ft. Giovanni Palandrani (Aquaria)
♆ Enveloppe charnelle ♆Âge : 19 ans
Date et lieu de naissance : le 19 juillet 2000, à Philadelphie
Lieu de résidence actuel : Il vit à Philadelphie, au Lost Heaven où il a trouvé refuge depuis ses 16 ans.
Occupation : Artiste Drag-queen au Lost Heaven
Orientation sexuelle : Pansexuel
Situation matrimoniale : Célibataire
Nature : disciple
Dieu créateur : Ghede Nibo
Panthéon du dieu : Vaudou
Alliance : Vigilant (suit Ghede Nibo)
Rang au sein de Sanctum : Aucun
Pouvoir(s) : FBI Portés Disparus : Le jeune homme reçoit des flashs et visions lui permettant de localiser les corps des personnes mortes dont le corps n'a pas été retrouvé. Ces visions peuvent être provoquées en présence d'un objet ou d'une personne liée au décès en question. Il ne peut pas empêcher ces visions. Celles-ci peuvent lui indiquer des morts récents comme beaucoup plus anciens, mais il doit toujours rester une partie du corps, ne marche donc pas sur les corps complètement incinérés.
Point faible : Nécrophobia : Il a une peur panique et angoissante des cadavres. Celle-ci le tétanise, lui donne la nausée, des tremblements et des vertiges. Tout ce qui est rattachés aux cadavres l'horrifie, impossible pour lui de regarder The Walking Dead ou même Twilight.
♆ Mythes et légendes ♆Exubérant ♆
Débrouillard ♆
Opiniâtre ♆
Désinvolte ♆
Taquin ♆
Généreux ♆
Tolérant ♆ BabyCake est une étoile qui scintille de mille feux, une créature enchanteresse et surréaliste qui irradie de féminité. Ensorceleuse extravagante sur ses talons hauts perchés qui prolongent des jambes interminables, c'est un personnage fantasque et très théâtral. Audacieuse, un brin insolente, elle ne se démonte jamais, trouve toujours la bonne répartie et se fout complètement des conséquences de ses actes. C'est qu'elle possède un fameux tempérament et elle n'hésitera jamais à dire ce qu'elle pense, haut et fort.
Sous les plumes, les paillettes et les artifices, il s'agit pourtant bien d'un garçon : Loris. Au naturel, il s'identifie au masculin et en dehors de la scène, sa tenue de tous les jours est plus masculine, même s'il conserve toujours l'un ou l'autre accessoire original.
Chaque moment de ta vie est une opportunité pour la mode. ♆ Enfance
C'est beau d'avoir une grande famille, c'est beau quand on se sent aimé, entouré et protégé par des gens qui nous aiment et qui nous acceptent tel qu'on est. Mais lorsque le petit enfant grandit dans un univers chaotique, il en reste marqué toute sa vie. Chez Loris, c'était le chaos tous les jours. Et quand son père se mettait en colère, c'était le Big Bang. Le sergent Galente, caricature de l'italien macho au sang chaud était très instable émotionnellement. Policier aigri par le système, il se défoulait souvent sur sa jeune épouse et noyait ses frustrations dans l'alcool. Le dimanche, elle usait de maquillage pour dissimuler ses bleus éventuels et se rendait à l'église au bras de son époux, avec un sourire posé. Madame était danseuse classique. Elle avait appris à endurer un entrainement rigoureux et même avec les pieds martyrisés, elle gardait la tête haute sur scène.
C'est ça la fierté : tu n'affiche pas tes faiblesses, tu ne te comportes pas comme une victime et quand tu souffres, tu te tais. Un exercice périlleux que de savoir doser l'opposition, endurer les punitions en cas d'excès d'insolence et assumer ses choix. Loris n'y réussissait pas toujours, loin de là.
♆ Deuil
Il n'avait que dix ans lorsque sa mère mourut. Un banal accident de voiture où elle subit de multiples fractures graves et des traumas crâniens. Par la spiritualité, elle avait appris à son fils à faire confiance aux lois de L'univers. Elle l'avait encouragé à vivre en harmonie avec lui-même, à être généreux sans rien attendre en retour, à être optimiste. Les derniers jours, les soins palliatifs la plaçaient dans une douce torpeur d'où elle sorti pour offrir à son fils des phrases d'adieu aussi touchantes qu'incohérentes. Comme dans un rêve, elle lui annonça qu'une protection surnaturelle viendrait à lui, avant de s'éteindre doucement.
