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 Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]

Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]  Roa0


Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

Polytechnie:

Clarté omnipotente:

Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:


RP EN COURS :
2/5
Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]  6qce


Faceclaim : Armie Hammer
Crédits : Moi-Trumblr-Allaenys
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 Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Mar 26 Nov 2019 - 12:16


Llew llaw gyffes à la main adroite

S’il voulait trouver Ogmios, l’un des meilleurs endroits pour le trouver est évidemment la bibliothèque. Sa tempérance, l’inventeur des ogam, l’alphabet celtique dont ils sont si fiers. Celui qui a le don de calmer le roi impulsif et fougueux. Vêtu d’un simple pantalon gris, des chaussures de ville brunes et une chemise avec bretelles et veste en daim par-dessus, il était habillé dans un style d’une autre époque, mais qui lui allait parfaitement. Petite casquette Kent sur la tête et il était déjà en train de monter les marches de la bibliothèque pour retrouver son très cher confrère qu’il n’avait pas revu depuis déjà bien longtemps. Et vu qu’il était en ville depuis déjà quelques temps, il fallait bien à un moment donné qu’il lui fasse une petite visite. Ne sachant pas vraiment s’il serait sur place, mais se doutant bien qu’il finirait par débarquer, le Samildanach entra dans le bâtiment en saluant l’hôtesse, passant devant comme s’il savait ce qu’il cherchait. L’endroit était relativement grand, les allées larges et les tables disposées entre chacune d’elles pour pouvoir travailler dans le calme le plus absolu.

Ses pas claquaient sur le bois tandis qu’il se déplaçait entre les différentes étagères de livres. Il regarda également en hauteur car il y avait également des étages avec des bouquins différents. Il avait besoin de se renseigner sur certains événements auprès de son conseiller, si bien qu’il ne calculait personne. Concentré à retrouver son comparse à travers les différentes allées. Il faisait une moue dubitative en admirant l’intérieur du bâtiment. Ce n’était, certes pas aussi impressionnant que la bibliothèque de Sanctum, mais c’était tout de même quelque chose, et relativement bien entretenue en prime. Il sentait bien qu’Ogmios était à l’origine de tout ceci. Puis, il avait eu vent de son lieu de travail. Il savait donc qu’il finirait par le faire sortir de son trou un moment ou un autre.

Il s’arrêta dans le fond de la salle, dans un rayon d’anciens livres, zieuta un peu l’allée avant de regarder les différents bouquins interposés pour en prendre un, ouvrir celui-ci et regarder son contenu. C’était un récit celte, en ogam relatant quelques récits historiques sur les celtes et leurs divinités. Il lisait dans cette langue particulière, sa voix glissait entre ses lèvres dans un murmure puis il referma le bouquin.

«Où est-ce que tu te caches, Tempérance ?»

Oui, j’aime bien l’appeler ainsi. Je relevais les yeux sur l’allée, regardais derrière moi, glissais mes doigts pour lire les titres des différents livres et en pris un nouveau que j'ouvrais sur un poème.

Lu à demi voix haute avec un sourire amusé sur les lèvres. Le ton de sa voix était presque chanté, ce qui donnait au poème quelque chose à la fois mystérieux et captivant. Il sorti des rangées de livres mais ne vit pas la personne qui semblait couper par ici. Son épaule percuta une silhouette, mais il ne bougea pas, relevant simplement la tête avec un certain étonnement en voyant la personne à terre. Il referma le bouquin puis s’accroupi en face d’elle.

«Pardonnez-moi, je ne vous avais pas vu. Vous ne vous êtes pas fait mal ?»

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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Mer 27 Nov 2019 - 12:26
Llew llaw gyffes

Eva s’était assez rapidement faite à son quotidien aux côtés de son sauveur. Si la décision de se prendre son propre appartement n’avait pas été facile, se tenir au fait de vivre loin de lui était encore moins aisé. Enfin loin, il faut le dire vite. L’appartement miteux qu’elle s’était dégotée n’était qu’à deux rues de celui d’Abel. Elle avait pris cette décision lorsqu'il lui avait expliqué ce qui allait changer en devenant sa disciple. Ce nouveau lien qui allait les unir était particulier voir envahissant. Cela lui avait fait prendre conscience un petit peu plus du lien qui les unissait déjà. La brune lui devait tout. Il l'avait sauvé de sa misérable vie où elle était réduite à l’état d’objet. Et si elle avait craint au départ qu'il ne soit pas différent de ses premiers ravisseurs, elle s'était vite rendue compte qu'il était bien loin de l'attitude des membres du cartel. A vrai dire, c’était même tout l’opposé. Le dieu avait les manières des gens de la haute, capable de faire la révérence ou encore un baise main. Il était de ceux qui attachaient encore de l’importance au fait de tenir la porte à une femme. C’était l’une des choses qui plaisait le plus à l’Amérindienne bien qu’il lui était difficile voir impossible de faire le moindre reproche au beau blond. Sans lui, qui sait où elle serait à l’heure actuelle ou même si elle frôlerait encore le sol de cette terre. Il lui avait rendu sa vie et même mieux, il lui avait offert un nouveau départ elle qui était à présent toute seule. Il lui avait donné un toit, permis de manger à sa faim et lui avait également permis d’avoir à nouveau confiance, en lui et en Eira. Si l’attraction divine avait probablement joué un rôle, elle n’avait pas rendu ses deux amis aussi gentils. Mais comme elle n’était pas au courant de ce fait au départ, la jeune femme ne voyait que la bienveillance qui lui avait été accordé. Tout ce qu’elle savait et tout ce qu’elle avait aujourd’hui, elle le devait à Oghma. Elle s’était en quelques sortes attachée à lui, c’est ce qui faisait qu’elle avait accepté aisément de devenir sa disciple pour lui dédier sa vie. Après tout, elle lui appartenait déjà depuis le jour où il l’avait tiré des griffes de ses geôliers. Seulement, équipée d’oeillères, la belle brune ne s’était jamais posée de questions quand aux sentiments qu’elle pouvait éprouver à l’égard de son sauveur. En même temps, l’attraction qu’exerçait un dieu sur les humains pouvait justifier cela aisément. C’était ce en quoi Eva croyait en tout cas.

