, je trouverai bien un moyen de la remercier une fois passer par chez moi).

“J’ai fait une mauvaise chute et je crois que je me suis cassé le bras.”

Au moins, comme ça elle a une idée de ce que ça peut être, mais c’est elle la professionnelle de la santé, elle me dira probablement plus précisément ce que c’est. Le seul problème, et ça je le sens arriver à des kilomètres, c’est qu’elle va vouloir que j’aille à l’hôpital. Ce que toute personne normalement constituée ferait, il faut être honnête. Cependant, ce n’est pas une solution viable. Bien que n’ayant pas laissé de traces m’incriminant (à priori) sur les lieux du casse et n’ayant, au final, rien voler, il est peu probable que la police cherche activement les hôpitaux, les centres de santé, les pharmacies et autres endroits de ce genre. Rien ne laisse à penser que je me sois blesser en m’enfuyant, à moins d’avoir des enquêteurs extra-lucides. Cependant, j’ai déjà fait une erreur ce soir, il ne serait pas de bon ton de tenter la chance de cette façon.

Il fut un temps où j’aurais pu, que ce soit parce que j’étais encore jeune et prompte à faire des erreurs, ou bien parce que je n’avais rien ni personne qui comptait réellement sur moi pour m’inquiéter de me faire arrêter par les policiers. Aujourd’hui, j’ai ma fille, et elle a besoin de moi. Je ne peux pas me permettre de me faire arrêter pour une erreur aussi bête qu’un oubli d’animaux de garde. Encore moins pour n’avoir pas fait attention à mes arrière et en me présentant comme une fleur dans un hôpital. Alors l’hôpital, elle pourrait l’oublier bien gentiment. Mais j’attends, elle m’a déjà surprise une fois, peut-être le fera-t-elle une seconde fois?
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 Re: Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Jeu 23 Jan 2020 - 3:03
Le blessé lui explique ce qui lui est arrivé, une mauvaise chute. Il a vraiment dû faire une mauvaise chute ou il est tombé de haut. Il est relativement jeune, ses os devraient être un peu plus solides que ça. Elle lui lance un regard qui indique clairement qu'elle ne le croit pas complètement, mais elle ne dit rien.
Elle n'est pas de la police. Si parfois elle pose des questions, c'est surtout pour savoir ce qui est arrivé, voir si le contexte ne pourrait pas aider à prodiguer de meilleurs soins, ou encore s'il n'y a pas une allergie à quelque chose. Là, elle ne voit pas quelles autres questions elle pourrait lui poser.
Il n'a qu'un chandail à manches longues sur lui, elle ne sait pas comment il fait (elle est plus habillée que lui et elle a froid), et elle le manipule lentement, doucement, pour évaluer les dégâts. Elle ne demande pas, elle se contente de le faire. Elle n'a pas le temps de tout demander, surtout qu'il la suivit sans discuter. Elle préfère agir rapidement, il y a beaucoup de piétons et même si elle l'a amené dans un endroit avec moins de passage, on ne sait jamais.
De ce qu'elle peut toucher, cela risque de ne pas pouvoir se réparer seul. Ou si cela le fait, ça risque de prendre beaucoup de temps et de ne pas bien se réparer. En somme, elle ne peut rien faire pour lui avec ce qu'elle a : soit rien. « Vous avez besoin de passer des radios. » dit-elle, prenant la voie non surprenante de l'hôpital. Elle est certaine que c'est cassé, mais elle ne peut pas dire à quel point. Au moins, ce n'est pas une fracture ouverte, sinon, il y aurait du sang et des os...
Elle voit quelque chose dans son regard, qu'elle interprète de la bonne façon, mais pas en même temps. Elle a souvent vue cette sorte de lueur dans les yeux de beaucoup de personnes qui embarquent dans l'ambulance : ils ne veulent pas y aller. Ils ont peur. C'est ce qu'elle pense lire dans les yeux de l'inconnu.
« Vous avez peur des hôpitaux ? » qu'elle demande tout de même, juste au cas. Elle ne pense pas se tromper, elle a appris à assez bien lire les signes depuis toutes les années où elle est ambulancière. Il ne veut pas aller à l'hôpital. « Un grand type comme vous ? J'y crois pas. » Parfois, ça fonctionne. Appuyer sur l'orgueil (elle connait), sur l'honneur, le sexisme... peu importe. Elle a souvent gagné comme ça. Elle ne perd rien à utiliser cette méthode une fois de plus.
Bref, il a besoin de plus qu'elle seulement qui ne peut pas faire grand-chose.... ou pas. Elle fouille dans son sac, sort sa serviette de bain, l'idée d'aller nager est bien loin maintenant. Elle y fait un nœud et ensuite l'installe en bandoulière autour du bras du jeune homme avec un peu d'aide de ce dernier. Encore une fois, il n'a pas eu le choix. Il doit savoir que c'est pour son bien de toute façon.
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 Re: Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Dim 2 Fév 2020 - 9:58
Such unfortunate circumstances

