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 ♕ let him burn

Anonymous
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 ♕ let him burn   Ven 16 Aoû 2019 - 21:09
Il y a certains lieux qu'on préférerait ne pas connaître autant que de personnes qu'on cite de non fréquentables. Puis d'autres où on aime pourtant traîner, comme si quelque chose nous y reliait à un moment donné. Alors que la véritable raison nous est inconnue, on y passe la majorité de notre temps sans spécialement être accompagné par qui que ce soit. Ils sont faits de souvenirs, à jeter ou à bien garder au fond de soi pour tenir le coup. C'est grâce à ça qu'il est facile de duper tout type d'humain. En particulier, ceux qui sont rattachés aux lieux lugubres, dits fauteurs de trouble. De la haine, ils en ont. Certains franchissent le pas d'eux-même en l'utilisant tandis que d'autres se noient dans leurs pensées miséreuses. Et en tant que déesse de l'anarchie, il n'y a rien de plus intéressant que de voir des personnes poussées par la haine se cogner entre eux.

Il s'avère que ce soir, il fait bien trop calme à mes yeux dans cette ville. Raison pour laquelle, j'opte pour faire un tour dans les rues du centre-ville. Quelques minutes avant de comprendre qu'un homme âgé d'à peine trente ans s'apprête à commettre l'irréparable si personne n'est là pour l'en empêcher. C'est évident que je ne ferais rien qui le stopperait. Au contraire, j'observe ce qui se produit. À en voir le regard qu'il a actuellement, ça promet d'être drôle et beau à regarder.

J'ignore encore quelle est la raison qui provoque tant de rage à celui-ci. J'ignore encore s'il va vraiment passer à l'acte. C'est pourquoi, un peu trop impatiente de visualiser ça, je décide de m'avancer. Je le suis d'assez près avant de m'arrêter dès que je le vois regarder derrière lui. M'aurait-il remarqué ? Peu importe. « Dites... Vous allez bien ? » que je rétorque, une fois suffisamment proche de lui. Vu l'état dans lequel il est, il ne suffira que de quelques minutes pour qu'il finisse par se confier à moi et ainsi, avoir confiance en mes paroles et agir selon mes dires.
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Kendall McLight
Membre
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

♕ let him burn  Roa0


Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

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Clarté omnipotente:

Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:


RP EN COURS :
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Crédits : Moi-Trumblr-Allaenys
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 Re: ♕ let him burn   Sam 17 Aoû 2019 - 21:41
Let Him Burn


L’air était lourd ce soir, chargé d’électricité. Il allait y avoir de l’orage, pour sûr. On l’entendait déjà gronder à des kilomètres. Le cumulonimbus qui surplombait dangereusement la ville n’allait plus tarder à se déverser. Si on levait la tête, on pouvait déjà voir des flashs d’éclairs au sein de cette masse sombre dans le ciel. Le vent s’était mis à souffler, soulevant quelques feuillages qui s’étaient étendus au sol dans la rue. Et à cause de cette menace imminente, les rues semblaient encore plus calmes. Pourtant, bien qu’elle eue le mérite de faire fuir les plus couards, quelques personnes persistaient encore. L’un d’entre eux s’apprêtait à commettre l’irréparable. Une haine qui se voyait dans son regard et qui semblait ne plus être suffisamment contenue. Mike Owens avait été un type bien jusqu’à ce que les choses tournent mal quand il décida d’aller en boite avec sa cousine, poussé par cette dernière, qui aurait cru qu’une soirée dansante bien arrosée finirait par être un enfer ? Le visage buriné par les coups d’une semaine durant, les pansements ornant son visage, il s’était procuré une arme chez un armurier. Sa cousine quant à elle, n’avait pas eu la chance d’être debout à ses côtés, elle gisait inconsciente sur un lit d’hôpital avec une respiration artificielle. Et ce soir, Mike avait cherché à retrouver les coupables, s’apprêtant à obtenir vengeance en constatant que la police ne semblait pas faire grand-chose. Des agressions avec viol, y’en avait tous les jours dans tous les états de Pennsylvanie et un peu partout dans le monde.

