|
| Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. |
| | ♆ Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Jeu 10 Sep 2020 - 11:26 | | | Isaac Durinn ft. James McAvoy ♆ Identité ♆Âge : Si tes années réelles ont cessées de compter il y a bien longtemps, l’enveloppe charnelle qui supporte ton âme possède la douceur de la trentaine, mais également la lourdeur qui approche la quarantaine. Tu te situes en plein cœur des 39 années d’existence, pour ce corps que tu apprécies tout particulièrement, tu dois bien l’avouer. Date et lieu de naissance : Oooh.. Te souvenir du lieu exact de la naissance de ce corps te paraît si loin, si curieux, si… trivial. La date t’échappe, pour être parfaitement honnête, même si ta conscience embrumée de rêve se rappelle d’un mois de mars 1922. Quant au lieu, tu peux aisément te souvenir de l’humidité des hauteurs de l’Irlande, à Galway. Toutefois, tu t'es incarné en lui un soir d'hiver de l'année 1961, et tu ne regrettas nullement ce choix pris par ta conscience ce jour-là. Lieu de résidence actuel : Amoureux du calme et en proie à un besoin naturel de sécurité, tu décidas de trouver résidence en plein cœur du quartier historique de Philadelphie, dans un appartement que tu aménageas selon tes goûts, lui donnant un étrange air de cabinet de curiosité. Occupation : Au fil des ans, tu t’es enfoncé dans de nombreuses vocations, de nombreux métiers sans réel intérêt. Aujourd’hui, toutefois, après plusieurs années à remplir toute la paperasse nécessaire, tu es revenu aux origines du corps que tu incarnes, jouissant d’un poste en tant que psychiatre au Temple University Hospital. Tu exerces également certaines heures dans ton cabinet privé – qui n’est autre que ta propre résidence – ainsi que quelques rendez-vous en tant qu’ hypnotiseur. Orientation sexuelle : Affranchi de nombreux carcans et ayant poursuivi cet amour de toutes les formes et de tous les gens pendant toute ta vie consciente, tu es un pansexuel librement affirmé, aux fantaisie érotiques aussi libérées que pourraient l’être celles du dieu de l’érotisme lui-même. Après tout, les fantaisies et fantasmes ne sont-ils pas le fruit des songes ? il n’est que naturel que tu en joues aujourd’hui. Situation matrimoniale : Longtemps, tu as parcouru ce monde dans l’espoir de trouver le rêve passionné qui te manquait, de trouver cette flamme qui te donnerait envie d’aimer tes propres rêves et tes propres songes mais tu demeures néanmoins un célibataire lunaire, emprisonné dans le carcans des hantises et des cauchemars qui t’habites. Tu conserves un brin d’espoir, mince et fragile, mais tu t’es fait à ce célibat qui te colles à la peau. Groupe : C’est parmi cette cosmogonie de milles ethnies que tu te trouves, parmi les dieux que tu existes, même si parfois tu aimes à croire que tu n’es qu’un humain tout à fait ordinaire parmi une multitude d’autres. ♆ Divinité ♆Divinité incarnée/créatrice/vénérée : Ô toi, divinité né du sommeil lui-même et de la nuit, tu n'es autre que Morphée, dieu du monde des rêves, du sommeil et de la divination onirique. Le tisseur de rêves, le marchand de sable… Tu as bien des surnoms, bien des titres, mais tu n’es autre que Morphée. Panthéon de la divinité : Fortune se faisant, tu fais partie du panthéon grec, te retrouvant avec une famille terriblement grande. Alliance : Pendant longtemps, quand Sanctum était encore existant, tu croyais en la paix et l’harmonie entre vous, les vieilles déités, et les nouvelles, et tu essayais, tant bien que mal, de faire des pas en cette direction. Toutefois, même si tu y crois toujours aujourd’hui malgré les débâcles qui sont survenues, tu refuses de t’allier à qui que ce soit. Tu refuses toute alliance, croyant fermement que choisir un camp quand une union pourrait être possible est une erreur. Pouvoir(s) : Baiser de la Méridienne : D'un seul mouvement de la part du dieu, il peut endormir quiconque suffisamment épris de son aura divine, et il peut instiller des cauchemars et des rêves à ceux qui sont endormis à l'aide d'une simple phrase de langue originelle. - Compléments:
Ce pouvoir a quelques limites. Pour ce qui est de l'endormissement, Morphée ne peut le faire que cinq fois par jours s'il s'agit là de sommeils légers, deux fois s'il s'agit d'un sommeil profond, et d'une seule fois s'il essaye d'endormir une pièce entière. L'utilisation de cette dernière possibilité coûte pas mal d'énergie au dieu, contrairement à l'instillation et la création de rêves et cauchemars qu'il peut faire de façon illimité, tant que son imagination fonctionne. Même s'il essaye généralement de créer des rêves et des cauchemars en fonction des besoins de la personne en question. Voix des Oneiroi : Avec ce pouvoir, le dieu peut communiquer avec quiconque au travers des rêves, apparaître dans les songes de ceux qui acceptent de l'accueillir. Un pouvoir qui lui permet de moduler un peu plus les rêves de ceux qu'il visite. - Compléments:
Ce pouvoir est à double tranchant, puisqu'il demande au dieu de se plonger lui-même dans le sommeil et que, parfois, il se retrouve face à des cauchemars qu'il n'arrive pas à contrôler, ce qui finit par l'enfermer pendant quelques heures dans ce monde onirique et le laisse particulièrement affaibli et anxieux par la suite. Toutefois, c'est un pouvoir qu'il utilise avec ceux dont il veut discuter en toute tranquillité et avec la certitude de n'être entendu par quiconque si ce n'est la personne contactée. Dans le pire des cas, il crée son propre songe afin que la personne cherchée l'y rejoigne, auquel cas, il possède plus ou moins le contrôle total sur l'environnement onirique qu'il module. Oniromancie Prophétique : Ce pouvoir permet de révéler des prophéties sur l'avenir des endormis que le dieu touche, avec une phrase dans sa langue. Des prophéties floues, semblables à des jets d'images ou d'intuition, qui peuvent être transmises à l'endormi. - Compléments:
Lorsque le dieu utilise ce pouvoir sur quelqu'un, le dieu se retrouve éternellement lié au monde onirique de la personne en question, pouvant ainsi visiter et moduler ses rêves en fonction de la personne. Les prophéties qu'il voit sont rarement concrètes, rarement détaillées, à l'images d'intuitions, de sentiments, d'émotions, et quelques images floues sur l'avenir. Elles ne montrent que rarement la mort, même si elle est imminente. Point faible : Achluophobie Exaltée : Le dieu du sommeil est devenu un phobique de la nuit noire. Cette dernière, quand il n’y a pas l’ombre d’une lueur, provoque de vives crises névrotiques durant lesquelles les voix de mille prophéties résonnent dans son crâne. - Complément:
La lumière, même celle d'une bougie, à défaut de mieux, permet de calmer un peu l'état névrotique du dieu, mais il demeure particulièrement agité et anxieux, terrifié par ce qui se cache selon lui dans l'obscurité. Cette peur est une réminiscence du corps qu'il incarne, souvenir de traumas ancrés dans la chair, et qui n'ont de cesse de le torturer dès que la lune commence à se lever et que le soleil se perd dans l'horizon. Pour un être éternellement lié à la nuit et à la lune, c'est un échec cuisant que d'être terrifié par celle-ci, et d'être désormais affaibli quand la lune atteint son zénith. ♆ Mythes ♆Calme ♆ Frivole ♆ Détaché ♆ Lunatique ♆ Doux ♆ Perspicace ♆ Anxieux ♆ Accueillant ♆ Maladroit ♆ Un peu casanier ♆ Bavard quand il s’agit de parler des autres ou aux autres ♆ Réservé quand il s’agit de lui-même ♆ Cérébral ♆ Diplomate ♆ Franc ♆ Jovial ♆ Taciturne ♆ Rêveur ♆ Sensible ♆ Éternel curieux ♆ Nostalgique ♆ Délicat ♆ Aventureux ♆♆ Tu possèdes une personnalité particulièrement paradoxale, flirtant dangereusement avec le désir de rester chez toi dans le calme, et le danger de te retrouver autour de corps chauds pour une nuit, de te perdre dans les bras d’inconnus. Mais ce n’est là qu’une seule partie du paradoxe que tu inspires. Tu aimes être seul mais tu possèdes des animaux, dont un serpent arboricole qui trouve souvent place sur ton bras. Tu aimes à réfléchir, mais tu es fatigué que ta tête soit pleine. Tu es jovial, mais si souvent taciturne qu’il est difficile de savoir sur quel pied danser, parfois. Il n’est pas simple de te comprendre, il n’est pas simple de t’attraper, parce que tu es peureux de bien des choses, des engagements, de t’engager auprès des autres, ou que l’on finisse par t’utiliser. ♆ Depuis toujours, le sommeil est compliqué à