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 Unexpected encounter at the crossroads of dreams ≠ ft. Asa Greyleight.

Anonymous
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 Unexpected encounter at the crossroads of dreams ≠ ft. Asa Greyleight.   Sam 19 Sep 2020 - 1:25


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Unexpected encounter at the crossroads of dreams ;
Asa Greyleight & Isaac Durinn









— La lune grimpe doucement, dans cette toile noire qui tapisse le ciel une fois les heures descendantes, l’astre illuminant doucement tout ce qu’elle peut toucher de sa grâce naturelle. Tu l’observes, toi, depuis le siège que tu occupes au milieu de ton salon, laissé dans un curieux bazar que tu n’as pas la force de ranger maintenant, pas quand tu sens déjà les crépitements de cette angoisse qui monte sans que tu puisses la contrôler. C’est comme ça depuis que tu t’es incarné, depuis que tu as choisi ce corps, depuis que tu as choisi que ta forme éthérée n’était plus suffisante à ton bonheur, à ta plénitude. Tu sens le trépas, lent et vicieux, qui se glisse sous cet épiderme fragile qui tapisse désormais tes muscles d’acier et qui abrite cette âme vieille comme les constellations qui tapissent le ciel, vieille et curieusement jeune à la fois, dans son incarnation. Tu réprimes le frisson qui parcourt ton échine alors que ton esprit forme déjà les premiers nœuds qui se répercutent doucement dans tes épaules soudainement tendues. Tes doigts se serrent sur les accoudoirs de ton siège, les jointures blanchissant à vue d’œil alors que tu tentes une maîtrise de ta respiration, un contrôle de ce corps qui t’échappe si facilement quand les ombres commencent à danser dans les coins de cet appartement qui est le tiens. Quand les ombres se réverbèrent sur le pendule de Newton que tu vois trôner sur ton bureau, le balancier toujours en marche, l’écho des boules d’acier résonnant dans le vide silencieux qui entoure la pièce, l’appartement entier. Tu fermes les yeux, te concentrant sur cette respiration, sachant très bien que les ombres ne peuvent te toucher, que la nuit ne peut t’infliger de souffrances réelles mais l’angoisse grimpe, comme elle le fait toujours, et tu te lèves. Tes yeux attrapent le reflet des rayons lunaires sur un prisme en verre qui trône au milieu de ta table basse et tes doigts, fébriles, s’accrochent à l’interrupteur d’une énième lampe. Tu sais de quoi tu as l’air, de quoi cet appartement à l’air quand tu appuies sur le bouton. Un véritable sapin de noël, l’antre de ce terrifié de l’ombre que tu es, et dont tu es pourtant né. Tu es né de la nuit elle-même et du sommeil, et pourtant, ce sont deux choses que tu trouves difficilement confortables ces derniers temps, et dans lesquels tu trouves bien plus de détresse que de paix. Et tu ne peux empêcher cette peur montante qui te fait croire, inconsciemment, que les ombres vont t’avaler, vont t’aspirer et te laisser te noyer dans le chaos du cosmos, dans le néant de ce coma dans lequel tu t’es longtemps plongé en attendant un moment inopportun pour te réveiller, pour respirer à nouveau des lumières d’étoiles mourantes. Et maintenant que tu es réveillé, maintenant que tes yeux sont grands ouverts sur un monde que tu ignoré, tu es pourtant perturbé, terrifié par ce qui t’a pourtant engendré. Et c’est cette même obscurité qui te pousse à te fondre dans les tréfonds de la lumière dans l’espoir que ton cœur se calme, que ta conscience s’apaise doucement, naturellement.

