Evelyn Tàillear descendit de l’avion, aussi rousse que sa fille elle lui ressemblait. Et en parlant de sa fille c’était elle que l’avocate était venue retrouver. Sa fille chérie avait disparu, elle était venue de Dublin exprès pour elle. Elle émit une prière à Freya qu’elle protège ses deux fils, Iagan et Aodh, ainsi que son époux Rowan. Iagan était fou d’inquiétude pour sa petite sœur, mais sa mère avait refusé qu’il y aille, il ne maîtrisait pas ses émotions quand on parlait sa petite sœur chérie. Mais là Evelyn avait besoin d’être calme. Elle ne faisait pas confiance à la police, sa fille était étrangère… personne voudrait vraiment s’engager à fond. Elle soupira longuement et héla un taxi. Ils avaient de la chance : entre Rowan qui était banquier et elle qui était avocate, l’argent ne manquait jamais. Elle avait pris contact avec un détective privé en plus d’avoir d’information et le suivis d’un dossier. Elle avait repris le dossier avec les photos et tout de l’appartement de sa fille. En plus elle ne pourrait que reprendre les affaires de sa fille.
Elle se fit annoncer au détective privé et s’assit dans la salle d’attente avant de relire son dossier et de regarder son portable pour rassurer son époux, et ses fils. Non, leur fille n’était pas morte… Elle allait revenir. On allait la retrouver. Elle se leva quand on lui demanda et observa le détective avec attention avant de lui serrer la main. Elle n’avait pas le cœur de sourire. Mais qui le lui reprocherait ? Elle s’assit lorsqu’il lui demanda et inspira avant d’expliquer la situation et surtout se présenter :
« Je suis Evelyr Tàillear, avocate. Je viens d’Irlande. Ma fille Iseabàl a disparu il y a quelques jours, entre le 11 et 12 juillet à Philadelphie. Elle y était depuis deux ans pour des études d’art. Elle allait avoir dix-neuf ans, elle a une année d’avance, elle devait passer la journée avec son copain, mais lorsqu’il est venu la chercher elle n’est jamais venue. »
Elle posa la copie du dossier sur le bureau et lui tendit. Elle se mordit les joues sans rien dire, maîtrisant juste ses émotions, mais on pouvait voir ses yeux brillaient de tristesse et d’inquiétudes.
Dernière édition par Iseabal Tàillear le Lun 7 Sep 2020 - 7:25, édité 1 fois
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Le détective privé avait eu vent de cette enquête qui n’avait donné aucune suite par la police. Une disparition qui date de plus de deux ans, une enfant que sa famille recherche sans relâche, ne faisant pas suffisamment confiance aux investigations de la police pour contacter un détective privé. Une aubaine pour cet homme que de connaître le monde des divins pour à minima se douter que la disparition de cette jeune femme pourrait avoir un lien avec des divinités. Mais ça, il se gardera bien de le dire. Le hasard n’est pas à l’œuvre de cette rencontre entre cette mère inquiète et téméraire quant à la recherche de sa fille. Si aujourd’hui Dewis Grant fait la connaissance d’Evelyr Tàillear c’est bien parce que leur rencontre est d’origine divine. Fidèle croyant de Lugus, c’est à lui que revient la tâche que lui a confié son dieu de suivre cette piste, en commençant par accepter de rencontrer la mère de la disparue. Et si Evelyr a pris contact avec Dewis, c’est tout simplement parce qu’elle a entendu parler d’un détective capable de faire bien des choses. Alors quand elle se présente à son bureau, il la salue et l’écoute attentivement. Ce n’est sans compter que quelqu’un d’autre est présent dans la pièce mais il se laisse désirer quant à se montrer ou se faire voir.
Le bureau du détective n’est pas bien grand, il est composé d’un bureau, de multiples étagères et d’une petite réserve avec les dossiers clôturés ou sans suites. C’est là que Kendall se trouve, à l’abri des regards, il écoute attentivement ce qui se dit. Peut-être pourra-t-il intervenir un peu plus tard au cours de cette discussion. Mais aucun d’eux ne sont au courant de sa présence. Il se doit donc de rester prudent et de disparaître à la prochaine éclaircie si jamais il se voit être de trop parmi eux. ─Madame, je peux comprendre votre désarroi. Bon nombre de familles sont venues me voir pour des disparitions similaires. Je suppose que la police n’a jamais pu donner suite à vos requêtes, allant même probablement jusqu’à vous inciter à renoncer à la retrouver, ou pire encore… Mais je ne suis pas du genre à faire semblant lorsque j’ai des informations à ce sujet.
Dewis laisse un temps de pause histoire de laisser la jeune femme réaliser l’enjeu, il récupère le dossier qu’elle fait glisser sur son bureau, le feuillète, lit certaines des informations et observe attentivement la photo qui se trouve dans ce porte-documents. Un flash le foudroie soudainement. Frappé par une vision des plus nettes et précises de la part de Lugh qui opère sa polytechnie à l’insu du regard des deux humains, et sans que la mère ne remarque quoique ce soit en ce sens. Lugh sait y faire, mais il amène directement le détective à une piste très concrète. Alors Dewis relève les yeux sur la mère. Il l’observe attentivement et comprend encore une fois que la grâce de son dieu lui est de nouveau bénéfique. Après avoir repris contenance il reprend :
─S’il y a bien une chose que je peux faire c’est retrouver votre fille, madame. Et je pense pouvoir sincèrement être en mesure de le faire. Soyez-en certaine.
