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♆ Enveloppe charnelle ♆

Âge : 45 ans lors de la réincarnation actuelle.
Date et lieu de naissance : 1895 - Irlande du nord.
Lieu de résidence actuel : Son domaine à Sanctum. Un appartement acheté sous un faux nom à Philadelphie.

Occupation : Interrogateur de l'Unión Sombra.

Orientation sexuelle : Figues, abricots ou kiwis mais pas de banane. Hétéro quoi.
Situation matrimoniale : Célibataire endurci.

Nature : Dieu.

Dieu incarné/créateur/vénéré : Arès - Dieu de la Guerre offensive et de la Destruction. L'esprit de la Bataille, qui se réjouit du carnage et du sang.
Panthéon du dieu : Grec.

Alliance : Les Vigilants.
Rang au sein de Sanctum : Exécuteur du Primat de l'ordre.

Pouvoir(s) :
{#}1{/#} : Bersek.
> Arès devient Berserker, le guerrier-animal. Sa force et ses réflexes sont décuplés et il ne fait pas bon se trouver à portée de ses attaques. Limitée, son utilisation nécessite le double de temps de récupération, une fois par jour.

{#}2{/#} : Ombres d'Arachnée
> Manipulant les ombres, il peut leur donner une consistance physique. Ainsi il pourra entraver ses ennemis, ou les transpercer. Il ne pourra pas étendre la zone d'ombre plus que sa taille originelle ni en manipuler de plus de dix mètres.

{#}3{/#} : Totems
> Arès peut invoquer un chien ou un vautour, les deux animaux lui étant consacrés. N'ayant aucune consistance physique ils ne pourront agir physiquement. En revanche il pourra voir et entendre à travers eux, durant un temps et une portée limités.

Point faible : Miroir sadique:
> A chaque fois qu'il blesse ou tue quelqu'un, Arès ressentira un quart de sa douleur. Cela peut sembler peu mais de par son métier, c'est une somme de souffrances et de douleurs considérable. Même s'il y prend un certain plaisir.

♆ Mythes et légendes ♆

Sadique ♆ Résilient ♆ Machiavélique ♆ Persévérant ♆ Sanguinaire ♆ Stratège ♆ Violent ♆ Réfléchi ♆ Attentif ♆ Tenace

France Libre - 1941.
Notre relation bien que naissante se doit d'être basée sur la sincérité. Aussi laisse-moi te conter quelques détails à mon sujet. Puis viendra ton tour. dis-je à l'homme entravé qui me faisait face sous la lumière blafarde de cette cave humide.

Vois-tu ces deux médailles? Ceux sont mes enfants, Déimos et Phobos. Tu vas très vite les rencontrer, Crainte et Terreur, elles m'accompagnent depuis longtemps déjà. Nous avons connu la guerre, la souffrance et le sang. Oh ne t'inquiète pas, tu vas les connaitre aussi mais pas tout de suite. lui dis-je en laissant retomber les deux médailles à mon cou que je venais de lui montrer entre mes doigts.

Il commençait à comprendre ce qu'allait être son futur avec moi, et se demandait probablement déjà s'il allait revoir la lumière du jour. Assurément non mais je n'allais pas le lui dévoiler, il le comprendrait le moment venu et ça n'en serait que plus satisfaisant.

Ah non, ne te mets pas à chialer comme un gosse. Porte tes couilles putain ! lui dis-je en le rabrouant comme s'il venait de faire une bêtise. J'avais en horreur quiconque se laissait aller face à l'adversité. J'avais connu l'échec, le mépris et l'humiliation et pourtant j'étais là, présent et réincarné dans cette enveloppe toute récente. Nous étions en 1941, en France libre du moins pour la forme, dans une cave de la résistance avec cet officier Nazi sur lequel je commençais seulement à travailler.

