Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Une nouvelle attaque ! Mais cette fois elle venait de l'intérieur de la voiture. Et alors qu'il était déjà à l'intérieur, les oreilles de Kendall furent violemment agressées et il se pencha en avant pour mettre ses mains sur ses oreilles. En plus de la fatigue de l'utilisation de ses pouvoirs, Kendall ne supportait pas les cris ou les sons stridents comme le cri absolument pas harmonieux de Daisy. Elle avait tout raté de ce qui s'était passé, mais maintenant qu'elle était réveillée elle semblait être en forme. Pourun petit moment encore.
Je savais qu'Aengus venait d'assister à quelque chose de très particulier. Je la regardais monter dans la voiture et observais ses réactions. Moui... Pas de doute, elle était complètement chamboulée par ce qui venait de se produire sous ses yeux. Et ce malgré le fait d'avoir tenté de mettre ça sous le compte de l'adrénaline et la peur. Un regard inquiet à son attention lorsque son regard capta le mien, une fois.
«Ça va ? »
Pas de réponse. Deuxième regard dans ma direction. Non, assurément ça n'allait pas et forcément je n'avais pas vraiment de mal à savoir ce qu'elle pensait actuellement. Du moins je me faisais une petite idée de la chose. Et la terreur derrière nous me surpris à crier au point de sursauter et m'accrocher à la poignée au-dessus de moi. Tournant la tête dans la direction de Daisy. Puis vers Aengus qui finit par reprendre la route dans une concentration extrême. Je regardais la route, tout aussi concentré jusqu'à ce que Daisy lâche une réponse à ma réplique. J'esquissais un sourire amusé. Puis la suite de la part d'Aengus me fit lâcher un petit ricanement.
Ouais, bon... Je n'allais certainement pas rester chez Daisy si je ne voulais pas saigner des oreilles le restant de la nuit. Un sourire crispé par la suite en grinçant des dents lorsque la blonde cria que nous étions arrivés. La voiture pila sous le coup de frein de la brune, par reflexe, je me rattrapais au tableau de bord en serrant les dents. Trop concentrée il fallait croire. Je me recalais dans le siège avant de me faire agripper par Daisy.
«Humpf !»
Ses lèvres atterrirent sur l'appui-tête près de moi et mon regard suivi le mouvement avec une grande appréhension.
«De rien...»
Je me redressais quand elle lâcha ma tête mais je fus de nouveau attrapé et cette fois-ci je crus bien y laisser ma peau. Étouffé par une fan bourrée... Le comble pour un dieu. Lançant un regard dans la direction d'Aengus pour lui demander de l'aide le souffle court, je balançais ma main jusqu'à agripper la cuisse de la brune près de moi et serrer, pas pour lui montrer une quelconque attirance non, parce-que je commençais à suffoquer. En plus la brune était en train de prendre une photo... Tout va, bien sinon je suis juste un peu violet là.
«Au-sec... ours... »
Merci Aengus pour faire en sorte que le Kraken me libère. Je toussais un peu en me tenant la gorge. Me massant lentement l'endroit enserré pour ensuite sortir pour venir aider Daisy à sortir de la voiture. Regardant la brune pendant que j'avais une blond appendue à mon cou, littéralement...
«Aengus, vous pouvez m'aider à emmener votre amie jusqu'à son appartement ?»
Parce-que là, je galérais juste un peu. Un véritable poulpe qui s'agite à mon cou et s'échappe comme un savon. J'attendis le coup de main pour remonter Daisy jusqu'à chez elle. Expliquant qu'avec la soirée qu'on venait d'avoir, je n'avais qu'une envie: rentrer chez moi et me mettre au lit. Et certainement pas dans le lit de quelqu'un d'autre. Et surtout pas du Kraken. En faisant en sorte que Daisy soit enfin chez elle et laissant la suite à Aengus pour la mettre au lit sans rentrer chez elle, j'attendis calmement que la brune sorte en entendant un peu ce qui se disait. Pensif à ce qu'elle avait vue. Je rivais mon regard vers elle quand elle sorti seule.
«Sacré phénomène votre amie. Merci... » De m'avoir épargné une mort par asphyxie.
Invité
♆Re: Plan B : la rencontre Ven 13 Sep 2019 - 18:23
Plan B La rencontre
Les doigts contre sa cuisse la sortirent d’une sorte de torpeur. Qu’importe s’ils n’étaient que des illusions, les laisser mourir n’entrait pas considération. Un petit mot ou deux suffit à désamorcer la situation. L’allusion au kraken sonnait particulièrement bien pour l’heure car Daisy s’enroulait continuellement au cou de Kendall comme si sa vie en dépendait. Finalement, elle glissait, trop molle pour tenir sur ses tentacules. Un sourire tendre ourla les lèvres d’Aengus sans pousser le moindre mot dans l’air. Son esprit vagabondait toujours. Une flou étrange lui traversa l’esprit jusqu’à parvenir devant la porte d’appartement numéro 12. Réalisant qu’elle avait les clefs en main, la donzelle ouvrit le chemin, s’engouffrant dans le hall d’entrée sans calculer le chat qui se faufila entre ses pieds. La brunette se sentit partir en avant. Le contact violent avec le sol et le miaulement strident du félin la ramena à la réalité.
« Pti, pti. vens voi m’a. Au pô y fai’e môl ! » La blonde pointa du doigt la paire d’yeux, sous la table base, qui les fixait avec intensité. La faible lumière se reflétait dans le fond de son regard pour mieux les observer. Daisy, toujours accrochée à Kendall tourna son visage vers le sien pour lui souffler dans le nez. « As uuuuu. Y refète la lumère… U coup, y s’appelle Lugh. »
Aengus sentait le sol tourner sous elle. L’ironie du sort ne lui échappait pas contrairement à Daisy qui semblait plus concentrée sur son animal que sur l’étrangeté de la situation. Soudain, Aengus qui peinait à se redresser craqua lamentablement. Ils étaient partout ces putains de dieux de merde. Les mains à terre pour s’aider, la journaliste ne put retenir un éclat de rire. Incapable de se contrôler, elle avança à quatre pattes en direction du chat. La bête poussait quelques grondements de défiance envers la nouvelle arrivante, peu rassurante avec son hilarité étrange. D’abord, les phares des voiture, le chien, les réactions étranges, les sensations incontrôlables et maintenant le chat… La journaliste ne savait plus penser. Incapable gérer la situation, de comprendre où la réalité commençait et finissait, la solution de repli s’imposa dans ce rire incontrôlable. Quelques mots gaéliques irlandais avaient été marmonnés entre deux éclats de rire. Pour l’oreille avertie d’un dieu, le son ressemblait trait pour trait au chant druidique célébrant la lumière et son renouveau. Habituellement chanté au printemps pour implorer le rallongement des jours, ce chant remontait à des siècles. Abimé par le passé, la brune ne parvenait à le prononcer convenablement. Elle mima une explosion avant de se laisser tomber au sol comme une masse. De toute façon, elle n’alignait plus rien correctement. Même Daisy parut finalement déconcertée.