Mais tu sais que ce n’est là qu’un sursis, comme un prisonnier, comme un malade, comme un mourant, et que la lumière ne sera jamais suffisamment forte pour empêcher les cauchemars de se glisser dans ta conscience, quand bien même tu es maître des songes. Et c’est sur cette pensée que tu t’installes à nouveau dans ce fauteuil de velours aux couleurs étrangement froides, après avoir laissé tes doigts glisser contre un cd qui se lança naturellement pour laisser les trémolos musicaux emplir la pièce et briser le silence éternel qui règne entre les murs. Tu déposas, doucement, ton index et ton majeur contre ton front alors que tes yeux se fermaient doucement et que tes lèvres s’ouvraient pour échapper des paroles connues uniquement de ta personne et des rares se souvenant de tes machinations. Tu sais que tu regretteras ce geste plus tard, quand les cauchemars te rattraperont, car ils le font toujours. Mais pour l’heure, tu te laisses porté par la douceur du sommeil, et encore plus, l’accueil réconfortant de ce monde que tu maîtrises, que tu peux moduler selon tes souhaits. Tu te retrouves dans ce monde, dans ses murs factices faits de nuages et de brume, de l’eau sous tes pieds alors que la luminosité repousse les craintes au loin, bien loin. Tu laisses tes doigts glisser contre les nuages, formant des souvenirs et des pavés de fleurs, des lampions orangés et des lotus violacés. Tu laisses tes pieds glisser doucement, seul l’écho de tes pas résonnant dans ce qui est le calme de ton propre rêve, de ton propre songe, ton attention totalement attirée par ce silence, à l’affût de la moindre personnalité qui pourrait apparaître dans ce qui est un songe ouvert. D’un mouvement de la main, les lotus disparaissent pour laisser place à d’autres plantes et tes oreilles captent sans mal le bruit d’une cascade que tu as fait apparaître non loin de là. Mais plus précisément, ton attention est captée par une autre paire de pas qui n’est pas la tienne, et tes yeux se fixent sur la silhouette qui s’approche et autour de laquelle tu crées un chemin pavé avec des plantes accueillantes, d’un simplement mouvement de ta main. Pieds nus, tu te rapproches, faisant disparaître l’eau qui était pourtant là il n’y a pas cinq minutes pour que de l’herbe fraîche et des dalles beiges remplacent l’écoulement naturel de l’élément aqueux. Tu gardes une distance naturelle et raisonnable avec cette silhouette dont tu ignores tout, tout en restant relativement accueillant pour ne pas faire fuir le potentiel visiteur. « Bonsoir. » Ta voix est douce, presque comme du miel, chaleureuse avec toute la bonté qui peut caractériser ton âme, avec un soupçon de sucre de cette jeunesse qui habite ton âme et ton esprit pourtant vieux. D’un mouvement de la main, le lieu change à nouveau, les fleurs laissant place à de vieilles colonnes et des arbres, un étrange mélange entre la nature et la conception humaine que tu as pu observer lors de la construction de temples de ton époque. Un souvenir étrangement doux pour ta conscience qui demeure inconsciemment tiraillée par la crainte dont tu essayes de t’échapper. « Puis-je savoir qui vous êtes, vous qui apparaissez dans mon rêve ? » Tu demandes doucement à cette silhouette qui te paraît terriblement inconnue, et qui commence pourtant à exercer une certaine pression sur les modulations que tu fais, inconsciemment, sur le monde onirique qui vous entoure. Une drôle de rencontre, tu en es presque certain.
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Dernière édition par Isaac Durinn le Jeu 29 Oct 2020 - 22:52, édité 1 fois
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Asa Greyleight
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Asa Greyleight
Âge et date de naissance : 40 ans lors de son incarnation en 1945
Métier/occupation : Médecin en temps partiel en soins intensifs + palliatifs || restaurateur d'art à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : N/A (aussi asexuel qu'aromantique)

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Panthéon d'origine : Japonais
Divinité incarnée : Shinigami
Alliance : Aucune
Pouvoir(s) : Prédiction du temps restant :
Le dieu peut connaitre et quantifier précisément le temps restant d'une durée de vie. (pouvoir corrompu par le point faible, cf. fiche)
Volonté suicidaire :
L'influence du dieu s’exerce sur le mortel ciblé, l'incitant à mettre fin à ses jours dans les plus brefs délais tant que le dieu garde sa concentration sur sa cible.
L'apaisement du condamné :
Lorsque qu'un être vivant se retrouve aux portes de la mort, le dieu est capable d'apaiser ses souffrances, qu'elles soient physiques ou émotionnelles.
Point faible : Hanté :
Les anciens hôtes dans lequel le dieu s'est incarné ne cessent de le hanter, apparaissant fréquemment pour malmener le dieu de reproches, se jouer de sa concentration et tenter de réveiller l'hôte actuel.

