ft. Christoph Waltz
♆ Identité ♆Âge : 53 ans
Date et lieu de naissance : né un 12 aout à Paris, France.
Lieu de résidence actuel : Quelque part à Philadelphie.
Occupation : Détective privé, ancien profiler du FBI déchu.
Orientation sexuelle : Bisexuel
Situation matrimoniale : Célibataire sans enfants
Groupe : Humains
♆ Mythes ♆Chaleureux
♆ Affable
♆ Cabochard
♆ Assoiffé de connaissances/savoir
♆ Charmeur
♆ Menteur
♆ Impitoyable
♆ Coquet
♆ Fidèle à ses idéaux
♆ Rancunier à l'extrême
♆ Protecteur
♆ A un sens de la morale assez particulier
♆ Légendes ♆Note : il y a des passages pouvant être un peu crus aussi, si vous êtes sensible, ne vous sentez pas obligé de lire cette histoire.Innocence
Elric est né d'un père français et d'une mère américaine. Son enfance se passa de la façon la plus classique qui fut. Élevé par ses deux parents aimants, chacun issu de milieux aisés, le petit garçon passa les quinze premières années de sa vie en France. Il développa d'ailleurs très tôt une curiosité certaine envers tout ce qui passa à sa portée et, tout particulièrement, envers le folklore et les anciennes croyances en général. C'était le fait de son père qui était conservateur de musées et qui ne se privait pas pour offrir à son fils nombre d'anecdotes et de légendes en tout genres.
Puis, arriva le temps où il du déménager de l'autre côté de l'Atlantique, le nouveau monde manquant trop à sa mère. Parfaitement bilingue en anglais aussi bien qu'en français, le jeune adolescent n'eut aucun problème à se faire à sa nouvelle vie au sein de la ville qui ne dort jamais. Il eut malgré tout un petit choc culturel à son arrivée mais rien de bien insurmontable même s'il y a encore, à l'heure actuelle, des façons de faire américaines qui chiffonne un peu son côté français.
Durant la seconde partie de sa scolarité, Elric se révéla être un étudiant brillant et un très bon basketteur malgré sa taille plus petite que les autres joueurs. Ainsi, de part ses excellentes notes et ses très bons résultats sportifs, le jeune réussit à décrocher une bourse pour l'aider dans ses études. Si, à ce stade là il ne savait pas encore ce qu'il voulait, il était sur d'un chose : il voulait rendre fier ses parents. Et pour se faire, il avait un but bien précis : intégrer la prestigieuse Harvard.
Mettant donc largement de côté sa vie sociale, le garçon se noya dans les études jusqu'à réussir à obtenir ce qu'il désirait : son admission au sein de cette ancienne académie. Bien sur, il fut félicité par ses géniteurs au-delà de tout ce qu'il avait pu imaginer et ce fut donc l'âme gonflée de fierté et de joie qu'il fit ses premiers pas dans le monde de l'enseignement supérieur.
S'il avait jusque là délaissé ses relations sociales, Elric se rattrapa bien vite lors de ses années étudiantes. N'ayant aucun mal à se faire un petit groupe d'amis solide, il expérimenta tout ce qu'un jeune de son âge expérimente à ce moment de sa vie. Stress des exams, soirée tranquille entre potes, amours houleux, premières cuites, premières drogues...
Bref, il se testait, testait ses limites et profitait tout simplement de la vie. D'ailleurs, suite à un certain nombre de soirées trop arrosées, il est bon de noter que l'estomac et le foi de notre protagoniste n'ont pas très bien vécu ce trop plein d'alcool. Ainsi, à la fin de ses années à Harvard, il a été obligé d’arrêter définitivement l'alcool sous peine de voir de plus gros problèmes gastriques et généraux poindrent le bout de leur nez. Depuis ces années là, il n'a plus retouché à une goutte d'alcool.
Ce fut dans ces années là qu'il se mit sérieusement à réfléchir à son avenir. Vu l'université dans laquelle il était, il savait que toutes les portes s'ouvriraient à lui une foi son diplôme en poche.
