Septis Mei Eritis Ft. Vvärn

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Sept fois, tu seras Miens

Morrigan lui avait demandé d’enquêter pour retrouver le coupable de son assassinat. Un crime qu’il se devait de punir en conséquence pour avoir osé commettre un tel acte. La déesse lui était proche. A l’instar de Dagda, étant son ex femme, elle faisait partie de la famille. Lugh avait toujours montré un profond respect pour elle. L’enquête humaine n’avançait pas, et celle des dieux, malgré l’intervention de Thot dans cette partie, Primat de l’histoire, il n’avait pas confiance. Il passait peut-être pour un suspect au yeux des primats, mais ses pistes ne resteraient pas indéfiniment obstruées.
S’il n’y avait que ça…
D’autres préoccupations menaçaient l’esprit du Samildanach. Il avait besoin de se rassurer, s’il n’avait rien senti, jusqu’à maintenant, d'alarmant, il devait bien admettre qu’il avait parfois besoin de le voir. Comme il le faisait à chacun de ses disciples. Lui plus particulièrement car il exerçait chez le dieu quelque chose que les autres n’avaient pas. Quelque chose que le Samildanach sentait vibrer en lui. Il avait dû le sentir, et le dieu l’avait senti en retour. Il l’avait suivit lors de son arrivée à Philadelphie, mais l’avait laissé tranquille dans ses projets personnels et le temps qu’il se fasse à la citée. Leur lien lui permettait aisément de savoir où il se trouvait exactement et comment ils allaient chacun de leur côté.

Il faisait nuit. Et la nuit, certains oiseaux nocturnes sortent. Lugh n’était pas un lunaire, mais son hyperactivité l’empêchait tout simplement une quelconque vacuité, si bien que son esprit était constamment occupé et expansif. Débordant d’énergie. Il marchait placidement jusqu’au lieu où se trouvait son disciple. Vêtu d’une veste en cuir noir, d’un jean bleu sombre droit, tombant sur des boots confortables de la même couleur que la veste et d’un haut au col roulé sur sa gorge dans les tons indigo, les mains dans les poches, il arriva devant la bâtisse, une boîte de nuit nommée le “Seven Sins”, le genre d’endroit qui fit sourire Kendall avant de se présenter au videur qui le laissa entrer sans trop de résistance. C’est qu’il vaudrait mieux pour lui que ça ne soit pas l’inverse, Vvärn n’est pas un tendre non plus quand on offense son créateur.

Il aurait très bien pu aller plus vite, monter les étages avec une telle rapidité pour le retrouver que ça n’aurait pas été amusant pour le Polytechnicien. Non, il préférait plutôt prendre son temps et découvrir ce que son disciple avait fait de cet endroit aux nombreux vices. L’entrée menait sur un balcon encadrant toute une salle où les clients se dandinaient et buvaient sans se préoccuper de quoique ce soit d’autre que leur propre sort. Chaque niveau avait sa particularité, et Lugh devait traverser chacun de ceux-ci pour arriver là où il finirait par trouver son disciple. Loin d’être du genre à refuser quelques petits amusements, et loin des contraintes humaines sur les péchés, les lois et devoirs, il restait néanmoins attentif et observateur.

Un sourire approbateur accompagna son regard qui s’arrêta sur une silhouette connue lorsqu’il arriva enfin à l'avant-dernier étage, la Luxure comme les néons et l’ambiance l’indiquaient si bien. C’était relativement amusant et paradoxal de constater à quel point Vvärn gardait cette foi limpide pour ce Seigneur qu’il n’avait jamais vu mais qu’il était un être fidèle à ses valeurs quand il s’agissait d’apporter la foi et les croyances vers Lugh. Il s’approcha sans réelle forme de discrétion vers le jeune homme assit à observer un trio se faire plaisir. En réalité, toute la salle forniquait ci et là passant d’un partenaire à deux et cetera. S’il avait pu inviter les divinités de l’érotisme et de l’amour, Lugh était persuadé qu’ils seraient aux anges ici.

«Bonsoir Vvärn...»

Le saluant tandis que j’approchais dans son dos, je venais me poser à ses côtés, comme si je l’avais quitté il y a quelques minutes. Hors, ça n’était pas le cas, mais il avait dû bien assez me sentir approcher pour savoir que j’étais dans les parages. De ma main gauche que je dressais dans sa direction, je glissais le revers de mes doigts sur sa nuque en un mutin frôlement puis posais ma main entre ses omoplates à plat pour y dégager la chaleur de mon aura dans un signe solennel, respectueux et intime de salut.