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 Re: Unexpected encounter at the crossroads of dreams ≠ ft. Asa Greyleight.   Mer 21 Oct 2020 - 22:36
Unexpected encounter at the crossroads of dreams

On ne peut se souvenir du début d'un rêve, du comment, seulement on s'y retrouve, alors que nos yeux se sont clos, pour un repos espéré. Est ce que les dieux différaient des humains en matière de rêve ? Shinigami avait toujours gardé un avis mitigé sur ce sujet, ayant cette sensation étrange de ne pas imaginer, seulement se souvenir une fois endormi. Comme des échos du passé, de sa vie ou de celles de ces êtres qu'il avait habité et qu'ils l'habitaient désormais, profitant de ses barrières baissées pour se manifester.

Sans encore être capable de dire s'il arriverait à ce souvenir de ce rêve, s'il en avait les réellement les commandes ou non, Shinigami n'avait encore une conscience que l'un de ses fantômes allaient profiter du monde des songes pour voyager.

Ce fut pourtant ce que cette silhouette, fine, presque fantomatique sembla faire. Vêtue d'une longue robe noire semblable aux représentations Européenne de la mort, cette femme, de ce qu'elle semblait être, portait un masque. Elle se cachait sur les traits figés d'un démon, d'une créature se voulant effrayante malgré cette céramique blanche. Son regard, bien que masqué semble se porter non pas sur le dieu qu'elle vient de trouver mais sur ce jardin juste créé, cette herbe accueillant ses pieds dénudés et finalement sur ces colonnes semblant délimiter le reste du chemin. Sans que cela ne puisse se voir, un doux sourire prit ses lèvres, elle ne s'était donc pas trompée et appréciait la convivialité que son hôte lui offrait, cette féérie lui avait manqué. Et pour faute, son chemin au pays des songes ne s'était pas fait à travers un monde créé, encore moins à travers un monde éclairé, la mort appréciait les ombres, elle s'y nichait et en sortir n'en n'était jamais simple.

A la question, la silhouette tourna son attention vers le maitre des lieux, elle le comprenait, chose étrange par ailleurs, chose qui la surprendrait toujours, cet apprentissage indirect que Shinigami lui offrait. Elle hésita, car cette question semblait être la premier en tant d'année, créant une forme de timidité, pourtant, après quelques secondes, la jeune femme, aux mains fines et si blanches vint doucement retirer son masque. Et si celui ci dévoila ce qui semblait être une poupée de cire, une femme aux traits fins et semblant depuis longtemps figés dans le temps, sa main elle prit soudainement les mêmes couleurs que sa robe, le blanc devenant noir le temps que ce masque touche ses doigts. Elle ne répondit pas au maitre des lieux, du moins pas verbalement mais lui adressa un subtil sourire. Une salutation qui dura que l'espace d'un instant, avant que le masque ne revienne sur son visage et que sa main reprenne sa couleur blanchâtre une fois la céramique relâchée.

Une salutation courtoise malgré ce que le reste dégage, car avant qu'elle ne s'en rende compte, l'herbe entourant ses pieds semble elle perdre en vivacité, les fleurs elles commencent à faner, pour quelqu'un qui porte la mort, cette vision une fois réalisé n'est pas un choc, si cet environnement n'est que métaphore alors peut être a t'elle réussi à convenablement se présenter. Néanmoins, la jeune femme se décala rapidement sur l'une des dalles, afin que pas plus tacher d'obscurité cette vie et ce monde qui l'entoure, comme pour respecter ce beau tableau dans lequel elle s'est invitée.

