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 Plan B : la rencontre

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 Plan B : la rencontre  Dim 25 Aoû 2019 - 16:37
Plan B La rencontre

La musique battait le rythme de la soirée. Savant mélange de modernité et de tradition, elle parvenait à séduire un large panel d’individus. Aengus n’échappait pas à la règle. Une groupie avait cueilli la journaliste pour la trainer avec elle au milieu des membres du groupe. L’espoir de faire de la pub gratuite à ses idoles entrouvrait la voie vers des fantasmes inavoués.

O’Griffin traina son regard sur les membres sans trouver celui qui l’intéressait le plus : son frère. Sur les réseaux sociaux, il se trouvait régulièrement au milieu de la bande. Aussi, le lien avait rapidement été réalisé entre eux et la possibilité de revoir son aîné. Quelques insultes bien senties se tenaient prêtes à lui sauter à la figure, presque autant que son poing. Malheureusement, ils devraient attendre encore.  

La déception crispait sa mâchoire pour maintenir en son for intérieur le flot de rancœur. Elle était fatiguée, tellement fatiguée de chercher, seule. Un soupir expulsa l’élan de solitude qui l’envahissait. Un comble alors qu’elle était entourée de toute part. Le poing serré se détendit brusquement lorsqu’elle approcha du bar. Dans ses luttes intérieures, une étrange sensation s’empara de son être. L’esprit fragilisé par cette inconstante émulation s’était laissé happer par l’aura divin émanant à son côté. Sa tête soudainement bien vide pivota pour observer la source de cette agréable sensation. Un trop grand brun se trouvait là. Cette image sonnait familière. Il se trouvait souvent sur les photos à côté de son frère. Comme hypnotisée, sa main se tendit en sa direction, cherchant son contact. Lorsque les doigts effleurèrent l’épaule de l’inconnu, la réalité reprit le dessus.

Qu’est-ce que tu fous ?

Un battement de cil la réveilla de cette torpeur pourtant préférable. Retirant sa main de l’épaule, elle réalisa qu’il était trop tard. L’inconnu avait été interpelé par le geste. Aussi, elle sourit simplement.

« Bonso…. »

Un hurlement strident martela ses oreilles. Surprise, elle ne put retenir un bond qui imprima ses côtes contre le comptoir. Ah non… Elle s’était promis de jouer les groupies pour approcher le groupe et retrouver son frère mais il lui était impossible de jouer ce rôle-là… Tellement ridicule. Son corps entier tentait de rejeter cet étrange émoi qui entourait sa poitrine d’une agréable chaleur et noyait son cerveau dans du coton.

« 'Gus, c’est Kendall. » S’écria son amie devenue soudainement hystérique, les yeux exorbités, les joues rouges et le souffle court. « Oh j’y crois paaaaaas. Je suis troooooooop faaaaaaaaan ! »

Non ? Sans blague ? Le regard de la journaliste passait de l’un à l’autre. En attendant, elle pouvait sortir le comptoir de sa cage thoracique sans danger. Mais une question demeurait. Kendall était ponctuellement l’un des membres du groupe alors pourquoi provoquait-il plus d’émoi chez cette fille que lors de la rencontre avec les autres membres ? Ressentait-elle, elle aussi, ce charisme qui l’imprégnait ? Aengus ne parvenait que difficilement à lutter. Ses joues, sales traitresses, avaient rosi comme si elles retournaient à la puberté et aux premiers émois.

« Tu veux boire une bière avec nous ? » Demanda l’amie incapable de tenir en place, sautillant d’un pied à l’autre.

« Super… bah ca sera trois bières alors. » Maugréa la brunette pour le serveur. Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Son cœur palpitait étrangement et un sourire niais ne parvenait à s’effacer de ses lèvres.  
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Kendall McLight
Membre
Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

Plan B : la rencontre Roa0


Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

Polytechnie:

Clarté omnipotente:

Point faible :
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RP EN COURS :
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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 26 Aoû 2019 - 12:32


Plan B La rencontre

en featuring avec un groupe mongol, le groupe de Kendall joua sur scène dans l’unique but de raviver la flamme du folklore celte. Les artistes sur scènes faisaient bouger avec beaucoup de facilité le public. Le mélange de traditions et de folklore en mettait plus d’un en émoi. Et pourtant, loin de la scène, accoudé au bar et sirotant un scotch Kendall écoutait ses partenaires sans pour autant y participer ce soir-là. S’il ne jouait pas tous les soirs, c’était, quelque part pour écouter tranquillement dans son coin, et quand ils n’avaient pas forcément besoin de lui. Et comme ce morceau, sa présence n’était pas utile, il laissait les jeunes s’amuser tout en tendant son oreille absolue afin de déceler les petites fautes de notes et permettre au groupe, une fois en coulisses de leur donner d’autres conseils. Alors il sirotait tranquillement tout en fermant les yeux, à l’écoute du son, mais il engueulerait plus tard l’ingénieur du son qui mettait trop de basses sur l’électro et pas assez de voix. Dans tous les cas, ça avait été une bonne idée de jouer avec eux. Le mélange était tout à fait agréable.

Chocolat Scotch ou Whisky, c’était bien l’un de mes petits plaisirs, surtout quand c’était un 77% cacao. C’était le vice du moment, en plus d’écouter la musique qui se jouait par mon groupe dans le fond. Mon petit met du moment, et j’en oubliais l’agitation de la foule dans la pièce, me délectant simplement de mon carré de chocolat en mélangeant la saveur aride et légèrement tourbé de mon scotch. Jusqu’à ce que tout me retombe dessus, y compris les acclamations de la foule ambiancée par le groupe et l’électronique en fond lorsqu’une main se posa sur mon épaule. La délicatesse du toucher m’avait semblé presque familier, et pourtant… Détournant le regard vers mon interlocutrice, j’eus presque la sensation de reconnaître un visage familier. Presque… Mais de là à dire où j’avais croisé ce joli minois, je n’en savais trop rien. Un haussement se sourcil, et me voilà grimacer en détournant le visage et posant une main sur mon oreille quand un cri très désagréable et absolument aussi sinistre et horrible qu’une Banshee désaccordée parvint à mes oreilles sensibles. Un frisson me parcouru et je relevais la tête vers celle qui s’était écriée par mon nom, faisant river tous les regards qui avaient entendus vers nous. Moi qui voulais rester discret… C’était foutu pour moi. Je finissais cul-sec mon verre histoire de faire passer la pilule et calmer les acouphènes … Non, l’alcool ne soigne pas les acouphènes. D’un sourire pantois et crispé, je regardais la jeune femme qui semblait connaître celle qui m’avait interpelé. Haussement d’épaule et mine dubitative, pourquoi refuser quand on peut boire gratos ?

«Ma foi~ pourquoi pas. Une pinte de rousse en pression s’il vous plaît.»

Pourquoi faire dans la demie mesure ? Jamais avec moi, et parce que j’aimais aussi beaucoup la bière. Même si ça avait des effets légèrement diurétiques sur l’organisme. Je regardais la demoiselle qui semblait vraiment s’extasier de pouvoir m’inviter à prendre un verre et sa comparse qui avait l’air beaucoup plus discrète. Un sourire adressé aux deux femmes et mon regard s’ancra dans celui de la brune. Son visage m’était incroyablement familier. Mais sans le maquillage.

«Est-ce que par hasard vous me suivez ? Vous êtes des fans qui suivent le groupe partout où il va ? Sans quoi votre air familier ne m’étonnerait pas et je comprendrais qu’on ait pu déjà se croiser.»

Je fronçais les sourcils et penchais la tête. Un ton un peu plus taquin et amusé.

«Ce n’était pas à une soirée pyjama où vous n’avez pas de maquillage ce soir-là, dites-moi ?»

Esquisse d’un sourire torve et amusé, je redressais la tête en ricanant, remerciant le serveur pour la pinte et trinquant en levant mon verre en direction des deux femmes.

«C’était une boutade. Mais je jurerais vous avoir déjà vu.»

Pourquoi me vient une image de cette charmante demoiselle avec de la barbe soudainement. Je viens à peine de commencer à boire, je ne vais pas déjà être bourré. Et en plus l’alcool humain ne me fait aucun effet. C’est comme siroter une limonade fraiche ou un jus de tourbe. Non, vraiment, pas de quoi en faire tout un plat. Ça finira par me revenir.

«Donc, vous êtes fans du groupe ? Quand avez-vous découvert The Sidh ?»

Parce qu’on commence tout juste à être réputés et nous répandre dans divers concerts folk et celtiques un peu partout dans le monde alors… C’est plutôt pas mal de rencontrer des fans qui sont susceptible de nous suivre depuis le début, et, si on peut éventuellement se faire un peu plus connaître via les réseaux sociaux des fans, c’est encore mieux. Même si je n’ai pas de téléphone ou d’ordinateur pour m’éviter d’être enquiquiné par les modernes et nouveaux dieux.
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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 26 Aoû 2019 - 15:46
Plan  B La rencontre

Etait-elle si pathétiquement seule pour d’agir comme une midinette en chaleur devant le premier mâle apte à éveiller ses hormones ? Pathétique, le mot sous- évaluait la situation. Concentrée dans sa volonté de repousser cette sensation, Aengus ne prêta pas d’attention particulière à la conversation ou à Daisy, la groupie en folie. Cette jeune hystérique avait déjà fait le tour pour s’assoir sur un tabouret libre. Elle avait ainsi placé Kendall au milieu des deux femmes.

Heureusement, le comptoir formait une courbe, permettant à tous les membres assis de pouvoir se voir et tenter de s’entendre. Tenter, le mot sonnait juste car Aengus peinait à se concentrer sur les voix.

Le serpent de la peur se faufilait lentement entre ses tripes pour mieux venir mordre son cœur. Il la paralysait de son venin d’angoisse. Ce besoin urgent d’obtenir l’attention de Kendall et de lui plaire engendraient une crainte déraisonnable, celle de le perdre, de ne pas lui plaire et pire encore de ne pas être assez bien pour lui. En ce temps de fragilité, son esprit semblait incapable de tenir la route. L’irlandaise n’était jamais parvenue à créer des liens avec aisance, comme pouvait le faire Daisy, par exemple. Mais ce soir, tout semblait pire encore.

« Oui, je suis le groupe depuis longtemps. Je m’appelle Daisy et elle c’est ‘Gus. » La brune susnommée, serra un peu plus encore sa bière entre ses doigts sans être capable de prononcer un mot. A cette vitesse, les retrouvailles avec son frère ne resteraient à jamais qu’une douce illusion.

Réveille-toi ! Réveille-toi !

«Ce n’était pas à une soirée pyjama où vous n’avez pas de maquillage ce soir-là, dites-moi ?»

Les sourcils se froncèrent pour chercher à comprendre le propos. Quoi le maquillage ? Elle ne portait pas une épaisse couche de crayon, fard et fond de teint ! Qu’est-ce que ça changeait ? Impossible de lui sauter à la gorge ou de se montrer trop agressive avec lui et qu’importe le sentiment d’insécurité qui lui broyait la poitrine. Dans un réflexe visant à la tranquilliser, ses doigts tournèrent la médaille gravée de trois corneilles formant un triskel d’un côté et du nom de Morrigan de l’autre.


« J’ai rien contre les soirées sans pyjama… » Laissa trainer Daisy en pouffant doucement, empruntant à Kendall son ton taquin. Aengus roula des yeux tant la proposition était flagrante. Pas doute qu’elle serait ravie de terminer dans le lit de monsieur. L’irlandaise, elle, souhaitait plutôt s’enfuir rapidement. Allait-elle tenir la chandelle ? Peut-être ferait-elle mieux d’aller voir d’autres membres du groupe et tenter de glaner quelques informations sur son frère ? Si elle piquait le téléphone de l’un d’entre eux ses chances d’obtenir le numéro de son frère augmentaient. « Oui, ça fait des années que je tente de venir à tous vos concerts. J’ai pleins de photos de vous sur mon insta…Oh ca serait trop bien si je pouvais y ajouter une photo de nous deux ! » Daisy avait bondi sur son portable pour l’allumer. Autrefois, Lucky Luke tirait plus vite que son ombre, aujourd’hui, tout le monde dégainait son portable plus rapidement que lui.

« Si vous êtes ici, pourquoi n’êtes-vous pas monté jouer sur scène avec les autres ? Ne me dites pas... c’est vos fans qui vous ont trop cassés les oreilles la dernière fois… » Plaisanta Aengus, réalisant à contrecoup que son ton avait été plus sec qu’elle ne l’aurait voulu. Daisy en restait bouche bée, comme une idiote le portable collée contre sa poitrine.