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Do you know why,
the flowers never bloom?
I need a new leader,
we need a new Luden.
Tout tourne. Tout virevolte. La lumière, les couleurs. L'obscurité, les ténébres. Sous le jeu des projecteurs et des faisceaux fluorescents, les multiples silhouettes agglutinées s'agitent sur un fond de Bring Me The Horizon. Ils sautent, leur tête dodelinent, plus rien ne semble compter.
Et parmi les nombreuses formes noirs en pleine effervescence, l'enveloppe corporelle d'un hérétique avance, se frayant un chemin vers ce qui l'attire depuis le début. En arrivant dans ce sixieme étage, il semble savoir ce qui l'attend : la damnation. Ca pue l'enfer à pleine nez ici. Chaque niveau représente un péché que tout suscite. La luxure ne l'epargne pas et l'agglutinement de chairs en pleine exaltation sensuelle se fond sur lui, l'envahit de doigts, de mains, de caresses, de prises gourmandes et possessives. Au final, il ne parvient pas à aller jusqu'au bout de son périple. Il se fait happer par une bouche trop impérieuse, des flatteries trop indécentes. Il ne s'en est pas rendu compte tout de suite, mais ils sont à moitié nus. Les hommes torse nu, les femmes jambes nues.
Et alors que l'inconnu se laisse tenter par dame la luxure, piégé dans les cimes d'un plaisir timide, son regard croise celui d'un être surnaturel.
Il est là, celui qu'il cherche. Celui qui le happe. Il est confortablement installé dans son sofa, la silhouette nonchalante à souhait, le teint blafard, les cheveux noirs corbeaux. Il apercut son visage grâce aux projecteurs. .. mais au moment où il le pense seul sur son sofa, il se rend compte qu'il est entouré de quatre femmes. Toutes.. complètement nues, ondulant telle des serpents en pleine séance d'hypnose. Deux reposent sur ses jambes étalées, quand les deux autres ondoient au gré de la musique, au dessus de leur consœurs.

Alright, you call this a connection?

Vvärn tourne la tête. Il parait sentir quelque chose, on ne saurait dire quoi. Une odeur.. une présence...
You call this a connection?

.. Une connexion.
Oh, give me a break

C'est lui.
La belle voix profonde de Kendall résonne dans les oreilles du prince des péchés. Lui. Avachi dans le fruit de sa lubricité. .. Au moment où le maitre contourne le canapé, Vvärn donne un ordre du doigt. Les deux femmes nues à sa gauche quittent sur-le-champ le confort du mobilier. Le ténébreux se redresse au moment où Kendall glisse sa main dans sa nuque, et lorsque la chaleur se diffuse en lui, on le voit fermer les yeux, aux prises d'un désir indicible. Il serre un pan du canapé et gémit.

Il tourne la tête vers Kendall et hésite. Il regarde les lèvres de l'homme, dans l'omission totale de son environnement. Les corps amoureux fusionnant dans la débauche la plus exquise ne l'intéressent plus.

- Mon dieu.
Un demi-sourire s'esquisse. Il est pris d'une joie impossible.

- Quel bonheur, quelle joie... j'en pleurerai.

Au moment où ses propos sont proférés, l'émotion est si forte qu'elle fait émerger effectivement une larme, qui s'écoule le long de sa joue. Il se penche et lui embrasse simplement la pommette.
Il est heureux. Personne, à part lui, n'est capable de lui offrir la lumière. La chaleur.

- Qui vous amène en ces terres impures ?

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Sept fois, tu seras Miens

@Vvärneleen Miles, @Kendall McLight

Il pleure de joie. Ses sentiments se propagent en son dieu et le lumineux ferme les yeux pour ressentir toutes les émotions qui traversent son disciple à cet instant précis. Ça l'émoustille. Puis il hausse les sourcils en une mine affectueuse et sincère. Vvärn lève la tête et l'embrasse sur la joue, il ferme un oeil et transmet sa compassion face à ce geste doux et chaste. Il lève la main jusqu’à son visage après l’avoir laissé baiser sa pommette et chasse cette larme qui coule de son oeil. Approchant le visage pour déposer un baiser sur la paupière humide de son compagnon. Il le sent, Vvärn est ravi de le voir, et lui aussi. Alors il arbore un sourire tendre et jovial, et d’un murmure il répond.

«Toi, Vvärn’. Je suis venu pour m’assurer que tout se passe bien de ton côté.»

Ce besoin indicible et indescriptible de le voir. De le sentir et de passer du temps avec lui. Juste ça. Pour l’heure tout du moins. Il en a besoin. Lugh à besoin de ces moments où il peut se retrouver avec lui, passer du temps avec lui et profiter, juste profiter de ces diverses attentions qu’il lui donnera. Il n’est pas son disciple pour rien, c’est un homme qui, à bien des égard a la capacité de faire ployer les plus faibles, de faire en sorte que ses paroles soient entendues. Ce n’est pas pour rien non plus qu’il est aux côté du dieu lumineux.

«Comment vas-tu? J’ai pu voir que tu as fait de cet endroit un véritable paradis infernal.»

Un sourire amusé par ses propos se dessine sur son visage. Lugh n’a jamais été prude au point d’être un fanatique de la religion catholique et de faire voeux de chasteté. Au contraire, il trouvait ces principes absurdes et pour beaucoup d’églises, des règles divergentes et assimilé à une interprétation rustre et dérisoire. Parfois trop éloigné des vrais commandements de cet ordre religieux. C’était dommage en son sens. Mais s’il a longtemps été vu comme un hérétique, il a également beaucoup joué sur la forme, à tel point qu’il a fait d’un croyant de cet ordre son disciple. Pour bien des raisons et intérêts. Et cet intérêt, c’était la capacité qu’avait ce jeune homme à lui faire ressortir ce que le dieu avait tendance à contenir pour d’autres. Là, il n’irait pas jusqu’à dire qu’il se sentait dans son élément, mais ça lui était indifférent. Tant que Vvärn suivait sa voie et l’écoutait quand il lui donnait des directives. Entre autres choses bien entendu.