trouver quand bien même tu es le dieu du sommeil profond et que tu maîtrises les rêves avec perfection. Quand tu cherches à dormir, à trouver ce repos qui fait tant de bien aux êtres humains, tu n’y arrives pas. C’est comme si tu essayais d’attraper du sable, mais que ce dernier glissait lentement entre tes doigts pour qu’il ne reste là que l’écoulement du temps que tu vois passer depuis des siècles. Parfois, tu fais semblant, pour ne pas inquiéter ceux qui ne sont pas de ta nature, pour ne pas inquiéter les quelques personnes que tu autorises dans ton intimité, dans ton cercle. ♆ Tu es expérimentateur. Tu t'essayas à diverses choses pour voir le monde d'une manière altérée. Alcool, alcools forts, drogues douces, drogues dures, entre opium et ecstasy, héroïne et marijuana, et autres passe-temps pour te permettre d'ouvrir ton esprit, encore un peu plus. Tu as raccroché depuis. Mais il n'est pas rare de te voir avec un paquet de cigarettes dans ton sac, dernier vestige et réminiscence du corps que tu habites, une sale manie que tu peines à perdre. ♆ Ton métier est devenu un exutoire, un moyen pour toi de rejeter les peurs que tu peux avoir et d’en inspirer de nouvelles, d’en exulter de nouvelles au travers de travaux que tu effectues sur des personnalités généralement briser. C’est en soignant leurs démons par les rêves que tu arrives toi-même à te sentir mieux, c’est en protégeant leur propre monde des songes que tu arrives à perdre un peu de ces craintes qui fourmillent en ton sein. ♆ Ta curiosité n’a de limite que ton cerveau et sa capacité d’enregistrement. Faute à ne pas dormir, tu te retrouves avec énormément de temps entre les mains, et ce temps-là, quand tu le peux, tu le mets à profit avec des lectures en tout genre, avec la découverte de ce monde si différent de celui dans lequel tu es né, très différent de tout ce que tu as connu auparavant. Tu te renseignes sur tout ce que tu peux voir et que tu ne peux comprendre, comme un moyen de pouvoir t’intégrer un peu plus subtilement à cette vie qui n’est pourtant pas véritablement la tienne. ♆ Tu ressens parfois le syndrome de l’imposteur, ce corps qui n’est pas le tiens, ses pouvoirs qui sont diminués et cette essence que tu sens parfois glisser entre tes doigts. Tu te sens parfois pas à ta place, mais le Sanctum désormais réduit à néant, tu n’as d’autres choix que d’essayer de trouver ta place. Tu ne peux plus te réfugier dans un coin pour observer les songes de loin et protéger le sommeil des autres d’un mouvement de la main sans être à leur contact. Tu as toujours aimé les rencontrer, prendre possession d’un corps pour un temps pour pouvoir t’interroger sur leur façon de vivre, mais… C’est peut-être à force de le faire que tu as ce sentiment d’imposteur, et qu’au fond, tu n’es qu’à peine sûr d’à quoi ressemblait ton corps par le passé. Ton vrai corps, avec tes ailes, avec la beauté de ton panthéon. ♆ Passionné des arts en tout genre, il n’est pas rare de te voir arpenter le hall des musées en quête d’une distraction artistique en provenance des anciens arts, mais également de te voir t’installer dans une salle de cinéma pour profiter des projections filmographiques que l’on propose. Ancien tic repris du corps que tu possèdes, tu te trouves être capable de jouer de la guitare. Ce n’est pas parfait, mais tu essayes de t’améliorer, de jour en jour. ♆ Tes voyages t’ont conduit à apprendre de nouvelles langues, à t’émanciper de cette langue anglaise que tu connais sur le bout des doigts aujourd’hui, ce qui fait de toi un polyglotte affirmé. Tu peux alors aisément discuter en français, en allemand, en polonais ainsi qu’en japonais, entre autres langues mortes que tu connais pour les avoir vu naître et mourir, l’une d’elle étant également ta langue d’origine. ♆ Passionné de photographie, il est rare de te voir sans ton appareil photo à portée de main, pour pouvoir photographier la moindre petite chose que tu peux constater en ce beau monde, ces petites choses que tu n’avais pas vu auparavant et que tu souhaites immortaliser dans un écrin de papier. Tu fais également une fixette – à ce stade, il s’agit peut-être même d’une obsession – sur le cerveau humain, aimant à apprécier et à découvrir toutes les subtilités de cet organe. Tu possèdes une collection dantesque d’ouvrages aussi anciens que récents sur le sujet, et pour peu, tu pourrais dire que tu es un spécialiste de la chose. ♆ Depuis ton incarnation dans ce corps tout particulier que tu as choisi un peu malgré toi, tu ne peux retirer la montre qui se trouve à ton poignet droit. Oh, bien sûr, tu pourrais la retirer, et tu le fais parfois, notamment quand tu prends le temps de te doucher, mais… Dans d’autres cas, il est bien difficile de te l’arracher. Tu sais qu’il s’agit là d’une réminiscence du corps que tu incarnes, et d’une des dernières volonté de l’âme que tu as extirpé à ce corps. Qui es-tu pour lui refuser cela ? Surtout quand l’attache émotionnelle est aussi forte. En effet, il s’agit là d’une montre très simple, dont le fond du cadran est tapissé du dessin d’un chat, la monture faite d’un cuir usé, et tu sais qu’il s’agit là du dernier cadeau de père de celui dont tu prends le corps. C’est émotionnel, alors, tu la gardes, même si elle ne fonctionne plus depuis que tu es dans ce corps. ♆ Légendes ♆In the light of chaos and night « Papa ! Papa ! Tu peux me raconter à nouveau l’histoire du dieu des rêves? Tu sais, celui qui endort tout le monde, comme le marchand de sable! »Un rire doux se répercute dans la chambre d’enfant aux murs colorés d’une teinte florale verte avec de petits dinosaures peints en bleu par-dessus, et un homme s’écarte légèrement de l’ombre pour se rapprocher de la lumière projetée par la lampe de chevet posée sur la table basse à côté du lit d’enfant soigneusement fait. Ses traits sont tirés, marqués par une fatigue semblable à celle de quelqu’un qui travaille trop, qui ne se perds pas assez dans les bras de Morphée. Il s’installe, doucement, sur le lit qui craque doucement sous le poids supplémentaire et passe une main, douce, câline, dans les cheveux roux bouclés de son fils, déjà consciencieusement installé dans son lit, prêt à se laisser bercer par une énième histoire qui le guiderait vers les étoiles nocturnes. « Oui, Isaac, oui oui. Morphée, donc ? »Le père demande, avec une voix douce et légère alors que ta propre conscience s’éveille à nouveau à l’entente de ton prénom, ce n’est pas souvent, tu le sais. Ce n’est pas souvent que tu es confronté à ton prénom avec autant de délicatesse et une certaine dévotion dans la voix, mais c’est parce qu’il s’agit d’un enfant, tu imagines. Ce n’est qu’un enfant, alors tu te rendors, disparaissant de nouveau dans les confins du Sanctum où tu résides, au milieu de tout ce bazar qui fait rage entre les divers dieux. Mais tu écoutes, distraitement, ce que l’homme va dire, ce que l’histoire a gardé de ton culte quelque peu éteint. Après tout, tout le monde parle de toi, tout le monde murmure ton nom quand il s’agit de dormir, mais peu croient véritablement en ton existence. Une cruelle réalité à laquelle tu as fini par te faire, et y être habitué. Ce n’est pas grave, que tu te dis, tu continues malgré tout de dominer le monde des rêves, d’endormir ceux qui perdent le sommeil par eux-mêmes. « Alors… Morphée.. »there was the first of all the dreams « Il y a longtemps, lorsque l’Olympe existait encore dans le cœur des croyants, de nombreux dieux vivaient parmi eux. Et l’un d’entre eux, Isaac, est celui que tu cherches. Morphée. Morphée, une créature ailée, fils de l’incarnation du sommeil, Hypnos, et de Nyx, l’incarnation de la nuit. Il est l’aîné de mille oneiroi, ces créatures ailées qui sont les fils de Nyx, et les incarnations de ce qu’engendre la nuit, ce qui s’échappe d’Erèbe. Et Morphée… Eh bien, Morphée il en est le roi. Il est celui qui les guide tous, celui qui guide ses frères et ses sœurs, ses créatures nocturnes pour permettre aux hommes de connaître les rêves, les cauchemars, les songes. Morphée, on l’appelle lorsque la nuit tombe, on l’appelle pour trouver le sommeil, pour trouver les songes, pour voir le futur dans les rêves. On le prie pour que le sommeil soit à jamais facile à trouver, pour que les rêves soient doux et saccharins, pour que la vie soit plus simple. On le prie, souvent, pour cela, pour l’utilité qu’il représente, pour les bénédictions nocturnes qu’il peut offrir.