Mais lorsqu’il lui avait parlé de ce rôle de disciple qu’il voulait lui confier, cela avait poussé l’Amérindienne à se pencher sur la question. Le fait était qu’ils allaient se retrouver à ressentir les émotions de l’autre. Evidemment, elle n’avait pas pensé à tous les aspects que cela impliquaient. Songeant à tous les moments de gêne qu’elle pouvait éprouver en présence de la personne exceptionnelle qu’était le dieu, la jeune femme n’avait pas songé qu’il pourrait y avoir d’autres émotions qui pourraient poser problème. Protecteur, le moindre sursaut d’émotions semblait alerter son ami ce qui gênait particulièrement la petite humaine. Il lui avait déjà tant donné aussi avait-elle du mal avec le fait d’être une charge pour Abel. Parce qu’effectivement, elle se voyait ainsi. Avoir l’attention d’Oghma aussi aisément, à la moindre chose qui n’allait pas, était aussi agréable que gênant. Depuis sa transformation, Eva s’était rendue compte petit à petit à quel point elle aimait les attentions qu’il pouvait lui porter, même si elle était gênée quasiment à chaque fois. A contrario, dès qu’il prenait le temps avec une autre femme, la brune sentait à quel point cela l’agaçait, l’incommodait. Elle se laissait vite gagner par ce sentiment d'insuffisance, d’incapacité, se sentant presque bonne à rien. Honteuse de ressentir ce genre de choses, elle avait apprécié de ne plus vivre à ses côtés pour apprendre en toute sérénité à maîtriser ses émotions. C’était toutefois loin d’être gagné d’avance et elle n’avait pas idée à quel point il ressentait absolument toutes les émotions que sa disciple pouvait ressentir, dans le moindre détail. La discrétion du dieu à ce sujet n’était pas si mal. Imaginer déjà ce qu’il pouvait percevoir de ses sentiments la rendait honteuse alors si en plus, Oghma se mettait à en parler, elle ne saurait très certainement pas où se mettre.

Devenue disciple depuis à peu près deux mois à présent, la jeune assistante n’était pas encore au point concernant ses capacités. Son pouvoir avait déjà échappé à son contrôle une fois, ce qui lui avait valu une petite remontrance de la part de son supérieur, toujours aussi inquiet pour elle. C’était une des choses qu’elle ne comprenait pas chez Abel. Il semblait être incapable de ne pas s’inquiéter pour elle tandis qu’elle était incapable de ne pas s’en vouloir dès qu’il se préoccupait d’elle. Combien d’humains, hommes comme femmes, avait-il côtoyé depuis que le dieu avait vu le jour ? Chassant cette pensée de son esprit, voulant se concentrer sur son travail, la brune devait remettre des ouvrages qui avaient été rendu après la période d’emprunt à leur place. Affairée à sa tâche, son attention fut attirée par le passage à proximité d’un homme, grand, brun, la trentaine. Ce n’était pas sa haute stature, ni son physique plutôt attrayant qui attira son attention, ne faisant pas réellement attention à ce genre de choses de part son passé difficile, non. La belle avait été attiré par cette aura attractive très semblable à celle d’Abel. Enfin, elle ressemblait à celle qu’il avait lorsqu’elle n’était qu’une simple humaine. Se pouvait-il que cet homme soit un dieu lui aussi ? Est-ce que tout cela n’était que dans son esprit ? Eva ne put s’empêcher de suivre du regard la silhouette qui se profila jusqu’au fin fond de la bibliothèque dans un rayon que la jeune femme connaissait que trop bien pour y avoir passé du temps à lire les livres qui s’y trouvaient, en particulier ceux de la mythologie celtique. Instinctivement, l’Amérindienne ne put s’empêcher de suivre l’homme en question. Lorsqu’il s’arrêta finalement dans le rayon, observant les livres qui s’y trouvaient, elle se retrouva à bout de souffle. Merde elle avait déjà vu ce visage. Baissant le regard, elle fit appel à sa mémoire pour retrouver où elle avait déjà pu voir ces traits par le passé. Concentrée, elle n’entendit ni ne vit l’homme d’origine celtique se retourner, la bousculant un peu fort et la poussant à finir sur les fesses. Tout son corps s’était électrisé à ce contact indésirable qui avait fait s’emballer son coeur, la peur la prenant aux tripes comme à chaque fois qu’une telle chose se produisait. Heureusement, elle avait eu le réflexe d’empêcher son pouvoir de se manifester, ne souhaitant pas devoir encore s’excuser auprès de son sauveur. Le fait que l’homme s’accroupisse généra un mouvement de recul chez Eva qui fut stoppé en plein milieu lorsque son regard s’écarquilla et qu’enfin elle sut qui lui faisait face.

Euh non non … C’est ma faute ...

Se relevant en faisant en sorte de garder un minimum de distance pour éviter tout contact involontaire, elle observa légèrement le visage du grand et bel homme qui lui faisait face. Elle en était certaine à présent, elle avait vu cet homme sur une photo que Abel lui avait montré. Il était celui qu’il appelait le roi des dieux celtes, Lugh appelé également Lamhfhada. Son dieu avait été son conseiller pendant son règne, des centaines voir des milliers d’années auparavant. Décontenancée par cette rencontre fortuite, la brune balbutia maladroitement.

Vous … vous êtes Lugh Samil....