Ce regard discret sur ses lèvres, il l’avait remarqué aussi. Il avait également ressenti ce désir pour lui de la part du plus jeune, et tout un tas d’émotions fortes qui faisaient vibrer le dieu. Si bien que la main sur le visage du brun descendit sur son menton pour lui relever le visage et le regarder dans les yeux.Des règles avaient été fixées entre eux. Et l’une d’elles concernait la Luxure. Ils avaient une limite, et c’était un peu comme un jeu entre eux. Si bien que Kendall frôla de ses lèvres celles de Vvärn puis redressa la tête, un jeu qu'il s'amuse à faire. Frôler la tentation mais ne pas s'adonner à la Luxure. Puisqu'ils étaient dans le bon étage autant en profiter un peu. Alors il fait glisser sa main jusqu'à la nuque de Vvärn et le fixe à une distance correcte.

«Tu prends tes marques?»

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Ce qui lui sert de coeur, s'emballe aux mots proférés de son Dieu. C'était indescriptible comme à chaque retrouvaille l'allemand se faisait une joie indiscible de le revoir. Lui... Les sentiments qu'il ressentait à son encontre dépassait l'imagination.. et pourtant, il s'aposait la limite de ne point en être amoureux. Quelle étrange confusion de ressentis il nageait.

Le brun au visage grimé ne peut dissimuler le sourire qui menace d'apparaitre. Son supérieur semblait apprécier l'enfer paradisiaque qu'il avait engendré en se servant un tantinet de ses pouvoirs. Il jouait à peine dessus, pour ne pas s'épuiser. C'tait d'ailleurs la raison pour laquelle il se trouvait nonchalant, latent, indolent et avachi dans cet immense sofa de luxe, nimbé dans une forme de paresse pleine de vices.

- Ma foi, je me porte comme un charme, Master.

Il se redresse un peu plus, prend sur ses reserves d'énergie pour se montrer plus digne de lui, encore plus. Et cette main sur lui en rajoute sur son devoir d'être réceptif à lui, et seulement lui. .. Parce que Vvärn sent les regards des âmes egarées en perdition charnelle caresser leurs âmes, de dieu et de disciples. ... Kendall les attirait tous.
La jalousie vient se nourir des viscères gorgées de sang du grimé. ... l'idée d'utiliser son don pour mettre à feu et à sang cet endroit lui plaisait terriblement. Seulement voil, Vvärn souhaite profiter du Tres-Haut.
D'un coup, il se penche vers l'une de ses âmes ondoyantes délicieuses et lui somme un ordre dans l'oreille. Quelques instants plus tard, on élève le son de la musique.

Do you know why the flowers never bloom?
Will you retry or let the pain resume?

La chaleur prend possession de lui lorsqu'il joue avec ses lèvres, lorsqu'il joue avec lui. Il ne peut résister à cet appel, surtout avec le temps qui les éloigne. Alors son regard sombre retombe sur ses lèvres et c'est à son tour de s'approcher pour embrasser seulement le coin de sa bouche, avant de remonter vers la joue et de la lui lécher avec une obscénité sans pareille.

- J'espère que c'est une question réthorique, master.

Il recroise son regard.

- Parce que là où je vais, tout m'appartient. Même les murmures. Même les secrets.

Invitation à .. se confier.

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Sept fois, tu seras Miens

@Vvärneleen Miles, @Kendall McLight

Le Disciple le flatte par des termes qui le réconfortent. Mais il n’est pas ici pour ça. Il est ici pour lui, d’autres choses, des faits qui l’ont inquiété énormément sur les récents événements, et la mort de Morrigan qui l’a profondément contrarié. Un sourire se dessine sur ses lèvres, il se complaît à l’observer dans cette semi pénombre. Lorsqu’il se penche vers l’une des créatures ondulant non loin avec une autre de ses comparses. Il sent cette pointe de jalousie venant de Vvärn. Il n’adresse aucun regard aux autres, seul son disciple a son attention en ce lieu de pure luxure. Pourtant il sent les regards autour d’eux, il sent parfaitement la convoitise par son aura divine. Mais une seule personne l’intéresse en ce lieu infernal.

Et la musique monte crescendo. Baiser à la commissure de ses lèvres. Le dieu baisse le regard, et le laisse se reculer, il fixer la ligne de sa mâchoire, puis ses perles d’azur remontent sur les onyx de son disciple. Il ne peut être indifférent à ses attentions, et ce qu’il procure chez son disciple. Il ferme l’œil du côté où la langue de ce dernier vient lui lécher la joue. Vil, mais tentateur. Ses doigts dessinent des lignes sur la nuque du disciple et descendent sur son omoplate, puis son flanc. Bien sûr que c’était rhétorique comme question. Kendall esquissa un sourire enjôleur et malicieux, il avait tout son temps pour profiter de leurs retrouvailles.