Bien sûr, la conversation ne s’arrêta pas là, il demanda un peu plus d’informations au sujet de la jeune femme afin d’être certain d’avoir les bons éléments en sa possession pour trouver les pistes nécessaires à ce sujet. Il pria Lugh de lui apporter la lumière nécessaire sur la voie qu’il empruntait pour retrouver Iseabal. Le peu de flash qu’il avait eu d’elle l’orientait sur la présence de Kendall McLight sur les lieux où elle a été aperçue récemment. Il savait qu’un inspecteur de police semblait déjà avoir mis le nez dedans en ayant vu certaines vidéos au sujet de l’apparition soudaine d’Iseabal.
Il faisait très chaud en ce milieu août, mais Evelyn ne semblait pas s’en apercevoir, parler de la disparition de sa fille… suffisait à glacer son sang. Surtout au vu des dernières informations apportées par son fils. Elle ne savait plus vers qui se tourner, la police avait tant tardé, tant tout fait pour la décourager que… elle avait beaucoup de mal à leur faire confiance, qu’importe tout, mais son cœur de mère ne pouvait leur pardonner d’avoir essayé de lui faire abandonner. Et ça elle ne pouvait pardonner, sa fille était vivante, elle le savait au fond d’elle alors elle ne pouvait accepter qu’on balaye ses espoirs aussi facilement. Son regard clair observa le détective avec attention. On lui avait conseillé, elle avait pris. Elle expliqua calmement toute la situation, tout ce qu’il s’était passé avec détail. Elle hocha la tête :
« On nous a dit que ma fille avait fugué, qu’elle était partie avec un autre homme… Isea n’est pas du genre à partir comme ça, quant à un autre homme elle n’avait que Siegfried comme petit copain et ce depuis deux ans. »
La mère hocha la tête, elle voulait des informations, elle en aurait. Elle fit glisser le dossier vers lui, peut-être qu’avec lui, après deux ans, elle saurait plus de choses sur ce qu’il arrivait à sa fille, sur ce qu’il pouvait se passer. Il inspira profondément et glissa une mèche striée d’argent derrière son oreille, guettant sa réaction, ses questions, remarques… Elle plongea son regard dans le sien, attendant ses remarques, un mince sourire étira ses lèvres. La mère inspira et entreprit de détailler sa fille :
« Isea est une jeune fille aux cheveux roux, comme les miens, épais et légèrement frisés. Elle parle l’irlandais et sait les runes, elle est très croyante dans le panthéon celtique, Lugh, Nana, Thor, Loki… tout cela. Elle est gauchère. C’est une artiste, deuxième année d’art elle était très douée et l’une des meilleures de sa classe à l’école d’art de Philadelphie. Mais elle ne savait pas du tout se battre, vraiment pas, mais elle était sportive. »
La mère se mordit les joues sans savoir quoi dire d’autre, une idée lui vient :
« Elle est très gourmande ! Pâtisserie ou chocolat chaud, elle adorait ça. »
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Dewis écouta attentivement la jeune femme. Prenant le maximum de notes afin de pouvoir le mieux possible trouver des pistes sur sa fille. Il réunirait le plus d’informaiton possible pour les donner à sa mère et faire en sorte que les choses finissent par donner un aboutissement final : retrouver Iseabal. Il comprenait désormais mieux pourquoi cette femme avait pris contact avec lui. Sans le savoir, elle et ses enfants croyaient aux mêmes divinités. Et quelque part, il savait que ce n’était pas un hasard, il savait que si Lugh avait mis cette femme sur son chemin, c’était pour de très bonnes raisons.
─Que les dieux soient avec vous, et j’en suis sûr, ils ont entendu vos prières…
Après quelqu’autres questions à l’attention de la mère d’Isea concernant sa fille, prises de notes et autres éléments utiles pour ses investigations, Dewis pris congé de cette dernière afin de se lancer directement dans les premières recherches sur le net. Malheureusement il ne trouva rien d’intéressant. Alors, il prit contact avec diverses personnes en allant directement à leur rencontre.
◘◘◘
Ça ne fut qu’une question de temps avant de tomber sur les pistes qu’il faut. Dewis avait des noms, des contacts, et un atout conséquent. Le dieu pour qui il était fidèle. Il informa alors à la famille qu’il avait retrouvé Iseabal mais qu’il laissait désormais la main à l’inspecteur de police en charge des investigations car en tant que détective privé, il avait certaines limites d’intervention, préférant laisser faire l’inspecteur quant à faire une descente sur les différents lieux trouvés et embarquer tout le beau monde, libérer également les femmes retenues contre leur gré, dont Iseabal. Pour ça, Dewis avait contacté la police qui avait déjà un plan à ce sujet-là. Ils interviendraient à deux endroits différents lors d’une transaction dans la demeure principale de l’individu recherché. Il ne restait plus qu’à attendre le jour J pour qu’une descente du SWAT se fasse en bonne et due forme, arrêtant les transactions pour sauver les femmes et tenter de remonter les pistes plus haut en interrogeant les responsables de ces ventes clandestines d’esclaves.
C'est Kendall qui s'est occupé de faire l'appât pour la transaction avec Silas, faisant le nécessaire pour prendre tout son temps avec lui afin de permettre à l'équipe de se déployer tandis que le dieu lumineux marchanderait avec son hôte du prix d'Iseabal étant donné qu'il semblait avoir un certain intérêt pour Lugh ce vile serpent. L'intervention des forces spéciales a mis un terme à la transaction, faisant en sorte d'arrêter les deux divinités afin de n'éveiller aucun soupçon du dieu serpent à l'encontre de Lugh, cependant, une fois tous les deux mis aux arrêts et en garde à vue, l'inspecteur Caelath autorisa qu'on libère McLight pour qu'il vienne en aide aux soins intensifs de la jeune femme à l'hôpital. Cependant, le dieu celte préféra, sur les premiers temps la faire soigner à l'hôpital histoire de ne pas éveiller les soupçons quant à ses capacités divines, mais lui octroya les soins nécessaires afin de la remettre rapidement sur pied -mais pas trop- pour que la famille puisse la retrouver dans une meilleure forme.