Il déambulait dans les rues sombres, la mine renfrognée, l’air sinistre. Les mains dans son blouson, le dos vouté, des œillades ci et là. Mike guettait autour de lui comme un suspect ayant déjà fait l’irréparable, mais il n’en n’était rien. Il se dirigeait vers un groupe de jeunes au loin adossés contre une vieille porte métallique rouillée. Son arme coincée dans la poche intérieure de son blouson. Ce sont des pas dans son dos qui lui révélèrent la présence de cette femme. Brusquement, il se retourna dans sa direction et la fixa d’un air circonspect. Ses mains dans les poches il fixa la jeune femme qui l’alpagua pour savoir s’il allait bien, mais ne répondit pas. Sa colère s’amenuisa l’espace d’un instant, puis il lui suffit de plonger ses yeux dans les siens pour y rester ancré.
─ « Restez loin de moi…» Lâcha-t-il. Pourtant il n’en détournait pas le regard, comme s’il était envouté et qu’il avait ce besoin subit de lui exprimer ses maux. Puis ce désir de lui révéler son envie de tuer ces salopards qui s’en étaient pris à lui et sa cousine. Sa haine grandissait. Et une détermination le poussa subitement dans ses entrailles.


Ce changement d’atmosphère ne m’inspirait rien de bon. Si bien qu’à peine sorti du pub dans lequel j’étais allé répéter avec mes comparses de groupe il se mis à pleuvoir. Sous le porche du bâtiment, je saluais des types agglutinés devant en train de discuter. Puis calmement je leur demandais une cigarette et de feu qu’ils me donnèrent sans trop rechigner, plutôt sympathiques même. Allumant ma cigarette je relevais les yeux vers un homme dans la rue qui menait à la porte arrière du pub où je me trouvais. Je captais son regard hagard et fuyant l’espace d’un instant. Il ne m’inspirait rien de bon vu comment il observait les hommes autour de moi et derrière lui. Puis en levant les yeux sur la silhouette derrière lui je restais indescriptiblement figé. Des frissons me parcourant les bras et l’échine. Reconnaissant un de mes comparses divin et sans nul doute l’une des plus anarchiques et chaotique des temps anciens. Pas que je la connaisse directement, et moins encore dans cette enveloppe, mais j’avais eu vent de plusieurs faits la concernant.

Quoiqu’il en soit, sa présence pouvait s’avérer à la fois amusante et catastrophique. Mais ça ne présageait absolument rien de bon. Mon sac contenant ma guitare basse dans sa housse et sur l’épaule, je m’avançais en recrachant la fumée de ma cibiche qui revint entre mes lèvres lors d’une brève inspiration. M’avançant calmement dans la rue, le clope entre les lèvres et les mains dans les poches, je sentais l’individu plutôt tendu et aux aguets. La femme beaucoup plus détendue et confiante. Mes pas étaient lents et mesurés jusqu’à eux, et ils semblaient être en pleine conversation, mais je ne percevais pas les détails de celle-ci.
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 Re: ♕ let him burn   Ven 23 Aoû 2019 - 23:38
Tel un corbeau ne cessant guère de guetter les uns et les autres, s’faufilant dans chaque recoin à la recherche de quelque chose d’intéressant à observer, à la recherche de quelqu’un à qui faire songer au drame. Tel un corbeau ne cessant guère d’apeurer, d’avoir pour ambition d’endoctriner qui que ce soit sur son passage, de duper en un regard, d’en faire oublier les bonnes choses sur terre au point d’avoir en tête uniquement les mauvais présages liés à la superstition et tout ce bordel créant suffisamment de quoi s’abandonner. Tel un corbeau s’aventurant là où on l’attend le moins, je m’apprête à engendrer le pire, à causer un choc, une situation proche de la destruction. Pourquoi pas même allant jusqu’à l’irréparable.