La jeune femme me manipule le bras sans un mot, rapide et efficace, mais délicate, probablement pour voir quelle serait la meilleure chose à faire pour m’aider. Sauf que, et j’aurais dû m’en douter, elle propose l’hôpital. J’ai cru à une nouvelle surprise de sa part, après qu’elle n’ait même pas essayer de me reprendre sur mon tempérament précédent, que je pourrais éviter les hôpitaux, mais je me trompai. Elle est ambulancière après tout, il est logique qu’elle propose l’hôpital et si je n’étais pas dans une situation si délicate vis à vis de la légalité, je n’aurais même pas réfléchi à y aller, je l’aurais fait, point. Mais là? Hors de question. Je ne peux pas me le permettre. Je sais qui je peux aller voir, mais sans véhicule ou sans téléphone, impossible de le contacter.

Il viendrait me chercher si je pouvais l’appeler, il en a l’habitude, des visites à la maison. Ce n’est pas la première fois que j’ai besoin de me faire rafistoler; il m’a connu quand j’étais encore sous la coupe (et les coups) de mon père. C’est un partenaire de business, mais aussi un ami, si l’on peut dire. On est pas du genre à se faire des repas ensemble juste pour discuter, pour se raconter nos vies. On ne va pas boire de verres non plus. Pour tout dire, en dehors des fois où j’ai besoin de lui, on ne se voit, ni ne se contacte, pas. Ce n’est pas ce genre d’amitié. Mais il sait ce par quoi je suis passé durant mon adolescence, il n’a pas eu la vie facile non plus, loin de là, et c’est peut-être cette similitude qui nous a rapproché en un sens. Mais dans le cas actuel, je suis mal barré.

Son interprétation de la lueur que j’ai pu laisser passer dans mon regard m’amuse. Si seulement tu savais, la véritable raison de ma crainte d’aller dans cet hôpital...Je peux m’enorgueillir de contrôler les expressions de mon visage la plupart du temps, mais je ne suis pas une coquille sans âme pour autant, et ce qui parfois se lire dans mes yeux m’échappe, bien souvent. Raison pour laquelle je regarde rarement les gens directement dans les yeux, refusant de me laisser apercevoir ainsi; lire aussi facilement. Je profite d’un moment où elle lâche mon bras après l’avoir mis en écharpe pour m’éloigner, reculer de deux pas jusqu’à ce que mon dos n’atteigne le mur derrière moi, et affiche un petit rictus amusé.

“Vous seriez surprise…” je n’hésite pas une seconde à rajouter une dose de charme dans mon intonation, me fichant bien d’apparaître comme un grand gaillard froussard pour me débarrasser de l’idée d’aller dans un hôpital “Je connais quelqu’un qui peut m’aider. Mais j’aurais besoin d’un téléphone. Comme un idiot, j’ai laissé le mien chez moi. Pourrais-je vous emprunter le vôtre un instant?”

