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 flashback - inteligentní vášeň

Anonymous
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 flashback - inteligentní vášeň  Mar 13 Aoû 2019 - 13:40
posedlost vědět

un mois qu'elle parsème la ville, un mois qu'elle a prit domicile dans la ville un mois qu'elle a prit place et qu'elle laisse traîner la mort et le cauchemars là où elle passe. elle n'aime pas la ville elle n'aime pas cet endroit putride elle déteste y vivre et pourtant sans savoir pourquoi elle s'est retrouvé là à embaumer des corps à sentir le froid courir le long de leur peau et glacer leur âme. elle aime ça, surement l'unique chose qu'elle apprécie ici, donner la mort et l'avoir sous ses doigts quelques heures durant. solitude ultime, le silence qui l'enveloppe encore et elle avance. le regard qui observe la ville à la recherche d'une nouvelle âme à voler a enterré. rien. puis, il apparaît, elle le voit, encore lui, cet homme, cet aura qui l'entours, juste lui, qu'elle suit, qui l'obsède.. lui, encore lui, elle ne peut s'en empêcher quand elle le voit elle l'admire l'envie comme s'il était ce qu'elle ne sera jamais..

c'est un mystère qu'elle ne comprend pas, cette douce obsession de le regarder, de le suivre et de savoir. silence ce silence qu'elle connait si bien cette douceur qui caresse chaque parcelle de son corps depuis des millénaires cette noirceur qui plane au-dessus d'elle ce froid qui la suit à chaque pas qu'elle fait. silence, cette douceur qu'elle aime à connaitre. elle ne dit rien, elle observe depuis des semaines maintenant, intrigué, persuadé qu'il est ce qu'elle est. silence, elle ne le suit pas après pas, elle reste de côté analyse chaque fait et geste de son corps, chaque parcelle de son âme. elle ne ressent rien, pas une once d'humanité comme si celle-ci avait décidé de s'envoler. la mort aux trousses il avance sans savoir que la douce faucheuse le guette, non pas pour le tuer mais, pour déceler si la mort est déjà passée. des semaines qu'elle traverse les ruelles, des semaines qu'elle le guète et rien, toujours rien, il la fascine de loin, et elle n'ose s'en approcher de peur de le briser. ainsi elle ère dans les méandres de la ville la peur aux trousses le regard lointain tenant par tous les moyens de s'approcher. il s'arrête alors, il se stop là bête, debout droit il tourne la tête, elle n'a pas, plus le temps de bouger, là devant lui, le regard fuyant elle ne sait que faire, partir fuir paniquer ou juste faire comme si de rien n'était. elle soupire tente alors l'impossible
pourquoi me regardait vous ainsi ? elle ne dit plus mort elle le regarde ne bouge plus, elle tente par tous les moyen de fuir de ne pas faiblir, il ne doit pas savoir, elle se refuse à lui faire croire qu'elle le suit depuis des semaines. non, elle ne doit pas faiblir pas maintenant que son regard c'est posé sur elle jamais.
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Anonymous
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 Re: flashback - inteligentní vášeň  Mer 14 Aoû 2019 - 20:16



« Inteligentní Vášeň »


Pia  & Abel








Ce sentiment d'être suivi par quelqu'un, ou observé. Cet étrange malaise qui vous fait frissonner dans la foule, ou au détour d'une rue. Cette étrange sensation d’entendre une voix, ou encore voir quelque chose qui n'a pas lieu d'être. Tout le monde a déjà expérimenté cela et, rares seraient les dieux capables de vous dire le contraire, en toute honnêteté. Ogmios n'échappait pas à cette règle. Sans doutes que de telles impressions, se rapprochant doucement de la paranoïa pouvaient être utiles en temps de guerre, en des temps immémoriaux où chaque clan était en guerre contre soin voisin, où l'envahisseur pouvait arriver de la mer à n'importe quel moment. En ces temps, le moindre petit son douteux pouvait trahir une tentative d'embuscade ou d'assassinat. En ces temps, la mort pouvait survenir n'importe où, n'importe quand. L'on aurait pu croire que des temps plus paisibles auraient fait disparaître ces impressions étranges mais, il n'en est rien. Pour personne. Nombreuses étaient les fois où, alors qu'il était seul dans les allées de sa bibliothèque, Abel était certain que quelque chose, ou quelqu'un l'observait. Nombreuses étaient les fois où un bruissement de feuille lui faisait croire à une attaque, alors qu'il 'y avait rien.