« Tu ne veux pas prendre la photo, plutôt, ‘Gus… » Grinça la fanatique.

Dans un haussement d’épaules, la brune quitta son siège. Incapable de réellement se reconnaître ou se maîtriser, elle se sentait virer en une sorte de monstre incontrôlable. Qu’est-ce qui lui prenait ? Habituellement, elle savait canaliser sa colère à la perfection. Ce soir, ses défenses internes ne fonctionnaient plus.

« Bien sûr … Avec un peu de chance, il te reconnaitra avec ton maquillage la prochaine fois comme ça. » Taquina à nouveau la jeune journaliste.

Bordel, calme toi !
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Kendall McLight
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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 26 Aoû 2019 - 16:30


Plan B La rencontre

Au premier coup d’œil On voyait qui était la vraie fan, et qui était la fausse fan. Un sourire esquissé à l’attention de ‘Gus, comme si bien présenté par Daisy et un haussement de sourcil en la fixant. Gus’.. On est d’accord qu’il s’agissait là d’un diminutif et pas d’un véritable nom comme Gugusse ou on ne saurait encore quel terme. Il aurait été plus que curieux de connaître le nom complet de cette demoiselle. Bizarrement, il trouvait que le surnom ne lui allait pas des masses.

Il se frotta le menton en cherchant à savoir où il avait pu voir ‘Gus pour la première fois, une salle de concert, assurément, mais, là encore quelque chose le taraudait. Et, pendant que Daisy semblait très encline à converser avec lui et même le draguer, Kendall demanda au barman s’il n’aurait pas un stylo et une feuille. Il réussit à obtenir le stylo, mais à défaut d’une feuille, il récupéra une serviette en papier. Buvant une autre grosse gorgée de sa bière, il griffonna tout en regardant Daisy, puis il remarqua ce pendentif au cou de la jeune femme qui tilta immédiatement. Nombre de fan et celtes arboraient fièrement le Triskel et autres fantaisies celtes sans réellement en connaître la signification, pourtant, ce genre de pendentif n’était pas du tout du toc. L’espace d’un instant, il ne la lâcha pas des yeux, et quand son oreille fut de nouveau agressée par la charmante Daisy, Kendall reporta son attention sur elle et lui sourit, légèrement contrit.


«Vous seriez pas un peu en train de me draguer coquine ?» Lâcha-t-il du tac-o-tac.

Kendall n’a jamais fait dans la demi-mesure. Au contraire, quand il a un truc à dire, il le fait et même si ça peut paraître blessant ou offensant. Il a de cette franchise aisée qui n’est pas innée chez tout le monde et le géant ne se cache jamais de dire ce qu’il pense, jamais de manière agressive. S’il y a bien une chose qu’il gère, c’est la politesse et il sera difficile de lui faire dire des insultes. Ou alors c’est vraiment qu’on l’aura cherché en poussant très loin sa patience. Alors oui, Kendall griffonna un semblant de visage, avec de la barbe et s’appliqua étrangement sur l’œil. Maître de l’art, il était capable de faire le plus beau des portraits, là encore, ça ne ressemblait pas encore à quelque chose, et il faisait une multitude de traits qui, une fois vu de plus loin donnaient quelque chose, mais pas actuellement. C’est pourquoi il cessa de dessiner quand Daisy s’écria vouloir prendre une photo avec Kendall. Il la regarda en haussant les sourcils et la jaugea quand elle sorti si vite son téléphone cellulaire pour se faire. Il n’avait rien contre la technologie, mais, sachant qui était derrière il avait toujours un certain malaise. C’est la raison pour laquelle il avait toujours un faux sourire, ou aucun sur les photos qu’avait envoyé Andrew sur les réseaux sociaux. Puis son regard se reporta à ‘Gus et son sourcil droit se releva, d’un air circonspect, son sourire se dressa, ce qui eut pour effet radical de le dérider franchement.


«Comment vous savez ?!»

C’était une façon cynique de dire que y’avait un peu de ça, et en même temps une petite boutade en réponse à la demoiselle. Chose qui m’avait paru amusante ne l’était pourtant pas pour Daisy vers laquelle je me tournais. Récupérant ma serviette en papier pour profiter d’avoir ‘Gus en face de moi pour tendre le bras et observer ma moitié de visage en corrélation directe avec le visage de la jeune femme. Oui, il était certain que je gâchais la photo ainsi, mais je m’en moquais. Là, l’évidence même me frappa et je regardais la petite brunette avec un air ahuri. Le même regard, la mâchoire plus fine mais toute aussi ferme et le même nez, à quelques détails près. La barbe rajoutée, c’était la copie féminine d’Andrew. Je baissais le bras pour laisser Daisy avoir sa gloire tout en ricanant à la remarque de ‘Gus.

«en vérité, c’était à vous que je disais ça ‘Gus…»

Je lui tendais la serviette en papier pour qu’elle constate d’elle-même et d’un sourire torve je répliquais : «Vous êtes plutôt sexy avec de la barbe !»

A peine exagéré. Mais mon attention s’était désormais reportée sur la charmante demoiselle.

«C’est quel diminutif ‘Gus ? Gustavia, Guslayn ? » Oui j’invente totalement mais ça me fait rire. Je n’en perds pas mon sourire et attends qu’elle me réponde. Alors je reviens sur une autre question. «Vous n’auriez pas un frère à tout hasard ?»


Dernière édition par Kendall McLight le Lun 26 Aoû 2019 - 17:51, édité 1 fois
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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 26 Aoû 2019 - 17:32
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« Pas encore. » Souligna Daisy lorque Kendall tenta de la replacer convenablement. La brunette, elle cadrait tant bien que mal la photo. Un léger rire accompagna la remarque de Kendall. Ses épaules s’affaissèrent doucement, acceptant une légère décontraction. Le sens de l’humour savait brosser les gens dans le sens du poil. En parlant de pilosité, une serviette lui arriva sous le nez, comme un masque visant à la camoufler. Son menton recula comme pour l’éviter sans avoir à perdre sa place. Qu’est-ce qu’il foutait exactement ? Daisy, trop occupée à contempler sa photo, s’émerveillait bêtement.
Sans le savoir, l’artiste sauta à deux pieds dans le sujet le plus sensible au cœur de la journaliste : son genre. Aengus en était persuadée, il avait une dent contre la féminité. D’abord il s’attaquait à son maquillage et maintenant, il s’intéressait à la barbe.

« Pardon ? »

Son choix de se faire appeler Aengus n’avait rien d’anodin. La brunette se comportait comme une femme, s’habillait comme une femme et acceptait les obligations sociales ayant trait aux femmes. Elle ne reniait ni son sexe ni ses gêne mais rejetait avec force la faiblesse inhérente à ce foutu chromosome X. Alors oui, avoir de la barbe, une taille dépassant le mètre 70 et une force musculaire apte à lui éviter de se sentir vulnérable lorsqu’elle rentrait tard le soir la faisait rêver. Elle voulait les avantages qu’avaient les hommes : la grande taille, la force, le droit de faire ce qu’ils désiraient pour leur carrière, le respect automatique… Tout ça, elle ne l’aurait jamais, prisonnière d’un corps fragile et faible. Son regard se teinta aussitôt d’un noir pesant. D’un geste particulièrement vif, elle arracha des mains cette maudite serviette. Heureusement, la musique ambiante couvrit le son de son grognement.

Quoiqu’il en soit, la jeune femme ne comprenait pas dans quels étranges délires nageaient Kendall. Un ancien membre d’un groupe de rock connu, Motley Crue, avait écrit un bouquin. Dans ce dernier il relatait les étranges dérives dans lesquelles tombaient les membres. Plus de limite… Si Kendall batifolait dans ce genre de délires incestueux et pire encore, c’était sans elle.

« Rêvez toujours, la seule pilosité qu’il me reste n’est pas à voir. » Soupira Aengus avec lassitude, s’arrêtant quand Daisy posa la main sur son épaule, comme pour la retenir. « Tu sais ce qu’il te reste à faire maintenant pour le séduire, un peu de barbe, un frère et le tour est joué. Si tu veux j’en ai trois à te prêter. » Elle se pencha pour attraper sa bière d’une main agile mais refusa d’y plonger les lèvres. « Vous avez un truc contre les femmes on dirait … »

Les doigts de Daisy se crispèrent sur l’épaule d’Aengus comme pour l’inciter à se calmer ou lui montrer son agacement. Daisy ne voulait pas tout faire foirer. Même si Aengus se doutait de l’excessivité de son propos, la colère ne tarissait pas pour autant !

« Elle s’appelle Aengus. » Un prénom irlandais et masculin. Quoiqu’il en soit, la journaliste se fichait bien qu’il connaisse son prénom en entier, Andrew, son frère aîné, ne la connaissait que sous le prénom d’Elwynn, celui que lui avait donné sa mère. Ce n’était qu’une fois à l’adolescence, en plein changement hormonal, qu’elle avait tenu à se faire appeler Aengus. Daisy ayant massacré son prénom, la brunette la reprit avec l’accent irlandais et la prononciation correcte.
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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 26 Aoû 2019 - 18:35


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«Grand !» Prononçais-je avec un roulement de « r » bien typique d’Irlande ou d’Ecosse. «Et vous n’aimez pas la barbe avec un prénom aussi masculin ?»
Non, il était évident qu’elle le prenne encore mal. Et vu sa réactivité et la colère qu’elle éprouvait alors que je ne faisais que me moquer gentiment, je pense que cette fois-ci, je risque bien la claque. J’y suis préparé. Au moindre mouvement, esquive ou parade. Mais là n’était pas tant ce qui me turlupinait le plus. J’étais persuadé qu’Andrew avait une sœur du nom d’Elwyn et cette femme lui ressemble énormément. En plus, quelle idée de prendre le nom du fils de Dagdag. Le dieu de l’amour qui plus est… Un doux paradoxe, mais je doute que ce dit fils soit réellement celle qu’elle prétend être.

«Bel hommage au fils du dieu-druide, Aengus, dieu de l’amour~ à vous voir je vous aurais plus assimilé à Morrigan, vous avez plutôt un caractère « combatif », et non « affectueux » comme le désigne le nom que vous avez.»

Si je voulais passer pour un illuminé qui en savait beaucoup sur les divinités celtes ? très peu pour moi… Cependant, malgré l’agressivité d’Aengus, Daisy tentait tant bien que mal de calmer la situation, et je souriais tout en plongeant mon regard d’azur dans les prunelles sombre de ‘Gus. Désignant ses sourcils et ses cheveux. Encore une fois enclin à lâcher une évidence mal placée.

«Ceci-dit, j’espère toutefois que la pilosité que vous avez sur le front et le crâne ne fait pas partie de ce que je ne peux voir. Sinon c’est un peu raté…»

Je me tournais légèrement vers Daisy en désignant Aengus du pouce afin de répliquer de nouveau.

«Elle est toujours agressive comme ça ou c’est mon charme de chasseur de phoque sur la banquise qui la met autant en pétard ?»

Question humour et cynisme, les deux demoiselles n’allaient certainement pas en réchapper tant qu’elles resteraient avec le dieu. Il était évident que s’il ne calmait pas rapidement la situation, celle-ci allait finir par dégénérer. Alors il attrapa délicatement mais assez fermement pour la ramener doucement vers le bar et la faire se rasseoir. Un petit ricanement tendre à son attention.

«Allons bon… Je plaisantais. Je n’ai absolument rien contre ces dames, bien au contraire… Détendez-vous, je ne suis pas là pour vous provoquer en duel...»

Je la relâchais avant de me prendre un coup si tant est qu’elle s’y adonne. Loin de moi l’idée d’avoir voulu créer une situation conflictuelle avec ces demoiselles.

«Navré si mes propos vous ont offensé mademoiselle. J’étais juste en train de me dire que vous ressembliez énormément à un ami. Je me suis juste trompé en pensant que vous étiez sa sœur. Et ça n’avait rien d’une technique de drague. Haha !»

Non, clairement pas, vu la réaction de la jeune femme, ce n’était clairement pas une technique qui aurait pu fonctionner en prime. Je me calmais, les mains entre mes jambes, appuyées contre l’assise du tabouret de bar, et tout en pinçant les lèvres, je l’observais, tout en zieutant par moment sa comparse Daisy. J’aimerais bien revenir à son prénom d’ailleurs. C’était assez peu commun et plutôt original que de rencontrer une femme portant le non d’un de mes petits neveux. Non, clairement perturbant même. Glissant le bout de ma langue sur ma lèvre inférieure pour ramener celle-ci contre ma mâchoire supérieure, d’un haussement de sourcils je déclinais la tête et relevais le menton pour la regarder.

