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 Take me to Church

Cosmos
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Cosmos
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 Take me to Church  Dim 16 Fév 2020 - 15:14

Take me to Church


Vous êtes plusieurs ce jour là à vous retrouver dans ce bâtiment religieux. La journée s'annonce radieuse, une magnifique journée pour un début février à Philly. Alors que vous êtes plusieurs réunis ici, pour partager un moment avec des proches, pour adresser vos prières à votre Dieu ou simplement pour visiter le bâtiment, vous entendez les portes se fermer violemment. Un courant d'air peut-être. A moins que ça ne soit l'oeuvre d'une personne faite de chair et de sang. Une détonation provenant du bout du bâtiment fait trembler les murs. La panique commence à se répandre parmi les fidèles qui se lèvent tel un seul homme et se ruent vers l'entrée qui est à présent verrouillée. Des flammes commencent à lécher l'autel et l'incendie va très vite se propager.


Le choix du bâtiment religieux est libre. Vous pouvez être prisonnier du bâtiment ou à l'extérieur pour essayer de venir en aide aux captifs. Si vous êtes à l'extérieur, vous avez pu voir des hommes fermer les portes et les sceller mais vous ne pouvez les arrêter. Des hommes, des femmes et des enfants sont à l'intérieur et la panique se répand aussi vite que l'incendie gagne du terrain.

NB : Exceptionnellement, Cosmos pourra être amené à intervenir dans ce sujet suivant la direction que vous prenez.

Informations complémentaires :

Ce rp est issu du sujet situations RP.

Le staff interviendra ponctuellement dans ce sujet. La situation est à terminer avant le 31 mars 2020.

Si l'un des participants venait à abandonner le sujet, le staff se réserve le droit d'agir en son nom ou d'écarter le personnage pour ne pas bloquer les autres participants.

Par défaut, le premier nom mentionné dans l’en-tête du sujet répond en premier. Vous pouvez naturellement vous accorder sur un ordre différent.

Nous vous souhaitons un bon jeu. Amusez-vous bien !  
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Jonas Becker
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Jonas Becker
Âge et date de naissance : 21 ans, né le 10 Octobre
Métier/occupation : Pire cauchemar du prof d’égyptologie a la Temple Uni
Cible touchée par Cupidon : Vit une naissante idylle avec Allowin, un autre étudiant aussi étranger que lui au conflit divin qui gronde autour d'eux.

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 Re: Take me to Church  Dim 16 Fév 2020 - 23:27

Take me to Church

Mais par tout ce qui a un jour eut le moindre sens : qu’est-ce que lui, entre tout les jeunes paumés de Philly, pouvait bien foutre ici ?

A chaque pauvre pas qu’il avait franchi depuis le parvis de l’église jusqu’au pauvre banc ou il avait finit par s’asseoir, le pied tapotant furieusement le sol nerveusement, il s’était demandé pourquoi diantre il s’est retrouvé ici. Comme un idiot, dans un lieu qui n’avait pas le moindre sens pour lui. Bien sûr il était déjà venu, il était un gamin américain comme un autre, condamné a la Sunday’s school comme tout un chacun, il a écouté les sermonts, bien que plus subis qu’écouter, et il a vaguement pigé qu’il irait en enfer si il continuait sur sa voix actuellement. Mais Jonas s’est vite intéressé à la mythologie, et avait fini par considérer la chrétienté comme une légende comme une autre, et de ce fait, il ne croyait en rien. Sauf vaguement en son coiffeur et au pouvoir incroyable de la friture qui rendait absolument tout mangeable. Même les endives, et ça c’est une prouesse.

Sauf que Jonas n’est pas aveugle, et en pour jeune homme perdu dans l’hypermarché mal rangé qu’est la vie, il voit bien que tout commence à partir à vaux l’eau. Entre les pauvres croyants en cultes païens qui se font attaquer sans aucune raison valable, les attentats qui sont visiblement commis un peu partout, et dont même son mec a manqué de mordre la poussière a cause de crétins qui ont cru que c’était l’inquisition espagnole. Jonas est perdu, est son téléphone qui vibre toutes les cinq secondes dés qu’une de ses connaissances a vu une rumeur sur internet a propos d’un vieux dieu inexistant. ‘Jonas, c’est vrai que les croyants d’Anubis ont des orgies avec des chiens ?’ ‘J’ai entendu parler que les hindoux mangeait des enfants en l’honneur de Kali, tu penses que c’est vrai ?’ Et ta mère, elle a oublié de te manger, abruti ?

Jonas se masse une paupière, lassé, toujours son pied qui tapote doucement le sol, et au milieu de tout les gens qui parlent tout seul dans leur coin autour de lui, finalement il finit par se dire qu’il a pas plus l’air con qu’un autre, et il finit par marmonner.

« Bordel, je suis vraiiiment descendu bas. »
Il grogne et se frotte les ,ains et finit par se jeter à l’eau. « J’sais pas si c’est Dieu, Allah, Osiris, ou je sais pas qui, vu que tout le monde croit en tout et nimp de nos jours… mais euh, va vraiment commencer par faire quelque chose pour tes, ou vos, fanclub en bas sur terre, parce qu’ils font n’iiiiiimporte quoi… Mais vraiment n’importe quoi! J’veux dire, ça a toujours plus ou moins été le merdier sur terre, mais là, la vache !  Je sais pas, faites un truc si vous méritez autant qu’on se prenne le chou pour vous! Un truc pour calmer tout le monde ? Un signe ? Juste un ? Il parait qu’on a tous un but dans la vie, vous pouvez pas me donner le mien histoire que j’essaye de comprendre ce que je dois faire au milieu de ce bouzin, et de pas claudiquer comme un idiot au milieu de tout ça ?! »

Mais qu’est ce qu’il allait s’imaginer qu’un dieu allait l’écouter ? Il était personne, littéralement –personne. Il était littéralement une catastrophe sur deux pieds, insupportable et intenable, bon a rien et mauvais en tout, éternel indécis et avec aucun avenir et pas la moindre destinée. Pas vraiment le genre de personne qu’une divinité écouterait. Il aurait plus de chances si il était Jesus ou Hercules, mais malheureusement il n’est que Jonas. Et mise à part se faire gober par une baleine, et se faire bolosser par Dieu qui finira par lui dire qu’il avait qu’à se repentir d’avoir désobéit au lieu de pleurnicher, y’a pas beaucoup de destin sympa pour les Jonas dans le grand livre des religions.

Alors Jonas lève les yeux au ciel, lassé de sa propre stupidité, et va promptement pour sortir de l’église, tenant à être à l’heure pour son rendez vous avec son cher et tendre. Mais deux pas plus tard, il voit que les portes se ferment. Comme ça, d’un coup. Il regarde son téléphone une seconde, perplexe : non ce n’est pas l’heure de la messe, et il ne se souvient pas d’une église qui ferme les portes, l’air de dire : t’es piégé mon gars, maintenant t’as plus qu’à prier. Par ailleurs les gens ont l’air aussi perdus que lui. Mais les expressions de stupeurs laissèrent place aux premiers hurlements quand il senti le sol se dérober sous ses pieds et la détonation qui fait paniquer toutes les ouailles aussi piégées que lui et qui se lèvent tous pour s’échapper en s’écrasant contre l’épaisse porte en bois. Et lui avec, qui tente du mieux qu’il peut de s’en réchapper de la marre noire humaine. Deux bonnes minutes plus tard, il a fini par s’en tirer tant bien que mal, et peut enfin respirer. Mais a peine que l’air lui vint aux poumons, il est accompagné d’une odeur bien familière. Celle du bois qui brule. Les hurlements s’amplifient, alors que les flammes commencent a avaler l’autel sans autre forme de cérémonie. Les yeux de Jonas doublent alors qu’il comprend très vite qu’il est fait comme un rat, entre personnes qui s’acharnent contre une porte qui refuse de céder, et ceux qui sont tombé à genoux, sanglotant des ‘Hail Mary’ en priant pour un semblant de clémence en ce lieu saint.

Ok. Ça c’était un signe, même si c’était probablement le pire qu’on aurait pu lui donner à cet instant précis. Mais bordel : la bible précise pas qu’il faisait vachement chaud dans le ventre de la baleine.

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 Re: Take me to Church  Lun 17 Fév 2020 - 9:48

Take me to Curch


L'homme observa la nef. Les lourdes pierres taillées, les dorures sur les statues, les tableaux de reproductions de grands maitres accrochés aux murs, les ouailles, à genoux, pieux qui priaient, les bancs plus ou moins vides en bois vernis. Il s'était assis quelques minutes sur une chaise de paille pour absorber cette atmosphère sacrée. Pourtant, cela n'attira pas le moindre sourire sur son visage. Le cache-oeil lui donnait un air de pirate, mais de pirate moderne, car il portait également un costume complet, d'un noir impeccable. Depuis des dizaines d'années, la notion de couleurs était différente avec cette douleur qui lui vrillait le cerveau de temps à autre, mais il sentait ici tout le rococo d'un siècle que la population américaine tentait vainement de recréer.

Il renâcla avant de se redresser quand un homme arriva à ses côtés. Debout, il ajusta les pans de sa veste et la boutonna avant de tourner les talons et d'incliner la tête une fois, vers l'homme. Ce dernier tout de noir vêtu se précipita à l'extérieur en courant silencieusement. Le borgne quant à lui marcha lentement le long des allées, entendant un bon du murmure d'un homme priant. Un sourire narquois passa sur les traits de Cortés, mais il ne s'arrêta, ni ne l'interrompit. A peine les portes passées et la chaleur du soleil revenue sur son visage que ses hommes barricadèrent l'édifice. Tels des fantômes matériels et diablement efficaces, ils disparurent de la vue des passants et l'homme s'éloigna tranquillement.