Morphée il apparaissait dans les rêves sous la forme de l’être aimé, reproduisant la forme naturelle de ce que le cœur de l’être demandait. Il était une incarnation de l’illusion, du rêve, du songe. Mais tu sais, Isaac, Morphée… Morphée il était souvent utilisé par les autres. Il remplissait son travail, toutes les nuits, plongeaient ceux qui ne le pouvaient pas eux-mêmes dans le sommeil, il offrait des rêves à ceux qui en voulaient, laissait à son frère le passage pour offrir des cauchemars à ceux qui en avaient le besoin. Morphée, il faisait bien son travail, tu sais. Et il voyageait, d’humains en humains, d’êtres en êtres, pour leur offrir le réconfort dont ils avaient besoins lorsque la lune s’élevait haut dans le ciel. Il laissait ses ailes battre pour rejoindre les hauteurs mais aussi pour naviguer entre les songes, entre les prophéties qu’il était capable de révéler chez les gens. Il voyait le futur des autres, il voyait ce qu’il pouvait se passer par le futur, que ce soit pour les dieux qui étaient à ses côtés que pour les hommes dont il visitait les rêves et les songes.
Il voyait le futur, et les autres voulaient son pouvoir pour ça, l’utilisait pour ça aussi. Le roi des dieux, Zeus, tu sais, il l’utilisa bien souvent pour qu’il délivre des messages dans les rêves, pour qu’il soit le messager onirique. Beaucoup l’utilisait, pour un message, pour voir quelque chose, pour décrire le futur, pour juger d’une action ou pour trouver les explications que personne n’était capable de donner. Morphée, il était fidèle. Morphée, il faisait son travail. Mais Morphée, tu sais, certains disent qu’il était hanté, qu’il n’arrivait pas à dormir quand bien même il était le porteur du sommeil profond. Certains textes disent aussi que même son père, l’incarnation du sommeil, n’arrivait pas à le plonger dans le sommeil, et que sa mère, l’incarnation nocturne, n’arrivait pas non plus à le bercer au sommeil. Morphée, il était triste, bien souvent, de voir les prophéties des gens, de voir ce qui allait leur arriver, toutes ses mauvaises choses, et ses voix qu’il entendait dans sa tête lui rappeler que les maigres humains auxquels il s’accrochait allaient finir par périr, par tomber dans de beaux draps, et qu’il ne pouvait rien faire. Il était un dieu, mais il n’était pas dieu à défier les Moires.
Morphée, tu sais Isaac, c’était peut-être un dieu un peu triste. Un dieu un peu amer, parce que son culte était nocturne, son culte était bien moins important que ses pairs. Un dieu nostalgique, un dieu qui était tout de même loyal, mais qui était peut-être, oui, un peu triste. Son nom est devenu une banalité avec le temps, et les gens ne le connaissent que pour cette expression, et rares sont ceux qui le prient encore, tu sais. Mais j’ai peut-être tort, peut-être que ce que je te raconte n’est pas vrai, ce ne sont que des hypothèses, peut-être que ce dieu était heureux, peut-être qu’il n’était pas tant utilisé que certains textes le disent. Peut-être. On ne saura jamais.
Mais tu sais ce que certains disent ? S’il y a bien un dieu qui doit vivre au milieu des humains, c’est Morphée, parce que ce n’est qu’au contact des humains qu’il vit. Alors, tu sais… Tu devrais tomber dans ses bras, t’endormir et croire, peut-être, que demain tu le verras sans le savoir. Alors… Dors, Isaac, dors. Et fais de beaux rêves. »And amidst the hazy sleep Tu oublias rapidement ce petit garçon qui demandait après son père de ton histoire, ton histoire assez morcelée et oubliée avec le temps, simplement parce qu’elle n’était pas aussi écrite que les grandes aventures de Zeus, le Dieu des Dieux ou tous ses autres déités qui font partie de ta famille malgré tout. Malgré toutes les dissensions qui existent au cœur même de cette famille dysfonctionnelle. Aussi loin que tu t’en souviennes, tu n’as jamais vraiment eu l’impression d’en appartenir, te sentant bien qu’avec tes frères et tes sœurs. Ton père, peut-être, réussissait à te donner ce sentiment d’appartenance, et ta mère, dont les bras voilés d’étoiles réussissaient à te bercer dans le cœur de la nuit dans les premiers temps de ton existence mais qui avait fini par abandonner, par te laisser de côté, par te laisser dans ton coin. Mais le reste ? Le reste te paraît bien flou en comparaison. Même les prénoms de tes frères et sœurs semble s’être perdu avec le temps, avec l’absence, l’éloignement, et cette perte, petit à petit, de vos cultes respectifs. Tu ne sais nullement comment les choses ont pu se dégrader aussi vite, mais tu as observé, avec une curiosité presque morbide, la chute de l’empire Olympien au profit de nouvelles religions, d’une cosmogonie bien différente. Tu as vu, avec des yeux d’enfant – ou presque –, la chute de ce qui fut toute ta vie, et tu compris, sans trop de mal que tout ce que tu avais pu connaître était désormais réduit à néant. En l’espace de quelques siècles, il ne restait que quelques personnes, ferventes dans leur culte, dans leur idolâtrie de ton image, il ne restait que quelques vestales pour protéger tes temples et tes autels. Et après plusieurs siècles, tu vis ton image déclinée de plus en plus, ton corps perdre de sa substance pour ne devenir que cette forme éthérée qui se balade de corps en corps, de lieux en lieux, et qui traverse les époques dans un sommeil comateux. Après plusieurs siècles, ton nom ne valait rien de plus qu’une expression utilisée par les humains d’occident pour désigner ce qui était de ton fait : le sommeil profond. En quelques siècles, tu étais passé d’une divinité occulte, secrète et mystique, à une banale expression utilisée par quiconque cherchait à se faire mousser parmi la haute société. C’était dégradant, dans une certaine manière, mais ce n’était pas comme si tu pouvais faire comme Zeus et sortir les éclairs pour donner des signes de ton existence. Tu n’étais pas comme Arès, capable d’incarner la guerre et de choisir les élus pour mener les plus grandes batailles avec sa bénédiction. Tu n’étais pas Athéna, capable de guider les intellects vers les hautes sphères, vers les grandes idéologies et les pensées les plus fertiles. Non. Tu n’étais que Morphée, roi des songes, tisseur des rêves et visionnaire d’un avenir flou dans le creux d’un monde onirique cousu de tes mains. Tu n’avais aucun moyen de réveiller tes cultes puisque tu n’avais, au fond, d’importance que dans les mondes que tu tissais soigneusement pour ceux que tu décidais de visiter. Tu étais probablement insignifiant aussi aux yeux de tes pairs dieux, avec si peu d’importance que tu pouvais à voir. Tu savais, que dans la grande schématique du monde, tu avais ta place. Après tout, tu avais été créé dans un but que l’on avait peut-être jugé nécessaire en un temps, mais étais-tu aussi utile maintenant que tu l’avais été ? Maintenant que le monde d’avant n’était plus et que le reste d’entre vous deviez vous familiariser avec ce qu’il demeurait des ruines du temps ? Tu n’étais pas si sûr. Comme tu le pensais, tu n’avais ni le charisme du dieu des enfers, ni la force spirituelle de la déesse de la sagesse, et encore moins la toute-puissance de celui qui tenait