J’avais du mal à respirer, les yeux grands ouverts dans la cave. J’avais mal… Mal partout. Et surtout j’avais faim et la bouche horriblement sèche… Je ne savais pas ce qu’il l’avait tant retardé dans sa punition pour le Divin Bar, mais il se rattrapait à merveille… Silas… Serpent… Je serrais doucement les poings avant d’arrêter, ça faisait trop mal… Silas m’avait roué de coups, plusieurs fois et m’avait arraché méticuleusement les ongles des mains. Il évitait le visage, il aimait que je sois jolie, mais comme il n’avait pas l’intention de me vendre immédiatement, non, même il voulait me garder pour lui. Quelle joie. En prime des coups plusieurs fois par semaines, ou jours, depuis deux semaines, il m’avait également fouetté et privé de nourriture, depuis… deux semaines. Il déposait trois fois par jour une assiette odorante et fumante devant moi et j’avais interdiction d’y toucher sous peine de lourdes punitions. Et l’eau ? Un verre tous les deux jours. Autant pire que je n’étais pas en forme.
Recroquevillée dans un coin, j’attendais que le temps passe, j’avais mal aux côtes, j’avais vraiment du mal à respirer, j’avais l’impression que la pointe de l’os de la côte m’empêchait de respirer. J’en aurais pleuré si j’avais la force. Je restais toujours blottie contre le mur en murmurant des prières à Lugh, à Tyr, à Eir… Je voulais rentrer chez moi… Je voulais… rentrer… chez moi, ou je voulais juste que tout s’arrête. Je levais les yeux vers la maison en entendant des bruits étranges. J’hallucinais ? Sans aucun doute. Je toussais un peu et quelque chose dégoulinait le long de mon menton. Je fermais les yeux plus étroitement en reprenant mes prières avec plus de foi, je voulais juste que tout s’arrête maintenant, j’avais l’impression que j’avais atteint mes limites. Pardon Siegfried… J’aurais aimé te revoir encore une fois… Pardon Iagan, papa, maman, Aodh… Je ne rentrerais pas à la maison. La porte de la cave s’ouvrit en grand et je me recroquevillais sur moi-même, effrayée, sans même oser bouger ou parler. C’était encore un test de Silas il y avait quelque chose. Je restais recroquevillée sous la lumière d’une torche, j’entendais les murmures effarés avant qu’un pas ne s’approche de moi, marcher sur les tessons d’assiettes et les restes de nourritures. Je sentis une main s’enrouler autour de mon bras et l’écarter tout doucement de mon visage, je gardais les yeux fermés, terrorisée. Mais dans tous les cas je n’avais pas la force de me débattre, ni même de me lever, je les entendis réclamer une assistance médicale et l’un des deux quitta la pièce, l’autre resta près de moi, me parlant tout doucement alors que je restais toujours recroquevillée dans le coin sans oser bouger. Un autre groupe finit par venir, une aiguille s’enfonça dans mon bras.
Je clignais les yeux, blanc… le plafond au-dessus de moi était blanc… Je n’étais plus chez Silas. Où étais-je ? Je ne savais pas… Est-ce que j’étais morte ? Possible ? Je clignais des yeux, j’avais mal partout, j’étais couchée dans le lit le plus confortable que j’avais eu depuis des années. En tournant la tête, je vis un homme, bruns et ma voix franchit avec difficulté mes lèvres gercées et crevassée :
« Je suis morte ? »
Autant savoir vite… Je clignai des yeux en fixant l’homme debout devant moi.
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Les soins avaient été nombreux pour la jeune femme dont Kendall avait la charge. Nombre de prières ont été vers lui en ce sens. La famille de la disparue retrouvée chez Silas l’avait vue alors qu’elle était encore inconsciente, aux mains du généticien qui s’était porté garant pour la soigner le plus rapidement possible. Elle aurait pu être soignée par bien d’autres médecins, mais il avait insisté auprès de ses collègues pour la prendre en charge du début de son hospitalisation à la fin. Après quoi les semaines étaient passées rapidement. Même l’inspecteur lui fichait la paix pour le moment tant qu’il n’avait pas de nouvelles du rétablissement de la jeune femme. Les soins que lui administrait le dieu lumineux étaient efficaces, et bientôt, la jeune femme n’aurait de séquelles que ce qu’elle gardait en mémoire de ces trois ans de séquestration. Aujourd’hui, il était temps de changer de perfusion, ce que Kendall effectuait actuellement aux côtés d’Iseabal, s’assurant de son état afin d’être certain qu’il n’y ait aucune rechute.
J’étais près d’elle quand elle ouvrit les yeux après plusieurs semaines de coma, dirons-nous. La chaleur des rayons du soleil passant à travers la fenêtre était agréable et caressait mon dos avec subtilité. Sa phrase m’ôta un sourire amusé. Cette manie qu’ont les humains de toujours penser être mort lorsqu’ils sont dans un hôpital, c’est assez déroutant.
«Vous seriez restée plus longtemps, en effet, vous auriez pu ne pas survivre à ce que Silas vous a fait.»
On ne se connaissait pas, mais elle m’avait déjà vue. Plus encore, elle m’avait vue à l’œuvre lorsque j’ai tenté d’arrêter Balor, et elle m’avait priée. Tout comme sa famille l’a fait. Mais je ne l’ai pas écouté pour sauver Siegfried, il n’était pas en danger, plutôt pour la sauver elle. J’ai fait en sorte qu’il y ait les démarches nécessaires à l’enquête en prenant quelques risques de ne pas être cru pour finalement parvenir à démanteler un premier réseau d’esclavagistes pour les dieux. Je sais pertinemment que Silas ne sera pas bien enfermé longtemps et qu’il risque de ne pas être content de tout ça. Je pense que je m’en suis fait un ennemi d’ailleurs. Mais pour l’heure il y a plus important. Cette petite croyante. Je me penchais sur elle pour l’ausculter un peu et m’assurer qu’elle n’ait pas de séquelles au niveau de la vue, m’assurer de la fonctionnalité motrice de ses pupilles, sa mâchoire et je la laissais ensuite tranquille pour me redresser et l’observer calmement. Réajustant ma blouse sur mes épaules.