Hors RP:
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https://blasphemiae-deorum.forumactif.com/t1478-asa-greyleight-e https://blasphemiae-deorum.forumactif.com/t1487-asa-greyleight-les-liens-et-rps-de-shinigami#27189
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 Re: Unexpected encounter at the crossroads of dreams ≠ ft. Asa Greyleight.   Mer 28 Oct 2020 - 1:25


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Unexpected encounter at the crossroads of dreams ;
Asa Greyleight & Isaac Durinn









— Les rêves sont des parchemins vierges, des toiles sur lesquelles nous sommes libre d’écrire et de tisser des images, des icônes, des mots, des paroles, n’importe quoi. Les rêves sont des parchemins que l’on peut, à loisir, tâcher de noir, de rouge, de bleu, de vert, de n’importe quel pigment. Et toi ? Toi tu es le maître de ces créations. Toi, tu inspires des désirs, des élucubrations cérébrales des autres pour mettre en œuvre les images, les sensations visuelles, olfactives, sonores de celui qui se balade dans ton rêve. Les rêves sont des parchemins que tu peins, que tu matérialises. Tu t’es toujours vu comme un créateur, dans une certaine mesure. Un créateur mais aussi un destructeur. Tu inspires les rêves et les espoirs, tu inspires la joie mais également le désespoir des cauchemars, tu inspires le futur, le présent et le passé. Tu inspires et tu exultes de toiles qui, une fois en dehors de tes mains, deviennent incontrôlables et survivent sans toi. Tu n’as de contrôle que dans le monde que tu maîtrises et que tu tisses à la manière d’un tisserand. Tu n’as le contrôle qu’à l’intérieur des rêves, et c’est peut-être quelque chose qui te terrifie d’une certaine manière. Oh, bien sûr, l’idée que tes rêves et ceux des autres t’échappent ne te dérange pas. Ce n’est pas ça. Mais… Tu as tes propres démons, tes propres cauchemars, et tu as beau maîtriser ce monde onirique, tu es faible face aux outils de ta propre création, face aux démons que tu matérialises inconsciemment. Et tu auras beau te créer une prison dorée dans ton monde, tu ne sera jamais, jamais, parfaitement en sécurité loin des démons qui bouffent petit à petit ton contrôle. Parfois, tu regrettais d’avoir un tel contrôle sur les rêves, d’être le maître des rêves, parce qu’il y avait tant de points faibles, tant de choses que tu n’arrivais pas à comprendre et à exulter. Mais tu savais, et c’était ce qui te faisait tenir depuis toujours, que les rêves étaient le cocon de beaucoup. Tes propres rêves l’étaient pour toi, quand tu n’étais pas trop agité ; ils étaient un sanctuaire éphémère dans lequel tu pouvais t’enfermer pour respirer un peu. Les rêves étaient des prisons mais aussi des sanctuaires, des lieux d’errance, de passage, des purgatoires. Et tu aimais l’idée de pouvoir aider les gens en créant un monde suffisamment adapter à leur besoin pour qu’ils se sentent vivre, un peu, pour qu’ils se sentent mieux, même si ce n’était que pour quelques heures dont ils n’auraient aucun souvenir. Parce que comme toute magie, celle du rêve était tout aussi éphémère que les songes que tu créais : les souvenirs disparaissaient, petit à petit, pour ne laisser rien de plus que des sensations, des bribes, un petit rien qui parfois, suffisait, à aider. Si un tout petit bout de ton monde, un tout petit bout de ton esprit et de tes créations suffisait à aider les autres, c’était largement suffisant pour toi, c’était assez pour que tu te sentes complet, pour que tu puisses te remplumer et réaffirmer toute ta création.