« Tou lui a ilé un tuc ? » Demanda-t-elle à Kendall avant de le lâcher pour le pousser en direction de la brune et fermer derrière. Maintenant en étoile sur le sol à côté du chat qui lui reniflait les cheveux, Aengus ne parvenait à calmer son rire. « Azy oua… »
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Si Lugh avait voulu rester dehors, impossible pour lui de le faire quand on avait une Daisy lourdement accrochée au cou. Encore plus pesante que sa propre lance Gea Assail qu’il avait du mal à contenir. Alors forcément, Aengus entra la première, sans allumer la lumière. Aussitôt, elle disparut dans les ténèbres de l’appartement comme si elle avait été aspirée et on entendit un gros bruit sourd à l’intérieur.
«Aengus ? Tout va bien ?»
Je rentrais à l’intérieur et failli également trébucher mais c’est finalement Daisy qui me lâcha pour aller appeler son animal apeuré sous la table. Moi, je pouvais enfin respirer et voir deux yeux ronds et lumineux nous regarder en feulant. Ha ! C’est un chat ! Il miaule. Cependant, je me retourne pour chercher la lumière et l’allume quand j’entends les commentaires de Daisy qui sont absolument incompréhensibles. Je peinais littéralement à comprendre ce qu’elle cherchait à nous communiquer, cependant, mes oreilles se dressèrent à l’entente de mon nom. Je me tournais alors que j’étais parti pour aider Aengus à se relever en la voyant étalée au sol et peinant à se redresser.
«Eh bien, en voilà un nom original…»
Ça me faisait vraiment drôle, et j’étais un peu pantelant pour me baisser un peu plus, plutôt qu’aider Aengus, je penchais la tête pour regarder l’animal sous la table. C’est là que je sentis un poids sur moi et manquais de tomber sur la brune que je surplombais pour l’aider. Me redressant de justesse pour rattraper Daisy qui me souffla son air éthylique au visage et en gonflais les joues pour la retenir et la remettre droite. Lugh, un chat qui porte mon nom, ça m’ôte un levé de sourcils étonné au possible et je rivais dès lors mon regard sur la brunette désormais à quatre pattes au sol en train de rire comme une dératée. Mon étonnement était des plus total. Aengus venait littéralement de faire péter une durite dans son cerveau. Je m’imaginais même voir l’intérieur de son cerveau avec un court-circuit, désormais plus réellement allumé à tous les étages. Daisy dans mes bras, moi immobile. Nous la regardions circonspects et stupéfaits comme deux gosses venant de voir le Grinch déguisé en père Noël volant nos cadeaux devant nous. C’était… Déroutant. Quand elle mima une explosion, je compris qu’elle avait pété un câble. Mais vraiment. Et là, je me mis à regarder Daisy, m’écartant d’elle pour respirer.
«Pas à ma connaissance, ou alors elle ne m’a pas donné sa recette !»
Un léger sourire crispé de ma part.
«Aengus, sûr que ça va ?»
Puis mon sourire se transforma en un ricanement, accompagné d’un rire franc et bref. La situation était complètement loufoque. Je me penchais vers la table pour tenter de sauver le chat de la folie de la brune. Passant de l’autre côté d’Aengus quand le chat renifla les cheveux de cette dernière pour le rattraper et le récupérer dans mes bras. Je constatais avec amusement la tête qu’avait le chat. Des poils, éparses, et un sacré strabisme en plus d’avoir un magnifique nœud autour du cou. Sa touffe ne ressemblait à rien, on aurait dit qu’on lui avait fait une coupe en plein Rally alors que tout secoue de partout. J’éclatais encore plus de rire.
«Ce chat ! Bon sang ce chat ! HAHAHA !»
Il ne me ressemble pas. Je suis beaucoup plus beau. Le pauvre tentait de s’échappait et me griffait les mains en grognant et miaulant plus fort. Je le lâchais pour qu’il s’enfuie de plus belle dans la chambre de sa propriétaire, probablement sous le lit.
«Lugh, tu es ravissant !»
Et je me tournais en direction de Daisy puis me penchais au-dessus d’Aengus pour l’aider à se relever définitivement avec un sourire franc.
«Leddy, relevez-vous.»
Invité
♆Re: Plan B : la rencontre Jeu 19 Sep 2019 - 22:01
Plan B La rencontre
Cassée. Bousillée. Défoncée. Elle ne savait plus que penser. Son cerveau avait littéralement planté. Le regard fixait le plafond comme s’il avait la solution. Impossible de continuer ainsi. Comment vivre avec le doute, avec cette folle incertitude et la constante sensation que plus rien, absolument plus rien n’était réel. Etait-elle réelle ? Son questionnement l’était-il ? La dureté du sol dans son dos n’était-il qu’une sensation imaginaire ?
Une bouffée d’angoisse saisit sa poitrine dans une douleur atroce. Le palpitant s’élançait à toute allure sans ne laisser transparaître la moindre crainte sur son minois. A quoi bon ? Ca n’était pas réel. Se redressant sur son séant, la brune jeta un coup d’œil à Kendall et sa main tendue. Le regard vide observait bien au-delà des cinq doigts.
« Deux minutes… y me faut deux minutes. »
Heureusement, il s’éclipsait. Profitant de sa solitude, Aengus se précipita à toute allure dans la première faille de son esprit. Elle ouvrit la fenêtre du salon, prit les clefs, le parapluie dans l’entrée et la direction du couloir pour ouvrir l’armoire camouflant le disjoncteur. D’un coup de main, elle fit sauter les plombs, referma vivement la porte de l’armoire, retourna dans l’appartement, cadenassa la porte derrière elle et jeta vivement le trousseau par la fenêtre ouverte avant de tirer les volets. Son corps ne répondait plus, animé par la seule volonté de retrouver le monde réel. Vive, rapide, c’était à peine si elle parvenait à se comprendre. Un violent instinct de protection venait de saisir son cœur. Pourquoi créer cette sombre prison ?
Elle se planta alors dans le décor à de multiples reprises. Les lieux, sombres, formaient un véritable labyrinthe. La table basse ici, un truc qui traine par là… Finalement, ses yeux ne distinguaient qu’une vague silhouette au loin, à sa taille, elle appartenait à Kendall.
