♆ Enveloppe charnelle ♆

Âge : L'enveloppe dont elle s'est emparée est âgée de 35 ans. C'est un bel âge, 35 ans, apparemment. L'âge où, à échelle humaine, on peut réaliser tout ce qui nous fait envie, ni trop jeune ni trop vieux. Nerissa se demande ce que cela fait, de vivre trente courtes années, de vieillir comme un vrai mortel.
Date et lieu de naissance : An -3150 à Memphis, au cœur de l'Égypte actuelle, sa véritable naissance viendra en fait plus tard, lorsque son créateur qui n'était nul autre que Râ, son propre père, l'enverra déferler sur les humains tel un instrument furieux, avide de sang et de destruction. Sekhmet était née.
Lieu de résidence actuel : Un bel appartement dans le quartier historique de Philadelphie, ainsi que son lieu de vie personnel, niché au sein de Sanctum, qui recrée à merveille l'atmosphère sèche et ardente d'un désert d'Égypte, baigné de soleil, parcouru de dunes aux courbes graciles et sculptées par le vent. Elle a beau adorer l'ambiance particulière et plutôt plaisante qui se dégage de Philadelphie, son cœur de lionne ne se sent jamais plus apaisé que lorsqu'elle est plongée dans l'élément qui l'a vue naître.

Occupation : Nerissa fut toutes sortes de choses au cours de sa vie : instrument de mort tout d'abord, puis reine d'un royaume dorénavant déchu et enterré, une épouse désintéressée, et une mère dont le rôle n'avait pas de réelle importance pour son fils déjà aussi puissant que les autres Dieux peu après sa venue au monde. Ses différentes incarnations l'amenèrent sur le territoire des Hommes, les côtoyant sous différents visages : mercenaire, guérisseuse, médecin, historienne, archéologue. Aujourd'hui, la lionne observe plus qu'elle n'agit. Gérante d'un bar lesbien niché dans les rues foisonnantes du centre-ville de Philadelphie, elle a conscience du danger que représente sa position, à la merci des News Gods of America qui y prolifèrent, mais son emploi actuel lui donne aussi l'occasion d'en analyser discrètement les agissements pour tâcher de mieux les comprendre – sans grand succès pour le moment, heureusement, elle prend aussi du bon temps grâce à son établissement, une pause qu'elle pense mériter.

Orientation sexuelle : Le concept d'orientations sexuelles est terriblement humain, mais si l'on devait lui en attribuer une, ce serait probablement la pansexualité, bien qu'elle démontre une certaine préférence pour les courbes voluptueuses des femmes.
Situation matrimoniale : Nerissa ne se souvient pas d'un moment où elle ait véritablement aimé. Elle n'a pas connu l'amour aux côtés de Ptah, son époux, elle n'a pas su apporter de vraie affection à son fils, et son père ? il remplissait plutôt le rôle de marionnettiste que de figure paternelle. Ses diverses relations étaient futiles, qui s'enflammaient aussi vite qu'elles ne s'éteignent. Comment aimer un humain qui s'évanouit en poussière en l'espace de cent malheureuses années ? Le cœur n'y est plus mais le désir, lui, brûle encore ardemment.

Nature : Déesse.

Dieu incarné/créateur/vénéré : Sekhmet, la lionne féroce et sauvage qui se nourrit de la chair et du sang des ennemis de Râ.
Panthéon du dieu : Égyptien.

Alliance : Prudence est de mise chez les anciens Dieux pour espérer contrecarrer les plans des New Gods of America, ces usurpateurs qui s'appliquent à les enfouir lentement dans l'oubli. L'ardente mais réaliste Nerissa évolue à pas feutrés de félin, elle s'est donc naturellement rangée du côté des Dieux Vigilants.
Rang au sein de Sanctum : Déesse résidente profitant du calme apparent de l'Île pour se replonger dans l'image éphémère d'une époque lointaine et révolue qu'elle regrette parfois d'avoir perdue.