Alors, cette silhouette que tu voyais dans un de tes songes, cette silhouette féminine quelque peu décharnée qui semblait avoir perdu toutes les couleurs de sa vie, tu te sentais comme attiré à elle. D’une manière qui t’était si familière, qui appelait à ce que tu fasses de ton mieux pour aider ce qui se présentait à toi, à faire quelque chose pour calmer le tumulte intérieur que tu pouvais sentir, la détresse palpable de l’esprit face à toi. Cet esprit, tu ne le connais pas, tu ne le comprends encore pas intensément et tu n’en as pas le pouvoir, véritablement, mais tu te sens irrémédiablement attiré par elle. Et c’est pour ça que tu esquisses un sourire en retour du sien quand son masque est retiré pour quelques infimes secondes. Tu n’as pas le pouvoir de l’obliger à le retirer, et même si tu l’avais, ce ne serait absolument pas bien de ta part, toi qui as toujours voulu être bienveillant, même avec cette curiosité maladive qui habite tes os. Toutefois, tu observes le reste qui se joue autour d’elle, la mort qui semble suivre ses pas et qui semble contaminer l’environnement dans lequel vous êtes et qui s’est matérialisé, comme toujours, et qui se module, encore une fois, comme toujours. Toutefois, d’un mouvement de ta main, l’herbe se remplume et retrouve doucement ses couleurs, les fleurs retrouvent doucement leur vie comme si elles n’étaient jamais passées par ce stade terrible et pourtant nécessaire qu’est le décès. Tu souris doucement à la silhouette alors que le reste du rêve se module doucement à la convenance de l’esprit, et tu te rapproches pour être toi aussi sur une de ses dalles, à quelques-unes d’elle, suffisamment loin pour ne pas l’effrayer, mais suffisamment proche pour laisser le magnétisme se jouer naturellement. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ? » Tu ne sais si la silhouette peut parler, si elle est dotée d’une voix, mais si ce n’est pas le cas, nul doute qu’elle saura t’aiguiller car, une chose est sûre, elle n’est probablement pas là pour rien. Elle n’est pas là par pur hasard. Rares sont les personnes, les choses, qui apparaissent par hasard dans tes propres songes, même quand tu le laisses délibérément parfaitement ouverts à tous. Tu sais que ceux qui arrivent ici viennent te chercher, viennent te quérir toi et non pas autre chose. « Est-ce que je peux être d’une quelconque aide ? » Tu demandes à nouveau, la voix douce et calme, alors qu’autour de vous, le paysage change doucement pour passer sur un crépuscule doucereux, suffisamment sombre pour donner un peu plus de chaleur au paysage, mais suffisamment clair pour que tes propres cauchemars n’apparaissent pas, pour que ta crainte ne monte pas doucement dans ton corps terrifié par l’obscurité. Tout ton être est prêt à aider, à faire ce que l’on demandera de toi pour cette demoiselle au masque curieux et à la peau diaphane. Car, depuis toujours, Morphée est au service des autres.

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L'apaisement du condamné :
Lorsque qu'un être vivant se retrouve aux portes de la mort, le dieu est capable d'apaiser ses souffrances, qu'elles soient physiques ou émotionnelles.
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 Re: Unexpected encounter at the crossroads of dreams ≠ ft. Asa Greyleight.   Lun 2 Nov 2020 - 1:51
Unexpected encounter at the crossroads of dreams

Si seulement elle avait eut plus de temps. Oh pendant un court instant l'envie d'égoïstement profiter de ce doux rêve sembla être si tentant. Le temps était si relatif, si court et à la fois si long après des siècles et des siècles à rester dans un monde qui n'est plus fait pour vous. L'envie d'oublier les raisons, d'oublier cette unique et si faible voix qui luttait pour restée fidèle à son dieu. La jeune femme inspira, une main se portant presque douloureusement contre le creux de sa poitrine, priant en silence pour sa propre dévotion, pour ne pas se perdre parmi les songes et cela malgré cette envie si grande. Face aux couleurs, aux douceurs de la vie, une part d'elle avait presque envie d'y croire, de retourner à ce monde si vivant, si différent de la vision qu'elle en avait habituellement. Les couleurs, les odeurs, même cette sensation de l'herbe fraiche sous les pieds, tout ceci était mort en même temps qu'elle, tout ceci avait disparu pour réapparaitre en ce rêve emprunté. Sa prière du se rallonger, pour mieux affronter ses désirs, pour garder son objectif. Un objectif que ce cher dieu eut la bonté de lui rappeler. Par la demande de cet hôte, la jeune femme sembla réajuster son attention sur le dieu, trouvant un léger sourire à la question. Et pour cause, elle même ne possédait pas la réponse à cette question, simplement elle l'espérait, espérait si fortement qu'il puisse leur venir en aide, à elle, à eux, à son dieu.