«Où est-il ? » Interrogea la brunette dans un gaélique parfait. Il sonnait moins ancien que les propos échappés par le dieu un temps plus tôt. «Où est Dagda ?» Précisa-t-elle en relevant le parapluie, arme de fortune, en direction de Kendall. Une hésitation la tiraillait encore. Daisy ou Kendall ? Lequel des deux se trouvaient à l’origine de son mal ?
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Un bruit net le fit se redresser alors qu’il peinait grandement à coucher Daisy qui n’avait clairement pas envie d’y aller. Mais, aussitôt couchée, aussitôt endormie dans un monologue de marmonnements devenus presque incompréhensibles. Il avait pris soin de lui retirer les chaussures pour l’allonger et de lui mettre la couverture histoire qu’elle n’attrape pas froid. Du reste, il était hors de question qu’il en fasse plus. Ce n’était, d’ailleurs, même pas à lui de le faire. Il avait laissé Aengus tranquille afin qu’elle prenne un moment pour se remettre de son hilarité et ses émotions un peu plus évidentes qu’il ne semblait paraître. Alors, quand il entendit du mouvement de l’autre côté, et un bruit bien distinct des plombs qui lâchent, il s’était rapidement redressé pour ensuite se diriger jusqu’au salon où seule la lumière des autres bâtiments filtraient à travers les volets fermés. La pénombre, il n’aimait pas spécialement ça car il ne pouvait pas réagir rapidement, et il était tout du moins difficile pour lui de percevoir. Sa vue humaine s’adaptait lentement aux ténèbres de l’endroit. Il vit la silhouette d’Aengus, immanquablement, il avait refermé la porte derrière lui et restait figé en s’avançant lentement.
«Aengus, c’est vous qui avez…» Eteint la lumière…
Mais je n’eus pas réellement le temps de finir ma phrase que la jeune femme me menaçait dès lors à l’aide d’un parapluie tout en me posant une question pour le moins étrange. Où est-il ? Qui ? Son frère ? Ha, Non… Pas son frère. Dans cette pénombre, il était difficile de voir mon visage, mais un mouvement de sourcils signalait grandement mon étonnement. Sans autre forme de procès, je fis un pas de plus pour me rapprocher d’elle. Mais la menace était telle ! Un parapluie qu’elle dressait contre moi telle une rapière pour tenter de me dissuader d’avancer plus sous peine de me faire planter dans un coup d’estoc par la brunette. Mon visage se referma en un air plus sérieux. Finit de rigoler ou de jouer, elle venait de deviner qu’elle n’avait pas qu’un simple humain devant elle. Et elle n’était pas aussi ignorante pour penser qu’il ne s’agissait d’illusion dû à l’émotion, comme la peur ou ce genre de choses. Son gaélique était parfait, il n’était pas si ancien que le mien, mais il me donnait une certaine fierté. Et un profond attrait pour cette jeune femme qui avait des croyances pour mon panthéon. Même si je savais pertinemment qui elle croyait le plus. Cette arme de fortune ne m’empêchera pas d’atteindre ma cible. Et elle risquait de savoir mieux que quiconque ce soir qui elle avait réellement en face d’elle. Mais avant toute chose, je comptais bien répondre. Mon attitude se fit un peu plus nonchalante. Je croisais les bras contre moi et prenait appui sur une jambe. Semblant sans défense, mais je jaugeais, au contraire, le moindre mouvement pour le parer ou l’esquiver et retourner les choses à mon avantage. Je souriais, et le simple fait de ce mouvement musculaire s’entendait légèrement dans mon petit soupir amusé. Ma voix retentit dans la pièce.
«Dagda ?» Je relevais la tête en pinçant les lèvres, puis l’abaissais pour, d’une main, me masser le menton d’un air réfléchi. «A l’hôpital…»
Le seul et unique indice que je me permettrais de lui donner sur sa position bien vaste pour ainsi dire. Si la jeune femme savait à quel point l’hôpital était un nid à divinités, elle en tomberait des nues. Alors profitant de ce qui me paru être une distraction, je m’avançais vers l’arme de fortune en la prenant d’une main, un pas sur le côté en tirant d’une manière ferme et sèche sur le parapluie pour la désarmer, et de l’autre je lui agrippais le poignet pour le serrer assez fermement mais pas trop, mais juste assez pour lui faire lâcher son arme et d’une manière assez directe, je la ramenais vers moi pour tourner avec et la plaquer contre le mur. Peut-être un peu trop fermement et pourtant pas non plus pour lui faire peur. Je plaçais mon index sur ses lèvres pour qu’elle ne cri pas ou n’alerte Daisy. Mais la porte était juste à côté de nous.
«S’il vous plaît Aengus, calmez-vous.» Dis-je dans un ton calme, mais en lui répondant dans la même langue, un accent lointain et plus écossais que celui de l’irlandais. «Je comprends mieux votre éclat de tout à l’heure… vous avez compris, mais inutile de me menacer avec un parapluie. Je ne suis pas votre ennemi.»
J’espérais faire en sorte qu’elle comprenne. Alors je la gardais coincée contre le mur et moi-même mais retirais mon index de ses lèvres. Une lueur brillant dans mes azurs.
«Pourquoi me demander où se trouve Dagda ?» Je lui posais la question toujours en gaélique.
Dans l’obscurité, seul son sourire répondit aux propos du dieu. N’était-il pas maître et créateur de lumière ? Alors qu’attendait-il pour chasser les sombres ombres se dessinant sur les murs ? A mesure que son pas effaçait la distance entre eux, la tension augmentait. Le combat. La brune ne vivait que pour l’affrontement. Les adversaires de choix méritaient le meilleur. Aussi, lorsqu’il attrapa le parapluie, elle ne lutta pas contre sa force. Inutile, elle jouait en sa faveur. Autant utiliser l’impulsion pour gratter l’espace, entrer dans sa zone vitale et saisir sa gorge de sa main libre. Le mur heurta son dos et son pouce caressa délicatement la peau gracile de son artère.
« Je ne suis pas plus non plus votre ennemi, Lamfada. » Poursuivit la jeune femme sans ciller. L’histoire du monde avait été longtemps ignorée. Gamine, ses savoirs se limitaient aux celtes, aux légendes et aux prières. Elle avait cru en la bonté des dieux et à leur importance. Mais elle avait grandi. Internet apportait tant de nourriture spirituelle, de connaissances à comprendre et d’histoires à lire. Aujourd’hui, sa vision du passé avait changé. « Mais je vous ai vu. Combien de nos vies comptez-vous encore sacrifier pour votre pouvoir ? »
Ses lèvres se pincèrent, imposant une légère pression à son pouce contre la gorge du dieu. La question la perturbait, obligeant à chercher un mensonge assez crédible pour leurrer un dieu. Les mots ne l’avaient jamais trahie. Si son frère n’avait pas rechigné son médaillon, Oghma aurait été actuellement accroché à son cou.