Le bonheur est toujours à portée de main, mon fils.Son père sombrait de plus en plus dans la boisson et Loris cédait à ses chantages, à la culpabilité de ne pas être ce fils parfait qui aurait pu combler sa peine. De plus en plus aigri, il reportait sur son fils ses ambitions personnelles et n'en retirait que du mécontentement et de la déception. Loris ne pouvait pas dissimuler la vérité, oui, il avait embrassé un garçon. C'était venu comme ça, naturellement et il le reconnu avec une insolence suicidaire qui lui valu un bras cassé et deux semaines d'hôpital. Son père ne l'avait jamais battu si durement. Dans un premier temps, il tenta d'accepter de mener la vie que son père voulait, de se confesser à l'église, de s'amender... mais il ne résista pas longtemps. Adolescent révolté et opiniâtre, la maison résonnait sous les disputes chaque soir. Parfois il avait la sensation que l'air qu'il respirait était bon pour tout le monde, mais pas pour lui.
♆ Rupture familiale
L'alcool fait des ravages sur le cerveau humain. Il renforce l'agressivité, la dépression et la paranoïa. Pour on ne sait quelle raison, le père de Loris se mit en tête que le garçon se prostituait. Des ragots de voisinage amplifiés et déformés ? Le jour où son père lui tomba dessus pour l'étrangler de ses propres mains, Loris compris qu'il allait le tuer. Par chance, vu que son père était très alcoolisé, le garçon pu avoir un sursaut d'énergie qui lui permit de le mordre pour s'échapper et fuir dans la nuit, sans rien emporter. Il se cacha dans les ghettos où il erra dans les rues pendant quelques mois. Il était obliger de voler dans les magasins, il dormait dans des squats, il avait assez de débrouillardise pour tenir le coup dans ces milieux de violence. C'était ce qu'il avait toujours connu. Certains "potes" lui filèrent la dernière drogue à la mode, la gitche. Ça lui permettait de rester positif, de ne jamais montrer sa peur, d'assumer qui il est et ce qu'il veut être. Et qu'est ce qu'il voulait être ? Il eut une révélation un soir de défonce.
Il voulait devenir une diva. Dans les squats, il croisait toute sorte de gens, il se fit pas mal de connaissances mais il ne fallait pas être naïf. Quand on est à la rue c'est la loi de la jungle, c'est le chacun pour soi.
♆ Agression
Il s'était fait jeter ce soir là. Qu'est ce qui lui avait pris de sortir avec un mec d'un gang aussi ? Il savait que ça allait mal finir. Les poings enfoncés dans les poches d'un jean un peu trop moulant (qu'il avait volé dans un marché), il portait un maquillage léger mais sans doute assez provocateur pour lui attirer des ennuis. Les potes de son ex l'attendaient dans une ruelle, comme dans le plus glauque des films d'horreur. Loris fit demi-tour avec prudence mais ils l'avaient déjà cerné. Deux devant, deux derrière, pas moyen de leur échapper. Les insultes, il fit mine de ne pas les entendre et chercha un moyen de filer. Quand il vit que son ex faisait partie de ses persécuteurs, il ne put pourtant s'empêcher de blêmir. Le mec n'assumait pas. Pire, il se croyait obligé de l'insulter lui aussi, sans doute pour mieux prouver à sa bande, que les pédales le dégoûtaient lui aussi. Pendant quelques secondes, Loris cru vraiment que son ancien ami le défendrait, qu'il ferait quelque chose pour empêcher ce qui allait suivre. Puis il comprit qu'il serait seul. Le premier coup de poing lui coupa le souffle, le deuxième l'envoya à terre. Loris ne pouvait que protéger son visage de ses bras, pendant qu'il se faisait tabasser, à coup de pieds, à coups de poings. Est-ce qu'il allait vraiment crever là ? Ses larmes se mêlaient au sang qu'il crachait.