Je tends mon autre bras, pas complètement tendu, un appuie à ma demande mais nullement un ordre, il ne faudrait pas qu’elle pense cela. Ce serait contre-productif voyez-vous. Je sais qu’à partir de là, ça va être quitte ou double. Aucune chance qu’elle ne se doute pas qu’il y ait anguille sous roche dans cette histoire avec ce que je viens de dire, et peut-être est-ce vrai, peut-être que je me fais trop vieux et trop imprudent pour ce job, mais pour le moment, c’est soit ça, soit la laisser là et essayer de trouver un vestige de la grande époque: une cabine téléphonique pour appeler en PCV. Mais je doute en trouver une dans ce coin. Dans le quartier historique, peut-être. Mais ici, la plupart de ces cabines ont été transformées en mini bibliothèque en libre échange...La poisse.
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 Re: Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Jeu 6 Fév 2020 - 2:56
Min vérifie que le bras de l'inconnu est bien enveloppé, mais pas trop serré pour éviter que cela ne lui coupe la circulation. Elle le libère quelque instant plus tard. Il recule jusqu'à ce qu'il atteigne le mur derrière lui. Elle ne bouge pas, elle attend à présent qu'il lui dise qu'il veut aller à l'hôpital. Ou qu'il ne le lui dise pas pour qu'elle puisse essayer de le convaincre.
Il ne veut pas y aller ; enfin, sa réponse l'indique, mais elle n'a pas l'impression qu'il parle qu'il a peur d'y aller. Elle l'observe, d'un façon suspecte... il en fait trop. Il n'a pas la même sorte de peur que ce qu'elle peut percevoir habituellement chez les autres. Elle s'est peut-être trompée à propos de la lueur qu'elle a perçu un peu tôt.
Il ne veut pas se laisser soigner. Très bien, elle ne va pas perdre de temps avec lui. Après tout, il ne sait pas son nom, elle ne pense pas qu'il puisse porter plainte... et s'il porte plainte, il va devoir expliquer pourquoi il ne veut pas aller à l'hôpital. Elle ne devrait pas avoir de problème si elle le plante là.
Elle n'est pas officiellement en fonction après tout.
Avec ce qu'il rajoute ensuite, c'est louche. Elle fronce légèrement des sourcils, il connait quelqu'un ? « Vraiment ? » qu'elle réplique, afin de vérifier qu'il ne dit pas n'importe quoi pour elle ne sait trop quelle raison. Avec ses réactions et ses paroles, elle a l'impression qu'il n'aurait pas dû être quelque part que sa blessure peut être facilement signalée. Elle devrait se sentir concernée, le reporter... mais elle ne fait que penser, n'a rien de vraiment concret. Elle n'a aucune preuve outre qu'il ne veut pas se faire soigner de façon conventionnelle.
Au final, peut-être qu'il n'a juste pas d'assurance et qu'il veut éviter les frais par la suite, ou qu'il détesterait attendre des heures à l'urgence. La personne qu'il connait est peut-être simplement médecin. Qu'en sait-elle vraiment ? Elle pense avoir fait son maximum en tant que bonne samaritaine. En tant qu'ambulancière, cela aurait été autre chose, naturellement.
Lui laisser son téléphone ? Elle le regarde de façon encore plus suspecte. Plutôt mourir. Ce serait comme lui donner une main. Elle fait partie de ceux qui ne peuvent pas vivre sans son téléphone. Accro aux réseaux sociaux, plus intéressés aux aimes qu'à vraiment vivre le moment qu'elle vit et qu'elle photographie ou filme.
Elle ne voit pas trop comment il a fait pour laisser son téléphone chez lui, ça lui semble être tout bonnement impossible. Par réflexe, même si elle sait qu'elle là, elle fouille dans la poche de son manteau. Il est bien là. Il est donc hors de question qu'elle le lui passe.
Elle sort son téléphone, sans lui tendre. « Dis-moi son numéro. » lui ordonne-t-elle. Soit il le lui dit, soit il se débrouille. Elle déverrouille son portable, résiste à la tentation de vérifier ses notifications et attend de pouvoir le composer.
Ensuite, elle se dit qu'elle va partir, elle va avoir fait tout ce qu'elle peut pour lui. Elle le regarde. Voit son bras. Voit sa serviette qui l'entoure au niveau du bras, elle vient de le faire pourtant. Elle va donc perdre du temps avec lui.
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 Re: Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Sam 15 Fév 2020 - 8:47
Such unfortunate circumstances