«J’ai un petit neveu qui s’appelle Aengus…» Finissais-je par lâcher tout simplement.

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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 26 Aoû 2019 - 20:32
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« J’ai peut-être pas de barbe mais vous me cassez quand même les couilles… » Maugréa Aengus dans la fameuse barbe qui lui irait si bien. Prête à s’éclipser le plus loin possible de cet individu, elle posa un dernier regard sur sa comparse. Daisy, elle se mordillait la lèvre inférieure déçue de la tournure que prenait la situation. Ce moment aurait dû être magique et il virait au cauchemar !

« Oh Morgane, c’est le nom de ta mère ! » Tenta Daisy pour détendre Aengus. En réalité, sa mère se nommait Brigit, mais, gamine, Aengus jouait souvent à revivre la mythologie celte. Dans leurs jeux, sa mère revêtait le rôle de Morigan. Etrangement, elle avait gardé ce nom dans la bouche de la gamine. La situation à l’époque avait été très complexe, troublant son esprit entre la réalité et la mythologie. Dire que toute petite, elle était persuadée d’avoir sentie et communiquée avec Dagda… C’était dire sa folie, non ?

« A vos risques et périls … Y a du crayon sur mes sourcils et du produit pour faire briller sur mes cheveux, ça ne vous trouble pas les yeux, tout ce maquillage ? » Lança Aengus sans réfléchir.
Observatrice, Aengus remarqua la soudaine étincelle dans la posture de Kendall. Ce genre de détail se repérait à force de conflit et de combat. Il était prêt à bouger, sur ses gardes. Ainsi, il avait parfaitement conscience de jouer avec ses nerfs. Bon point même si Aengus ne cognait que rarement sur les hommes. Pourquoi le ferait-elle ? Ils étaient cons. C’était dans leur nature. Ils n’y pouvaient rien. De plus, celui-là était bien trop grand pour elle. Son seul atout aurait été sa souplesse et sa vitesse. Dans un bar bondé, elle ne pourrait même pas se déplacer pour l’esquiver. Il était à son avantage. Néanmoins, l’instinct de survie de la journaliste avait été grandement éprouvé dernièrement. Alors, elle ne jurait de rien.

« Naaan. Faut pas tuer les phoques, ils sont SDF avec la fonte des glaces. »

Hein ? Cette remarque eut le mérite de laisser Aengus pantoise. Des phoques SDF ? Est-ce qu’ils avaient aussi de quoi faire la manche. Ils la traversaient déjà la Manche, c’était pas mal. Un sourire amusé courba ses lèvres, vite crispées par la suite. Pardon ? Qui venait de poser ses mains sur son corps ? Son regard remonta violemment vers Kendall. Les femmes n’avaient qu’une seule arme à disposition et elle était prête à s’en servir si besoin. Heureusement, il vira ses pattes rapidement.

Maintenant de retour à sa place, ‘Gus posa sa bière sur le comptoir. Impossible de partir. L’envie la tiraillait mais elle était simplement incapable d’agir, impossible de lui désobéir, à lui. Il l’avait placée là et elle devait y rester, pour lui faire plaisir. Merde… Mais elle était tellement fatiguée, lasse de lutter. Pourquoi faire des efforts alors qu'elle n'avait qu'à attendre que le temps passe en regardant sa mousse continuer à s'éventer.

« Ah oui ? Quel âge il a ? » Demanda Daisy, bien heureuse du changement de discussion.


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Kendall McLight
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Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 26 Aoû 2019 - 21:47


Plan B La rencontre


Un rire franc et amusé. Lui casser les couilles, c’était amusant de l’entendre d’une femme.
«Je savais bien qu’il y avait quelque chose de… masculin chez vous. Et si je ne m’abuse, à défaut de vous casser les burnes, je lui gonfle les ovaires !» Fis-je en désignant Daisy qui rétorqua sur les phoques SDF. « Daisy vous avez de l’humour~.»

Ce qui me fit d’autant plus rire. Et je ne suis pas bourré pourtant. Haa ! Les hydromels divins me manquent. Je sifflais à la réponse d’Aengus sur sa pilosité, puis ricanais de plus belle tout en gribouillant sur une nouvelle serviette. Distraitement, je laissais Daisy tenter de calmer la dragonne qui crachait du feu. Dessinant très nettement les traits d’Andrew. Je me demandais ce qu’il devenait ce petit en devenir. Et dire qu’il était au courant pour tout ça. Je ne regardais plus ses demoiselles, préférant me préoccuper de ma bière et mon dessin plutôt que de m’occuper des demoiselles, ce jusqu’à ce que je récupère le bras de la demoiselle et lui demande de s’asseoir en m’excusant pour mon manque de respect. Aussi invisible et rapide que j’ai pu être, j’avais pris soin de lui mettre dans la poche le morceau de serviette avec le portrait d’Andrew et un petit message la concernant. Ni vu ni connu, je récupérais ma bière pour en boire de nouvelles gorgées, et même la descendre de moitié.

Pourquoi les choses semblaient brusquement dégénérer alors que mon but n’avait, en aucun cas, été de rendre cette rencontre un enfer. De nouvelles clameurs me firent river le regard dans la direction du groupe, et voilà qu’un nouveau morceau commençait, un où ils pouvaient encore une fois se débrouiller seuls, jusqu’à ce qu’un vigile s’approche de moi et s’excuse auprès de ces dames pour m’informer que pour le prochain morceau ils allaient avoir besoin de mes talents. Je hochais calmement la tête et donnait une amicale frappe sur l’épaule de l’armoire à glace qui reparti calmement vers le fond du bar pour surveiller qu’on ne vienne pas m’agresser. Mais autant dire que je n’en n’avais pas besoin non plus. Je m’étais accoudé au zinc pour regarder le groupe jouer. Il me restait deux minutes pour retourner au vestiaire pour me préparer. Je regardais Daisy un instant puis baissais le regard pour scruter Aengus et le remonter sur son petit minois. Que dire à son âge. Je ne sais même pas quel âge j’ai exactement.

«Je ne sais plus. Ca fait une éternité que je ne l’ai pas vu…» Répondis-je simplement. Sans être plus explicite que ça, je me relevais en sifflant tout le contenu de ma pinte et la reposant sur le bar en la faisant claquer. Je me tournais vers les demoiselles avec un tendre sourire. Je commandais leur meilleur chocolat et une nouvelle tournée pour ces dames et laissais la monnaie sur le comptoir en regardant Aengus.

«Puisque je vous suis d’une compagnie fort désagréable, je vais vous laisser, le devoir m’appelle. La tournée est pour vous, et mangez du chocolat, il est délicieux, vous verrez.»

Un regard ancré dans celui d’Aengus l’espace d’un instant qui paru être une bonne vingtaine de minutes. Le message que je voulais faire passer était un « restez, il faudra qu’on parle » avant que je ne m’éclipse subitement après un petit clin d’œil. J’espérais qu’elle profite de mon absence et du fait que je sois sur scène pour qu’elle réalise ce qu’elle avait dans la poche. J’arrivais donc sur dans les coulisses pour me préparer rapidement avant de prendre mon instrument et débarquer quand ce fut à mon tour de jouer. Dansant avec mes comparses tout en jouant, et remuant pas mal la foule dans la salle. Le tout, jusqu’à ce qu’un autre morceau se lance et que je sois clairement enivré par la mélodie, m’assurant que Aengus ne quitte pas les lieux, et si c’était le cas, eh bien je finirais pas la rattraper et ce jusqu’à ce que le concert se termine et que le groupe laisse la place à un autre pour nous laisser un peu souffler et prendre un moment pour retourner boire un coup en salle.
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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 26 Aoû 2019 - 23:44
Plan  B La rencontre

 «Puisque je vous suis d’une compagnie fort désagréable, je vais vous laisser, le devoir m’appelle. »

Aengus redressa le nez, presque soulagée par le départ. Un poids s’effaçait d’un côté alors qu’une peur panique de le voir partir lui retournait les entrailles.

« Merci. » Pour son départ. Sa présence s’avérait trop douloureuse. Le passé se trainait derrière elle. Impossible, pour elle, de l’affronter. La seule possibilité que Kendall évoque son frangin ou qu’il fasse le lien l’avait littéralement terrorisée.

« Oh, c’est dommage. » Lança Daisy, les épaules s’affaissant tristement, une réelle déception dans la voix. L’échange idyllique qu’elle s’était imaginée s’était crashé, tout ça à cause d’Aengus. D’ailleurs la brunette ne prenait même pas la peine de se tourner pour le regarder et le saluer convenablement. Elle se fichait bien de sa tournée puisqu’elle n’avait même pas touché à sa bière.

« Ca ira, non merci. »  Les deux avant-bras croisés l’un à côté de l’autre sur le comptoir, elle désigna de l’index la bière qu’elle, elle n’avait toujours pas terminé. La mâchoire de Daisy manquait de se décrocher face à tant d’impolitesse, néanmoins Aengus ne voulait rien devoir à cet horrible bonhomme.

Lorsqu’il fut assez loin, Daisy tapa violemment le bras de son amie. Après quelques remontrances, elle attrapa son verre pour le terminer d’un trait.

« Tu vas être malade. » S’inquiéta Aengus en se redressant afin de tenter d’arrêter la jeune femme. Bien sûr elle comprenait, elle avait pourri son rêve, ses ambitions, détruit ses fantasmes. Comment ne pas lui en tenir rigueur ?

« Ta gueule. » Grommela Daisy en attrapant l’autre bière et le chocolat.

Fidèle amie, la brunette devait à présent faire un choix. Réparer les torts causés à Daisy ou suivre égoïstement sa voie. Dur choix. Rapide décision. Daisy venait de descendre presque trois bières en un temps record. Tant d’alcool et de liquide ne pouvaient être contenu dans un si petit corps. Ce qui était entré devait ressortir. Accompagnant la blonde jusqu’aux toilettes, le reste de la soirée consista à tenir les cheveux de Daisy. Quand cette dernière se sentit mieux, l’effort l’avait épuisé. Tremblante de froid, elle attira toute la pitié d’Aengus. Dans un geste amical, elle déposa sa veste sur les épaules de son amie et lui proposa de la raccompagner. La blonde titubait toujours maladroitement, hors de question de la laisser  seule comme elle le réclamait haut et fort. Cherchant à fuir Aengus, Daisy s’enfonçait vers l’arrière du bar, un petit espace, habituellement laissé aux amoureux et au fût de bière vide.

Lorsqu'elle réalisa le petit mot qu'elle avait en poche, Daisy sourit enfin. Intérieurement, la brunette ne pouvait que se féliciter. Son plan fonctionnait et elle regardait avec amusement la blonde repartir en direction de Kendall, maintenant qu'il avait fini de jouer. De loin Aengus ne la vit qu'amorcer un compliment pour la musique. Puis lorsqu'elle tenta de prendre place sur le tabouret haut à côté de Kendall, elle s’étala le nez le premier contre le torse de l'artiste avant de glisser.

Merde...

Blondie avait vraiment trop bu. Aengus se redressa. Elle devait l'aider...
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 Re: Plan B : la rencontre  Mer 28 Aoû 2019 - 21:24


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On pouvait dire que la petite Daisy avait une sacrée descente. C'était certain. Mais alors que je m'amusais sur scène, j'avais bien évidemment eu le temps de voir à quel point Daisy en voulais à Aengus de son comportement. Au bout d'un moment je ne les avais plus vues. Me doutant qu'elles étaient soit au toilettes soit en train de raccompagner la bourrée chez elle. Mais quand je revins en salle après les quelques morceaux joués, accompagné du reste du groupe qui signait des autographes en arrière et discutaient avec quelques fans pour ensuite se poser au bar et commander une bière je souris en voyant Daisy venir jusqu'à moi et chercha à s'installer sur le tabouret tout en me félicitant. Un sourire amusé par son petit côté pompette et je la rattrapais quand elle manqua de se casser la figure.

«Holà ! Doucement... »

Je l'aidais à s'installer sur le tabouret haut et lui sourit, remarquant qu'elle portait la veste d'Aengus sur le dos. Je coulais mon regard vers la brunette et lui tendis la main.

«Faisons la paix. Je m'excuse de vous avoir comparé à un barbu, Aengus.»

Sa prononciation avait quelque chose d'ancien, comme s'il avait souvent émis ce nom, mais pas que. Il y avait là un accent tout particulier du fait que ça aurait presque ressemblé à une ancienne langue. Il n'avait pas voulu l'énerver. En réalité il savait que son humour pouvait parfois être lourd et énervant mais il n'avait jamais mauvais fond quand il le faisait. Et les fois où ça pouvait arriver étaient des cas rares. C'est pourquoi il s'excusait auprès de la jeune femme afin qu'ils repartent sur un bon pied. Il espérait simplement qu'elle accepte.