«Je suis le docteur McLight, c’est moi qui me suis occupé de vos soins, Iseabal.»
L’homme brun semblait être auréolé de lumière. Je ne comprenais pas très bien ce qu’il se passait ou qui il était. Un ange ? Je n’étais pas une guerrière, je ne devais pas aller au Vahahala… Je fronçais les sourcils davantage en essayant de comprendre la situation de ce qu’il se passait autour de moi. Une chambre blanche une odeur de médicaments, lentement mon cerveau se mit en marche et reconnu avec difficulté le visage de l’homme. Divin bar… Je l’avais vu. Je l’avais vu là-bas… Un dieu lui aussi, non ? Je ne savais pas, j’avais un gros doute. Je fronçais légèrement les sourcils en essayant de concentrer ma vision sur lui. J’eus un frisson de terreur à l’évocation du nom de Silas. Je le laissais m’examiner sagement sans oser bouger. J’attendis qu’il ait fini avant de me redresser avec une grimace. J’avais vraiment mal partout…
« McLight ?… Je vous ai vu au Moon and Star. »
Je passais une main dans mes cheveux avant de regarder mes mains. Mes ongles avaient repoussé, je m’appuyais contre l’oreiller avec difficulté. C’était flou dans ma mémoire, l’hôpital les policiers…
« …Où est Silas ?! »
C’était de la terreur qui filtrait dans ma voix. J’avais besoin de savoir où il était pour le fuir. Est-ce qu’il était libre ? Est-ce qu’il savait où j’étais ? Est-ce…
« Et ma famille ? Vous les avez contactés ? Ça fait combien de temps que je suis ici ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »
J’étais complètement perdu. Trois ans sans la moindre prise sur ma propre vie, je sentis mon cœur s’emballer et mon souffle rapidement me manquer au creux de ma gorge. Qu’est-ce que je devais faire ? Je regardais autour de moi, la panique m’engloutit toute entière. J’avais rien pour me repérer… je ne savais rien. J’avais juste besoin de réponse !
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Le dieu lumineux observa la jeune femme se redresser et se rapprocha un peu tout en posant une main délicate sur son omoplate pour l’aider à se redresser et à l’installer convenablement sur son lit, posant son oreiller correctement dans son dos. Les mouvements étaient doux, sensibles et lents afin de ne pas la brusquer. Son regard croisa celui ce la jeune femme lorsque son affirmation quitta ses lèvres.
«Oui, nous nous sommes vus là-bas.»
J’esquissais un sourire tendre et rassurant pour ensuite me poser un peu à l’écart pour la laisser respirer un peu. Récupérant mon matériel usé que je jetterai dans le local infirmier.
«Il est en garde à vue pour le moment. Je doute que la police le laisse tranquille pendant un petit moment. Mais pour l’heure, vous n’avez plus rien à craindre. Je me suis occupé de soigner vos blessures les plus graves. Il vous a sacrément amoché depuis la dernière fois que nous nous sommes vus au Moon and Star.»
Et je me suis occupé de retirer les marques qu’il avait pu lui mettre, divines ou autres la marquant telle une esclave. De choses qu’elle aurait pu garder à vie si je n’étais pas intervenu dessus. Je lève une main afin de la rassurer et viens doucement m’asseoir sur le bord du lit en prenant soin de ne rien écraser et je l’observe un instant.
«Votre famille va bien et a été contactée par les agents en charge de vous retrouver. Ils n’ont pas perdu espoir dans leurs recherches pour vous retrouver. Leurs prières ont fini par porter leurs fruits. Ça fait trois ans que vous avez disparu. »
Je ne suis pas sûr d’être le mieux placé pour parler avec tact de tout ça mais je fais de mon mieux pour ne pas l’affoler. Il ne faut pas qu’elle s’agite. Je laisse un petit temps avant de finir de répondre à ses questions.
«Vous vous souvenez de quoi exactement ? »
J’attends un peu qu’elle me réponde ou qu’elle tente de se remémorer ce qui a pu se passer de son côté. J’explique une partie de ce qui s’est passé de mon côté.
« Après l’incident au Moon and Star, une enquête a été réouverte afin de vous retrouver. On a retrouvé la piste de votre oppresseur et on vous a trouvé dans une cave, en piteux état. Votre famille est passée vous voir pendant que vous étiez inconsciente. Vous pourrez retourner auprès d’eux lorsque vous serez complètement sur pied.»
Je préfère éviter de trop lui en dire sur ce qui s’est réellement passé. Elle doit être déboussolée et je préfère attendre qu’elle soit complètement sur pied avant de parler de quoique ce soit d’autre. Ca vaut mieux pour elle. ️ 2981 12289 0
C’était donc… bien un dieu. C’était Lugh. J’avais des brides, mais il me semblait bien l’avoir vu manier la lumière. Lugh le dieu de la lumière et des arts. Je lui souris timidement, je commençais un peu à connaître les habitudes des dieux et comment ils vivaient dans ce monde. Un métier, une vie humaine… L’angoisse me prit à la gorge à l’évocation de Silas et tout ce qu’il m’avait fait me revient en mémoire. Je sentis le souffle me manquer tout comme l’évocation de ma famille. Je relevais les yeux vers le dieu quand il essaya de me rassurer. En… En… En garde a vue ? La police ? Mais c’était des humains ! Je me mordis les joues à sa remarque :
« Est-ce que la police humaine peut vraiment retenir un dieu ? Oui… Il a estimé que je devais être punie… Ça fait deux semaines que je suis là-dedans. »
Je me léchais les lèvres en l’observant s’asseoir près de moi sur le lit en douceur. J’eus presque un mouvement de recul, le dernier homme qui s’était approché de moi alors que j’étais sur un lit était Silas… Je soutiens son regard sans savoir quoi dire avant de joindre difficilement mes mains et de remercier les dieux pour avoir protégé ma famille. Ils n’avaient pas perdu espoir. J’allais bientôt pouvoir les voir… les serrer dans mes bras. Me souvenir ?
