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 [Terminé] One night, one kill, one murder

Hope Edwards
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Hope Edwards
Âge et date de naissance : 31 ans - 19/07/1988
Métier/occupation : Lieutenant de police
Cible touchée par Cupidon : Célibataire

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 [Terminé] One night, one kill, one murder  Mer 11 Sep 2019 - 13:36
One night, one kill, one murder

Ce matin-là, la jeune femme avait enfin pu clore un dossier. Son enquête sur les menaces de mort reçu par le maire de la ville avait porté ses fruits et elle s’était rendue chez le suspect accompagnée pour embarquer l’homme en question qui ne semblait pas avoir la lumière à tous les étages. De la Gitche en quantité avait été trouvé chez lui ce qui avait été la cerise sur le gâteau. Hope avait passé près d’une heure et demie en salle d’interrogatoire pour obtenir le nom de son fournisseur. Si cela pouvait passer pour du temps gâché, cela n’était rien de tel. Le coupable des lettres de menaces au maire avait fini par cracher le morceau et elle avait pu ajouter cette information primordiale à son dossier sur les Gitchers avant de finalement croiser Kaitlyn pour recroiser l’information avec les recherches que Hellking et elle menaient directement sur le terrain. Peut-être que cela donnerait quelque chose peut être pas, mais aucune piste n’était à écarter dans cette affaire qui avait été ordonné par la procureure en personne. Si le suivi était organisé par la brune, il regroupait toutes les informations passées qu’elle avait pu dégoter dans les vieilles affaires de Dandridge et les autres qui touchaient de près ou de loin à la Gitche ainsi que celles plus récentes que le lieutenant McKinney et son comparse avaient réussi à récupérer. Si la récolte d’informations avançait plutôt correctement, ils continuaient de faire chou blanc sur l’identité des Gitchers. C’était incroyable comme les véritables dealers de la Gitche étaient insaisissables, conservant leur anonymat depuis déjà bien trop longtemps.

La journée avait passé à une grande vitesse, encore plus que d’habitude, ayant solutionné une de ses enquêtes. Hope était à son bureau en début de soirée en train de terminer son rapport lorsqu’elle vit son capitaine pointer le bout de son nez et zieuter tous les bureaux avant de foncer sur le sien. Cela ne sentait guère bon cette affaire et évidemment, son instinct ne la trompa pas. Un meurtre avait eu lieu dans une ruelle à l’arrière d’un restaurant. Le fait qu’elle soit la seule encore présente au travail avec une affaire qui venait d’être élucidée la désigna d’office pour s’en charger. Evidemment, son supérieur ne manqua pas de la prévenir que la scientifique était débordée et qu’il n’était pas sûr qu’elle puisse avoir quelqu’un de disponible dans l’heure. Hors, en cas de meurtre, le protocole exigeait un second regard sur les prélèvements et si la jeune femme pouvait faire le travail elle-même de par son expérience passée, elle ne pouvait pas se dédoubler.

Vous inquiétez pas, j’ai une roue de secours depuis peu.

Il était hors de question pour elle de perdre du temps sur ce genre d’affaires, sachant pertinemment que si la scientifique était débordée, c’était pas une mais plusieurs heures qu’elle allait devoir attendre avant d’avoir quelqu’un sur les lieux. La nuit s’annonçait déjà longue de prime abord, ce point là ne ferait que l’allonger d’autant plus. A peine avait-il tourné les talons que la brune s’était saisie de son téléphone portable, envoyant un message au docteur McLight pour lui donner l’adresse du rendez-vous, précisant qu’elle serait sur les lieux dans les dix minutes qui allaient suivre. Pliant bagage, éteignant son ordinateur, elle attrapa son arme de service qu’elle glissa dans son fourreau ainsi que sa veste en cuir qu’elle enfila en se déplaçant rapidement dans le commissariat. Vêtue d’un slim noir, d’une paire de bottines à talons carrés, d’un tee-shirt et de sa veste en cuir, la lieutenante fut rapidement sur les lieux du crime, pénétrant sur la scène sans présenter sa plaque étant reconnue par l’un de ses collègues présent qu’elle salua d’un signe de tête. Le jeune homme semblait avoir la trentaine tout au plus. Il avait été poignardé dans le dos de manière très lâche, tombé face contre terre. Plus loin, un couple de quadragénaire était à l’origine de l’appel auprès des services de police. Faisant le tour du cadavre, la lieutenante ordonna que personne ne touche le corps sans son autorisation. Puis elle contourna ce dernier pour aller à la rencontre des témoins. Leur déposition avait déjà été prise aussi put-elle simplement poser quelques questions complémentaires. C’est à ce moment précis que son attention fut attirée à l’entrée de la scène de crime par le refus d’un agent de police de laisser passer une tête familière qu’elle avait convié un peu plus tôt.

Agent Cold, laissez-le passer. Le docteur McLight est avec moi.

Remerciant les témoins, elle vérifia une dernière fois les coordonnées de ces derniers et leur donna son numéro de téléphone si jamais la moindre chose leur revenait à l’esprit ultérieurement. Puis, Hope se dirigea à la rencontre du beau brun et lui serra la main.

Bonsoir docteur McLight. Je vous remercie pour votre rapidité. Comme vous voyez, l’occasion de vous montrer une scène de crime s’est présentée plus tôt qu’on n’aurait pu le croire.

Se déplaçant de quelques pas, elle se rapprocha du corps de la victime suivi par Kendall et commença son briefing.

John Anders, 32 ans, célibataire et conseiller en finance. Il semblerait que la victime ait été poignardé dans le dos. Les employés du restaurant d’à côté n’ont pas reconnu la photo de ce dernier. Le couple de témoins est passé au bout de la ruelle après coup. Ils n’ont rien vu de l’agresseur.

Le laissant prendre ses marques, la jeune femme s’était déjà faite une idée plus précise des faits. A vrai dire, seule une autopsie devrait pouvoir lui confirmer ce qu’elle soupçonnait en son fort intérieur. La plaie dans le dos était pour elle une blessure réalisée post-mortem. L’autopsie ou une simple analyse de sang pourrait en révéler plus sur une potentielle drogue ou peut-être un poison. Aucun autre signe extérieur ne laissait entendre un coup mortel.


Dernière édition par Hope Edwards le Mar 10 Mar 2020 - 11:55, édité 1 fois
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Kendall McLight
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Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

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Clarté omnipotente:

Point faible :
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Mer 11 Sep 2019 - 20:53


One night, one kill One murder


Il fallait dire qu’il était quelqu’un d’efficace et de très méticuleux dans son travail. Si bien que Kendall passait le plus clair de son temps à l’hôpital pour aider çà et là. Plus encore, durant ces dernières semaines, il s’était déroulé pas mal d’événement qui mettaient un peu de piment dans son quotidien. S’il venait à peine d’arriver, sa présence semblait être relativement dynamisée de petits instants uniques. Lors de son premier jour en ville, Kendall avait eu l’heureux plaisir de revoir son frère de cœur, Seth à savoir Dadga, l’un des dieux avec lequel il avait souvent passé le plus clair de son temps durant ces nombreuses décennies. Et leurs retrouvailles s’étaient couplée de celles d’Erlina, la disciple du dieu druide avec qui il entretenait une forme de sympathie familiale.

S’en suivi de la visite du Lieutenant Edwards pour une enquête le lendemain pour qui il avait fait des analyses sur un élément d’une scène d’investigation qui, il l’espérait, lui avait servi pour mettre la main sur les suspects de son enquête. Si après le départ de Hope il n’avait plus eu de nouvelles, il en avait eu d’un autre lieutenant, l’agent McKinney, qui était venue le voir afin de faire une analyse personnelle sur le cheveu d’un proche à la jeune femme. Durant cette journée, ils avaient longuement parlé et ce, pendant l’analyse même et l’étude demandée par l’agent. Il fut également convoqué par le commissaire en chef du département de police, Severus Porcius Cato afin de discuter plus en détail de son rôle comme consultant et de reparler du bon vieux temps entre divinités créatrices de tous arts.
Quoi d’autre après ça ?
Les déboires d’une soirée qui aurait pu mieux se passer qu’à l’accoutumée. Une rencontre pour le moins épatante avec une croyante celte et son amie fan du groupe pour lequel il jouait, s’accompagnant par une fin de soirée tendue en ramenant cette charmante Daisy bourrée chez elle. Elle avait donné une mauvaise adresse et le trio avec le dieu s’était retrouvé confronté à des dealers dans l’un des pires quartiers de la ville. Heureusement, grâce à une intervention divine, de sa part, ils purent s’en tirer indemne, et avec une fan de plus au compteur qui plus est. Une autre rencontre, un soir alors qu’il rentrait chez lui après un énième concert. Il tomba sur un homme nu, complètement dépouillé de ses biens et dans un sale état, ça n’était sans compter que le jeune homme réchappa à une mort douloureuse dans l’agonie la plus lente sans même qu’il ne s’en soit aperçu pour être soigné par Lugh. Il dû même l’emmener au poste de police afin qu’il fasse une déposition et qu’une enquête s’ouvre. L’espoir vint de Kendall de, peut-être, croiser l’agent Edwards ou McKinney. Mais non, hélas. Il eut également le droit à un retour au poste pour signaler un vol a main armée qu’il avait surpris et sauvé de justesse cette femme qui s’était faite voler ses effets personnels en plein jour et ce même jour des retrouvailles avec son grand père.

Avec tout ça, on ne pouvait pas dire que Lugh soit quelqu’un d’inactif et flemmard. Son hyperactivité lui porte souvent préjudice car il bouge, s’active souvent et ce même la nuit et, quand bien même en étant un dieu il n’a pas réellement besoin de sommeil, on pourrait se poser des questions sur le temps qu’il passe à dormir. Aujourd’hui encore, plutôt que de simplement travailler sur ses analyses, il dû aller en chambre pour ausculter les patients, s’occuper de donner un coup de main pour des urgences et surtout de faire quelques analyses d’urgence pour certains cas. Mais pas de nouvelle recherche pour la criminelle. Il restait, comme pratiquement tous les soirs assez tard pour finaliser ses analyses. Pas qu’il y avait du retard, mais beaucoup disaient de lui que c’était un monstre du travail. Et même sa secrétaire l’engueulait pour qu’il prenne des pauses ou rentre plus tôt chez lui. Ce soir-là ne fit pas exception à la règle.

Alors qu’il se faisait presque jeter dehors pour que Lugh puisse rentrer chez lui et se reposer, il reçut un message. Pour le moins inhabituel, c’était l’agent Edwards qui requérait sa présence rapidement à une adresse qu’elle lui transmit, sans donner plus de détail. Son regard se leva sur la secrétaire et il finit par retourner récupérer du matériel pour des analyses et des récupérations de preuves ou d’indices. Il se doutait que s’il devait être là dans les dizaines de minutes après réception du message, ce n’était pas pour aller boire un verre tranquillement. Le moment était venu pour lui d’aller sur le lieu d’un crime et de travailler en collaboration avec l’agent Edwards. Alors il fila après avoir rassemblé sa sacoche qu’on lui avait mis à disposition pour ce genre de moments, prenant probablement trop à défaut de pas assez et il prit congé en partant devant. Faisant lever les yeux au ciel de sa secrétaire.


Je ne mis pas longtemps à arriver. Merci technologie pour me permettre de m’orienter dans les rues grâce à un GPS piéton. Parce que j’étais encore à pied. Je n’avais pas encore trouvé l’occasion de me procurer une voiture. Je m’étais néanmoins dépêché pour venir. Vêtu de mon costume bleu nuit, une chemise blanche et une cravate dans les mêmes tons que mon costume, avec une petite touche de fantaisie la broderie d’une tête de sanglier dans un violet profond. Assez discret malgré tout. Chose que je n’avais pas prévu, c’est qu’en tant que consultant, je n’avais absolument pas d’insigne, rien pour démontrer que je travaillais avec la police quand celle-ci me convoquait sur des scènes de crime. Et en voyant l’amoncèlement de personnes autour d’un périmètre que les agents de police entretenaient afin qu’ils ne piétinent pas des preuves ou des indices, je me frayais un chemin, ma sacoche de travail lourde et bien épaisse appendue par une sangle à mon épaule droite et je poussais un peu un journaliste pour attirer l’attention d’un agent. Ce dernier ne me laissa aucunement passer, et ce malgré mon insistance, le fait de m’être présenté en précisant que j’étais consultant pour la police et à lui affirmer que le lieutenant Edwards m’avait expressément invoqué sur les lieux. Oui-oui, j’avais bien dit invoqué, même si c’était un peu déplacé et surfait. Je me montrais assez insistant, jusqu’à ce que l’agent Edwards vienne enfin à ma rescousse. Et je la remerciais, un hochement de tête pour remercier l’agent de me laisser passer tout en retenant le journaliste qui voulait en profiter pour venir avec moi. Heureusement qu’il fut retenu.

«Bonsoir Lieutenant, je suis venu dès que j’ai reçu votre message... J’espère me montrer à la hauteur.»

Un signe de tête pour signaler que ça n’était rien, je m’avançais tout en suivant le lieutenant jusqu’au corps. Un regard assez surpris, lèvres entrouvertes. J’avais déjà vu des tas de cadavres, moi-même avais abattu des hommes durant diverses guerres et batailles menées avec ardeur sous mon commandement. Et même si j’étais habitué à en voir de toutes les façons qui soient, je restais assez intrigué par la manière dont ce dernier avait trouvé la mort. Pas de manière glorieuse à en croire le récit de Hope. Un regard plus attentif, penchant légèrement la tête sur le côté, puis la redressant comme intrigué, je ne m’étais pas encore trop approché du corps pour analyser les lieux autour. J’écoutais bien évidemment le débrief d’Edwards sur ce qu’il en était. Je baissais ensuite la tête pour regarder le lieutenant et m’approchais d’un pas, m’assurant de ne pas être sur un chemin de preuves quelconque. Dur de récupérer des traces de pas sur l’asphalte de toute manière, mais, on ne sait jamais. Je posais mon sac et sortais une paire de gants que j’enfilais, puis en tendis au lieutenant. Je prenais soin de m’approcher du corps sans non plus trop m’étaler, déjà, je voulais observer un peu la scène, le corps, le sol. Quelque chose me semblait bien étrange. Je penchais la tête sur le côté, dégageant le tissu pour observer la plaie. Accroupi près du cadavre sur la pointe des pieds et fronçais les sourcils.

«Il n’est pas mort ici, ça c’est certain…»

Je me prenais mon autre main pour regarder les yeux du cadavre. Je m’expliquais sur mon analyse tout en regardant la dentition de la victime, ouvrant sa bouche également pour regarder sa langue. Repérer des détails qui pourraient donner d’éventuelles pistes.

«Pas de sang autour de la victime, le coup de poignard semble avoir été fait post mortem à… mh… un jour ou deux. L’état de décomposition est déjà bien avancé. Je pense que les suspects ont attendu le stade de rigidité cadavérique avant de le jeter ici. La plaie est nette, pas de sang non plus vu que ce dernier a stagné.»

Fronçant les sourcils, j’approchais le visage pour renifler à l’intérieur de la bouche cadavérique, tout en gardant une certaine distance bien entendu. Une odeur particulière avait attiré mon attention, et ce n’était pas celle de la mort. Je relevais la tête en appuyant mes bras sur mes genoux puis me relevais lentement pour faire un tour de l’autre côté du corps. A la recherche du moindre petit détail.

«Est-ce que vous avez une idée de la société de finance dans laquelle il travaillait ?»