Regardant autour d’elle, la jeune femme constata fort heureusement qu’il n’y avait personne aux alentours. Il était clair qu’en plus de la peur et du stress générés par cette collision qui ne la mettait pas à l’aise du tout, être en présence du roi des dieux celtes, le roi de son dieu, n’était pas pour la mettre plus à l’aise. Hésitante, elle fit un signe de tête tout en penchant un peu son buste, tentant une révérence très maladroite. Personne n’y verrait là-dedans ce genre de choses. Il faut dire que si Abel lui avait dit saluer son roi de la sorte, elle, pauvre petite disciple, devait au moins en faire autant, même si ce dernier lui avait dit qu’elle n’était pas obligée. Elle ne voulait pas nuir à son sauveur de quelques façons que ce soit. Dans un murmure, elle reprit, après avoir vérifié qu’il n’y avait pas d’oreilles indiscrètes.

Je … suis une amie d’Abel. Enfin … sa disciple. Je peux vous ... aider ?

Le contact fugace était loin et pourtant encore bel et bien présent dans l’esprit de la brune. Mais surtout, l’angoisse de mal faire fasse à ce dieu qui surplombe tous les dieux était omnisciente. Elle ne pouvait se permettre de décevoir à nouveau son dieu après l’épisode où elle avait perdu le contrôle sur son pouvoir.
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Kendall McLight
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Dim 1 Déc 2019 - 13:15


Llew llaw gyffes à la main adroite

Le mouvement de recul le laissa pantois tandis qu’il voulait l’aider à se redresser. Il eut un arrêt bref en la voyant réagir avec crainte et ramena sa main vers lui tout en se redressant. Un froncement de sourcils accueilli la réaction de la jeune femme qui se releva assez vivement face à lui. Il observa ainsi les traits étonnés que la jeune femme arbora lorsqu’elle regarda fixement le dieu celte. Sa voix claqua subitement et pourtant, qu’on le reconnaisse alors que lui, ne connaissait la personne ni d’Eve, ni d’Adam le surpris grandement. Et sa mine se renfrogna un peu plus encore. Etait-ce une amie d’Aengus qui avait parlé de lui à cette dernière ? Multiples questions fusèrent dans sa tête et nombre de réflexions au sujet des intentions de cette femme. La main de Lugh se leva, il posa son index levé contre ses propres lèvres afin de faire signe à la jeune femme de ne rien dire de plus. Anonymat et secret qui sembla être respecté par la jeune femme qui regarda autour d’elle pour savoir si personne ne l’avait entendu. Kendall tapota ses lèvres dans une longue réflexion sans rien dire de plus. Il semblait jauger, analyser Eva et l’observer avec beaucoup d’attention, surtout lorsqu’elle tenta de faire une espèce de révérence ratée qui ressemblait à tout sauf à ce qu’elle avait cherché à faire. Il baissa la main, sorti de ses observations et pris une profonde inspiration silencieuse en relevant le visage. Il comprit mieux pourquoi elle le connaissait et non lui. Une disciple d’Oghma. Ceci expliquait cela.

«Hoo ! Alors je suis chanceux ! »

J’arborais un sourire ravageur et plein de charme à l’attention de la jeune femme tout en me rapprochant pour une forme d’intimité sans non plus la toucher, mais pour lui parler plus solennellement et dans un murmure que seule elle pourrait entendre.

« En effet, vous pourriez m’aider… »

Mon regard se baissait sur les traits fins et arrondis de la charmante demoiselle en face de moi, puis je revenais sur le regard de celle-ci avec un léger sourire pincé et amusé. Je sais pertinemment que si je veux faire sortir de son trou Abel, je peux aisément utiliser cette petite demoiselle. Sans pour autant être offensant ou violent, bien entendu. Je sais à quel point un dieu est protecteur avec ses disciples. Et je ne donnerais pas cher pour affirmer qu’il finira par se montrer à un moment donné. Je me reculais pour pencher légèrement la tête vers la demoiselle tout en l’observant avec ce même sourire mesquin et charmeur.

« Je cherche ma Tempérance… Enfin, je veux dire, Abel. Peut-être pourriez-vous m’aider à l’invoquer. »

Mains dans le dos, Lugh redressa son buste tout en attendant une réponse de son vis-à-vis. Arborant toujours ce même petit sourire, il continuait de l’observer avec une certaine insistance. Chose qui pouvait grandement la mettre mal à l’aise. Impulsif, ne tenant pas en place. Kendall finit par reprendre son livre et le rouvrir sur une nouvelle page, feuilletant ces dernières jusqu’à tomber sur la bonne. Il tendit le bouquin à la jeune femme dans son sens de lecture pour qu’elle puisse lire les écrits.


« C’est un de ses poèmes favoris... »

C’était une blague bien évidemment, le poème parlait de tout, sauf de ce que Oghma préférait dans ces textes. Mais, il fallait bien qu’il se venge sur la blague que lui avait fait sa Tempérance avec Aengus et ces diverses blagues et petits messages censés l’énerver plus que lui faire plaisir. Ho, bien entendu, il comptait bien évidemment profiter un peu de cette charmante demoiselle avant. Il se plaça à côté d’elle et sans la toucher, l’incita à l’accompagner à une table à l’écart et à l’abri des regards.

« Allons nous installer dans un coin tranquille. Inutile de rester debout… »

Je ne la touchais pas, vu sa réaction un peu plus tôt, j’allais éviter de trop la brusquer. Une fois que nous fûmes installés bien à l'écart des quelques personnes dans la bibliothèque, je m'asseyais tout en posant mes coudes sur la table, mains croisées devant moi, le regard insistant et un sourire constant sur mes lèvres à l'encontre de la jeune femme.