Il prit place, cependant, sur un banc, de l'autre côté d'un espace vert et qui offrait de l'église une vue d'ensemble. Au moment où il posa son postérieur sur le bois du banc, une détonation lourde et étouffée par l'épaisseur des murs de l'église se fit entendre et les cris, plus aigus tranchèrent le ciel, s'élevant comme le tonnerre inversé, vers le ciel d'un bleu azur. L'homme sur le banc se mit à sourire fermant l’œil, inspirant l'air. Ah que c'était doux d'entendre de tels hurlements. Déjà il ressentait les faibles pouvoirs des prières qui montaient à lui. Même si ce n'était pas cela qui lui redonnait force, ce n'était pas négligeable. Bientôt, le piège de pierre de l'édifice deviendrait un autel meurtrier pour quelques sacrifices bien précieux.

Les minutes passant, on entendit, même de l'extérieur, une sorte de grondement permanent qui amplifiait de seconde en seconde. Même la chaleur irréelle se répandit aux alentours. Le feu consumait petit à petit le bâtiment. Sarcler les lourdes portes occuperait un temps certain les âmes piégées à l'intérieur. Suffisamment de temps pour que l'incendie les dévore et alors les ouailles de ce Dieu tant détesté deviendraient des sacrifices en son nom à lui. Cortés des Monroy prenait sa revanche en cet instant. Il s'était juré de détruire chaque édifice de ce Dieu de pacotille des terres américaines, il avait déjà commencé, mais il continuerait. Aujourd'hui n'échappait pas à la règle. Et ce fut donc avec une fierté maladive qu'il observa l'embrasement de l'édifice.

A l'extérieur, on hurlait aussi, certains passants, téléphone à l'oreille bombardaient le standard des pompiers, de la police ou des ambulances. Mais un tel feu ne serait pas maitrisé tout de suite. Une telle ampleur, une telle chaleur ne permettrait pas à l'église de s'en sortir. Probablement qu'ils sauveront quelques vies, mais d'autres périront, comme ceux dans la Sacristie, dont le plafond était bien plus bas, dont la pièce était bien plus petite et dont les murs étaient en bois et non en pierre. Les prêtres réfugiés ici périront par le feu. Il le voulait! Il l'espérait! Ses hommes feront en sorte que personne ne puisse en sortir vivant! La vengeance était un plat qui se servait froid en temps ordinaire, mais pour Huitzilopochtli, elle serait grillée, façon barbecue...

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 Re: Take me to Church  Mer 19 Fév 2020 - 1:25

Take me to Church

Une belle journée était à prévoir sur Philladelphie ce dimanche. Un soleil brillant et chaud haut dans le ciel. Pas l’ombre d’un nuage à l’horizon. L’arrivée des beaux jours qui se faisait présentir. Alors qu’est ce qui pouvait bien pousser le dieu des Art et du soleil à aller faire un tour dans une église ?  Oh il était clair que ce n’était pas le passe-temps par excellence que le dieu avait envisagé pour une de ses rares journées de repos mais bien plus...une certaine obligation. Garder un oeil sur quelqu’un demandait plus de sacrifice qu’on ne le pense et être traîné dans un lieu de culte qui ne lui était même pas dédier par le jeune Jonas Becker en faisait parti. Et Zeus sait qu’il était loin d’être facile à suivre celui là.  Si le grec se donnait autant de mal pour un simple mortel se n’était pas sans raison. La famille. c’était quelque chose qui avait toujours une place particulière dans son coeur et ceux malgré tous les efforts pour que par moment on puisse croire le contraire. La peur de passer pour une sentimental, lui qui avait une réputation à défendre. Alors oui, il n’était certainement pas le père de ses trois derniers millénaires ni le genre de père à jouer au ballon avec sa progéniture ou à les amener à la pêche le week end; mais il avait toujours était présent à sa façon. Et il en était de même avec leur fils et les fils de leurs fils ainsi que les rare  restes de sa descendance qui avaient prospéré au fils du temps. Des siècles durant, il avait veiller sur eux, avait immigré avec eux jusqu’en Amérique...mais le fait est que ces derniers temps il s’était montré un peu plus négligent qu’à son habitude.  Il avait pensé pouvoir prendre de la distance pour se pencher sur autres affaires divines importantes mais force est de constater qu’il s’était vraisemblablement tromper au vu des dernières péripéties du jeune Jonas Becker.


Il y eut plus de monde qu’il ne l’aurait imaginer aujourd’hui. Des hommes et des femmes de tout âge. De jeunes enfants aussi. Certains ici en simple aficionados de bâtiments religieux se contentant d’un petit tour du propriétaire tandis que d’autres allumaient au quatres coin de la bâtisse des cierges ou prier plus au moins silencieusement. D’ailleurs le mortel hyperactif semblait etre lui aussi animé par l’envie d’adresser ses prières à qui voulait bien les entendre. Se laissant choir sur le banc à la gauche du mortel, le dieu grec tendit discretement l’oreille pour entendre ce que l’étudiant pouvait bien avoir à dire. Et autant dire que c’était une sacré réclamation. Alors comme ça il trouve qu’on en fait pas assez ? Mais il n’y avait pas que cela. Une chose qui semblait égaré le jeune homme et que le dieu connaissait que trop bien. Le destin était quelque chose de flou et avec un étrange sens de l’humour qui avait toujours terrifié les Hommes. Nombreux avait été ceux qui étaient venu implorer le grec dans l’espoir de pouvoir entrevoir ce que leur prés ager leur avenir. Une chose qu’il s’était pourtant toujours refuser de faire avec les membres de sa lignée...du moins jusqu’à maintenant. Il aurait voulu tendre la main, saisir son poignet pour y lire la toile que les Moires avaient pu lui tisser,mais il se ravisa lorsque le jeune homme se décida soudainement à revenir sur ses pas, bien décidé à quitter ce lieu saint.

Par Zeus c’est pas trop tôt ! Il avait fini par croire qu’il ne sortirait jamais d’ici. Laissant une petite minute d’avance au mortel, Apollon se redressa et alla pour lui emboîter le pas… BOOM. La détonation avait retenti comme un assommant requiem. S’en était suivi un sifflement s. L’espace d’un instant, les cris de surpris et d'incompréhension ne semblaient être qu’un lointain écho. Puis le tourbillon de folie avala le reste de lucidité des mortels pris au piège dans une hystérie collective. Engouffre dans une marée de corps apeuré, Apollon scrutait la foule à la recherche de son mortels égarés. ça bouscule, ça piétine et ça agrippe tandis qu’il tentait de se frailler un chemin. Par Zeus, c’est pas le moment de mourir piétiner sous son nez ! C’est alors qu’il le vit, perdu mai milieu d’une masse humaine grouillante. Sans y réfléchir à deux fois, le dieu plongea sa main dans sa direction.

-Debout, il le souleva par le peu de tissu qu’il avait réussi a agrippé, Allez relève toi !

Le tirant à contre courant jusqu’au premiers bancs isolés, l’oxygène leur revint comme un présent divin et la marée finit par s’estomper, la majorité des fidèles agglutiner contre la porte dans des cris de détresses assourdissant. Mais c’était loin d’être suffisant pour se dire tirer d’affaire. Le dieu avait tout intérêt à trouver une issue avant que lui et le jeune Becker ne finissent complètement carbonisé par le brassier qui s’annonçait… Dire qu’il avait même pas penser à prendre son arc.

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 Re: Take me to Church  Mer 19 Fév 2020 - 14:07
Take me to Church

Jamais personne ne t'aimera. Cette sentence cruelle résonnait encore à ses oreilles, même si elle avait été prononcée bien des années plus tôt, quand Loris n'était encore qu'un gamin, prisonnier d'un père intolérant et extrémiste. Un père qui l'avait contraint à cette séance d'exorcisme, aussi dure qu'humiliante, afin de chasser le démon homosexuel qui l'habitait, soit disant. C'était ces prêtres sévères et moralisateurs qui lui avait balancé ce présage : si tu continues à te travestir, si tu poursuis tes actes contre-nature, jamais personne ne t'aimeras. Jamais.

Même s'il essayait de se reconstruire auprès de Draven qui l'aidait énormément, les souvenirs traumatisants de son enfance provoquaient encore des terreurs nocturnes éprouvantes. La seule manière que Loris avait trouvée, pour se débarrasser de la peur, c'était de la transformer en colère. Alors, régulièrement, il vandalisait l'église, celle qu'il avait été contraint de fréquenter pendant toute son enfance et adolescence. Loris connaissait bien le bâtiment, il avait repéré les fenêtres où se glisser, les petites portes dérobées, faciles à forcer avec un pied de biche. La semaine précédente, il s'y était introduit, de nuit, pour jeter des excréments de chien sur les murs intérieur de l'édifice. Un charmant spectacle. Aujourd'hui, le soleil brillait et Loris, maquillé de peintures de guerre, s'était armé de bombes de peintures pour décorer les murs extérieurs de tags indécents. Le but était de surprendre les fidèles à leur sortie par ses magnifiques graffitis. Au vu des scènes de coït vulgaires qu'il avait si artistiquement peint, ils seraient servis. Parmi les visiteurs de l'édifice religieux en ce jour, figurait son propre père : Galente, le flic alcoolique et aigri.

Dissimulé dans un coin discret, à l'abri des ombres, Loris avait attendu d'apercevoir la large silhouette de son paternel, dont la simple vue lui filait encore des sueurs froides. Il avait retenu son souffle, jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'intérieur de l'édifice, sans le voir. Ensuite, il s'était donc glissé vers les portes ouvertes, dans le but de les décorer également d'un bon gros tag bien sale. Mais à son grand étonnement, il fut interrompu par des hommes qui, sans se soucier de sa présence, entreprirent de fermer les portes, avec une certaine brutalité.

- Vous faites quoi ? Hé... pourquoi vous fermez les portes ? C'est complet ou quoi ? Vous m'empêcherez pas de rentrer si j'en ai envie, vous savez.