C’est alors qu’entendant sa voix, j’opte pour l’insistance. « Je ne vous laisserai certainement pas seul dans un tel état. Cela se constate à des mètres que ça n’va pas. Puis je suis une grande habituée des discussions n’ayant pas spécialement de sens. Vraiment, j’tiens pas à vous laisser seul, là. » que j’réponds. « Allez. C’est moi qui offre. » que je laisse échapper, un léger sourire en coin, l’empreignant alors petit à petit et le menant jusqu’à l’intérieur d’un des endroits presque pleins à craquer.

Que quelques minutes avant d’obtenir ce que je désirais : qu’il se joigne à moi afin de plus facilement le distraire, plus facilement le rendre confiant en cette inconnue que je suis. « Ne trouvez-vous pas qu’on est déjà mieux, ici ? Dehors, il commençait à faire froid quand même. » puisqu’il faut un début à tout, il fallait bien avoir l’air d’une fille comme une autre, à la recherche de compagnie sans pour autant refuser quoi que ce soit.

Pourquoi avoir insisté pour l’emmener dans un tel endroit, à la fois bruyant et blindé ? Tout simplement parce que je nous sentais observés. Et que ça ne devait pas être quelqu’un de bienveillant ou un simple inconnu ignorant ce qui se préparait. Ici, il y avait moins de risques pour qu’il ait la capacité de comprendre ou d’entrevoir quoi que ce soit, au moins. « Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? » que je demande à l’être humain m’intéressant parfaitement, le futur pantin parmi tant d’autres, celui qui m’aiderait à assouvir mes besoins du soir en commettant le pire. « Eh bien... J'ai eu raison de nous amener ici. On évite l'averse torride de justesse. » ainsi que la curiosité de l'autre, du moins, c'est ce que j'imagine à l'instant même où je me fais enfin servir.
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Kendall McLight
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 Re: ♕ let him burn   Lun 26 Aoû 2019 - 11:14
Let Him Burn


Finalement l’homme se laissa guider, croisant le regard de l’individu qui les observait de ses yeux azur, le clope au bord des lèvres. Il détourna le regard, la jeune femme sous son bras. Il n’était pas plus à l’aise que ça. Se disant qu’il valait mieux éviter qu’elle remarque l’arme coincée dans son blouson. Elle l’entraîna dans le bar et il avait croisé le regard des hommes devant l’entrée. Une occasion ratée pour leur faire payer. Les entendant rire quand ils passèrent devant, Mike devenait parano, au point de se dire que c’était de lui qu’ils riaient. La tension se fit bien plus dès lors et il crispa ses doigts dans les poches de sa veste ainsi que sa mâchoire. La haine prenant un peu plus le dessus sur lui, les battements de son cœur frappant contre ses tympans, il entendait à peine la voix de la jeune femme à son bras. Il se contenta de se laisser guider vers une table du bar. Il commanda un Gin, non, plutôt un Whisky. Il ne savait pas se décider, il n’avait jamais été alcool très fort, mais ce soir était une exception, il avait besoin de se vider l’esprit et de brûler un peu son foie à l’éthyle. Ses œillades se voulant discrètes vers la porte d’entrée ne l’étaient certainement pas, et il gardait une main dans la poche de sa veste, à moitié avachi sur sa chaise à jongler de cette inconnue à la porte. ─«O-oui, c’est mieux à l’intérieur…» Réussit-il à dire. Il essayait de se détendre, mais il ne fallait pas se voiler la face, il y avait trop de témoins dans ce bar, et il fallait bien évidemment trouver une combine pour qu’il puisse enfin se venger de ces salopards. Dehors il se mettait à pleuvoir à grosses gouttes, et il y avait même de l’orage qui grondait et illuminait les rues par moment. Mike détourna un instant le visage pour ne regarder que la jeune femme en face de lui. Il esquissa un bref sourire qui aurait pu se montrer charmeur s’il n’était pas si tendu.