«Dis-moi ce que tu entends… Ce que tu sais.»

Lui en ferait pareil, il avait besoin de se confier à lui. Plus proche que n’importe quel autre. L’un de ceux dont il avait une profonde confiance en lui, au fil des temps, des âges à traverser les époques avec lui. Vvärn ne l’avait jamais déçu, il ne l’avait jamais trahi. Il aimait sa compagnie. Son regard accroche de nouveau celui de Vvärn et il penche la tête vers lui, prenant appui sur le dossier de la banquette sur laquelle ils sont assis et son autre main vient caresser sa pommette, glisser sur sa peau pâle dans le but de dégager une mèche de cheveux.

«Il y a tellement de choses dont je dois te parler. Tellement de choses qui sont arrivées en si peu de temps.»

Mais il avait besoin de prendre son temps, de se détendre et de se glisser dans une bulle impénétrable pour s’assurer d’être en mesure de parler. Quand bien même il se mettait en aisance avec Vvärneleen. Avec n’importe qui, il avait besoin de s’ouvrir en se sentant à son aise. Il attrapa le visage de Vv et le figea face à lui, non dans la menace, mais plus dans l'attente d'un désir réservé.

«Donne moi ta voix...»

Finit-il par lui sommer avant de venir embrasser chastement la commissure de ses lèvres, puis de faire de même sur la ligne de sa mâchoire.

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Kendall semble se faire observateur. Peut-être est-il content de le voir. C'est en tout cas ce que Vvärneleen espère. Son ego en gonflerait d'orgueil mal placé. Et plus tard il sait qu'il se masturberait en pensant à lui. Mais tout cela n'était que secret, ou du moins une ébauche de secret. Entre eux, tout se savait ou se devinait.

Il frissonne lorsqu'il glisse ses doigts sur son omoplate, puis son flanc. Ce besoin de possession de la part de son maitre, tout en y percevant une pointe de respect, grise l'allemand ténébreux, tout à son analyse excitante. La musique calfeutre la voix de son maitre mais il parvient à en comprendre le contenu. Il n'avait pas une ouïe de perfection ; mais ca ne l'empêchait pas de recueillir toutes les info de la ville. Les indicateurs ne manquaient pas.. et il "paraissait" homme sans ambages.
Dieu sait pourtant qu'il est le vice.
Le vice incarné.

A new luden..

Le problème, c'est que Vvarn a qu'un seul désir : celui de céder à la tentation. Discuter le refroidirait bien. Mais en a-t-il seulement envie. Malheureusement, les besoins de Kendall passent avec les siens. Quoiqu'il arrive.

- Il paraitrait qu'une petite partie de la communauté moderne ait assailli le culte de votre grand-père... pour l'instant, je n'ai pas suffisamment d'infos pour décréter qui est derrière tout cela.

Le regard d'ébène glisse sur le torse du dieu et sa soif de luxure se décuple. Il ose lui caresser le poitrail, il ose le toucher. Il sait que le blond le remettra à sa place s'il dépasse ses droits.

- La tension entre les modernes et les vigilants est à son comble.

Il inspire entre ses dents et renchérit :
- Et je ne suis pas sur que ca va aller en s'arranger vu ce qui se trame. Balor va réclamer vengeance. ... la glitche semble bien loin d'être un fléau comparé à la guerre qui se prépare.

Son corps se tend lorsqu'il réclame un péché. .. Son souffle se perd lorsqu'il penche la tête sur le côté, lui offrant sa machoire, son cou, tout ce qu'il veut. Lui même finit par plonger ses mains aux ongles noirs dans la tignasse chatoyante du blond, avant de pencher le visage pour le couper dans son élan et chercher ses lèvres...

- Peu importe le jeu.. tant que nous en connaissons les régles... maitre...

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Sept fois, tu seras Miens

@Vvärneleen Miles, @Kendall McLight

Bien qu’inutile, le cœur du divin palpite. Son corps se réchauffe un peu plus et est pris de fourmillements à la fois désagréables et plaisants. Les paroles de Vvärn ne tombèrent pas dans l’oreille d’un sourd, bien au contraire. A chaque parole prononcée, le dieu s’amusa à le flatter un peu plus, une caresse, une pression de ses doigts, un effleurement. Il le laisse poser sa main sur son torse, lui caresser le poitrail. Le dieu joue avec lui, il sait parfaitement ce qui plaît au disciple, il se complait à faire attendre, et à chacune des réponses qu’il donne, il offre un peu plus d’attention. Son regard se glisse sur les lèvres du vicié, celui qui lui fait ressortir tous ses vices sans même qu’il n’ait besoin d’user de son pouvoir sur lui. Le Dieu l’a créé ainsi, parce qu’il est le plus beau reflet de sa personnalité, ses ténèbres, ses imperfections, ses défauts qu’il aime tant.

Kendall ne peut, ne sait rester indifférent à tout ce que Vvärn lui annonce. Son regard s’assombri, sa mâchoire se resserre, ses doigts deviennent plus fermes, de caresses, ils sont pressions, griffures, ils descendent s’immiscent sous le haut.