Intrigué de leur comportement, il les vit sceller l'entrée, bloquant du même coup les personnes à l'intérieur. Quand il s'approcha d'eux pour tenter d'intervenir, il fut repoussé silencieusement par un des gars, comme s'il n'était rien de plus qu'une mouche sur son passage. Sous le geste brutal qui le repoussait en arrière, Loris recula de deux pas, regardant les hommes s'en aller avec incompréhension. Après leur départ, il tenta d'ouvrir les lourdes portes, sans succès et il s'en éloigna un peu pour observer les environs, assez perplexe sur ce qui venait de se produire. Peut-être qu'il n'y avait plus de place pour la messe en cours ? Ce n'était pourtant pas habituel d'empêcher les fidèles de rentrer. Loris s'était décidé à faire le tour de l'édifice pour trouver un autre accès, par esprit de contradiction. Qu'on l'empêche de rentrer par la porte, il trouverait toujours une fenêtre... Au passage, il aperçu ainsi un homme borgne, revêtu de noir qui paraissait isolé, ainsi assis sur son banc. Il avait l'air un peu étrange, ce gars là et plutôt suspect, à vue de nez.

Loris n'eut pas le temps de s'interroger davantage que soudain, une détonation retentit, le faisant sursauter et écarquiller les yeux. Et tandis que les hurlements et la panique s'élevait tout autour d'eux, il crut brièvement apercevoir un sourire, sur les lèvres du borgne. Tétanisé, sa main crispée sur sa bombe de peinture, il ne put qu'observer la montée rapide des flammes, spectateur impuissant d'un piège où des innocents étaient voués à brûler vif. Aurait-il dû s'en réjouir ? Il ne désirait rien de mieux que de voir cette église en cendres. Et comment regretter la mort de son géniteur, ce salaud qui l'avait battu des années durant ? Le cœur de Loris se serra. Il détestait son père de toutes ses forces, il le haïssait et plus encore, il abhorrait l'Eglise. Sans doute qu'il aurait mieux fait de s'asseoir à coté de ce type borgne et de savourer le spectacle et sa vengeance. Il le regarda un moment, leurs regards se croisèrent et Loris marcha vers lui, jusqu'à le toiser de plus près pendant quelques secondes, avant de se décider à lâcher quelques mots.

- Vous savez quoi ? La passivité, c'est chiant.

Loris jeta nerveusement ses bombes de peintures sur le sol, aux pieds du borgne. Sur une impulsion, il fit volte face et se mit à courir en direction de l'arrière de l'église où il avait dissimulé son sac, avec son matériel. Une fois arrivé là, il ramassa le pied de biche qu'il avait prit soin d'emporter en vue de gentils petits vandalismes. La porte principale serait trop difficile à forcer et Loris préféra se dépêcher de rejoindre la petite porte dissimulée qui menait directement à la sacristie. Arrivé là, il s'acharna sur le verrou, maintes fois réparé, suite à ses intrusions, qui ne tarda pas à céder. A l'intérieur, c'était une fournaise et il entendait déjà les gémissements des prêtres, à moitié étouffés par l'épaisse fumée. Loris ouvrit la porte en grand et s'introduisit au sein des enfers, pour sauver les innocents et ses anciens bourreaux au passage.

@Jonas Becker, @Jason Delphos,  @Cortés de Monroy
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 Re: Take me to Church  Jeu 20 Fév 2020 - 4:31

Take me to Church

Entre les hurlements et les prières, il y a Jonas. L’hyperactif dans un état de sidération pur et simple, il fallait être là pour le voir, et pourtant pendant deux longues secondes, il est bien incapable de mettre ses pensées droites et ses jambes en marches. Lui qui venait pour la première fois dans une église pour autre chose que faire plaisir a maman et papa, le voilà prit au piège comme un lapin un dimanche de chasse au Texas, sentant sa mort arrivée à grand pas. Il faut qu’un type le saisisse par la chemise pour qu’il finisse par cligner des yeux et finisse par le suivre sans demander son reste, reprenant finalement ses capacités intellectuelles une fois qu’il s’est planqué avec lui derrière les bancs. Et c’est à ce moment qu’il regarda vaguement son sauveur… qui ne lui disait absolument rien.

Il fit pourtant l’effort, une demi seconde, de se demander si il l’avait vu sur le campus, en bootcamp, en boite de nuit, en cours de Karaté ou de danse, et –pire option possible- dans son lit après un soir enflammé de soirée estudiantine… mais que dalle. Il ne lui dit rien, même pas un semblant de souvenir, et du coup il ne comprend pas vraiment comment, dans la horde de gens complétement perdus et affolés, c’est lui qu’il est allé chercher. Enfin si, il doit surement le connaitre de quelque part, sinon ça n’a absolument pas de sens, mais là desuite, il commence à avoir l’odeur de brûlé qui lui chatouille les narines, et c’est assez pour qu’il ne cherche pas plus longtemps à savoir qui est le type en face de lui, mais bel et bien ce que toute personne normale devrait faire dans cette situation : chercher un moyen de sauver sa fucking peau.

Il s’ébroue donc après deux longues secondes de réflexion, et cherche autour d’eux une idée pour les sortir de là. L’abside est en feu, avec l’autel qui se fait rapidement bouffé par les flammes, mais en se penchant un peu, ça lui vient comme une évidence.

« La sacristie ! Si on arrive à l’ouvrir, on devrait pouvoir sortir par la permanence des prêtres ! Faut qu’on ouvre une porte et qu’on évacue le reste des gens! » Parce sauver sa peau c’est une chose, mais hors de question de laisser les autres crever au passage, C’était pas vraiment une petite église de quartier, le bâtiment était plutôt imposant et ancien, il était fort probable qu’il y ait une seconde entrée, ne serait-ce que pour les allées et venu des prêtres et du couvent. Ni une, ni deux, il fit signe à son ami d’infortune de le suivre jusqu’à la porte fermée, bien dissimulée, bien que dangereusement proche des flammes.

Évidemment, la porte est fermée, et en forçant un peu, le jeune homme comprend très vite que si il veut  l’ouvrir, il va falloir faire sauter les gonds. Une chance, elle était pas spécialement renforcée une basique porte avec une serrure un peu costaude. Jonas, pour une fois dans sa vie, fut bien content de son hyperactivité pour lui avoir donné une condition physique pas trop mauvaise. Et entre deux quintes de toux a cause de la fumée, il prit son élan pour s’abattre lourdement sur la porte avec son épaule,  et après quelques minutes où le feu ne se fit pas prier pour s’étendre dangereusement, enfin, la porte sauta. Mais avec elle, Jonas manqua de tomber, et atterrit sur sa cheville tout juste réparée après sa mésaventure avec les 4 abrutis contrefaçon des ZZ tops. Grimaçant, et faisant mine d’aller bien, il fit signe a quoi-que-ce-soit-son-nom-maintenant-c’est-son-meilleur-ami de le suivre.

« j’entends personne, si ça se trouve ils sont déjà tous partis. Ou alors la sacristie a toujours été vide… »
Nouvelle quinte de toux et il s’avance péniblement clopin-clopant dans la sacristie, bien décidé à trouver la sortie dans cette purée de pois toxique où il ne pouvait pas voir à plus de deux mètres.


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 Re: Take me to Church  Jeu 20 Fév 2020 - 8:47

Take me to Curch


L'incendie avait déjà avalé la moitié de l'église et dans la panique, des hommes et des femmes avaient été écrasés par la foule et suffoquait plus encore que la fumée du feu. Ce dernier avait en partie dévoré les lourdes poutres de l'ossature en bois de l'église, tout comme le toit qui se faisait grignoter. Un bout de cette toiture s'écrasa brutalement dans la nef et l'appel d'air fut fulgurant, redonnant plus encore de vigueur à l'incendie. Peinture, tenture, tapisserie, bancs, boiseries, tout cela partait en poussière. Le grand orgue, placé pourtant de l'autre côté commença à vibrer sous les effets de l'intensité de la chaleur et des langues de feu qui se rapprochaient dangereusement.

L'homme, assis sur le banc sourit lentement, le brasier s'élançait dans un Te Deum digne des laudes de jours de fêtes. Il fallait connaitre son ennemi pour pouvoir le défaire et malgré la haine féroce qu'il nourrissait envers tout ce qui était chrétien, il avait étudié le sujet, apprit comment les Eglises fonctionnaient, comment l'institution cléricale était dirigée et ce faisant, il avait considéré cet attentat tel une action de grâce accompagné d'un laus angelica. Cela été magnifique, jusqu'à ce qu'un gamin ne vienne le tirer de ses songes avec ses aérosols qu'il bazarda à ses pieds. Pourtant, l'homme ne dissimula nullement un fin sourire narquois, voyant le gamin galoper et contourner l'édifice.

Cortés se redressa et suivit le jeune homme. Oui, la passivité était d'un chiant mortel. Et l'aztèque ne comptait pas le moins du monde rester passif. Il connaissait les points faibles d'une église. Si les lourdes portes principales ne pivoteraient pas sur leurs gonds, s'il était quasiment impossible de les dégonder de surcroit, il ne restait que les petites portes de services, plus fonctionnelles, plus légères, moins ornées de ferraille, plus facile à ouvrir. Mais le dieu ne voulait pas qu'on sauve les personnes à l'intérieur. Quand il arriva du côté de la Sacristie, il vit le gamin s'acharner avec un pied de biche une dernière fois et la porte céda. Ainsi le jeune homme avait des ressources...

C'était fou ce que l'énergie du désespoir permettait au corps humain. Le loquet craqua et le gamin put entrer. Une marée montante de fumée plus grise que noire s'envola dans le ciel orangé des flammes qui avaient percé le toit de tuile et de bois. Cortés tourna la tête de l'autre côté. Des hommes en noir l'attendaient dans un silence de mort, mais des hommes vêtu de pagnes bleus, ou en peau de bêtes se tenaient là impatients d'accomplir le rituel pour lequel ils avaient voué leurs vies. Un homme en noir, torche brulante à la main arriva et le dieu hocha la tête. Des cris de guerre s'élevèrent, rapidement, avant que le flambeau n'enflamme les pagnes et les peaux de bêtes.