Rarement, il arrivait que cette étrange impression d'être suivie dans la rue s'avère être vraie. Étrangement, c'est souvent dans ces cas-là que l'on en vient à penser rapidement qu'il ne s'agit que de notre imagination. Comme si notre esprit lui-même se plaisait à nous jouer des tours, à nous faire tourner en bourrique. Après tout, pour quelle raison le suivrait-on lui ? Ne ressemblait-il pas à un homme quelconque, noyée dans une foule d'anonyme, remplie de banalité dont la plupart semblaient au moins aussi banal que lui ? Le celte n'avait jamais ressenti le besoin de se mettre sur son 31 pour aller travailler, ni même celui de se mettre en avant d'une quelconque façon. Habillé simplement, aucune extravagance dans ses coiffures ou sa démarche. Il n'avait aucun bijoux, ni aucun tatouage apparent. Son buste, quant à lui était recouvert de runes et symboles ancestraux en tout genre mais, rien ne laissait le présager. La seule folie dont le bibliothécaire se permettait, si l'on pouvait l'appeler ainsi, était sa dépendance à la cigarette, enchaînant celles-ci à une vitesse folle, n'ayant après tout, que peu de soucis à se faire quant à sa santé. Alors, pourquoi le suivrait-on ? Peut-être que certains d'entre vous pourraient suspecter une filature d'un être au-dessus de l'humanité mais, d'aussi lui qu'il se souvienne notre ami n'avait froissé aucune divinité au cours de ses nombreux voyages. Ne s'étant contenté que de découvrir respectueusement ces parties du monde qu'il ne connaissait pas, avec une soif d'apprendre que rien n'aurait su étancher. Les langues, le folklore, les mythes ou encore les rites. Oui, Ogmios avait tout fait dans le plus grand des respects, offrant même bien des présents en guise de remerciement.

Alors, qui pouvait bien le suivre depuis quelques temps ? Cette sensation ne le quittait plus et, après des jours de malaise, il était certain que quelqu'un, ou quelque chose marchait après lui, l'observant de loin. La raison de tout ceci ne fut identifiée qu'après bien des observations. Une jeune femme des plus charmantes, en milieu de vingtaine, qui, étrangement, n'aurait su passer inaperçue et qui, certainement, ne laissait personne indifférent. Qui était-elle ? Que voulait-elle ? Pourquoi le suivait-elle ? Depuis quand ? Voilà bien des questions qui restèrent sans réponse un bon moment avant ce jour-là où il se décida enfin à prendre l'avantage. L'idée était simple, l'entraîner dans un endroit peu peuplé et, au détour d'une rue s'arrêter et l'attendre en embuscade pour enfin découvrir la vérité sur la raison de cette filature, mais aussi sur l'identité de cette belle inconnue.

Le stratagème simpliste et improvisé sembla particulièrement bien marcher, trop bien même. L'attendant patiemment après avoir tourné dans une rue peu fréquentée, Ogmios ne put qu'observer le visage de la jeune femme se décomposer en voyant ce qui l'attendait. La dévisageant sans la moindre retenue, tant pour profiter des délicats traits de son visage que pour essayer de déceler quoi que ce soit dans ses yeux. Yeux qui se firent d'ailleurs fuyants, presque paniqués même. Malgré ce malaise palpable chez cette inconnue, ce fut elle qui vint à rompre le silence, lui demandant ironiquement, quelle était la raison d'un tel regard. Ces mots amusèrent doucement le celte, qui laissa apparaître un sourire chaleureux et bienveillant à cette question. « Voyons, il me semble impensable que vous puissiez ignorer la raison d'une telle attention. Une si belle femme ne peut qu'attirer bien des yeux même si, certains ne doivent être ni courtois, ni bien attentionné. » L'idée même le fit longuement soupirer, avant de s'allumer une cigarette, dépité par la jeune génération qu'il pointait du doigt en évoquant ces manières rustres. L'on aurait pu penser que des millénaires d'évolutions auraient rendus les hommes plus civilisés et galant, mais, malgré quelques idées intéressantes au cours de leur histoire, comme par exemple l'amour courtois, la sauvagerie, la bêtise et les plus bas instincts semblèrent toujours prendre le dessus et faire régresser les évolutions positives dans ce domaine, à son plus grand regret. Levant les yeux au ciel, dépité, Abel secoua doucement la tête. « Ceci dit, nous avons plus important à évoquer, ô belle inconnue. Ainsi, si vous permettez ... » Le bibliothécaire fit deux foulées rapides pour se retrouver dans une proximité dangereuse avec cette curieuse, faisant bien attention que pas une once de fumée ne l'atteigne, pour finalement parler à voix basse, afin qu'eux deux soient les seuls à pouvoir profiter de cet échange. « La véritable question serait plutôt de savoir pourquoi vous, me suivez depuis un moment, de loin, à épier mes faits et gestes, mais aussi mes allées et venues. Je me dois de vous demander qui vous êtes. Vous aurais-je offensé de quelque manière que soit, vous ou l'un de vos proche ? Ou peut-être encore me serais-je rendu complice d'une malencontreuse injustice vous concernant ? Je suis au regret de vous annoncer de pas avoir la moindre once de souvenir vous concernant et ce, même si, vous ne semblez pas être l'une de celles que l'on peut oublier. Définitivement. » Un léger rire ponctua ses mots, espérant détendre ne serait-ce qu'un peu cette situation embarrassante. « Enfin, j'ose espérer que vous me pardonnerez, j'ai toujours eu tendance à parler plus que de raison. Malgré tout, je reste sérieux sur ce point-là, j'ignore qui vous êtes et ce dont vous me voulez. »