Mon enveloppe était jusqu'en 1940, interrogateur du contre-espionnage britannique en opération extérieure, envoyé en France pour aider la Résistance contre les allemands depuis son Irlande du nord natale. Ses compétences pour faire souffrir autrui, son goût pour le sang, m'avait attiré à lui. Conforté dans mon choix après avoir assimilé l'ensemble de sa mémoire, je prenais un plaisir certain à tenir son rôle tant que cela m'amusait. Cela faisait donc un an que je tenais sa place en cette période bénie pour qui aimait la guerre et le sang. Et présentement je bandais presque tellement je m'éclatais.

Qu'il était loin le temps de mes querelles avec mes pairs, tout ce panthéon qui me méprisait pour diverses raisons toutes aussi ridicules les unes que les autres. J'avais appris depuis à ne plus chercher à leur prouver quoi que ce soit, et à me montrer plus malin dans mes plans personnels. Bien que toujours aussi brutal au coeur d'une bataille, j'étais désormais capable de plus de réflexion avant d'agir. Et j'avais découvert que cela me rendait plus efficace.

Bon je viens de t'en dévoiler un peu à mon sujet, à toi d'en faire de même. lui intimai-je avant de poursuivre. Donne moi les horaires du passage du convoi de ton supérieur à la mairie, ainsi que la taille de son escorte. Sauf si tu veux qu'on s'amuse ensemble, auquel cas je t'assure que je vais prendre mon pied. Toi aussi peut-être, tu apprécies le bruit d'un os qui se brise? Attends on va découvrir ça ensemble. lui indiquai-je alors que je venais de me saisir d'une pince sur la table près de nous, avant de lui briser son annulaire droit en affichant un large sourire.

Bon, visiblement tu n'apprécie pas cette musique. Tant pis, je vais savourer tout seul alors. Bref ! Joue le jeu, et commence à me répondre. Remarque tu as encore neuf chances avant que je ne passe à l'étape suivante. T'es large, en fait mon salaud. dis-je pour conclure en rigolant et lui adressant un sourire presque amical.

Philadelphie - 2020.
Salut Alejandro, tu veux participer ou je m'en charge tout seul de celle-ci? demandai-je au boss de l'Unión en arrivant, mallette de travail à la main.

Jeune femme de vingt et un ans, plutôt en mauvais état, drogue et prostitution à première vue. Une livraison incomplète. Bon, rien d'extraordinaire selon mon expérience. A coup sûr elle avait consommé et vendu une partie du colis. Bizarrement les viols consécutifs depuis sa capture n'avaient eu d'autres effets que de l'enfermer dans son mutisme, d'où l'appel d'Ah Puch.

Résistante à ce que l'on ma dit. dis-je en m'adressant à la jeune prisonnière pour entamer la conversation. C'est bien, je respecte ça. Bien plus que lorsque tu vas te mettre à chialer et à te pisser dessus. Tu me proposes ton cul maintenant en échange de ta vie ou tu gardes ça pour plus tard? Histoire que je sache si je dois demander à ce qu'on te lave maintenant ou après.

Je me foutais clairement d'elle, et cela me faisait rire de la voir dans son état. Mon sadisme me préservait de toute forme d'empathie à son égard, et pour cela je passais depuis fort longtemps pour un enfoiré de première mais peu m'importait. Car pour une fois j'avais trouvé quelqu'un qui partageait mon goût pour le sang et le malheur des autres. J'imaginais sans mal qu'il était conscient que notre collaboration ne signifiait nullement que nous étions amis pour la vie, mais au moins pendant que cela satisfaisait nos intérêts respectifs notre collaboration perdurerait.

Ça fait longtemps que tu n'es pas passé au domaine Ah Puch. dis-je au boss tandis que je coiffais les cheveux de ma cible de travail en une tresse plutôt réussie, et ce pour me dégager son coup et ses clavicules. Pourtant Ils ne sont pas trop casse-couilles en ce moment, enfin pas plus que d'habitude en fait. lui dis-je encore en évoquant là le groupe des Modernes de Sanctum.