Elle aurait tant aimé lui répondre, échanger quelques mots avec cet homme lui semblait si agréable, si bon. Elle aurait aimé lui expliquer avec simplicité le coeur du sujet mais cela aurait brisé le charme et une très ancienne promesse. Depuis des années et encore des années, Shinigami était hanté par ses propres hôtes, il les entendait, le voyait, les supportait malgré son désir éternel d'obtenir un peu de silence. Alors elle ne pouvait pas parler, elle ne le voulait pas, pas elle, car la rancoeur n'habitait étrangement pas son coeur. Décidée à le respecter, cela faisait des siècles que la jeune femme n'avait pas adressé une parole, elle en avait oublié le son de sa propre voix, la façon dont elle formulait ses phrases, elle ne savait plus et s'y était résolue des siècles déjà auparavant.

Mais si les paroles étaient de trop, il existait bien d'autres façons que dialoguer, d'autant plus dans un monde de songes. Elle commença alors par simplement opiner une unique fois à la seconde question du dieu. Il pouvait l'être, surement. Pour cela il fallait qu'il la suive, qu'elle le mène aux rêves de son dieu.

Elle recula d'une dalle, puis d'une autre et à la troisième elle s'arrêta en fixant avec toujours la même intensité cette divinité en face d'elle. Elle attendit et après un moment sa main se leva pour partager ce geste si universel que d'inviter à s'approcher, à la suivre. Elle avait tant besoin qu'il la suive, et dans une crainte soudaine la pensée qu'il refuse la fit déglutir. Etait elle trop mystérieuse ? Trop étrange pour qu'il puisse accepter ? Elle commença à le craindre, elle n'était de toute façon que l'ombre d'elle même et avait depuis longtemps oublié les façons de faire pour se faire aimer.

Ce fut alors avec une main devenue agrippée nerveusement à son autre bras, que ses pas la ramenèrent vers lui, jusqu'à se retrouver à uniquement une dalle d'écart. Assez proche pour mieux voir la couleur de ses yeux, Morphée lui pouvait surement entrapercevoir ses iris si clairs entre les légères fentes de son masque. Elle sembla le fixer et après un moment sa main vint relâcher son bras pour doucement proposer sa paume au dieu. Il s'agissait d'une invitation, un moyen pour qu'elle puisse l'embarquer vers d'autres songes, le faire tomber avec elle vers un autre monde.

Sa volonté si forte que celle de demander une faveur incongrue, le monde lui sembla se plier à la demande, et l'aida à la partager avec ces kanjis venant s'écrire entre eux deux, non loin de cette main proposée. Les symboles お願いします tremblotants fébrilement dans les airs alors que la jeune femme ne sembla toujours pas réussir à décrocher son regard des yeux de Morphée.

traduction::
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https://blasphemiae-deorum.forumactif.com/t1478-asa-greyleight-e https://blasphemiae-deorum.forumactif.com/t1487-asa-greyleight-les-liens-et-rps-de-shinigami#27189
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 Re: Unexpected encounter at the crossroads of dreams ≠ ft. Asa Greyleight.   Lun 2 Nov 2020 - 11:37


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Asa Greyleight & Isaac Durinn