«Ca ne risque pas en effet… Et ça m’agace profondément…»

Agacé, ça il l’est. Il l’est parce que toutes ces nouvelles ont le don de faire ressortir sa colère. Sa fétiche autour de son cou ne cesse de le pousser dans le chaos. Il inspire, vient embrasser la ligne de son disciple, puis la mordille, et descend lentement ses lèvres sur sa gorge, son cou, son trapèze, il lampe, il laisse échapper un souffle sur sa peau, chaud, ardent, embrasé, et glacial. Il sent le corps de son disciple se tendre sous l’attention qu’il lui offre, et il le laisse encore parler, d’une oreille attentive malgré ce jeu qu’il lui offre. Il attend, patiente sagement que ce dernier daigne pousser un peu plus dans son audace. Ses dents viennent mordre la peau tendre de son trapèze, puis revient dans son cou avant de se redresser et le surplomber un peu plus. Dominant, mais pouvant également prendre goût à se faire dominer. Dans le respect et l’intimité. L’oreille du disciple est alors prise d’assaut de lampées et de mordillements, puis son souffle la chatouille, sa voix suave et grave lui parvient plus facilement face à cette proximité. La main dans ses cheveux lui offre d’agréables frissons. Son regard à travers l’épaule de son disciple accroche au loin une âme qui s’est égarée, prise de passion et de luxure sans pouvoir réellement en sortir. Il l’attire irrémédiablement à lui sans le vouloir réellement, il rend jaloux que le brun, si sombre soit-il ne soit le seul à pouvoir profiter de la divine prestance à ses côtés. Il rabaisse son visage.

«Il faudra te préparer à un éventuel conflit. Parce qu’il se peut que je m’implique plus que de coutume, et je ne souhaite pas qu’il t’arrive quoique ce soit. Tu m’es précieux.»
Tu es ma Paresse.
Ses mains glissent paresseusement sur le corps de Vv. Il le surplombe un peu plus, impose au plus jeune le poids de son corps.
Tu es mon Envie.
Soupirs rauques et gémissements, l’une de ses mains vient se poser sur celle de Vvärn posée sur son propre torse, il la guide, déboutonnant la chemise au passage de ses doigts.
Tu es ma Gourmandise.
Les lèvres du dieu viennent attraper celles du disciple dans un baiser langoureux, délicieux.
Tu es mon Avarice.
Il ne laisse pas le temps au disciple de profiter pleinement de ses lèvres qu’il les retire, avare sur ses attention, il le surplombe et se redresse.
Tu es ma Colère.
Le cœur du dieu palpite, à la fois d’excitation et de rage contenue, le regard vif, orageux, coulant sur les orbes d’onyx de son disciple, descendant sur ses formes.
Tu es mon Orgueil !
Le dieu se détache, relève le menton, prend une inspiration hautaine et se réadosse à la banquette, posant les bras de chaque côté du dossier. Il le fixe du coin de l’œil, une incitation à le faire céder à la luxure. Il écarte nonchalamment les jambes.

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Il serait à ses côtés. Assurément. Il lui vouait une fidelité et un favoritisme insolent. Tout le monde apprecierait de jouir d'un Vvärn en toute impunité et sans concession aucune. Vvarn ne faisait jamais .. dans la demi-mesure. Au contraire, il s'offrait entièrement, et s'auto-proclamait comme étant la possession de son Dieu. Il lui appartenait ni plus ni moins alors. .. Qu'importait la requête, il suivrait. ... il s'était toutefois demandé s'il accepterait le rejet de son propre dieu. Imaginer qu'il ne veuille plus de lui à ses côtés et qu'un ordre sommé de s'en éloigner lui causerait probablement sa fin.

Kendall est à ce moment là en roue libre. Il ne se retient plus ; l'allemand en faisait par conséquent les frais. .. pour son plus grand plaisir. Lorsqu'il colle son torse contre le sien, qu'il le surplombe et le domine dans une imposante posture, c'est à peine si Vvärn respire. Tous ses sens sont en agitation, son coeur bat la chamade d'être la proie de ses vices. Il ne peut que répondre allégrement à ses caresses, apprécier le poids de sa main sur la sienne, le toucher delicat de ses longs doigts fins, de l'aura dont le dieu regorge et que le brun semble consommer sans vergogne. Il répond simplement à ses baisers torrides ou gémit au contact de ses lèvres chaudes dont la portée est pour lui miraculeuse.

Parce que d'autant que les dieux existent, Vv estimait depuis les siecles passés avoir une chance folle de toucher une déité. Pour ceux et celles qui avaient la prétention de s'en accommoder, lui il les condamnait dans le secret le plus doux de se comporter indignement. Un dieu était un dieu, un disciple était un disciple et un humain n'était rien d'autre qu'un humain. Le niveau de toute-puissance se montrait vertigineux. Quoiqu'il advenait. Et pourtant, Vv avait recu un cadeau du ciel, un miracle généreusement offert par Lugh.

- Vous compterez sur moi comme à l'accoutumé, Master. Je ne vous ferai jamais défaut. .