«Parce que vous êtes le mieux placé pour me répondre et je suppose que j’ai plus de chance de cette manière que par de vaines prières. »
Les dieux, êtres capricieux. Ils se délectaient bien plus de leurs combats et de leurs luttes que de leurs dévotions aveugles, planquées derrière un autel. Un léger râle moqueur appuya néanmoins sa dernière remarque. Kendall ne risquait rien, pour l'heure. Après tout, les balles ne l’avaient que peu effrayé. Les menaces ne le perturbaient en rien. Alors, la déduction s’imposait.
« Surtout que, même si je serre cette gorge ou fait couler ce sang. » Elle glissa délicatement son ongle contre sa jugulaire. «Vous ne risquez rien, vous. »
Sa mère lui avait longuement expliqué que les dieux ne possédaient pas de corps mais une essence, une forme d’énergie bien plus pure que toute celle connue jusqu’alors. Une carcasse humaine n’avait que peu de valeur en comparaison. A l’époque, elle s’était imaginée Dagda comme une batterie de téléphone que l’on charge via quelques prières. L’image avait fait sourire sa mère.
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Lamfada... Combien de temps n'avait-il pas entendu ce surnom. "Aux longs bras" celui qui, par ceux-ci, permet de donner une place à chacun. Le pouce d'Aengus glissait le long de sa jugulaire, il sentait bel et bien l'ongle menacer de se planter dans sa veine pulsant vivement dans sa gorge. Tandis que leur proximité n'avait plus rien de sécuritaire ou standard. La pression, il la ressentait sur sa gorge, dans son corps si tendu, le sien aussi l'était. En chien de faïence, il fixait Aengus, du moins sa silhouette dans les ténèbres. Il pencha légèrement la tête sur le côté en sentant la pression sur sa gorge. Pas par soumission, non, plutôt par retenue. Il plissait les paupières en écoutant la jeune femme. Silencieux. La pression de ses mains la retenant contre le mur se dé-serrait à mesure qu'elle lui posait des questions et lui parlait des dieux. Une éveillée, qu'il aimait tant à les appeler. Les moins ignorants et les plus beaux spécimens humains qui croyaient en l'existence des dieux sans se dire être fou. Alors un sentiment de fierté et de soulagement le pris aux tripes. Il aimait se sentir flatté, quand bien même il était également menacé.
Il ferma les yeux et claqua sa langue contre son palais. Résigné à lui répondre et ne pas feindre l'ignorance en mettant ça sur le compte de la folie ou de l'illusion. Il pris délicatement la main d'Aengus qui le menaçait de planter son ongle dans sa jugulaire et caressa le dos de celle-ci du pouce. À quoi bon nier l'évidence.
«Si Morrigan n'était pas votre déesse, je crois que je vous aurais pris sous mon aile...»
Mais je sais qu'il n'est pas de mon ressort de pousser un croyant dans ma direction. Je préfère ne pas forcer le destin si rien ne fonctionne. Une disciple comme elle serait une aubaine. Surtout une journaliste. Je prenais sa main entre le creux des miennes et reculais légèrement. Non je n'étais pas son ennemi. Et encore moins un bourreau. Bon en l'occurrence un bourreau des coeurs mais là encore ça reste à discuter. Erm...
«Nous n'existons et n'avons ces pouvoirs que grâce à vos prières. Mais tous les dieux ne sont pas responsables des morts que l'homme engendre pour nous faire plaisir. Du moins, en ce qui me concerne je préfère encore me battre à vos côtés pour une raison valable plutôt que vous regarder vous entretuer en mangeant des pop-corn.»
Contrairement à ce qu'elle peut penser, ce n'est pas parce-que je ne réponds pas aux prières que je n'écoute pas. Bon, forcément je ne viens pas toujours, mais ça c'est parce-que j'estime que si je dois prendre la main de tous mes croyants pour tout et n'importe quoi, je ne suis pas couché. Je m'avance un peu plus en prenant appui d'une main contre le mur, près de sa tête, histoire de garder une proximité complice.
«Et je tiens à mon enveloppe. J'y fais très attention par respect pour celui qui m'a accueilli en lui depuis tout ce temps. Donc évitez, sauf cas particulier, de vouloir mettre fin à ses jours.»
On est plutôt bien dans le noir. Cela offre une certaine intimité. Un petit côté confidence aussi. Et chose qui me permet d'être plus attentif aux faits et gestes de la belle brune en face de moi. La communion avec l'hôte n'est pas un point concret et important pour les dieux, en général, un certain nombre a plutôt tendance à forcer la chose plutôt que de convenir à une certaine osmose. Je tenais toujours la main d'Aengus dans la mienne. Mais je m'étais arrêté de la lui caresser. En revanche, je ne forcerais pas si jamais je sens une résistance pour qu'elle la récupère.
«Pour ce qui est des prières, j'accorde aux plus méritants et pour certains cas, le droit à une réponse. Pas toujours de la façon dont ils l'espèrent. Mais je fais en sorte qu'ils comprennent que je les entends et n'ai pas ignoré leur appel. Cependant, ce serait un peu trop facile de vous donner constamment la main. Je ne peux pas apporter toutes les réponses et l'homme a de cette facilité pour constamment quémander et ce pour des futilités que c'en est fatiguant de constater son avidité et sa perfidie. Alors, voyez ça comme une mise à l'épreuve. Mais votre mère vous a appris ça Aengus... Un prêté pour un rendu. Donnant-donnant. Elle le savait mieux que personne. Et elle vous l'a transmis aussi. Aujourd'hui qu'en est-il ? »
Que la lumière fut. Je n'avais pas l'air d'avoir bougé. Mais, malgré le fait de me fatiguer beaucoup plus dans la pénombre, je voulais qu'elle comprenne que j'étais du genre téméraire. J'avais eu un peu de mal à m'y retrouver mais étant dans un appartement, les plombs n'étaient pas loin non plus. Donc, le retour de la lumière, et un petit extra vu que celle-ci semblait beaucoup plus vive et survoltée. Me donnant presque une aura puisque je l'absorbais. Mais en la fixant, je plissais légèrement les paupières en esquissant un sourire. Je me redressais lentement et bougeais dans la pièce. Frappant dans mes mains pour ensuite aller m'installer contre le dossier du canapé de Daisy.
«Puisque nous sommes aux confidences qu'est-ce que vous voulez savoir ?»