♆ Sauvetage par Ghede Nibo
Ses battements cardiaques résonnaient dans tout son corps. Il haletait. Et pourtant il entendait autre chose que ses propres gémissements. Des bruits de lutte et les coups qui s'interrompaient. Il redressa la tête avec effarement pour voir ses bourreaux se faire violemment repousser. Son sauveur était tout seul et ils étaient quatre contre lui. Aveuglé par les larmes qui piquaient ses yeux, Loris ne distingua au début qu'une silhouette de haute taille et de large carrure qui n'eut pas trop de mal à se débarrasser des types, par des coups habiles et rapides. Au moment où il sentait qu'il perdait connaissance, il eut le temps de les voir décamper pendant que l'homme mystérieux se penchait vers lui. La première réaction de Loris fut la méfiance, aussi il le repoussa pour se redresser tout seul en niant la douleur. Personne ne l'avait jamais aidé de façon désintéressée, c'était pas comme ça que ça marchait dans la rue. Pourtant, un charme magnétique se dégageait de l'homme qui poussa le garçon à s'apaiser. L'homme ne le jugeait pas, il ne lui voulait aucun mal. Loris devait voir les choses en face : cet homme lui avait sauvé la vie. C'était noble, c'était sincère, ce n'était pas la cruauté de la loi de la jungle.
♆ Un foyer
Les jours défilèrent, puis les semaines, puis les mois. Ghede Nibo possédait un bar et il avait offert un job au garçon des rues ainsi qu'un toit. Jamais Loris ne s'était senti aussi bien. Il était compris, il était en sécurité et il se sentait enfin à sa place quelque part. L'air ne lui paraissait plus empoisonné, il pouvait respirer.
Loris considérait Ghede Nibo comme un héros, il ressemblait au grand frère idéal qu'il avait toujours rêvé d'avoir. Ils partageaient les mêmes goûts pour les taquineries, le même sens de l'humour et cette façon un peu désinvolte de vivre, dans la spontanéité du moment présent. Il adopta joyeusement le surnom affectueux dont Ghede Nibo le gratifiait au point d'en faire son emblème et de le coudre en lettres d'or sur certains de ses vêtements. BabyCake se sentit rapidement comme chez lui au Lost Heaven, lieu ouvert et un refuge pour la communauté LGBTQ de la ville où il fut l'un des tout premiers pensionnaires. Il commença à travailler dans le bar et son look extravagant se perfectionna à mesure qu'il gagnait en assurance. Il ne s'agissait pas de faire la plonge ou d'être simple serveur. BabyCake pouvait travailler en tant qu'Artiste et mettre à profit ses dons créatif, sa grâce et son aisance sociale dans une ambiance de tolérance. Comment aurait-il pu être plus heureux ? Il l'apprit lorsqu'un beau jour, son mentor lui fit une révélation extraordinaire : il était l'incarnation de Ghede Nibo, une divinité du panthéon vaudou. Il le cru aussitôt, faisant preuve d'une foi si naturelle qu'elle lui fut automatique. Sa confiance envers son frère de coeur était pure et profonde. Tout prenait sens. La prédiction de sa mère était vraie. Il fut dès lors l'un de ses plus fervent croyant.
♆ Confiance et dévotion
Durant trois années, BabyCake vit grandir et s'épanouir cette petite communauté que dirigeait Ghede Nibo. Son dévouement, sa protection et la passion qu'il projetait dans la cause LBBTQ ne put que toucher encore plus profondément le jeune homme dont l'admiration et la reconnaissance était immense. Ghede Nibo représentait pour BabyCake la seule famille qu'il possédait et c'était de cela dont il avait besoin : d'un modèle à admirer, d'un exemple à suivre, d'un frère à qui partager des confidences, d'une complicité fraternelle mêlée de tendresse. Ils savent désormais qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre et qu'ils se comprendront en un clin d’œil sans avoir besoin de longs discours, comme si leurs esprits étaient connectés. C'est sans doute pour cela que Ghede Nibo est le seul qui parvient à canaliser le fort tempérament du jeune homme.
♆ Le souffle divin
Après ces trois années où leur lien s'est consolidé, Ghede Nibo a décidé de faire de BabyCake son disciple.
La transformation vient de s'opérer. Dans un mélange de nervosité et d'enthousiasme, BabyCake s'est soumis au rituel, endurant la douleur qui a traversé son corps sans aucune crainte, grâce aux explications que Ghede Nibo a pris soin de lui donner. Ainsi plongé dans l'ambiance du rituel vaudou, il partage une bouteille de Rhum avec la divinité et ils procèdent à un échange de sang. Il n'a pas peur, non, il refuse d'avoir peur. Il fait confiance à son créateur et même s'il sent qu'il va sombrer dans l'inconscience, il sait que Ghede Nibo veillera sur lui et sera là pour l'aider à maîtriser ses nouveaux pouvoirs. BabyCake ferme les yeux. Il s'écroule, pris de convulsions, ses yeux se révulsent et... c'est le noir complet.