♆ Enveloppe charnelle ♆


Age : 45 ans
Date et lieu de naissance : 21 juin 1974
Lieu de résidence actuel : Philadelphie

Occupation : Nouvel inspecteur de police

Orientation sexuelle : Se complait des courbes féminines mais n’est pas pour autant fermé à la découverte.
Situation matrimoniale : Divorcé, un fils dont il a une garde partagée avec son ex.

Nature : Humain

Dieu incarné/créateur/vénéré : Heu… nope !
Panthéon du dieu : Conneries !

Alliance : celle des braves qui appliquent la loi.
Rôle au sein de Sanctum :  San-quoi ? Nouvelle ville en Californie ?

Pouvoir(s) : Celui de me retrouver avec au moins une ou deux bastos dans le bide pendant une descente et de pas en être crevé.
Point faible : J’suis un putain de mauvais perdant, je déteste voir mes hommes se faire carlinguer la tronche par des petits branleurs alors qu’on est censé être plus armé qu’eux. Ceux-là, j’leur fais pas d’cadeaux.

♆ Mythes et légendes ♆

Mauvais perdant ♆ Mauvaise foi ♆ Impulsif ♆ Provocateur ♆ Stratège ♆ Irréprochable ♆ Bourru ♆ Grincheux ♆ Hargneux ♆ Grande gueule ♆ Matriarcal ♆ Protecteur

« Un grand garçon comme toi ne devrait pas taper sur les filles. Ça ne se fait pas. »
Sauf que cette petite garce a commencé à donner les premiers coups. Au début je n’ai rien dit. Je n’ai rien provoqué. Mais plus ça allait, plus je me laissais faire, plus elle en profitait pour se défouler sur moi. Ben, j’ai fait comme tous les gens qui en ont marre de se faire passer pour des victimes, j’me suis défendu quand elle a frappé. On appelle ça de l’auto-défense non ?

T’avais bien compris le principe. La leçon, tu l’avais enregistrée, gravé sur tes fesses même, après les coups de ceinture de ton père en apprenant ce que t’avais fait à cette pauvre gamine amoureuse de toi. T’avais neuf ans, putain, t’étais déjà une plaie. Un minus, un minable comme dirait tes camarades de classe. Parce que t’étais roux, t’avais un accent de merde à cause de ton vécu au Texas. T’as déménagé plus haut, d’abord en Louisiane, puis en Pennsylvanie. A Philadelphie pour le boulot de ton père -soi-disant- mais toi t’avais plus l’impression que c’était pour fuir. Ta mère ne travaillait pas, elle essayait de te gérer comme elle pouvait. Tu débarquais alors dans un nouveau monde. Devant t’adapter encore à une nouvelle vie, une nouvelle école, des nouveaux camarades, de nouveaux professeurs. T’avais onze ans maintenant. Tous les camarades de ta classe étaient plus grands que toi, plus forts que toi, plus doués que toi. T’étais un cancre, un élève passable, toujours à faire le pitre, à faire rire les autres alors que tu ne comprenais pas une leçon facile. Les maths, t’as jamais aimé, l’histoire non plus, l’anglais encore moins, c’était chiant. Y’avait que le sport où tétais une putain de bête. Mais même là, tu prenais des blâmes, des notes moyennes à cause de ton côté bourrin, bourru, t’envoyais chier les autres, tu te rebellais de plus en plus. Et quand t’as eu seize ans, tes parents ne savaient plus quoi faire de toi. T’étais un enfant déchaîné, un trouble fait, une racaille. Tu tapais quand on te provoquait, tu rentrais dans le lard, et surtout, t’avais poussé d’un coup. Du mètre cinquante, t’as eu une putain de croissance et tu t’es retrouvé progressivement à passer la barre du mètre quatre-vingt-dix-huit.
La meilleure idée qu’eut ton père à ce moment-là, c’est de t’envoyer… Te forcer à faire ton service militaire. Et là, t’a dû te plier aux règles, aux ordres, aux tâches ingrates, à tes supérieurs qui te gueulaient dessus…

« Les hommes, ça chiale pas comme des pisseuses ! Alors tu me remues ton gros cul de vache et tu me fais ces putains de pompes !»

L’armée quand t’es un rebelle qui tient pas en place, c’est un putain de camp de concentration. Cette pression qu’on vous met, c’est pas que dans les films. C’est bien réel et la discipline pour les indisciplinés comme moi, on nous la fait bouffer dès qu’on peut nous la foutre dans la tronche.