Elle n’était pas de celle à oublier. Cousue dans la chair irlandaise, son être entier avait appris à lutter contre le froid, la rudesse de l’existence et l’abrupte réalité qu’imposait une île. Des générations entières avaient façonné cette carapace. Aujourd’hui encore, les pionniers américains imposaient cet orgueil qui les poussait toujours plus loin. Alors non, Aengus n’était pas de celles à oublier, à pardonner, à ployer et ça même devant un dieu.
Ce tempérament solide offrait une prise agréable à une divinité coutumière de ce matériel. Le regard flamboyant de l’irlandaise consumait cette ardeur avec plus de vigueur à chaque mot prononcé par l’ancien. Un rire mauvais franchi ses lèvres. Sa main entre la sienne ne bougea pas, ne redoutant à aucun instant le contact. Au contraire, son nez se redressa comme pour le défier d’approcher plus près encore.
« Nous donner la main… » Marmonna Aengus en tirant sur la sienne avec colère. La lumière l’ébloui forçant ses paupières à se fermer et sa tête à se détourner. Brûlure temporaire mais désagréable. L’effet la força au silence une minute, assez pour l’obliger à grogner à l’unissons avec le Lugh le chat.
« Une mise à l’épreuve ! » S’exclama Aengus en rejetant la main portée à ses yeux contre le mur derrière elle. La haine grimpait en flèche. « NOUS, nous battons pour vous, pour une religion, pour un dieu plus qu’un autre. Tant de guerres pour savoir si oui ou non machin est le seul vrai dieu, tant de notre sang versé pour votre égo satisfaire. » Un coup d’épaule la propulsa loin du mur, activant cette marche en direction du dieu. La table basse entre eux maintenait un semblant de frontière. « Et maintenant j’apprends que vous nous considérez comme des mendiants à balancer vos miettes à celui qui se sera le mieux tué à la tâche. »
Sa langue claqua sur son palais avec dédain. Sa question, il pouvait se la carrer dans le seul coin sombre qui pouvait rester de son anatomie. Les talons claquèrent sur le sol pour pivoter et tourner le dos à cet être, finalement bien plus sombre qu’il n’y paraissait. Sa mère… Brigit. L’audace du dieu piétinait ses résistances, passait du sel sur ses blessures, celles qu’elle avait tenté de panser depuis des années. Volontairement, ses mots ouvraient des portes qu’elle avait peiné à garder closes. La rage, la haine, la violence, un flot de sentiments contraires réveillèrent la bête terrée et emprisonnée là. S’étirant de sa torpeur, elle planta ses griffes droit dans son cœur et entama de tirer les ficelles. Marionnette de ses émois, la brune plissa le nez en soufflant avec mépris. Un petit bruit de bouche attira le chat alors qu’elle se pencha vers la gamelle posé à côté du plan de travail. La bête accourut, soudainement docile. Il se frotta à la porte où devait se trouver les croquettes.
« Des dieux… » Se moqua Aengus en secouant négativement la tête. Le calme apparent de la jeune femme annonçait une tempête des plus violentes. Cherchait-elle à mettre le chat à l’abri ? Tirant les croquettes du paquet, elle caressa la tête de la bête « On vous caresse. » Elle versa la nourriture dans la gamelle sèche, attrapa celle d’eau pour la virer. « On vous nourrit. » Elle attrapa l’animal et le posa doucement au sol. « On vous protège. » Finalement, elle fit face à Lugh, le dieu. Son regard se planta sur lui alors que sa mâchoire tressautait. Le paquet de croquette dans une main, elle avança vers le canapé avant de lâcher le sachet sur la table basse, pile devant Kendall. « Si je n’ai pas de chat chez moi, c’est parce que je les sais ingrats, Lamfada. »
Loin d’elle l’idiotie d’espérer une réponse. Après les propos du dieu, il ne lui accorderait aucune véritable information. Alors à quoi bon perdre son temps ?
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
La colère, il pouvait la comprendre, en partie. Une fois assis, il la regarda se redresser et l'écouta sagement, bras croisés contre son buste, il se permis un regard a l'attention de Lugh, le chat qui revenait en ronronnant pour se frotter aux jambes d'Aengus pendant que celle-ci désapprouvait les paroles du dieu. Qu'est-ce qu'il y pouvait à tout ça ? Rien, ce n'était pas de sa faute si les hommes avaient tendance a etre violent sur les divergences qui les opposaient. Mais du plus loin qu'il se souvienne, Lugh n'avait jamais fait la guerre par plaisir, il n'avait jamais combattu par haine ou pour la forme. Il s'était longuement battu aux côtés des siens parce-qu'ils avaient été envahis et qu'on attentait à leurs principes, a leur volonté et leurs moeurs. C'était pour protéger les siens qu'il s'était battu durant des décennies et encore aujourd'hui il se battait pour eux. Alors étrangement, il observa Aengus s'emporter et comparer Lugh, le chat, à un dieu.
Il haussa les sourcils, baissa les bras sur le final de cette conversation. Surpris de cette comparaison. L'image était bien trouvée. Mais il ne put s'empêcher d'éclater de rire sous l'agacement de la jeune femme qui jeta le paquet devant lui avec condescendance. Il releva les yeux et haussa un peu plus encore les sourcils en regardant Aengus circonspect encore légèrement amusé, il lâcha un soupir. Littéralement il secoua la tête dans son éclat jovial et se repris pour reprendre plus calmement.
«Vous comparez les dieux à des chats... Je dois bien admettre que l'image est bien trouvée pour la plupart d'entre eux.»
Je me redressais calmement pour m'approcher de la jeune brune et la regardais fixement tandis que j'arrivais a son niveau tout en reprenant la parole.
«Je ne vous traite pas comme des mendiants, je vous vois plutôt comme des enfants. Les autres dieux ont cette ingratitude seulement parce-qu'ils se croient supérieurs à vous du fait qu'ils aient des dons et une âme éternelle et qu'ils pensent que tout leur est dû, y compris vous. En ce qui me concerne, j'ai toujours combattu a vos côtés, et j'ai toujours cherché a vous soutenir en prenant l'apparat d'un homme comme vous sans jamais me montrer supérieur à l'un d'entre vous. C'est ce que vous appelez de l'humilité, non ? Après... Je ne parle qu'en mon nom.»
Je ne défends absolument pas les autres, mais contrairement à certains je n'ai pas la même vision ni façon de penser et mes comparses celtes ont relativement la même vision pour la plupart d'entre eux.