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Dernière édition par Abel O'Connell le Ven 16 Aoû 2019 - 18:22, édité 2 fois
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 Re: flashback - inteligentní vášeň  Ven 16 Aoû 2019 - 14:54
posedlost vědět

piégée la voilà piégé, la face à lui le regard fuyant ne sachant que faire. il l'avait vu, après des semaines d'observation silencieuse il l'avait vu. coincée perturbée par cet instant dont elle ne peut s'échapper. bouche bée, silence qui s'installe les douceurs d'un passés qui s'enfuit à tout jamais. elle ne peut rien faire, rien dire elle s'est fait prendre à son propre jeu la pauvre gamine. la voilà, debout face à l'inconnu cherchant par tous les moyens de s'échapper et de renoncer à cette poursuite fugace dont elle ne connait pas encore la finalité. pourquoi le suivre depuis des semaines et ne jamais lui parler ? pourquoi tenter de l'approcher alors qu'elle aimerait qu'il ne la regarde jamais. intention incertaine, observation dingue de vouloir l'approcher ou juste l'observer et se délecter inlassablement de son doue parlé. oui, il l'intrigue à chaque fois qu'il bouge qu'il marche qu'il ouvre la bouche même pour dire de simple bonjour. il l'intrigue violemment, et elle ne sait pourquoi, comme une attirance irrésistible à son intelligence si douce et intrépide. pourtant, là devant lui elle ne sait que dire sentant ses jambes tressaillir, solitude incessante n'ayant aucunement l'habitude de discuter avec de parfait inconnu. pourtant il n'a pas l'air d'avoir peur, comme si la mort en elle lui était bien passé au-dessus, comme si la froideur de son corps ne l'avait aucunement interpeller, comme si elle n'était rien qu'une simple humaine se baladant nonchalamment dans des ruelles. morena la belle, la mort aux trousses ne se faisant pourtant pas démasquer, comme si le froid l'entourant c'était doucement envolé. foutaise, toujours aussi glaciale, et pourtant il s'approche n'ayant aucunement peur du cauchemars dont elle provient. Voyons, il me semble impensable que vous puissiez ignorer la raison d'une telle attention. Une si belle femme ne peut qu'attirer bien des yeux même si, certains ne doivent être ni courtois, ni bien attentionné. elle aimerait lui rire à la figure, il tente de l'amadouer de la faire sienne comme si elle était son jouée, pourtant elle ne le crois guère il tente juste de la charmer pour qu'elle lui révèle le pourquoi de cette observation maladive depuis les semaines passés. elle ne dit mot croisant les bras comme pour se défendre certaine de toute évidence qu'elle pourrait le plonger dans un océan de cauchemars s'il insiste de trop. pourtant son aura l'intrigue et elle doute soudain de ses capacités à pouvoir l'endormir Ceci dit, nous avons plus important à évoquer, ô belle inconnue. Ainsi, si vous permettez .. elle ne lui permet pas et pourtant il s'approche dangereusement d'elle, décroisant les bras prêtes à poser ses mains sur lui s'il daigne venir trop prêt La véritable question serait plutôt de savoir pourquoi vous, me suivez depuis un moment, de loin, à épier mes faits et gestes, mais aussi mes allées et venues. Je me dois de vous demander qui vous êtes. Vous aurais-je offensé de quelque manière que soit, vous ou l'un de vos proche ? Ou peut-être encore me serais-je rendu complice d'une malencontreuse injustice vous concernant ? Je suis au regret de vous annoncer de pas avoir la moindre once de souvenir vous concernant et ce, même si, vous ne semblez pas être l'une de celles que l'on peut oublier. Définitivement. il se doute de quelque chose trop de questions en une phrase bien trop longue. elle recule d'un pas comme pour éviter que cette proximité ne l'atteigne préférant pour le moment ne pas le toucher de ses mains cauchemardesques. elle l'observe il demande trop, et elle ne peut lui répondre en toute honnêteté t'en qu'elle n'arrive pas à percevoir d'où provient cette aura qui lui semble si familière. bizarrerie de ce monde, comme si en cette ville les divinités avaient prit place, comme si il venait d'ailleurs d'un endroit qu'elle ne localise pas qu'elle ne ressent pas. bizarrerie, il n'est pas slave elle l'aurait su, elle l'aurait senti, elle aurait été persuadée de le suivre pour de bonne raison, et pourtant là elle ne sait plus pourquoi il l'intéresse tant, pourquoi elle aime à l'observer et l'écouter inlassablement. la question viendrait plutôt de moi. qui êtes vous ? d'où venait vous ? je sens en vous quelques choses de différent haletant, d'intéressant, vous m'intriguer là maintenant. elle marque une pause vous mentez par ailleurs, je ne vous suis pas, j'ai bien d'autres chose à faire que suivre un homme que je ne connais pas échappatoire incertaine tentant de faire mine qu'elle ne le suit guère. pourtant il le sait il la comprit, mais, elle ne peut se rabaisser à cela ne peur de passé pour une vulgaire groupie. Enfin, j'ose espérer que vous me pardonnerez, j'ai toujours eu tendance à parler plus que de raison. Malgré tout, je reste sérieux sur ce point-là, j'ignore qui vous êtes et ce dont vous me voulez. folie de l'avoir écouté et de s'être délecté de son phrasé. oui un talent dingue pour parler, pour se laisser écouter, et la voici oubliant un instant ce qu'elle pouvait bien faire là debout devant lui. il s'excuser de choses qu'il n'avait pas fait, il parlait plus que de raison comme tentant de l'embobiner, mais morena n'était pas de ce genre de femme à se laisser avoir, préférant à son habitude le silence elle savait faire la part des choses quand son âme titubait vers des méandres qu'elle ne saurait aimer. elle soupira croisant à nouveau les bras, à cet instant elle voulait comprendre pourquoi cet homme avait sur elle l'intelligence de la passionnée plus que de raison je ne veux rien en particulier où peut être à présent juste savoir qui trouble ma douce balade question dont elle espérait la réponse, savoir qui il était pour enfin pouvoir s'échapper.