Puis les choses s’accélèrent sans qu’il n’ait vu venir quoique ce soit. L’un des types qu’il lorgnait dehors s’était rapproché de la table, les deux autres arrivaient en retrait. Et le premier interpella Mike.
─Hey ! J’te connais-toi, j’ai déjà vu ta gueule !
La main de Mike tremblait dans sa poche, et le regard vague, fixé sur la jeune femme avait un côté fou, apeuré. Il ne s’était pas attendu à ce que ces types viennent le faire chier, plutôt l’inverse en réalité. Il n’osait pas regarder à côté de peur de se trahir, de peur de flancher. Mais la main de l’autre homme lui secoua l’épaule.
─J’te cause ducon, qu’est-ce que tu fous là, on t’avait dit de plus revenir ici faire ton beau !
Mike avait eu une absence l’espace d’un instant, il n’avait pas entendu la première formulation, comme si tous les sons avaient été coupés autour de lui. Et quand la main l’avait touché, tout lui était retombé comme une pluie assourdissante. Le brouhaha de la salle lui claqua les tympans, tout comme la voix nasillarde de l’homme qui le provoquait de nouveau. Mais pour Mike c’en était déjà trop. Il leva un regard plein de rage sur l’inconnu et ses narines se dilatèrent sous la colère. Il se leva d’un bon et emmancha un crocher du gauche dans la figure de cet enfoiré. Les deux autres arrivèrent rapidement pour le rosser, mais Mike savait se défendre sous l’adrénaline et la colère, alors que le service avait été fait, l’assaillant de Mike fut envoyé sur la table qui tomba à la renverse avec le corps dessus. S’ensuivit d’une bagarre entre les trois hommes, puis une chaîne qui généralisa le tout. Le bar finit sans dessus-dessous et plusieurs coups de feu retentir. Mike avait utilisé son arme mais en ratant ses cibles, seule l’une d’entre elle avait été touchée. Pourtant le combat ne s’arrêtait pas là.


Croisant cette femme au bras de l’autre humain, je finis par me dire qu’il n’y avait rien à suspecter de leur part. Pourtant, j’avais toujours ce mauvais pressentiment. Et, en m’arrêtant une fois à l’autre bout de la rue, je fouillais dans mes poches en ayant l’impression d’avoir oublié quelque chose.
«Chiure ! Mes clefs !»

Je retournais sur mes pas pour retourner au bar. J’avais oublié mes clefs de maison et de voiture dans le vestiaire destiné au groupe. J’avais un pas pressé tout en tenant mon instrument sur l’épaule, jetant le clope tandis qu’il s’écrasait sur le sol humide, et avec cette pluie torrentielle on pouvait dire que j’étais complètement trempé en à peine deux minutes. Lorsqu’un coup de feu retenti je m’arrêtais net, constatant que ça venait du bar. Je mes mis donc à courir et entrais dans le bar en voyant la zizanie complète à l’intérieur. Bouche bée, je me faisais bousculer par des gens cherchant à s’enfuir après le coup de feu, croisant une femme appelant la police et manquant de me prendre une beigne en pleine figure, je reprenais contenance et esquivais le poing en laissant celui qui avait emmanché son coup se casser la gueule de l’autre côté. Et là, je voyais l’homme croisé un peu plus tôt avec la femme se battre contre un des types agglutinés à l’entrée pour savoir qui aura l’arme le premier. Je me précipitais en posant ma guitare vers une des victimes et cherchais à stabiliser sa blessure, ça pissait le sang mais il fallait d’abord que je m’occuper des blessés en espérant que la police arrive rapidement. Je faisais attention à ne pas me prendre une balle perdue, et cherchais aussi du regard cette femme. Une fois la blessure stabilisée avec les moyens du bord, je me relevais et me pris un coup de poing dans la figure. Hum ! Ok ! S’ils veulent se battre. Ils vont être servis. Je n’avais aucun mal à utiliser un mélange de talents martiaux pour mettre à bout mon adversaire et le calmer fissa au sol, remarquant la brunette, je me frayais un chemin vers elle. Etrangement, j’avais le sentiment qu’elle était la cause de tout ce bordel.