les éclairs dans ses mains. Sans compter toutes les divinités olympiennes qui trouvaient aisément leur place dans le cœur de maigres pèlerins et qui trouvaient, surtout, leur place dans ce nouveau monde. Même tes comparses chthoniens, pour beaucoup, trouvaient encore leur place. Thanatos le premier, Hypnos également, et même Nyx trouvait encore vénération aux yeux des autres, aux yeux de ceux qui n’y croyaient pas vraiment, mais finissaient par trouver l’idéologie suffisamment fascinante pour se permettre d’y croire. Mais, toi, Morphée ? Non, tu n’étais devenu qu’une banale expression que l’on employait de temps à autres. Et, tu devais bien l’avouer, le début de ces nouveaux âges fut une cruelle réalisation que ton existence ne se résumait, finalement, à rien de plus qu’à un grain d’espoir que l’on venait de lâcher dans l’obscurité d’une nuit qui t’effrayait toujours autant. Le déclin de ta civilisation et la naissance de cette nouvelle, oui, elle te laissa un goût amer alors que tu te laissais bercer par le sommeil, que tu te fondais à nouveau dans cette forme éthérée qui était la tienne et que loin dans les tréfonds de ce Sanctum qui fut créé, tu gardais l’emprise sur les rêves de quelques-uns, protégeant leur génération future du mieux que tu le pouvais. Tu devins le marchand de sable alors que l’ère du moyen-âge se commença doucement, signant l’annihilation de ton ère à toi, celle dans laquelle tu avais prospéré comme le dieu des songes. There was dreams of ashes and ruinsL’arrivée de la Renaissance, de cette période charnière suivant le Moyen-Âge, amena un changement chez toi, un changement que tu n’avais pas forcément prédit. Ton culte était mort avec les cendres des temples, avec la mort des empereurs et des rois, avec la mort des républiques et des empires, avec la mort de tout ce qui avait composé ta vie et la cosmogonie que tu avais pu connaître par le passé. Tu pouvais encore sentir le goût de la cendre sous ta langue, la tension des flammes contre ta chair qui ne pouvait pourtant être touchée ou affaiblie par ces-dernières. Tu entendais encore les cris de certains de tes frères qui tombaient dans l’oubli, qui s’étaient perdus dans l’infinité absolue d’un cosmos devenu seul refuge avec ce Sanctum dans lequel tu t’étais réfugié au prix de ce qu’il te restait de forces. Tu étais devenu dormant, décidant de ne plus fragiliser tes forces restantes dans des combats futiles, ne rouvrant tes yeux sur le miroir projetant la réalité humaine que lors de rares fois, lors de rares cas où ton sommeil se voyait perturbé pour x ou y raisons. Tu ne dormais pas vraiment, au fond. Tu étais bien plus proche d’un état comateux que d’un réel sommeil, au final. Tu t’étais enfoui dans le monde de tes rêves, dans la toile onirique que tu avais commencé à tisser il y a de ça des siècles, quand le monde était naissant et venait juste à pousser ses premiers hurlements, tel un nouveau-né. Mais cette période charnière de la renaissance te poussa à voir les choses différemment, te poussa au réveil, un peu forcé, un peu brutal, un peu plus fort que d’habitude. Ce n’était pas n’importe laquelle des perturbations, c’était de celle qui prenait la force d’un réveil d’hypnose, d’une transe fugace qui réveillait tes pores, tes muscles qui se trouvaient de nouveau épris d’une force et d’une puissance que tu n’avais pas senti depuis la destruction même de l’Olympe et des mondes chthoniens où tu séjournais bien souvent. Cette puissance-là, tu la reconnus, et tu ne pus t’empêcher de te pencher sur les mondes humains, poser un œil sur ce qu’il se passait là en bas, sur ces terres que tu observais avec la curiosité d’un enfant, et ton cœur se gonfla de cet amour propre à ta forme de déité à la vision de quelques personnes, quelques infimes personnes qui trouvaient ton culte dans les décombres d’anciennes civilisations et qui se mettaient à y croire, dans le secret de la religion monothéiste en vigueur dans leur contrée. Alors, à ce moment-là, tu fis la seule chose qui te paraissait faire du sens : tu soufflas sur eux ta bénédiction, des souhaits et des grains de sable apportant des rêves calmes, des songes saccharins et un sommeil toujours à portée de main. Tu te replongeas, doucement, dans ce coma qui était le tien, avec le cœur gonflé par cette nouveauté, par ce renouveau qui, tu le savais, ne durerait probablement pas. Parce que rien ne durait vraiment. C’était l’une des choses que tu avais appris en maîtrisant les rêves, les songes et les cauchemars : les choses ne duraient qu’un temps et finissaient fatalement par s’évanouir dans les creux d’un silence profondément volubile. Peut-être étais-tu devenu quelque peu amer, avec les années, peut-être avais-tu perdu l’innocence qui faisait le charme de ta stature de déité. Peut-être que tu n’étais finalement plus capable de voir les choses avec la même douceur qu’auparavant, avec la même naïveté et le même regard enfantin, peut-être que tu avais enfin grandi comme pourrait si bien le dire tes pairs divins. Tu avais peut-être perdu la dernière chose qui te reliait à l’essence même de ce que tu étais, tu avais grandi. Tu n’étais plus la déité joviale, joueuse et profondément amusée par la création de rêve. Tu avais peut-être perdu un peu de l’éclat qui avait animé tes cultes à l’époque où tu étais encore une déité méritante d’un culte ou d’un soutien sans faille de croyants qui ne cherchaient en toi que des rêves baignés par ta lumière. Peut-être était-ce cela. Peut-être que l’amertume venue avec la destruction de l’Olympe et des mondes chthoniens avait fini par t’avoir, quand bien même tu observais toujours un peu du coin de l’œil les vas et viens des ères. L’ère moderne s’étouffa sur la fin de la renaissance, comme tu l’avais appris plus tard, à mesure d’ouvrages pour explorer et comprendre ses vies que tu avais vu passer sans en connaître la véritable origine. Et tu réveillas à nouveau lorsque l’ère industrielle pris forme, que tu contemplas sans mal la naissance de ces hautes tours d’où s’échappaient des volutes noires, asphyxiantes et toxiques. Tu avais froncé le nez à la vue de ces colonnes si lointaines en apparence des blanches que tu avais pu toucher du bout des doigts. Tu avais plissé les yeux aux démonstrations artistiques que tu avais pu voir, si abstraites que tu avais du mal à comprendre où en était l’intérêt quand tu avais pu admirer les aspects les plus polychromes de ta culture originelle. Toutefois, tu y trouvais un certain intérêt, une curiosité renouvelée alors que tes doigts effleuraient la connaissance de cette ère toute particulière. Une curiosité pour ces machines qui fonctionnaient sans la magie divine que vous pouviez insufflez du bout de vos doigts, qui fonctionnaient si parfaitement et aidait si bien la vie humaine. Ton amertume perdit en saveur, soudainement, alors que tu décidais finalement d’arrêter d’errer dans les limbes, que tu te décidais à vivre un peu, à prendre ce qu’il te restait de vie en main. Et tu rencontras aussi ceux dont tu avais l’incarnation véritable, ces nouvelles idées, ces nouvelles divinités dont tu sentis