Si je me permettais de parler aussi librement avec lui c'était parce que nous n'étions que tous les deux, en dehors de la gamine qui périrait ce soir. Notre groupe des Vigilants n'était pas en position de force en ce moment, mais cela pouvait peut-être changer sous peu. Si seulement les Primats pouvaient se sortir les doigts et rebalancer les cartes histoire que les vieilles habitudes soient bousculées et qu'on puisse tenter de nouvelles choses pour Sanctum. Enfin quand je dis notre groupe, celui auquel je m'étais attaché pour la période en cours. Je ne leur devais rien et si jamais ils leur venait à l'esprit un jour de m'emmerder, je pourrais toujours les envoyer chier et me barrer. Mais pour l'heure nos intérêts respectifs là-aussi me faisaient rester avec eux pour le moment.

Te voilà prête maintenant. dis-je à la jeune femme avant de poursuivre. On va commencer par la clavicule gauche. Un clou par question dont la réponse ne me plait pas. lui dis-je en lui montrant le premier que j'allai lui planter juste derrière l'os. La douleur lui servirait de référence pour la suite. Allez commençons. ajoutai-je alors que la petite masse que j'avais en main allait s'abattre sur le clou en question. Tandis qu'elle beuglait de douleur je jetais un oeil à ma montre à gousset. Merde, il ne fallait pas que je traine, j'avais une tâche à accomplir à Sanctum.

Ecoute niña, j'ai pas que ça à foutre alors on va faire vite. On va passer à deux clous à la fois. On connait tous les deux la vérité, alors déballe tout qu'on puisse tous reprendre le cours de notre vie. lui dis-je enfin avant de positionner devant elle deux clous un peu épais.

Sanctum - 2020.
Les choses bougeaient sur l'île et ce n'était pas pour me déplaire. Les Vigilants étaient ceux dont je partageais le plus d'idées quant à la situation des Dieux, mais surtout le groupe qui répondait actuellement le plus à mes intérêts. Pourtant ce que les Modernes venaient de faire, enfin à ce qu'il se disait, la grande classe. Eliminer ainsi une rivale, c'était du génie. Bon officiellement j'étais scandalisé, en vrai j'étais admiratif mais ça je le gardais pour moi.

En tant qu'exécuteur du Primat de l'ordre je devais rester discret quant à mes opinions, car en poste depuis plus longtemps que l'actuelle Primat en question je devais composer avec le fait qu'elle appartenait au camp adverse, bien que du même Panthéon que moi. Tout comme son adjoint d'ailleurs même s'il avait quelques soucis. De mon côté je me contentais de faire mon taf, à savoir rester discret jusqu'à ce qu'on me demande de remplir mon office, ce qui était plutôt rare en fait à Sanctum. D'où mon loisir d'aller faire l'interrogateur à Philadelphie histoire de m'occuper.

A vrai dire de mon côté je me demandais si cela ne pouvait pas venir des Vigilants. Non pas par souci de justice, mais parce que cela pourrait signifier un conflit ouvert à Sanctum et donc violence et sang. En vérité c'était là ce qui me préoccupait pour le principal, et accessoirement trouver de nouveaux péons pour croire en moi et m'envoyer quelques prières histoire de ne pas disparaitre trop vite. D'ailleurs l'une d'entre elle se montrait particulièrement dévouée depuis quelques temps, et si pour le moment je me contentais de l'observer, il n'était pas exclue que j'en fasse une disciple prochainement.

Quant aux NGA, en d'autres temps j'aurais pu m'en battre les reins voire même bosser avec eux. Après tout niveau violence et sang ils ne sont pas les derniers même si leurs méthodes sont plutôt discrètes. Mais ce que l'on pressentait de leurs objectifs nuisaient à mes intérêts, d'où mon positionnement avec les Vigilants, bien qu'officiellement j'agissais dans l'intérêt commun, évidemment.