Je me permis de regarder ses affaires, palper pour sentir un portefeuille et peut-être trouver une carte ou ce genre de choses.
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Jeu 12 Sep 2019 - 22:04
One night, one kill, one murder

Le docteur McLight n’avait pas traîné et c’était tant mieux. La jeune femme savait déjà pertinemment qu’elle allait passer la nuit sur l’affaire mais elle appréciait grandement le temps qu’il allait lui faire gagner en étant déjà là. La remarque du scientifique la fit sourire doucement. Elle ne doutait pas de ses capacités pour s’adapter à la partie pratique du terrain sinon elle n’aurait pas recommandé qu’il puisse être appelé de la sorte au pied levé. Lui brodant le tableau petit à petit, elle laissait le beau brun s’imprégnait de la scène. Sûrement était-il déjà en train d’analyser tout ce qu’il voyait, et c’était bien. Il ne fallait par contre pas qu’il perde ses premières impressions car elles étaient souvent les plus utiles et intuitives pour la suite des événements. Mais il semblait des plus méticuleux aussi poursuivit-elle son briefing sans interrompre la concentration du jeune homme. Ce dernier finit par poser son gros sac et en sortit des gants avant de lui en tendre une paire qu’elle déclina gentiment. Evidemment, la lieutenante avait ce qu’il lui fallait et ne perdit pas une minute de plus pour sortir une paire de gants de sa poche et les enfiler tout en observant plus le comportement de Kendall que leur cadavre. C’est alors qu’il commença à commenter à voix haute ce qui lui passait par la tête, permettant à la brune de suivre son raisonnement. En effet, sa première remarque était l’une des plus flagrantes. Sans grande surprise, le professionnel qu’il était se rendit bien vite compte qu’il n’était pas mort ici mais surtout que la plaie dans le dos ne pouvait être la cause de la mort ayant été infligé post-mortem. A première vue, la mort devait remonter entre vingt-quatre et quarante-huit heures ce qui expliquait que les agents présents avant elle avaient fait chou blanc auprès des restaurants aux alentours. Le cadavre avait simplement été déposé ici, tel un messager. Sortie de ses pensées par l’interrogation de son partenaire d’un soir, elle lui répondit après avoir jeté un oeil à ses notes, ne voyant pas forcément la nécessité de connaître un tel détail :

Il travaillait chez Wells Fargo. Pourquoi cette question docteur McLight ?

Le voyant fouiller le cadavre, elle eut un petit sourire. Il n’allait pas trouver grand chose les premiers agents sur place ayant fait la fouille de base pour identifier la victime. S’éloignant de quelques pas, observant la scène dans son ensemble, Hope finit par regarder les différentes possibilités qui s’étaient offertes au tueur quand à sa provenance pour déposer le cadavre ici. Il y avait trois ouvertures dans cette ruelle, les deux principales, bloquées par ses collègues pour que le public n’approche pas la scène de crime, et une troisième petite allée piétonne. Laissant Kendall observer le cadavre, elle s’éloigna un peu pour pénétrer dans cette petite allée piétonne étroite et la arpenter, observant les alentours. Elle trouva alors une tâche d’huile de moteur au sol, prélevant un échantillon. Rien ne garantissait que cette huile ait fui depuis la voiture de leur meurtrier. Mais rien ne garantissait que cela ne serait pas le cas non plus. Une piste était une piste aussi, elle récupéra donc un échantillon satisfaisant en s’accroupissant à l’aide d’un coton de tige et le déposa dans un sac plastique de preuve. Continuant de zieuter les alentours, elle déplora l’absence de caméra dans ce quartier de la ville qui aurait pu lui faire gagner du temps. La brune finit par revenir sur ses pas, rejoignant de nouveau le jeune homme qui continuait son inspection du cadavre, lui tendant le petit sachet qu’elle venait de refermer avec le coton de tige à l’intérieur, juste après avoir marqué de quoi il s’agissait dessus.

Le médecin légiste ne devrait pas tarder mais je voudrais bien savoir ce que vous avez pu trouver ou imaginer.

Au premier regard, la blessure n’étant pas responsable de la mort du jeune homme, Hope optait plutôt pour l’usage d’une drogue ou d’un poison. Si dans le premier cas, connaître quelle drogue l’avait mis dans cet état pourrait être intéressant, dans le second cela donnerait d’autant plus d’indices. Rares étaient les tueurs qui usaient de poison. Il s’agissait généralement de femmes. Or, les femmes meurtrières préméditaient rarement leurs coups. La majorité des cas était des crimes passionnels, les tueuses agissant par instinct, par réaction à un fait ou un événement. Cela voulait dire aussi que si la brune avait affaire à une femme, cette affaire n’allait pas être résolue en deux jours. Généralement, il était plus difficile de coincer une tueuse plutôt qu’un tueur, statistiquement du moins. C’est à ce moment-là que le légiste arriva, prenant la place de Kendall sans mal puisque ce dernier se releva pour la lui céder.

Alors dites moi, docteur McLight, vos premières impressions quand à cette sortie sur le terrain.

Evidemment, la lieutenante ne lui demandait pas s’il trouvait cela cool, intéressant ou encore palpitant. Elle voulait surtout avoir son analyse depuis qu’il avait mis les pieds à ses côtés de l’autre côté du ruban. Quelles étaient les analyses qu’il songeait faire ? Quelles suppositions étaient-il déjà capables d’émettre ?
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Mer 2 Oct 2019 - 15:20


One night, one kill One murder


Il chercha quelque chose sans trouver la moindre trace sur le corps, se doutant que l’équipe qui avait trouvé le corps sur place avait déjà fouillé le corps précautionneusement. Alors il regarda d’un œil vif autour du corps, dans son périmètre, observant la jeune femme récupérer un échantillon à l’aide d’un coton-tige qu’elle lui tendit après lui avoir regardé son calepin et regardé ses notes pour répondre à sa question. Il était probablement trop évident pour le chercheur de savoir qu’il serait probablement l’origine des pistes de l’homme gisant devant eux. Il cilla un instant en penchant la tête, puis se releva calmement en regardant autour de lui.

Je récupérais du matériel pour récupérer des traces, à l’aide d’un coton-tige, que je passais sur sa langue, l’intérieur de sa joue, j’avais le sentiment que notre homme était un fumeur, ou tout du moins une personne dont on aurait pu donner une quelconque drogue, voire du poison. Aux vues de l’odeur qui semblait si particulière et loin d’être une odeur habituelle de décomposition. Quelque chose m’intriguait, et ce n’était pas sans avoir vu le même genre d’état sur une autre personne à qui j’avais sauvé la vie quelques jours plus tôt. Qui sait, l’enquête pourrait avoir le même lien, après tout, ce Scamander, qui l’avait échappé belle, semblait être avocat et on avait probablement voulu l’écarter d’une affaire dont il était l’avocat principal. Après, je pouvais très bien me tromper. Savoir que cet homme travaillait à la Wells Fargo ne m’aida pas plus, puisque j’ignorais quel client Siegfried protégeait. Il faudra que je me renseigne là-dessus.

«Mais l’origine même d’une des pistes les plus importantes. Savoir depuis quand notre homme semble porté disparu et si, moyennant un quelconque lien, l’agence aurait signalé à la police qu’il est porté disparu et ce, depuis combien de temps. Outre la référence à la famille si tant est qu’il en ait une. De plus…»

Je fronçais les sourcils en ayant remarqué quelque chose. Avec ma taille, il ne m’était pas difficile de repérer des petits détails qui pourraient échapper à d’autres. Je me dirigeais vers une bouche d’égout, coincé entre la grille et l’asphalte se trouvait être un mégot, pas un simple filtre, mais ce qui semblait être un roulé. Alors, récupérant un sachet et ma pince, je récupérais le morceau pour l’y plonger dans le sac en plastique. Même si ça n’était pas du tueur ou de la victime, ça restait une preuve. Je me redressais pour me tourner en direction de la brune qui me tendit le sachet qu’elle avait relevé. Je regardais aux lumières des phares et de la ville ce coton-tige qu’il contenait. A première vue, il semblait s’agir d’huile, probablement de moteur vu la couleur, mais j’allais avec grand plaisir me pencher sur diverses analyses.

«Intéressant…»

Je laissais la place au médecin légiste quand il arriva, et me présenta afin de lui soumettre mon aide si jamais il en avait besoin, afin d’étudier le corps et récupérer d’autres analyses. J’en oubliais ma phrase avec ce que nous venions de trouver, mais je m’éloignais un peu pour laisser faire le légiste et rester aux côtés de la jeune femme pour donner mon sentiment et une impression étrange qui ne m’inspirait rien de bon.

«Il n’y a probablement aucun lien, mais récemment j’ai aidé un homme qu’on avait drogué presque de façon mortelle, à la limite de l’empoisonnement, il s’en est fallu de peu, mais cet homme semblait avoir des ennemis dans son domaine qui voulaient l’évincer. La différence étant que notre défunt ici présent n’ait pas été dépouillé de tous ses vêtements. Et ce que j’en tire, c’est que s’il y a un quelconque lien, cet homme pourrait probablement être la victime que protégeait l’avocat que j’ai sauvé de justesse. Mais je peux tout à fait me tromper sur la chose.»

Peut-être qu’en cherchant dans les récentes dépositions et plaintes, ils pourraient trouver des pistes et faire un raccord plausible et concret sur la situation, voire probablement trouver les ennemis de Scamander ou de ce John Anders. Ses premières impressions étant qu'il avait réellement envie de creuser cette enquête et de trouver le ou les responsables de ce meurtre. Il croisait les bras contre lui et releva sa main pour se masser le menton, la mine foncièrement renfrognée pour réfléchir.

«Il me tarde d'aller analyser tout ce que nous avons pu trouver et ce que le légiste trouvera en retour. Et j'aimerais, si vous me le permettez, vous accompagner dans cette enquête et, peut-être, vous être utile, pas seulement dans les analyses.»

Si elle savait... Fut une époque lointaine j'avais été juge, alors le fondement de certaines lois, je les avais vu s'ériger de manière relativement impressionnante et violente. Toujours était-il que ma polyvalence dans nombre de domaines m'avait permis d'avoir un savoir plus qu'inespéré dans notre civilisation actuelle, mais également dans la connaissance de divers protocoles. Même si je n'avais jamais été agent des forces de l'ordre, je n'avais aucun mal à, dirons-nous, comprendre et connaître les lois en vigueur et les changements qu'elle opéraient sur la société.

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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Sam 5 Oct 2019 - 11:02
One night, one kill, one murder

Le docteur McLight était des plus concentrés et méticuleux. Avoir une personne de ce sérieux et aussi qualifiée à ses côtés était un plus non négligeable pour la résolution d’une enquête. La jeune femme était bien incapable de comparer le début de leur collaboration avec la collaboration forcée qu’elle avait eu avec Luc Hellking. Le scientifique était pertinent dans ses remarques, à croire qu’il ne faisait pas cela pour la première fois. Consciencieux, il lui avait fait bonne impression dès le début et ce n’était pas peu dire. C’était pour cela qu’elle lui avait fait passer une pilule de Gitch pour qu’il puisse l’étudier et assouvir sa curiosité, malgré les risques qu’elle avait encouru en enfreignant les règles. La brune savait ce que c’était d’avoir une envie brûlante de se rendre compte par soi-même d’un mystère scientifique. Et puis, au vue de son efficacité sur la précédente affaire, ce n’était pas grand chose. Lorsqu’elle avait discuté avec le chef Porcius Cato pour que Kendall soit habilité à venir sur le terrain en sa compagnie, si Hope était convaincue par sa demande dès le départ, elle ne s’était pas attendue à ce que cela soit accepté aussi rapidement et facilement. A vrai dire, c’était à peine si elle avait eu besoin de négocier ou plutôt de justifier sa recommandation. Peut-être que le consultant était rentré en contact avec lui comme il l’avait sous-entendu lors de leur première rencontre et donc que la demande de la brune avait été accueilli comme un accord, un aval sur le fait qu’il était prêt à passer à l’étape suivante. Elle était loin d’imaginer le lien qui pouvait lier Severus et le médecin. La réflexion du consultant la ramena alors à la réalité, la poussant à compléter les propos de son partenaire d’un soir :

A vrai dire sa disparition n’avait pas encore été signalé. A priori, notre défunt n’a raté qu’aujourd’hui comme jour de travail d’après les premières informations. Il vivait seul donc pas de colocataire ou de famille pour signaler sa disparition plus rapidement que son travail à première vue. Il faudra toutefois que j’interroge le voisinage pour avoir la confirmation de cela.

Il ne fallait rien exclure et peut-être que John Anders avait un ou une petite amie qui venait régulièrement et qui pourrait être soupçonné ou être au courant de quelque chose ou même un simple ami avec qui il sortait régulièrement. De la même manière qu’elle continuait d’étudier la scène et de zieuter dans les moindres recoins, son acolyte faisait preuve d’une grande expertise et d’une grande attention. Le médecin légiste finit par arriver, prenant la place que Kendall lui laissait non sans lui offrir son aide ainsi que les premiers éléments qu’il avait récolté. Puis le beau brun se rapprocha de la lieutenante qui en profita pour lui demander son avis et son ressenti quant à ses premiers pas sur une scène de crime. Ce dernier prit la parole pour d’abord lui raconter un événement récent qu’il avait vécu. Surprise par son choix de sujet, elle comprit rapidement pourquoi la jeune femme avait tout intérêt à écouter son récit.

Toute piste est bonne à explorer. Connaissez-vous l’identité de cet avocat que vous avez sauvé ? Savez-vous pour quel cabinet il-travaillait ?

Hope comptait bien aller à l’agence où il travaillait de bonne heure le lendemain matin pour interroger tous les collègues du défunt. En finance, il n’était pas rare de trouver des histoires de règlement de compte suite à un gain trop faible ou une perte sur une opération plus ou moins légale. Il était bien connu que le monde de la finance ne faisait pas exception à la règle et trempait également dans les malversations.La brune allait donc devoir découvrir si John Anders était de ceux qui étaient corrompus jusqu’à la moelle ou qui voulaient les dénoncer. Dans les deux cas, cela pouvait être un mobile potentiel pour le meurtre dont il avait été victime. Malheureusement, dans les deux cas, trouver une trace de déposition, quelle qu’elle soit, avait peu de chances d’avoir lieu. Le fait qu’il y ait eu une blessure post-mortem d’infligée conduisait tout de même à croire qu’il avait été torturé puis tué très lentement via un poison ou une overdose. Si cela se révélait être exacte, il s’agirait plus d’un règlement de compte et cela validerait les pistes de financier corrompu ou d’employé modèle sur le point de dénoncer une malversation. Ses yeux toujours posés sur le cadavre, observant les gestes du médecin légiste, son attention fut captée par la prise de paroles de Kendall.

On peut faire comme ça oui. Tant que vous m’écoutez pour que l’on évolue dans le respect du protocole, je n’y vois aucune objection.

Ce n’était pas à Luc qu’elle pourrait demander cela. Combien d’affaires avaient-ils fait capoter ou failli tout du moins par manque de respect des règles ? Le nombre de criminels relâchés pour vices de procédures ne cessait de grandir et c’était l’une des choses qui horripilait et agaçait le plus la brune. Observant à nouveau toute la scène, elle semblait avoir fait le tour et pouvoir laisser les choses entre les mains de ses collègues. Il était temps que les analyses commencent ainsi que ses recherches pour préparer les visites du lendemain.

Retournez à votre laboratoire faire les premières analyses. Je vais retourner au poste pour préparer les pistes à exploiter qui nous permettront de savoir à qui nous rendons visite demain matin et dans quel ordre. Je suis joignable sur mon portable à tout moment si besoin de toute manière.

Lui adressant un sourire amical, elle commença à tourner les talons pour donner ses instructions avant de finalement se raviser et de tourner à nouveau son regard azuré vers le consultant.

Etant donné qu’on va passer pas mal de temps ensemble le temps de résoudre cette enquête, il serait peut-être temps que l’on passe au tutoiement ?