«Pensez-vous que si vous aviez un pouvoir et des gens qui vous vénèrent vous ne prendriez pas la grosse tête ? »
C'est le cas pour beaucoup qui on tendance a se croire puissant et important pour. J'ai peut-être tendance a me montrer parfois sûr de moi et snob. Mais je ne suis pas si ingrat qu'on ne le pense, il suffit de creuser un peu pour me connaître. Par contre, je me demande pourquoi elle demandait où se trouvait Dagda. Assez proche de la jeune femme pour briser la distance d'intimité, je suivais les traits de son visage avec un certain intérêt. Avec ses talons, Aengus m'arrivait au menton, a peu près. Chose qui me força a baisser les yeux et pencher légèrement la tête sur le côté. Nous étions assez proches pour une étreinte ou un baiser, mais je restais sur la réserve.
«Il faisait longtemps qu'on ne m'avait pas appelé Lamfada...» Dis-je dans un murmure. Je me redressais, une envie de l'embrasser me fit me reprendre légèrement et je la regardais calmement. «Pourquoi voulez vous savoir où est Dagda ?»
Invité
♆Re: Plan B : la rencontre Ven 11 Oct 2019 - 22:46
Plan B La rencontre
Il riait. L’éclat entaillait ses oreilles, vrillait son esprit et traversait son cœur. Oh Lamfada. Ce bras long s’étendait jusqu’à son âme pour mieux la déchirer, une fois encore. La brune ne pouvait qu’admettre la vérité. Qu’importe si elle redressait le nez pour suivre l’avancée du géant jusqu’à elle. Qu’importe sa colère et ses cris, sa douleur et son amour. Qu’importe. Un fossé les séparait, pour toujours.
Un sourire amer étira la commissure gauche de ses lèvres. Soufflant par le nez alors qu’un infime mouvement de tête marquait la négation, elle céda. Inutile de crier, de taper du poing ou d’argumenter car il ne comprendrait jamais. La reddition restait seule solution à cet échange insolite. Avec toute la compassion du monde, sa main se leva délicatement contre la joue du dieu. Étonnamment, il n’avait rien de brûlant ou de chaud. Le pouce glissa avec tendresse contre sa barbe naissante.
« Non. Ce n’est pas de l’humilité, non. » Souffla-t-elle navrée, un sourire triste ourlant ses lèvres. Son regard chercha le sien, un temps. Sa main chut frôlant son cou pour se poser contre son torse. Rien ne le différenciait des autres hommes. Rien, si ce n’était cette lumière qu’il avait semblé absorber. Le regard se planta quelques secondes sur ses doigts blancs contrastant sur le cuir sombre de sa veste. A sa question, elle redressa le nez. Son regard scrutait le sien sans trouver la moindre information pour l’aider à cerner le personnage. Cette expression sur son visage lui demeurait inconnue.
« Au final, vous êtes peut être plus jeunes que vous ne pensez. Si on tient compte de votre longévité, vous n’êtes que des enfants … » Elle haussa les épaules, prise dans une intense réflexion. Sa réponse ne lui convenait pas. Trop facile, trop évidente… Il avait soulevé un point primordial mais elle n’avait qu’effleuré la surface d’une idée. Un détail manquait. Un point sombre demeurait et face à l’être de lumière, ce comble ne pouvait perdurer. La pensée fusa, seule, ignorant toute retenue pour murmurer, plus bas. « Mais, je doute que les plus anciens d’entre vous ai survécu. L’Homme vit depuis environ 7 millions d’années. Quel âge a le plus vieux des dieux encore vivants ? »
Un instant perdu dans ses songes, elle perdit le fil. Un battement de cils la fit revenir auprès du dieu, fidèle représentant de ses confrères. Pouvait-on haïr et aimer à la fois ? Bien sûr ! Aengus demeurait la preuve vivante de cet état. L’instabilité de ses émois la rendait particulièrement étrange.
Il y eut ce silence, ce murmure entre leurs souffles chauds. Le dialogue se passait de mots et la brune n’en comprit rien. Un sourire en coin marqua son minois d’un air malicieux. « Ca, ça reste entre moi et moi… » Dagda avait oublié, à ne pas en douter, les raisons qui poussaient Aengus vers le dieu des druides. Elle, elle se rappelait le souffle chaud sur ses joues, l’eau chatouillant ses doigts et les flammes dansant pour elle. Pourtant, elle préférait crever que d’admettre qu’il lui manquait. L’idée l’effleura, insoutenable vérité. Aussitôt, son regard se teinta de cette horrible lueur triste. Le poids de cette réalité obligea ses orbes à ployer en direction du paquet de croquettes. Pause, une seconde. Un nouveau soupir lui accorda un brin de réconfort. Le sourire taquin revînt presque aussitôt comme pour signaler qu’elle était à nouveau prête à lui renvoyer la balle.
« Il faisait bien longtemps que je n’avais pas communiqué avec un dieu. » En réalité, les derniers échanges remontaient à quelques jours à peine. Néanmoins, elle n’avait pas reconnu sa déesse et encore moins Dagda. « La dernière fois, j’étais avec… ma mère. » Ses doigts effleurèrent son pendentif. « J’aurai dû avoir le vôtre en réalité. » Un petit rire l’agita, nostalgie. « Les garçons… ces idiots, se sont battus. Aucun ne voulait de Morrigan, la mort les effrayait… En réalité, aucun n’avait compris. Il n’y a qu’un seul adversaire que l’on ne peut battre et c’est elle. J’ai pris la médaille de Morrigan. J’ai laissé la lumière à Andrew pour l’éclairer dans sa rage aveugle et le réchauffer quand il s’éloignait pour rester seul. J’ai laissé les mots à Lonàn, j’espérais qu’ils les utiliseraient bien et j’ai pris la guerre voulant gagner en force pour protéger les miens. Vous avez embarqué un des miens, Lamfada. Ai-je bien fait, de vous le laisser ? »
Un regard dur remontait sur le dieu. Il puisait aux tréfonds de son âme pour s’essayer à percer ce qui servait d’âme aux dieux.
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
La main chaude sur son visage lui donna une bouffée de chaleur et de réconfort. Un soupir bref s’extirpa de ses lèvres entrouvertes alors qu’il observait la jeune femme passer dans différentes expressions. Triste, troublé, taquin. Ses mots lui firent hausser les sourcils. Elle les voyait vraiment comme des enfants ? Ça pouvait être le cas en effet, comparé à certains. Mais il n’avait pas la réponse à sa question. Pas de manière quantique en tout cas.
«Mais quand l'Homme a-t-il commencé à croire ?» Murmurai-je doucement.