Passé quelques instant, Kendall finit par être interpellé par plusieurs personnes pour tenter d'avoir un autographe, des photos et s'enthousiasmer à propos de la musique. À chaque fois qu'une photo sur un portable était prise, il souriait à peine voire plus du tout, mais ça en n'en limitait pas moins son charme. Après quoi, il préféra envoyer les vautours vers le leader du groupe qui méritait tout autant leurs éloges. Et aussi afin d'avoir la paix. Il commanda un whisky écossais histoire de se prendre un dernier verre. Il se tourna vers Daisy qui rigolait béatement en le regardant. Il semblerait que la jeune femme soit bonne à ramener. Il leva les yeux sur Aengus.


«Vous devriez la ramener chez elle...»

Il resta sérieux tout en la fixant et pris un temps, buvant une gorgée avant de reprendre.

«Je peux faire les garde du corps si vous voulez. Deux jeunes femmes dont une qui tient à peine debout tard la nuit... Ça m'ennuierait qu'il vous arrive quelque chose.»

Je n'avais pas mauvais fond. Mais soit je laissais ces deux jeunes femmes tranquille et se débrouiller par la suite et advienne que pourra. Soit je les raccompagne et je continue de faire connaissance avec elle. Étant donné que je ne reste jamais en place très longtemps je serais surtout du genre à bouger dans moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Une nouvelle gorgée de whisky tout en me tournant vers les deux jeunes femmes et levant les yeux sur elles en attendant une réponse de leur part. Si elles ne voulaient pas, je n'allais pas insister. Je coulais mes azurs sur Daisy et constata qu'elle commençait à glisser de son siège. Rapidement mon bras vint la retenir fermement mais sans non plus lui faire mal. Puis je reposais mon verre de l'autre main.

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 Re: Plan B : la rencontre  Mer 28 Aoû 2019 - 23:43
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Les règles du jeu étaient les suivantes. Tel Mario, la brune se devait de sauver la blonde aux griffes d’un vilain gorille. Ce dernier menaçait de lui jeter des bombes puisqu’il ne restait aucun baril de bière suite à la descente de Daisy. Pour y parvenir, il était primordial de slalomer tout en discrétion vers la princesse en détresse. Avec un peu de chance, le primate ne la remarquerait pas. Vite, il tournait le dos….

Aengus se faufila vers Daisy mais une main lui atterrit sous le nez si brusquement qu’elle fut prise de cours. Du rouge sauta sur ses joues et son cerveau succombait à nouveau à l’appel de la torpeur divine. Un rire idiot secoua Aengus.

Ton cerveau, Aengus…

Il était en vacances, perdu sous les milles étoiles étincelantes qui illuminaient le regard de la journaliste, concurrence directe avec celles qui tentaient de rester en éveil chez Daisy. Pourquoi lutter contre cette légèreté qui secouait son esprit ? Elle n’en avait plus la force ! Les cinq doigts s’élancèrent franchement entre la paume de Kendall alors qu’elle lançait bêtement.

« Ca veut dire que vous me trouvez jolie ? »

« Whaaaat ? » S’étonna Daisy dans un hoquet d’ivrogne. Après la scène qu’avait faite son amie avec Kendall cette réaction lui parut inappropriée, même sous un flot d’alcool. Etrangement, la matière grise d’Aengus sembla avoir la même opinion. Son expression faciale s’interrogea sur la démarche à suivre dans de telles circonstances. Sauver par les amateurs de musique ! Profitant de la venue de fans, Aengus choisit d’attraper Daisy par le bras pour l’entrainer dehors. Malheureusement, la blonde planifiait sa soirée différemment et refusa de bouger.

« Ouhouh. Y a d’ l’mur dans l’ai. » Lança la fan en passant un bras sur l’épaule de la journaliste. Aussitôt, le cerveau d’Aengus, ou un instinct de survie primaire, se rappela de quelques règles basiques en physique, notamment celle de la gravité. Les quatre-vingt-quinze kilogrammes de poids mort que représentait l’alcoolique accrochée à son cou menaçait l’équilibre. La musculation aidait la plus sobre dans de nombreux travaux. Néanmoins, lorsque Daisy glissa contre elle, la brune se sentit soudainement basculer en arrière, le dos rejoignant le bar avec douleur.

« C’est la déesse. C’est sûr, elle m’en veut. » Suffoqua Aengus écrasée entre le comptoir et son amie. Si elle finissait un peu plus compressée, ses côtes allaient lui transpercer le coeur. Au moins, Aengus en était sûre à présent. Daisy faisait son petit effet, de grès ou de force… Heureusement une main salvatrice attrapa la masse alcoolisée pour la replacer vers le tabouret.  Dans une profonde inspiration, la brune perdit un peu de rouge sur ses joues. Le sang lui était monté à la tête, à moins qu’il n’y soit resté coincé, et pouvait à présent circuler plus librement.

« Merci… » Souffla-t-elle en se redressant convenablement. « Je préférerai une mort dans un autre type de lutte…. » Assura-t-elle en se détachant du comptoir. Daisy, elle, en profita pour attraper Kendall par le bras et le serrer contre elle avec force. Visiblement, l’aura de Kendall se mêlait au fanatisme naturel de Daisy.

« OUI ! » S’écria l’irlandaise à la proposition de Kendall, les mains tendues vers l’avant. Comme si elles pouvaient soudainement maintenir par magie cette décision. Sait-on jamais que l’artiste change d’avis face aux comportements de plus en plus gênant de Blondie. « Aller Daisy, où je te ramène ? »

« Chez lui… » Minauda la principale intéressée en dégoulinant à nouveau de son tabouret. Voilà une image qui confortait Aengus dans son choix de sobriété à toute heure et en toutes circonstances. Cependant, un rire lui échappa.

«Oh on va éviter… » Puis, elle ajouta dans sa barbe. « Je ne souhaite à personne ce que je viens de vivre. » En somme, se retrouver sous Daisy dans cet état.

« Chez toi alors… pour qu’on fasse un câliiiiiiin. »

Aengus redressait le nez vers son amie, puis jaugea Kendall d’un rapide coup d’œil. Hum… Est-ce qu’il pouvait rentrer chez elle, celui-là ? La question méritait réflexion.

« Ah non, pas possible, il ne rentre pas chez moi. » Catégorique, la brunette revînt sur Daisy, trop tard pour réaliser que la fan s’était décrochée de Kendall pour tendre deux bras affectueux en direction d’Aengus . « Oh fait ch… » Pas le temps pour se plaindre. Déjà, la brunette sentait le poids de Daisy lui tomber sur les épaules. Et même si ses mains tapotaient le dos de la jeune femme pour lui prouver son affection, son cœur, lui battait plus vite en raison de l’effort à fournir pour maintenir Daisy en place et non par amour.  

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 Re: Plan B : la rencontre  Jeu 29 Aoû 2019 - 21:37


Plan B La rencontre

qu’est-ce qui venait de se passer exactement ? Pourquoi entre le moment où il avait quitté les deux jeunes femmes et le moment où il est revenu la brune se mettait soudainement à rougir et lui demander s’il la trouvait jolie alors qu’il cherchait simplement à s’excuser de l’avoir offensé. Et seuls les hommes savaient à quel point les femmes étaient redoutables quand elles étaient vexées. Pire que tout, une épouse contrariée. Ho oui, Lugh savait et avait appris beaucoup de sa mère, mais surtout de sa femme, Brigit qui n’était pas toujours tendre. Et pour être honnête, il l’aimait encore malgré ce besoin d’être loin d’elle. Il avait besoin de cette distance et de ces découvertes. La clause ayant été faite entre eux qu’ils pourraient aller où bon leur semble avec qui ils veulent tant que leur lien persistait encore et que le désir, un jour de procréer à nouveau refasse surface chez l’un d’eux. Pour ça, Lugh avait contracté auprès de Dagda. Et seul son frère de cœur était au courant de la demande concernant leur couple. Si aujourd’hui ils n’étaient plus ensemble, c’était pour des raisons les concernant tous les deux. Alors oui, le haussement de sourcils qu’il fit à l’attention de la jeune femme fut sa seule réponse.

Moi qui pensais qu’il s’agissait d’un gorille femelle... Je dois rêver, ou elle est vraiment en train de rougir ? Je haussais un peu plus encore mes sourcils en voyant Daisy s’exclamer, toute aussi surprise que moi, semblait-il. Je souriais de manière légèrement crispée en voyant Aengus se faire écraser sous le poids de Daisy contre le bar. Et, autant dire que je ne me cachais pas de ricaner un peu. Surtout en ayant réussi à traduire ce que la blonde venait de dire malgré ses mots bouffés par son ivresse.

«Vous aussi vous avez bu ou vous avez vraiment demandé ça en étant sobre ?»

J’étais vraiment surpris, et un léger mouvement de recule pour me tourner vers mon verre que je n’avais pas fini, je perçus l’exclamation d’Aengus qui me fit presque recracher le contenu de mon verre par les narines et manquant de m’étouffer en silence, je grimaçais en avalant difficilement ma gorgée. La paupière gauche plissée tandis que je détournais la tête vers les deux jeunes femmes. Fixant surtout la brune. Elle venait de dire, déesse ? Je toussais en ricanant en même temps, le revers de ma main contre ma bouche, le mélange n’était vraiment pas fameux et on aurait surtout dis que je commençais à péter une durite. J’effectuais un mouvement bref du menton en claquant ma langue contre mon palais, et levant mon verre pour terminer de le boire je lâchais à l’attention de la brunette.

«Tout dépend quelle déesse vous avez mis en rogne…»

J’aidais Daisy à se redresser pour éviter à sa camarade de finir morte étouffée et écrasée contre le bar, posant ma main sur l’épaule de la blondinette pour la retenir fermement mais pas suffisamment pour lui faire mal. Elle entreprit de me passer le bras autour de la taille et je fus subitement ramené contre elle alors sur j’avais encore mon verre à finir. Sauf que j’aime bien déguster. Je fis une expiration bruyante en retour, buvant cul sec pour déposer mon verre. Un regard rivé vers les filles, et tandis que je proposais de raccompagner Daisy chez elle, je sursautais sous l’enthousiasme qui me surpris un peu trop d’Aengus. Autant dire que c’était un oui net et concis qui voulait clairement dire « débarrassons-nous d’elle !! » ou alors j’avais l’esprit encore plus décalé qu’elles.

«Eh bien… quel enthousiasme…»

De là débuta le débat sur le lieu de résidence de Daisy. Un nouveau haussement de sourcils et je m’éloignais de l’étreinte de la blonde quand elle voulu s’inviter chez moi. Heum, oui, pourquoi pas… vu qu’elle dégoulinait vers moi, je tendais le bras pour la redresser une fois de plus et la maintenir à une certaine distance. Lâchant un rire amusé.

«Je ne me permettrais pas de m’inviter chez vous. Et, je me vois mal emmener votre amie chez moi dans cet état…»

Même si, autant être honnête, j’avais quelques petites concoctions qui pourrait lui permettre de faire passer l’effet de l’alcool rapidement et d’empêcher la gueule de bois du matin. Mais… Je n’ai pas tellement envie de me retrouver avec deux femmes, dont une fane et sa comparse qui semblent ne pas forcément être à l’aise en ma présence. D’un rire bref, je regardais les deux amis avant de finalement me décider de prendre le bras de Daisy et l’enrouler autour de ma taille afin qu’elle puisse se tenir pendant que je la maintenais fermement pour qu’elle ne se casse pas la binette en marchant.

«Je veux bien vous aider à la remonter jusqu’à votre palier, ensuite je m’en irais.» Dis-je dans un souffle d’effort pour emmener Daisy à l’extérieur, saluant le barman avant de partir et mes comparses.

Et chiure ! J’ai oublié d’aller chercher mon instrument. Je m’arrête net, me tourne vers Aengus et lui laisse Daisy.

«Il faut que j’aille chercher mes affaires aux vestiaires. Ne bougez pas d’ici. Je reviens vite…»

Je partais en trottinant à l’intérieur du club pour aller chercher ce que j’avais oublié jusqu’aux vestiaires pour revenir rapidement vers la sortie, vêtu de ma veste en cuir sombre et une housse en bandoulière, puis je revenais porter Daisy pour l’aider à marcher.

«Alors ? vous vous êtes décidé ? On va où ?»

Je suivrais quoiqu’il en soit.