une animosité toute particulière émanée de chez certains de tes pairs. Mais toi ? Oh, toi, tu étais curieux. Tu étais terriblement curieux, parce qu’il te semblait que tu avais manqué bien plus que tu ne le pensais originellement. Tu voulais comprendre, et sans le savoir, tu te retrouvas bientôt dans ce clan de ceux qui pensaient la cohabitation terriblement possible. Après tout, pourquoi ne pouvait-elle pas se faire ? Vous étiez, dans tous les cas, des divinités et tu étais persuadé qu’une cohabitation, et que même, une collaboration, ne pourrait vous être que bénéfique à long-terme, que ce genre de choses pourrait vous aider, que… Tu ne savais pas. Tu étais juste persuadé que les choses pouvaient se faire, que vous étiez capable de vous entraider, de permettre à l’un de prospérer et vivre sans pour autant plomber le reste de la cosmogonie déjà existante. Tu savais que ta vision des choses, curieusement idéaliste et utopique, n’était pas partagée par nombre de tes pairs, et tu en étais un peu affaibli, par ce biais, trouvant encore une fois que tu allais à contre-courant sans vouloir le faire exprès. Tu aurais pu te rendormir, te laisser absorber par tes songes, encore une fois, mais tu te le refusas. Tu ne pouvais tout simplement pas laisser le cosmos t’absorber, pas quand le monde semblait sur le point d’éclater dans ce qui semblait être la puissance du progrès et la grande machination utopique de l’évolution. Tu voulais voir ça de tes propres yeux, être le narrateur onirique de tout ce qui pouvait se faire à cette période qui était bien plus charnière que celles que tu avais pu voir par le passé. Et puis, au milieu de tout ça… Au milieu de tout ce changement, de toute cette évolution, une étincelle brilla, pulsa dans le creux de tes veines, balaya la nécrose et réveilla ton esprit pour qu’il soit plus clair. Il y avait encore quelques personnes, minces, infimes, qui croyaient encore en ta divinité. Tu ne savais qui ils étaient, et même si tu préférais les observer depuis l’île du Sanctum, tu savais que c’était partiellement grâce à eux que tu pouvais respirer sans avoir l’impression que tes poumons s’écrasaient de l’intérieur. Mais tu revivais, doucement, tu sentais l’énergie qui pulsait doucement sous ton épiderme, qui vibrait dans ta forme éthérée. Tu étais vivant à nouveau. Pas totalement, mais au moins, tu ne ressentais plus l’envie de t’enfermer dans ton monde onirique. Et puis soudainement… Il y eut du changement, comme un mouvement au sein d'un lien onirique que tu créas sans le savoir, une pulsation légère qui réveilla ton esprit amer, qui donna à tes rêves et tes créations les couleurs les plus vives. Une petite pulsation, un petit mouvement, une petite vibration. Un changement. Once, there was an explosion Un soir, alors que tes yeux passaient en revue les ruelles sombres d’une ville d’Irlande, alors que ton corps flottait en quête de ceux qui cherchaient le sommeil tout puissant, tes oreilles trouvèrent le prénom de ce petit garçon qui demandait après toi, après ton histoire. Il était petit, encore, mais tu sentais, sans mal, toute la douceur qui émanait de ses paroles, la bonté dans sa demande, et la croyance, si forte, dans le creux de son cœur. C’en était divinement touchant, tu te disais, mais tu repartais. Tu n’avais pas le temps de t’attarder sur des détails. Tu n’avais pas le temps quand il te restait tant de choses à découvrir. Tu n’avais pas le temps quand tu sentais les dissensions puissantes qui menaçaient tout sur leur passage, quand tu sentais les collisions morales du Sanctum qui ébranlaient toutes cosmogonies confondues. Tu oublias, pendant de longues années, ce petit garçon au regard bleuté et à la peau d’opale, aux cheveux bruns en bataille et au visage poupon. Tu oublias les paroles du père, des paroles qui s’étaient perdues dans les méandres d’une vie que tu ne pouvais atteindre, un compte qui appartenait à un autre âge, à une autre ère désormais en ruines. Des ruines qui te manquaient cruellement malgré ton adaptation aisée à ce nouveau monde où tu trouvais bien plus aisément des croyants à ton culte, des gens qui continuaient de te vénérer en secret, à promettre au tisseur de rêves une loyauté par le biais d’expressions, de petites attentions parfaitement anodines mais terriblement touchantes. Ils étaient si rares, ces croyants, ces gens qui arrivaient à percevoir ton existence comme une réalité, mais tu les chérissais, si fort. La guerre fit rage, dans cet occident que tu connaissais si bien. Tu vis les dieux des batailles, les dieux belliqueux être en tête de ce qui semblaient être les plus gros conflits humains, tu vis les êtres se déchirer autour de stupidités, de concepts idiots que tu ne comprenais nullement. Tu vis la mort de certains de tes frères aussi, ceux qui avaient décidés d’abandonner parce qu’ils ne trouvaient nul réconfort dans cette nouvelle vie, et dont tu ne pouvais les sauver. Tu vis le monde, à nouveau tâché de sang et de cendres, et tu appliquas du mieux que tu pouvais tes bénédictions pour ceux qui souffraient en silence, apportant la paix et la douceur dans des rêves qui étaient parfois leur seul refuge. Mais ton cœur se brisait à voir la violence par laquelle les guerres se formaient, et la violence avec laquelle elles écrasaient des vies sans un regard en arrière, quand ces dernières auraient pu être sauver. Tu étais un idéaliste, peut-être, mais tu croyais en l’harmonie. Parce que l’harmonie ne pouvait être uniquement une affaire de songes, elle ne pouvait pas être seulement un concept inventé et matérialisé dans ce qui était des toiles oniriques. Ce n’était pas possible, tu refusais d’y croire. Et pourtant, le monde te donnait simplement la preuve que la violence était une clé aisée à prendre en main, bien plus que la diplomatie, et ça… ça brisait les miettes de ton cœur de déité. Et pendant un instant, alors que la guerre froide faisait rage sur les terres occidentales, tu pensas à te replonger dans un sommeil éternel, jusqu’à ce que ta foi récupère. Mais tu n’en fis rien. Non. Parce qu’un lien, curieux, s’établit et résonna en toi comme une clochette que l’on faisait vibrer. Tu savais ce que c’était, tu étais bien au courant de ce que cela signifiait, que cette clochette dorée à l’attrait mélodieux de son mouvement n’était autre que l’incarnation d’une prière. Une prière que tu ne comprenais pas mais qui te poussa à regarder, à observer cet être, ce petit irlandais aux yeux azurés et à la peau d’opale, qui demandait après toi une bénédiction que tu ne pouvais lui donner. Tu n’avais pas ce pouvoir, tu n’étais pas le gardien de ce genre de choses, mais à la lumière de ce qui semblait être sur le point de lui arriver, tu pris une décision que tu n’avais pas pris depuis longtemps : de t’incarner en lui. Tu récupéras toutes les forces que tu avais, celles qui te permettaient de survivre, qui te permettaient cet acte presque désespéré, et dans un mouvement presque gracile, aussi éthéré que tu pouvais l’être, tu pris possession de son corps et de son esprit pour ne faire qu’un avec cet esprit versatile qu’était le sien, cet