La jeune lieutenante obtint rapidement une réponse et se tourna vers l’un des agents sur place pour donner ses dernières directives. Evidemment, n’importe quel nouvel élément trouvé devait lui être rapporté. De plus, elle avait chargé un agent en particulier d’amener les derniers échantillons à étudier au docteur McLight en personne. Quittant la scène aux côtés du beau brun, ils finirent par se séparer pour rejoindre elle sa voiture et lui son laboratoire. Une fois au commissariat, Hope s’était rapidement mise au travail. Elle avait commencé par appeler la police de New York afin qu’un officier se rende au domicile de ses parents pour leur annoncer la mauvaise nouvelle. Etant donné que les papiers d’identité de la victime avaient été retrouvé sur le corps, il n’y avait pas d’urgence pour eux de se rendre à Philadelphie afin d’authentifier le cadavre. A la suite de cela, la jeune femme commença à éplucher sa vie, remontant à son arrivée à Philadelphie pour ses études. Il était entré dans l’agence pour laquelle il travaillait comme stagiaire au cours de sa dernière année. L’équipe en place avait peu bougé depuis son arrivée ce qui était plutôt rare. Seules les petites mains semblaient aller et venir tandis que John s’était fait sa place, montant petit à petit dans la hiérarchie. L’agence totalisait un nombre de vingt-cinq employés. A cela, il fallait rajouter certains spécialistes non rattachés à l’entité mais intervenant parfois sur la clientèle de l’agence. Une fois qu’ils auraient interrogés tous les employés, ils pourraient voir s’il y a d’autres pistes du côté de la vie personnel de John Anders. Hope réquisitionna trois agents qui allaient devoir surveiller les employés le temps qu’elle interroge tout le monde, aidée par deux autres lieutenants à qui elle avait demandé leur aide pour gagner en temps et en efficacité. Plus les témoins seraient interrogés vite, moins il y aurait de chances qu’ils puissent discuter entre eux de l’affaire avant qu’ils ne soient passés entre leurs mains. Kendall resterait à ses côtés, probablement observateur sur la majeure partie du temps. Elle passa chercher ce dernier à son laboratoire qui profita du temps de trajet pour lui annoncer les premiers éléments qu’il avait pu récupérer au cours de ses analyses. La jeune femme avait pensé à leur prendre des cafés sur le chemin et lui avait dit de se servir une fois qu’il s’était installé sur le siège passager. Alors qu’elle conduisait jusqu’à l’agence où travaillait le défunt, elle briefa rapidement son coéquipier du jour.

Il y a vingt-cinq employés dans cette agence. J’ai cinq collègues qui vont nous retrouver sur place pour gérer le monde et les interrogatoires afin qu’il ne puisse pas y avoir plus d’échanges que cela entre eux. Je nous ai gardé les têtes dirigeants.

Arrivés sur place, les employés furent réunis dans le hall pour que la lieutenante leur apprenne la mort de John Anders. Ses collègues ne tardèrent pas à arriver alors que le responsable de l’agence harponnait la jeune femme pour lui faire comprendre qu’ils ne pouvaient pas immobiliser tout le monde de la sorte étant donné qu’il avait des clients à satisfaire. Sa petite et frêle taille lui offrait l’opportunité de remettre à leur place bon nombre de personnes et cela allait être une fois de plus le cas.

Il s’agit d’un meurtre Mr Cavanaugh. Je me moque bien de ce que vous pensez de nos méthodes et je suis persuadée que la majorité des clients comprendra ce ralentissement momentané. Nous sommes venus à plusieurs exprès. Mais si vous préférez, étant en charge de l’enquête, je peux procéder aux interrogatoires seule ce qui bloquera votre équipe au moins la journée voir la nuit ici.

Evidemment, c’était le genre d’arguments qui ne laissait pas franchement la place à la contestation. Etant donné qu’ils étaient d’accord. Elle prit le soin de l’évincer, non sans avertir les agents de bien garder un oeil sur lui, et emmena l’assistant de John dans un bureau afin de s’isoler pour prendre sa déposition. Un bloc note et un stylo en main et la brune était prête à commencer, ouvrant le dialogue sur une question très ouverte afin que l’homme en face d’elle se mette à l’aise en commençant par ce qui l’inspirait.

Suite aux événements, j’aimerais que vous me parliez de John Anders Mr Scott. Quel genre d’homme était-il ?
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Mar 15 Oct 2019 - 0:11


One night, one kill One murder

Mh, une piste qui pourrait finalement mettre plus de temps que prévu dans ce cas. Ou alors pas tant que ça. Car si Kendall avait posté des questions pertinentes, il gardait en tête que toute éventualité pouvait être possible. Actuellement, si quelqu’un avait le don de prescience pour rentrer dans sa tête, il se ferait assommer par les multiples questions qui fusaient continuellement et toutes les possibilités à explorer, sans parler des recherches qu’il allait devoir effectuer ce soir pour avancer dans l’enquête et trouver des pises plus ou moins intéressantes afin de faire en sorte qu’il ait un maximum d’informations pour le lendemain. Et comme disait sa collègue, toute piste était bonne à explorer.


«Tout à fait Lieutenant, toute piste est bonne à explorer, et je compte bien vous aider du mieux que je peux dans cette enquête.»

Le nom de l’avocat qu’il avait sauvé, ho oui, il s’en souvenait bien. Il avait peiné à lui tirer les vers du nez. Bon, en même temps il avait dû l’emmener au commissariat pour qu’il puisse faire sa déposition et porter plainte contre ceux qui avaient tenté de le droguer.

«Un certain Siegfried Scamander. Ce dernier semble être un bon avocat mais qui ne se laisse pas tant faire que ça, et assez consciencieux.»

On ne pouvait pas dire qu’il soit quelqu’un de flemmard de ce que j’en ai vu à son réveil. Surtout qu’à peine réveillé il a parlé d’être en retard à un rendez-vous, donc c’est qu’il ne devait pas vraiment réaliser l’ampleur de son état quand je l’ai récupéré. De ce que je me souviens, il semblait avoir également une bonne mémoire. Peut-être que l’enquête pourrait avoir un rapport, ou les deux victimes n’en n’ont aucun. Mais rien n’est à écarté tant qu’on n’a pas plus d’indice, et ce qu’on a trouvé sur les lieux pourra nous aider, je vais m’atteler à aller analyser tout ça.

«Peut-être devriez-vous aller voir aussi la déposition de Scamander, elle remonte à environ trois jours, je l’accompagnais parce qu’il avait encore des difficultés à tenir debout à cause des drogues qu’on lui avait administrées.»

Après, je ne savais pas où l’on pourrait aller avec ça. Mais ça pourrait toujours nous donner un indice. Il m’avait semblé entendre également le nom de cette banque dans la déposition de Siegfried. Je tentais de remettre la main sur le nom de sa société. C’était un nom relativement à rallonge et composé de plusieurs noms, le genre de truc qu’on oublie rapidement quand on est distrait.

«C’était un nom à rallonge, je ne me souviens plus de tous les termes, mais une chose est certaine c’est qu’ils devraient tendre sur un nom plus simple à retenir. Je vous redirais plus exactement de quelle société d’avocats il s’agit.»

Je préfère lui donner le nom de l’agence avec exactitude plutôt qu’une information volage et incomplète. Toujours est-il que je compte bien l’accompagner et faire en sorte que le lieutenant Edwards n’ait pas à me rabrouer pour quoique ce soit. C’en est presque mignon de constater qu’elle cherche à faire attention à la façon dont je pourrais réagir face aux suspects ou aux éventuels collègues de ce John.  J’esquissais un sourire amusé et affriolant à l’attention de Hope.

«Vous avez peur que je n’en fasse qu’à ma tête, lieutenant ?»

Une petite main sur ma poitrine en haussant les sourcils, baissant la tête légèrement tout en la fixant et pinçant les lèvres. Comme une promesse solennelle.

«Vous avez ma parole Lieutenant. Je suis là en observateur. Mais j’espère que vous me permettrez tout de même de prendre la parole pour vous donner mon point de vue sur les situation ?»

Petit sourire à son attention et je rangeais mes petites trouvailles dans mon sac tout en écoutant la jeune femme. Me redressant pour retirer mes gants une fois le tout rangé, je prenais mon sac en bandoulière sur l’épaule droite et hochais calmement la tête à ses directives.

«Nous ferons un point demain matin dans ce cas. Et je vous dirais ce que j’ai trouvé d’intéressant. N’hésitez pas non plus de votre côté Lieutenant Edwards.»

Probablement que la façon dont je l’avais nommé sembla faire tilt dans sa tête, je la regardais tourner les talons de nouveau dans ma direction alors qu’elle avait déjà commencé à partir. Je m’étais légèrement redressé pour la fixer et écouter ce qu’elle avait à ajouter. Passer au tutoiement n’était pas plus mal en soi. Je hochais la tête. Je sais pertinemment que j’ai parfois du mal à le prendre en considération mais je ferais un effort.

«Je ne suis pas contre, mais appelez-moi par mon prénom et j’en ferais autant.»

Peut-être que j’aurais dû commencer par le faire d’emblée ? Je ne sais pas, c’est sorti tout seul, il faut surtout que je prenne l’habitude de tutoyer Hope. Même si ça ne sera pas évident dès les premiers temps. Je risque de me mélanger les pinceaux me connaissant.

Lorsqu’il quitta la scène de crime, il se rendit directement à son laboratoire et commença avec assiduité et concentration ses analyses. Lugh n’avait pas réellement besoin de manger ou de se reposer pour travailler. L’avantage d’être un dieu… cependant, tout ce qu’il récupéra dans ses analyses, il les avait notés avec beaucoup de détail, mais il n’avait, cette fois-ci, pas envoyé les données à Hope puisqu’il devait la voir le lendemain. De plus, il avait eu des nouvelles du médecin légiste où il pu récupérer des données supplémentaires et des indices sur les causes de la mortalité de John. Il en avait eu pour toute la nuit sur ses recherches et s’était organisé de sorte à ce que chaque analyse révèle un élément, plus des recherches sur le net et sur d’autres sites afin de connaître l’origine des composants, l’huile de moteur, le mégot trouvé sur les lieux, les traces de drogue retrouvées dans l’ADN du cadavre et dans sa cavité buccale également. Plus il découvrait de choses, plus il trépignait d’impatience d’apporter toutes ses recherches à sa collègue. Bien entendu, à défaut d’avoir du matériel de pointe dans son labo, il utilisait ses connaissances également anciennes et ce, pour certains révélateurs qui n’étaient aucunement physique. L’avantage d’être seul au laboratoire, c’est qu’il avait la possibilité de travailler sans se cacher puisqu’il s’était enfermé à clef jusqu’au matin, avant l’arrivée de Hope qui était venue le rejoindre au laboratoire, après le message qu’il avait reçu. En la faisant entrer, il la salua et lui fit un petit check-up de ses trouvailles également une fois dans la voiture. Frais et pimpant comme s’il avait dormi une bonne douzaine d’heures, il écouta attentivement le débrief de sa comparse tout en se laissant conduire.

«Merveillable ! Mais je suis certain qu’ils ne vont pas nous donner du fil à retordre... Pour ma part, j’ai trouvé quelques informations qui devraient vous intéresser. Déjà, j’ai retrouvé le nom de la société d’avocat chez qui travaille Sir Scamander. La Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP. J’aurais d’autres choses à vous dire après cette intervention sur ce que j’ai trouvé dans mes recherches.»

Même si ça ne nous est pas utile pour le moment, ça pourra toujours être utile de savoir si cette firme d’avocats possède des clients de la Wells Fargo. Une fois arrivé sur place, je suivais calmement ma collègue qui avait déjà pris les mesures nécessaires pour intervenir avec d’autres de ses collègues, mais quand le directeur chercha à s’interposé, j’eus un regard plein de compassion pour le petit bout de femme qui ne se laissait clairement pas marcher sur les pieds. Des arguments qui semblaient faire clouer le bec de notre homme qui ne chercha pas à protester plus et moulina un semblant de mouvement à la jeune femme pour lui dire qu’elle pouvait faire les choses comme prévu.

Le premier employé était un certain Badwick Scott, assistant de John. J’avais sorti un calepin et un stylo pour prendre également des notes. M’installant aux-côtés de la jeune femme, jambe en équerre, bloc note calé contre mon mollet relevé et main gauche prête à écrire. En fait, elle commençait déjà à gribouiller quelques questions pendant que Sir Scott prenait la parole. Ce qui devait être le plus perturbant, c’est que je fixais Scott, pour tenter d’analyser le moindre détail sur son visage, la moindre anxiété, le moindre mensonge, et tout un tas d’autres expressions qu’il pourrait avoir au cours de cet interrogatoire surprise, mais qu’en plus, j’arrivais à écrire sur mon calepin sans regarder ce dernier.

"C’est vraiment horrible d’apprendre la mort d’un collègue. Monsieur Anders était plutôt intègre, il avait quand même fait beaucoup de choses pour la société et je comprends pas comment ça a pu en arriver là. Pour avoir été son assistant, John était plutôt quelqu’un qui prenait son métier à cœur, il était toujours à l’heure, travaillait sans faire d’histoires. C’était un gars prévenant avec ses collègues, et plutôt amical avec tout le monde. Il disait jamais un mot plus haut que l’autre et il avait une de ces facilités à parler avec les clients. Même face à des fortes têtes."

On sentait le désolement dans sa voix. Pourtant, Lugh était suffisamment bien placé pour savoir que l'homme savait être un très bon comédien quand il le voulait. Il ne se laissait pas avoir par les émotions des autres, bien au contraire, il semblait parfois baisser le regard sur son calepin pour noter de nouvelles choses, ou peut-être user de ses talents d'artiste pour dessiner dans sa marge, enfin, façon de parler, il ne dessinait pas des choses anodines en réalité, il dessinait les expressions de regard et les mains de l'assistant, toujours croisées, triturées, à plats, mains jointes selon les explications. Il n'était clairement pas à l'aise. Encore plus quand il lui jetait des coups d'oeil inquiets, stressés. S'il avait eut l'ouïe et l'odorat de sa forme de sanglier à l'époque où il pouvait prendre cette apparence, il s'en serait clairement servit pour détecter un quelconque mensonge ou trouble. Mais inutile aujourd'hui avec son regard analytique qui contrebalançait avec ses anciennes performances animales. Puis, il était assez avisé pour remarquer à force comment l'Homme pouvait être. Actuellement, tout ce qu'il voyait chez le jeune homme était du stress plus que de la culpabilité. Une certaine pression était également appuyée par les deux regards d'azur de Hope et Kendall, de quoi en dérouter quelques uns.


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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Dim 20 Oct 2019 - 13:01
One night, one kill, one murder

Kendall était un homme intelligent mais surtout très sérieux dans son travail. Son investissement en tant que consultant était assez impressionnant, dépassant celui de certains de ses collègues. Travailler avec lui était des plus agréables il n’y avait pas à dire et si la confiance de la brune ne lui était pas encore totalement acquise, il était en très bonne voie. Ce n’était en plus pas peu dire concernant la belle qui avait tendance à préférer bosser en solo. Ecoutant son coéquipier, Hope griffonna dans un coin de son calepin le nom de Siegfried Scamander histoire de faire quelques recherches en plus sur le jeune avocat. Elle ajouta rapidement la déposition de ce dernier à aller chercher durant la nuit avec la date que lui donna son acolyte. Voyant alors le scientifique se creuser les méninges, ce dernier finit par avouer ne pas retrouver le nom du cabinet d’avocats pour lequel cet homme qui avait été drogué travaillait.

Y a pas de soucis, je retrouverais sans problème cette information.

Evidemment, la lieutenante n’était pas contre le fait qu’il l’accompagne tout au long de l’enquête. Il fallait dire en plus qu’il avait une certaine vivacité d’esprit, un certain flair pour penser et agir comme un enquêteur devait le faire. A croire qu’il s’agissait d’une faculté innée chez le beau brun. Cependant, il lui fallait remettre les choses dans leur contexte en reprécisant le fait qu’elle restait responsable du dossier et qu’il allait devoir agir dans le respect des procédures, en écoutant soigneusement la moindre directive qu’elle pourrait lui donner étant donné qu’il ne connaissait très certainement pas les protocoles de la police. C’est alors que le médecin lui adressa un sourire amusé mais aussi charmeur qui la mit autant mal à l’aise que cela ne semblait confirmer les risques qu’elle prenait à l’avoir à ses côtés. A croire qu’il y avait deux personnalités dans ce corps, l’une sérieuse et serviable et l’autre plutôt charmante voir enjôleuse. Hope ne se laissa pas décontenancer très longtemps, se replongeant dans sa nouvelle affaire et se raccrochant au fil de leurs réflexions alors qu’un faible sourire était apparu sur ses lèvres quand à la possibilité que Kendall n’en fasse qu’à sa tête. A vrai dire, elle imaginait bien le généticien agir de la sorte. Sa remarque suivante lui arracha un nouveau sourire de côté, amusée par l’implication de son partenaire mais aussi par sa curiosité.

Bien évidemment. A quoi bon vous faire suivre l’enquête de A à Z sinon ?