Ils n'étaient pas besoin de s'envoyer un sms ou d'établir un plan dédié à la protection ou au soutien d'un Dieu quand ils possédaient une connexion hors pair. .. Vvärneleen espérait même ce lien plus fort que les autres... mais ce désir n'était que le fruit de son envie.

Au moment où Kendall semblait partir en retraite sur le canapé, une profonde irritation le taraude. Ce comportement le blesse, ce chaud froid soufflé sur lui le fragilise, il le sait. .. mais le blond a souvent été comme ça.

- Vous jouez avec moi ... .

Etait-ce un reproche ? A moitié. Il était l'instigateur de cette approche, de ce jeu dangereux entre eux.. seulement Vvärn parvenait difficilement d'être la cible de tous les vices de son dieu. Il ne voulait que les péchés egoistes et doux de la part du tres-haut, pas les coups de ténèbres.
Alors... alors...
Il se lève à son tour. Il sait que la position sur le canapé n'était rien d'autre qu'une invitation. Il le sait mais il veut se venger. Parce que l'allemand n'est qu'un concentré de turpitudes ambiguës. Puis il s'eloigne à reculons, sans le lâcher du regard. La chemise entrouverte laisse voir la ligne de son torse et de ses abdos, dont le teint était plus que blafard. Et alors qu'il se défait de sa chemise blanche surplombée de sa veste noire, jetées à terre, les danseurs.es autour de lui se jettent sur lui pour le toucher, le caresser, l'embrasser, baisers auxquels.. il répond sans pourtant lâcher du regard son maître.

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Sept fois, tu seras Miens

@Vvärneleen Miles, @Kendall McLight

A la fois désireux, Envie, et Avarice… Kendall se garde cette luxure au fond de lui malgré l’excitation qu’il ressent pour son disciple. Il joue avec. C’est évident. Mais se mesure pour ne pas aller trop vite en besogne. Pour ne pas dépasser les limites. Aller au-delà des règles de jeu qu’ils se sont tous deux fixés. Alors, il le snobe d’une certaine manière. Lui montre qu’il a envie de jouer. De prendre son temps. Il sent tous ses vices ressortir face à son disciple. Mais ce n’est pas l’utilisation de son pouvoir, il en est immunisé d’une certaine manière. Il s’agit tout simplement de leur lien. S’il est tant affecté en sa présence, c’est parce que l’osmose est presque synchrone entre eux.
Il respire. Inspire. Soupire. Gémit. Lui transmet tout ce qu’il ressent en sa présence. Le disciple s’offusque. Il joue irrémédiablement avec lui. Alors le dieu sourit, hausse un sourcil mesquin, taquin, fier de le voir ainsi prendre la mouche. Alors quand Vvärn se redresse et s’éloigne de la banquette, Lugh le suit du regard et l’observe. Un coup d’œil alentour et il zieute les différentes personnes s’approchant de son disciple. Le touchant, l’embrassant, le désirant. Le cœur du dieu se serre. Pincement nettement douloureux mais ô combien plaisant quant à se délecter de la scène. Il écarte un peu plus les jambes. Se mord la lèvre et la fait glisser le long de ses quenottes. Kendall penche légèrement la tête sur le côté, resserre le cuir du dossier entre ses doigts et prend une profonde inspiration.

«Tu essayes de me rendre jaloux ?» Il y parviendrait presque. Mais je suis beaucoup plus tolérant à ce niveau-là.

Le dieu lumineux se redresse dans la pénombre. Toute sa masse se déploie et il s’avance vers son disciple. Dégageant naturellement son aura. Son charisme qui donne tant d’attrait au divin. Il est la lumière, celle qui attire les papillons de nuit jusqu’à lui. Celle dont beaucoup pourraient se brûler les ailes. Il s’approche, l’attitude prédatrice. Le regard fixé seulement sur son disciple. Un sourire torve, bien décidé à jouer avec lui. Renvoyant quelque peu la pareille à ce petit amusement, cette petite vengeance que lui offre Vv. Et il attrape la nuque d’une femme qui se redresse subrepticement à son contact en gémissant comme s’il la brûlait. Elle bombe le torse, courbe l’échine en arrière pour redresser la tête et venir prendre les lèvres du dieu. Et soudain elle semble complètement fondre d’un désir incommensurable à son encontre. Suivie de ses autres comparses. Le dieu répond au baiser de la femme tout en fixant Vvärn dans ce jeu malsain. Les mains s’éloignent du corps du disciple pour venir attoucher celui du dieu, continuant quelque peu à le déshabiller par la même occasion. Et il s’impose par des gestes à la fois plein de douceur et de prédation. Les autres s’éloignent quelque peu en sentant qu’ils convoitent un être qui ne leur appartient pas, dont ils ne sont pas dignes. Sauf un. Lugh glisse sa main sur le torse de Vvärn et en une mutine caresse, frôlement de ses doigts, il remonte jusqu’à son menton. Le regard rivé dans les prunelles de son disciple. Un regard qui en dit long sur l’appartenance du jeune homme.

«Je suis tout à toi ce soir. Mes attentions seront tiennes.» Quelles qu’elles soient. Je sais ce dont il a besoin. Je sais ce qu’il veut.
Et il n’est pas difficile de le lui donner.

