ft. Lana Condor
♆ Enveloppe charnelle ♆Age : 24 ans en apparence / 218 ans sous cette apparence.
Date et lieu de naissance : 7 juillet 1777 à Kyoto, non loin d'un des plus grand Temple érigé en l'honneur de mon culte.
Lieu de résidence actuel : J'ai récemment emménagé dans un ancien manoir rénové situé dans le Quartier historique, je ne pouvais tout simplement pas me résoudre à vivre dans une de ces cellules que l'on nomme plus communément "chambre universitaire".
Occupation : Si je consacre la moitié de mon temps à mes "études" de Droit à la Temple University, je n'en reste pas moins le PDG de HideCorp, une entreprise mondiale d'armement.
Orientation sexuelle : Je n’accorde de valeur qu’à la force et à l'honneur. La valeur d'une âme ne se juge pas au sexe, à l'âge ou à l'ethnie de celui qui la possède.
Situation matrimoniale : Les seuls ayant trouvé une place dans mon cœur sont mes frères et mon clan.
Nature : Dieu
Dieu incarné : Bishamonten, divinité de la conquête, de la fortune de guerre, de l’autorité et de la dignité. Protecteur de la loi bouddhique.
Panthéon du dieu : Panthéon japonais
Alliance : C'est par défaut que je rejoins l'opinion les idées des Vigilants. Ces nouveaux Dieux répandent toutes les valeurs contre lesquelles elle se dresse. La paresse, l'exubérance et l'ignorance.
Rang au sein de Sanctum : Mon arrivée reste récente, j’ai encore du mal à saisir les rôles que les Dieux jouent à Sanctum. Pour moi, je suis et resterais la Gardienne de mon Panthéon, veillant à leur sécurité, je n’ai pas besoin d’un autre but. Pourtant, je mentirais si je n’avouais pas me plaire entourée du savoir que contiennent les archives.
Pouvoirs :Karada no Kioku - Mémoire du corps :Ce pouvoir lui permet de reproduire toute action qu'elle verrait dans la limite de ses capacités physique. Faisant ainsi d'elle une experte dans des domaines tels que les arts martiaux ou la gymnastique.
Itami - Douleur :Elle peut aider une personne à guérir plus rapidement d'une blessure, si elle accepte de subir la douleur de la victime. L'inverse est aussi possible, mais dans les deux cas un contact physique long et prolongé est requis.
Onno no Enjin - Anneau de feu :Maîtrise du feu par le bais d'anneau de taille variable.
Point faible : Fushou - Mauvais Karma : Chacune de ses mauvaises actions, qu'elle l'ait exécuté elle-même ou par le biais d'un intermédiaire lui portera malchance aussi longtemps que son karma sera mauvais.
♆ Mythes et légendes ♆Sévère ♆
Compatissante ♆
Magnanime ♆
Déterminée ♆
Indiscrète ♆
Dévouée ♆
Féministe ♆
Inébranlable ♆
Érudite ♆
Miséricordieuse ♆
Double ♆
Sarcastique ♆
Protectrice (envers ceux qui le mérite) ♆
StricteJe suis Bishamonten. Dieu de la conquête, de la fortune de guerre et des guerriers. Protecteur de la loi bouddhique. Gardien du Nord. Donneur de richesse. Défenseur de la Nation. Pourfendeur du mal. Guérisseur de Maladie. Commandant des Quatre Rois Célestes. Une des Sept Divinités du Bonheur. Je suis le bras armé de mes frères. Je suis la colère de mon clan. Je suis celui qui apporte la victoire. Mais aujourd’hui je ne sais plus ce que je suis…
♆
“
Tu es trop sévère.” Combien de fois a-t-on bien pu prononcer ses mots à mon égard ? Je n’en ai jamais tenu le compte à vrai dire, pas plus que je n’étais attentif à l’opinion des autres
kami… Pourtant, je ne suis ni trop strict, ni trop sévère. Je suis juste. Là où les dieux sont
Excès et les humains
Décadence. Je suis
Équilibre, je suis la juste rétribution découlant de chaque acte. Bon comme mauvais. Si le sol que je foule est jonché de
Yaksha et non de fleurs, c’est parce qu’il est difficile pour les êtres dotés d’un minimum de désirs de contempler le mal qui sommeille en eux.