Mais que voulait-il vraiment faire ?
De la politique ?
Non. trop prise de tête.
De la recherche scientifique ?
Passer sa vie à plancher sur les mêmes questions n'était pas une chose qui l'intéressait vraiment.
Du sport à haut niveau ?
Même s'il aimait le basket, il était à peut prêt sur qu'il ne pourrait pas tenir de façon professionnelle dans cette branche. Après tout, il ne correspondait pas du tout aux standards désirés.
Alors quoi ?
Il ne savait toujours pas.
Mais il y avait une chose qu'il savait : plus il grandissait et plus il voulait aider les gens l'entourant. Alors, partant sur cette idée, il se mit à chercher quelque chose en lien avec cette envie viscérale qui lui rongeait les entrailles. Et puis un jour, l'illumination sembla le toucher.
Un de ses amis avait décidé de le trainer - sans franchement avoir forcer en vérité - à une masterclass organisé par un agent du FBI travaillant comme profileur. Cet homme, Edward Douglas, et surtout son travail charmèrent totalement le jeune étudiant. Désireux d'en savoir plus, Elric réussit à obtenir l'adresse email d'Edward qui lui donna avec plaisir, lui proposant de lui envoyer toute question qu'il avait sur son travail, lui promettant de répondre dans la mesure du possible. S'en suivit une correspondance assidue entre les deux hommes qui acheva de convaincre notre jeune étudiant sur son avenir.
C'était décidé : il intégrerait le FBI en tant que profiler.
La suite de son avenir était maintenant tout tracé.
Se spécialisant en criminologie, en psychologie et en droit, Elric redoubla d'efforts pour obtenir son diplôme. Diplôme qu'il obtint avec brio, réussissant à s'inscrire dans le top 3 de sa promotion.
Par la suite, il postula pour la FBI Academy, non sans une petite lettre recommandée signé par l'agent Douglas. Et, quelques mois plus tard, il reçu sa réponse : sa candidature avait été retenue.
Ainsi, après New York et Cambridge, c'était maintenant à Quantico que notre franco-américain allait poser ses valides.
S'en suivit une formation des plus spartiates avec, au programme, de la filature, de l'entrainement au tir, de l'utilisation des sciences pour le recueil d'indices et bien d'autres spécialisations en plus. Bien sur, notre jeune recrue prit comme spécialisation psychologie criminelle et droit. Deux années passèrent ainsi et il retrouva d'ailleurs sur le campus l'agent Douglas qui continua à lui donner des conseils et à le chaperonner, le prenant officiellement comme son poulain.
Et enfin, ces deux années se terminèrent.
Enfin, Elric était un membre à part entière du bureau.
Sa vie professionnelle pouvait commencer et il en trépignait d'impatience.
Il n'avait cependant aucune idée de ce qui l'attendait à ce moment là.
Érosion
Commençant à travailler dans le service de profilage du FBI, sous la houlette d'Edward, Elric passa ses premières années de travail dans la joie insouciante des débuts. Malgré le monde et les esprits tourmentés qu'il côtoyait, il réussissait à conserver une intégrité mentale de fer notamment grâce à ses petites soirées tranquille qu'il passait avec Alan.
Alan était un autre membre du bureau avec qui il avait fait sa formation. Ces deux là avaient été admis en même temps et ils s'étaient rapidement lié d'une amitié indéfectible. Bien qu'ils ne fassent pas partie du même service, ils se débrouillaient toujours pour réussir à se voir quelques soirs par semaine, histoire de décompresser. Petit à petit, la routine s'installa dans la vie d'Elric, sa vie se partageant maintenant entre son travail et ces quelques vers nocturnes. De temps en temps, lorsqu'il décrochait une permission, il en profitait pour mordre la vie à pleines dents, non sans y être un peu poussé par Alan. Ainsi, grâce à lui, il rencontra plusieurs femmes et hommes qui partagèrent sa vie sentimentale mais rien qui ne dura bien longtemps à chaque fois. C'était un peu comme si Cupidon refusait de lui offrir cet amour durable et stable auquel il aspirait secrètement, ne s'amusant qu'à lui offrir de petites aventures. Se résignant à son sort sentimental un peu triste à son gout, Elric s'enferma alors dans son travail.