« De l’enlèvement ? J’étais dans mon appartement et il m’a attaqué par-derrière. Ensuite j’ai été enfermé dans une cave… Il… Il… Il m’a… une première fois… Puis après c’était des coups, un… dressage ? Si on peut dire ça. Il y avait des associés qui venaient… je pourrais les dessiner… Quand il partait il m’enfermait dans un coffre ou je ne restais jamais seule longtemps. Le Moon and Star a été ma première sortie en trois ans… Et j’ai tenté de fuir… à la troisième fois j’ai cru qu’il allait me tuer. »
J’essayais de raconter rapidement, je sentis les larmes me monter aux yeux, dégouliner sur mes joues. Je les essuyai vivement. Je l’écoutais à nouveau. Ma famille était là ? J’allais bientôt pouvoir les revoir ? Les serrer contre moi ? Aller mieux ? Je baissai les yeux :
« Qu’est-ce qu’il m’a fait ? Qu’est-ce que j’ai encore comme blessure ? »
Je levais à nouveau timidement les yeux vers lui en cherchant des réponses, de quoi devais-je encore guérir ? Et la marque que Silas m’avait fait ?! Le marquage au fer rouge ? Je remontais ma chemise de nuit jusqu’au-dessus de mon ventre. Rien. Il n’y avait aucune cicatrice. Je levais les yeux vers lui.
« Vous… Vous l’avez enlevé ? »
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Un petit ricanement sorti de ses lippes à la question somme toute évidente de la jeune femme. Lugh secoua la tête lentement en fermant légèrement les yeux pour ensuite revenir sur Iseabal. C’était compliqué pour le moment. Sanctum n’était plus, et les dieux étaient éparpillés sans trop savoir comment gérer les choses, leurs comparses divins ou ce genre de choses. Il faudrait presque profiter de cet instant pour instaurer une nouvelle vision à l’homme. Faire en sorte que les NGA cessent de diriger le monde comme ils le font. Mais là encore, c’est un combat même interne entre les anciens dieux eux-mêmes. Ceux qui acceptent la technologie des NGA, et ceux qui la refusent. Puis il y a ceux entre les deux qui ne sont ni pour, ni contre, comme Lugh. Mais il pencherait un peu plus vers le côté glorieux, bien qu’il soit relativement mitigé là-dessus aussi.
«Mh ! Non, on ne retient pas un dieu indéfiniment enfermé. Il finira par sortir. C’est que… Entre les dieux… C’est compliqué pour qu’il soit emmené et enfermé quelque part.»
Déjà que Balor et Cethlenn ont péri dans l’explosion de Sanctum peu après avoir été emmené par Tyr et enfermé après leur jugement. Même nous, nous sommes désormais de véritables naufragés. Je reprends un peu mon sérieux et baisse le regard à la réaction d’Iseabal avant de revenir sur son visage creusé et fatigué. Le mouvement de recul est excusable et compréhensible après ce qu’on lui a fait.
«Je serais là contre Silas s’il revient. Je crois bien que je m’en suis fait un ennemi de toute façon. Il n’a probablement pas apprécié que je le vende à la police.»
Mais je l’attends de pied ferme. J’écoute l’histoire relativement résumée de la jeune femme et mon poing se serre, tout comme ma mâchoire. Mon visage se raffermit ainsi que mon regard en constatant les horreurs qu’elle a pu subir. Enfermer quelqu’un dans un coffre, la battre et la violer pour la dresser ? Ok, Apophis, j’en fais vraiment un ennemi personnel. La colère monte en moi mais je la contiens et ferme les yeux en tentant de reprendre contenance. Serrant le matériel entre mes doigts pour contenir tout ça. Je préfère détourner le regard plutôt que de la regarder avec la rage dans mon regard. Je m’accoude sur mes genoux, tête en avant et l’écoute attentivement. Ses questions me font me redresser quand je commence à la voir s’agiter du coin de l’œil et je la fixe quand elle constate que ses marques ont disparu. Je pose mon index sur mes lèvres pour lui dire de garder le silence et baisse ma main.
«Votre corps s’est très bien régénéré, il l’a enlevé de lui-même. Mais j’ai un peu poussé la chose, oui. »
Un miracle divin parmi tant d’autres. J’esquisse un bref sourire et lui fait un petit clin d’œil.
«Logiquement les seules blessures qu’il vous restent ce sont celles du cœur et de l’âme. Hélas, c’est une réparation plus longue et parfois douloureuse. Mais je sais que vous y parviendrez.»
J’eus un frisson de peur en apprenant qu’il allait ressortir un jour ou l’autre. Toujours beaucoup trop tôt à mon goût. J’imaginais bien qu’il devait attendre ou faire… je ne sais quoi. Préparer sa vengeance ? Ça c’était sûr, il devait être fou de rage. J’eus à nouveau un frisson, je savais ce que c’était de provoquer sa colère. Et sûrement mieux qu’un autre mortel… Ça je pouvais le confirmer. J’eus presque un rire à sa remarque, face à un dieu, on avait jamais assez d’allié… non, jamais assez. Surtout avec Silas. Je soufflais d’une voix rauque :
« Merci…_»
Je sentis sa colère et je me tendis à nouveau bien que cela ne soit pas contre moi. Je lâchais ma chemise de nuit avant de sourire à sa remarque un peu. C’était presque dur de sourire mais… ça faisait du bien. Je hochais la tête.