Puis les hommes en feu se ruèrent à l'intérieur de la Sacristie, là où le jeune homme était entré quelques secondes auparavant. Ils hurlèrent alors de longues paroles dans une langue vernaculaire et se jetèrent sur tout ce qui leur semblait vivants, humains, ou prêtre. Déjà le dieu sentit les effets des sacrifices offerts en son nom. Il ferma les yeux, inspirant longuement, comme si l'air ambiant était chargé de puissance et d'énergie. Il restait tout de même une porte accessible, de l'autre côté de la nef, celle qu'empruntait le diacre pour ouvrir l'église. Les vitraux étaient bien trop hauts pour pouvoir sortir par là. Le sourire s'agrandit sur le visage du borgne, aujourd'hui, les sacrifices se compteraient par dizaine.

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 Re: Take me to Church  Jeu 27 Fév 2020 - 0:23

Take me to Church

L’ambiance avait pris une toute autre tournure en une fraction de seconde. La détonation s’était en l’espace de quelques minutes transformé en un incendie ardent, déclenchant une panique générale chez les fidèles et les touristes pris au pièges comme des rats. Tout celà ne sonnait clairement pas comme une fuite de gaz accidentelle mais Apollon n’avait pas vraiment la tête à chercher le pourquoi du comment, la seule chose qui lui importait pour le moment c’était de sortir de cette église lui et son descendant sain et sauf.
Son regard se porta de nouveau se porta de nouveau sur l’étudiant hyperactif au regard étrangement fixé sur lui. Et mince faites que la fumée ne lui soit pas déjà monter au cerveau.

- , il secoua l'épaule du mortel comme pour le ramener à la réalité, c’est pas le moment de rester planter là ! Faut trouver un moyen de sortir d’ici tu entends.

Semblant revenir tout à coup à lui, le mortel se mit à son tour à regarder autour de lui  avait qu’une idée germe dans son esprit et illlumine ses pupilles. Le dieu suivi son regard,, dirigé vers une petite porte discretement dissimilé dans un coin du batiment. C’était risqué mais ça semblait etre leur seule issue s’il espéraient s’en sortir. Et avant même  qu’il n’eut le temps de faire ou dire quoi que se soit, le jeune Becker avait déjà détaler en lui faisant signe de le suivre.  En soit c’était plutot une bonne nouvelle il était revenu à la normale.

Bien évidemment si celle ci avait été déjà ouverte ça aurait été bien trop facile. Mais se n’était apparemment pas celà qui semblait arriver à arrêter Jonas. L’instinct de survie avait le don de faire surgir chez les mortels des talents insoupçonnés. Le premier coup de bélier fit vibrer la porte sans pour autant la faire céder. Les flammes continuait de lécher dangereusement le reste de la toiture, ravivant des flammes de plus en plus menaçantes. Le temps commençait par leur manquer. Dans une inspiration, Apollon se joignit au mortel et dans un élan, son pied vint heurter la porte en bois alors que l’épaule de jonas l’ébranla de nouveau dans une parfaite synchronisation. Une fois. Deux fois. Trois fois. Brusquement les gons sautèrent et la porte s'effondra pour ...laisser le jeune becker manquait de se casser la figure; Niveau entrée héroïque y avait peut être deux trois trucs à revoir mais une autre fois peu être... ce qui le contrarié bien plus était cette grimace qui le jeune étudiant semblait dissimulé tant bien que mal. Cela n’avait l’air d’annoncer rien de bon, tout comme sa façon qu’il eut de reprendre sa marche.

Son attention fut cependant attirer par les échos de pas qui résonnaient dans le sacristie et la silhouette qui avançait dans leur direction. A travers la fumée qui envahissait petit à petit le couloir, il distingua un jeune homme dans la fleur de l'âge, armé d’un pied de biche dans l’une de ses mains. La main d’Apollon se posa sur l’épaule de Jonas pour le retenir d’avancer d’avantage. Qu’est ce que c’était ça encore ? Un jeune fou qui prit dans un élan d’inconscience c’était lancé dans un sauvetage complètement suicidaire ? Le grec n’en avait pour l’instant aucune idée… en revanche ce qui l’inquiéta le plus là tout de suite fut bien plus la peau de bête beuglante qui venait de surgir à son tour de la pénombre. Une arme archaique brandit dans les airs, le fou furieux s’élança dans un cri de guerre  Et impossible de faire marche arrière dans ce chaos qui ne cessait de s’accroitre. Et puis merde...Au Tartare la discrétion ! Apollon n’avait plus le choix s’il voulait réussir à faire sortir de là son descendant. Une étincelle divine illumina son regard avant de brusquement prendre forme en un puissant feu divin qui émana de son corps, venant envelopper avec lui les deux mortels à ses côtés.  Ce brassier là n’avait cependant rien à voir avec celui qui dévorait petit à petit l’édifice religieux. Le feu solaire brillait d’une étrange blancheur et contrairement au apparence, celui ci répandait une chaleur douce pour les mortels dont le corps était en un instant recouvert de sa lumière protectrice… mais très loin d’être la même chose pour l’être sauvage qui s'abattit sur cette protection mystique. L’impact fut repoussé par des flammes devenu brusquement hostile. Une chaleur intense semblait se dégager pour consommer les premiers hommes tribaux qui eurent l’idée de se jetait sur les humains qui avait reçu la bénédiction du dieu de la lumière. Mais Apollon ne pourrait pas raviver cette protection éternellement. Il pouvait déjà sentir une partie de ses forces et de son énergie commençaient à se volatiliser.


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 Re: Take me to Church  Jeu 27 Fév 2020 - 20:05
Take me to Church

Le pied de biche à la main, Loris s'était introduit dans la fournaise en toute témérité. La fumée était si épaisse qu'elle agressait ses yeux et il remonta vivement le col de sa tunique contre sa bouche et son nez pour mieux respirer. D'un pas résolu, il s'avança rapidement dans cette chaleur oppressante, à la recherche de son père. Il entendait les crachotements des flammes qui léchaient certains murs et les grincements menaçants des poutres du plafond mais dans ce chaos, il entendit aussi de faibles gémissements. Des prêtres, reconnaissables à leurs vêtements liturgiques, s'étaient abrités sous une table au raz du sol, où ils espéraient trouver un peu d'oxygène. En le voyant, ils se redressèrent et Loris leur fit signe de se dépêcher de sortir.

Pourtant, un grondement de rage, derrière son dos, le poussa à se retourner brusquement. Quelle horreur ! Il ne put empêcher un cri strident en apercevant ces barbares, de véritables déments qui s'étaient transformés en torches humaine ! Dans un réflexe de survie, il frappa l'homme le plus proche de lui, à l'aide de son pied de biche et l'atteignit en plein dans le nez. Sonné, le fou furieux recula d'un pas, ce qui permit à Loris de détaler dans le fond de la sacristie. S'abritant dans l'angle d'un mur, il vit alors les créatures bestiales se jeter sur les prêtres dans des cris de guerre inhumains. Loris resta caché, le cœur battant, alors que les hommes en feu massacraient les malheureux membres du clergé.

Le silence retomba ainsi durant quelques instants, un silence de mort. Et puis, soudain, il fut rompu par un nouveau fracas au bout du couloir, et Loris retint son souffle, raffermissant sa prise contre son pied de biche. Sans faire de bruit, il se glissa hors de sa cachette, espérant éviter d'attirer l'attention des déments qui brûlaient les prêtres, diffusant une odeur écœurante de viande carbonisée. Le cœur révulsé par l'horreur, l'angoisse le faisait trembler de tous ses membres. Qui étaient ces gars ? Il n'en savait rien mais clairement, cet incendie criminel avait une origine divine, il n'y avait bien que des croyants possédés pour se jeter ainsi volontairement dans des flammes, dans le simple but de sacrifier des humains. Marchant dans la fumée en vacillant, il se dépêcha en direction de la porte qui devait mener à la grande salle. Les yeux écarquillés, il aperçu alors deux silhouettes, celles de deux jeunes hommes qui provenaient manifestement de la salle.

- Vite, reculez ! Y'a des tarés qui veulent tout cramer...  Dit-il d'une voix étouffée.

Il eut à peine le temps de les avertir qu'un grondement enragé retentit derrière lui et d'un pas fébrile, Loris se dépêcha de rejoindre les deux inconnus. Avec stupeur, il vit alors apparaître une bulle protectrice, émanant du plus âgé des deux hommes, qui l'enveloppa, ainsi que l'autre garçon. Loris n'avait pas eu l'occasion de croiser d'autres divinités que celles du Panthéon vaudou, mais bien-sûr, il ne pouvait que comprendre l'origine divine d'un tel pouvoir. Dans cette lumière blanche, il ne craignait plus la fumée ni les flammes et il écarta enfin sa tunique de sa bouche, tétanisé par cette scène surnaturelle, si impressionnante. Quand l'homme fou, à la peau de bête enflammée se jeta sur eux, comme un véritable sauvage, l'impact le repoussa brusquement et dans un hurlement, il fut ravagé par ces flammes blanches qui émanaient du corps de l'être divin. Pourtant, il n'y avait pas qu'un seul ennemi et déjà, les autres les prirent d'assaut, venant opposer leur agressivité insensée à la puissance protectrice de cette bulle de flammes. Celle-ci commença à perdre en intensité, à force de se faire surprendre par les assauts des kamikazes et Loris eut la sensation que le dieu n'était pas loin de chanceler. Par réflexe, il le retint de son bras, lui glissant quelques mots fébriles.

- On peut pas sortir par là, ils ont déjà massacré les prêtres.... faut retourner dans la salle ! Je sais pas qui sont ces types mais j'pense qu'ils sont aux ordres d'un dieu là dehors.

Ce type sur son banc ? Il était tellement bizarre... Loris chercha tour à tour le regard de ces deux inconnus. Collés tous les trois, les uns aux autres, dans cette bulle protectrice, ils ne craignaient rien pour l'instant, mais il ne savait pas combien de temps ce pouvoir pouvait être maintenu. Son bras accroché à celui de ce dieu mystérieux qui venait de lui sauver la vie, Loris l'encouragea à reculer, pour gagner l'intérieur de la salle, dont les portes venaient à peine d'être défoncées. Serrant toujours son pied de biche dans sa main libre, il se préparait à donner un bon coup sur le museau du premier sauvage qui réussirait à dépasser la barrière de flammes divines.