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Anonymous
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 Re: flashback - inteligentní vášeň  Ven 16 Aoû 2019 - 18:16



« Inteligentní Vášeň »


Pia  & Abel








Ainsi donc, la belle inconnue semblait peu enjouée à l'idée de répondre à toutes ses interrogations, se contentant de regarder son interlocuteur en croisant les bras. Était-ce là une sorte de mécanisme de défense, la poussant en restant en retrait, ou bien encore de désigner poliment, à celui qu'elle percevait comme un inconnu, qu'elle était fermée à toute discussion ? Probablement. Dans tous les cas, la jeune femme semblait insensibles aux jolies tournures et autres flatteries qu'Abel s'éfforça à lui envoyer au visage, espérant un tant soit peu dérider ce charmant visage, espérant secrètement y apercevoir un semblant de sourire qui, à n'en point douter, illuminerait la belle. Existait-il plus beau spectacle qu'une charmante demoiselle offrant un délicieux sourire au monde ? Du point de vue d'Ogmios, une seule chose pouvait surpasser cette splendeur : les vertes étendues de l'île d’Émeraude. Jamais rien ne put égaler les merveilles de ce lieu et, certainement que jamais rien n'en serait capable à ses yeux. Rien, définitivement. Ainsi, l'espionne en herbe se terra dans son silence, avant de s'enfoncer dans un mensonge plus gros qu'elle, tout en se permettant de l'accuser lui de mensonge, chose qui le fit longuement soupirer. « Bien, gardez vos secrets. » Un nouveau soupir, long comme le monde avant que ses yeux ne vinrent se perdre dans son doux regard, étrangement froid, avant de remettre sa cigarette entre ses lèvres et reprendre en agitant son index. « Cependant, je vous demanderai, s'il vous plaît, de ne pas m'accuser de la sortes. L'on pourrait presque dire qu'en ces temps troubles, je fais office de parangon de vérité. Je préfère ne pas m'embourber dans le mensonge, cela n'entraîne jamais de bonnes choses. Voyez-vous, un mensonge ne vient jamais seul, il nous faut sans cesse improviser pour rajouter une couche précaire sans savoir où cela nous mène. Je n'irai pas jusqu'à dire que je dévoile sans cesse la vérité absolue, mais mentir ne fait guère partie de mes attributions. Ainsi, je vous demanderai, s'il vous plaît, de ne pas m'accuser de la sorte. »