Pouvoir(s) :
Fierté solaire (invulnérabilité à la chaleur) – Habituée aux chaleurs désertiques, Nerissa ne craint pas les hautes températures ni les rayons de l'astre solaire : sa peau les absorbe sans subir aucune brûlure et la déesse peut évoluer dans n'importe quel milieu ardent sans inconfort. Le chaud lui apporte un regain d'énergie, et la lumière du soleil l'aide également à guérir un peu plus rapidement de ses blessures. En fait, la lionne en est quasiment dépendante, ce qui explique ses aller-retours réguliers à Sanctum, qui lui permettent de 'recharger ses batteries' en quelque sorte, se couvrir du soleil et de la chaleur qu'elle ne saura jamais retrouver à Philadelphie. De ce fait, la couper de cette source de lumière ou la placer dans un environnement froid pendant trop longtemps aurait pour conséquence de l'affaiblir considérablement, peut-être même la pousser au suicide dans le cas d'une privation trop longue.

Patte de velours (détection des maladies) – Intimement liée aux maladies, la lionne possédait autrefois le pouvoir de créer et disséminer toutes sortes d'épidémies parmi les Hommes, elle est donc naturellement capable de repérer les humains touchés par ces dernières, de détecter les lésions intérieures qui pourrissent et affaiblissent le corps petit à petit jusqu'à l'extinction totale de sa flamme. Ce pouvoir se manifeste d'abord comme un instinct. Un peu de concentration sur la personne ciblée suffit à lui montrer que cette dernière est touchée, un contact physique plus appuyé lui permettra d'en déterminer l'endroit et ce dont il s'agit, en revanche, elle ne peut guérir qui que ce soit, seulement prévenir avec quelques paroles envoûtantes, sauver indirectement des vies pour gagner quelques croyants de plus et se sauver elle-même de l'oubli.

Cœur de lion (métamorphose physique) – Les représentations de Sekhmet la dépeignent le plus souvent par l'image d'une femme au buste et au visage de lionne, couronnée du disque solaire et du cobra qui protégeait les pharaons, l’Uræus. Fort heureusement, Nerissa ne se promène pas la tête enveloppée d'un arc lumineux ni avec un reptile perché sur le crâne lorsqu'elle se transforme. Ce changement partiel d'apparence lui est inaccessible depuis longtemps, trop coûteux en énergie et trop instable. L'autre métamorphose dont elle dispose lui inflige les mêmes élancements déchirants de douleur et la laissent à bout de souffle, étalée dans le sable comme un nouveau-né, mais il s'agit de son enveloppe originelle, celle dont elle est le plus fière.
Plus massive que les lionnes qui parcourent les terres africaines actuelles, sa morphologie est semblable à celle d'un mâle adulte et en pleine possession de ses moyens (sans la fameuse crinière, cependant).
Sous cette apparence, son intellect et sa réflexion d'humaine lui sont retirés, ainsi que la parole. Son esprit est alors presque identique à celui d'une bête sauvage, dirigé par des besoins primaires et farouches, le besoin de chasser et de tuer. Nerissa ne s'autorise donc ces métamorphoses qu'au sein de l'environnement familier et sécurisé de Sanctum, et veille à toujours bien contrôler leurs durées. En effet, plus elle passe de temps dans sa peau de lionne, plus son esprit échappe à son emprise jusqu'à menacer de l'ensevelir complètement sous sa vieille personnalité carnassière, sans espoir de retour. Alors, ses quelques précieux croyants cesseront de croire en elle en son absence, et elle s'évaporera en poussière.