Ça l’émoustille. Mieux encore, les corps des autres humains, hommes et femmes, viennent se coller un peu à eux, les toucher, les embrasser. Tandis que le dieu vient dévorer les lèvres de son disciple avidement. Caressant tendrement sa peau de porcelaine.

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Etait-ce si peu évident ? Bien-sûr qu'il tendait à le rendre jaloux. C'était l'essence même de la médiocrité humaine, du pur sentiment dévastateur et fourbe que l'homme pouvait ressentir. La colère n'en était que son pendant extraverti, quand la jalousie s'evertue à transformer de doux sentiments en haine. Il est le chemin vers la colère, la tristesse, le remord, la haine.
Et si Vvärn s'amusait à faire naître cette étincelle dangereuse de péché chez son Dieu, c'était pour se venger de leur jeu diabolique. Ils ne devaient pas céder, coucher avec le maitre était rare, mais aussi le plus prohibé possible. .. parce qu'il leur était interdit de jouir ensemble. Cela pourrait s'avérer être dévastateur pour eux.
Il leur était tout simplement interdit de tomber amoureux l'un de l'autre, pour leur sécurité, leur survie.
Les clauses du contrat avaient été depuis des siecles, posées.

Orgueil • Vous ne vous direz jamais je t'aime
Luxure • Vous ne vous unirez jamais dans l'orgasme
Colère • Vous ne vous blesserez jamais dans la colère
Avarice • Vous ne partagerez jamais vos plus précieux biens
Gourmandise • Vous ne communierez jamais avec votre instrument respectif
Envie • Vous ne convoiterez jamais ce que l'autre convoite le plus.
Paresse • Vous ne profiterez jamais des plaisirs de la torpeur ensemble

Les mortels ne savent pas leur jeu. Ne savent rien de l'attraction qu'ils engendrent l'un et l'autre sur eux. Ils ne sont que des pions, des jouets entre les mains de deux êtres différents. L'un, lumière, l'autre, obscurité. Vvärn ressent une profonde amertume en percevant une enveloppe charnelle s'entortiller autour de son Dieu, comme si elle pouvait prétendre le toucher, l'embrasser. Comment osait-il donner ces lèvres-ci à des êtres inférieurs. A de simples mortels.
Les pensées de l'allemand le dépassent complètement. Il se repait de ces émotions impurs, sombres et pernicieux. Il sait que c'est mal, il sait qu'il n'en pense pas un traitre mot. Et pourtant, là tout de suite il vit le péché de l'envie à son summum.

Mais heureusement, avant que la colère ne prenne le dessus sur lui, avant qu'il ne se consume du feu de dieu et ne se répande dans son propre repère, Kendall le calme, l'adoucit. Le cajole, le caresse. Ses ressentiments s'évanouissent au premier toucher qu'il reçoit. L'envie déléctable et bienveillante revient, pourlèche son corps blafard.
Comment ne pas lui céder.
Ce fut terriblement difficile.
- J'aimerai vous toucher, vous caresser maitre.. Mais je ne dois. Je pourrai atteindre le point de non retour dans un simple baiser.

Et vouloir plus. Toujours plus. Tout le temps plus. L'avoir pour lui. C'était cruel.
Tu es cruel.

Il finit par baisser la tête et d'un regard vers le DJ, lève le doigt pour lui sommer d'arrêter. D'un autre coup d'oeil, il ordonne ses employés de vider la salle. Peu importe si les autres sont pleines, peu importe si la luxure est le palier le plus prisé par les hommes et les femmes. Il s'en fiche, il veut être seul avec lui.

- Je ne toucherai pas à ces lèvres-ci. Elles sont souillées.

Si la pointe de jalousie est évidente, il tente de dissimuler ses regrets.
Et des fois, il lui arrive de se demander s'il n'aurait pas préféré l'aimer en tant que simple mortel. Plutôt que le servir en tant que disciple.

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Sept fois, tu seras Miens

@Vvärneleen Miles, @Kendall McLight

D’un regard, d’un geste du doigt, il convie tout le monde à quitter les lieux. Le dieu lumineux se détache d’un corps qui se frottait à lui plus tôt et l’observe s’éloigner, tout comme le reste de la salle qui, parfois à contrecoeur est forcé de partir. Kendall arbore un sourire, son regard se pose alors sur son disciple, le jeune homme semble avoir mal pris le petit jeu du divin. Lui montrer qu’il pouvait avoir plus d’ascendance que lui sur les humains semblait l’avoir vexé, ou contrarié. Lugus, polytechnicien et dieu de la lumière, également associé au chaos par son grand-père, le Chaos primordial Balor. L’ironie du sort fut que son nom fut rebaptisé au christianisme, il ne se nommait plus Lugh, mais Lucifer, porteur de lumière et ange déchu devenu seigneur des enfers. La raison principale ? Insuffler les vices dans le cœur des croyants, détourner les plus fidèles catholiques vers une religion païenne qui avait plus de sens qu’un dieu inexistant que même les anciens dieux n’ont jamais vus. C’est ce qu’il a réussit à faire avec Vvärneleen. Prônant autrefois le christianisme, il reste de ceux qu’il a converti, et qui continue de croire. Avec les siècles, Vvärn est devenu son petit démon, son Avatar particulier, celui qui lui est et lui restera à jamais aussi fidèle peu-importe les circonstances.