Prêt à quitter la scène de crime, elle le regarda ranger ses affaires alors qu’elle venait de lui annoncer qu’ils allaient chacun retourner travailler de leur côté pour préparer la journée du lendemain qui allait être particulièrement chargée. C’est alors qu’il lui répondit alors qu’elle tournait les talons, l’appelant très formellement lieutenant Edwards. Peut-être était-il temps d’être un peu plus familier, surtout au vue du bon travail et de la bonne entente qui semblaient s’installer entre eux. C’est pourquoi, la brune se permit de faire la remarque, préférant ne pas trop retarder la chose tant cela était difficile de changer ce genre d’habitude. L’utilisation par le médecin du vous pour lui demander de l’appeler par son prénom en était la preuve et la fit doucement sourire. Cela ne serait très certainement pas la dernière fois et elle risquait fort de faire elle aussi l’erreur ce qui serait assez drôle tout de même. Adressant un clin d’oeil et un sourire moqueurs à son partenaire, la jeune femme ajouta simplement :

Bonne soirée et à demain alors .. Kendall.

Comme très souvent, elle ne vit pas les heures défilées durant toute la nuit et c’est naturellement qu’elle passa chercher le scientifique à son laboratoire. Ce dernier semblait frais et pimpant. A croire que certains supportaient mieux que d’autres les nuits blanches. Ce qui était sûr, c’est que si Hope gérait pas trop mal la fatigue, cette dernière était un élément permanent de la vie de la lieutenante. Lorsqu’elle l’entendit parler à nouveau de Siegfried Scamander, l’avocat drogué qu’il avait sauvé, ainsi que du cabinet pour lequel il travaillait, elle s’abstint de tout commentaire, ayant retrouvé elle aussi ces informations au cours de ses recherches nocturnes. Elle savait également que ce cabinet n’était pas le représentant de l’agence de Wells Fargo pour laquelle le défunt travaillait. Par contre, parmi les clients de John Anders se trouvaient des salariés de la Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP. La coïncidence était trop grosse. A vrai dire, la jeune flic avait tendance à ne pas croire aux coïncidences. Après avoir briefé Kendall, ils arrivèrent finalement à l’agence où elle dut informer les employés du décès de John et de son meurtre présumé. Après avoir remballé le directeur de l’agence, son partenaire et elle se dirigèrent vers le premier bureau qui passa par là avec l’assistant du défunt afin de procéder au premier interrogatoire. Le sérieux du généticien était toujours de rigueur, ce dernier sortant un calepin et un stylo pour prendre des notes, tout comme elle. La brune avait sa façon de faire pour interroger les témoins. Elle préférait toujours leur laisser de l’air et du temps pour commencer à parler. Pour autant, elle ne ratait pas une miette de leur attitude, les analysant dès le premier regard sur eux. Un témoin pouvait rapidement se transformer en suspect. Badwick Smith ne semblait pas être de ceux-là cela dit. Son discours concernant le défunt rejoignait la première idée que Hope s’était faite de John Anders suite à ses recherches nocturnes.

Je vois. Dites-moi Mr Scott, est-ce que la société Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP vous parle ?

La réaction de Badwick fut immédiate. Il ne semblait pas surpris mais plutôt apeuré. Il y avait clairement anguille sous roche et la jeune femme venait de mettre en plein dans le mil. Hésitant, il savait parfaitement que sa réaction n’avait pu échapper ni à Hope ni à Kendall. Balbutiant, elle le laissa se calmer et chercher ses mots.

”Monsieur Anders … John … Il avait quelques uns des membres du cabinet dont vous me parlez comme client. Il a conquis le premier d’entre eux il y a quelques années et depuis, il récupère les nouveaux collaborateurs comme clients régulièrement. Mais concernant son plus vieux client parmi eux, je sais que John a eu une conversation … Disons un peu houleuse avec le chef concernant leurs derniers rendez-vous. A priori, il l’aurait vu plusieurs fois sans concrétiser aucune vente. Tout le monde sait que Mr Cavanaugh finit par demander des comptes lorsqu’il n’y a rien qui se passe. Et puis, tout le monde a été surpris parce que ce n’était pas le genre de John. Il finissait toujours par faire quelque chose avec les clients.”

Le laissant souffler un peu, la jeune femme posa une question complémentaire :

Savez-vous pourquoi il n’a rien concrétisé avec ce client ? Quel était l’objet de leur rencontre ?

Braquant son regard sur la lieutenante, hésitant, la respiration en suspens, le témoin finit par lâcher :

”A vrai dire, je ne suis pas certain que John le rencontrait concernant ses comptes. Habituellement, Mr Langlois faisait parti des rares clients qui viennent à l’agence voir leur conseiller en finance. Mais les trois derniers rendez-vous ont eu lieu de manière assez rapprochée et à chaque fois à l’extérieur de l’agence.”

Après quelques échanges supplémentaires, la brune était presque certaine que l’assistant ne leur avait rien caché et qu’il ne savait malheureusement rien de plus. Le remerciant pour sa coopération, elle le laissa quitter le bureau avant de refermer la porte derrière lui.

Dis-moi Kendall, qu’en as-tu pensé ? Qu’est-ce que ça t’inspire ?

Pour la flic, il était évident que les dernières rencontres entre Anders et Langlois n’avaient pas mis John dans son rôle de conseiller. Ce dernier avait eu la place du client. Seulement, si elle comptait bien rencontrer l’avocat Langlois lorsqu’elle aurait fini les prises de déposition dans l’agence Wells Fargo, elle se doutait déjà que la réponse serait concise et expéditive : il ne voudrait probablement pas aller à l’encontre du secret professionnel, même après le décès de son client. En attendant, le prochain témoin allait être le second de l’agence. Au vue des premiers éléments, Hope comptait bien garder le directeur de l’agence pour la fin des interrogatoires. Elle devait d’abord avoir plus de retours et d’avis sur sa personne avant de le confronter sur sa récente dispute avec la victime. Peut-être s’agirait-il d’une simple joute verbale liée au travail. Ou bien peut-être qu’il avait compris que Anders prenait des rendez-vous personnels sur son temps de travail. Ou encore, peut-être que John avait sollicité son plus vieux client avocat pour le défendre dans une affaire de magouille où il était magouilleur ou bien témoin. Les possibilités étaient multiples mais ce qui était sûr, c’est que la piste du généticien n’était pas vide de sens.


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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Lun 18 Nov 2019 - 14:05


One night, one kill One murder

Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP… Un nom dont la réaction fut analysée par Lugh qui resta impassible tout au long de l’interrogatoire tandis que Hope se chargeait de poser les questions. Il écoutait attentivement tout ce qui avait été expliqué durant ce petit instant à trois et notait un maximum d’informations à la fois dans sa tête et sur papier. Ses paupières se plissèrent l’espace d’un instant quand il remarqua une hésitation chez Monsieur Scott. Chose que Kendall releva immédiatement. Il nota dans un coin de sa tête les propos de l’agent comptable de la société, mais pris quelques notes de plus avec ses différentes suppositions qu’il traça comme un schéma organisé. Une sorte de pédigrée avec tous les personnages importants et les détails sur les différentes relations que pouvaient avoir les différents protagonistes de cette enquête. L’homme en face d’eux semblait sincère dans ses propos, bien que légèrement tendu. Il se disait que s’il n’avait rien concrétisé avec ce fameux client, c’est qu’ils n’étaient pas là pour affaires, mais probablement pour tenter de se couvrir sur certaines ventes ou certaines informations que John avait eut et qui pourraient lui valoir quelques problèmes. Il était évident que John avait dû se sentir menacer à un moment pour probablement tenter une protection, ou tout du moins prévoir, le cas échéant. Quant à savoir si ç’aurait pu réussir, on n’en savait rien. Et vu l’état de John aujourd’hui, il est possible que les choses n’aient pu être concrétisées. Aucun humain ne souhaite mourir, Kendall le savait très bien. Les hommes ont tous peur de la mort, et plus ils peuvent retarder l’échéance, mieux c’est pour eux. Malheureusement, ce n’est pas le cas de Monsieur Anders. Kendall ne posa pas de questions, préférant laisser faire Hope dans l’interrogatoire, il rassemblait tout d’abord les liens et les preuves pour éclaircir certaines zones d’ombre dans cette histoire, et savoir si le lien avec Scamander ne serait pas plus rapproché qu’il ne voulait bien l’admettre. Si ça se trouve, cette enquête était liée à l’avocat qu’il avait récupéré presque mort au coin de sa rue.

Une fois l’interrogatoire terminé pour Mr Scott, ce dernier pris congé et Kendall le remercia à la suite de Hope pour son témoignage. Le scientifique releva la tête et plongea son regard dans celui du lieutenant, concentré sur la situation. Ca lui rappelle les nombreuses fois où il était Juge de potence à Salem et dans les régions avoisinantes. De vieux souvenirs quant à devoir chercher des pistes pour innocenter des fausses sorcières afin que ces pauvres victimes ne soient pas brûlées inutilement. Il n’était pas pour le massacre gratuit.


«Eh bien, si je me faisais une idée de la situation, j’ai de plus en plus l’impression que mon patient retrouvé à moitié mort en bas de chez moi n’était peut-être pas une coïncidence avec tout ceci. Je me demande si John Anders ne tentait pas de prendre des précautions pour être protégé légalement de manière officieuse auprès de l’agence d’avocats parce qu’il avait ferré un requin trop gros et dangereux pour lui.»

Je posais le cul de mon stylo contre ma lèvre inférieure tout en ayant l’air réfléchi sur la situation. J’avais l’impression que cette histoire de drogue était également un moyen de dépouiller les victimes de tous ses biens avant de les laisser mort dans le caniveau loin de l’endroit où ont eu lieu les méfaits.

«Je suis curieux de savoir si l’un des employés savait ce que faisait John avec son client régulier, peut-être y a-t-il un collègue de confiance. Qu’est-ce que Anders avait bien pu découvrir pour en venir à son état actuel ?»

Tapotant le bout de son stylo contre sa lèvre, le généticien fronça les sourcils et détourna le regard sur mes notes. Baissant ensuite ma main gauche pour reprendre quelques notes et gribouillis. Lâchant en plus à ma collègue quelques mots en plus sur la situation. Et l’analyse que j’en avais faite concernant le premier témoin.

«En soi, Sir Scott n’était pas à l’aise, normal pour la situation, mais il semblait sincère. Sa gestuelle montrait également quelques signes de nervosité. Le ton de sa voix indécis démontrait qu’il ne savait pas comment citer les choses, ou alors comme pour beaucoup de gens lors d’un coup de stress intense, il tentait vainement de se souvenir des détails suite aux questions posées. Pas qu’il ait des choses à cacher, plutôt un signe de zones d’ombres dû au stress provoqué par l’interrogatoire et le décès d’Anders. Il regardait aussi énormément l’horloge située à notre droite derrière nous. Comme s’il semblait légèrement soucieux du temps que prendrait sa déposition.»

En somme, un homme qui eut facilement flancher et révéler certaines choses, probablement de la boite ou de ses supérieurs, même probablement de certains bruits de couloirs qu’il aurait pu entendre. Des choses qu’il aurait pu voir à son insu.

«Il y a des gens loyaux qui ne crachent pas facilement le morceau, et d’autres, légaux qui ne veulent pas d’ennui mais qui peuvent tout révéler d’un petit coup de pression de trop.»

Je relevais la tête sur Hope, je venais de dire ça un peu pour moi-même, et pour elle également, même si j’étais persuadé qu’elle savait très bien que parfois elle pouvait remédier à des méthodes de pression sur un individu pour le faire parler. Chose qui ne fonctionnait pas toujours.

«Pardon, je disais ça pour moi. Tu dois avoir l’habitude et remédier à certaines méthodes selon le personnage qui se trouve en face de toi. Les gens agissent différemment à la pression ou à la peur. Je me demande si Sir Cavanaugh sera plus à l’aise lorsque nous l’interrogerons.»

Léger sourire mesquin et amusé qui disparu aussitôt la porte s’ouvrit pour laisser entrer un agent de police qui emmenait un nouveau témoin. Cette fois, une femme, plutôt jolie, chatain clair, cheveux cours, lunettes et tailleur strict, la trentaine. Il s’agissait de Miss Elena Fauster. Une comptable qui semblait être une collègue qui connaissait bien John. Sa mine patibulaire et triste semblait être le signe que la mort d’Anders ne lui était pas indifférente.
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Mar 26 Nov 2019 - 21:19
One night, one kill, one murder

Le premier témoin lui avait confirmé une chose : il y avait bien une piste à remonter du côté du cabinet d’avocats. Cette dernière avait-elle un lien avec le meurtre de John Anders ? Cela restait encore à prouver. En tout cas, les informations de Kendall leur avaient permis de prendre de l’avance sur l’enquête. A l’accoutumée, la jeune femme n’aurait pas connu l’existence potentielle d’un lien avec un avocat qu’on avait tenté de tuer en le droguant. En demandant l’emploi du temps de monsieur Anders, elle aurait cependant fini par apprendre l’existence de ce monsieur Langlois client privilégié de John qui était avocat au sein de la Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP. Seulement, si cet avocat devait avoir un quelconque lien avec la mort de son conseiller financier, elle aurait très certainement mis du temps pour raccorder les wagons les uns aux autres. Et puis, le premier témoin lui avait permis de mettre les pieds dans le plat d’emblé. Mr Scott était le genre nerveux, peureux. Qu’il trempe ou non dans l’affaire qu’ils allaient devoir déterrer, il était du genre à parler aussi n’aurait-elle aucun mal à lui faire cracher les informations qu’il pourrait avoir omis volontairement ou non. Entre chaque interrogatoire, la jeune lieutenante aimait prendre un temps de pause, même lorsqu’elle procédait seule. Coucher les informations sur son bloc-note, réfléchir à d’éventuels liens entre deux informations qui ne lui seraient pas venus plus tôt, le but était d’être efficace et ordonné. La présence du consultant rendait cette pause entre deux interrogatoires d’autant plus nécessaire. A présent seuls sans témoin, le regard de son interlocuteur vint trouver les prunelles azurées de la jeune femme. Écoutant attentivement le début de l’intervention de Kendall, elle hocha de la tête légèrement lorsqu’il évoqua le lien potentiel entre son patient drogué et cette affaire. Le déroulé que faisait le scientifique de l’entrevue était méticuleux et juste. C’était assez surprenant que son coéquipier d’un soir ou du moins d’une affaire soit aussi efficace.

A vrai dire, Hope commençait sérieusement à se poser des questions sur le docteur McLight. Si certaines choses étaient logiques et donc à la portée de n’importe qui, d’autres étaient bien plus subtiles, se faisant remarquer que par des experts. Savoir juger a minima l’attitude de leur témoin était à la portée de beaucoup de gens. Mais faire le lien entre l’avocat drogué et cette affaire de meurtre n’était pas si évident. En fait, il n’y avait rien de logique aux premiers abords. Aucun élément évident ne permettait de mettre en lumière un quelconque lien, de près ou de loin, entre son avocat drogué retrouvé au bord de la mort et le meurtre dont la lieutenante était en charge de l’enquête. Si l’intuition de son coéquipier semblait bonne, cela semblait surtout être une étrange coïncidence. Avait-il d’autres éléments en sa possession qui lui avaient permis de comprendre tout cela aussi rapidement ? Lui avait-il tout dit ? La jeune femme commençait presque à devenir suspicieuse vis à vis du consultant même si elle savait dans le fond qu’elle ne devrait pas être soupçonneuse de la sorte. Les événements récents lui avaient appris une chose : elle ne devait surtout pas se reposer sur ses acquis. Approuvant de manière distraite les dires du beau brun, elle restait songeuse. Il était clair que le professionnalisme de Kendall surpassait largement celui de Luc. Mais c’était également le cas concernant les compétences qu’il avait à mettre au service de la police. C’était presque trop beau. A croire qu’il avait exercé le métier d’enquêteur avant de devenir généticien. Le regard de la brune en disait long. Plus le jeune homme parlait et plus elle commençait à se poser de sérieuses questions. Même si la sympathie qu’elle éprouvait à l’égard de Kendall lui disait de laisser tomber, son instinct la poussait à croire qu’il y avait anguille sous roche de ce côté là également. Seulement, ce n’était pas le moment de remettre en cause son partenaire. La belle devait rester concentrée sur son enquête et éclaircir au plus vite le lien encore brumeux entre la victime, John Anders, et le cabinet d’avocat Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP dont Mr Langlois, un client à Mr Anders, était un vieil employé. D’un autre côté, elle pouvait très bien sondé le beau brun sur ses facultés tout en les utilisant pour résoudre ce meurtre.