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 Re: ♕ let him burn   Sam 7 Sep 2019 - 18:02
Finalement ? Je n’avais ni besoin de tenter de le faire parler ni même besoin d’utiliser ne serait-ce, que l’une de mes capacités. Non, loin de là. Des gars, de ce que j’avais cru comprendre, ennemis de celui avec qui je traînais depuis un bon bout de temps, venaient de débarquer. Je m’attendais à tout sauf à ça, à vrai dire. Lorsque je l’avais vu sourire légèrement, je me disais que ça foirerait à un moment donné, que je n’aurai pas le choix de me soucier de ce qu’il pouvait bien avoir en tête, ce qui le préoccupait.

Et en un court instant, j’ai remarqué qu’il avait de quoi se venger ou que sais-je, encore. Rares sont les fois où je ne sais pas moi-même ce qu’il va se produire réellement. Les faits étant que, n’ayant rien vu venir cette fois, je ne savais pas tout de suite comment réagir. Je n’avais aucune envie de prendre le risque de m’en prendre une et bien que ravie dès que carnage se réalise dans un endroit blindé, ça ne me plaisait pas que des innocents se fassent atteindre également. Leur tour viendrait à un moment donné et je me contentais de ça pour ne pas avoir à leur infliger tant de douleurs absolument pas méritées.

Pourtant, dès que j’ai remarqué que l’une des femmes présentes prenait son téléphone, certainement afin de prévenir la police, une idée me bouscule. Je ne peux pas la laisser les appeler. Pas maintenant. Remarquant que l’un des deux est blessé, je me dis que pour accomplir, se faire justice, le gars que j’avais attiré ici se devait de parvenir à viser au moins le second et pourquoi pas, abattre le dernier.

Je tentais d’avancer, non prise de crainte, non bouleversée de voir un tel désastre. Loin de tout ça. Au contraire, j’atteindrais mon but : celui d’empêcher cette femme à réaliser un tel acte. « Madame… Je suis tellement bouleversée… J’aimerais pouvoir appeler mon ami afin de le prévenir. Est-ce possible d’avoir votre téléphone, rien que deux minutes ? Je ferais vite. ». Captant dans son regard qu’elle allait mal et n’était pas prête à me le donner, je trébuchais, faisant alors tomber son téléphone et le prenant ensuite.

Heureusement pour moi, elle n’avait pas eu le temps d’appeler les flics. Rien que dix secondes de plus et c’était le cas. J’ai donc évité ça, de justesse, ce qui me faisait légèrement sourire. Cependant, lorsque je m’aperçois que quelqu’un tente de soigner l’un des blessés, je me demandais comment l’arrêter à son tour. Pourquoi s’avance-t-il vers moi ? Il m’a l’air totalement différent des autres et ça ne me plait pas. Du sourire, je passe à l’air dévasté afin que rien ne puisse se remarquer.

« J’ai du mal à comprendre ce qu’il se passe, ici… » dis-je, faisant l’étonnée. « Une chose est certaine, c'est qu'il faut que ça cesse et rapidement. Madame a appelé la police. Ils ne devraient pas tarder. »
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 Re: ♕ let him burn   Mer 11 Sep 2019 - 15:15
Let Him Burn


C’était un véritable foutoir. Les coups fusaient çà et là. Les gens quittaient les lieux tout en cherchant à se mettre à l’abri des balles ou d’un éventuel coup de poing dans la figure. Quant à Mike, il semblait vouloir continuer dans sa lancée et abattre ces trois enflures qui avaient défiguré sa cousine et l’avaient violé. Une pensée pour elle, et il se retrouvait avec l’âme d’un guerrier dont la colère débordait. Si bien qu’un deuxième de ses assaillant tomba au sol, une balle cette fois dans la poitrine. Le second chercha à se venger pour ses camarades et il tacla Mike qui tomba au sol en laissant échapper son arme. Il avait perdu toute attention à ce qui pouvait se passer autour tant il était concentré sur le type avec lequel il se battait.