Mon regard suivait les traits de la jeune femme, mon côté observateur et analytique me poussait à détailler ses moindres faits et gestes. La main sur ma poitrine pouvait sentir ce cœur qui battait avec force. J’étais calme, bien qu’un sourire doux ourlât mes lèvres. Les dieux disparaissent quand plus personne ne croit en eux. Et tous les anciens dieux ne supportent pas ça. Tomber dans l’oubli est la pire des choses qui peut nous arriver. C’est pourquoi nous faisons en sorte de changer certaines manières de croire en nous. Il fut un temps où les gens remerciaient les dieux par des offrandes diverses et variées, aujourd’hui, ils ne sont clairement plus dans ce délire, alors il faut changer un peu notre façon de faire.
A ma question au sujet de Dagda, hélas, je n’obtiens pas de réponse, mais son visage triste me pousse à lever la main sur son visage et la poser délicatement contre sa joue. Je penche légèrement la tête et l’observe. Cette simple expression me fait comprendre bien assez que le dieu l’a marqué de sorte à ce que d’anciens souvenirs lui reviennent en mémoire et la rende nostalgique. Mais de nouveau son expression change, c’est amusant de constater à quel point son visage peut prendre des tas d’humeurs différentes en l’espace de quelques instants. Comme un chat. Mon sourire revient, discret cependant, et je l’écoute parler de son passé. Sa mère, ses frères. Mes yeux se baissent sur le pendentif de Morrigan, puis je la regarde de nouveau. Baissant finalement ma main pour la poser contre la sienne sur ma poitrine, une lueur anima mon regard d’azur quand sa question me sembla presque menaçante. Le passé, ce moment si distinct où je me remémore en effet avoir veillé sur Brigit et sa fille quand elle était enceinte. Dagda m’avait demandé mon aide car l’enfant qu’elle portait était destiné à mourir et elle aussi. Alors j’ai fait de mon mieux pour qu’elles vivent, et que Brigit vive le plus longtemps possible également. Mais elle savait que son temps finirait par se terminer. Mon regard se baissa, ma main libre se leva pour prendre délicatement le pendentif de Morrigan. Caressant ce dernier du pouce en l’observant longuement, puis relevant les yeux sur Aengus.
«Je crois, au contraire que vous aviez déjà cette force, Elwynn… » Un regard ferme mais pas non plus autoritaire relevé dans le regard sombre d’Aengus. Je soutenais son regard qui cherchait à percer et tenter de trouver une réponse probablement. Pour ma part, les mots sont importants, mais plus encore les actes, il faut juste savoir quand bien utiliser les deux. Même si j’ai tendance à faire le pitre assez souvent, je n’avais rien d’amusé pour le coup.
«C’est parce que vous étiez la plus forte de la famille que vous avez accepté de porter le pendentif de Morrigan. Et… je suis certain qu’elle est déjà venue à vous sans que vous ne l’ayez compris.» Un doux sourire sur mes lèvres et je relevais ma main pour replacer quelques mèches hors de son visage. «Andrew va bien. Ce n’est pas facile de calmer cette profonde colère qui le ronge… Mais j’ai l’espoir qu’un jour, il comprenne et finisse par se calmer. Il a encore du chemin à faire.» Je soupirais et resserrais mes doigts sur la main d’Elwynn contre ma poitrine, redressant de l’autre main son visage en posant mes doigts sous son menton. J’approchais mon visage pour déposer un tendre baiser sur son front avant de reculer. La regarder avec ce petit sourire. «Tu as déjà croisé plusieurs de mes comparses mais il n’en revient qu’à toi de suivre celui qui te semble le plus à même de subvenir à tes souhaits et tes attentes, Elwynn.» Un bref sourire tendre et sincère, je continuais après un petit temps de pause pour la laisser comprendre qu'elle est entourée sans même s'en rendre compte des dieux de son panthéon. «Au final, peu importe, à partir du moment où tu crois en l’un de nous et maintenant que tu sais que nous existons tous, tu as déjà un pied dans ce monde depuis ta naissance, car ta mère avant vous croyait en nous et t’a insufflé tout son savoir. Que tu deviennes la disciple de Morrigan ou de Dagda ça ne change rien pour moi, saches que je veillerais toujours sur toi.» Une parole que j’ai donné à sa mère avant qu’elle ne rende son dernier souffle. Et ce, même si elle m’avait promis deux enfants. Même nous, nous ne pouvons que retarder l’échéance.
Invité
♆Re: Plan B : la rencontre Mar 15 Oct 2019 - 21:03
Plan B La rencontre
Son tempérament de feu ne menaçait en rien un dieu de la lumière. Le soleil consommait bien plus encore que sa propre ardeur. Depuis quand ? La question trotta dans son esprit. Elle tirait des ficelles inexplorées, prenant des directions inattendues à l’image des doigts de Kendall. Le regard tomba sur le médaillon dans une contemplation silencieuse. La proximité s’était imposée entre eux sans qu’elle ne le réalise.
« Ne m’appelez pas ainsi. » Souffla-t-elle alors que ses mèches glissaient contre sa peau, révélant son visage au souffle de son interlocuteur. Seul son paternel pouvait se permettre de la nommer encore par son prénom d’enfant. Aujourd’hui, Aengus O’Griffin était une femme, avec un nom qu’elle méritait. « La colère a parfois du bon. Est-ce qu’il sait… pour les dieux ? » Ses paupières voilèrent son regard lorsqu’il releva son menton pour déposer un baiser sur son front. Chaque parcelle d’affection avait été absorbée avec avidité. Pourtant, en ouvrant à nouveau les yeux, la brunette ne put que souffler sa réponse.
« Plus de trente-trois. » Un battement de cils la poussa à s’expliquer plus clairement. « Vous avez vécu plus de trente-trois de nos vies. Les vôtres peut-être plus encore. » En exagérant l’espérance de vie. Des milliers d’années ne signifiaient rien pour elle. Comment pouvait-elle visualiser ? La durée de sa propre vie lui donnait une vague mesure de comparaison. « Vous êtes plus vieux que Jésus. » Grand concurrent, celui-là. Grande référence pourtant. Evidemment, comme la plus grande majorité des humains apprenant l’existence des dieux, Aengus se posait mille questions. Chacune retournait son esprit déjà soumis à de trop rudes épreuves cette nuit. Peut-être qu’à une époque, l’homme se serait prosterner mais avec les sciences, avec la renaissance… dieu ne se retrouvait plus au centre de tout.