@Jonas Becker, @Jason Delphos,  @Cortés de Monroy
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 Re: Take me to Church  Sam 29 Fév 2020 - 11:58

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Les flammes grandissent sans fin, dévorant chaque pan du bâtiment. La chaleur ne cesse de croître, l’air devient irrespirable et les cris autour de vous ne cessent pas. Vous êtes trois à être réunis à présent dans cet enfer : Jonas et Loris, protégés par la lumière divine du Dieu Solaire, Apollon. Vous vous éloignez de la sacristie et grand bien vous a pris car cette décision vous a certainement sauvé la vie. Le bois calciné craque, la charpente n’est pas faite pour supporter de telles flammes et cette porte de sortie que vous offrait la sacristie part en fumée. Ce pan de l’église commence à s’effondrer bruyamment, soufflant une vague de chaleur tout autour de vous. Cette sortie n’en est plus une et l'endroit semble se transformer en un tombeau ardent.  

Si vous regardez attentivement, peut-être verrez-vous cet Homme de Foi qui essaye d’ouvrir une porte. Si vous connaissez ce bâtiment ou si vous parlez à cet homme, il vous apprendra certainement qu’il essaye d’ouvrir l’accès de la crypte qui semble être votre dernière option pour vous en sortir en vie. Le temps vous est compté et les victimes de cet incendie sont de plus en plus nombreuses. L’odeur de chair brûlée est omniprésente, la faute très certainement à ces hommes enflammés qui sont entrés dans cette maison religieuse et dont la folie meurtrière ne semble avoir de fin...

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 Re: Take me to Church  Dim 1 Mar 2020 - 22:44

Take me to Church

Il ne sait pas si ça sent plus le souffre que le brûlé, mais pour sûr : il sait que ça pue. A peine a-t-il pénétré dans la sacristie, il voit un jeune homme y rentrer en catastrophe, ce qui est déjà putain de mauvais signe : personne ne rentre dans un bâtiment en feu sans une excellente raison. Et une bande d’abrutis dégénéré qui lui colle au cul et effectivement mal pas sur l’échelle de la  bonne raison pour avoir une excellente raison de courir. Jonas voit cette armée d’idiots a poil qui se sont foutus le feu comme des décérébrés foncer vers lui et le jeune homme a côté de lui, comme le slasher movie le moins bien écrit au monde. Jonas, avec l’énergie du désespoir, s’apprêtait a repousser le type qui était sur le point de les massacrer d’un gros coup sur le crâne, se disant que tout les moments de sa vie a s’entrainer et a faire l’hyperactif ne pourrai jamais être plus utile qu’à ce moment précis. Mais il fut aveuglé par une lumière blanchâtre et puissante, qui freina son mouvement, et le temps de se couvrir les yeux une seconde, il se força a les rouvrir et comprit avec effroi qu’il était léché par des flammes. D’autres flammes. Il tenta bien de hurler, mais la stupeur l’empêcha de le faire, mais pas de se taper frénétiquement la poitrine pour les faire s’éteindre. La seconde d’après, il comprit que ses flammes ne lui faisait aucun mal, bien au contraire, en voyant leur agresseur repoussé, et le jeune homme a ses côtés visiblement en train de fatigué, et de tenir ses flammes envers et contre tout, pour les protéger, lui et le nouveau jeune homme qui vient d’arriver.

En d’autres circonstances, Jonas aurait hurlé qu’estce que c’est que ce bordel? C’est quoi ce film nul dans lequel il est tombé ? Pourquoi lui il a des pouvoirs et pas lui ? Il a raté quel cheat code qui donnait l’air si cool ? Si les gens ont des pouvoirs, est-ce que ça veut dire que Riddick existe ? Si Riddick existe, qui est Vin Diesel ? Et est-ce qu’il peut encore rejoindre les Nécromonger ? Tant de questions d’une importance capitale. Mais rien de tout ça ne lui traverse l’esprit, Il se contente de saisir les deux jeunes hommes avec lui par l’épaule, pour sortir de la sacristie pronto, car qu’elle commence lentement mais surement à s’effondrer sur leur figure.

Une fois de retour dans l’église, le bruit des hurlements des gens est encore plus présent que le crépitement des flammes, et au milieu de l’éruption de violence et de folie de la bande d’attardé hurlants qui massacrait des pauvres gens, il n’a pas le temps de faire autre chose que de laisser son instinct de survie parler. Il cherche du regard pour finir par tomber sur le prêtre encore en train de forcer une porte, veillant a ce que personne ne le voit. Et quand Jonas, s’approche la panique et l’adrénaline taisant la douleur de sa cheville, mais pas du tout sa démarche claudicante, non sans avoir demandé aux aux deux autres de le suivre, le religieux sursaute, effrayé et Jonas a le temps de voir qu’il a les mains brulées par le métal renforcé de la porte, et qu’il est bien incapable de l’ouvrir, même en s’aidant de sa bure.

« La Crypte ?! » Fit-il après avoir apprit ou la porte menait. Il tousse un peu et se reprend, pas vraiment convaincu du plan, même si la pierre est isolante, la fumée peut toujours les atteindre Ceci dit, au moins quand la charpente allait craquer, ils seraient bien en sécurité au sous sol. En espérant qu’on vienne les chercher. Et la porte était solide et il commençait déjà a voir certains fous furieux tomber comme des mouches : forcément quand on se met le feu, ça ralenti grandement l’espérance de vie. Connards. Et d’un coup il a l’idée, en prenant la main du jeune homme a ses côtés, celui qui s’est prit pour le fils de Johnny Storm et Adam Warlock et qui les protège de ses flammes dorées cheloues. Il s’en sert pour ouvrir la porte en metal sans se faire brûler, sous les yeux révulsés du prêtre.

Quelques marches d’escaliers et une seconde porte en fer plus tard, que le prêtre aura fermé derrière eux, un fois qu’ils furent tous  rentrés dans la crypte, il prend le premier truc lourd qui lui vient dans la main, a savoir cette charmante statue de la vierge sur le côté de la porte, pour la faire tomber et l’utiliser pour barricader.  Enfin… les deux gros morceaux de pierre qui donnaient une statue complète avant qu’elle se brise au sol. Amen, désolé tout ça. Il Encouragea ses compagnons d’infortunes a trouver de quoi renforcer la barricade, et c’est deux secondes plus tard,  qu’il fixe le jeune garçon au pied de biche, les yeux de merlan frit.

« Comment ça un dieu ?! »
Fit-il après une réalisation soudaine de ce qui avait été dit deux minutes auparavant, comme un ramoloss du pokedex, son regard stupéfait voyageant du type aux flammes inoffensifs, au prêtre, et de renouveau au transformiste. Loin d’être au bout de ses peines, a son plus grand dam.


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 Re: Take me to Church  Lun 2 Mar 2020 - 8:04

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Comme un artiste contemplait son oeuvre, le dieu borgne recula de quelques pas, le brasier était un régal pour les yeux. La pierre de l'édifice ne brulait certes pas, mais elle dirigeait les flammes vers les cieux qui noirciçaient par la fumée grisâtre, annonciatrice de vapeurs toxiques et léthales de par leur poids et l'étouffement qu'elles provoquaient. De ses oreilles, il entendait le crépitement délirant des hautes poutres du toit, de la chaire, des bancs, de l'orgue et de tout autre meuble de bois contenus à l'intérieur de ce lieu dit de paix. Mais plus que tout, il écoutait le hurlement des condamnés au bucher et celui de ses sbires enragés, volontaires dans leur mort. C'était plus qu'une douce mélodie, c'était une symphonie, un chant de force qui à cet instant bien précis lui offrait bien plus qu'un ravissement pour son ouïe, il se sentait bien plus fort, bien plus puissant, vivant comme jamais, lui le Dieu du Massacre. Les sacrifices humains avaient toujours été son péché mignon et plus encore quand cela concernait les prêtres de la Chrétienté. Sur son enveloppe corporelle, il ressentait la chaleur étouffante et écrasante de l'incendie et cela semblait le revigorer dans le moindre de ses pores. Il en frissonna d'excitation et de contentement. Il ouvrit la bouche, dans un sourire machiavélique, dans un rire tout autant démoniaque pour goutter tout l’apprêté du feu acre, ce gout de cendres qui remplissait l'atmosphère. Et au travers de ses sacrifiés, de ses kamikazes, il ressentait la langue de feu sur sa peau. En extase presque totale, Huitzil retrouvait pendant une fraction de micro seconde sa puissance perdue.

A l'intérieur de l'édifice, le Chaos était le plus total. Les immolés volontaires hurlaient dans une langue inconnue des habitants de la ville et du pays. Gloire à leur dieu, ils allaient mourir dans l'honneur, offrant leur vie, leur âme à l'Aztèque. Offrande fatale, mais nécessaire pour lui assurer une vie éternelle. Certains dans leur folie fanatique fonçaient droit sur un être vivant en mouvement qu'il soit homme, femme, ou malheureusement enfant. Vieux, jeune, prêtre, croyant, touriste, qu'importait, le sang devait couler, les sacrifices se devaient immenses, nombreux pour que leur Haute Autorité Divine puisse être contentée. D'autres, contenant leur douleur incommensurable, marchait, comme dans une transe et enflammait tout ce qui était inflammable, tenture, chaise, peinture, vêtements, livres... Quelques uns criaient en anglais tentant de passer par dessus le brasier, que les Nouveaux Dieux n'avaient nullement leur place ici, en ce monde et que seuls les Anciens Dieux devaient régner. Gloire aux Anciens! Bientôt, il n'y eu plus une âme vivante dans cet amoncellement morbide et brulant. Un fanatique vit bien les trois loustics accompagnés d'un prêtre entrer dans la crypte, mais il ne put les suivre, les flammes le dévorant alors qu'il s'écroulait sur la première porte menant à l'escalier. A l'extérieur, Cortés vit l'arrivée des pompiers, même si ces derniers ne pourraient pas grand chose, mais les sirènes tonitruant et les gyrophares scintillant gâchaient cette mélopée qui jusqu'à lors avait été d'un accord musical parfait. Il s'écarta, afin de contempler l'incendie dans son entièreté.