Ah tiens, je me serais attendu à plus de réponse de sa part qu’un simple “vraiment?”. Comme quoi, il y a encore des possibilités de surprise ici. Même si la proposition pour l’hôpital je n’aurais pas dû espérer de miracle. C’est la réaction conventionnelle d’à peu-près n’importe qui. Simplement, ça ne m’arrange pas dans le moment présent. En revanche, je sens bien son hésitation à me laisser son téléphone et je me retiens fortement de lever les yeux au ciel. Les gens et leurs téléphone aujourd’hui. Je sais que je sonne comme un vieux dinosaure, mais il faut dire que pour moi, les téléphone récents comme ceux-là sont, certes, bien pratiques, mais aussi dangereusement problématique pour les gens de ma profession. Evidemment que j’ai un smartphone personnel, mais avec une telle sécurité dessus que pour l’ouvrir sans moi, bon courage. Et puis j’ai les prépayés pour mon autre “travail”, celui qui me met dans cette situation actuellement.

“Vraiment. Je peux vous donner son nom, mais je doute qu’il vous dise quelque chose.”


Ce qui, connaissant Abe, est vrai. Il est discret comme homme, du moins, tant qu’on ne le rencontre pas. Il n’a pas de réseau sociaux, n’est pas du genre à s’étaler sur internet. En revanche il a un sacré caractère et une personnalité qu’on rate rarement. Alors quand on le connaît, on ne l’oublie pas facilement. Encore faut-il le rencontrer.

Elle semble moins croire que je puisse oublier mon téléphone que je connaisse quelqu’un qui puisse m’aider. Je dois encore me retenir de lâcher une pique, du genre “oui, je suis un dinosaure mais j’ai encore mon esprit critique”, mais comme elle sort son téléphone, je me tais. Ce n’est pas le moment de l’agacer et de risquer de le voir partir. Elle a un téléphone, ça serait bien pratique et éviterait à Abe de devoir m’envoyer une facture de téléphone sous peu. Sauf qu’elle veut composer elle-même le numéro. Cette fois, je ne retiens pas de lever les yeux au ciel. Sérieusement, j’ai un bras cassé, elle croit vraiment que je n’ai que ça à faire de regarder ses photos ou ses messages personnels? Mais bon, je lève ma main valide en signe de reddition et lui dicte le numéro, avant de dire.

“Mais il faudra que je lui parle. Il n’aime pas trop les inconnus.”


Ce qui, en soi, est vrai. S’il répond à n’importe quel numéro qui l’appelle, car il a l’habitude que je l’appelle avec un nouveau prépayé, ou d’une cabine, à chaque fois, il raccroche assez vite quand il n’entend pas une voix qu’il connaît.
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 Re: Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Mar 25 Fév 2020 - 1:35
Min est en train de regretter d'avoir aider ce jeune homme. Cela serait déjà terminé s'il avait accepté l'hôpital. Là, il a refusé et cela cause plusieurs contretemps au pourquoi elle est à l'extérieur en ce moment : aller au centre pour nager. À ce rythme, elle ne va même pas avoir le temps de nager, ça va fermer.
Mais là, elle est coincée, car elle a eu la brillante idée (plus jamais) de mettre sa serviette autour de son bras pour le soutenir. Ce qui serait une très bonne idée pour n'importe qui, mais pas pour elle à présent qu'elle reste à côté de lui plutôt que de faire ce qu'elle voudrait.
Elle compose le numéro de téléphone qu'il lui indique, puisque son nom ne lui dit rien, et lui tend ensuite son portable à contrecœur. Elle est vraiment généreuse, elle s'épate. Elle va tout de même le surveiller pour éviter qu'il n'aille trop loin. Il a un bras cassé, pas une jambe.
« Dis-lui d'amener quelque chose pour supporter ton bras, j'veux récupérer ma serviette. » Aucune considération ou compassion. Après tout, il a refusé son aide pour l'hôpital, pourquoi elle devrait en utiliser encore ? Surtout qu'elle va attendre avec lui pour récupérer ce linge.
Elle pourrait très bien la lui enlever tout de suite. Sauf qu'elle se doute que cela risquerait d'attirer les regards de tous et ce n'est pas le genre de publicité qu'elle veut avoir. Elle sait aussi que ce n'est pas conseillé, elle ne connait pas exactement l'état de son bras... et vaut mieux ne pas trop exagéré peu importe à quel point elle regrette de l'avoir aidé.
Elle attend qu'il passe l'appel, les bras croisés, le pied qui tape par terre, elle le fixe, prête à bouger en cas de besoin. Une fois que ce dit appel est terminé, elle tend la main vers son téléphone afin de le récupérer. « Il va arriver bientôt ? » qu'elle lui demande, sans attendre qu'il le lui indique.
Elle soupire ensuite, n'aime pas perdre son temps de cette façon. « Tu t'es vraiment fait ça comment ? » qu'elle lui demande. Un truc louche probablement, sinon il aurait pris le trajet normal et n'aurait pas appelé quelqu'un qu'il connait. À présent, elle a le droit de savoir comme elle ne s'occupe plus de lui professionnellement parlant.
Il lui doit bien la vérité en échange de cette perte de temps. « Tu me dois quelque chose en échange... » qu'elle rajoute, afin qu'il ne puisse pas lui refuser la vérité. Il peut très bien mentir, elle le sait, mais au moins cela lui permet de passer du temps en attendant que celui qu'il a appelé se pointe. Bientôt, elle l'espère.
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 Re: Such unfortunate circumstances (Min Rhee)  Dim 1 Mar 2020 - 18:42
Such unfortunate circumstances