Quel lien penses-tu que Mr Anders et Mr Langlois pouvait avoir ?

Ecoutant la réponse de son coéquipier, ce dernier se permit un commentaire sur la façon qui lui semblait la meilleure pour procéder et avancer dans l’enquête. Un petit haussement de sourcils, un léger sourire, elle se retint de rire aux excuses du beau brun mais ne put s’empêcher d’échapper un léger rire à sa remarque sur le directeur des lieux. Lui adressant un sourire un peu malicieux, un tantinet provocateur, elle lui répondit un soupçon amusée, faisant écho à l’apparence de son interlocuteur.

Il vaut mieux garder le meilleur pour la fin non ?

C’est alors que la porte s’ouvrit sur l’agent qui escortait le témoin suivant. Remerciant son collègue d’un signe de la tête, Hope accueillit de manière sympathique, sans fioriture, la femme qui venait faire à son tour sa déposition. De toute évidence, elles devaient avoir approximativement le même âge. D’un geste de la main, elle invita la nouvelle venue à prendre place tout en la saluant. Cette dernière semblait encore bien chamboulée. C’était tant mieux pour elle qu’elle n’ait pas été la première interrogée. D’un autre côté, si elle avait quelque chose à cacher, jouer les éplorées pouvait être une bonne stratégie. Seulement, la brune ne se laissait pas attendrir de la sorte.

Bonjour Miss Fauster. Je vous en prie, prenez place.

Une fois qu’elle eut pris place, la jeune femme amorça la conversation avec sa première question.

Que pouvez-vous nous dire de Mr Anders ? Quelle relation entreteniez-vous ?

A l’écoute, attentive aux moindres signes orals ou physiques, Hope n’en ratait pas une miette. Elle comptait bien lui demander depuis combien de temps elle était dans l’entreprise et depuis combien de temps elle connaissait la victime.

Aviez-vous remarqué quelque chose de suspect chez votre collègue ces derniers temps ?

Evidemment, la lieutenante finirait par faire le lien avec le cabinet d’avocat, quitte à poser une question au sujet des rendez-vous que le défunt avait eu avec ce Mr Langlois. A un moment, elle laissa son regard glisser vers le consultant, cherchant à voir s’il était inspiré par les paroles de la demoiselle. Peut-être même que le docteur McLight aurait des idées de questions pour compléter celles de la jeune femme.
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Jeu 26 Déc 2019 - 10:53


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Ses réflexions à pensée ouverte pour que la jeune femme puisse entendre ce qu’il avait trouvé vis-à-vis de ce premier interrogatoire, il était évident que Kendall comptait bien continuer à observer les différents intervenants et témoins dans cette histoire. Alors la question de Hope le fit réfléchir un peu plus et ses sourcils se froncèrent, comme amenés dans une profonde réflexion.

«Je doute qu’ils aient entretenu une relation intime, cependant, ça reste plausible qu’ils se voient en dehors du bureau s’il cherchait à se protéger.»

Bien sûr, ce n’était qu’une hypothèse. il ne fallait pas se hâter sur des accusations directes mais réfléchir à tout ça calmement et peser le pour et le contre de toutes les informations que nous allons récupérer. En plus de celles des autres agents qui, eux aussi, étaient en train d’interroger les autres employés de la Wells Fargo.

«Parfaitement, miss! »

J’arborais un sourire complice à ma binôme, il fallait toujours garder le meilleur pour la fin, c’était toujours plus appréciable, mais des fois, ça n’était pas toujours le mieux. si notre homme cogite trop dans son coin, il est possible qu’il se prépare à être acculé et donc qu’il riposte; Je dodelinais du chef en faisant la moue après cette réflexion et en fis part à Hope.

«Espérons que ça ne lui donne pas trop de temps pour se retourner et réfléchir à la situation s’il avait été pris au dépourvu...»

Arriva alors la prochaine témoin, apparemment encore sous le choc de la nouvelle. Kendall voyait bien à sa mine qu’elle avait pleuré, qu’elle semblait complètement déboussolée et il n’en faudrait pas beaucoup pour la brusquer avec des questions un peu trop intrusives et menaçantes. Pas qu’il pensait qu’elle jouait la comédie, mais il était question d’un meurtre et n’importe qui pourrait se faire passer pour une victime si tant est qu’il ait eu des différends avec Anders. Un bref bonjour, noyé entre les lèvres de Miss Fauster et elle s’installa une fois qu’on l’eu invité à le faire. Alors, les premières questions furent pour rassurer la jeune femme, la mettre à l’aise, et Kendall repris ses notes tandis qu’Elena Fauster répondait en laissant un temps entre chacune de ses réponses, comme si elle reprenait son souffle et sa concentration pour parler.

─Monsieur Anders s’entendait plutôt bien avec tous les employés de l’agence. Il était relativement à l’aise avec les autres collègues mais quand il s’agissait du travail, il savait être sérieux et intransigeant… Nous entretenions une bonne entente, puisque mon bureau se trouve à côté du sien. Mais il n’y avait rien d’intime, je suis une femme mariée et lui aussi, d’ailleurs, sa femme venait quelques fois lui rendre visite au bureau.
Elle laissa un temps de pause le temps de se moucher. Probablement pour se reprendre aussi de ses émotions et réfléchir à la réponse sur leur relation. Cependant, la question suivante fit lever le nez de la jeune femme sur Hope et elle fronça les sourcils comme pour réfléchir et se rappeler des détails sur d’éventuels événements qui lui paraissaient suspects avec Anders.

─Je me souviens que Monsieur Anders avait eu une grosse dispute avec Arthur Saddler peu de temps avant que notre directeur le convoque sur son chiffre d’affaires en baisse à cause des nombreuses visites d’un de ses clients. Mais j’ignore la raison de cette dispute. Arthur et John ne s’entendaient pas très bien.

Un point que je soulevais après avoir pris quelques notes.
«Pourquoi ils ne s’entendaient pas ? Et depuis combien de temps ? »

─Ho, c’était bien avant que je sois embauchée dans la banque. Arthur est… Elle mis un temps de pause et pinça les lèvres. Elle soupira ensuite et secoua la tête d’indignation. C’est le genre de type qui agace rien qu’en respirant. Peu d’employés l’apprécient en réalité parce qu’il se prend pour le directeur et cherche à se faire une place dans les petits papiers de Monsieur Cavanaugh. Il se mêle de tout et flique tous les employés, allant même jusqu’à récupérer des informations personnelles pour menacer les employés de faire leur travail sous réserve d’aller le rapporter au directeur. Quand il a une cible dans le collimateur, il ne la lâche pas, et Arthur semblait adorer mettre des bâtons dans les roues de John.

Un nouveau soupire, puis Elena abaissa les épaules en retenant un sanglot, elle ferma les yeux et pris une inspiration pour garder son calme.

─C’est vraiment tragique que John soit mort… J’espère que vous retrouverez la cause de sa mort.
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Dim 5 Jan 2020 - 0:49
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Les réflexions de Kendall concernant l’enquête n’étaient pas mauvaises, bien au contraire. Par contre, le surnom de “miss” dont il l’affubla avant de passer au second interrogatoire la laissa un peu sur les fesses. Elle ne s’attendait pas à une telle façon de faire de la part du médecin. Elle chassa très vite cela de ses pensées lorsqu’il lui fit l’aveu d’une crainte quand au fait que le responsable de l’agence ne puisse que trop bien se préparer. Un petit sourire s’étira sur ses lèvres alors qu’elle murmura brièvement à son comparse :

S’il était ce genre de type, je l’aurais déjà interrogé. Je penche plus sur le fait qu’il va d’autant plus perdre ses moyens à mesure qu’on le laisse attendre son heure.

Son sourire signifiait clairement qu’elle pensait avoir cerné le personnage et qu’elle préférait grandement le laisser mariner. Hope n’avait pas la science infuse mais pour autant, elle avait l’habitude d’étudier et d’analyser l’attitude des témoins, des suspects, des victimes … Cela lui permettait, avec l’expérience, d’agir et de prévoir de mieux en mieux. Mr Cavanaugh était perturbé parce qu’il avait des choses à cacher. Étaient-elles liées à la mort de leur défunt ? C’était le job de Hope de le découvrir. Mais dans tous les cas, s’il ne voulait pas que la police mette son nez dans ses affaires, c’est qu’il y avait anguille sous roche. Le témoin suivant était une témoin. Miss Fauster semblait plutôt dévastée par la nouvelle. En soit, cette réaction pouvait être tout à fait normal tant qu’elle n’était pas surjouée. Mais en l'occurrence, la jeune femme n’avait pas l’impression qu’elle jouait la comédie. Elena ne réfléchissait pas à comment construire le meilleur des mensonges. Elle ne cessait de faire appel à sa mémoire pour répondre le plus honnêtement possible. La brusquer davantage n’apporterait absolument rien à la brune qui était bien décidée à avoir un maximum d’éléments au plus vite sur cette enquête afin de la résoudre comme il se devait en mettant la main sur le criminel qui avait pris la vie à sa victime. Cela dit, le fait qu’elle précise d’elle-même la nature strictement professionnelle de leur relation la fit tiquer. La lieutenante était évidemment au courant de son statut de femme mariée avant même d’avoir mis les pieds à l’agence ce matin là. Gardant cette remarque pour elle pour le moment, elle laissa la témoin poursuivre. Celle-ci lui parla alors d’une dispute entre le défunt et un autre de leur collègue, fait qui ne leur avait pas été relaté par Mr Scott juste avant. Mettant de côté ce nouveau point qu’il allait falloir qu’elle approfondisse également, elle fut agréablement surprise de l’intervention de Kendall. Si en tant que consultant il n’avait pas le droit d’interroger des témoins et qu’il s’agissait de sa première enquête qu’il suivait entièrement, ses questions très logiques lui évitaient d’intervenir de nouveau. Observatrice, elle écouta Miss Fauster répondre tout en profitant de l’intervention du médecin pour river son regard sur lui, délaissant totalement la jeune femme. Il était bien plus facile d’observer et de remarquer tout ou presque lorsque la personne ne regardait pas l’observateur en retour. C’est alors qu’elle se mit à décrire son collègue d’une manière peu amicale. Ce Arthur Saddler semblait être une personne remarquablement intéressante … dans son genre. Hope comptait bien se garder l’interrogatoire de cet énergumène pour elle si jamais il n’était pas déjà passé avec un de ses collègues.

Croyez-bien que nous allons mettre tout en oeuvre pour honorer la mémoire de Mr Anders en trouvant le coupable et en l’emmenant rendre compte de ses actes devant la justice Miss Fauster.

Marquant un petit temps de pause pour alimenter le climat de confiance qui s’était instauré, la brune reprit alors de manière très calme, posée, presque gentille.

Y a une chose qui me titille un peu cela dit Miss Fauster. Dites-moi, pourquoi vous êtes-vous sentie obligée de préciser que votre relation purement professionnelle avec Mr Anders était liée au fait que vous étiez tous deux mariés ?

Une fois qu’elle eut une réponse à cela, Hope permit à la jeune femme de disposer et continua de nourrir le mystère qu’était cette enquête avec les diverses informations qu’elle récoltait. L’agent qui escortait les témoins un à un lui demanda s’il pouvait ramener la personne suivante ce à quoi elle répondit :

Oui bien sûr. Vérifiez si Mr Saddler a déjà été interrogé. Si tel n’est pas le cas, mettez le dans ma liste et redonnez à l’un des autres lieutenants quelqu’un de ma liste à interroger sauf le directeur merci.

Une fois la porte fermée, elle orienta son regard azur vers son binôme du moment.

Je te remercie d’avoir rebondi sur ses paroles. Tes questions étaient très pertinentes. Qu’as-tu pensé de Miss Fauster ?

Une fois le petit débriefing terminé, on frappa à la porte pour lui apporter le témoin suivant qui n’était autre que le fameux Arthur Saddler. La lieutenante le salua et l’invita à s’asseoir, et comme avec tous les autres témoins, après s’être présenté et avoir présenté Kendall, elle lui posa des questions :

Dites moi Mr Saddler, que pouvez-vous me dire de John Anders ? Depuis combien de temps travaillez-vous ensemble et comment se passait votre collaboration ?

Chaque interrogatoire démarrait de la même manière. Mais il était impossible de savoir quel chemin ils allaient arpenter d’un témoin à l’autre.
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Sam 11 Jan 2020 - 13:19


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Attentif face à la jeune femme qui répondait aux questions de l’on lui posait. Kendall prenait des notes et observait cette dernière. A la fois troublée par la mort de son collègue mais également par l’aura du dieu qui portait un regard neutre et pourtant si attachant en son sens. Quelque chose naissait en elle. Cette flamme si particulière et habituelle que le dieu rencontrait souvent. Aspirée par son regard, elle répondait avec franchise, semblant perdre toutefois tous ces moyens. L’attention fut alors dirigée sur Hope qui répondit à Miss Fauster. Elle cligna des yeux, comme si elle sortait d’une profonde torpeur qui n’avait pourtant duré que quelques instants en regardant Kendall. Deux clignements de paupières pour revenir à elle et répondre à Hope suite au détail qu’elle avait relevée. Elle lâcha un soupire et ses épaules s’affaissèrent. Elle posa ses deux mains sur la table, jointes face à elle, tenant toujours le mouchoir entre ses doigts.

─Je préfère le préciser en toute franchise. Je m’entendais très bien avec Monsieur Anders, et sa femme lui a souvent fait des crises de jalousie à ce sujet. Elle serait capable de m’accuser de l’avoir séduit et ce genre de choses alors qu’il n’y a rien entre nous…

Donc elle disait ça pour se protéger et avancer une certaine défense à son encontre. Malheureusement, je doute que ça se passe comme ça. Mais tout était bon à prendre. Si l’enquête se poursuit jusqu’à la famille Anders, il est évident qu’on prendra également les informations données par sa femme pour peser le pour et le contre. Enfin, je suppose que ça se passera comme ça. Une enquête doit rassembler tous les sons de cloches pour jouer le carillon final, non ? Je jette un coup d’œil à Miss Fauster. Son regard accroche le mien et elle entrouvre les lèvres avant de détourner le regard suite aux propos de Hope qui finit par la remercier et la congédier. Elle hoche la tête et se lève lentement, nous adressant un regard à tous les deux. Je relève les yeux sur elle et penche légèrement la tête en constatant qu’elle a une hésitation dans le regard avant de sortir. Un froncement de sourcils et je détourne la tête sur ma binôme. Esquisse un bref sourire et la remercie d’une inclinaison brève de la tête.

«De rien… j’espère ne pas t’avoir coupé dans ton élan de questionnement non plus. Je la sens troublée, et j’ai l’impression qu’elle a autre chose à cacher que cette histoire… Je l’ai trouvée hésitante. Mais… je peux me tromper.»

Je ne suis pas omniscient et ne devine pas tout non plus. Je ne fais que supposer après quelques observations. J’ai souvent une bonne intuition, mais je ne me permets pas de juger avant d’être certain de ce que je peux avancer. Je me lève un peu histoire de me dégourdir un peu le fessier et les jambes et m’étire avant que le nouveau témoin ne débarque. Je récupère mon calepin et me place à un autre endroit de la salle pour observer d’un peu plus loin la scène. J’observe un peu par la fenêtre au dehors avant de me reconcentrer sur l’interrogatoire. Me posant calmement contre le rebord de la fenêtre en tenant mon calpin d’une main, bras croisés contre mon buste. L’attitude de Monsieur Saddler semble presque désinvolte quand il entre et s’installe. Il nous regarde l’un à la suite de l’autre quand Hope fait les présentations et semble assez confiant. Un peu trop confiant.