« Je n'ai pas eu l'occasion de connaître votre nom, ni reconnaître vôtre joli petit minois. Ça ne doit pas faire si longtemps que vous êtes la disciple d'Abel, je me trompe?»
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Dim 1 Déc 2019 - 14:57
Llew llaw gyffes

Perturbée par ce contact fugace involontaire et indésirable ainsi que par la présence de ce grand dieu devant elle, Eva ne fit pas attention à la réaction de Lugh quand à son mouvement de recul. Même si ses vêtements épousés bien ses formes féminines, il n’y avait pas beaucoup de peau qui était visible pour la simple et bonne raison que sa réaction était plus vive lorsque l’on rentrait en contact avec sa peau nue. C’était à la fois incroyable et impressionnant d’être en présence du roi de son dieu. Son estomac se noua tant le stress était en train de monter, la faisant parler sans surveiller les alentours. Evidemment elle se reprit bien vite, aidée par son interlocuteur qu’elle salua plus que maladroitement, se présentant finalement sous son nouveau titre depuis deux mois, rôle qu’elle ne comprenait encore pas pleinement et qui la mettait plus dans l’embarras qu’autre chose. Ce nouveau lien qui l’unissait à Abel était très particulier en plus d’être difficile à maîtriser. A vrai dire, dès que la belle y pensait, son coeur s’emballait à l’idée de tout ce qu’il pouvait ou non percevoir d’elle. Il faut dire que le dieu de l’éloquence avait une bien meilleure maîtrise de lui que l’Amérindienne n’aurait jamais, des siècles d’expérience en soit. Alors quand elle vit la réaction de Lugh Samildanach après qu’elle ait annoncé être la disciple d’Abel, ce dernier s’affirma chanceux avant de devenir très charmeur et proche. Le vrai terme pour la brune était envahissant. Il n’avait pas l’air méchant mais il est vrai que son dieu l’avait prévenu. Ou plutôt, ce dernier l’avait clairement mise en garde vis à vis de son frère Dagda ainsi que de son roi, lui faisant comprendre les manières plutôt charmantes et ciblées de ses deux homologues. Sur le moment, la jeune femme ne s’était pas du tout inquiétée de ce que l’un des deux bruns pourrait faire, pensant qu’elle serait toujours en présence de son sauveur. D’un autre côté, ayant presque une phobie des contacts, elle songeait aussi pouvoir aisément les éviter. Mais la présente situation lui montrait à quel point elle se trompait et à quel point un dieu avait l’avantage, le dessus sur une simple humaine insignifiante. La brune commençait à se sentir oppressée. Seulement elle n’eut le choix que d’écouter attentivement Lugh, espérant pouvoir remettre vite de la distance, ce qui ne sembla pas être du goût du dieu de la lumière.

Son aura de déité était imposante, comme le souvenir qu’elle avait de celle d’Oghma quand elle n’était qu’une simple humaine. Maintenant, elle n’était qu’une simple humaine, gardienne d’une part de sa divinité, qui s’était mise à son service pour le restant de ses jours. Comment ne pas vouloir prendre soin et vénéré un être comme lui en même temps ? Il lui avait tant donné. Une vie ne suffirait pas à le remercier, Eva en était bien consciente. C’est pour ça qu’elle faisait tout pour faire au mieux. Une erreur comme la dernière fois avec Naomie l’énervait au plus au point. Être une gêne, un fardeau pour Abel était une hantise qui ne la quittait jamais. Une fois de plus, sa volonté de bien faire pour son dieu allait être mise à rude épreuve. Si le grand brun ne la touchait pas, la jeune femme sentait presque la chaleur de son corps tant il s’était rapproché d’elle. Alors c’était ainsi qu’un homme cherchait à charmer une femme ou bien était-ce propre aux dieux ? Elle n’avait jamais connu ce genre d’attitude à son égard, n’ayant été qu’un objet jusqu’au jour de sa libération. Depuis, les rares hommes qui auraient pu tenter leur chance s’étaient vite fait remballer. Le fait que Kendall alternait entre proximité maladive et temps de repos l’aidait à garder à peu près pied mais l’exercice n’était clairement pas à l’avantage de l’Amérindienne. Il arborait un magnifique sourire qui avait pour effet de glacer le sang de la belle. Les rares sourires qu’elle avait vu étaient ceux des hommes qui s’apprêtaient à prendre ce qu’ils avaient envie. Celui de son interlocuteur n’était pas carnassier comme ceux de ses geôliers. Cependant, il n’était pas simplement amical non plus. Le fait qu’il appelle son sauveur “Tempérance” la fit hausser un sourcil. Depuis quand un dieu voulait en invoquer un autre ? Son regard inquisiteur restait rivé sur une Eva de moins en moins à l’aise malgré le fait qu’elle devait garder la face. Il s’agissait d’un dieu mais pas n’importe lequel. C’était le roi des dieux Celtes. Elle devait se montrer des plus serviables pour faire honneur à son sauveur. Alors malgré les difficultés, prenant sur elle, elle lui répondit :

Bien sûr. Je vais immédiatement l’...

Alors que la brunette allait proposer de passer un coup de fil à son dieu pour le faire venir, le geste impulsif et vif de Lugh la fit taire alors qu’il attrapa un nouveau livre. C’est alors qu’il proposa de la lecture à la disciple, lui tendant le livre dont il venait de se saisir pour lui montrer un poème qu’il annonçait être parmi les préférés de son sauveur. Lisant attentivement les quelques vers, la jeune femme avait appris à apprécier ce genre d’écriture avec son mentor. Il s’agissait d’une magnifique déclaration d’amour qui semblait pure et délicate. Si Lugh savait de par son vécu qu’il s’agissait d’un poème d’un homme marié à l’attention de sa maîtresse, l’Amérindienne n’en savait rien aussi ne pouvait-elle deviner qu’il ne s’agissait absolument pas d’une des lectures préférées d’Abel. Le fait que l’ouvrage soit en ancien celtique était pour elle déjà un bon argument pour accueillir l’un des textes préférés de son dieu.