Bien, on avance, elle finit par accéder à ma requête de parler à mon contact directement. Mais vu son regard j’ai tout intérêt à lui rendre son téléphone fissa. Je vais être honnête, vu l’hostilité qu’elle me montre, je ne vais pas me faire prier pour lui rendre son téléphone et la laisser quitter ma compagnie. Ca ne sera pas trop tôt, ni pour elle, ni pour moi. Je prends le téléphone en lui lâchant un “merci” de circonstance plus qu’autre chose, et porte l’objet à mon oreille. Deux sonneries et la voix bien connue me répond. Un peu bourru, je le concède, mais il m’écoute lui raconter mon histoire. Oh, celle-ci est simple et je reste clair et concis: j’ai besoin d’aide médicale, j’ai le bras cassé, et, après un regard à la jeune femme qui disait clairement “merci captain obvious”, de quoi faire tenir mon bras en attendant. Je lui donne ensuite ma localisation et raccroche, rendant son bien Ô si précieux à la jeune femme. Durant toute la durée de l’échange avec mon contact, je n’ai pas bougé d’un centimètre.

“Voilà. Merci encore.” je défais la serviette de sur mon bras, et la lui rend “Pas la peine de rester plus que cela ne vous importe, mademoiselle. Mon ami sera là d’ici quelques instant et j’ai cet outils magique qui s’appelle un bras valide pour soutenir mon bras cassé. Merci encore de votre aide, et bonne soirée.”

Un peu brutal comme fin de conversation, c’est vrai, mais vu la façon dont elle me regarde, ça ne me donne pas franchement envie de rester bien plus longtemps avec elle. Sauf qu’elle a encore des questions. Le genre de question auxquelles j’ai déjà répondu, d’une part, d’autre part si elle est si pressée de reprendre sa route, pourquoi perdre son temps à reposer de telles questions? Je soupire, las moi aussi de cette situation à force.

“Je vous l’ai dit, une mauvaise chute.” Lui devoir quelque chose? J’ai un petit rire amusé “Ecoutez, oui j’ai fais une mauvaise chute et probablement que je manque de calcium et/ou de vitamine D pour consolider tout ça. J’ai la quarantaine et n’ai jamais été un grand fan des hôpitaux, encore moins depuis que je dois y amener ma fille quasiment toutes les deux semaines. Que voulez-vous de plus?”

Je n’aime pas spécialement l’idée d’utiliser Tiffany comme excuse à ma non-envie d’aller dans un hôpital, mais tant pis. Je n’ai pas envie de lui raconter ma vie criminelle, merci bien, et si elle n’est pas contente ou ne me croit pas (ce en quoi elle aurait raison au demeurant), c’est pareil.

Très vite une voiture apparaît et se gare près de nous. Du côté conducteur en sort un homme grand et d’allure robuste, mais l’air peu avenant. Je m’avance vers lui, non sans me retourner vers celle qui m’a aidé.

“Mon carrosse est arrivé. Merci encore.”
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