« Sans doute. Certaines ne peuvent pas guérir… »
Je me frottai le visage avant de fermer les yeux en m’appuyant contre les oreillers. Sieg ! Lui aussi j’allais le retrouver ! Même s’il devait avoir sa vie maintenant… J’espérais qu’il était heureux surtout, il ne méritait que ça : être heureux. Je me mordis les joues en regardant le dieu :
« Combien de temps… avant que je puisse les voir ? Ma famille ? J’imagine que… je n’ai pas encore la force ? C’est ça ? »
J’avais peur que si je me rendormais j’allais retourner dans des cauchemars innommables, je me mordis à nouveau les joues en réfléchissant à ce que j’allais faire ce qu’il allait se passer…
« Les policiers… Ils vont m’interroger hein ? »
J’avais peur de cela, de la confrontation, j’avais déjà entendu assez de témoignage de gens et surtout de femmes victimes de violences pour que savoir que souvent ça se passait mal. Très mal. J’avais pas envie de vivre ça.
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Il resta calme bien malgré la colère qui se lisait sur son visage. Puis comme pour libérer les soupapes il soupira afin de détendre ses muscles et d’éviter de faire ressentir sa colère sur la jeune femme.
«Désolé, j’ai beaucoup de mal avec ce genre de comportement, la violence gratuite est une chose qui m’insupporte.»
Oui, certaines blessures ne peuvent pas guérir si ce n’est qu’avec le temps et la force d’esprit qu’aura la petite. Je la regarde avec un air contrit et me masse la main opposée, contrarié par tout ceci. Mais au moins elle est vivante et elle pourra reprendre sa vie en main.
«Seuls la force de l’âme et le temps pourront guérir ce genre de blessures internes. Même un dieu, quel que soit le miracle qu’il puisse faire, en l’état actuel des choses, ne pourra rien faire de plus. J’ai fait mon maximum pour vous soigner, et vous n’avez pas à me remercier. J’ai simplement écouté vos prières et celles de votre famille.»
C’est compliqué de se dire qu’elle a halluciné et de lui mentir sur une vérité qu’elle a vécue depuis trois ans tout au plus. Je passe ma langue sur mes lèvres en détournant le regard vers la fenêtre, réfléchissant au temps qu’il faudra pour qu’elle s’en remette, puis détourne la tête vers sa perfusion en la lui désignant de l’index.
«J’ai changé votre perfusion, j’y ai mis des ingrédients spéciaux. Votre rétablissement devrait prendre effet plus rapidement que prévu, mais ça fait déjà bien trois semaines que vous êtes alitée. Vous pourrez voir votre famille d’ici trois semaines maximum. Vous serez libre de reprendre votre vie où vous l’avez laissée. Mais je garde un oeil sur vous.»
Il valait mieux que je la surveille et que je puisse garder un oeil sur son état, on ne sait jamais. Et puis, on ne sait jamais aussi des fois que des sbires de Silas ne viennent l’ennuyer ou la récupérer pour l’enfermer de nouveau. sauf que cette fois-ci, je vais vraiment me fâcher et mettre les choses au clair avec eux si jamais ça devait arriver.
«Et oui, la police vous interrogera forcément. Mais si vous avez besoin d’une présence médicale pour l’interrogatoire, je peux me porter garant d’être présent avec vous lorsque ça devra arriver. Ils me connaissent de toute façon, je suis leur consultant.»
Histoire de la rassurer et qu’elle ne panique pas à l’idée d’être seul lorsque ça arrivera.
J’eus presque un rire à sa remarque, comme-ci moi je n’avais par de mal avec ce genre de comportement ! Je l’avais subi. Mais je ne préférais rien dire, cela n’en valait pas vraiment la peine à mes yeux. Je voulais plus jamais le croiser, plus jamais devoir subir ça. Qu’importe qu’il n’y ait plus de marque dans ma chair ! Il en restait largement assez des mentales pour me hanter le reste de ma vie. Mais je n’allais pas me laisser faire… je voulais reprendre ma vie, reprendre mon existence tout ce que j’avais laissé derrière moi. Il fallait la reprendre, là où j’en étais, c’était important pour moi, retrouver mes carnets de dessins, mes aquarelles… tout. Je savais encore très bien dessiner, ce n’était pas un problème. J’eus un vague sourire à sa remarque et hochais la tête :
« C’est déjà beaucoup… Bien plus que ce que certains auraient pu faire. »
Je suivis son regard jusqu’à la perfusion. Des ingrédients… spéciaux ? Ne pas poser de question à un dieu. Même si c’est vrai que j’avais envie de savoir. Mais si au moins je pouvais guérir plus vite… je n’allais pas dire non. Et puis quoi encore ! Je voulais me remettre, je voulais dessiner revivre comme avant. Trois semaines ?! J’écarquillais les yeux, trois semaines que j’étais dans les pommes ?! Et encore trois semaines avant de pouvoir les revoir ? Je souris au dieu.
« Je veux retrouver ma vie d’avant… mes pinceaux, mes crayons… C’était ma vie à moi… Et j’allais rentrer en troisième année à l’école d’art de Philadelphie quand… c’est arrivé… Et je compte bien reprendre ma scolarité. »
Je voulais finir mon cursus et travailler dans l’art ! C’était ma vie… et surtout c’était ce qui m’avait permis de tenir tout ce temps. Je n’étais même pas sûre de réussir à expliquer sans de quoi dessiner. Je finis par hocher la tête, je ne voulais pas être seule.