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 Re: Plan B : la rencontre  Jeu 29 Aoû 2019 - 23:10
Plan  B La rencontre

« Et je constate que vous êtes meilleurs pour les blagues que les compliments. » Souffla la journaliste dans un demi-sourire.

Tout devenait étrangement difficile ce soir. La fatigue se mélangeait à des imprévus de plus en plus complexes à régler. Daisy était lourde en tous sens que le terme pouvait prendre. L’homme à ses côtés avait obtenu le premier rôle, maintenant pilier indispensable pour réussir à se coucher en un seul morceau. Trop occupée avec Daisy, Aengus ne put se permettre une réponse. Il fallait admettre que Kendall se délectait du spectacle de la journaliste se débattant pour rester en vie et de Daisy ivre tanguant comme un bateau en pleine tempête. Sa délectation poussa le vice à la laisser galérer aussi, elle choisit de ne pas lui répondre. Dans le fond, d’autres priorités s’imposaient à elle.

« Oh … c’est que physiquement, vous ne rentrez pas. Je dois enlever mes talons pour ne pas toucher le plafond. Je vis sous les toits. » Expliqua simplement l’irlandaise en soutenant Daisy afin d’aider tant bien que mal Kendall.

Les loyers la ruinaient. Aussi, son petit studio mansardé lui convenait à merveille pour allier économie et mode de vie d’influenceuse. Kendall disparut soudainement, semant le doute dans l’esprit de la brunette. Est-ce qu’il en avait profité pour s’éclipser sans avoir à se justifier ?

« Y vienda pô. » S’écria Daisy à l’oreille d’Aengus, prête à mâchouiller ses cheveux dans le processus.

Après quelques âpres négociations, la blonde lâcha son adresse. Prête à partir sans le chevalier servant, sûre qu’il s’était échappé par l’arrière, sa surprise fut de taille en remarquant l’artiste pointer à nouveau le bout de son nez.

« J’ai l’adresse de Daisy. On va pouvoir la ramener chez elle sans vous faire perdre la tête dans un cadrant de porte. » Taquina-t-elle sans pour autant perdre de vue le brin de reconnaissance qui venait de germer au fond de sa poitrine. Heureusement, l’aide pour porter Daisy ne serait pas de trop.

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Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

Plan B : la rencontre Roa0


Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
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 Re: Plan B : la rencontre  Ven 30 Aoû 2019 - 21:07


Plan B La rencontre

«Ha ! parce que je devais faire un compliment ?»
Oui, j’avais souvent tendance à ne donner de compliment que lorsque c’était utile et non forcé. Même si dans le fond, je la trouvais jolie, je n’allais certainement pas confirmer. Et puis, je devais admettre que sa façon de réagir m’avait bien plus surpris encore. Alors bon… Pour me faire « pardonner » je comptais bien les ramener chez elles.

Une fois l’adresse de Daisy donnée, Kendall suivit ses deux nouvelles compagnes du moment jusqu’à la prochaine rue pour raccompagner la jeune blonde jusqu’à chez elle. Disons qu’il n’avait pas pris la voiture ce soir puisque c’était Alexander qui était venu le chercher avec sa propre voiture. C’était donc normal qu’il les raccompagne à pied. Puisqu’il semblerait qu’il ne rentre pas dans l’appartement de Aengus à cause de la hauteur maximum équivalente à une maison de hobbit, il n’allait certainement pas insister et encore moins s’y inviter, même si ça n’était pas un non catégorique, il n’avait certainement pas envie de se casser le dos à devoir se baisser constamment pour s’éviter une fracture crânienne. Et l’aide d’Aengus pour porter Daisy n’était pas de refus vu le semi poids mort qu’il avait contre lui. Au moins, elle pourrait être fière d’avoir été aussi proche d’un membre de groupe dont elle était fan. Il se laissait à moitié guider par la brune et la blonde, puis il se permis de reprendre la conversation un peu plus tôt.

«Vous ne m’avez pas répondu tout à l’heure… De quelle déesse parliez-vous ?»

Ma curiosité était maladive. J’aimais bien me renseigner sur tout ceci, et, à en croire le pendentif qu’elle avait au cou, j’avais très vite compris qu’il s’agissait de croyances celtes. D’où ma question suivante.

«Vous croyez aux divinités celtes, je me trompe ? »

Quelque part, dans les musiques que je jouais avec le reste du groupe, c’était comme un hommage et une reconnaissance envers les autres divinités, dont moi-même bien entendu, une façon de me permettre de continuer à perdurer dans le cœur et l’âme des gens. J’aimais faire vibrer les entrailles des humains par ma musique, les émouvoir, les exciter, les faire sourire et bouger leur corps. C’était peut-être extravagant de ma part, mais quel dieu ne l’est pas ? Nous avons tous cet imbu de personne qui nous soulève au-dessus de tout et de nos croyants. La suprématie est une forme de vanité.
Kendall souleva un peu plus Daisy et la cala mieux contre lui tout en marchant avec elle histoire qu’elle arrête de dégouliner entre eux. Il tira un peu plus le bras de la jeune femme par-dessus sa propre épaule afin d’obtenir un maintien plus convenable. Il regarda la brune du coin de l’œil.

«Je vais continuer de la porter seul. Ça va aller pour moi…»

Je libérais Aengus du fardeau qu’était devenue Daisy pour me charger seul de la transporter jusqu’à chez elle. Pendant ce temps, j’espérais tout de même que la brunette réponde à mes questions et que la conversation rende le trajet plus rapide.

«C’est quoi votre véritable prénom, sinon ? Je doute que vos parents vous aient réellement nommé de la sorte.»

Ben oui, ça saute aux yeux, Aengus de nos jours pour une femme ça ressemble bien plus à un pseudonyme qu’un véritable nom.
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 Re: Plan B : la rencontre  Sam 31 Aoû 2019 - 13:00
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Aengus inspira profondément à la nouvelle question de Kendall. L’agacement revenait à la charge, l’obligeant à se contrôler pour ne pas exploser à nouveau. Se remémorer qu’il était assez sympathique pour les aider lui permettait de rester calme. N’était-elle pas responsable de sa propre colère ? N’était-elle pas celle qui posait problème ?

« Vous non plus, vous n’avez pas répondu. » Souligna Aengus en ouvrant la portière de sa voiture pour aider Kendall à installer Daisy à l’arrière avant de boucler la ceinture. « S’teu plait, ne gerbe pas dans ma caisse, Daisy. »

Mais la blonde semblait principalement piquer du nez. Il fallait admettre qu’en plus des bières qu’elle avait descendu au départ de Kendall, Blondie avait consommé plusieurs shots en début de soirée. Normal que son état soit aussi lamentable.

« Ne vous en faites pas, je n’ai pas bu. » Rassura Aengus en refermant la portière pour inviter Kendall à prendre place sur le siège passager. « Je vous ramènerai, promis. » Et la parole était d’or qu’importe sa misandrie latente et son agacement envers sa nouvelle question. La mâchoire se crispa, retenant difficilement un flot de protestation.

« J’ai pas vraiment envie de parler de religion… » Puis, elle ironisa ajoutant un brin de cynisme pour un mélange dont elle avait le secret. « C’est comme ça que les guerres commencent. »

Profitant d’être assise dans la voiture, la brunette prit une profonde inspiration pour calmer ses nerfs. Ca n’allait pas coller. Qu’importe ses envies de vengeance envers son frère, son abnégation ne pouvait aller aussi loin. La curiosité de cet homme la débectait. Caché derrière cet intérêt envers elle, elle ressentait une attaque constante. Sa susceptibilité ne supportait pas les remises en cause, les questionnements incessants, les retours sur tout ce qu’elle avait pu dire ou faire.

« Je m’appelle Aengus… » Répéta la concernée avec lassitude, ses doigts pianotant l’adresse de son amie sur son téléphone pour obtenir le trajet à suivre. Porter son attention sur cet outil lui permit de relâcher la pression une seconde. « Qui sait, je suis peut être un signe, le signe qu'il faudra que vous alliez voir votre neveu.» Taquina la conductrice en adressant un petit sourire en coin à Kendall. Elle espèrait que ça suffirait à arrêter toutes les remises en cause perpétuelle à son encontre Habituellement, elle s’intéressait aux autres, à leur passion, à leur vie, à leur passé. Aussi, la conversation s’instaurait naturellement. Malheureusement, leur incompatibilité assez précoce bloquait la brune. Malgré tout, elle tenta encore une fois sa chance.  Autant instaurer une conversation banale pour un échange courtois. Avec de la bonne volonté, elle pourrait parvenir à le remercier de son aide.

« Vous venez d'Irlande, c'est ça. Vous avez le mal du pays ? »

S’arrêtant à un feu, elle jeta un coup d’œil à Kendall. Et si elle l’utilisait, lui, pour blesser son frère ?

Non. C’est mal. Pas de victime collatérale.

Pourtant, il serait aisé de trouver des informations sur la nature des relations envers cet étrange artiste et le médecin bénévole et probablement fauché, manipuler le premier pour atteindre le second et tout regarder s’effondrer.

Non ! NON !

Bordel, à quoi en était-elle réduite pour rejoindre son aîné ?
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Kendall McLight
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 Re: Plan B : la rencontre  Dim 1 Sep 2019 - 23:33


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Il est vrai qu’il n’avait pas répondu à sa question. Mais à quoi bon. Il se sentait quelque peu forcé de le faire et dans ces moments-là, il faisait sa tête de linotte et faisait tout le contraire de ce qu’on attendait de lui. Les joies d’être à voile et à vapeur. La raison pour laquelle il laissa tout d’abord la jeune femme lui permettre d’installer Daisy dans sa voiture en prenant soin de l’attacher comme un gros bébé pour ensuite monter côté passager. Il regarda Aengus pianoter sur son cellulaire pour obtenir l’adresse de la blonde et s’y rendre. Il esquissa un bref sourire à sa remarque sur le fait qu’elle n’ait pas bu.

J’éviterais d’éclater de rire, je ne voudrais pas non plus qu’elle m’en veuille à un point de non-retour. Cependant, je devais bien admettre que la brune était plutôt méfiante à mon égard. A croire que mon aura la rendait agressive ou constamment sur la défensive. Pourtant je n’avais nullement l’attention d’être mauvais avec elle, juste un peu plaisantin. Il y a de ces femmes plus susceptibles que d’autres… Alors je lançais un regard dans sa direction et captais immédiatement le sien quand elle tourna également la tête vers moi. La réponse à ma question fut relativement drastique et j’entrouvrais les lèvres avant de les refermer immédiatement.

«Vous m’en voulez à ce point de vous avoir comparé à un homme tout à l’heure ?»

Je n’aime pas parler pour faire plaisir et seulement pour faire plaisir. Je me tournais de nouveau vers elle. La pénombre Lui donnait des traits grossiers. «Eh bien ce serait mentir que de dire que vous n’êtes pas jolie. Mais vous semblez avoir une mine plus atroce que tout à l’heure.» La lumière de phares de voiture illuminant soudainement son visage. Et éblouissant un peu la voiture je repris. «Ha non, au temps pour moi, c’était la pénombre qui vous donnait cette mine grave.»

A peine fait exprès. Je détournais le regard l’air innocent dans mon haussement de sourcils et je reprenais le cours de la conversation sur la religion et son prénom. Chose qu’elle préféra nier à nouveau. Ne me laissant pas le choix que de garder le silence. Renfrognant un peu ma mine, le bras droit relevé pour appuyer ma tête et me contenter de regarder la route devant moi. Je songeais effectivement à mon petit neveu, mais de là à le revoir je n’en n’étais pas certain. Je ne savais même pas ce qu’il était devenu alors bon…. Quand arriva la question sur mes origines, je me tournais un peu pour lui adresser un regard intrigué par sa question. Elle cherchait malgré tout à faire la conversation malgré son côté fermé sur mes questions et je ne pouvais pas lui en vouloir. Les gens ne font pas confiance au premier coup d’œil, surtout quand leur organisme leur ordonne cette méfiance.

«Je suis panceltique. Je viens d’Ecosse, d’Irlande et de Gaule… enfin… de Bretagne.» Oui parce que le reste de la France est un pays à part de la Bretagne. «Et non, je dirais plutôt que j’aime faire découvrir mes origines et ma culture aux anglophones de ce continent pour qu’ils se souviennent que beaucoup d’irlandais sont venus ici trouver une autre vie par bateau il y a de ça des siècles. Une façon de renouer avec leurs terres d’origine je dirais.» Je zieutais la jeune femme et son pendentif. «Et vous l’avez, vous ? Le mal du pays ?»