— Les rêves étaient des royaumes complexes, et dont la complexité résultait de l’esprit du porteur, de sa propension à créer, à dévoiler les plus intimes parts de son cerveau et de son esprit. Bien sûr, des songes étaient simples, faciles, de recréation de journées, de moments instantanés et creusés dans le moment présent, avec des visages et des personnalités familières. C’était les plus simples, c’était les songes les plus communs de ceux dont l’esprit ne voulait pas forcément vagabonder et trouver meilleure solution à tout le reste. Après tout, les rêves n’étaient que la résultante d’une envie, d’une impulsion synaptique. Ce n’était pas donné à tout le monde de rêver de choses inconnues encore, de mondes originaux et de personnalités complètement inconnues. Tu étais bien placé pour le savoir. Toutefois, tu savais aussi que les rêves étaient toujours inspirés par la réalité, par des choses sensibles qui avaient pu exister ou qui existaient encore. Le monde des songes était un lieu complexe, un noyau de nœuds qui s’entremêlaient pour former de gigantesques toiles qui s’étiraient de ci de là, qui réunissaient les âmes et les esprits de ceux qui voulaient bien se laisser guider par la fantaisie, par l’imagination et la création. Les rêves oscillaient toujours assez dangereusement entre la vie perpétuelle et la mort infinie, libérant les émanations réelles dans un univers onirique et doucement penché sur l’impossible. Toi, en maître des songes, tu étais amené à côtoyer, dans ces univers, autant la vie que la mort, à te balader au milieu d’âmes et d’esprits aussi vivants qu’inconscients, à découvrir les esprits les plus fertiles et les plus infertiles que le monde avait pu engendrer. Les rêves étaient, finalement, autant une représentation du néant que de l’infinité vivante. A partir du moment où les rêves étaient ouverts et libérés de toutes contraintes possibles, les possibilités devenaient infinies et les personnalités pouvant traverser ces lieux étaient multiples, ceux navigant encore dans les eaux troubles de la vie tangible que ceux navigant dans les abysses du purgatoire, de la vie entre la mort. Dans tous les cas de figure qui pouvaient se présenter au cœur des songes, tout était sensible, tout était réel à leur manière. Il n’y avait pas d’irréel dans cet immatériel que tu construisais comme un tisserand. Les odeurs, les couleurs, les sensations au toucher, tout était sensible et réel, cohérent, tangible à leur manière. Les rêves n’avaient de différent avec la vie que l’infini possibilité de la création et de l’imagination sensible qui en découlait. Il n’y avait, pour ainsi dire, aucune limite à tout ça, aucune limite à ce que tout devienne lucidement sensible et sensiblement plus réel que la réalité elle-même. C’était pour ça que cette jeune femme qui se présentait devant toi, tu ne questionnais ni sa forme ni sa réalité. A  tes yeux, elle était aussi réelle que si elle s’était présentée devant toi dans ton bureau de psychologue, ou à l’hôpital. Elle était aussi réelle et tangible que quiconque que tu pouvais croiser. Peut-être qu’elle oscillait dans la mort, peut-être oscillait-elle encore dans la vie, tu ne te posais qu’à peine la question même si la réponse était plus ou moins claire dans ton esprit. Ce n’était pas que tu ne voulais pas le savoir, c’était surtout parce que tu ne voulais pas que ton esprit finisse par faire une distinction et que le rêve se change, se transforme pour la traiter différemment. Chaque personne qui foulait le sol de tes rêves, de tes songes à toi, devait recevoir le même traitement, la même justesse et la même quiétude sous cette forme. Tu ne voulais certainement pas donner un traitement différent, même si quelque chose pouvait l’en justifier. Chaque personne devait pouvoir se sentir libre et calme en tes lieux. C’était pour ça que tu ne changeais nullement ton attitude vis-à-vis de la jeune femme, que ton regard demeurait neutre et chaleureux, et que ton langage non verbal restait le moins inquiet possible, laissant présager le moins de questionnements possibles.