Et un jour elle arriva.
Margaret O'Sullivan.
Surnommée Maggie, cette femme qui avait à peine la trentaine était, sous son visage d'ange, une tueuse qui avait assassiné de sang froid son père et qui semblait nourrir envers la gente masculine une haine tenace. Cette particularité avait piqué la curiosité d'Elric qui avait tout fait pour réussir à reprendre son dossier. Il avait obtenu gain de cause Maggie était devenue l'une de ses "patiente" comme il se plaisait à les appeler. Durant prêt d'un an, il la côtoya, tentant de comprendre ses motivations, son ressenti, ses impressions. Autant dire ce fut extrêmement difficile. De part son aversion pour les hommes et du fait que notre protagoniste en était un, elle refusa tout d'abords de lui adresser la parole. Puis, à force de patience et d'obstination, elle commença à s'ouvrir petit à petit. Elric se prêta au jeu, la traitant avec les plus grands égards et la plus grande douceur pour ne pas la brusquer. Il s'aida notamment du poker pour se faire. Décelant chez elle une grande propension à aimer le jeu, il venait les premiers temps uniquement pour jouer avec elle et lui apprendre les bases de ce jeu. Et ça marcha étonnamment bien car, au fils des parties, il s'ouvrit petit à petit. Et, ironiquement, ce fut au terme de ces dix mois de discussion que Cupidon sembla s’éveiller de nouveau. Malgré toute ses réticences, Maggie tomba amoureuse d'Elric au point où elle perçu comme une trahison le fait qu'il mettait fin à leurs entrevues. En effet, son rapport était terminé et il n'avait donc plus à voir la tueuse. Elle n'était qu'un de ses travaux après tout et il ne se doutait pas un seul instant de ce qu'il avait pu éveiller chez elle. Pleine d'amertume, Maggie fut transférée dans une autre prison et, au fils du temps, Elric l'oublia peu à peu.
Douze années passèrent avant que le nom de Maggie ne ressurgisse.
C'était un soir comme un autre où Elric avait rendez-vous avec Alan au bar proche du bureau. Ce soir là, il n'était pas venu et, au moment où il allait aller le chercher, le franco-américain avait reçu un message de sa part s'excusant, expliquant qu'il ne se sentait pas bien pour venir et proposant de reporter leur soirée habituelle au lendemain. Il accepta, termina son verre de lait-grenadine et rentra se coucher tôt.
Le lendemain matin, il apprenait l'assassinat de son ami.
On lui refusa strictement l'accès aux informations de ce cas car il était trop proche de la victime. Puis, il fut soumis à un solide interrogatoire qui le disculpa de tout soupçons et, pour qu'il se remette de cette perte, on le força à prendre des vacances. Refusant pour autant de s'en arrêter là, Elric outre-passa les ordres qu'on lui avait donné. Faisant jouer ses connaissances et son savoir de comment marchait le bureau, il réussit à mettre la main sur le dossier de l'assassinat de son fidèle ami et ce qu'il découvrit lui coupa le souffle.
Les photos de la scène de crime étaient d'une violence inouïe. D'après le rapport, Alan était décédé des suites de ses blessures, plus de 33 coups de couteaux localisés au niveau du thorax et des épaules. Mais ce qui glaça le sang du profiler, c'était la mise en scène de l'acte. Le corps de son ami avait été déposé en croix sur le sol, les bras ouverts avec, sur le torse, quatre cartes. Mais pas n’importe quelles cartes.
Une Quinte Flush Royale de cœur.
L'as avait été transpercé d'une flèche de sang dessiné au doigt.