J'espérais au moins qu'elle réponde à ma question cette fois. Sans se braquer ou pour je ne sais quelle autre raison. Après ma question, je revenais à ma contemplation de la route et du trottoir tout en restant attentif à la brunette qui conduisait.
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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 2 Sep 2019 - 11:19
Plan  B La rencontre

Bien sûr que non. Se fâcher pour si peu serait stupide. Sa susceptibilité vibrait pour d’autres raisons, plus personnelles, et son besoin de tout contrôler et maitriser. Cependant, il lui semblait inutile de poursuivre en ce sens. Elle ne souhaitait pas lui imposer une soirée désagréable en tout point. Daisy et elle lui avaient fait perdre l’occasion de se mélanger à son groupe, à ses fans et à d’autres individus capables de le faire connaître. Il devait actuellement s’amuser, rire, boire et draguer une jolie femme.

Dans la voiture, la description de sa figure lui arracha un sourire, soulignant l’effort fourni par son interlocuteur.

« C’est un bon point pour moi. J’ai besoin d’une tête affreuse quand j’évolue dans la pénombre. Je peux faire pire…»

Au feu rouge, elle tourna son regard vers le passager et tira sa tête la plus fermée et la plus effrayante. Regard sombre, traits tirés à l’excès, elle en rajoutait, évidemment. Le sourire revînt doucement. Ralentissant en entrant dans un quartier qui n’inspirait que peu confiance à Aengus, elle soupira. Pourquoi n’avait-elle pas regardé la zone dans laquelle Daisy les avait entrainé ? Sans être mal famés, les lieux n’avaient rien d’un plaisant pavillon. Un coup d’œil sur son portable indiqua quelques minutes avant d’arriver à destination. Pourvu qu’elle sorte de là.

« Qu’est-ce que vous faites aux Etats-Unis alors ? » Questionna la jeune femme sans agressivité cette fois. La seule curiosité animait son questionnement, déformation professionnelle pourrait-elle prétendre.

« Non. Je suis chez moi. J’ai grandi à Philadelphie. » Affirma-t-elle sans mentir. Elle était arrivée à Philadelphie à un très jeune âge. Ses souvenirs d’Irlande demeuraient trop lointains pour en ressentir de la nostalgie. Les écoles de la ville l’avaient formée, les magasins de son quartier l’avaient vu acheter ses premiers bonbons et les forêts des environs l’avaient supportée. Le GPS indiqua de sa voix impersonnelle qu’ils étaient arrivés. La brune stoppa sa voiture une place au bord d’un trottoir. La ruelle donnant chez Daisy n’avait même pas d’éclairage. L’ampoule avait été cassée. Rien d’encourageant en somme. Aengus pivota vers l’arrière pour regarder Daisy qui pionçait comme un mort.

« Euh… C’est là… Il doit y avoir une autre entrée. L’escalier de secours ? »

Elle voulait bien être courageuse mais honnêtement, cette rue puait. Les grosses poubelles cachaient la vue, les ampoules brisées empêchaient de voir correctement. Non. Vraiment. Elle ne tenait pas à se rendre chez Daisy par là. Est-ce qu'elle était paranoïaque ou avait-elle raison ?
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Kendall McLight
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 Re: Plan B : la rencontre  Jeu 5 Sep 2019 - 21:41


Plan B La rencontre

Kendall jeta un coup d'oeil dans la direction d'Aengus quand celle-ci lui exprima qu'elle pouvait faire bien pire comme tête. Cependant, en voyant à quel point elle avait une tête affreuse et ridicule, le scientifique éclata doucement de rire.

«Si c'est pour faire mourir de rire vos agresseurs c'est assez réussi.»

Encore une fois, je la taquinais, et elle fut un peu le moment où l'un comme l'autre nous nous détendions. Il fallait bien rire un peu et détendre l'atmosphère afin de pouvoir repartir sur une base un peu moins  exagéré et houleuse.

Il la regarda du coin de l'oeil en appuyant sa tête contre sa main accoudée. Un doux sourire restait sur ses lèvres. Il était évident qu'elle était plus charmante avec un sourire qu'en tirant la tronche.

Mon regard se perdit un instant sur la silhouette de son visage, cependant, très vite, il riva sur la rue derrière. En revenant devant moi, le décor semblait passer d'un quartier agréable à un quartier mal famé et autant dire que ça ne m'inspirait rien de bon. Je jetais un coup d'oeil à l'arrière. Daisy dormait comme un gros bébé et je doute que ce soit vraiment quelqu'un avec le sommeil léger, surtout après quelques grammes d'alcool dans le sang. Je regardais le téléphone puis zieutais la rue dans laquelle le GPS nous fit passer. Ça puait cette histoire ou je sentais le coup fourré à des kilomètres. Surtout que dans la pénombre je percevais à peine quelques silhouettes qui nous observaient. J'avais perdu le fil de la conversation depuis que nous étions entré dans ce quartier. Sourcils froncés, mine grave je n'avais pas répondu à Aengus pour la simple et bonne raison que je sentais le danger arriver. Quand la jeune brune s'arrêta je lui jetais un coup d'oeil et me tournais pour lui sourire.

«Votre amie ne vie pas dans un lieu franchement rassurant. Vous êtes sûr qu'elle ne s'est pas trompée d'adresse par hasard ? Ça me paraît franchement louche qu'une jeune femme comme elle habite dans un endroit si... Dangereux ? Ok, ne bougez pas d'ici je vais jeter un coup d'oeil.»

Je sortais de la voiture pour aller voir un peu s'il n'y avait pas une autre entrée. Ce qui est penible, c'est que je ne suis absolument pas à mon avantage avec toute cette pénombre. Je me retournais vers la voiture et posais ma main sur le toit avant de refermer ma portière je regardais la jeune brunette.

«N'éteignez pas vos phares. Fermez derrière moi... »

Ma seule lumière vu que la lune et les étoiles étaient couvertes par les nuages. Et je doute qu'elle se fasse prier pour verrouiller sa voiture. Je soupirais en refermant la portière et m'eloignais pour aller voir une autre entrée. Semblant être observé, je restais sur mes gardes. Prêt à me battre et riposter. La mine sombre, les sens en alerte. Je fis le tour du bâtiment avant de revenir sur la voiture. La seule entrée était par la ruelle. Je venais du côté de la conductrice et frappais à sa vitre.

«Y'a que cette rue pour entrer.»

Et emmener Daisy endormie jusqu'à son appartement ça n'allait pas être de la tarte. Je refis le tour de la voiture pour m'aprêter à sortir la blonde de son sommeil. Un bruit me signala une présence et je m'arrêtais tout en me redressant pour regarder dans la direction du bruit.

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 Re: Plan B : la rencontre  Sam 7 Sep 2019 - 10:38
Plan  B La rencontre

L’étrangeté de la situation ne lui échappait en rien. Daisy portait des tenues et des bijoux à des prix bien trop élevés pour habiter dans ce trou. Kendall tombait d’accord sur ce point. Son observation se renforçait donc. Le géant avait marqué un point. Daisy avait donné une mauvaise adresse. Son taux d’alcoolémie accentuait les chances d’erreur ou de méprise. Aengus envisageait donc d’emprunter le sac à main de Daisy. A l’intérieur, une pièce d’identité ou un indice pourrait indiquer le lieu de résidence. Se tournant sur le siège, grimpant pour tenter d’accéder au passager depuis sa place, elle n’entendit que d’une oreille la suite du propos de l’artiste.

« Oui, vous avez raison. Je devr… Hein ? » Un claquement de porte lui répondit et un frisson de panique crispa aussitôt son dos. « Non, non, non ! Kendall ! » Souffla-t-elle en repoussant le dossier de son siège pour essayer de reprendre place convenablement. « Reviens ici, bordel ! Reviens ! Kendall… »

Le dieu aurait filé en poussant un cri de guerre à la Leeroy Jenkins et la situation aurait été plus claire. Dans un réflexe, la jeune femme se penchant vers sa boite à gant pour attraper son arme à feu chargée. Il y en avait deux dans cette voiture. Qu’attendre de plus d’une personne ayant eu Morrigan comme modèle féminin dans son enfance et un père persuadé de la venue imminente de l’apocalypse ? Un coup d’œil à la ruelle glauque lui indiqua quelques mouvements dans l’ombre. On les surveillait. Embrassant rapidement son collier, elle souffla pour sa déesse.

« Si c’est pas mon sang, t’aura le leur… » Une petite prière plus tard, elle inspirait profondément. Son arme glissa dans sa main gauche, puisqu’elle était gauchère, et le plaça entre sa jambe et la portière. Lorsque la silhouette de Kendall se dessina à nouveau dans la pénombre, un brin de soulagement lui traversa la poitrine. Enfin, ils allaient pouvoir partir.

« Quoi ? » S’étrangla Aengus en écarquillant les yeux. « Mais je ne vais pas y… »

Mais il n’écoutait rien. Déjà, il avait fait le tour pour ouvrir la portière. La journaliste soupira. Ca se présentait mal. Dans quel merdier cette histoire l’avait entrainée. Que faire ? Son instinct lui hurlait de taper du poing pour obtenir les fesses de Kendall sur son siège passager. Néanmoins, se battre pour un derrière n’avait jamais été dans son délire. Fermant les yeux, elle inspira profondément. Elle allait le défoncer. La pire menace qui se trouvait sur place grandissait en son for intérieur.

Un bruit de pneu dérapant sur le sol lui fit tourner la tête. Une voiture venait de leur barrer la route, se plaçant en plein milieu de la rue. Sombre à souhait, elle n’arborait aucune lumière, comme pour se fondre dans l’ombre. La vitre arrière baissée, en revanche s’affichait
outrageusement, ne laissant aucun doute sur le canon visant Aengus.

« Éteint tes phares… et descends de la voiture ou je le plombe. » S’écria une voix derrière Kendall. Elle avait plus d’assurance avec une arme pointée à l’arrière du crâne du dieu.

Bon, pas le choix. Inutile de préciser que s’ils affichaient une arme de la sorte, d’autres pouvaient parfaitement être actuellement pointée sur eux. Aengus obéit sagement, tournant le bouton des phares avant d’ouvrir la portière.

« Ferme la portière, mec. » Continua la voix féminine toujours derrière Kendall. « Pour qui tu bosses ? »
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Kendall McLight
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 Re: Plan B : la rencontre  Dim 8 Sep 2019 - 23:09


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Kendall ne savait pas qu’il ferait autant paniquer la jeune brune en allant jeter un coup d’œil dans les environs afin de savoir s’il n’y avait pas une autre entrée de l’autre côté du bâtiment. A son grand désarroi, rien, pas une seule entrée de ce côté-ci du bâtiment. Et alors qu’il revenait, Aengus ne sembla pas être d’accord avec lui, préférant largement fouiller dans le sac de la blonde pour savoir si elle n’avait pas donné une adresse différente que sa réelle adresse histoire de les induire en erreur. Chose fut de constater que malgré la méfiance du géant, et qu’il sentait qu’ils étaient observés, il comptait braver le danger quoi qu’il arrive. Au moment où il détacha la ceinture de Daisy, une voiture s’arrêta en faisant crisser ses pneus. Une arme pointée dans la direction de la conductrice et la sensation dure d’un cylindre contre l’arrière de sa tête le força à ne plus bouger, seulement de relever les yeux pour observer la situation. Calmement, la voix féminine dans son dos lui demanda de se redresser et de lever les mains. Ce qu’il fit calmement, mais son regard fixait toujours la jeune brune dans l’espoir qu’elle ne fasse pas de bêtise.

Le mieux était d’analyser la situation avant d’engager toute tentative d’attaque ou d’évasion. Et sans lumière, il risquait d’être en difficulté s’il utilisait sa vitesse. Donc éviter de faire quoique ce soit qui pourrait le fatiguer trop rapidement. Ceci-dit, il marmonna quelques mots en Gaélique écossais. Signe qu’il était dans la mouise et qu’il lâchait un juron un peu moins orthodoxe, mais dans un langage moins connu. Forcément, il fallait qu’il éteigne les phares. Forcément, tout ne pouvait pas être simple comme bonjour. Non. Il fallait qu’on lui éteigne sa seule source de pouvoir, dirons-nous. Et dire qu’il aurait pu faire n’importe quoi en un rien de temps il y a quelques décennies de ça. Lui, le dieu polytechnicien, celui qui pouvait tout faire. Il orienta son regard un peu partout, à la recherche de toutes les hostilités qu’il pouvait apercevoir, ou même potentiellement ressentir. Les phares une fois éteint, il eut quelques difficultés à s’habituer à la pénombre, voyant difficilement leurs assaillant, mais toujours était-il qu’il avait encore le canon d’une arme à feu pointée contre son crâne. Et ça l’agaçait particulièrement. Alors en plus de ça, agresser des gens était une chose, demander pour qui ils bossaient en était une autre.