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 Re: Take me to Church  Lun 16 Mar 2020 - 22:36

Take me to Church

Une église qui brûle par l’opération du saint esprit suivi d’une invasion de kamikazes enragés en peau de bêtes. Tout ça semblait sorti d’un mauvais nanard, pourtant c’était exactement ce qu’Apollon était en train de vivre. Comme quoi y a toujours des dimanches à l’église plus merdique que les autres… Loué soit le motherfucking Seigneur ! En attendant c’était le dieu grec qui s’acharnait à essayer de sauver les deux brebis égarés qu’il avait à ses côtés. Face à cette invasion soudaine, Apollon n’avait pas eut le choix que d’utiliser le feu divin qui coulait dans ses veines pour contrer cet assaut.surprise. Pas tant pour lui. En vérité, il s’en serait même bien passé. Son pouvoir, bien que pratique dans ce genre de circonstance, consumait ses forces au fur et à mesure que le temps filait et il était de loin le plus visible de tous ses dons qu’il avait réussi à conserver. Lui qui avait eut pour projet de rester le plus discret possible, on pouvait dire que les circonstances ne l’avaient pas vraiment aider. Cependant, même si Apollon craignait bien moins les conséquences que pouvait avoir un mauvais coup d’une de ses brutes épaisses sur son enveloppe il n’en était pas de même pour le jeune Becker. Un deuxième assaillant fit aussitôt son apparition, puis un troisième, suivi d’un quatrième.Combien en restait-il encore ? ça il n’en savait rien mais il était sûr de ne pas pouvoir les retenir encore bien longtemps à cette allure. Ses doigts semblaient déjà pris de tremblements comme s’il tentait de retenir un mur qui menaçait de plus en plus de s'effondrer; La main d’un des jeunes mortels posé soudainement sur son avant bras eut cependant l’effet d’un électrochoc qui le fit sortir de ses pensées. Son regard se tourna vers le jeune humaine qui étrangement ne semblait pas aussi perturbait par ses flammes blanches que son descendant. Qui était il au juste ? Un croyant qui avait eut vent de l’existence des dieux ? Un disciple ? Peut être un peu tout ça à la fois mais ce qui piqua en réalité l’intérêt du dieu solaire, fut ce que ce jeune suicidaire venait de lui révéler.

Tout ça serait donc l’oeuvre d’une autre divinité ? Un autre soucis un peu plus imminent semblait leur pendre au nez. Le plafond de la sacristie laissa échapper un craquement sinistre qui n’annonça rien de bon. Le grec se sentit tirer en arrière par les deux brebis égarés à qui il tentait de sauver la peau tant bien que mal. Et retour à la case départ...L’intérieur de l’église était à présent devenu une affreuse fosse du tartare . les dernières âmes encore en vie hurlaient d'effroi et de désespoir, assiégé par des démons vêtue de peau de bête infernale. Quand bien même le sacristie n’avait pas été le meilleur plan de sortie, il n’en était pas moins qu’ils étaient à nouveau fait comme des rats. A ce problème là, se fut de nouveau le jeune Becker qui y trouva un potentiel échappatoir. Pointant du doigt le vieu prête s’acharnant en vain sur une porte à l’opposé du sacristie, l’étudiant hyperactif entraîna le reste du trio en direction de la crypte. Sérieux à bondir dans tous les sens comme ça il allait finir par ce faire mal le p’tit… si ce n’était pas déjà le cas. Les quatres survivants s’engouffrèrent dans l’escalier menant à la salle souterraine. Le dieu pu entendre derrière son épaule, le rale d’un poursuivant qui, surement trop consumé par les flammes, s’écroula sur les marches; laissant son dévaler la pente jusqu’au pieds du grec. Ce dernier la regarda quelques secondes et la ramassa avant d’entrer à son tour dans la crypte. A l’intérieur de celle ci, les cris et le crépitement des flammes ne semblaient n’être plus qu’un écho lointain. Un court instant de répit qui pouvait enfin permettre au grand brun de mettre au clair tout le bordel qui venait de se dérouler là haut. Très loin de toute l’agitation de son descendant et des prières terriblement agaçante du vieux prête, toute l’attention d’Apollon se porta sur l’arme tribale qu’il tenait entre ses mains. Il inspecta chaque petit détail, chaque symbole qui ornait le manche. Un autre dieu était à l’oeuvre. Un dieu qui venait par la même occasion de s’en prendre à une autre divinité qui plus est. Son regard se détourna de l’objet de massacre pour se portait sur les deux jeunes mortels, plus particulièrement au jeune héro suicidaire au pied de biche.

- le type dehors… A quoi ressemblait il ?

Qu’on se le dise, ce n’est pas parce qu’il n’avait pas l’air d’avoir perdu son calme, qu’il était pas en colère;..


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 Re: Take me to Church  Mar 17 Mar 2020 - 15:54
Take me to Church

Il était vrai que Loris ne réfléchissait pas beaucoup avant d'agir et qu'il écoutait davantage sa passion et son impulsivité plutôt que sa raison. Est-ce qu'il avait réellement cru qu'il serait capable de sauver tous ces gens ? Sans doute que non. Mais s'il s'était engouffré dans cet enfer, au mépris du danger, c'était parce qu'il avait cru voir son géniteur parmi les fidèles et qu'il s'était senti incapable de le laisser crever là, sans rien faire. C'était un salaud, brutal, égoïste et cruel mais c'était quand même son père.

Les cris d'agonie des malheureux résonnèrent avec horreur, alors que le trio s'échappait de la sacristie détruite. La fumée l'empêchait d'y voir clair et Loris n'avait aucune envie de perdre les deux inconnus qu'il venait tout juste de rencontrer mais qui étaient ses seuls alliés contre les attaques de ces déments en peau de bêtes. Alors, il suivit l'injonction du jeune homme qui paraissait très autoritaire et ne lui laissa pas trop le temps de penser. Ce ne fut que lorsqu'il pénétra  dans cette cave que Loris réalisa où il se trouvait. La crypte. Ce caveau servant de sépulcre pour les tombeaux des saints. Il commença aussitôt à trembler fortement. Son point faible le terrassait, il se sentait complètement incapable de rester dans un tel lieu.

- Attendez... j'peux pas rester là...

Sérieusement, il préférait encore gérer l'incendie. Mais sa voix était trop faible et personne ne faisait attention à lui. Ensuite, il vit avec horreur le prêtre refermer la porte derrière eux, tandis que le jeune homme autoritaire leur ordonnait de la bloquer. Quoi mais sérieusement ? Ils allaient se planquer là, sans même essayer d'aider tous ces gens qui étaient en train de cramer vif ?

- Y'a des gens encore en vie, on peut pas les laisser... putain mais attendez !

Loris se précipita auprès du prêtre, essayant de le retenir mais il se fit repousser brutalement par l'homme d'église qui l'empêcha de s'en mêler pendant que les autres renforçaient la barricade. Alors c'était ça ? Ils pensaient juste à sauver leur peau ? Même cet homme de dieu, censé vouer sa vie aux autres, agissait comme un putain d'égoïste, sans se soucier d'abandonner tous les gens qui auraient pu venir s'abriter avec eux ? Il le savait bien, que les prêtres n'étaient tous qu'une bande de sales hypocrites mais il en était toujours aussi révolté. Loris avait beau essayer de se débattre, le prêtre l'empêchait de bouger, lui renvoyant un regard mauvais.

- Tu veux tous nous faire tuer ? Maugréa-t-il.

Rien à faire, il se sentait bien trop pétrifié par sa phobie pour être capable de se dégager de l’emprise du prêtre ni de faire quoique ce soit. Il lui semblait déjà que les hurlements des gens baissaient en intensité avant de disparaître, ne laissant qu'un silence de mort. Loris tremblait de tous ses membres, la nausée au bord des lèvres, sa phobie le tétanisant complètement. Ses yeux brillaient de larmes contenues pendant qu'il imaginait la mort horrible des prisonniers de l'église, que même le prêtre avait refusé d'aider. Ce dernier le relâcha enfin et Loris renvoya un regard désemparé au jeune homme qui l'agressait d'une question décalée, bientôt suivie par celle du dieu aux flammes blanches.

Sans répondre immédiatement, il toussa, repoussant le prêtre qui lui renvoya un regard méprisant avant de se mettre à murmurer des prières. Loris frissonna avant de secouer la tête, son regard se dirigeant vers la porte. Il avait l'envie furieuse de l'ouvrir et de s'échapper de cette horrible crypte où il n'avait aucune envie d'être. Mais apparemment, il n'avait pas le choix, le prêtre le surveillait d'un regard mauvais et Loris serra fortement sa main contre son pied de biche.

- J'ai pas dit "dieu", j'ai dit "vieux". Un vieux là dehors. Répondit-il d'un ton amer, sans se soucier que son mensonge soit gros comme une montagne. Un borgne, habillé tout en noir qui se marrait comme au spectacle.

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 Re: Take me to Church  Mar 17 Mar 2020 - 22:45

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La porte ne fut pas des plus simples à ouvrir mais grâce à vos efforts, vous avez trouvé une échappatoire. En vous barricadant, vous avez empêché l’accès aux quelques survivants de l’Eglise, ces fidèles, croyants ou simples badauds qui étaient tout simplement là au mauvais endroit et au mauvais moment. Les cris s’amenuisent pour ne plus former qu’un maigre bruit de fond qui finit par se dissiper au bout de quelques instants, vous laissant seuls avec votre conscience et vos remords, si vous en avez.

Vous êtes tous les quatre dans cette crypte, le prêtre, Jonas, Jason et Loris. La décision prise de faire partie des 4 survivants ne plaît pas forcément à tous mais vous allez avoir tout le loisir d’en discuter car les secours ne vont pas arriver de suite. Les pompiers sont arrivés, peut-être avez-vous entendu les sirènes au loin, bruit assez étouffé qui pouvait être occulté par les hurlements et le bruit terrible de la fournaise que vous avez quittée.