C’est un très beau poème.

Eva nota dans un coin de son esprit le nom de l’auteur et le titre du poème afin d’en parler avec le directeur de la bibliothèque à l’occasion. Le dieu se rapprocha à nouveau d’elle, faisant à nouveau s’emballer son coeur sous le coup de la surprise et du stress engendré. C’est en jouant sur cette proximité qu’il la fit aller dans la direction de son choix, finissant par l’inviter à aller s’asseoir dans un coin tranquille. L’idée de téléphoner à Abel était passée à la trappe, trop obnubilé par la présence du roi des dieux et son imposante façon d’agir. Ils se dirigèrent vers le fond de la bibliothèque, là où il n’y avait plus grand monde, et s’installèrent à une petite table pour deux où leurs genoux allaient être à la limite de se toucher sous la table. Avalant sa salive avec difficulté, la belle s’installa après que le dieu Celte ait pris place, restant un peu éloignée de la table alors que Kendall posait ses coudes sur cette dernière, se penchant vers elle, un sourire toujours rempli de charme à son intention. Malgré le fait que Oghma l’ai mise en garde, comment pensait-il qu’elle puisse éviter ce genre de choses ? Dans le fond, elle commençait à prier pour que ce dernier ramène ses fesses rapidement ici pour s’occuper de son confrère. Le regard insistant qui ne déviait jamais de son visage commença à lui générer un frisson d’effroi qu’elle essaya d’oublier rapidement alors que ses joues rosirent tout de même très légèrement aux compliments que lui faisaient Kendall.

Non en effet. Je m’appelle Eva … Eva Gómez. Je connais Abel depuis à peu près deux ans mais je suis devenue sa disciple que très récemment, il y a un peu moins de deux mois. Et vous, je dois …. Euh comment dois-je vous appeler ?

Mal à l’aise tant par l’attitude du dieu que du fait de sa simple présence, la brune se triturait les doigts, faisant des allers-retours du regard entre la table et les yeux perçants de Lugh Samildanach. Aux côtés d’Abel, la disciple avait appris énormément de choses y compris l’anglais et également une façon plus polie de s’exprimer, langage qu’elle destinait aux personnes qu’elle jugeait supérieures comme les dieux. Elle finit par reprendre la parole, incertaine, son regard légèrement fébrile trouvant les prunelles azurées de son interlocuteur.

Si vous souhaitez le voir, peut-être devrais-je l’appeler ? Il n’était pas à la bibliothèque tout à l’heure mais je suis sûre qu’il viendrait rapidement s’il savait que vous étiez là.

Toujours pas habituée au nouveau lien qui les unissait, la jeune femme était à des années lumières de comprendre que le roi des dieux Celtes se jouait d’elle pour faire venir Oghma. Elle ne pensait plus au fait zque les dieux pouvaient à tout moment savoir où étaient leurs disciples. Alors pour elle, il était clair qu’elle ne se sortirait pas de cette situation sans aller chercher son téléphone qui était resté dans la réserve. Délicatement, elle déposa ses mains jointes sur la table pour tenter une position la faisant passer pour plus à l’aise, même si d’un point de vue extérieur, cela n’était pas forcément une grande réussite.


Dernière édition par Eva Gómez le Dim 1 Déc 2019 - 16:56, édité 1 fois
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Dim 1 Déc 2019 - 16:26


Llew llaw gyffes à la main adroite

Non, le téléphone ne serait pas utile dans ces circonstances. Puisque Lugh avait une disciple d’Ogmios sous la main, il ferait en sorte de le faire venir de gré ou de force en sentant directement les sentiments que la jeune femme pourrait avoir à l’encontre du dieu roi. Juste pour le faire sortir de sa tanière de vieux loup solitaire et de faire en sorte que son dieu au tempérament calme sorte un peu de cette passibilité affligeante dont il faisait si souvent office. Jeune, jolie, brune, typée et au sang chaud. Il devait bien admettre qu’il les choisissait bien ce petit coquin. Levant sa main droite pour se frotter la barbe naissante à son menton, le dieu de la lumière continuait d’observer Eva qui finit par se présenter à sa demande. Il fit une moue dubitative avant de baisser la main et de se mettre légèrement sur le côté pour lever la jambe droite et la caler contre son genou gauche.

«Vous pouvez m’appeler Kendall. Ce sera toujours mieux que Lugh.»

Son regard avait quelque chose d’oppressant, un sentiment de jugement, ou d’inquisition dont faisait preuve le grand brun. Une analyse poussée et détaillée sur les réactions et les paroles de la jeune brune en face de lui. Il pencha la tête sur le côté, son sourire se dissipant avec l’histoire de la belle demoiselle. Il voyait parfaitement qu’elle devenait de plus en plus mal à l’aise en sa présence et il en jouait clairement, sans pour autant le montrer. Il avait également remarqué son petit accent qui n’était pas du tout anglais, c’était léger, mais Oghma devait lui avoir appris au moins plusieurs bases de langages, vu qu’il était doué pour ça aussi. Par contre, il sentait une légère méfiance de la part de la jeune femme et il se demandait bien ce que le dieu avait pu lui dire à son encontre. Lugh remuait son pied surélevé sur son autre jambe. Il avait tendance à rarement tenir en place et à toujours bouger. Si bien qu’en plus de vouloir voir son comparse, découvrir une nouvelle disciple d’Oghma avait pour effet de l’exciter d’autant plus. Attente insoutenable quand on y pense. Le dieu de la lumière, aussi vif soit-il avait du mal à se contenir, surtout quand son statut était autant flatté que jusqu’alors par une parfaite inconnue, et plutôt très jolie. Ses regards allant de la table à son regard montraient des signes de gêne et de soumission. Enfin, à tout bon entendeur, Lugh n’était pas du genre à soumettre sauf si vraiment cela était nécessaire, et il s’agissait d’une disciple de son confrère, donc, il resterait respectueux quoiqu’il advienne. Cependant~ rien n’empêchait le divin de s’amuser un peu.