Mais ça paie bien. Tu commences à voir le résultat. T’as fait tes preuves, tes efforts, ta rigueur et ton énergie dépensée ont fini par t’ouvrir de nouvelles portes. De nouveaux horizons. T’as même plus envie de rentrer chez toi. Même si tu reviens voir tes vieux de temps à autre pour leur apporter des news. T’as réussi à trouver ta place. L’école, finalement, c’est d’une chianlie pour toi. T’arrêtais pas de bouger, tu ne restais jamais en place, on se foutait tout le temps de ta gueule. Maintenant, t’as compris où tu dois foutre ta putain d’énergie. T’as enfin compris que rentrer dans le lard des gens qui te provoquent sans prévoir un plan d’attaque et de retraite au préalable c’est pas la meilleure des méthodes. Tu t’es un peu plus calmé de tes années de jeune rebelle. T’as une petite équipe sous ta responsabilité maintenant. Et tu dois bien admettre que ça te plaît de donner des ordres. Être un leader et faire en sorte que tous exécutent tes directives. Mais t’es pas encore un bon stratège, ça non, t’es malin quand même, mais pas encore assez. T’en a fait des boulettes, en entraînement comme sur le terrain. T’as vu tes potes se faire trouer le crâne, t’as vu des mines péter à la gueule te tes frères d’arme. T’es quand même revenu, avec des blessures, des cicatrices, t’a aussi failli clamser mais t’es en vie. Tu te vois pas dans un putain de bureau toute la journée. Non, toi ce qui te plaît c’est le terrain, l’action, la violence. T’en a besoin, c’est ce qui te donne cette drogue si intense, l’adrénaline. T’as plus qu’une ambition maintenant, et t’iras jusqu’au bout.

« Tyrone Caelath vous avez commencé au bas de l’échelle dans l’armée et êtes parvenu à être un jeune brigadier de la 5e brigade Stryker. Puis, après nombre d’exploits sur le terrain, vous êtes devenu 1er lieutenant des forces spéciales, puis capitaine du 75ème régiment des Ranger. Vous avez soutenu, avec votre équipe, nombre d’opérations de contre-terrorisme, de reconnaissance spéciale et d’action commando. Vous êtes parmi les meilleurs éléments de ce que peut espérer le corps militaire. Cependant vous prenez également trop de risques, il serait peut-être temps de songer à une retraite un peu plus tranquille Capitaine. »

Tu parles d’une retraite tranquille. C’est limite si mes prises de risques ne les incitent pas à me foutre cordialement à la porte. J’ai beau avoir du grade. Mes supérieurs m’ont bien fait comprendre que je finirais pas mes beaux jours dans une maison de retraite pleine de petits séniles atteint de Parkinson ou Alzheimer. Non m’sieur ! Mais je compte, de toute façon, pas finir sénile et encore moins dans des maisons de morts sur pattes. J’ai donc demandé une mutation.

Et parce que tu le sens que c’est plus de ton âge toutes ces conneries. T’as mis de côté la poulette avec qui t’as fait un gosse. Tu l’aimais pourtant. Tu l’aimes peut-être encore. T’aime ton fils. Mais elle t’a quand même demandé le divorce. Vous vous êtes départagés la garde, tu lui payes une pension, même si c’est pas le fric qui lui manque. Tu ne te souviens plus vraiment comment c’est arrivé. T’étais en permission cette soirée-là, t’en profitais pour lâcher ton saoule, puis tu l’as vue, tu l’as charmée. Vous êtes rentrés chez toi cette nuit-là, et elle ne t’a pas quitté depuis. Jusqu’à ce que tu partes en mission. Tu ne le savais pas encore, mais t’étais cocue. C’est peut-être pour ça que t’as eu autant de chatte quand tu revenais de mission indemne. T’as eu un fils avec elle, depuis, t’essaye d’être un peu plus présent. Le commando quand t’es parent, c’est pas la meilleure des options. T’as plus de chances de crever qu’un bureaucrate qui risque plus les coupures au papier. Mais c’est pas ta vie, c’est pas ce que tu veux. T’as choisi ton option. Inspecteur, c’est pas si mal finalement. En tant que chef de terrain, d’escouade, tu sais que c’est le truc qu’il te faut pour être un peu plus cool dans ton métier. Y’a toujours des risques, mais tu sais que y’a aussi plus de chances que tu te fasses chier jusqu’à vraiment avoir l’autorisation de sortir l’artillerie lourde. Finalement les émeutes, c’est un peu comme un champ de bataille, mais civilisé avec des cons qui pensent réellement faire le poids contre une escouade du SWAT que tu leurs envoies dans la tronche. Enfin, quoiqu’il en soit, t’as rangé tes insignes de l’armée pour officiellement porter la plaque d’inspecteur dans la police de Philadelphie. Tu te dis que, comme ça, tu pourras t’occuper de ton fils, et aller voir comment vont tes vieux en maison de retraite, s’ils t’ont pas oublié d’ici là.

Note du staff
Mais quelle brute  
J'adore
Tu connais la maison alors files vite faire tes fiches qu'on te voit à l'action  

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