«John Anders… Ca faisait presque neuf ans que je bossais avec lui. Sauf qu’on ne s’entendait pas et que c’était un sale con ! J’pouvais pas l’blairer avec sa belle gueule de faux cul de première. John était le genre de type qui avait tout pour lui et tout le monde lui bouffait dans la main. Une putain de vipère surtout ouais !»

Mon ouïe saigne à entendre toutes ces injures à l’encontre d’un défunt et mes paupières se plissent. Je redresse légèrement la tête en me frottant l’oreille. J’ai énormément de mal à supporter la vulgarité. C’est pourquoi je me permets de le remettre à sa place.

«On parle là d’un homme qui a perdu la vie. Ayez au moins le respect d’éviter les injures le concernant même si vous ne le portez pas dans votre cœur, Monsieur Saddler…»

Saddler jeta un regard dans la direction du dieu qui le fixait avec un peu plus de dureté et de froideur. Pas impressionné le moins du monde, il ne se laissa pas démonter. On pouvait sentir toute l’animosité de Saddler à l’encontre d’Anders mais surtout, il avait l’air débarrassé de lui.  

«J’emmerde le respect pour ce type ! Il n’a que ce qu’il mérite à force de faire ses magouilles avec certains de ses clients.»

Mhh… Je garde mon calme mais mon regard le foudroie instantanément et me redresse de mon appui mais reste à ma place et tente de garder mon calme. On tient un gros morceau là, mais on ne peut pas s’avancer à l’inculper parce qu’il n’aimait pas John Anders. Ce serait trop facile, et pour l’instant on n’a aucune preuve le concernant hormis son animosité envers le défunt. Je jette un regard en direction de Hope. Je ne veux pas foutre en l’air son interrogatoire et encore moins la mettre mal à l’aise. Prenant un air légèrement blasé, je lâche une expiration par les narines histoire de faire redescendre la colère et prends des notes en évitant de regarder Saddler.

«Êtes-vous conscient que votre comportement peut nous amener à faire une enquête plus poussée sur vous ?»

«Vous avez que dalle contre moi pour m’incriminer.»

Légère inclinaison de la tête sur le côté en réponse. Non, nous n’avons rien, c’est vrai… Pour le moment…
Je désigne Hope et lui adresse un regard calme et maîtrisé.

«Navré pour cette intervention lieutenant, continuez…»

Qu’on en finisse avec ce type qui n’a aucune manière.

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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Mer 15 Jan 2020 - 16:30
One night, one kill, one murder


Ecoutant son binôme pour cette affaire, la jeune femme était agréablement surprise de l’implication dont Kendall faisait preuve. Leur contact prolongé lors d’une enquête nécessitant sa pleine attention et concentration lui avait permis de faire abstraction totalement de l’attraction que pouvait exercer un dieu sur les humains de son entourage. Elle hocha brièvement de la tête pour le rassurer sur le fait qu’il ne l’avait pas coupé dans son élan. A vrai dire, pour quelqu’un dont ce n’était pas le métier, il intervenait de manière utile. Ses interventions étaient presque trop bien planifiées, cela en était des plus surprenants. Hope partageait clairement l’avis du beau brun. Est-ce que ce qu’elle avait à cacher avait un intérêt pour l’enquête ? Ca elle ne pourrait le définir que lorsqu’elle connaîtrait ce que Miss Fauster dissimulait. Rangeant cela dans un coin de sa tête, la lieutenant avait dans l’idée d’y revenir ultérieurement.

Les gens qui se justifient trop deviennent généralement louches. Ceux qui ne se justifient pas assez également. Cela ne peut être que de l’anticipation ou bien une volonté de dissimuler le fait qu’ils avaient réellement une relation extraconjugale. Seul l’avenir nous le dira.

Observant le médecin se dégourdir les jambes, Hope était du genre à préférer une cigarette une fois tous les témoins passés en revue. Elle n’était pas une grosse fumeuse, loin de là. La brune pouvait s’en passer pendant plusieurs jours voir semaines sans mal. Mais les événements récents avaient mis ses nerfs à rudes épreuves ce qui la poussait plus facilement à céder à la tentation. Et puis, interroger plusieurs personnes à la suite lui demandait par la suite un moment de calme pour mettre en ordre toutes les informations qu’elle avait pu récupérer et rien de mieux pour se faire que de sortir fumer une cigarette toute seule. Ce qui était certain lorsqu’elle vit Mr Saddler entrer dans la salle, c’est qu’elle aurait besoin d’au moins une cigarette, peut-être même plusieurs. L’énergumène était assez fidèle à la description que la précédente témoin avait fait de lui. Il avait le mérite de jouer la carte de l’honnêteté à priori en tout cas. Il ne s’entendait pas avec la victime et il ne s’en cachait pas ce qui était sûr. Son langage vulgaire ne dérangeait pas plus que ça la lieutenante, ayant déjà entendu bien pire. Cela dit, elle remarqua bien vite à quel point ce n’était pas le cas de son partenaire. Si elle ne pouvait lui reprocher sa réaction quand au non-respect d’un homme mort, elle se rendit compte que certaines choses pouvaient tout de même atteindre Kendall. Le jeu de regards échangé par les deux hommes aurait pu donner des sueurs froides dans le dos à beaucoup de personnes. Mais pour la brune, c’était du quotidien ou presque même si le docteur en génétique la surprenait beaucoup, ne le connaissant pas sous cet angle jusque là. Laissant le combat de coq se déroulait, elle en profita pour étudier plus précisément leur témoin. Saddler était un con irrespectueux, mais rien dans son attitude ne semblait l’accuser. Il assumait le fait qu’il n’aimait pas la victime, peut-être même qu’il aurait aimé que ce crime survienne plus tôt. Mais d’un autre côté, aucun signe perceptible par la flic ne permettait de penser qu’il était responsable de sa mort prématurée d’une quelconque façon. Absolument pas perturbée par le duel de celui qui pissera le plus loin entre son consultant et le témoin, elle finit par soupirer lorsque son coéquipier avança le fait que Saddler se rendait suspect en agissant de la sorte. Elle profita du regard du beau brun pour le rabrouer dans un regard silencieux qui signifiait clairement qu’il devait rester un peu plus maître de lui même avant de reprendre. Fort heureusement, le collègue du défunt avait levé les yeux en même temps ne voyant pas cet échange silencieux.

Pouvez-vous nous en dire plus au sujet de ces magouilles Mr Saddler s’il vous plaît ? De quoi soupçonniez-vous Mr Anders ?

Il fait parti de ceux qui aident à dissimuler les malversations de ses clients. Il était très fort en montage financier, c’est pour ça que beaucoup l’appréciait ici sans comprendre ce qui se tramait derrière tout ça.

Et vous, vous saviez ce qui se cachait derrière tout ça ?

Evidemment. Des fraudes fiscales majoritairement. Du blanchiment d’argent à certains moments voir du financement du terrorisme.

Voilà qui devenait fort intéressant. L’argent était un mobile fort et lorsqu’on travaillait avec des vermines du genre, on risquait sa peau à la moindre erreur. Alors que Saddler continuait de déblatérer sur le fait qu’il avait du faire un mauvais placement ou se rater dans un montage financier pour dissimuler la provenance de certains fonds, la jeune femme le coupa et le remercia pour son témoignage, le saluant sans demander son reste. Reculant légèrement sa chaise, elle en profita aussi pour se tourner un peu plus vers Kendall. Ce dernier avait tout de même failli compromettre l’interrogatoire du dernier témoin. Si cela pouvait être une technique, ce n’était pas une chose qu’elle appréciait sans qu’elle soit préparée au préalable.

Tu seras gentil de plus me refaire ça sans qu’on en ait parlé avant.

N’insistant pas plus que ça, même si le consultant était réellement en tort, l’agent revenait déjà avec le dernier témoin de sa liste, le directeur de l’agence et donc le supérieur de Anders et de Saddler. Henry Cavanaugh était à son poste depuis plusieurs années.

Vous rendez-vous compte du temps et donc de l’argent que vous faites perdre à cette entreprise lieutenant Edwards ?

Nous allons mettre les choses au clair Mr Cavanaugh : je ne fais que mon travail. De plus, il s’agit de tirer au clair la mort d’un de vos employés, un homme que vous devez plutôt bien connaître étant donné que c’est vous qui l’avez recruté. Alors plus vite vous me parlerez de ce que vous savez ou croyez savoir au sujet de Mr Anders et plus vite vous pourrez vaquer à vos occupations.

Le directeur énervé mais résigné se mit à lui parler de l’arrivée de John dans l’agence et de la façon dont il avait grimpé les échelons avec brio. De toute évidence, il comptait lui céder sa place au moment du passage à la retraite. Seulement, il y avait ce je ne sais quoi qui ne cessait de venir titiller l’instinct de la jeune lieutenante. Est-ce que son binôme avait la même sensation ? Elle avait l’impression qu’il y avait du mensonge dans l’air ...
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Jeu 16 Jan 2020 - 16:54


One night, one kill One murder

Il savait que ce n’était absolument pas la meilleure des idées que de rentrer dans le jeu des provocations de Saddler. Cet homme avait tout du type exécrable et désagréable. Seulement, les insultes à l’encontre d’un défunt, c’était ce qu’il supportait le moins. Les injures surtout. Il avait du mal à se tenir, et s’il devait coopérer avec le lieutenant pour d’autres enquêtes, il était évident qu’il y aurait pire que ça question insultes. Il fallait qu’il se maîtrise et qu’il passe outre cet état de fait. C’est la raison pour laquelle il abandonna toute tentative de rendre Saddler plus coopératif et poli pour s’excuser auprès de sa collègue afin qu’elle reprenne le cours de l’interrogatoire. Il avait senti le regard de Hope et se dit qu’il ferait mieux de rester calme et de la laisser gérer l’affaire. Prenant une inspiration, il se cala de nouveau contre le rebord de la fenêtre en observant les deux attablés. Il se contenta d’être surtout plus observateur et analyste que présent avec Hope qui se chargeait de poser les questions relatives à l’animosité qu’il avait à l’encontre de John Anders.

Quand arriva enfin la fin de l’interrogatoire avec Saddler, Kendall capta le regard de sa comparse. Bien qu’il soit un dieu, il savait parfaitement faire preuve d’humilité. Et il devait apprendre de ses erreurs. Il apprenait toujours de ses erreurs et retenait en général la leçon. Il hocha la tête, baissa les yeux et cette dernière en s’humectant la lèvre et la pinçant comme un enfant qu’on rabrouait pour une grosse bêtise. Il releva la tête pour fixer Hope qui le fixait.


«Désolé… J’aurais dû me contenir…»

Chose qu’il fera pour la prochaine fois. Mais tout ne pouvait pas se passer si bien. Il passa un bras contre son buste, sous son jumeau relevé pour se masser le menton tandis qu’on faisait rentrer le plus gros poisson. Sa mine beaucoup plus grave et sérieuse, bien que depuis le début de cette journée il n’avait pas eu l’air détendu ou amusé par les événements. Plutôt sérieux même. Un peu trop dirons-nous. Une chose était certaine, c’est qu’après tout ça, il aurait besoin de se détendre. De prendre un clope et de fumer un peu puis, passer au labo finir son travail pour l’enquête et aller se détendre avec son groupe lors d’une soirée dans un pub où il jouerait. Ou alors, il irait se détendre seul en allant faire une balade en forêt ou dans un parc. Une chose était certaine, c’est qu’au plus la discussion entre Cavanaugh et Hope s’éternisait, au plus il semblait ressentir quelque chose d’autre dans l’attitude du directeur. Il continuait de rester silencieux tout en se tenant le menton, tapotant ses lèvres de l’index. Son regard analysait tout, il étudiait le comportement du directeur de la Wells Fargo, mais en plus de ça il décelait un ton de voix différent selon les réponses qu’il donnait. Kendall fronça les sourcils, il jeta un coup d’œil à Hope et pencha légèrement la tête pour river de nouveau ses azurs sur le directeur. Partir à la retraite et céder la place ? Pourquoi il avait du mal à croire cette affirmation ?

Il baissa la tête pour observer la position des mains, des pieds, et de l’assise du directeur. Pas de doute, il avait une certaine prestance et avoir de l’argent semblait faire de lui quelqu’un d’important. Alors pourquoi ses chaussures en cuir cirées avaient des traces blanches sur les semelles ? Il prit une inspiration qui s’entendit légèrement lorsqu’un blanc s’installa entre deux question/réponse. L’attention de Cavanaugh fut alors attirée par l’expiration de Kendall qui se contenta de ne rien dire hormis l’observer. Apparemment, la présence dans son coin de Kendall semblait l’importuner.


-Vous pouvez me dire ce que votre collègue est en train de faire dans son coin près de la fenêtre ?

«Ne faites pas attention à moi, je ne fais qu’observer… simplement, observer…»

Sceptique sur mon intervention. Il me regarda du coin de l’œil avant d’observer Hope et demander si elle avait d’autres questions. Mais comme elle n’avait pas posée la question qui me trottait en tête depuis qu’il avait parlé de céder sa place, je me redressais pour prendre la parole.

«Mh… Excusez-moi, j’ai quand même une question… Pourquoi Monsieur Saddler ne serait pas en mesure d’être le repreneur quand vous partirez à la retraite ? Il me semble qu’il serait bien plus à même d’effectuer la reprise, non ?»

Je souhaitais que Hope voie où je veux en venir. Bien sûr j’espérais ne pas compromettre son enquête avec ma question. Et peut-être que ça nous aiguillerait sur une autre piste, ou pas. A voir ce que toute cette histoire pourrait nous permettre de trouver et d’élucider. Les réponses à mes questions obtenues ou non, la suite se déroula jusqu’à ce que Hope décide de congédier le directeur. L’interrogatoire était terminé et je rangeais mon calepin dans ma sacoche pour sortir à la suite de ma comparse. Sortant un paquet de cigarettes de la poche de ma veste pour m’en allumer une.

«Tu fumes, Hope ?»

Je lui tendais le paquet pour qu’elle en prenne une si elle le souhaitait et le rangeais ensuite pour allumer ma cibiche et faire la même avec celle de la miss. M’éloignant du bâtiment pour être un peu plus tranquille. Souhaitant discuter avec Hope de cette affaire et de mon comportement un peu plus tôt. Je captais son regard et la fixais avec sincérité.

«Vraiment désolé pour tout à l’heure. J’ai… Une aversion pour le langage grossier, qui plus est à l’encontre d’un défunt, que ce soit un sale type ou non… Il a déjà été jugé pour en arriver là…»

Le clope au coin des lèvres, je mettais mes mains dans mes poches et levais la tête au ciel pour regarder les rayons du soleil qui perçaient à travers les nuages grisonnants. Je reprenais ma cigarette et expirais la fumée en une épaisse volute qui se fit, l’instant d’après, aspirée comme une marche arrière.

«Faut que j’apprenne à prendre sur moi…» Je baissais la tête et regardais Hope. Même si je n’avais aucune raison de me justifier, je préférais qu’elle soit au courant de ça plutôt qu’elle le comprenne à la longue. Et moi, je devais me contenir et garder mon calme sur ce genre de choses.
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Mar 21 Jan 2020 - 16:12
One night, one kill, one murder


Kendall semblait sincèrement désolé d’avoir perdu pieds. Il faut dire qu’à sa décharge, il s’agissait de sa première enquête et la brune était peut être un peu trop flex avec lui. Après tout, même si c’était la première fois qu’elle se retrouvait dans ce rôle, c’était à elle de le former, de lui apprendre les rouages du métier. Elle ne comptait pas enfoncer plus que ça le couteau dans la plaie, ça n’était à vrai dire vraiment pas son genre. Sa nouvelle attitude consistait à mettre de la distance entre lui et la scène qui se déroulait sous ses yeux. Au départ, il n’aurait dû être qu’un simple observateur alors grand bien lui fasse s’il ressentait le besoin de prendre de la distance pour maîtriser ses ardeurs. Le dernier témoin ne semblait pas de son avis mais le médecin trouva les mots justes pour ramener l’attention du directeur sur son interlocutrice. Échangeant sur le point de vue de Mr Cavanaugh qui ressemblait de plus en plus au genre d’hommes qui lui donnait envie de vomir, le généticien finit par intervenir de nouveau, plantant sa graine pile au bon endroit.

Mr Saddler est certes compétent et expérimenté. Mais il faut plus que ça pour être un bon directeur pour l’agence.