Quand elle chercha à vouloir l’appeler, il se doutait parfaitement qu’elle parlait du téléphone. Seulement, Lugh capta une tentative de fuite et sa main, si vive, se posa avec délicatesse sur celles, jointes, de la demoiselle. La chaleur de sa peau irradiant sur celles-ci, il pencha la tête légèrement sur le côté et suivi du regard les traits de son visage, son regard, jusqu’à descendre sur les muscles de ses bras crispés à son sa proximité, son contact ne se voulait pas violent, mais plutôt rassurant. Il ne serrait pas ses doigts contre ceux de la jeune femme pour lui montrer qu’il n’avait aucune mauvaise intention et qu’il sentait bien cette angoisse naître à son insu.


«Inutile d’utiliser le téléphone, utilisez votre lien pour le faire venir. Ceci-dit, vu l’état de stress dans lequel vous semblez être, il ne saurait tarder avoir sa visite. Je ne vais pas vous manger, et… considérez-moi comme une personne ordinaire.»

Bon, je tentais vainement de la calmer, je dis bien, tenter… Même si je pouvais m’attendre à une toute autre réaction que l’effet escompté. Je continuais d’observer la jeune femme tout en retirant ma main lentement et faisant glisser mes doigts sur sa peau pour remettre ma main avec sa jumelle que je posais sur mes cuisses en agitant min pied en l’air dans un mouvement de balancier.

«Nous avons encore le temps pour qu’il ne daigne se montrer, et j’aime bien faire la connaissance des nouveaux disciples de mes comparses. C’est un peu comme les accueillir dans une grande famille, et j’ai envie de faire un peu votre connaissance. Dites-m’en plus, comment une si charmante jeune femme a rencontré ce vieil ermite mangeur de livres ?»

Nooon, ce n’était pas du tout comme ça que je voyais Oghma, mais j’aimais bien lui donner des surnoms de la sorte pour l’embêter un peu. J’étais complètement survolté intérieurement, et je tempérais ma vivacité en effectuant des mouvements lents avec ma jambe, resserrant mes doigts entrecroisés entre eux pendant que j’écoutais le récit de la demoiselle.

«Que vous a-t-il appris en deux mois ? Ou en deux ans … Votre réaction tout à l’heure m’a paru légèrement intrigante. J’espère qu’il ne m’a pas décrit comme un être odieux dont il faut se méfier. »

Bien sûr, vu qu’Aengus avait déjà eut affaire à lui et qu’il lui a dit comment m’invoquer, mais pas du tout de la bonne manière juste pour me taquiner et me titiller un peu, je me demande bien ce qu’il peut dire à ses disciples, notamment ce qu’il a pu dire à cette demoiselle pour qu’elle ait une réaction si extraordinaire surtout dans un lieu public.
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Dim 1 Déc 2019 - 20:20
Llew llaw gyffes

Clairement, Lugh Samildanach était un dieu très à l’aise dans les échanges aux autres, peut-être même trop. La jeune femme était nerveuse, gênée par son comportement plus que chaleureux. Elle avait compris au cours des deux dernières années que malgré son passé, ce sont les hommes qui auraient sa préférence si jamais elle devait un jour partager sa vie avec quelqu’un. Seulement, est-ce qu’un jour elle en arrivera là ? Il y avait peu de chances qu’elle laisse un homme l’approchait suffisamment pour lui donner envie de passer le reste de sa vie avec elle. Ce n’était pas franchement ce qui la préoccupait à l’heure actuelle, du moins pas directement. Ecoutant attentivement le nom qu’utilisait Lugh au quotidien. Elle se jura de le retenir pour éviter une quelconque maladresse à l’avenir à ce sujet. Son regard perçant semblait la passer au peigne fin et si ça avait le don de la mettre mal à l’aise, ce n’était pas la seule chose. La pression ne cessait de monter en son être, ayant peur de mal faire et de porter le déshonneur sur son dieu créateur. Abel lui avait expliqué le respect dont il faisait preuve en la présence du grand brun. Ce dernier était charmant et séduisant, il n’y avait pas à dire. Le fait qu’il soit dragueur ne pouvait être nié. Mais ne pouvait-il pas exercer tous ses atouts auprès d’une autre femme, plus belle et plus réceptive que la petite Eva ? Nerveuse, se triturant les doigts, sa respiration s’arrêta alors que la belle donna tout pour ne pas déclencher son pouvoir ni fuir de manière irrespectueuse lorsqu’elle vit la main du dieu se poser sur les siennes. Son geste n’était pas agressif ou violent. Mais les sévices de son passé avaient laissé bien trop de séquelles pour que ce simple geste ne soit pas évident à supporter. La chaleur de sa peau venait un peu contrer l’effet négatif de ce contact physique. Cependant, il était évident qu’elle était réticente et qu’elle mettait toute son énergie dans le fait de ne pas déclencher son pouvoir ni de fuir. Son coeur ne cessait de battre plus fort, sa respiration devenait chaotique. La brune voyait bien qu’elle pouvait s’échapper à tout moment ce qui cassait un peu la sensation oppressante qu’il lui avait fait ressentir depuis le début. C’est alors qu’il pointa du doigt une chose que sa présence avait effacé de ses pensées. Se mordillant la lèvre inférieure, l’Amérindienne s’en voulait déjà d’avoir probablement chamboulé son dieu avec toutes ses émotions qu’elle n’arrivait pas vraiment à canaliser. A la suite des paroles de Lugh, elle décida de fermer ses yeux et de prendre une profonde respiration pour essayer de se calmer un peu. Il la draguait, Oghma l’avait prévenu après tout. Pour autant, étant donné qu’il avait perçu son stress, le dieu n’allait probablement pas insister. Eva devait se raccrocher à ça pour rassurer son sauveur à travers de nouvelles émotions plus sympathiques et montrant qu’elle se détendait.