Sur les joues de la reine, on avait dessiné des larmes de sang.
Le roi était barré d'une croix de sang.
Le valet et le 10 étaient recouvert de trois mots : "
Hi little rat "
Ce détail coupa le souffle d'Elric.
Il eut l'impression de suffoquer. Il avait envie de pleurer, d'hurler, de détruire toutes ces preuves mais il ne fit rien. Son corps se laissa juste aller contre le sol, tremblant comme une feuille.
Little Rat...
C'était ainsi que Margaret O'Sullivan le surnommait lors de leurs entrevues, plus de dix ans auparavant.
Déchéance
La rage, la colère, la culpabilité, la haine, la soif de revanche.
Toutes ces émotions, combinées à ses années de services auprès d'esprits tordus firent sauter la soupape de sécurité d'Elric. Inconsciemment, Alan était devenu, avec les années, le gardien de sa santé mentale. Ainsi, avec sa disparition, c'était le sens commun d'Elric qui volait en éclat. Il n'avait plus rien à perdre maintenant. Ses parents étaient décédés quelques mois plus tôt et il n'avait plus aucune famille ni proches auxquels se raccrocher.
Alors pourquoi se retenir ?
Pour des conventions sociales à la con ?
Ha ! Bien sur … Et puis quoi encore ?
Prolongeant ses vacances forcées de deux semaines, photographiant le dossier de la mort d'Alan, il partit en quête de vengeance.
C'était la pire des choses à faire bien sur mais il n'était alors pas en état de penser sereinement. Il était gangrené par la haine et la soif de revanche. Il n'avait qu'une chose en tête : faire payer à cette salope qui avait osé lui dérober son précieux ami. Il mit alors à profil toutes ses compétences sur le profiling pour la retrouver. Il avait en plus comme atout, le fait qu'il la connaissait. En effet, durant leurs entrevues, il avait sondé non seulement sa personnalité et sa façon de pensée mais aussi son passé, ses impressions, ses envies... Il avait donc plusieurs idées de où elle pourrait se trouver et de ce qu'elle pourrait faire.
Au bout de deux mois et demi de chasse à l'homme intensive, il réussit à lui mettre le grappin dessus, devançant ses anciens collègues du FBI qui étaient aussi à ses trousses.
Personne ne sut ce qui se passa entre eux deux mais, ce qui fut sur, c'était que Maggie et Elric disparurent durant 1 semaine des radars de l'agence.
Lorsque le franco-américain refit surface à l'agence, il avait perdu 10kg, des cheveux en bataille et une barbe mal soignée trop longue. Il confessa alors tout à ses anciens collègues. Il expliqua comment il avait chassé Maggie, ce qu'il lui avait fait par la suite. Il ne nia rien, étant d'une franchise déroutante. La seule chose qu'il refusa de dire fut l'emplacement de Maggie ou de ce qu'il en restait.
A sa grande surprise, l'affaire fut étouffée par les hauts dirigeants de l'agence. L'assassinat d'Alan fut requalifié en tant que suicide et le cas de Maggie en disparition inexpliquée. Quand à lui, il fut renvoyé du bureau et mit au frais à Philadelphie.
Durant les années qui suivirent, le nom d'Elric Leconte tomba dans l'oubli. On ne sait pas réellement ce qu'il fit pour survivre mais ce qui était sur, c'était qu'il était resté à Philadelphie. Pour d'obscures raisons, il refusait obstinément d'en bouger.
Et puis un jour, son nom se vit de nouveau murmuré sur les lèvres, associé cette fois au métier de détective privé.
Comment en était-il arrivé là ? Pourquoi ?
Mystère.
Vous pouvez toujours tenté de lui demander ceci dit.
Pas sur qu'il vous réponde par contre.
♆ Essence ♆Pseudo : Seth
♆ Arrivée : via topsite
♆ Personnage : inventé
♆ Commentaires : J'espère qu'Elric vous plaira et au plaisir de rp avec vous ! =)