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Éternellement dans l’ombre d’Hachiman sur le champ de bataille, il apportait la victoire dans la guerre lorsque j’assurais la protection des guerriers. La terre saignait du sang de nos ennemis, les corps tombaient au rythme de nos katanas, nous étions les piliers du pays du soleil levant. De toute évidence, mon culte finit par prendre de l’importance puisqu’au fils des siècles on en vint à nous distinguer. Je finis par apporter la richesse à travers la conquête, ce nouvel attribut me valut par la suite de rejoindre une bande de joyeux lurons plus joufflue et bedonnant les uns que les autres, les Divinités du Bonheur. Si les raisons les ayant poussées à accepter ma présence au sein de leur groupe ont toujours dépassé ma compréhension, il n’en reste néanmoins qu’ils furent les premiers que j’appelais frères. Sûrement rester à leurs côtés m'a changé car le brasier de ma rage de combattre s'est adoucit pour devenir un feu de cheminée.
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Le déclin. Suite inéluctable de notre apogée, le temps a vu nos forces diminués et nos rangs s’amenuiser. Notre culte eut beau survivre aux invasions successives des chinois, du bouddhisme et même du christianisme, qui aurait cru que le temps serait un ennemi contre lequel je ne pouvais protéger mon clan. Les années s’engrainaient, chacunes réclamant son lot d’âme, peu à peu, les amis disparurent, leur culte emporté par l’oublie ou tout simplement réincarné au sein d'enveloppe charnelle préférant quitter le pays qui les a vu naître. Je fus aussi contraint de changer de forme pourtant à l’époque, je ne pus me résoudre à quitter le pays que je me devais de protéger.
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La fin de la Seconde Guerre mondiale marqua un tournant majeur pour mon pays, les bombes ayant détruit des milliers de vies à Hiroshima et Nagasaki. Le Japon renonça définitivement à la guerre et à moi par la même occasion. Cette perte de foi aurait pu me révolter, pourtant je l’ai considéré comme un juste retour des choses. J’avais failli à ma tâche, il était normal que j’en paye le prix. Contrairement à certains, je fais partie de ceux qui estime qu’un dieu doit mériter ses fidèles.
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Depuis ces événements, je voue une rancune tenace à l’égard des États-Unis, cette colère fut même l’instigatrice à l’origine d’Hideyoshi Corporation, de toute évidence le monde changeait et sa façon de faire la guerre aussi. Puisqu’il fallait combattre le feu par le feu, je fournirais au monde les armes nécessaires pour se détruire. En revanche, je ne m’attendais pas à voir mon culte retrouver un regain de force proportionnel à la quantité d’armes vendu…
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“
Tu pris mon nom et tu oses me demander qui je suis ?” Mon regard eut beau parcourir le champ de bataille, mes paroles s’adressaient bien au soldat endeuillé. À l’origine, ils étaient deux frères à me prier, qu’ils ne m’aient jamais appelé
Tỳ Sa Môn Thiên ou encore
Đa văn Thiên comme il est d’usage dans ce pays, m’avait intrigué au début, je me suis finalement rendue compte de ce qu’ils étaient. Des Japonais, au Viêt Nam sous les ordres américains. C’était suffisant pour me faire grimacer de dégoût. Je veillais tout de même sur eux, ne pouvant me résoudre à les abandonner. Malheureusement, je ne pus empêcher le mort d’un des frères, laissant son jumeau sombrer dans le désespoir. Je m'en voulais. Tellement. Mais je pouvais encore sauver celui qui restait. “
Survis à cette guerre et je te donnerais une nouvelle raison de vivre.”
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Malgré toute la répulsion que j'éprouve envers ce pays, je finis tout de même par poser mes valises à Philadelphie. Je ne pouvais plus me résoudre à rester loin de mon clan même si les raisons les ayant amené jusqu’au États-Unis me sont inconnues, je ne peux plus rester cloîtrer dans mon coin. Profitant de l’opportunité d’étendre l’influence de mon entreprise en implantant une filiale, je saisis cette occasion pour m’inscrire à la Temple University, étudier le système juridique de ce pays est sûrement le meilleur moyen d’en comprendre le fonctionnement. Il faut bien connaître son ennemi. J’espère simplement que ce nouveau départ n’est pas une erreur, dans le pire des cas, je ferais de mon mieux pour convaincre les autres de retourner avec moi au Japon.