Kendall s’avance de quelques pas, penche la tête sur le côté gauche et plisse légèrement les paupières en croisant les bras contre son torse. Lèvres souillées, il les humecte en glissant le bout de sa langue de façon contrariée, légèrement obscène tandis qu’il ne quitte pas son disciple du regard. Il fait claquer sa langue. Puis ricane légèrement à l’affront du plus jeune, faisant trembler légèrement ses épaules, il baisse le bras droit tandis que le gauche se relève et que de l’index il caresse ses lippes. Tendres, douces, légèrement humides. Entrouvertes et laissant dévoiler ses quenottes légèrement pointues et blanches. Il hausse un sourcil.

«Souillées… Eh bien, tu deviens de plus en plus difficile.»

Il continue de sourire de façon arrogante et mesquine, puis baisse sa main pour la caler dans la poche de son jean. Un hochement de tête accompagnant ses paroles.

«Très bien, dans ce cas je vais repartir me rincer la bouche…»

D’un geste lent il se détourne. Petite provocation à l’encontre de son disciple. Il commence doucement à s’éloigner vers le bar. Il passe derrière puis devient barman le temps de servir les boissons. Il choisi bien. Un whisky écossais, l’un des meilleurs. Il sert quatre shots et fait claquer le cul de la bouteille sur le zinc. Il en fait glisser deux vers Vvärneleen, puis en prend un qu’il soulève sous ses naseaux pour en sentir l’odeur. Fermant les yeux pour apprécier le met. Il trinque, lève son verre en direction de son disciple et boit cul sec. Il relâche un soupir tandis qu’il repose son verre contre le bois du bar, puis prend le second qu’il boit de nouveau cul sec.

«L’alcool est le meilleur des purificateurs. Puis ça désinfecte ! »

Petit sourire amusé à l’intention de mon disciple, un jet de menton dans sa direction en lui souriant de manière taquine.

«Parce que si on part du même principe, les tiennes aussi sont souillées.» Petite provocation à son attention. Voyons voir comment il prendra la chose.

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Enfin laissés pour seuls, Vvärn' lève le nez pour porter son regard brûlant et provocateur sur son maître. Ils se jouent l'un de l'autre, l'un plus que l'autre, ne pouvant outre passer les régles et le respect qui les unissent ; seule une limite invisible mais tangible leur permettent de ne jamais faire fausse route, et pour lui, de ne jamais froisser cet homme qu'il aimait déjà un peu trop.
Un amour incommensurable, sans parler d'amour à l'eau de rose. Il s'agissait de tout autre chose, et si ce n'était pas sain, ca demeurait gérable. .. mais l'Allemand le pense de plus en plus... que son pied est en dehors de la frontière entre la raison et le danger. Le péché l'appelle... lui insuffle de céder aux vices et d'agir égoistement. Le péché lui somme de faire ce qu'il lui plait, car il est au-dessous des hommes, et à la merci d'un Dieu. Que peut-il lui arriver sinon la mort ? Il s'en fiche eperduement et s'il en meurt, il aurait profité de ses désirs les plus inavouables.
L'envie peut-elle flirter avec la déraison ? C'est une question qui le taraude de plus en plus.

L'aimer et le tuer ensuite. Voilà les pensées qui le caressent. Désir de possession ultime et d'égoisme extrême. Cela l'excite, lui prend aux tripes. Il s'humecte lentement les lèvres et se laisse consumer par l'excitation que cette pensée lui procure. Il en tremblerait presque d'effervescence.

Des pensées nullement à même d'etre prononcées devant l'objet de sa convoitise.

Le brun grimé se rapproche du comptoir en l'admirant. Le verre qu'il tient est la liqueur de la réconciliation... elle va permettre de les rapprocher, il le sait. Ce jeu est grisant, mais il peut être brulant. Même s'il sait que Kendall le ramenerait toujours à l'ordre.
Il acquiesce devant ses propos. Et glisse une main vers les deux shots... qu'il avale en deux deux. Si cela peut permettre de les purifier de leurs péchés...

- Lorsqu'il sera purifié de son flux, il comptera sept jours pour sa purification; il lavera ses vêtements, il lavera sa chair avec de l'eau vive, et il sera pur.

Il le regarde, lui se trouvant à l'extérieur du comptoir et caresse rêveusement le zinc de ses doigts aux ongles noirs. Lentement, il trace des cercles. Il se fait pensif.

- .. Et si .. nous troublions le monde, Master ... ? Si nous mettions à feu et à sang cette ville du péché ... ? Qu'est-ce qui nous en empêcherait ... ?

Il glisse hors du champs où il se trouve et commence à arpenter son domaine, par des pas gourmands, levant les mains au sommet de son entreprise

- Je brûlerai une cathédrale ce soir. ... Souhaitez-vous voir mon art, maitre. Souhaitez-vous comprendre les fondements de cette société corrompue .. ? vous pourriez encore être surpris par les aléas du destin.

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