Ils sont bien arrivés sur place mais ils ne pourront pas vous secourir de suite. Ils mettront plusieurs heures avant de maîtriser la fin de l’incendie et de pouvoir accéder à votre refuge de fortune. Cela vous laisse tout le temps d’échanger, de discuter, d’apprendre à vous connaître et d’éclaircir au mieux la situation et les différents évènements dont vous avez été témoins.

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 Re: Take me to Church  Mer 18 Mar 2020 - 23:55

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Trop occupé a sécuriser leur périmètre, Jonas m’eut pas le loisir de voir le jeune homme –quoiqu’ils avaient peu ou prou le même âge, quoique bien plus grand que lui – se faire bousculer par l’homme d’église. En revanche son regard parfaitement désemparé qu’il lui lança, il le remarque bien alors qu’il entendait, lui aussi, les cris diminuer derrière la porte. Et d’un coup, ça lui traversa l’esprit : Les gens derrière la porte étaient en train de crever. Alors oui, il n’avait vu que des gens déjà en feu ou en train de se faire massacrer… mais en cherchant un peu, il y avait surement des gens qui pouvaient venir avec eux et probablement être sauvé d’une mort atroce… Mais non il leur avait fermé la porte au nez dans la panique. Après avoir regardé le jeune homme dans les yeux, il reporta son regard sur la porte hésita même a l’ouvrir, et puis se souvint du cadavre du mec qui les avait poursuivi jusque dans les escaliers, et de toute façon, déjà il n’y avait plus de cris.

« J’entends plus rien… plus rien du tout… ! » Paniqua Jonas en posant ses deux mains sur le crâne, sa nervosité allant croissante avec les prières du mec non loin d’eux. Finalement il tomba sur SuperNova , et l’autre jeune homme, ses yeux faisant frénétiquement l’aller retour entre les deux, alors que le surhumain avait l’air parfaitement détendu du slip quand on vient de parler d’un dieu. Quelle surprise quand lui il peut faire des fucking flammes protectrices mais WHAT THE FUCK.

« Comment ça vieux ?! non, t’as dit dieu, je suis pas fou ! … Enfin si clairement je suis fou, entre lui qui récite des prières, des tarés a poil qui essaye de me tuer, et TOI » fit-il en désignant celui qui est venu le chercher dans l’église comme un ange gardien. « Toi, tu fais des flammes protectrices ! T’es un super héros ? The Avengers initiative ? ou pire ?  Non sérieux, dis moi au moins que tu peux t’envoler, ça réglerait le problème…  Ça nous sauverait même la vie ! » Il rit nerveusement, vraiment nerveusement, parce que  Jonas est un hyperactif, une véritable cocotte-minute sur patte, qui est en train de fuiter.  D’ailleurs lui aussi a les yeux qui commencent à s’embuer de larmes, malgré le rire nerveux, alors qu’il arrive pas à oublier les hurlement qui ont pourtant disparus.

Perdu dans sa propre panique, son regard se pose partout, jusqu’à finir sur l’arme tenue par le super héros. Il s’en approche, et lui aussi l’examine un peu. Et son cerveau a beau faire un shut down complet, il devient livide et tend un index, l’expression entre l’incrédulité la plus complète et la terreur.

« Ça… ça c’est Aztèque. » Fit-il, incollable sur la mythologie comme il l’était. C’était sa passion depuis toujours, celle qui l’avait mené à se perdre dans un cursus historique, et même a se retirer en Égypte pour faire un stage d’archéologie sur un coup de tête. Et ça, là, il était certain de ne pas se tromper. « C’est définitivement aztèque. Et y’a des symboles solaire partout.  Soit c’est Tonatiuh , soit c’est Huitzilopochtli, voire Xipe Totec, ou ça peut être n'importe quoi en fait, qu’est-ce que j’en sais ?! Mais y’a des tarés qui ont essayé de nous cramer vif, et ils vénèrent un truc aztéque!  » Il aurait refusé d’y croire pendant encore longtemps, mais là, avec la preuve sous les yeux c’était pas possible de nier l’évidence. Y’a des limites au syndrome de Scully, et au bout d’un moment il faut arrêter d’être con… si l’univers autour de lui pouvait aussi arrêter de l’être, ça serait sympa aussi.

Il finit sa diatribe en s’éloignant de quelques pas, complètement sonné parce qu’il vient de voir, mais incapable de s’arrêter de parler, tellement la panique et l’aberration sont immenses. Il peut que marmonner, ahuri et terrorisé, ne cessant de bouger et de tourner, et les larmes coulent toutes seules, alors que ses pensées sont incapables de se fixer sur un sujet précis, perdu sans sa propre tête.

« Fuuuuck! … j’ai fermé la porte à des gens… y’a des morts derrière la porte! Je pensais que c’était juste des trolls sur internet, des gens qui voulaient juste avoir un bouc émissaire alors ils ont prit les païens histoire d’avoir des gens a insulter sur twitter et facebook! Mais je suis dans une église qui crame et y’a des gens morts partout! J’me suis endormi devant netflix c’est pas possible… »


Dans son malheur, il n’a pas le luxe de remarquer que tout semble s’être calmé autour d’eux, et que des sirènes de pompiers se font entendre au milieu des crépitements. Dommage, ça pourrait le calmer. Par contre il entend bien l’autre marmonner toujours plus fort ses prières, pour ne pas entendre les blasphèmes que le jeune étudiant vient de proférer sans honte.


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 Re: Take me to Church  Jeu 19 Mar 2020 - 10:40

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Les sacrifices avaient été fait. Comme un coup de froid au cerveau ou un rush dans les veines, le Dieu ferma les yeux, inspira une bouffée d'air chargée de suie, d'odeur de brûler. Il frissonna sous cette énergie qui s'installait en lui. Les prières pour Huitzilopochtli étaient inutiles et vaines, mais les sacrifices, en son nom, lui donnait une puissance incomparable. Il avait l'impression de sentir de l'électricité au bout de ses doigts. Sous son oeil, le monde apparaissait peut-être en sépia, mais les pierres noirâtres de l'édifice n'avaient pas occulté les flammes mordorées qui avaient ravagé tout le bâtiment. Combien de morts à l'intérieur? Avait-il fait un strike parfait? Le destin permettait toujours à un ou deux rescapés de témoigner de la violence des flammes. Mais la divinité s'en foutait bien, ses hommes s'étaient sacrifié en son nom, des fidèles de la Chrétienté étaient morts, des prêtres avaient péri dans les flammes et un bâtiment d'une nouvelle religion avait été détruit. C'était ça qui comptait pour Huitzil. Cortés détourna le regard de la bâtisse pour lorgner sur les pompiers. Ils mettront un temps certain avant de calmer les foyers allumés, la charpente de bois de l'église était sèche et cela brulerait encore longtemps. S'il y avait des survivants peut-être dans des alcôves ou des chapelles adjacentes, et s'ils n'étaient pas encore morts par les flammes, leurs poumons se remplirait de suie... et ils périront étouffé par l'air même qu'ils respireront... Son regard se porta sur la sacristie effondrée, il voyait sous quelques gravas un corps d'un de ses hommes vêtus en peau de bête. Un guerrier-Jaguar qui avait donné sa vie pour servir son dieu. Un sourire machiavélique traversa le visage du dieu solaire. Puis il tourna les talons et quitta l'endroit, sans chercher à regarder derrière lui. Les humains, ces brebis égarées, y regarderont à deux fois avant d'entrer dans une église désormais. Cette peur tangible les fera hésiter et ils se tourneront vers les anciens dieux bien plus puissants que les nouveaux. Car même si l'homme en société était d'une imbécilité évidente, les extrémistes de ce genre, ils en avaient une peur bleue et les marginaux les vénèreront bientôt. Pour lui, c'était si évident. Dans la foule de badauds alors qu'il s'éloignait de la scène il entendit déjà les premiers racontars. Cela parlait des kamikazes, de ce qu'ils avaient scandé, de la mort des nouveaux dieux et de la gloire des anciens. Le borgne était satisfait, et il quitta les lieux.

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 Re: Take me to Church  Sam 21 Mar 2020 - 1:13
Take me to Church

La tête de Loris lui tournait et le pied de biche trembla dans sa main. Son père était probablement mort. Son père. Mort. Brûlé vivant juste derrière cette putain de porte, sans qu'on l'ait laissé faire quoique ce soit pour le sauver. On l'avait maintenu immobile pendant qu'on empêchait ces pauvres gens de venir s'abriter avec eux. Il avait risqué sa vie en pénétrant dans cette église en flammes, il s'était battu contre des tarés, il avait failli lui-même y passer et tout ça... pour rien ? Pour rien. Son père et d'autres gens étaient morts juste à coté d'eux alors qu'une simple porte les séparait. La faute à ces inconnus complètement égocentriques qui n'avaient pensé qu'à leur propre sauvegarde, sans même attendre que d'autres survivants les rejoignent. Ce jeune connard avait préféré prendre le contrôle des opérations et se calfeutrer comme un lâche et maintenant il chialait ? La gorge de Loris était nouée tandis qu'il dévisageait le garçon d'un regard décalqué, il sentait les vagues de l’écœurement l'envahir à mesure qu'il entendait les paroles de cet hystérique qui leur faisait son cinéma. Il ferma les yeux, tentant de se contrôler, ses narines palpitantes, ses joues livides.

- Mais ta gueule... murmura-t-il d'une voix si sourde qu'il douta lui-même d'avoir parlé tout haut.

Sa nécrophobie l'envahissait au point qu'il devenait de plus en plus incapable de dissimuler ses émotions et de les maîtriser. Il essayait de respirer calmement mais c'était rigoureusement impossible d'essayer de faire le vide pour calmer cette montée atroce d'angoisse. Qui pourrait être assez fort pour ça ? Enfermé avec une telle phobie dans une crypte alors qu'il venait d'entendre les derniers cris d'agonie de son propre père ? Qui pourrait supporter ça, qui ? Et ce satané gamin qui n'arrêtait pas de parler, parler, parler encore, comme un disque sans fin dans cette ambiance déjà si oppressante... Loris laissa tomber le pied de biche sur le sol. Il ne savait plus où il se trouvait, il avait l'impression que son sang était en ébullition. Des larmes brûlantes coulaient en torrent de ses yeux alors qu'il marchait comme un automate vers le garçon. Ce dernier parlait encore et encore, il répétait des mots que Loris n'écoutait pas vraiment, mais pourtant certains tintèrent plus fortement à ses oreilles. Des gens morts partout. Loris ne voyait plus clair, aveuglé par les larmes, le chagrin, la terreur. Les sanglots roulaient dans sa voix.