esprit qui croyait en bien des dieux, qui croyait en bien des choses et dont le corps tombait en ruines. Une maladie, tu appris, une maladie que tu avais pu stopper en prenant son corps pour en faire le tiens. Une maladie qui rongeait ses os et son sommeil, qui endormait sa conscience et rendait fébrile ses mouvements, une maladie dont tu remarquas les effets dans les souvenirs conscients du corps que tu habitais désormais, du prénom et du nom que tu venais à prendre pour cette enveloppe, pour cette nouvelle vie. Et tu étais presque investit de quelque chose de nouveau : tu voulais vivre, même si c’était au milieu des êtres humains, même si tu ne devais utiliser que très peu tes pouvoirs, tu voulais vivre par-dessus tout. It sparkled in your baby blue eyes Oh. Oh, comme tu as été surpris. Oh, comme le monde te sembla si différent par ses nouveaux yeux. C’était comme si on avait retiré les œillères, comme si on t’avait libéré de chaînes inexistantes, éthérées elles-aussi. Oh, comme tout te semblait plus vif, plus vivant, plus vibrant. Tu sentais ce corps vibrer, pulser sous tout ce que tu pouvais vraiment entendre, s’illuminer de toutes ses lumières que tu n’avais jamais que vu comme des étoiles mortes. Oh. Le monde te semblait si différent, si vivant, si particulier sous tes doigts. Oh, comme tu te sentais bien. Oh, comme c’était différent, et que c’était bon. Tu avais entre les doigts la fortune d’un homme qui s’était toujours privé, et tu avais la conscience d’un adolescent qui voulait découvrir le monde, qui voulait comprendre, qui voulait véritablement vivre, loin du Sanctum dans lequel tu t’étais enfermé pendant des siècles en pensant que cette prison dorée était tout ce qu’il te restait et qu’il s’agissait là de la seule chose qui avait de l’importance. C’était avant de découvrir ce monde et toutes les merveilles qui se découlaient derrière les immeubles, derrière les tableaux, derrières les gens simplement. Alors, tu voyageas, de la frontière de l’occident jusqu’aux tréfonds de l’orient et de l’Asie, parcourant les terres en quête de culture, de nouvelles choses, de quelque chose de nouveau au-delà des déités qui t’avaient apportée, au cœur du Sanctum, une culture que tu voulais toucher pour de bon, loin des effleurements que tu avais pu faire sur les éléments fragiles que l’on t’avait apportés quand ta curiosité était piquée. Tu passas plusieurs décennies à apprécier ce calme, cette douceur, te laissant embarquer dans des études folles ou des métiers sans queue ni cesse, et ce n’est qu’après tant de voyages que tu revins à Philadelphie. Un peu plus vieux, dans ton esprit, un peu plus taciturne, un peu changé, un peu plus casanier, un peu plus prompt au repos, au calme après des années à parcourir le monde, à arpenter les vies humaines, à voir le monde, et à profiter de tout ce que ce corps pouvait t’offrir. Tu revins à Philadelphie. Tu revins à Philadelphie avec une âme un peu vieillie, un peu plus morcelée qu’à ton départ, avec de nouvelles fissures, de nouveaux changements, des cauchemars qui te suivaient comme une ombre et que tu cachais derrière tes sourires d’animal jovial. Des cauchemars que tu cachais en te fondant dans les corps que tu cherchais toujours avec un certain besoin, en cherchant les problèmes des autres plutôt que te focaliser sur ce qui pouvait tourner bizarrement dans ta tête. Tu étais une déité bien plus mal foutue que l’on ne pouvait l’imaginer, un dieu des rêves qui vivait avec les cauchemars qu’il avait lui-même créé. Un enfant, un adolescent, un adulte mélangé, un être terriblement complexe, et tu ne te comprenais pas toujours. Ton lunatisme te rendait particulièrement difficile à cerner, mais ça… C’était simplement parce que tu descendais de la nuit elle-même, cette nuit dont tu étais devenu terriblement effrayé. Mais à Philadelphie, tu devins les deux pendants de la lune, les deux pendants d’un songe. Le rêve le jour, posé, calme, et assujetti à des fonctions paisibles, souvent souriant, emprunt de cette capacité à blaguer sans savoir vraiment le faire, à aider et à être doux. Et le cauchemar la nuit, soit terriblement casanier, froid et taciturne, ou au contraire, dévorant de ce besoin de trouver les autres, de te perdre dans les lumières sourdes et les sons muets, de refroidir par ta chaleur. Tu ne te comprenais pas toujours. Tu t’étais peut-être un peu perdu dans cette incarnation, mais tu étais fils de la Nuit, fils du sommeil. Mordu par les cauchemars et les prophéties que tu ne pouvais pas toujours contrôler. Et la chute du Sanctum… Comme tout être possédant une essence divine, tu en sentis les effets jusque dans le creux de ton cœur, comme si on t’arrachait quelque chose, comme si on ébranlait quelque chose de particulièrement nécessaire à ta survie sans que tu le saches vraiment. Tu refusas d’y croire, les premiers temps, que ce monde était tombé, que votre dernier rempart était désormais au sol. Mais preuve en était de constater qu’il n’y avait plus rien, que tout était tombé, que tout était en ruines, encore une fois, et qu’encore une fois, tu constatais avec déception la chute d’un énième empire, d’une énième ère. Mais pour une fois, tu décidais de renoncer au sommeil. Tu n’allais pas prendre les armes, tu n’en voyais pas l’intérêt, pas quand ton cœur était encore persuadé que cette promesse de cohabitation était possible. Tu n’allais pas prendre d’alliance, tu te le refusais. Mais tu n’allais pas non plus te laisser mourir non plus, tu n’allais pas te perdre dans un sommeil comateux qui t’avait amené ici, pas quand Olympe et les mondes chthoniens tombèrent un par un. Non, pour une fois, tu allais rêver les yeux ouverts. Et si tu devais voir les mondes mourir un par un, encore et encore, tu le feras avec l’amertume qui ne te quittait pas depuis des siècles, et tu comptais bien tisser des rêves autour d’eux, pour qu’ils continuent de perdurer même dans leur déclin. Tu comptais bien continuer à être au contact de ceux qui étaient tes pairs, ces anciennes divinités auxquelles tu étais lié, tout comme tu observais avec curiosité et fascination tout ce qu'il y avait de nouveau. Tes doigts ne pouvaient s'empêcher d'essayer de toucher, d'expérimenter, parce que tu avais ce coeur d'adolescent en quête d'aventure sous les traits d'un homme bien plus vieux que ton propre coeur, quand bien même l'âme qu'il supportait, la tienne, était terriblement vieille. Un paradoxe en lui-même, mais n'était-ce pas normal d'être tout et rien en même temps, quand on était l'incarnation des rêves? C'est ce que tu pensais. Tu étais Morphée, tisseur de rêves, tisserand des songes et des prophéties oniriques, marchand de sable des plus petits comme des plus grand. Tu étais Isaac Durinn au cœur diurne et nocturne, aux fils noirs et aux fils dors, psychiatre des plus grands et des plus amochés, et hypnotiseur de ceux qui voulaient se perdre inconsciemment dans les rêves de l’âme divine habitant ce corps. Tu étais Isaac, et Morphée. Un seul et unique être pour tant de fonctions. Tu soufflais le baiser de la Méridienne sur tes patients les plus malléables et ouvrir leur esprit aux rêves que tu tissais de ta main habile. Tu chantais les Voix des Oneiroi, de tes frères et tes sœurs déchus, pour discuter du silence des songes avec ceux qui te demandaient. Tu usais d’Oniromancie Prophétique sur tes amants et amantes pour capturer un peu de ce futur qui n’était déjà plus le leur. Et tu te perdais, toujours, dans ton Achluophobie Exaltée, cette peur du noir qui te rendait nerveux mais qui te poussait à toujours avancer, à ne pas te perdre dans les dédales vicieux. Tu es Morphée, tisserand des songes et souffleur du sommeil.and it burnt between your hands of gold « Allons, allons, on se calme. Repose toi, respire, fixe le pendule. Observe le bouger, observe le se mouvoir, et... Endors toi. Rejoins les rêves, et ose me souffler les craintes qui t'animent. Laisse-toi aller, tu n'as rien à craindre des bras de Morphée. » ♆ Essence ♆Pseudo : Tiababylo ♆ Arrivée : On me conseilla ce merveilleux forum sur un discord ! ♆ Personnage : inventé ♆ Commentaires : vous êtes beaux. Tous. Vous êtes tous beaux. Blasphemiæ Deorum