Point faible : Instinct primitifs (gourmandise excessive) – La gourmandise est sûrement sa plus grande faiblesse, après l'ivresse – celle provoquée par ces breuvages divins à l'odeur enivrante auxquels elle est incapable de résister. À jamais liée à sa condition de lionne, Nerissa est une bête carnivore dont l'appétit est insatiable, et difficilement satisfait. La déesse se nourrit exclusivement de viande, rouge de préférence, à peine cuite et cuisinée afin de conserver le plus possible le goût et la texture semblable à la chair fraîchement abattue. Si son estomac d'humaine est capable de digérer d'autres aliments, en ingérer trop en peu de temps la rend très malade et la cloue au lit jusqu'à ce que son corps ait totalement rejeté ces substances toxiques. Par chance, elle peut boire autant qu'elle le veut sans succomber à l'ivresse humaine, ce qui constitue pour elle un moyen de calmer sa faim, mais de façon très temporaire. Son appétit de lionne a également la fâcheuse habitude d'impacter ses relations charnelles, lui fait planter les ongles dans la chair comme des griffes, plonger les dents dans le cou pour y recueillir ce goût métallique qu'elle aime tant. Certains humains lui ont même fait remarquer qu'elle grondait ou ronronnait comme un chat, mais ça n'avait pas l'air de leur déplaire.
Ignorer sa faim pendant trop longtemps lui ferait perdre la raison, puis changer d'apparence sans pouvoir arrêter le processus ni refréner les instincts propres à cette dernière.

♆ Mythes et légendes ♆

Passionnée ♆  Protectrice ♆ Possessive ♆ Envoûtante ♆ Énigmatique ♆ Rancunière ♆ Vengeresse ♆ Perfectionniste ♆ Manipulatrice ♆ Libre ♆ Ingénieuse ♆ Fêtarde ♆ Hautaine ♆ Narcissique ♆ Farouche ♆ Cruelle ♆ La douceur est un concept abstrait pour elle ♆ Ne répond plus aux ordres de qui que ce soit ♆ Voue une haine profonde envers Hathor, sa sœur, et son père plus encore

1 ≡ Il y a de cela quelques millénaires, Sekhmet n'existait pas. En tout cas, c'est ce que racontent les histoires et les légendes, mais peut-être était-elle là depuis le début, part plus sombre recluse dans l'esprit de la déesse originelle qui l'accueillit en son sein sous les ordres de Râ, leur père. Avant sa création, l'Égypte prospérait grâce aux Dieux, leurs conseils et leur sagesse, et la Déesse Hathor était plus aimée et vénérée que jamais. Amour, beauté, maternité, joie, autant de symboles qui nourrissaient le culte des Hommes à son égard. Habitée de pouvoirs créateurs puissants et bienveillante envers toute forme de vie, elle l'était d'autant plus avec les défunts, qu'elle laissait prendre place sur son dos pour les mener elle-même dans l'au-delà. C'étaient ces mêmes humains qui provoquèrent la colère de Râ, et qui précipitèrent leur propre destin dans un chaos sans nom. Rendu fou furieux par leurs rébellions incessantes, le Dieu demanda conseil à ses confrères et consœurs, et c'est une nouvelle Déesse qui naquit de leurs pourparlers, destinée à rejoindre leurs rangs mais créée dans le but premier de mater l'humanité, une bonne fois pour toute.

2 ≡ Sekhmet, c'est le nom qu'il donna à sa création, espérant probablement qu'elle réponde à ses ordres puis revienne s'asseoir à ses pieds tel un animal de compagnie bien dressé. Malheureusement pour lui, Râ était bien trop soigneux dans son travail, et sa nouvelle marionnette possédait tous les attributs d'une créature à part entière, dotée d'un intellect, d'un caractère et d'ambitions qui lui étaient propres. La lionne renversa le caractère doux et miséricordieux de l'ancienne Déesse sous une tornade de fureur brûlante, cruauté féroce et carnassière qui fondit sur les ennemis de son père comme on le lui avait commandé, déferlante inarrêtable et insatiable qui les emporta tous un à un dans la mort, des villages entiers, hommes, femmes et enfants sans distinction. Tout d'abord désireuse de rendre son père fier d'elle et de ses prouesses, entraînée par sa propre folie destructrice ensuite. Tous ces misérables petits humains se dessinaient alors au creux de ses prunelles comme autant de proies qui méritaient d'être traquées et anéanties, réduites au néant sans espoir de rencontrer la tendre Hathor aux portes de l'autre monde. Elle les éliminait d'une pression de ses crocs qui écrasaient sans effort la chair fragile de leur cou, d'un coup de griffes qui ne trahissait aucune once d'hésitation ou d'ennui malgré le scénario répété de ses chasses. La gueule maculée du sang de ses ennemis, Sekhmet procédait à la mission qu'on lui avait confiée avec une euphorie macabre, abandonnait derrière elle des monticules de cadavres déchiquetés jusqu'à l'os qui s'évaporaient tranquillement au soleil, éternel allié dans son labeur. À cette époque où les Dieux régnaient en maîtres, le moindre humain assez fou pour se rebeller contre eux ne provoquaient que leur propre fin, et oh, comme cet âge où toute punition était permise pour asseoir son pouvoir lui manque…

