ft. David Tennant
♆ Enveloppe charnelle ♆Âge : 43 ans – cela fait 5 ans environ que Diancecht s’est incarné
Date et lieu de naissance : 12 mai 1968 à New-York
Lieu de résidence actuel : Un loft à Philadelphie. Plus confortable que les dortoirs militaires de son incarnation précédente, ce qui montre qu’être médecin dans un grand hôpital a bien des avantages.
Occupation : Médecin urgentiste
Orientation sexuelle : bisexuel, même si l’expérience a montré qu’il a une légère préférence pour les hommes
Situation matrimoniale : célibataire (depuis peu)
Nature : dieu
Dieu incarné : Diancecht
Panthéon du dieu : celte irlandais
Alliance : Moderne. La médecine a beaucoup à prendre dans les nouvelles technologies. Même si rien ne remplacera l’humain, s’aider de machines et de technologie pour sauver des gens est tout à fait honorable.
Rang au sein de Sanctum : Diancecht est un petit dieu oublié, farouche défenseur d’une bonne entente avec les nouveaux dieux. Même s’il possède un petit pied à terre à Sanctum – où il est bien agréable de se ressourcer de temps en temps – il n’y passe guère de temps.
Nom du pouvoir 1 : Doigts agiles
Description du pouvoir : De manière quasiment imperceptible, les mouvements de ses doigts sont plus rapides, précis et fins. Cela arrive principalement lors d’actes médicaux délicats, plus ponctuellement lors de gestes techniques où la concentration est nécessaire.
Nom du pouvoir 2 : Toucher apaisant (peur/stress)
Description du pouvoir : Au contact, il lui est possible d’apaiser une personne stressée ou apeurée. Cela ne marche que rarement pour la colère et les émotions proches. Sa nature de dieu-médecin, toujours sur le terrain, lui donne cette aura qui permet même aux plus blessés d’oublier leurs peurs – ce qui facilite grandement les soins.
Nom du pouvoir 3 : Eau vive
Description du pouvoir : Il est capable de manipuler de petites quantités d’eau (jusqu’à un litre environ), de les déplacer, de leur donner une force ou un courant. L’eau a toujours eu un lien fort avec sa pratique de la médecine : à ses débuts, il soignait à proximité d’une source dans laquelle étaient jetés des herbes médicinales.
Nom du point faible : Allergie à l’argent
Description du point faible : L’argent le brûle et le blesse très sérieusement. Les blessures infligées par ce métal mettent énormément de temps à être soignées et le laissent extrêmement fatigué. Quand son fils l’avait surpassé dans son art en replaçant un bras coupé – alors que lui-même n’avait fait que créer une prothèse en argent -, sa jalousie avait pris le dessus, et il avait tué ce dernier. Cette allergie à l’argent est présente pour lui rappeler son acte et le punir de son orgueil.
♆ Mythes et légendes ♆Bienveillant ♆
Jaloux ♆
Doux ♆
Anxieux ♆
Silencieux ♆
Altruiste ♆
Têtu ♆
Confiant ♆
Naïf ♆
DésordonnéQuand Aaron se réveilla ce matin-là, les pensées brumeuses et la bouche pâteuse, ce fut à cause d’une douleur cuisante autour du cou. D’un geste réflexe, il arracha son pendentif – brûlant ses doigts au passage – et le jeta au sol en jurant. Il se leva en titubant jusqu’à son miroir, et passa ses doigts sur les motifs imprimés en brûlure sur sa peau : les maillons de la chaîne autour du cou et l’étoile à six branches sur le torse.
Sa tête lui faisait mal, et il avait des flash-back étranges en plus de la nausée qui lui pliait l’estomac. C’était étrange, il ne se souvenait pas d’avoir bu… Il jeta un coup d’œil à l’étoile au sol, et la ramassa avec un mouchoir. Il l’examina avec un froncement de sourcil, et la toucha du bout du doigt ; instantanément, une cloque douloureuse apparut, et il retira sa main précipitamment.
« Si seulement ce con de Nuada s’était contenté de l’argent… » La pensée, vive, lui traversa l’esprit, et ses sourcils se froncèrent encore plus – il se demandait même comment c’était possible.
Et en même temps, les souvenirs qui l’assaillaient, épars, ne collaient pas tout à fait avec sa vie. Des batailles, avec des hommes habillés comme dans les vieux peplum. Des chevaliers, des druides. Une chasse aux sorcières. Des blessures par l’épée. Puis par la poudre, qui brûle et empoisonne. Des tranchées, des gens qui s’asphyxiaient. Enfin des tanks, des armes plus modernes. La tête lui tournait, et il dû s’allonger pour se ressaisir. C'était étrange, car d'un côté il savait ce qu'il se passait, de l'autre tout lui échappait, la logique, la mémoire... C'était comme si deux passés différents se débattaient en lui. Celui ponctué de batailles historiques, de sang et de larmes d'un côté ; celui du quotidien de l'autre - mais pas moins ponctué de sang et de larmes.
Celui-ci, plus court, lui paraissait brumeux également, mais bizarrement plus proche. Il se remémorait la famille juive traditionnelle, émigrée d'Allemagne aux États-Unis dans les années 40. L'enfance joyeuse, avec ses quatre frères et sœurs. L'adolescence plus studieuse, plongée dans les bouquins, à tenter - sans grand succès - d'éviter le harcèlement scolaire. Et puis les études, chères et difficiles (ses parents avaient dû se serrer la ceinture, sa fratrie faisant elle aussi des études), mais pour au final la consécration ! Il était médecin, et s'orienta vers les urgences. L'adrénaline lui plaisait, ainsi que la sensation d'être utile immédiatement. Il avait trouvé, assez rapidement d'ailleurs, un poste dans un hôpital à Philadelphie. La proximité avec New-York était un plus, elle lui permettait de rester en contact avec sa famille, tout en mettant suffisamment de distance.
Son orientation sexuelle était toujours cachée, et il craignait les retombées sur ses relations avec ses frères et sœurs - n'ayant guère de doutes concernant ses parents - et vivre "loin" d'eux lui permettait de se sentir plus libre. Et de passer pour un célibataire endurci, plongé dans son travail, à leurs yeux ; même si cela lui avait coûté sa dernière relation, son conjoint en ayant marre du placard après quatre ans de vie commune.
Petit à petit, l’esprit d’Aaron s’était fait plus clair. Il s’était choisi lui-même, quand il était encore deux, il y avait quelques temps de cela. Il avait passé ces dernières incarnations dans des médecins de guerre – ce qui lui plaisait mais avait le désavantage d’être plutôt risqué pour son incarnation. Lassé, il s’était tourné vers une pratique moins dangereuse mais tout aussi chargée d’adrénaline. Médecin urgentiste, cela lui plaisait bien, et la personnalité douce mais décidée de cet homme-là lui avait tapé dans l’œil. Bien évidemment ses croyances n’étaient pas à son goût, mais mieux valait ça qu’un athée.
Et c'était ainsi qu'il en était arrivé là. Le mélange entre tous ces souvenirs l'avait laissé quelques temps pantois, mais il s'était vite fait à la chose. Le plus complexe avait été de concilier ses deux vies parallèles - et actuellement commençait à se poser la question de son absence de vieillissement.
Depuis son retour, il a retrouvé ses anciens comparses, et navigue désormais entre la politique divine et les rencontres avec les vieilles connaissances, et sa vie "humaine" plus terre à terre et rythmée.