« … oui… s’il vous plaît. Et… j’aurais besoin d’un carnet de dessin. Ça serait plus simple pour expliquer ou… donner d’autres gens avec qui travaillait Silas… Mais je ne veux pas être toute seule. Est-ce qu’on pourra faire ça… vite ? »
Je n’avais pas envie que cela traîne et que tout soit réglé rapidement. Je ne savais pas si j’aurais des nuits moins agitées… Mais si je pouvais vite tout expliquer pour vite me reposer.
Save her... pleaseKenette, Iseaboul & SiegeTu la sais vivante. Tu n'as jamais cessé de penser à elle lorsque tu l'as retrouvé, cette fois au moon and stars. Les évènements ne cette journée t'avaient paru fous. Même si au final, tu n'en avais pas été fatalement étonné. Cette sensation d'entité ou de présence supérieure à toi, tu l'avais toujours ressenti après tout. Tu n'avais jamais été très terre à terer avec les dieux egyptiens. Tu as toujours voué une idologie un peu folle avec Anubis. Mais ce Kendall, tu étais encore dans le flou. Par contre, tu étais sûr d'une chose, Iseabal était aux prises d'un malade mental. Tu avais beau faire des recherches, interroger sans en dire trop pour éviter d'attirer l'attention, rien ne te menait à elle. Tu n'avais aucune idée, et McLight était complètement indisponible. Allez savoir pourquoi.. pourtant, tu avais son numéro.
De fait, malgré ta relation un peu ressentie honteusement aujourd'hui avec ce charmant jeune homme pour qui tu avais de l'intérêt, tu en venais à ne vouloir plus qu'une chose : la retrouver. Tu lui en avais parlé, à Jason. Il t'avait dit qu'il t'aiderait... en tout cas à tenir le cap, et à trouver des pistes mais ni lui ni toi ne trouvâmes quelque chose. Tu t'enfoncais dans un dédale de pensées plus sombres que jamais. Tu te sentais si coupable de l'avoir abandonné, de ne pas avoir dormi avec elle cette nuit là qu'il t'était impossible de briller par ton charme.
Au contraire. Les traits tirés et le regard éteint, tu avisais les gens de travail avec un air patibulaire et monotone, incapable de glisser sur tes lèvres pulpeuses le moindre sourire. Tu finis par t'enliser une nouvelle fois dans le travaill pour oublier ton impuissance. .. jusqu'au jour où tu reçus un appel. L'appel de Evelyr Tàillear. La mère d'Iseabal. La même personne que tu n'appelais plus de peur de te confronter à la réalité. "J'ai revu votre fille " "elle a été enlevée" "j'ai été incapable de la sauver". Insupportable. Tu préférais encore la laisser dans l'ignorance la plus totale. Mais tu en avais fatalament honte. Raison pour laquelle lorsque tu recus son appel, tu devins silencieux comme une tombe. Pourquoi t'appelait-elle au juste ? Tu allais présenter de piètres excuses pour lui échapper quand soudain elle te lâcha de but en blanc "On a retrouvé Iseabal. On l'a retrouvé, va la chercher". Tu as du t'eclipser et t'enfermer au bureau pour t'effondrer à même le bureau, de pleur, de rage, de soulagement, de colère. Un millier de question t'assommait. Maintenant il était question d'aller la retrouver. Peu importe si tu culpabilisais, là tu n'avais qu'une envie, c'était de la prendre dans tes bras et de lui expliquer que plus jamais il ne lui arriverait ça. Plus jamais..
Tu te rendis sur les lieux deux heures plus tard. Peu importe ton allure, les cheveux ebourriffés ou le costard négligé, tu avais autre chose en tête. Tu demandas son nom, on requit ton identité. "Petit ami". Ce fut immédiat, irrefléchi. .. ou plutôt, légitime. Tu l'avais perdu en étant à l'époque son copain. .. Même si aujourd'hui les faits ne te permettaient plus d'assurer réellement ce rôle, tu pris conscience de l'ampleur d'Iseabal dans ta vie. Comme si quelque chose aujourd'hui avait comblé ton coeur. Et c'était elle. Son retour.
Tu cours. Tu t'arrêtes devant la porte et tu inspiras profondemment avant d'entendre une voix d'homme. Fuck. Tu jures. .. Ca devait être le medecin. Tu te permets d'ouvrir la porte, de faire ton entrée, d'au moins la voir. Mais une fois devant le fait accompli, tu es bloqué. Submergé par plusieurs émotions. Un flot de tristesse et de soulagement. D'étonnement lorsque tu vois Kendall. .. Pourquoi est-il là ? ... ... tu te ressasses les derniers évènements et tu sens qu'il y a une explication logique à ça. Kendall, cet homme, n'avait jamais été normal. ... sans certitude pourtant, tu ne pouvais définir sa vraie nature.
Plus intimidé qu'autre chose, et coupable surtout, tu pénétres les lieux, ayant mis probablement fin à leur échange, et demandes, d'une voix pas du tout sûre :
- ... je... dois-je repasser ?
Ton regard passe de McLight à Iseabal. Elle est vraiment là. ... Mon dieu, elle était vraiment devant toi. Peu importait finalement leur aval, tu fonds sur elle pour la prendre dans tes bras, sans l'enserrer comme un malade. Mais juste. Juste... la toucher.:copyright: Justayne
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Il était évident qu’il prévoyait des délais aussi long pour son rétablissement, mais son internat en hospitalisation prendrait probablement fin d’ici la fin de la semaine, voire milieu de semaine prochaine.
«D’ici la fin de la semaine vous serez sortie d’ici, le rétablissement se fera à la longue durant ces trois semaines. Je vous donnerai des rendez-vous de consultation pour m’assurer que votre régénération se fasse efficacement. Je vous préparerai par la même occasion quelques petits élixirs pour vous remettre plus rapidement sur pied.»