Dernière édition par Isaac Durinn le Lun 14 Sep 2020 - 21:27, édité 28 fois |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Jeu 10 Sep 2020 - 11:43 | | | Oooooh mon neveuuuuuuuu! Bienvenu parmi nous! Et ce choix d'avatar J'ai hâte d'en lire plus |
| | | Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) : - Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
- Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
- Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser. Point faible : - Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
RP EN COURS :
2/5
Faceclaim : Armie Hammer Crédits : Moi-Trumblr-Allaenys Tolérance aux sujets +18 : Multicompte(s) : Tchernobog (Ernst Biren) Messages : 966 | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Jeu 10 Sep 2020 - 11:57 | | | Bienvenue à toi Dieu de la Morphine du Sommeil. Je sens qu'on va avoir quelques possibilités en tant que collègues du T.U Hospital et dans les rêves (ou plus précisément cauchemars) avec Tchernobog Bonne inspiration pour ta fiche. |
| | | Âge et date de naissance : 28 ans Métier/occupation : Chroniqueuse pour un journal sur le thème de l'amour, coach à ses heures perdues, mais surtout activiste dans une association pour les protection des femmes battues et violées. Cible touchée par Cupidon : Mariée à l'Amour, Protectrice et Servante du Cœur des Femmes. Panthéon d'origine : Grec Divinité incarnée : Aphrodite Alliance : Indépendante, je suis surtout du côté de l'Amour Pouvoir(s) : ϟ AMOKINESIE
Déchaîne la passion amoureuse par sa présence, au point d'inciter à l'adultère. Les âmes chastes y sont peu sensibles, les cœurs fidèles auront surtout envie de retrouver leur partenaire. L'effet dure quelques heures.
ϟ GUÉRISON DES CŒURS
Au contact (verbal ou physique) d'une personne, Aphrodite peut soulager voire guérir totalement les peines de cœur, ou les diverses afflictions empêchant une personne d'aimer.
ϟ BEAUTÉ IDÉAL
Aphrodite peut apparaître sous la plus belle apparence aux yeux des mortels qui la regardent. Ce pouvoir épuise son énergie, et nécessite autant d'heures de récupération que d'utilisation. Point faible : ϟ LA DOULEUR DE L'AMOUR
Aphrodite défend l'Amour sous toutes ses formes : Amicales, Amoureuses et Familiales. Ressent de manière psychique les peines amicales et amoureuses autour d'elle. Les intentions extrêmes, comme la violence d'un amour destructeur, peuvent aller jusqu'à lui occasionner des souffrances physiques.
♆ « D’abord il y a le désir, puis la passion, ensuite le soupçon, la jalousie, la colère, la trahison, quand l’amour va au plus offrant la confiance est impossible, et sans la confiance il n’y a pas d’amour. La jalousie, oui, la jalousie… te rendra démon… ! » (Moulin Rouge), je t'Aime mon Aimé, mon Amour, j'espère qu'un jour tu finiras par comprendre et m'accepter telle que je suis
Faceclaim : Margot Robbie Crédits : avengedinchains & tumblr Tolérance aux sujets +18 : Multicompte(s) : Nop Messages : 159 | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Jeu 10 Sep 2020 - 12:19 | | | Owiiiiiii Morphée !! Bienvenue parmi nous :D |
| | | Âge et date de naissance : Incarné à 36 ans, enveloppe née en 1983. Métier/occupation : Agent du FBI ♆ Dieu justicier. Cible touchée par Cupidon : Cœur inconsolable, à jamais épris d’une déesse éteinte. Panthéon d'origine : Nordique Divinité incarnée : Týr (ciel, ordre, justice, serment, guerre juste, victoire, stratégie). Pouvoir(s) : Victoire du juste : Les forces du destin concourent à lui apporter la victoire en influençant les actions, comportements et probabilités de façon surnaturelle. Capable d’octroyer cette bénédiction éphémère à un être vivant ou un objet en dessinant sa rune : Tiwaz ᛏ. Vigueur du ciel : Capacités physiques accrues (force, robustesse, réflexes, rapidité). À leur paroxysme sous un ciel azur, moins impressionnantes la nuit. Déclinent rapidement dans un lieu hermétique (souterrain, grotte, bâtiment sans fenêtre…), ou lorsque d’épais nuages camouflent le ciel. Vol diurne : Capable de léviter et se mouvoir avec facilité dans les airs, avec toute la charge qu’il est capable de porter. Plus le ciel est sombre, plus ce pouvoir le fatigue vite. Point faible : Serment inaliénable : Contrevenir de façon volontaire à une promesse altère considérablement son essence divine, au point d’être expulsé de l’enveloppe charnelle. Seule la personne liée par le serment peut l’en libérer, de vive voix ou sous forme spirite après son trépas. Faceclaim : Henry Cavill Crédits : Starcloud Tolérance aux sujets +18 : Multicompte(s) : Mark Lyons Messages : 4018 | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Jeu 10 Sep 2020 - 18:07 | | | Bienvenue sur le forum, Isaac ! Je n'ose pas lire ta fiche, ou même regarder ton avatar dans les yeux, de peur de sombrer dans un profond sommeil Blague à part, je te souhaite une rédaction inspirée pour ta fiche, et si tu as des questions le staff est à ta disposition |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Jeu 10 Sep 2020 - 23:41 | | | |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Ven 11 Sep 2020 - 0:50 | | | Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche |
| | | Âge et date de naissance : 28 ans Métier/occupation : Chroniqueuse pour un journal sur le thème de l'amour, coach à ses heures perdues, mais surtout activiste dans une association pour les protection des femmes battues et violées. Cible touchée par Cupidon : Mariée à l'Amour, Protectrice et Servante du Cœur des Femmes. Panthéon d'origine : Grec Divinité incarnée : Aphrodite Alliance : Indépendante, je suis surtout du côté de l'Amour Pouvoir(s) : ϟ AMOKINESIE
Déchaîne la passion amoureuse par sa présence, au point d'inciter à l'adultère. Les âmes chastes y sont peu sensibles, les cœurs fidèles auront surtout envie de retrouver leur partenaire. L'effet dure quelques heures.
ϟ GUÉRISON DES CŒURS
Au contact (verbal ou physique) d'une personne, Aphrodite peut soulager voire guérir totalement les peines de cœur, ou les diverses afflictions empêchant une personne d'aimer.