Et tu compris, également, que le langage non verbal était celui qu’elle allait employer pour communiquer avec toi. La raison de son silence demeurait étranger à ta connaissance, et tu ne pouvais donc pas lui poser la question car une réponse nécessiterait bien plus que quelques mouvements, quelques basculements et oscillements du visage et du corps. Et tu ne voulais certainement pas brusquer cette silhouette en la forçant à parler quand elle avait peut-être fait vœu de silence. Tu allais devoir te contenter de ce qu’elle allait t’offrir et des opportunités qu’elle te donnerait, et ce, sans broncher. Tu n’avais pas d’autres moyens, si tu souhaitais respecter les limites de la jeune femme sans les briser, sans en étendre les extrémités. Toutefois, malgré toute ta connaissance sur le langage non verbal développé au fur et à mesure des années, il y avait encore quelques éléments qui t’échappaient et qui étaient parfois trop prompt à une interprétation différente. C’est ce qui se produit lorsque la jeune femme recula d’une dalle puis d’une autre et encore une autre. Tes yeux restaient fixés sur elle, et tu ne savais si tu devais bouger toi-même pour la rattraper ou si tu devais simplement rester à ta place parce qu’elle te fuyait et souhaitait partir. Tu penchas alors simplement la tête sur le côté, cherchant à comprendre un peu mieux, à en apprendre davantage, tes yeux partageant cette incompréhension de son mouvement. Tu n’avais pas peur d’elle, tu ne la trouvais ni étrange ni fondamentalement bizarre à tel point que tu ne pourrais pas la suivre. Tu étais simplement légèrement confus. Une confusion qui se leva peu à peu quand elle leva la main dans un geste universel t’invitant à la suivre et tu esquissas un léger sourire, ta confusion disparaissant rapidement pour que ta compréhension prenne rapidement place et que tu comprennes sans mal les intentions qui étaient cachées derrière toute sa gestuelle. Toutefois, tu n’eus à peine le temps de faire un mouvement que la silhouette était désormais proche de toi et que tu pouvais désormais mieux discerner cette jeune femme qui se présentait à toi. La première chose que tu remarquas outre le masque qu’elle portait sur son visage, c’était ses yeux. Des iris si clairs, si purs, si étrangers et familiers à la fois, des iris qui portaient une complexion des plus singulières et des plus innocentes malgré tout. Des iris qui tenaient en leur sein, à tes yeux, des fragments d’étoiles qui demandaient de l’aide, qui demandaient quelque chose, qui quémandaient ton aide, la tienne. Tu observas cette paume tendue en ta direction, avisant la proposition silencieuse qui se découlait de toute cette gestuelle ô combien familière, et si tu hésitais ne serait-ce qu’un peu à lui venir en aide, cette hésitation disparue aussitôt les kanjis présents dans l’air entre vous, ta connaissance permettant de les déchiffrer avec aisance. Tu hochas doucement la tête, fermant les yeux alors que le sol se changeait doucement, que le ciel de ton songe prenait une différente teinte. L’herbe verte se transformait en une fine couche aqueuse, translucide, reflétant le ciel crépusculaire qui se teintait au dessus de vos têtes tandis que les dalles restaient exactement là où vous étiez. C’était la fin du songe. La descente solaire annonçant l’arrivée de l’astre lunaire et votre potentiel départ de ce royaume onirique là pour en rejoindre un autre. Tu rouvris doucement tes yeux pour l’observer, pour lui offrir un sourire que tu souhaitais être éclatant tandis que ta main se posait dans la sienne, avec une délicatesse qui était tout naturellement la tienne, innée. « Je vais vous aider. » Tu soufflas doucement alors que tu serrais très légèrement ses doigts dans un mouvement que tu souhaitais être un minimum rassurant, qu’elle sache que tu n’allais pas disparaître dans un battement de cils, que tu n’allais pas la laisser seule, que tu n’allais pas l’abandonner. « Je vous suis, qu’importe où vous voulez m’emmener. » Tu soufflais à nouveau, dans une voix douce, presque aussi silencieuse qu’un murmure, comme pour ne pas plus déranger à la tranquillité du lieu, de cette jeune femme. « Je vous suis. » Tu réaffirmais, comme une dernière confirmation si elle était nécessaire, tes doigts approuvant à nouveau cette affirmation en serrant doucement, une dernière fois, sa paume. Tu ne risquais rien, tu avais confiance. Et puis, s’il se passait quelque chose, tu demeurais le maître des songes, tu savais très bien que tu pourrais t’en sortir d’une manière ou d’une autre. Les songes ne t’effrayaient pas, ce monde était le tien, et tu étais plus que prêt à aider cette jeune femme ou quiconque qu’elle souhaitait aider. Tu étais prêt.

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 Unexpected encounter at the crossroads of dreams ≠ ft. Asa Greyleight.

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