Je n’avais pas vraiment pensé au lien désolée. Je n’aime pas l’embêter avec mes émotions ...

A contrario de son sauveur, Eva avait le sang chaud, se laissant aisément envahir voir déborder par ses propres émotions. Le beau blond était capable de s’énerver mais il fallait réellement y aller fort. Et pour le coup, elle espérait sincèrement que jamais le dieu ne s’énerve contre elle. Lorsqu’elle l’avait vu déchaîner sa rage sur ses geôliers, elle avait était aussi heureuse qu’elle avait eu peur. Au départ, la jeune femme avait vu dans son intervention sa délivrance par la mort. Mais au final, cela était bien mieux que tout ce qu’elle aurait pu imaginer. Aujourd’hui sa disciple depuis à peu près deux mois, elle apprenait encore comment fonctionnait ce nouveau lien qui les unissait pour la vie. donner sa vie pour Oghma, elle serait prête à le faire dans tous les cas, à chaque instant. C’était tellement d’une logique implacable dans son esprit. A croire que de l’avoir sorti de l’enfer lui avait donné le droit de disposer de sa vie. C’était un peu ainsi que l’Amérindienne voyait la chose même si elle se doutait que Abel ne partagerait pas son point de vue. Cela lui faisait plaisir à elle de raisonner de la sorte. Elle sentit alors les doigts chauds de Lugh glisser doucement le long de ses mains pour récupérer sa main. Le frisson qu’elle ressentit à ce moment était à double tranchant. A la peur s’était mêlé un étrange sentiment de chaleur. Un sentiment agréable effleura son coeur avant que celui ci ne réagisse un peu plus à ses pensées orientées vers son dieu. Le roi des dieux celtes avait raison, vu la palette d’émotions qui l’avait déjà traversé, il y avait fort à parier que Abel ne tarderait pas trop à venir la voir pour savoir si tout va bien. Il ne cessait de s’inquiéter pour elle et ce nouveau lien n’arrangeait absolument pas les choses. C’est alors que Kendall précisa qu’ils avaient encore du temps avant de voir le dieu de l’éloquence faire son entrée en scène et qu’il espérait bien apprendre à la connaître en attendant la venue de son sauveur. Le fait qu’il la gratifie une nouvelle fois d’un compliment la gêna à nouveau. Passer inaperçu était ce qui faisait le plus plaisir Eva. Si elle avait pu rester enfermée dans l’appartement du beau blond pour le restant de sa vie, cela lui aurait probablement plu, se sentant en sécurité qu’à ses côtés. Mais elle ne pouvait pas lui en demander autant, elle ne pouvait pas rester le boulet qu’elle était à la cheville de son dieu. Son regard se durcissa un peu malgré elle à l’énonciation de ce surnom grotesque pour nommer son protecteur.

On s’est connu en Guyane française. J’avoue que je ne sais pas très bien ce qu’il faisait là-bas. Mais je suis plus que ravie d’avoir croisé sa route.

Kendall était agité. La brune n’avait aucune idée de la mouche qui avait pu le piquer. Mais le dieu de la lumière semblait ne pas être capable de rester en place et s’en était un peu inquiétant. Même s’il se disait pas méchant, elle n’était pas à l’aise et ne risquait donc clairement pas de parler de son passé avec lui. A vrai dire, seuls Abel et Eira étaient au courant de la chose. C’est alors qu’il posa une question très vaste. Il devait bien savoir qu’il n’y avait pas meilleur professeur que Oghma. Pour autant, il y avait encore du travail quand à l’impulsivité de sa disciple qui ,mêlé à sa reconnaissance, son côté protecteur envers son dieu et le fait qu’elle soit méfiante, pouvait vite faire des dégâts. La réponse sortit instinctivement avant que la jeune femme n’ait pu réfléchir à l’impact de ses mots :

A peu près tout ce que je sais étant donné qu’il n’est pas un ermite mangeur de livres. Y compris le fait que vous n’êtes pas des plus fréquentables, surtout avec les femmes qui vous plaisent.

Si elle pensait chaque mot qu’elle venait de dire, ressentant pendant un instant une certitude et un aplomb qui se reflétaient dans ses prunelles noisettes, elle le regretta bien vite. Offenser un dieu était un acte répréhensible, se montrer agressive de la sorte n’était pas forcément la meilleure des solutions. Si seulement la belle avait tourné sa langue dans sa bouche rien qu’une fois avant de s’exprimer. Elle ne pensait qu’à défendre les intérêts de son sauveur mais une fois de plus, elle s’y prenait de manière bien maladroite. L’ascenseur émotionnel que cela généra chez elle accéléra une fois de plus les battements de son coeur et sa respiration.
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Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]  Roa0


Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
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Médecine Dioscurique:

Polytechnie:

Clarté omnipotente:

Point faible :
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Dim 1 Déc 2019 - 23:13


Llew llaw gyffes à la main adroite

Ho non ! Bien au contraire, il fallait l’embêter un peu avec les émotions. Pour Lugh, le lien entre la jeune femme et son conseiller était plus que nécessaire pour le faire venir sur place. Ce que voyait Lugh dans ce lien était purement égoïste en soi, mais c’était un mal nécessaire, du moins, il avait bien d’autres manières de faire. Connaissant le dieu roi il avait forcément sa réputation de beau parleur et de dragueur. Et pourtant, il n’agissait de la sorte que pour taquiner ses comparses la plupart du temps. Mais même ses taquineries avaient leurs limites.