ϟ BEAUTÉ IDÉAL
Aphrodite peut apparaître sous la plus belle apparence aux yeux des mortels qui la regardent. Ce pouvoir épuise son énergie, et nécessite autant d'heures de récupération que d'utilisation. Point faible : ϟ LA DOULEUR DE L'AMOUR
Aphrodite défend l'Amour sous toutes ses formes : Amicales, Amoureuses et Familiales. Ressent de manière psychique les peines amicales et amoureuses autour d'elle. Les intentions extrêmes, comme la violence d'un amour destructeur, peuvent aller jusqu'à lui occasionner des souffrances physiques.
♆ « D’abord il y a le désir, puis la passion, ensuite le soupçon, la jalousie, la colère, la trahison, quand l’amour va au plus offrant la confiance est impossible, et sans la confiance il n’y a pas d’amour. La jalousie, oui, la jalousie… te rendra démon… ! » (Moulin Rouge), je t'Aime mon Aimé, mon Amour, j'espère qu'un jour tu finiras par comprendre et m'accepter telle que je suis
Faceclaim : Margot Robbie Crédits : avengedinchains & tumblr Tolérance aux sujets +18 : Multicompte(s) : Nop Messages : 159 | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Ven 11 Sep 2020 - 1:41 | | | |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Ven 11 Sep 2020 - 10:32 | | | @Isaac Durinn En plus j'envisageai (possiblement) de faire Hypnos en scénario donc tu tombes bien Et tout comme Aphrodite, tu me gardes un petit lien |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Ven 11 Sep 2020 - 13:35 | | | |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Ven 11 Sep 2020 - 20:59 | | | Bienvenue sur le fofo |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Sam 12 Sep 2020 - 12:23 | | | |
| | | Âge et date de naissance : 41 ans - née en 1958, incarnée par Kali en 1999 Métier/occupation : A la tête d’un empire financier composé de plusieurs entreprises, c’est une femme d’affaire aguerrie pour le commun des mortels. Pour ceux qui la connaissent mieux, elle se révèle une alliée aux multiples facettes : recéleuse, prêteuse sur gages, service de blanchiment d’argent, il n’y a qu’à demander. L’une de ses entreprises se trouve être le Divina Bar, fief depuis lequel elle gère l’intégralité de ses affaires qu’elles soient légales ou non. Cible touchée par Cupidon : None Panthéon d'origine : Hindou Divinité incarnée : Kali Pouvoir(s) : ♆ Destruction : Capable de détruire un objet inanimé par un contact de la main. Plus l’objet est gros (au maximum une petite voiture), plus la destruction requiert énergie et concentration.
♆ Danse guerrière : Une fois engagée dans un combat, ses capacités guerrières (force, rapidité, adresse, maîtrise des armes et techniques de corps à corps) progressent durant un court laps de temps. Plus la crise dure longtemps, plus elle en ressort épuisée.
♆ Résurrection : Redonne vie à un humain ou un animal décédé (après quinze minutes maximum), lequel ressuscite indemne et en parfaite santé. La dépouille doit pour cela être dans un état viable (non carbonisée ou démembrée). Prélève une grande quantité de magie.
Point faible : ♆ Protectrice des croyants : Il lui est extrêmement difficile d’ignorer les appels à l’aide des croyants, peu importe leur panthéon. Elle ressent le besoin inné de détruire toute menace à leur rencontre. Faceclaim : Charlize Theron Crédits : Ellaenys (ava) Lucorne (sign) Tolérance aux sujets +18 : Messages : 617 | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Sam 12 Sep 2020 - 17:12 | | | *sors de la cave du Divina* Bienvenue parmi nous ! C'est un plaisir de te lire, ça se mange tout seul. La suite s'il vous plait ! |
| | | Âge et date de naissance : 36 ans - Née le 27/05/1984 Métier/occupation : Avocate au pénal Cible touchée par Cupidon : Personne à l'heure actuelle étant difficile à approcher Bipolaire ♆ Intelligente ♆ Froide ♆ Ingénieuse ♆ Agressive ♆ Sensible sous les couches de glace ♆ Insociable ♆ Réservée ♆ Déterminée ♆ Sens de la famille caché sous une tonne de glace Dans le collimateur de Gabriel Redwood Faceclaim : Michelle Dockery Crédits : HoneyLily Tolérance aux sujets +18 : Multicompte(s) : Hope Edwards Messages : 447 | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Dim 13 Sep 2020 - 20:18 | | | Bienvenue par ici ! |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Dim 13 Sep 2020 - 20:29 | | | |
| | | Âge et date de naissance : 36 ans - Née le 27/05/1984 Métier/occupation : Avocate au pénal Cible touchée par Cupidon : Personne à l'heure actuelle étant difficile à approcher Bipolaire ♆ Intelligente ♆ Froide ♆ Ingénieuse ♆ Agressive ♆ Sensible sous les couches de glace ♆ Insociable ♆ Réservée ♆ Déterminée ♆ Sens de la famille caché sous une tonne de glace Dans le collimateur de Gabriel Redwood Faceclaim : Michelle Dockery Crédits : HoneyLily Tolérance aux sujets +18 : Multicompte(s) : Hope Edwards Messages : 447 | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Dim 13 Sep 2020 - 21:04 | | | J'ai oublié de dire que j'approuve complètement le choix d'avatar |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Dim 13 Sep 2020 - 23:34 | | | @Faith Sherman hanwww, merci ! je suis ravie que le choix d'avatar te plaise ! et je dois avouer que même si je ne connaissais pas le tiens, cette dame est pfiouh, super belle |
| | | Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) : - Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
- Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
- Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser. Point faible : - Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
RP EN COURS :
2/5
Faceclaim : Armie Hammer Crédits : Moi-Trumblr-Allaenys Tolérance aux sujets +18 : Multicompte(s) : Tchernobog (Ernst Biren) Messages : 966 | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. Lun 14 Sep 2020 - 21:05 | | | Validation du personnage Note du staffCette adaptation de Morphée est un vrai petit délice. La mise en place du personnage laisse songeur jusqu'au bout, pour sûr. File donc t'amuser et faire tout ce qui te permettra de trouver des liens sur cet asphalte bien étrange qu'est Philadelphie. Tableau de bordPour t’intégrer au forum, nous t’invitons à suivre ces quelques liens : ♆ Fiches de liens/RPs : c’est un atout considérable que d’avoir son petit répertoire de liens/RPs. À jour ou non, il permettra aux autres membres de rapidement se renseigner sur ton personnage. Nous t’invitons à lire les sujets des autres pour tenter de leur proposer des liens avec ton personnage. Un annuaire des liens recherchés recense en outre les demandes des membres. ♆ Veille également à bien renseigner les informations de ton profil, notamment les URL de tes fiches de Présentation et de Liens. Cet accès direct facilite beaucoup la découverte de ton personnage par les autres joueurs. ♆ Afin de faciliter la création de liens et la compréhension des évènements du forum, tous les faits marquants sont consignés dans la Chronologie. Celle-ci est alimentée par les interventions staff mais également par les faits marquants de chaque membre via le recensement dans ce sujet. Tu peux dès à présent aller recenser les faits marquants de ton histoire s'ils sont susceptibles d'impacter d'autres joueurs. ♆ Tu cherches à jouer ton personnage sans plus attendre ? Tu peux t’inscrire à une situation RP pour démarrer sur un contexte RP prédéfini avec un partenaire. Si vous souhaitez rajouter du piquant, certaines situations vous proposeront des interventions PNJ tout du long de votre RP. ♆ Zone invités : s’il te reste des questions ou que tu as des suggestions, tu pourras toujours utiliser cet espace. ♆ Flood : si ça n’a rien d’obligatoire, nous t’invitons toutefois à te rendre dans le Flood ou notre serveur discord afin de faire la rencontre des autres joueurs. En cas de besoin, le staff se tient à ton entière disposition par MP. Bon jeu parmi nous ! Blasphemiæ Deorum |
| | | | ♆ Re: Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. | | | |
| | | Isaac Durinn ≠ You mustn't be afraid to dream a little bigger, darling. |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|