Et donc, qu’avait de plus Mr Anders pour qu’il vous convienne mieux.

Euh bah … Son approche du client n’était pas du tout la même. Enfin c’est quelque chose que l’on sent surtout dans la profession.

Le directeur était un homme sûr de lui, un peu trop au goût de la jeune femme. Il la prenait de haut, la prenant probablement pour une petite minette, une bien trop jeune pour faire son job. Mais clairement sa réaction n’avait pas fait baisser la méfiance de Hope, bien au contraire. L’explication ne tenait pas la route. Si Saddler ne semblait pas être apprécié par beaucoup de ses collègues, cela n’en faisait pas un mauvais employé pour autant. Le fait qu’il soit là depuis de nombreuses années appuyait plus dans l’autre sens à vrai dire. Une entreprise financière ne gardait pas dans ses rangs un élément qui n’apportait pas sa pierre à l’édifice. L’excuse de Mr Cavanaugh quand à son choix semblait montée de toutes pièces. Elle allait devoir gratter cette piste et potentiellement revoir en dehors de ces bureaux le charmant Mr Saddler. C’était une joie pour elle rien qu’à l’idée de se faire un petit face à face … Mais bon, on ne faisait pas toujours ce qu’on voulait dans la vie et ça, la brune le savait que trop bien. L’interrogatoire terminé, il était clair qu’elle en avait déjà plein les pieds, comme tout le monde. Et pourtant, la journée était loin d’être terminée. Sortant du bureau qu’ils avaient emprunté pour l’occasion, Hope était sur le point de prendre la tangente pour sortir se griller une cigarette et réfléchir à tous les témoins qu’elle venait de faire défiler. Ce n’était sans compter sur le fait qu’elle n’était pas seule sur cette affaire contrairement à d’habitude. Elle n’allait cependant pas regretter ce nouvel élément dans son quotidien qui semblait avoir des habitudes similaires aux siennes en prime d’avoir une façon de voir la vie assez proche. Evidemment, elle était loin de se douter de tout …

Ca m’arrive en effet.

Attrapant une cigarette à son partenaire, ils descendirent dans le hall de l’agence et saluèrent tout le monde avant de sortir et de tourner dans la première ruelle venue. La jeune femme avait besoin de faire le vide et de s’éloigner pour assembler les éléments obtenus. Arrivés là, Kendall alluma sa cigarette puis alluma celle de la lieutenante. Tirant dessus, la première bouffée était toujours libératrice pour la brune. Son regard azur rencontra celui de son interlocuteur alors qu’il reprennait la parole. Un léger sourire se dessina sur son visage lorsqu’il aborda le pourquoi de sa réaction. Elle ne pouvait lui reprocher de détester l’injustice de ce monde. Continuant de tirer sur sa cigarette, elle se rendait compte que si le job en solo lui avait toujours plu, avoir le généticien comme partenaire était loin d’être désagréable.

Ca viendra avec le temps. J’étais pareille à mes débuts. L’injustice et l’égoïsme de ce monde ont quelque chose de rageant.

Tirant à nouveau sur sa cigarette, Hope laissa son regard se balader dans la ruelle, réfléchissant à leur affaire. Très vite sa réflexion se fit à voix basse, partageant le fil de sa pensée avec le beau brun :

Quasiment tous les témoins interrogés ont semblé suspects à un moment de leur interrogatoire. Ca nous laisse plusieurs pistes à creuser entre la rivalité entre collègues, le désaccord avec le supérieur ou encore la relation nébuleuse entre voisins de bureau. Qu’est-ce que te dit ton instinct sur tous ces sujets Kendall ?

La jeune lieutenante avait déjà sa petite idée. Non pas qu’elle connaissait déjà l’issue de cette affaire, c’était impossible sans plus d’éléments. Mais la façon dont le meurtre avait été commis et la mise en scène a posteriori ne laissaient pas à penser qu’il s’agissait là de tromperie et de vengeance maritale ou extra-conjugale. Elle était plus prête à parier que le souci était d’ordre professionnel et que cela allait lier les points de vue de Saddler et Cavanaugh. La brune allait devoir rapidement rencontrer l’avocat client de Anders pour savoir sur quoi portait leurs dernières rencontres. John était-il un magouilleur ou bien un homme berné qui a tenté de rattraper ses fautes involontaires ? Ce qu’elle avait pu trouver sur sa vie dans la nuit la poussait plus à croire qu’ils étaient de ceux dans la droiture. Mais seuls les éléments tangibles lui permettraient de trancher définitivement.

Il va falloir que je me rende au cabinet de l’avocat. Tu en es ?

Elle venait tout juste de finir sa cigarette et selon la réponse du généticien, elle irait seule ou non. Un de ses collègues vint les trouver pour lui demander comment elle voulait gérer les différents rapports des interrogatoires.

Mettez tout sur mon bureau je m’en occuperais à mon retour. Encore merci à vous tous pour le coup de main.


Dernière édition par Hope Edwards le Jeu 13 Fév 2020 - 13:40, édité 1 fois
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Lun 10 Fév 2020 - 17:37


One night, one kill One murder

Son ancien métier de juge à Salem le siècle dernier lui permettait d’avoir une certaine avance sur certains critères de loi encore efficient aujourd’hui, mais il restait encore beaucoup de choses à revoir sur les nouvelles normes et procédés à l’encontre de la loi et des forces de l’ordre. Il y avait eu énormément de changements, bien qu’il soit relativement resté à jour malgré tout, notamment avec son apprentissage du métier de généticien et chercheur en ce sens. Créer la vie devenait une possibilité à l’instar des dieux. Etant un dieu lui-même, il était capable de créer la vie d’une manière dioscurique bien différente et éloignée de tout savoir humain actuel. L’homme manquait d’un élément à leur réflexion, ce problème de l’inconnu qu’ils avaient encore énormément de mal à cerner, n’était pas un secret pour Lugh. Maître des sciences des arts et du savoir. S’il n’avait tenté de n’être qu’un observateur lors de ces interrogatoires, il avait eu la bonne mesure d’intervenir pour poser des questions pertinentes. A défaut de manquer de s’emporter face aux insultes de Saddler qui semblait clairement remonté contre le défunt. Ça n’a jamais été son fort, peu importe l’emprise du temps. Kendall avait beau avoir vécu des tas d’injustice, des tas de conflits aussi bien verbaux que physiques, il n’en restait pas moins sensible, et le temps ne pourra rien y faire. Quand bien même il faisait des efforts pour prendre sur lui et tenter d’ignorer un maximum. Sa restait sa faiblesse. Ce manque de respect pouvait le mettre dans une colère noire. Ca, et les fausses notes.

Ça n’était pas plus mal qu’ils en aient terminés avec tout ceci. Et parce qu’il avait remarqué quelque chose d’étrange et d’anormal chez Cavanaugh, il avait quelques suppositions et quelques détails le chagrinaient. Si bien que lors du débrief avec sa collègue, il se souvint du geste qu’il avait voulu faire à l’encontre du directeur. Il fronça les sourcils et leva une main calmement pour Stopper Hope dans son élan de conversation avec lui.

«Excuse-moi un instant… Je reviens…»

Il parti comme une flèche, avec une certaine agilité et une aisance dans ses pas qu’il ne lui laissa pas le temps de répliquer ou réagir à quoique ce soit. Il écrasa sa cigarette, récupéra un agent pour lui demander de venir avec lui pour retourner dans le bureau où ils avaient interrogé Cavanaugh. Il sorti son matériel de sa sacoche qu’il avait pris avec lui et passa sous le bureau sous le regard étonné de l’agent, puis récupéra quelques échantillons de terre blanche avant de se redresser et de mettre son tube d’échantillon dans un sachet. Puis retourner auprès de Hope qui devait se poser des questions sur son élan si subit. Il arriva au niveau de sa comparse et la regarda avec le plus grand calme.

«Mon instinct me dirait d’aller cirer les chaussures de Cavanaugh pour savoir où il a traîné ses pieds avant de venir au bureau ce matin et d’analyser l’origine de ces traces blanches sur ses chaussures…» Dis-je sur un ton léger, ressemblant presque à de l’humour alors que j’étais plus que sérieux.

Je reprenais une cigarette pour la mettre entre mes lèvres et l’allumer afin de reprendre une bonne taffe. Je restais encore dans la réflexion. Les sourcils froncés, la tête basse à observer le sol en face de moi. Restant parfaitement à l’écoute de Hope malgré tout.

«Tous les témoins paraissent suspect, et cette histoire de client avocat ou de succession de directorat me paraît tirée par les cheveux.»

Je me tournais vers elle pour la regarder avec un regard plus que sérieux, légèrement sombre. La fumée sortant de mes lèvres pour revenir en arrière, instantanément aspiré par mon inspiration.

«Bien sûr que j’en suis… J’ai commencé avec toi, j’aimerais finir avec toi. N’hésite pas à me remettre à ma place si tu me sens dévier ou si je vais trop loin.»

Quand son collègue vint la voir pour demander comment elle voulait procéder avec les rapports des différents interrogatoires, je me contentais de rester silencieux et de finir ma cigarette tranquillement. Je me mettais en face de la jeune femme et écrasais mon clope calmement avant de relever la tête vers elle et pencher légèrement celle-ci en la cadrant avec mes doigts comme si je la prenais en photo. Fermant un œil alors que je la fixais.

«Mais d’abord un petit remontant t’aidera à tenir le reste de la journée. Je te sens exténuée et tendue…» Et ce n’est pas forcément bon pour la réflexion. Si bien que je me dirigeais vers la voiture en espérant qu’elle me suive, remerciant ses collègues, posant mes mains sur les épaules d’un des agents pour le remercier et lui demander de faire de même aux autres. De toute manière, c’est elle qui conduisait. J’arrivais au niveau de la voiture et me tournais vers elle. «Disons que c’est un entracte… Il est…» Je regardais ma montre et haussais les sourcils. Ah oui, quand même. «Midi vingt, et je doute que le cabinet soit ouvert pendant l’heure du déjeuner. Ça nous laissera le temps de rassembler nos hypothèses et idées sur la situation.» Même si j’espérais qu’en faisant ça, je ne privais pas une nouvelle vie. Nous ignorons si l’homme du cabinet d’avocats était en danger ou non, voire déjà mort, et j’espérais que non. Ce qui, en soi me rendais légèrement anxieux. Si je n’avais pas besoin de dormir et de manger, il était clair que Hope, elle, en avait grandement besoin.
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Sam 15 Fév 2020 - 20:02
One night, one kill, one murder


Son consultant et acolyte du moment l’avait lâché. Il était parti sans qu’elle ne sache quelle mouche avait bien pu le piquer. N’ayant de toute manière pas pu réagir, Hope continua de tirer sur sa cigarette tout en réfléchissant à cette affaire. Si elle ne pouvait écarter l’adultère potentielle et donc le meurtre par jalousie et par vengeance, les séquelles et la façon dont la victime avait été tué ne correspondaient pas réellement à un meurtre émotionnel. De plus, le profil du tueur ne correspondait pas à celui d’une femme du fait de l’usage d’une arme blanche. Alors qu’elle réfléchissait à tout cela allumant une seconde cigarette, elle vit Kendall revenir, un air légèrement désolé sur le visage. Sa remarque fut accueillie avec un petit hochement de tête, c’était bien vu de sa part. Aucun indice ne devait être écarté. Elle comptait sur lui pour avoir des réponses rapidement étant donné que les indices restaient la ligne directrice d’une enquête et que cela la pousserait à explorer plus une piste qu’une autre. En attendant, il était certain qu’elle allait devoir rencontrer ce fameux avocat avec qui le défunt était en étroite collaboration pour une affaire dont personne d’autre dans l’agence financière n’était au courant.

Si tu arrives à déterminer ce que c’est, cela sera un élément supplémentaire non négligeable pour l’enquête je pense.

La lieutenante effectua alors un court débrief sur son premier à priori de la situation et de la rencontre avec les témoins qu’ils avaient interrogés tous les deux. Elle savait pertinemment qu’elle allait devoir éplucher tous les autres rapports pour écarter personne sans une bonne raison. Elle avait réellement hésité à demander les alibis de leur deux derniers témoins mais cela aurait beaucoup trop fait ressortir sa suspicion à leur attention. Kendall la fit sourire avec l’expression qu’il utilisa. Ce n’était pas vraiment son avis, soupçonnant un lien potentiel entre les deux qu’elle espérait pouvoir éclaircir en rencontrant l’avocat client de Mr Anders.

Je pense surtout qu’il nous manque encore quelques pièces du puzzle. C’est pour cela qu’il va devenir urgent que je rencontre ce cher maître Langlois.

C’est alors que la jeune femme fit le bilan des indices qu’ils avaient récolté. Effectivement, se rendre chez l’avocat allait faire parti de ses priorités. La nuit avait été longue et la journée le serait davantage. La motivation du généticien ne s’était pas laissée amenuiser par les interrogatoires à rallonges. De plus, ce dernier était conscient des erreurs qu’il avait fait ce qui laissait transparaître à la brune un possibilité de collaboration à la longue. Son supérieur n’aimait pas franchement qu’elle travaille en solitaire. Mais il fallait dire aussi qu’elle avait toujours été plus efficace seule. Peut-être que Kendall allait changer cela. Pour l’heure, la jeune femme donnait ses directives pour les comptes-rendus des autres interrogatoires. Cela allait faire de la paperasse à lire et à trier lorsqu’elle serait de retour au commissariat. Une fois chose faite, elle reporta son attention sur son binôme qui agissait de manière bizarre, presque suspicieuse. Son regard insistant qui termina avec un seul oeil ouvert alors qu’il semblait ajuster un objectif imaginaire semblait des plus étranges. Puis le beau brun finit par faire une remarque sur son état physique et mental qui semblait se détériorer, faisant rire doucement la lieutenante avant qu’elle ne lui emboîte le pas pour se diriger vers sa voiture. S’installant côté conducteur, elle interrogea son acolyte :

Plutôt burger ou plutôt sandwich ?

C’était des plus banals mais Hope ne comptait pas prendre une pause déjeuner à rallonge avant de se rendre au cabinet d’avocat. Elle était plus du genre à manger sur le pouce en attrapant de quoi manger au vol et d’attendre sur le parking du cabinet que ce dernier ne rouvre au public. En route pour rencontrer Mr Langlois, elle s’arrêta au premier fast-food répondant aux envies de Kendall pour leur prendre un encas avant de se rendre au cabinet pour déguster leur trouvaille une fois garé. Malgré sa taille fine, la brune ne mangeait pas comme une crevette. Elle avait pris quelque chose de consistant qui lui permettrait de recharger un peu les batteries.

Je pense qu’il faudra que je repasse voir Mme Anders avant la fin de la journée aussi. Cela va dépendre de ce que Maître Langlois nous confie ou pas. Malheureusement, on pourrait se retrouver à devoir demander un mandat pour qu’il puisse nous exposer sa relation avec John Anders. Et dans ce cas, il faudra que j’appelle potentiellement le procureur Whitestone ou l’un de ses adjoints.

L’heure tournait, la pause déjeuner touchait à son terme et ils allaient pouvoir se rendre dans le cabinet pour essayer de croise Mr Langlois. D’un commun accord avec le docteur, ils se rendèrent dans l’établissement, Hope en tête. Arrivés devant l’accueil, elle sortit sa plaque qu’elle présenta à la secrétaire avant de s’annoncer :

Bonjour lieutenant Edwards. J’ai besoin de rencontre Maître Langlois.

Malheureusement, Maître Langlois a des rendez-vous toute la journée. Il pourra peut être se libérer jeudi après-m…

Nous avons besoin de voir Maître Langlois maintenant et non jeudi. Dites-lui qu’il s’agit d’un homicide s’il vous plaît.

Le ton et le regard insistants de la brune ne laissait pas de place à la négociation. Très vite, l’avocat se pointa pour les inviter à le suivre dans son bureau puis une fois installés, il les interrogea, regardant Kendall plus que Hope :

Ma secrétaire m’a parlé d’un homicide lieutenant ...

Que pouvez-vous nous dire sur John Anders Me Langlois ?