3 ≡ Avec elle déferlèrent des vagues de chaleurs meurtrières, de celles qui assèchent le cœur et craquèlent la peau, qui tuent les nourrissons, tout organisme trop faible ou trop vieux qui s'éteignait dans son sommeil s'ils étaient chanceux. Mort trop douce au goût de la lionne qui ne désirait répandre que carnage et désolation sur ces terres arides qui étaient désormais siennes. Son territoire de jeu personnel. Forte de ses pouvoirs et de sa liberté, mais surtout d'une armure forgée par celle qu'elle maintenait prisonnière sous une colère divine insufflée par son père, Sekhmet était intouchable, s'évanouissait entre les dunes, tapie dans l'ombre en attendant que sonne l'heure de sa prochaine chasse. Lors de son troisième assaut contre l'humanité, elle sema des épidémies mortelles au sein des villages des Hommes. Quel spectacle étrangement plaisant que celui de voir ces visages tordus de douleur ruisseler de sang par les orbites, d'observer leur peau se fendre et se vêtir de couleurs maladives, et leurs organes se décomposer jusqu'à ce qu'ils succombent sur un dernier cri étranglé, dans les bras de leurs proches ou seuls dans le désert, rejetés par leur propre village dans l'espoir futile de se préserver. Sekhmet tenait alors plus de l'animal sauvage que de la Déesse aux résolutions mesurées, et puisait dans ses pouvoirs une ingéniosité bestiale pour éliminer les humains, qui parvenaient toujours à renouveler leurs populations. Le jeu n'en était que plus divertissant pour elle.

4 ≡ Face à l'horreur de ce dernier assaut, c'est Râ lui-même qui décida d'agir et de l'arrêter, grâce à un breuvage au parfum trompeur, semblable à l'odeur métallique et alléchante du sang, qui attira sa création jusqu'à lui. Une boisson composée d'une mixture approximative d'herbes et d'épices, de jus de grenade et de bière – Nerissa se demande encore aujourd'hui comment une telle farce a pu la faire tomber dans ce piège ridicule. Malheureusement, se rendre compte de sa stupidité ne change pas le passé, et la lionne but jusqu'à se plonger dans un profond état de torpeur, ce qui donna à Hathor la force nécessaire pour s'extirper des méandres de son esprit endormi et tenter de reprendre le contrôle. Sa tentative d'évasion rendit Sekhmet furieuse, contre elle, contre son père, contre tout. Des traîtres, c'était tout ce qu'ils étaient. Ils l'avaient créée dans l'unique but de servir comme d'un instrument de mort, redoutable et infatigable, et ils comptaient lui voler sa liberté, la renvoyer dans le néant ? Elle se jeta sur l'autre Déesse avec toute la force enragée d'un instinct qui lui dictait de survivre, peu importe le moyen. Comme aucune d'entre elles n'était capable de prendre l'ascendant sur l'autre, Râ les sépara en deux entités bien distinctes. Sekhmet qui, violemment arrachée à la puissance des pouvoirs de la Déesse originelle, perdit de sa superbe, et Hathor, le douce et gentille Hathor, qui retrouva tout son éclat parmi ces humains qu'elle chérissait tant. Folle de rage et couverte de honte, la lionne s'enfuit dans le désert.