- Ferme-là, s'il te plait, ferme-là. C'est ta faute si mon père est mort mais au moins, ferme-là, je t'en prie.

Est-ce qu'on lui avait répondu ? Il ne savait pas. En état de choc, il ne savait même plus ce qu'il faisait exactement. Sa voix écorchée résonnait comme une plainte, il avait tellement envie que tout s'arrête et qu'on lui permette de se rouler en boule dans un coin pour pleurer son père en silence tout en encaissant l'angoisse terrifiante de sa phobie. Il ne demandait rien d'autre. Il attendrait que Draven vienne le chercher et alors il pourrait s'effondrer dans ses bras et rentrer à la maison. S'il pouvait se concentrer sur cet espoir, peut-être qu'il parviendrait à mieux gérer tout ça. Draven, viens, je t'en prie...
Mais non, ce garçon ne voulait pas s'arrêter de parler, et Loris ne parvenait plus à contrôler ses émotions qui le déchiraient, le lacéraient, le déchiquetaient intérieurement, bien plus férocement que les flammes. Extérieurement il était très silencieux, ses mouvements n'étaient pas brusques mais dans sa tête, tout n'était plus que chaos et hurlements de banshee.

Comme dans un rêve, il avait posé ses mains contre la gorge du garçon et il avait commencé à serrer. Très fort. Pour qu'il se taise, rien qu'un peu, pour qu'il se taise enfin. Pour que les hurlements, la douleur et l'angoisse disparaissent. Ses pouces pressaient contre la trachée du garçon, ses doigts enserraient son cou, étranglant, écrasant, étouffant. Et s'il risquait de lui ôter la vie, il s'en rendait à peine compte. 

- Fermelafermelafermelafermelaferm...


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 Re: Take me to Church  Dim 29 Mar 2020 - 0:42

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La colère se répandait dans ses veines comme un poison insidieux. Une autre divinité avait tenter de s’en prendre à lui ? D’abord le meurtre sauvage de la primat Morrigan, qui avait chamboulé tout sanctum et maintenant ça. Simple coincidence ? Pour Apollon, ça en faisait beaucoup trop pour que cela soit une. Un dieu assasin semblait vouloir s’en prendre au autre panthéon. Dans quel but ? ça le grec l’ignorer encore mais une chose était sur, il ne comptait pas se laisser faire en courbant gentillement l’échine. Rester encore à savoir qui avait bien pu provoquer l’incendie qui venait de consumer l’église et ses fidèles. A cela se fut le jeune mortel au pied de biche  qui lui apporta un début de réponse. Un borgne. Odin ? Non. Même si les hommes ,qui avaient tenté de les attaquer, auraient pu faire penser à des berserkers rendu fou par une rage animal; les inscriptions gravées sur l’arme ne correspondait pas aux runes nordiques.

Rien à voir non plus avec une arme africaine ou égyptienne, cependant se concentrer et réfléchir semblait devenir une tâche bien compliqué pour le grand brun, entre le vieux prêtre qui répéter en boucle ses vaines prières comme un vieux disque rayé et les jeune Becker, au bord de la crise d’hystérie. Le grec porta son regard sur son descendant qui gesticulait dans tous les sens et arqua légèrement un sourcil lorsque celui ci pointa son doigt dans sa direction.

- Tu penses que les super héros existent vraiment ?, un sourire fier, auquel s’ajouta un brin de malice,se dessina sur son visage, crois moi, ce genre de gars en costume rêverait d’être à ma place .

Ce n’était pas vraiment étonnant que le jeune étudiant hyperactif nage dans l'incompréhension la plus totale. Dans le fond cela pouvait se comprendre après tout ceux à quoi il venait d’assister, d’autres mortels à sa place auraient déjà sombré dans la folie.  Ce gamin était pire qu’une Porche sans frein mais sérieusement tout lui expliquer serait vraiment trop long...puis Apollon n’était pas tellement sur que ces explications ne lui bouzilleraient pas mentalement plus que ce qu’il ne l’était déjà. Mais alors que le dieu commençait à pensait que toutes ses réponses évasives, que l’autre jeune homme et le grec lui fournissaient, étaient sur le point de faire perdre pied au jeune Becker; voilà que soudainement toute l’attention de ce dernier se porta sur l’objet de mort que le grec tenait entre ses mains. Aztéque, ce fut l’un des premiers mots qui sortir de sa bouche, comme si tout cela n’avait été qu’une évidence pour lui. Pour un roi des sceptiques, il semblait être pourtant être un expert en la matière lorsqu’il était question de mythe antique.Ce morte n’avait décidément pas fini de le surprendre mais celà dit tous ses indices mit bout à bout commençaient à donner un semblant de piste. Un dieu aztéque était derrière tout ce monumental bordel et autant dire qu’une fois qu’il lui aurait mit la main dessus, le grec se ferait un plaisir d’arracher le derrière p*tain d’oeil valide de cet enfoiré et de le donner à bouffer à l’un des cerbères d’Hadès en Enfer.

Malgré le calme qui semblait être revenu au dessus de leurs têtes, il n’en était pas de même dans cette crypte. La tension, bien qu discrète jusque là, continuait de grimper dans l’esprit des mortels; masqué d’un côté par les lamentations et des plaintes des deux plus jeunes et de l’autres les marmonnements incessants de l’homme de Foi. Dans un soupir d'exaspération,Apollon tourna son regard dans la direction de ce dernier.

- Garde tes prières grand père, ton dieu n’est pas ici …

Brusquement, un étrange rale monta dans la salle. Le dieu se retourna pour constater que la folie avait déjà emparé du jeune homme du sacristie, ses mains refermé autour du coup de son descendant. Non de Zeus , ces mortels étaient tout bonnement pas croyables ! Même son plus jeune frère Dionysos était bien moins compliqué à gérer lorsqu’il avait un peu trop abusé du vin ! A croire qu’aujourd’hui tous avait décidé de jouer avec ses nerfs. Le dieu solaire fondit sur le jeune brun et, dans un geste dénué de délicatesse, le tira brusquement en arrière, le forçant à lâcher sa prise autour du cou du jeune Becker. Posté devant ce dernier, son regard se planta dans celui du jeune Loris.

- Que les choses soit bien clair, une attaque envers lui est une insulte envers moi, lui lança -t-il d’un ton aussi froid que autoritaire.

Peut être que le jeune homme ne manquait pas de courage pour se lancer tête baissée dans un brasier, mais tout suicidaire qu’il pouvait être, Apollon doutait fort que le disciple souhaitait s’attirer les foudre d’une autre divinité.


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 Re: Take me to Church  Mer 1 Avr 2020 - 3:36
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Loris se sentit brusquement tiré en arrière et il retourna un regard dévasté vers le dieu solaire qui lui balançait froidement ses menaces. Dans l'état où il se trouvait, il se fichait complètement de s'attirer des ennuis, il était beaucoup trop bouleversé pour s'en soucier. Il repoussa la divinité, ses poings martelant maladroitement ses épaules à chacune de ses phrases.

- Vous m'avez empêché de les aider, ils sont morts maintenant, mon père est mort... Tu veux des insultes ? Vas te faire foutre ! T'es aussi coupable que l'autre dieu là dehors !

Ce type pouvait bien le frapper lui aussi, il n'en avait rien à faire. Il se laissa tomber par terre, sans plus lutter. La phobie le terrassait bien trop pour qu'il puisse faire quoique ce soit d'autre alors il mit sa tête entre ses genoux et ferma les yeux, au bord de l'évanouissement. Il n'allait plus rien faire d'autre, jusqu'à ce qu'on ouvre enfin cette porte et qu'on lui permette de sortir de cette horrible crypte...


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 Re: Take me to Church  Jeu 2 Avr 2020 - 12:04

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Le Dieu a l’origine de l’incendie est parti. Dans la Crypte, les quatre survivants sont en vie mais l’évènement ne les laisse pas indemnes. Le conflit gronde sous l’Eglise, l’incompréhension règne, trop de choses se sont produites en même temps. Pourquoi mettre le feu ? Pourquoi refuser de sauver les personnes qui le pouvaient encore ? Qui étaient ces hommes qui étaient entrés et avaient massacrés les survivants avant de finir eux aussi calcinés ?

Les survivants ont vu des choses qu’ils ne sont pas prêts d’oublier, prisonniers ce jour-là d’une bataille divine ayant pour but de détourner les impies de Dieu et des Nouveaux Dieux afin de les diriger vers les Anciens Dieux. Une méthode dure et cruelle mais qui pouvait faire ses preuves.

Dans la crypte, le conflit a fini par se tasser et lorsque les pompiers finissent par accéder à ce lieu, tous sont en vie. Choqués pour la plupart, avec des hématomes naissants ou des traces apparentes du stress qui les a habité dans le sous-sol de l’Eglise, mais ils sont en vie. Les journalistes les attendent à la sortie des cendres constituant les derniers vestiges du bâtiment. Cela pourrait être le début d’une histoire :  le Prêtre, l’Humain, le Disciple et le Dieu sortent d’une crypte et voient des caméras, que vont-ils révéler ?

Car le prêtre a entendu leurs paroles, difficile d’en faire autrement, Loris et Jonas ont reconnu des armes d’une certaine origine et le Disciple soupçonne une personne qu’il a vu devant l’Eglise avant que l’irréparable ne se produise. Les pièces se mettent lentement en place mais une chose est sûre, cela ne restera pas impuni et les tensions déjà existantes n’en seront que plus vives et ardentes.

Petite note:
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