«Pourquoi il faudrait que je bosse pour quelqu’un pour venir ici ? C’est votre truc d’accoster les gens en leur demandant ça ? Laissez-moi vous dire que c’est pas ce qui fait le plus de succès pour réussir à se caser.»

L’humour, encore et toujours. Je ne sais pas rester sérieux même quand je suis en danger. Mais je peux prévoir assez largement l’hostilité de la personne derrière moi pour avancer d’un pas et esquiver son coup à mon attention pour me faire taire. Je gardais les mains levées et me tournais pour regarder derrière moi, avisant la silhouette dans la pénombre, détournant le regard vers la voiture en face pour regarder également les personnes à l’intérieur, puis ceux dans les ruelles qui semblaient attendre le moment propice pour agir. Mon regard semblait à la fois sévère et déterminé. Je ne comptais pas m’enfuir, et encore moins laisser ces jeunes femmes à la mercie de ce groupe de personnes mal intentionnées.

«On ne veut pas d’ennui, simplement ramener notre camarade chez elle. Elle n’a pas dû nous donner la bonne adresse. On ne voulait vraiment pas vous déranger.»

Toujours dire la vérité ; Parce que ça ne sert à rien de mentir ou de tenter de baratiner ce genre de personnes puisque de toute façon, même en disant la vérité, on n’est pas forcément cru. Alors bon. Mentir le moins possible me permet un certain avantage mais… j’omets souvent de ne pas dire toute la vérité. Il m’arrive de zapper quelques détails. Mais il me faut trouver le moment opportun pour agir. Sans utiliser mes pouvoirs serait le mieux, puisque je ne suis clairement pas à mon avantage. Et maintenant que je remarque la chose, cet endroit n’est qu’un amas de bâtiments désaffecté. Je me disais bien qu’il n’y avait aucune lumière dans le coin, normal, personne n’habite ici et les gens qui traînent dans le coin semblent apprécier l’obscurité plus qu’autre chose.

«Vraiment, navré pour le dérangement… Mais je voudrais juste rentrer chez moi et ramener mes comparses en vie chez elles rien de plus.»

Ne m’obligez pas à utiliser la force… Parce que je n’y résisterais pas. Ma lance commence à être instable dans le chaudron de Dagda, elle sent quand il va y avoir des effluves de sang. Et elle alourdie mon corps, mon esprit aussi. Si jamais je craque, je ne réponds plus de rien. Avec ou sans pouvoirs, je maîtrise n’importe quelle arme pour m’en sortir. Mais je ne quitte pas Aengus du regard. J’espère juste pouvoir lui permettre de se mettre à l’abri dans la voiture pendant que je me charge d’eux, sans les tuer si possible. Et non, je ne t’utiliserais pas lance de malheur. Cesses de m’inciter à verser le sang.

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 Re: Plan B : la rencontre  Lun 9 Sep 2019 - 21:49
Plan  B La rencontre

La femme se foutait bien de la remarque déplacée de Kendall. Habituée au machisme ambiant, elle savait prendre sur elle.

« On t’a vu faire du repérage. » Répliqua-t-elle en effectuant quelques pas sur le côté afin de voir ce qui se trouvait dans la voiture. « Putain mais ta gueule. » S’agaça-t-elle en grinçant des dents. Un air de mépris et d’incompréhension passait sur son visage. Le brun ne s’arrêtait pas. Elle savait que certaines personnes devenaient trop bavardes lorsque leur vie était menacée mais ce type parlait vraiment trop ! D’un geste sec, elle refermait la portière, coinçant Daisy à l’intérieur. « Quoi ? Qui tu traites de comparses, là ? Tu nous prends pour des cons, ou quoi ? »

Le niveau de connaissance en vocabulaire volait bas de ce côté de la voiture. De l’autre, le type à l’arrière du véhicule ordonnait à Aengus de sortir, les mains levées. La conductrice eut un blanc. Son arme dans sa main gauche risquait de déclencher les fureurs. La cacher s’imposait mais où ? La poche de sa veste serait bien trop visible. La brunette la laissa donc glisser dans le vide poche présent dans sa portière. Dans une profonde inspiration, son corps obéissait aux ordres de nouveaux aboyés. Son cœur battait à tout rompre. Que faire ? Sa soumission lui accordait un sursis. Néanmoins, chaque pas la guidait lentement vers un danger toujours plus grand et réduisait ses chances de fuite. Maintenant devant sa portière close, les mains en en évidence, l’air lui manquait. Un fourmillement étrange grouillait dans ses veines, entre la terreur et l’excitation.

« Hey ! MAIS PUTAIN ! ET LES GARS ! LES GARS ! C’EST LA MORRIGAN ! » Hurlait le type avec son canon à l’arrière de la voiture. « J’Y CROIS PAS ! CETTE MEUF … »

Le flingue disparaissait comme par magie alors que les portières s’ouvraient pour laisser sortir tous les hommes de la voiture.Chacun balançait son commentaire graveleux. Leurs propos sexistes sonnaient inquiétants aux oreilles d’Aengus. Tous parlaient de combat, de favorite, de paris d’argent et de degrés d’excitation provoqué par les femmes combattant dans la boue.

« T’es quand même mieux en bikini !! »

Les fesses serrées sentaient venir une suite déplaisante. Tant d’intérêt et d’hormones sexuelles émanaient de toute part. Ils étaient à quelques rues du territoire du vieux Jo. Cet homme maintenait d’une main de maître des jeux d’argent et autre folies en lien avec la prostitution.

« Fille de Jo ou pas, elle n’a rien à foutre ici. » Gronda finalement celui qui semblait être la tête pensante du groupe. Le chef s’était posé, les bras croisés sur la poitrine, le cul sur le capot de sa voiture, face à celle d’Aengus. « Alors fermez tous vos putains de gueules. » Son air mauvais fut rapidement rejoint par un plus pervers. Le sadisme teintait son visage d'une lueur étrange. « Voilà le deal, pour avoir piétiné notre territoire, La Morrigan va se mettre en petite tenue, vous allez me laisser vos portes-feuilles, vos portables et la voiture puis vous allez vous barrer. Un petit message pour le connard qui vous a envoyé ici. »
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Kendall McLight
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Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
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 Re: Plan B : la rencontre  Mer 11 Sep 2019 - 12:03


Plan B La rencontre

Est-ce que ce gorille femelle venait de comprendre qu'il l'insultait ? Avait-elle un complexe avec le terme "Con" ou c'était juste son imagination ? À l'entendre, eh bien il dirait qu'elle n'avait pas un QI bien élevé semble-t-il. Kendall haussa les sourcils, apparemment trop bavard pour ces demoiselles et quand Aengus sorti de la voiture les hommes devant s'écrièrent très subitement.

«Morrigan ?»

Ça n'était pas LA Morrigan que je connaissais. Et je suis conscient que beaucoup de ses fans peuvent appeler leurs enfants ainsi, là n'est pas le soucis. Mais cela me fit doucement sourire. D'abord Aengus, maintenant Morrigan. Ensuite ce sera quoi ? Brigit ou Dagda ? Toujours les mains levées en évidence je rétorquais à ma nouvelle copine pas très futée et armée.

«Concernant mon repérage. Contrairement à ce que vous pouvez Consentir il ne s'agissait que d'un tour pour trouver une autre entrée dans le bâtiment et non pour Controverser vos quelConque plans. Je n'allais tout de même pas attendre votre Consentement pour ramener ma Condisciple endormie dans la voiture chez elle. Loin de moi la Concupiscence de vous prendre pour ce que vous n'êtes pas.»

Mais non je ne le fais absolument pas exprès. Je ne me moque pas. Ce n'est pas bien de se moquer. En plus je dois bien admettre que la suite ne me plaît guère. Par contre je n'allais certainement pas laisser Aengus se déshabiller devant tous ces sagouins. Hors de question de laisser mes fans et une croyante celte se faire lyncher alors qu'elle se trouve en présence d'un dieu. Assez proche de Morrigan qui plus est. Alors j'écoute la conversation et observe tous les énergumènes, notamment celle qui se trouve derrière moi. Je savais que mes propos les provoquerait et je n'espérais pas autant car ça fusait déjà à tenter de me faire fermer mon clapet. Je déteste les injures. Je ferme les yeux et, coudes levés je baisse la main pour me masser la tempe en lâchant un rale dans un soupire.

«Sérieusement... Vous n'avez pas un autre vocabulaire à utiliser ?»

Je m'avançais vers ce qui semblait être le leader du groupe. Ignorant les innombrables menaces. Changeant de comportement et de caractère. En même temps, je ne suis pas à voile et à vapeur pour rien.

«Cette... » Je me tournais et l'avisais d'un regard de bas en haut et me retournais de nouveau verd le chef. «Morrigan, ne se mettra pas en petite tenue parce qu'on a soi-disant piétiné votre territoire.»

Leur territoire... Bah voyons. Et ils se prennent pas pour de la mouise avec ça...

«Personne ne nous a envoyé ici. Alors le message vous pouvez le garder pour vous. Et vous n'aurez rien, ni portefeuille, ni voiture, ni sous-vêtements.»

Lugh s'était placé, pendant qu'il parlait, devant la jeune brune. L'attitude menaçante et une ombre rendant son faciès plus abrupt et sévère. Il risquait bien évidemment de se prendre des bastos dans le corps mais il se préparait à tout. Et par chance, il se trouvait que le ciel ait décidé d'être un peu plus dégagé pour lui permettre d'avoir la réflexion des rayons du soleil sur la demi-lune qui se dévoilait. Subitement, la lumière des phares des deux voitures s'alluma alors que le dieu n'avait pas bougé. Il comptait bel et bien se défendre et faire en sorte que Aengus rentre sauve chez elle avec Daisy.

«Morrigan, montez dans la voiture, on repart. Nous n'avons pas besoin de l'accord de ces personnes pour repartir.»

Provocation, c'était certain. Mais si l'une d'elles s'attaquait à moi, j'allais très certainement les accueillir comme il se doit. Et pas de la manière la plus douce. Je sentais ma Lance s'exciter au plus haut point. Elle voulait faire couler le sang, et moi j'avais envie de me défouler. Mais j'attendrais le premier coup porté.

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 Re: Plan B : la rencontre  Mer 11 Sep 2019 - 17:16
Plan  B La rencontre

Lumière. Les paupières se plissèrent simultanément, éblouies.  Aengus retînt son souffle. Qu’est-ce que ça signifiait ? La journaliste ne parvenait à comprendre, refusant l’explication la plus logique fournie par son cerveau. Quelques souvenirs d’enfance revenaient la chatouiller. Ces flammes qui dansaient, parfois, lors des prières et offrandes pour Dagda. Et… son absence. La brune inspira. Non. C’était impossible. A l'époque, elle n’était qu’une gamine, une gamine effrayée à la perspective de la mort, de la perte d’une mère, incapable de comprendre une notion aussi abstraite et cruelle que la mort d’un parent. Ses souvenirs, ses flammes qui dansent, cette eau qui tourbillonne et ce souffle caressant, avaient été produits par son esprit fragile pour la consoler. Cette figure paternelle qu’elle s’était inventée ne lui avait jamais répondue, une fois sa mère morte. Pourquoi y repensait-elle aujourd’hui ?

L’artiste se retrouvait devant elle mais sa protection n’était que symbolique. A cette distance, une balle le traverserait avant d’en faire autant avec sa chair. La sotte à l’arrière avait contourné la voiture, comme pour vérifier que, de ce côté-ci, rien n’avait pu activer les feux. Maintenant à la lumière, Aengus reconnaissait Maria, l’une des combattantes qu’elle avait souvent vu patauger dans la boue.

« C’EST UNE SORCIERE !! » Hurla le gars qui avait reconnu Aengus en premier. Il braqua soudainement son arme sur la journaliste. Il tremblait si violemment que la cible redoutait qu’un mauvais geste ne fasse partir le coup tout seul.

« On devrait faire ce qu’il comme y dit.» Appuya Maria en baissant son arme, maintenant à niveau de Kendall. Elle le fixait avec tant d’étoiles dans les yeux, éblouie. Le renouveau des lumières semblait l’avoir perturbé, assez pour la rendre encore plus vulnérable. « Tiens, je te l’offre mais empêche là de me tuer, s’il te plait.» Poursuivit Maria en tendant son arme à Kendall comme si elle lui offrait le plus précieux des présents. Dans le fond, c’était probablement le cas. A la regarder, la jeune femme appartenait à la catégorie la plus pauvre de la ville.