5 ≡ Ce fut Memphis et la présence de Ptah, son époux, à ses côtés qui ravivèrent la flamme vacillante de son être. Ensemble, ils donnèrent naissance à un fils sur la base d'un amour qui n'en avait pas le goût, mais Memphis se présenta à elle comme le berceau de son culte, un avenir plein de promesses. De sa colère assassine étaient nés des croyants, des humains qui la vénéraient et tâchaient de l'apaiser à grands renforts de rites, d'offrandes et autres prières dont la lionne s'emparait avec une certaine gourmandise, chaque jour un peu plus avide de ces cadeaux qui la rendaient plus forte. Des humains plus compétents que d'autres formèrent une corporation de médecins, dont l'expertise et les savoirs réunis visaient à guérir tout individu touché par la maladie. D'abord peu enthousiaste et vaguement vexée à l'idée qu'une bande d'idiots s'évertuent à gâcher son travail, elle décida de s'en servir comme d'un instrument pour assurer sa survie. Communiquant avec ses croyants au travers d'oracles, elle apporta son soutien aux médecins à condition d'être vénérée et respectée par quiconque souhaitait bénéficier de sa clémence. Son règne se prolongea ainsi sur des générations successives d'humains qui, terrorisés par l'éventualité que la lionne leur arrache un être cher, continuèrent de perpétuer les rites et les offrandes d'apaisement. Jusqu'à ce que le crépuscule vienne et que la nuit engloutisse l'Égypte des Dieux.

6 ≡ Sekhmet, qui survivait plus qu'elle ne vivait réellement et ce depuis plusieurs centaines d'années, n'éprouva pas de grandes difficultés pour s'adapter à ce revirement de situation, à défaut d'en comprendre les raisons exactes. Le royaume d'Égypte tel que les Dieux l'avait créé s'était éteint, soufflant avec lui les croyances humains comme la flamme d'une seule et même bougie, celle qui les nourrissait de cette énergie vitale et leur conférait leurs précieux pouvoirs. La lionne traversa les âges en usant d'indépendance et de débrouillardise pour se rappeler aux cœurs et aux souvenirs des humains, repeindre discrètement dans leurs esprits son image et la manipuler au fil des époques. Elle se faisait alors passer pour la Déesse de la guérison, une guerrière qui conseillait et guidait les pharaons au combat, et l'instrument de vengeance de Râ, excusant ainsi tous ses crimes. L'époque des explorations et des fouilles archéologiques contribua à relancer son culte lorsqu'on sortit des temples et des tombeaux toutes sortes d'objets portant ses traits. Une part de l'humanité semblait s'obstiner à croire en elle et les autres Dieux du panthéon égyptien pour des raisons obscures. L'attrait de l'inconnu peut-être, de tout ce qui ne s'explique pas scientifiquement. Une mine d'or qu'elle ne comptait pas laisser filer entre ses griffes.

7 ≡ Le carnage et la violence sont ce qui composent son être, c'est ainsi que Râ l'a créée, c'est ainsi qu'elle demeurera. Peut-être parce qu'elle le souhaite, peut-être parce qu'elle n'a pas d'autre choix. Son règne s'est longtemps basé sur la peur et la violence, mais la lionne a bien compris que les choses ne fonctionnaient et ne fonctionneraient plus ainsi. Aujourd'hui, l'ère des anciens Dieux s'émiette petit à petit, leur force et leurs pouvoirs avec, leur existence même s'égrène lentement sous l'avancée écrasante des News Gods of America, combiné avec la perte des croyances humaines. Mais Nerissa a toujours évolué seule, même lorsqu'elle répondait aux ordres de son père, ou quand elle faisait l'effort de prêter un peu d'attention aux conseils et à la sagesse de Ptah. Si elle doit gagner la confiance, la loyauté et la croyance des Hommes pour perpétrer son existence, alors elle endossera ce nouveau rôle comme elle a déjà endossé autant de peaux différentes pour assurer sa survie dans le passé. Après tout, son cœur est avant tout celui d'une lionne, la survie fait partie intégrante de ses instincts.

Note du staff
Joli personnage surtout dans sa forme animale qui va mettre du… mordant au sein du panthéon égyptien  
J'ai pris grand plaisir à lire ta fiche, n'oublie de compléter/mettre à jour les infos de ton profil !


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