Même si c’était déjà le cas durant ces derniers jours. J’avais tout de même minimisé les soins pour ne pas éveiller trop de soupçons, mais j’avais fait en sorte que certaines choses cicatrisent rapidement. Pour ce qui est de l’interrogatoire avec la police, je hochais calmement la tête et me contentais de la regarder pour lui répondre.
«Nous ferons ça vite, mais je pense qu’il sera préférable de le faire à votre sortie de l’hôpital. Nous irons ensemble, je me porte garant de votre état de santé après votre sortie et durant la convocation au commissariat.»
Je lui rapporterai un carnet neuf et de quoi dessiner, bien entendu. Mais la porte s’ouvre à la volée et je me tourne pour voir un jeune homme que je ne connais que trop bien entrer et demander s’il doit repasser. Je me contente de secouer négativement la tête. Mais il semble ne pas se soucier de ça et fond sur elle pour l’enlacer. Dans une expiration je me redresse calmement et les regarde tous les deux.
«Je vous laisse un instant à vos retrouvailles, mais ne la brusquez pas Monsieur Scamander. Elle a encore besoin de repos.»
Je m’éloigne et sors de la pièce pour aller jeter mon matériel de perfusion usagé et me laver les mains soigneusement avant d’aller parler aux infirmières du bon rétablissement de la demoiselle en chambre 203. M’occupant de la paperasse à faire un moment pour sa sortie, une consultation en fin de semaine devrait être favorable à son retour dans sa famille, mais elle devra continuer de me voir en externe encore quelques semaines afin de jouir librement de son rétablissement complet après ça. Après une bonne heure à les laisser tous les deux je reviens en frappent à la porte de la chambre. Observant les deux jeunes avec un air sérieux mais ravi.
«Alors? Ces retrouvailles? Ca tombe bien que vous soyez là Siegfried, votre statut d’avocat pourra nous être utile pour assister aux témoignages d’Iseabal contre son oppresseur.»
Si jamais le camp adverse décide de lui mettre des bâtons dans les roues et de ne pas la la croire quant à son enlèvement et les séquelles qu’elle a pu avoir. Je me doute que la justice en ce sens sera complètement aveugle et impitoyable. C’est pourquoi j’ai demandé aux agents qu’ils prennent le maximum de photos de son état, et je me suis occupé d’en faire autant afin d’avoir des preuves concrètes de son état avant les soins que j’ai effectué.Pour le moment, il fallait qu’on discute de tout ça. Siegfried n’était pas sans savoir ce qui se passait et ce qu’il avait vu actuellement. Je voulais être certain qu’il n’ait pas eu la mémoire effacée, ça pourrait nous être plus utile en sachant dans quoi il s’embarquait s’il souhaitait aider.
J’écoutai sagement Kendall sans rien dire, chiffonnant un peu les draps entre mes doigts. C’était… l’angoisse aussi de sortir d’ici. Entre la maison de Silas, le cachot pardon, et l’hôpital je sentais que j’allais avoir un peu de mal à replonger dans la vie de tous les jours, mais il fallait le faire aussi. Sortir… j’imaginais que mes parents allaient se débrouiller pour que je reste ici, hôtel ou un appartement ? Quelque chose comme ça. Iaghan et Aodh… J’eus un petit sourire à sa remarque en hochant tout doucement la tête.
« Merci…»
Je retournerai en Irlande après ces trois semaines, maman m’aiderait à retrouver ma vie aussi, tout ce qu’il fallait d’une manière ou d’une autre. Un appartement, l’école, retrouver des meubles, une vie de famille en quelque sorte. Beaucoup me reposer… Tout ça. Entre les rendez-vous. Je hochais à nouveau la tête, je ne voulais pas que mes parents écoutent tout cela… déjà le raconter à des inconnus, presque seule… J’essayais de faire un peu d’humour :
« Je suis désolée par avance pour votre main… À part pour dessiner je crois que je ne la lâcherais pas. »
J’avais peur, avec tout ce qu’on racontait sur eux… Les moqueries, les remarques… La porte s’ouvrit et je me tendis un peu, mais ma mâchoire se décrocha en voyant Siegfried arriver. Partir ? Non ! Non ! Je lui ouvris les bras avant de me coller à son torse et d’exploser en larmes. Je m’étais raidie une minute contre lui avant d’enfouir mon visage contre son torse attrapant sa chemise contre lui.
« Sieg… Sieg… Sieg… »
Réussis-je à gémir en le serrant contre moi, je cherchais à sentir son odeur. J’avais besoin de lui, besoin de le sentir contre moi. Je n’écoutais même pas Kendall parti, je relevai le visage vers Siegfried pour lui caresser doucement le visage, il m’avait tellement manqué… En trois ans il n’avait pas changé, il était toujours aussi beau. Je lui souris doucement entre deux sanglots.
« T’as pas changé en trois ans. »
J’eus un rire étranglé avant de caresser son visage du bout des doigts avant d’avouer dans un murmure :
« J’ai cru… que j’allais jamais pouvoir te revoir… Ou même te sourire. Raconte-moi ta vie… s’il te plaît. »
Je me nichais contre lui en fermant les yeux pour savourer sa voix, sa chaleur… Je restais tout contre lui, cherchant sa chaleur, ses bras… tout, j’avais besoin de lui à cet instant. Pas forcément même sans l’embrasser, je ne savais plus s’il m’aimait, je l’aimais encore… Je levais les yeux vers Kendall quand il revient dans la pièce. Avocat… Mais il était impliqué émotionnellement… ils n’allaient pas vouloir… mais lui je voulais qu’il reste avec moi. Je souris au dieu :
« Bien… Merci. C’est à Sieg de choisir. »
J’espérais qu’il allait rester un peu avant de partir.
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