Le regard de l’avocat s’orienta alors sur la jeune femme, démontrant un soupçon de surprise mais surtout un grand regret. Puis Mr Langlois reprit ses bonnes vieilles habitudes.

Vous savez que je ne pourrais rien vous dire sans un mandat obtenu en bonne et dûe forme.


Dernière édition par Hope Edwards le Lun 9 Mar 2020 - 13:24, édité 1 fois
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Ven 6 Mar 2020 - 1:44


One night, one kill One murder

Chaque piste était bonne à prendre. Chaque élément trouvé sur place ou sur certains témoins était analysable. Non négligeable que de passer à côté d’un éventuel indice qui pourrait les orienter vers la bonne piste. Kendall hocha la tête et pinça les lèvres pour les humecter du bout de sa langue. Il leur manquait plusieurs pièces du puzzle, en effet. Et, malgré ses positions, le Samildanach ne pouvait pas avancer seul dans cette enquête qui impliquait probablement Siegfried en tant que victime survivante. Si bien qu’il tenta de détendre l’atmosphère et de proposer quelque chose à manger à sa binôme afin qu’ils puissent faire une pause et reprendre des forces. Il rentra dans la voiture et sembla réfléchir à ce qui pourrait être envisageable pour un repas rapide et consistant.

«Mhh… Sandwich, y’a un bon restaurant de chawarma à quelques pâtés de maison d’ici, si ça te tente.»

Même s'il n'était pas obligé de manger, il était curieux de tester différentes cuisines et autres petits mets locaux pour se faire quelques idées de ce qui pourrait faire plaisir aux humains qu'il pourrait emmener avec lui. L'idée du Chawarma ou Falafel était une bonne contrepartie entre le sandwich et le burger. C'était des plats juifs, et ils faisaient à emporter aussi, puis il fallait bien admettre que c'était suffisamment consistant et copieux pour que ça tienne au corps jusqu'au soir. Après, ils pourraient toujours se retrancher sur autre chose si jamais Hope ne raffolait pas de ce genre de sandwichs.

«Puis si tu ne connais pas, c'est l'occasion de tester. Tu vas voir c'est pas mauvais du tout.»

Ça ne fut pas plus mal, finalement. Hope tenta la curiosité et nous partîmes pour aller chercher tout ça avec des boissons, puis manger le sandwich sur le parking du cabinet d'avocats le temps que ce dernier ouvre. J'écoutais ma comparse calmement tout en mangeant lentement, surtout en évitant de m'en mettre partout. Le truc utile, c'est qu'ils pensent à mettre des fourchettes justement parce qu'ils blindent quand même un max le pain dans leurs sandwiches. Je finissais ma bouchée et hochais la tête en revenant sur ma partenaire.

«Hm! En effet, y'a des chances qu'il nous fasse son speach au sujet du mandat. Après tout, il est avocat, donc s'il a des choses à nous cacher ou, par secret professionnel, il ne voudra rien nous dire sans preuve écrite qu'il est autorisé à nous en faire part. Tu devrais appeler la procureure maintenant pour qu'elle nous donne les mandats nécessaires à nos investigations, comme ça, on aura un peu d'avance.»

Même si je savais pertinemment que ça risquerait de prendre plus de temps pour ce faire, je ne doute pas qu'Athéna saura se montrer à la hauteur de nos espérances. Et si je ne la connais pas plus que ça, elle reste primat de l'ordre sur Sanctum en plus d'être procureure sur Philadelphie. Avantage non négligeable je dirais pour nos chers humains cherchant à trouver des meurtriers. Puis, nous avons une bonne heure à perdre, autant qu'elle serve aussi autrement que pour manger.

Une fois l'en-cas terminé et la petite pause faite nous descendions de la voiture pour nous rendre dans le cabinet. Je laissais Hope se charger des modalités. Saluant poliment la secrétaire en arrivant jusqu'à ce que Hope soit très dissuasive pour qu'on daigne nous laisser voir maître Langlois. Une fois dans son bureau, je remarquais que c'était moi qu'il fixait principalement. Alors, soit il me prend pour le lieutenant et il se trompe, soit ce gars est un peu du genre à sous estimer la femme et n'a que peu de considération pour le genre féminin. Cette attitude est pour moi un énorme manque de respect. Et constat plus qu'évident quand je lis la surprise et la déception dans son regard lorsque Hope prend la parole. Évidemment et comme on s'y attendait tous les deux Langlois ne manqua pas son petit speach sur le mandat. Chose que je peux comprendre. Mais dans ce cas je devais bien admettre que ma prise de position pourrait éventuellement être utile au besoin. Si bien que je jetais un coup d'oeil à Hope pour avoir son aval pour parler. Je faisais signe à Hope de sortir son téléphone. La technologie a ses petits avantages tout de même de nos jours. Même si je n'adhère pas à tout.

«Sauf votre respect Sir, nous avons déjà le mandat. Il est juste sous un autre format que papier.»

Une façon de préserver l'environnement qui plus est, non? Puis j'ai moi aussi des tas de questions à poser notamment au sujet de son collègue alors… j'espère que Hope n'y verra pas d'inconvénient à ce que je participe. Bon, normalement il nous faudrait un juge ou un adjoint du procureur pour intervenir sur des avocats en sachant que les procédures judiciaires sont plus délicates sur les notaires, avocats et médecins. Donc appeler directement la procureur ou un de ses adjoints sous son nez devrait largement suffire. Même sans magistrat sous la main.



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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Lun 9 Mar 2020 - 14:44
One night, one kill, one murder


Kendall avait eu une idée originale. La jeune femme n’avait jamais mangé de Chawarma et clairement, c’était pas mauvais, c’était même plutôt bon et pratique à manger. Enfin, le côté pratique restait encore à démontrer étant donné qu’il fallait une fourchette pour éviter d’en mettre partout tant le pain était garni. Elle n’était pas déçue de s’être laissée tenter même si elle prendrait peut être quand même un peu plus petit la prochaine fois. Elle mangeait bien mais elle mangeait pas pour quinze non plus. En tout cas, avaler un bout lui avait permis de relancer un peu la machine pour pouvoir assurer le reste de la journée. Il faut dire qu’entre la nuit blanche et le côté physique et psychologique de son métier, ce n’était pas de tout repos. Toutefois, elle regrettait tout de même de pas avoir pu faire sa routine sportive du matin, ayant passé sa nuit au commissariat à préparer les interrogatoires de la matinée. A croire qu’elle avait en permanence de l’énergie en trop à évacuer. La réalité était tout autre. Occupée voir sur-occupée, Hope faisait en sorte de fuir les choses qui ne lui convenaient pas dans la vie, tant qu’elle le pouvait. La suggestion de Kendall n’était pas mauvaise et à vrai dire, la lieutenante y avait déjà songé. Mais est-ce que les éléments en leur possession seraient suffisants pour décrocher un mandat pour la levée du secret professionnel d’un avocat ? Elle n’en était pas persuadée à vrai dire. Dégainant son téléphone portable, elle tenta tout de même de joindre la ligne principale du bureau du procureur mais en vain. Evidemment, elle était loin de songer que son consultant, au même titre que la procureure, étaient tous deux des dieux.

Ne réussissant pas à joindre qui que ce soit, elle appela son capitaine pour lui expliquer la situation. Ce dernier accepta exceptionnellement de prendre la tâche en charge pour essayer de tenir les délais et d’obtenir un mandat en express tandis que la policière allait bientôt rentrer en contact avec l’avocat en question. Me Langlois n’échappa pas à la règle. Commes les autres défenseurs de la justice, il connaissait parfaitement ses droits et ses devoirs et après avoir été surpris par le fait que le lieutenant présent n’était pas Kendall mais bel et bien elle, il lui rappela, les yeux dans les yeux, que sans ce fichu bout de papier, elle n’aurait accès à aucune réponse. Pourquoi diable agissaient-ils tous comme s’ils étaient suspects ? Se retenant de lever les yeux au ciel, elle aperçut son consultant qui semblait vouloir intervenir. Ce n’était pas parce qu’il avait commis des erreurs le matin qu’il allait devoir lui demander pour intervenir comme un enfant lève la main en classe pour prendre la parole. Son regard laissa clairement entendre qu’il était grand et qu’il fallait simplement qu’il soit capable d’assumer les conséquences de ce qu’il ferait ou dirait. Elle sortit son téléphone pour checker au moment même où le mandat arriva sur sa boîte mail. Son chef avait réussi pile poil dans les délais. Ouvrant la pièce jointe qui m’y du temps à se télécharger, à l’écran apparut un fichier pdf, mandat du procureur signé par Irene Whitestone elle-même. Me Langlois soupira et précisa :

Vous me ferez parvenir l’original évidemment.

Soupirant, il demanda alors à Hope ce qui était arrivé à John Anders. La lieutenante lui donna tous les éléments qui étaient en leur possession, omettant volontairement les interrogatoires du matin dans l’agence financière où la victime était conseiller financier. Elle justifia leur venue dans ce bureau par le fait qu’elle avait eu la liste des clients du portefeuille de monsieur Anders et que son consultant ici présent avait cru voir un lien avec une autre affaire qui l’avait concerné lui mais également un collaborateur du cabinet Siegfried Scamander. La bouche en coeur de Me Langlois ne laissa pas d’hésitation quand à sa surprise mais surtout ses craintes et donc la vérité qu’il connaissait. Il commença à leur expliquer que le début de leur relation n’avait été que purement professionnel. A vrai dire, Me Langlois était le client de John Anders mais la réciproque n’était pas vraie au départ. Seulement, il y a moins d’un an, ils avaient inversé les rôles parce que Anders commençait à avoir des soucis avec son travail. S’il était au courant des petites coquilles utilisées pour réaliser des économies d’impôts pour leurs clients, cela avait toujours été sur de tout petit montant, des gens qui voulaient diminuer les frais de succession par exemple. Seulement, son chef s’était décidé à le former au vrai métier, celui qu’il exerçait et qu’il espérait léguer à John. Il avait confié à son avocat tous les blanchiments d’argent et les financements d’actions terroristes que son supérieur couvrait via des opérations financières. Seulement lorsque des gens aussi dangereux que les mafias étaient de la partie, cela nécessitait beaucoup de discrétion et de délicatesse pour s’extirper de tout ça.

En fait, John est venu me demander mon aide pour monter un dossier assez solide pour stopper tout le monde et que lui et sa famille ne puissent craindre de quelconques représailles.

La lieutenante se contenta d’un hochement de tête. Si elle n’approuvait pas sachant qu’ils auraient pu être mis dans le programme de protection des témoins pour éviter tout cela, ce qui était fait était fait et le conseille Anders avait pensé faire le bon choix. Une semaine auparavant, le défunt avait fait part de ses craintes et ses doutes à son avocat. Il pensait avoir été repéré et de toute évidence, cela était le cas.

Il avait eu envie à un moment d’en parler à son collègue euhh … Je ne sais plus son nom. Un présent depuis pas mal de temps, avant Anders même, et qui a toujours soupçonné son supérieur de faire des magouilles

Mr Saddler ?

Oui c’est ça Saddler.

Au final, avec tous les éléments qu’ils avaient réunis entre eux, Hope allait pouvoir inculper le coupable pour meurtre et pour fraude. Elle pourrait même faire tomber l’ensemble du réseau si elle faisait le travail correctement.

L’avait-il fait ou non ?

Je crois qu’il a préféré garder le silence pour ne pas le mettre en danger également.

En réalité, si John Anders n’avait rien dit à son collègue, ce dernier fouineur et pensant que John faisait lui aussi des magouilles avait fini par le suivre pour comprendre son changement de comportement soudain avec lui. Cela n’avait lieu que lorsqu’ils étaient tous les deux et Saddler s’était bien gardé de prévenir la police. Le soir, après l’interrogatoire, elle avait raccompagné Kendall à son laboratoire et avait même attendu l’analyse de l’échantillon des chaussures de Saddler en buvant un café. Sa fatigue l’avait poussé à une maladresse. La jeune femme avait failli faire tomber la lamelle contenant l’échantillon au sol, ce qui aurait éclaté la lamelle, tombant de fatigue durant un instant. C’était son collègue qui avait rattrapé sa bêtise avec une adresse et une rapidité qui ne semblaient pas normales. La brune s’était empressée de repartir, préférant chasser ce fait de son esprit pour ne pas l’embrouiller encore plus. Le lendemain, les résultats prouvèrent que Saddler avait été sur les lieux du crime, l’endroit où Anders avait réellement été assassiné. Ils étaient retournés l’interroger pour découvrir qu’il avait caché plusieurs informations, de peur de devenir une cible à son tour. Le matin de l’interrogatoire, il avait trouvé un mot de la part de John lui expliquant la situation et lui confirmant les soupçons qu’il avait toujours eu. Grâce à la filature qu’il avait fait de son collègue, ils purent identifier plusieurs membres de la mafia et faire le lien avec le directeur de leur agence. Seulement, au moment d’arrêter ce dernier, tout ne se passa pas comme prévu.
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 Re: [Terminé] One night, one kill, one murder  Mar 10 Mar 2020 - 11:45


One night, one kill One murder

Après ça, les choses se sont goupillées plutôt bien entre l’avocat et les deux collègues. Il faut dire qu’il est relativement impressionnant de constater à quel point un petit mot du procureur peut très vite faire son effet pour délier les langues. Chose qui fut relativement tout bénef. Kendall était un peu plus sur la réserve mais s’assurait de prendre le maximum de notes sur ce que l’avocat pouvait leur renseigner au sujet des intentions de John Anders. Lui qui se serait attendu à avoir plus de réticence en ce sens, il était évident que ça ne se passerait pas comme ça tout le temps. Mais au moins ils pouvaient clairement avancer. Une fois les esprits entendus et assemblés pour mettre en place le dossier afin de mettre aux arrêts tout ce beau monde. Kendall proposa à Hope d’utiliser le laboratoire du commissariat pour que les pistes soient rapidement analysées, puis, comme ça, il serait sur place quand il aurait les informations nécessaires.

La fatigue de Hope se ressentait. Si bien qu’en voulant poser un café sur la paillasse pour son collègue, elle fit glisser la lame avec le seul indice retrouvé sous les chaussures de Cavanaugh qui leur permettrait d’avancer nettement sur l’enquête. La lame faillit se briser en chutant au sol, mais par réflexe, peut-être un peu trop vif pour la fatigue de la jeune femme, et le moins du monde pour Kendall, il rattrapa la lame à quelques centimètres du sol. Soulagé qu’il ait eut le temps de la rattraper avant la catastrophe. Chose qui sembla perturber Hope de ses réflexes, malgré, lui aussi, le manque de repos qu’il avait, et son excitation certaine. Elle préféra prendre congé, sous le regard relativement surpris et étonné de son comparse qui l’invita à se reposer un peu. Ce dernier passa la plupart de son temps au laboratoire pour finalement trouver les pistes qu’il leur manquait.

Ils purent rassembler un dossier complet avec bon nombre de preuves à l’encontre du directeur. Saddler ayant été interpellé car il avait été témoin de la scène mais avait eut peur d'être considéré comme le fautif de la mort de John, chose qui n'eut pas lieu car il avait donné sa version contre Cavanaugh. Si bien qu’au moment d’intercepter le directeur, les choses furent relativement corsées. Mais contre toute attente, il y eut de la résistance et l’équipe du Swat sur place avec Kendall et Hope interceptèrent les suspects sans qu’il n’y ait de victimes. De plus, Cavanaugh qui avait tenté de s’enfuir de son côté, fini rattrapé et plaqué au sol par Kendall qui s’était amusé à jouer les footballeurs américains pendant que le reste des agents s’occupaient de mettre la boite sous scellé et d'intercepter certains membres de la mafia.

Chose qui aurait pu intriguer tout le monde, c’est la rapidité avec laquelle Kendall avait réagit et surtout, s’était éclipsé alors qu’il était avec l’équipe peu de temps avant de voir s’échapper Cavanaugh.

Si bien qu’après cette affaire, Kendall se décida de garder constamment sur lui une pochette de plusieurs tire-rap au cas où il pourrait interpeller quelques individus suspects ou dangereux sans leur faire de mal. Ce qui arriva, bien évidemment quand des fanatiques voulurent s’en prendre à une boutique ésotérique dans le quartier historique.



Fin du sujet, à suivre...
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