Un doux sourire tenta de ponctuer ses mots, voulant offrir une image joviale à son interlocutrice. Notre homme n'était pas de ceux à prendre la mouche pour si peu. Une nouvelle inspiration sur sa cigarette et le voilà reparti. « D'autant plus que, sans vouloir vous manquer de respect, l'art de l'espionnage ne semble guère vous convenir. Voyez-vous, cela doit faire une dizaine de jours que je vous ai remarqué, en pleine filature à m'épier. Ceci dit, sachez que vos compliments me vont droit au cœur. Qu'une femme capable de subjuguer qui que ce soit en un regard puisse me trouver haletant et intriguant, voilà quelque de gratifiant, qui ne saurait me rendre plus heureux. » À nouveau, un bien joyeux sourire se dessina sur ses lèvres, semblant comblé et heureux. Les femmes avaient toujours été une de ses grandes faiblesses, comme son cher frère d’ailleurs et, celle qui se trouvait face à lui était tout à fait à son goût. En y réfléchissant bien, Ogmios se demanda bien comment il pouvait en être autrement pour pareille créature. Était-elle capable de laisser quelqu'un indifférent ? Probablement pas.

Finissant par accepter la facilité, la victime dans cette affaire se contenta de soupirer longuement, avant de répondre aux interrogations de la belle. « Je me nome Abel, Abel O'Connell, pour vous servir. » Cloppe au bec, le dieu lieur se targua d'une révérence courtoise pour offrir un descriptif de sa personne, mêlant habilement des faits le concernant lui, mais aussi celle de son enveloppe charnelle. « Je suis né en Irlande, dans une charmante petite ville côtière du nom de Crosshaven. Ville qui pourrait presque être qualifié de village. Un petit coin de paradis, jonché de bateaux de pêche, avec un délicieux paysage à perte de vue. La brume nous rendait régulièrement visite, ne donnant que plus de charme à l'endroit. J'ignore si cela vous aidera mais, cela se situe dans le Sud du pays, non loin de Cork. » Cette fois-ci, ce fut l'extase qu'il laissa transparaître tant sur son visage que de tout son être. Évoquer son Irlande le rendait particulièrement heureux, même si cette pointe de nostalgie emplie de tristesse le titillai. « Oh que mon pays natal me manque, cette verdure à perte de vue, cette brume offrant un petit côté mystique à ces lieux, prouvant bien aux hommes que la nature est capable de reprendre ses droits facilement. Cette culture, cette musique ou même ces habitants, je n'ai jamais croisé de peuple plus accueillant et chaleureux que les irlandais. » Un nouveau soupir se laissa entendre, le laissant rêveur quelques instants tout en fumant machinalement, presque instinctivement. « Enfin, je m'égare. Pour fignoler les détails, je travaille à la grande bibliothèque de Philadelphie. J'ai toujours été très friand de savoir et d'histoires en tout genre, à tel point que j'ai appris grand nombre de langues différentes pour être dans la capacité de lire le plus grand nombre d'ouvrage. Je me plais à penser que je suis quelqu'un d'instruit et sage. Et vous, belle inconnue ? Me permettriez-vous d'en apprendre un peu plus sur vous ? » Avant de la laisser répondre, Abel se gratta nerveusement la tête, l'air désolé. Un nouveau soupir s'échappa de ses lèvres avant de reprendre rapidement.  « Voilà que j'en perds mes manières, veuillez m'excuser. D'une façon ou d'une autre, vous souhaitez que nous discutions. Même si la façon d'y parvenir semble être des plus étranges, je vous l'accorde. Malgré tout, je suis toujours intéressé par de nouvelles histoires et, quitte à discuter, autant le faire assis, à siroter quelque boisson que ce soit. Je me permets donc de vous inviter. Il y a un petit café très agréable, non à une rue d'ici, nous y serons bien et, leur boissons sont délicieuses. Qu'en dites-vous ? »


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