Pendant que je tentais de me diriger vers un autre des blessés, je fus accaparé par cette femme qui était au bras de l’autre type qui s’était amusé à tirer en plein bar. Elle semblait empêcher une femme d’appeler la police ou les ambulances. C’est dans le but de comprendre ce qu’elle cherchait à faire que je me dirigeais vers elle. Mon pied buta sur quelque chose de dur. Baissant la tête, je constatais qu’il s’agissait de l’arme que l’autre homme en train de se battre avait laisser échapper. Je n’y touchais pas. J’étais dans le boxon le plus total. Moins je laissais de trace mieux ce serait. J’avais stabilisé un blessé et il m’en restait un. J’arrivais donc au niveau de cette jeune femme brune et mon regard s’ancra sur son visage dévasté par la situation. J’avais remarqué qu’elle avait un cellulaire, celui de celle qui avait tenté de passer un appel un peu plus tôt. Apparemment la police ne devrait pas tarder à arriver, c’était plutôt une bonne chose.

«Et vous ? Vous n’êtes pas blessée ? Vous étiez avec cet homme…»

Mais est-ce qu’ils étaient ensemble ou elle aussi ne s’attendait pas à un tel foutoir ? Je fronçais les sourcils et je tentais de m’assurer qu’elle n’ait rien. Jusqu’au moment où je fus entrainé par les déboires du duo qui se battait. Complètement poussé contre l’un deux. Je pris un coup qui ne m’était pas destiné. La lèvre en sang, légèrement étourdit, je commençais à perdre patience. Instinctivement, j’attrapais le col de l’un des deux et le manteau de l’autre pour les séparer. Repousser l’un pour faire une clef de bras à l’autre et le plaquer au sol pour l’immobiliser.

«Calmez-vous bon sang !»

Mais je m’étais occupé de la mauvaise personne semble-t-il puisqu’un coup retenti et une douleur me transperça l’épaule. Je grimaçais en lâchant un râle sous la douleur et tournais la tête en direction de celui qui avait tiré.

─Lâche ce connard que je le bute ! Il a descendu mes potes cet enculé !

Je ne supporte vraiment pas les injures. Mais l’homme en dessous de moi semblait vouloir se dégager et répliqua avec véracité contre l’autre type.

« C’est toi qui devrais crever espèce d’enfoiré ! Toi et tes potes êtes que des pourritures ! Des violeurs de merde ! J’vais vous buter ! »

Eh bien, c’était viscéral entre les deux. Je regardais froidement l’autre type avec son arme, puis la jeune femme en espérant qu’elle se soit mise à l’abri. Je me redressé, menacé par l’arme dirigée vers moi. Lâchant l’autre gars pour me lever.

«Lâchez ça ! Y’a déjà assez de blessés comme ça…»

─Va t-faire !

Pas de chance pour lui, parler de la sorte ne me met pas dans la meilleure humeur qui soit. J’attrape l’arme et frappe le torse de l’autre type tout en lui tordant le poignet, et peut-être même lui cassant par mégarde sans faire attention à la force que j’avais pu y mettre. Une béquille pour le mettre à terre en temps trois mouvements et le faire un peu crier par la même occasion. L’arme tomba entre mes jambes, agenouillé pour maintenir l’autre au sol.

«Vous allez répondre de vos actes, tous autant que vous êtes.» Et je m’adressais également à l’autre que j’avais mis à terre plus tôt. Me tournant dans sa direction pour le fixer froidement. Le regard ombrageux. Il valait mieux éviter de me mettre en colère plus que de raison. Surtout que ces abrutis m’avaient blessé. Bon, d’un côté, je régénère et d’ici quelques heures il n’y aura plus de trace, mais tout de même.
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