Epuisé, éreinté et lassé de lutter, son corps faiblissait. L’homme avait besoin de repos, contrairement aux dieux. Le sien réclamait son dû mais une telle nouveauté la maintenait en éveil, incapable de ralentir ses propres pensées, d’arrêter le cours de ses réflexions. « Non. Vous me mettrez en terre, comme tant d’autres avant moi et après moi. » Trop de curiosité l’assaillait. Un cœur sous ses doigts, un souffle proche de son visage et rien au fond de ses yeux ne le changeait des humains lambda. Encore une fois, un point la dérangeait sans qu’elle ne parvienne à le comprendre. Ses doigts se crispèrent sur la veste alors qu’elle lutta de toutes ses forces contre de violents tremblements. Si sa tête ne parvenait à saisir les nuances de ce qu’elle éprouvait, trop occupée à se questionner, son corps, lui, réagit. S’il était là. S’il était un dieu. S’il existait. La mort prenait une dimension bien différente. Plus menaçante. Plus violente. Plus… tangible. La réalité qu’il représentait devenait intenable, l’obligeant à se détourner pour s’éloigner de quelques pas, chercher son foutu sac à main et le récupérer au pied du canapé.
« Plus de deux milles ans… » Soufflait-elle parmi d’autres propos plus décousus. La peur se mua soudainement en terreur. Les jambes tremblantes trouvèrent refuge sur le canapé. « Je ne sais rien. » Kendall se trompait sur Brigitt. Elle avait tenté de transmettre son savoir à Aengus. Trop jeune à la mort de cette dernière, la jeune enfant n’avait pas retenu toute les leçons. Elle avait tenté de reproduire les prières, les gestes et les offrandes sans jamais réellement réussir à le faire convenablement. Des erreurs s’étaient glissées dans les noms irlandais, les paroles et les propos. « Je devrais rentrer maintenant… me coucher… ne plus penser… dormir… respirer. » Oui, respirer ça serait pas mal. Mais en pleine crise d’angoisse, le tout pouvait être compliquée.
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Ne pas l’appeler par son prénom… Kendall entrouvrit les lèvres mais ne dit rien de plus, laissant la jeune femme s’éloigner de lui pour s’installer dans le canapé derrière lui. A la voir, elle semblait complètement exténuée. En même temps, réaliser que les dieux existent n’est franchement pas une étape délicate. On réalise à quel point tout ce que l’on pense de fictif devient finalement une possibilité, tout ce que l’on pensait hors d’atteinte l’est. Il se tourna en la suivant du regard. Réalisant qu’elle venait de voir à quel point il était vieux, à quel point durant toutes ces années il avait vécu sur ces terres et parcouru le monde. Il croisait les bras contre son buste et la regarda en silence. Un sérieux et un calme qui se voulait apaisant pour la jeune femme. Il l’écouta, puis, au bout d’un moment, il baissa les bras et lâcha un petit soupir. Capitulant…
«En effet, mon enveloppe est née au IIIe siècle avant Chrésus. Mais mon âme était déjà présente bien avant. De l’autre côté du Sidh. Bien plus longtemps avant… »
Mais c’est long et ça prend du temps de trouver un bon réceptacle qui soit capable d’accueillir l’âme d’un dieu sans que le corps de l’hôte ne finisse par ne plus le supporter. Les rejets, c’était ce qu’il supportait le moins, et pour s’en remettre, c’était pénible. Enfin… Je venais me poser contre le dossier du canapé à l’autre bout de là où se trouvait Aengus pour la laisser respirer. Secouant la tête calmement. Non, il y avait la possibilité qu’un humain puisse vivre aussi longtemps que son dieu. A la différence des autres qui resteraient mortels.
«Hélas… Nous mettons en terre beaucoup de monde. Mais il y a une exception… Et tu peux en faire partie si tu le souhaites, Aengus.»
Baissant les bras pour les appuyer sur le canapé derrière moi, je me redressais pour faire le tour de la table basse pour refaire face à la jeune femme. Récupérant le paquet de croquette pour le ranger à l’endroit où Aengus l’avait sortie. Flattant d’une caresse le chat monté sur la table pour manger les croquettes éparpillées çà et là. Pas besoin de ramasser, elles seraient définitivement englouties par la bête à poils.
«Andrew sait, et me suit de son plein gré… Lui aussi enterrera beaucoup de proches…»
Une façon de lui dire qu’il est un de mes disciple et que le temps n’a, désormais, plus d’emprise sur lui. Je tournais le dos à la jeune femme pour aller ranger le sachet de croquettes dans le placard et tournais la tête pour regarder Aengus par-dessus mon épaule. Je sentais bien qu’elle avait l’air exténuée et complètement fatiguée de cette soirée. Elle allait devoir prendre le temps de se faire à l’idée qu’elle était entourée de divinités. Maintenant, je répondrais à ses questions plus tard. Il lui fallait du temps. Et faire passer la pilule n’était pas chose aisée.
«Andrew a mis trois semaines à se faire à l’idée de cette réalité. Prends ton temps…» Je me tournais complètement vers Aengus, mon corps absorbait un peu plus de lumière de sorte à la faire luire un peu plus. «Mais au fond de toi, tu sais, tu l’as toujours su...» Brigitt a beau avoir eu le moindre temps à leur apprendre, elle l’a fait bien avant que chacun d’eux naisse. Je m’approchais, utilisant mes connaissances pour créer une sorte d’hypnose chez la demoiselle grâce à des jeux de lumière et de sons. L’hypnotisant de sorte à ce qu’elle entre dans une phase de transe qui la mettait en sommeil l’espace d’un instant, histoire de la calmer un peu. Quand elle se réveillerait, elle se souviendrait de cette soirée et elle saura que tout ce qu’elle a vécu était réel.
La lumière que j’absorbais éblouissait toute la pièce, et mon corps entra en résonnance avec celle-ci. Il me fallut à peine quelques fractions de secondes pour connaitre l’adresse de la jeune femme via ses papiers d’identité, la récupérer dans mes bras avec ses effets et quitter les lieux en un flash de lumière. Il me restait un temps avant qu’elle ne prenne conscience qu’elle était chez elle allongée dans son lit, et je prenais ce bref temps pour lui caresser la joue. «Bonne nuit Elwynn…» Puis je disparaissais pour retourner chez moi. Peu après, Aengus se réveillerait seule dans son lit dans la nuit, sa voiture serait à un emplacement en bas de son bâtiment, comme si rien ne s’était passé. Mais dans le fond, elle savait que tout ça s’était réellement produit. Sa crise d’angoisse passerait, et à ce moment-là, elle réalisera ce qu’elle doit faire. Je sais qu’il lui faudra du temps. En rentrant chez moi, j’allumais toutes les lumières de mon appartement et même la lampe à UV qui me servait pour la nuit. Complètement essoufflé et en nage. Je m’affalais dans mon canapé pour finalement me laisser sombrer dans la fatigue jusqu’au lendemain midi où le soleil sur ma peau me donna la force de me lever et me revigorer.