« C’EST DES SORCIERS ! » Continuait de hurler l’hystérique.

Inspirant profondément, Aengus décida de jouer avec cette situation, la tourner à son avantage. Se redressant de toute sa taille, elle tendit le doigt en direction du type qui paniquait à mort. Elle connaissait le folklore sur les sorcières. Elles jetaient des sorts en pointant du doigt.

« Même si tu me tues, ma malédiction t’emportera. J’ai promis du sang à ma déesse ! D’abord, ton souffle est à elle … »

L’homme commençait à suffoquer, cédant bien plus à la panique qu’à la malédiction d’Aengus. Il se tenait la gorge, semblait s’étouffer et à chaque respiration manquante, ses joues rougissaient un peu plus.

« Randy, tes phares putain ! » Beugla le chef, le cul toujours visé sur le capot, une main tapant sur le parebrise.

« C’EST PAS MOI ! » Hurlait le chauffeur dans la voiture. Il n’avait pas bougé, comme figé depuis que les phares s’étaient rallumés. Il ne comprenait pas.  « J’AI PAS TOUCHE LES PHARES MAIS J’AI SENTI UN TRUC ! Y A UN PUTAIN DE DEMON DANS LA RUE ! »

Il appuya soudainement sur l’accélérateur pour déguerpir au plus vite. Le chef avait roulé du capot sur le côté pour sauver sa peau. Tombant lourdement au sol, il en fut désarmé. Il ne saisissait pas vraiment ce qui était en train de se passer. La situation lui échappait. Lui, il n’était qu’un petit chef. Il n’avait pas l’habitude. S’il reprenait le compte, Maria avait donné son arme à l’artiste et se tenait sagement et gentiment à côté de lui. L’homme à l’arrière suffoquait bêtement au sol, incapable de tenir une arme. Il ne restait que deux types armés de batte de baseball et lui, ensanglanté et blessé sur le sol. Aengus en profita donc pour sortir son arme de sa poche et la pointer en direction du chef.

« Dégage. » Un pas, deux pas et elle avançait pour récupérer l’arme au sol, laissée par la victime de sa malédiction.


Dernière édition par Aengus O'Griffin le Jeu 12 Sep 2019 - 8:36, édité 2 fois
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Kendall McLight
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 Re: Plan B : la rencontre  Mer 11 Sep 2019 - 21:41


Plan B La rencontre

Toutes les paupières se plissèrent sous la subite lumière que donnèrent chacun des deux véhicules, toutes sauf celles de Lugh qui continuait de fixer froidement le chef de ces types. Prêt à en découdre et se permettre un petit extra grâce aux lumières procurées. Ça lui permettrait au moins, même en pleine nuit, d’avoir un bref apport et de moins se fatiguer que s’il n’avait aucune luminosité à porté de main. Toujours l’arme braquée sur lui, il ne semblait absolument pas craindre cette invention qui pouvait traverser la chair à cette distance et blesser la jeune femme derrière lui. Il avait fait un bref effort sans que personne ne le voit, chose qui avait pu le fatiguer, mais il n’en montra absolument rien. D’autant qu’il jeta un regard sur la femme qui l’avait pointé avec son arme un peu plus tôt quand un autre type s’écria à la sorcière qu’il désigna comme étant Aengus. Un sursaut l’ayant quelque peu surpris tellement la tension de son corps était intense.


Mais ça va pas de crier comme ça !  On n’est plus au moyen âge. Et j’ai l’impression de revenir à Salem lors des chasses aux sorcières. Une goutte de sueur perla sur sa tempe alors qu’il prenait une inspiration. La tension redevint palpable et il plissa les paupières en fronçant les sourcils, ne comprenant pas le geste de la jeune femme qui s’avançait vers lui. Elle me tendit son arme et je fus réellement surpris du geste. Prenant délicatement l’arme qu’elle me tendait. Comprenant qu’il s’agissait là d’une offrande. Aurait-elle compris mon numéro ? Ce serait presque étonnant et assez… Déconcertant.

«Merci…»

Je gardais l’arme en main sans l’empoigner. Un regard glissant sur la jeune femme qui semblait vraiment être prise dans un délire de sorciers. Aengus profita de l’occasion pour jouer dans le jeu de notre nouvelle comparse du moment qui avait finalement changé de camp. Mon regard se porta sur le chef, tandis qu’un de ses sbires semblait suffoquer. Je sifflais de manière stridente entre mes dents. Et sans trop de soucis grâce aux lumières présentes j’utilisais ma Polytechnie. Faisant entrer dans la lumière des phares de la voiture de la fausse Morrigan un doberman haletant, langue pendante, les oreilles pointues dressées en direction de nos copains apeurés, prêt à sauter pour en dévorer un, même s’il ne s’agissait que d’une illusion, l’effet semblait très réel.

La jeune Maria semblait d’autant plus surprise car elle sursauta en voyant l’animal non loin d’elle qui était apparu si subitement qu’elle recula. Certains aussi en firent autant et s’en suivit d’une joute verbale pleine d’incompréhension sur la situation. En effet, j’avais quelque peu effleuré le bras du conducteur pour allumer les phares mais il n’y avait pas touché, puisque c’était moi qui en étais l’origine. Je m’approchais du chef qui fit un roulé-boulé sur l’asphalte, douloureusement, il tenta de faire en sorte que les autres se reprennent, mais rapidement, la moitié de ses camarades avait déjà pris la fuite. L’homme suffoquant attira son attention, Lugh se rapprocha de lui et, d’une méthode d’hypnose par murmures et claquements de doigts, puis un coup bref sur le sternum et il sembla tomber inconscient mais sur les rotules. Il lui chuchota des mots que seul lui pouvait entendre alors qu’Aengus avait ramassé son arme pour se rapprocher du chef et le pointer sur ce dernier.


«Quand tu te réveilleras, tu te souviendras de cette soirée, et tu remercieras Lugh Samildanach de t’avoir épargné. Et tu lui laisseras chaque jour un présent afin qu’il te laisse la vie sauve et te garde en vie malgré ta vie de misère dans ces rues, et tu feras passer le message à tes camarades s’ils veulent sa clémence pour rester en vie.»

Une caresse sur son crâne et je me redressais en me tournant vers le chef, me dirigeant vers lui. Me mettant en plein dans la lumière des phares pour le surplomber de toute ma taille, le chien à côté de moi. Si l’incitation à partir d’Aengus ne semblait pas avoir fonctionné le fait que je m’avance et lâche un aboiement concomitant à celui du doberman, il fini par se carapater rapidement. Je regardais le chien et sifflais pour qu’il file. Le chien quitta la lumière des phares et s’évapora dans les ténèbres. Si ma Polytechnie était efficace, tout avait l’air réel, des bruits de course de l’animal qui s’éloignait à son pelage qui aurait pu être humide par la pluie, comme s’il s’agissait d’une réalité sans en être une. Après un tel coup, et nous retrouvant désormais avec la seule présence de l’homme endormi sur les genoux et la jeune femme qui m’avait donné son arme en offrande, je me tournais vers elle et désignait son camarade.

«Il dort, je te conseille d’attendre qu’il se réveille avant de l’emmener. Nous partons maintenant…»

Je ne laissais pas le temps à Aengus de reprendre son souffle que je montais dans la voiture, incitant la jeune femme à reprendre le volant et quitter cet endroit. La pression redescendait subitement et, malgré le fait d’avoir contenu ma fatigue avec l’utilisation de ma magie, me voilà complètement assommé sur le siège passager. Une main tenant mon visage, la mine légèrement décomposée et la main gauche tremblante. Tentant de ne pas haleter trop bruyamment pour reprendre un semblant de respiration. Je mettais ça sur le compte d’une descente d’adrénaline.

«Bon sang j’ai bien cru qu’il allait m’en mettre une en pleine tête.» Dis-je en tapotant mon buste comme pour reprendre mon calme. Je tournais la tête vers Aengus. «Et vous, vous avez été remarquablement courageuse. Mais le coup des sorciers était très amusant.» Un petit rire maintenant que nous quittions ce quartier. Cherchant à détendre l’atmosphère un peu. Un petit sourire espiègle sur mon visage et je rivais mon regard sur la conductrice. «Alors comme ça vous faites des combats de boue en bikini ? Je serais curieux de voir ça.»
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 Re: Plan B : la rencontre  Jeu 12 Sep 2019 - 21:46
Plan  B La rencontre

« Putain… » Lâcha Aengus abasourdie par l’apparition soudaine d’un canidé en pleine lumière. Un pas l’obligea à reculer avant de se figer. Les récepteurs sensoriels répondaient tous à l’unisson mais son esprit refusait cette solution. Si son propre cerveau ne pouvait résoudre ce problème insoluble, alors la journaliste choisit de faire appel à celui des autres. A leur tour, ils réagirent en harmonie avec ses propres sens. Avant qu’elle ne puisse attraper son portable, dans une tentative de filmer la bête, la chose se volatilisa.

Putain… Elle avait pété une pile. Un fusible avait fondu.

« Je veux rentrer chez mouaaaaah. » Beugla Daisy en se redressant pour venir coller sa face contre la vitre de la voiture.

Aengus peina à réagir. En surcharge, sa tête ne parvenait plus à suivre le rythme. Une voix criarde lui heurta les oreilles. Daisy, reconnue, la brunette. Pause. Réflexion. Pivoter et remonter dans la voiture. Pause. Réflexion. Respirer. Poser les mains sur le volant. Pause. Regarder Kendall. Regarder la route. Fermer la portière. Pause. Respirer à nouveau. Regarder une fois encore Kendall. Oublier de mentir. Ne pas répondre.

Lui. Le chien. Lui. Son assurance. Lui… Trop de réflexion.

Revenir sur la route. Tourner la clef du contact. Demander l’adresse à Daisy. Noter l’adresser sur le GPS. Reprendre le volant. Arriver à une conclusion. Kendall n’existe pas. Le chien n’existe pas. Rien n’était arrivé. Respirer encore. Regarder Kendall. Être toujours folle.

« TU VAS DEMARRER OUAIS ! » Hurla Daisy dans les oreilles d’Aengus qui ne cilla même pas.

Une inspiration plus tard et la brunette parvenait à obliger ses pensées à suivre un court plus clair et précis. Ne penser qu’à un objectif la força à conduire correctement.

« Je peux te montrer mon bikini en rentrant si tu veux… » Tenta Daisy en luttant pour ne pas s’endormir à nouveau, la tête piquant du nez ponctuellement.

Un détail la chagrinait, plus encore que ce chien dans la lumière, que sa potentielle folie naissante ou renaissante, que ses mains qui ne tremblaient toujours pas. L’adrénaline refusait de redescendre. La mâchoire serrée, bride puissante, maintenait sa rage à l’intérieur. Combien de temps saurait-elle maintenir la bête prisonnière ? S’arrêtant à un feu rouge, Aengus étira un sourire en coin.

« Je suis sûre qu’il te va à ravir, Daisy. »

Et si Daisy parlait à Kendall, Daisy était-elle réelle ? Qu’est-ce qui était sûr ? Ses sens la trompaient. Depuis combien de temps ?

« STOP ! C’est lààààààà. Numéro douuuuuse.» S’écria Daisy en se jetant sur la portière, prête à l’ouvrir en marche. La voiture freina brutalement dans un juron bien senti. Celle à l’arrière klaxonna furieuse avant de doubler comme une furie. « Laisse-moi me garer, putain ! » Daisy gloussa en roulant sur le siège arrière, derrière Kendall. Et la ceinture de sécurité qui avait été oublié… Doucement, Aengus s’engouffra sur le parking d’une résidence comprenant trois immeubles de huit appartements. L’ensemble semblait assez luxueux.  A peine garée sur la place numéro 12, Daisy attrapa violemment le visage de Kendall pour le tirer vers l’arrière

« Me’ci. » Et voilà qu’elle embrassait l’arrière de l’appuie tête, probablement dans le but d’atteindre son ami par ce biais. La blonde avait l’alcool affectueux ! A tel point, qu’elle passa un bras derrière le siège et entoura le cou de Kendall pour serrer avec force. Merde, Aengus ne s’y était pas attendue ! Elle avait frôlé la mort dans la ruelle et finalement, c’était Daisy qui aurait la peau de Kendall ?

« Dehors les câlin, Daisy. Aller, tu vas lui montrer ton bikini. »

L’argument sembla plaire à la blonde qui relâchait sa prise. Mais avant, et puisqu’Aengus avait son portable dans la main, elle prit une photo en pouffant de rire. Au pire, si ce n’était pas réel, c’était tout de même très drôle !
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