«Ho, non, ne vous excusez pas. Je comprends ça, surtout si c’est récent. Les débuts ne sont pas évidents.»

Ce moment où sa main rejoignit celles de la jeune femme pour tenter de la rassurer un peu ne fut pas l’effet escompté. Cependant, il ressentait toute la tension se former dans son corps, et le regard en disait long sur la retenue de la jeune femme face à ce contact, pourtant si infime et déjà si envahissant pour Eva. Le regard de Lugh se riva sur une mouche qui semblait avoir élu domicile dans les environs et qui batifolait çà et là, prisonnière de ces murs sans pouvoir revoir la lumière du jour. Mais le dieu roi finit par retirer sa main pour la caler avec sa jumelle. Un temps, un battement de cils, et le récit bref de la jeune femme permis au roi de comprendre qu’elle ne s’ouvrirait pas si facilement même avec quelques sourires et petites attentions. Il devait bien l’admettre, il ne faisait pas le poids face au dieu de l’éloquence qu’était son comparse et conseiller de longue date. Lugh l’avait rapidement compris, mais ce n’était pas une raison de ne pas continuer à être amical avec elle. Tout du moins, il tentait de garder son impulsivité pour lui, chose qui semblait être légèrement compliquée et visible.

«En effet, c’est plutôt une bonne chose qu’il soit allé là-bas.»

Nous autres, dieux, avons parcouru maintes régions et nombre de pays. Rares sont les divinités qui ne sont pas beaucoup sorties et qui ont voyagé aux quatre coins du globe, mais il y en a tout de même un minimum. En ce qui me concerne, je ne tiens jamais très longtemps en place. D’une parce que je déteste rester inactif trop longtemps dans un même endroit, et de deux parce que j’ai besoin de voyager, de voir du monde et de faire quelques petits bouts de brousse ci et là. Alors, pour Oghma, maître de l’éloquence et du langage, il est tout à fait normal pour lui de voyager aussi. Ses mots à lui sont de l’or, je suis bien conscient que s’il a su me tempérer et savoir être à l’écoute pour moi, il l’a fait aussi pour le peuple.

Son pied s’arrêta net et son regard se posa vivement dans celui d’Eva quand celle-ci répondit aux questions du dieu par une rhétorique cinglante. Du moins, c’est ce qui s’en dégageait face au regard de la brune qui ne semblait pas avoir apprécié le petit surnom qu’il avait donné à Abel un peu plus tôt. Lugh resta immobile un instant mais les lumières du bâtiment devinrent un peu plus vives avant de scintiller nettement. Une tension palpable semblait se dissiper l’espace d’un instant. Comme si, à l’extérieur du bâtiment il se préparait à y avoir de l’orage. Et le regard du dieu semblait étrangement vague et effacé de sa fixation sur la jeune femme. Un mouvement net, rapide, trop vif pour un œil humain se fit de la part du dieu, attrapant la mouche en plein virevoltement sous le nez de la demoiselle. Si la vitesse du dieu était sans précédent, l’effet de mouvement dans l’air ne tarda pas à rattraper celui-ci, et quelques secondes après avoir attrapé la mouche, un petit vent souleva quelques mèches du front d’Eva. La lueur du regard de Lugh avait un côté menaçant, mais son sourire se profila sur son visage, tentant de faire baisser cette atmosphère tendue. Un sourire simplet et il bougea sa main pour relâcher la mouche derrière lui.

«Va jouer ailleurs, toi…»

En revenant sur Eva, il fit claquer sa main sur le bois de la table en poussant un léger soupir. Puis il redressa la tête afin d’observer la demoiselle avec un sourire distrait.

«Désolé, ça faisait un moment qu’elle vous volait autour…»

Tout comme je lui tourne un peu autour. Enfin, loin de moi l’intention de dire qu’elle sentait mauvais, mais comme les fleurs qui attirent les papillons, certains humains attirent les dieux plus que d’autres. Et Eva avait piqué ma curiosité.

«J’avais raison, vous avez le sang chaud. Mais même si vous êtes très charmante, si je suis avec vous ce n’est pas pour vous draguer… Quoique, on peut s’arranger si ça peut faire venir Abel plus rapidement.»

Non pas que je ne serais pas intéressé par ce joli petit bout de femme très charmant, mais je n’ai pas spécialement envie de m’attirer les foudres de mon conseiller pour avoir touché à une de ses protégées, et, il en va de même de leur côté à mon encontre. Je lâchais un léger ricanement et relevais mon bras pour appuyer ma joue contre ma paume. Observant très clairement le stress monter dans son regard et sa respiration de plus en plus succincte et rapide.

«C’était une boutade… Bien entendu. Ogmios a dû oublier de vous dire que même s’il m’arrive de taquiner, je ne touche pas aux disciples de mes comparses.»

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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Lun 2 Déc 2019 - 12:42
Llew llaw gyffes

Les réactions du dieu de la lumière étaient difficilement compréhensibles. Eva faisait de son mieux pour garder son calme extérieurement mais aussi intérieurement pour son sauveur. Le savoir parasité par la moindre émotion qui allait et venait au sein de sa disciple était une honte. Elle, qui pensait déjà être une gêne pour son créateur, se sentait d’autant plus imposante et inutile, tel un boulet à sa cheville. Il y avait certains jours où elle se demandait bien pourquoi il avait désiré s’encombrer d’une fille comme elle. Elle ne pourrait jamais lui rendre un centième de ce qu’il avait fait pour elle. Et pourtant, Oghma avait voulu faire d’elle sa disciple, comme s’il avait voulu la récompenser, la remercier ou lui faire plaisir en la gratifiant de ce statut honorable. Les débuts n’étaient pas évidents pour elle. Mais de ce que lui disait Lugh Samildanach, ce n’était pas que pour elle ce qui était un minimum rassurant, du moins, si toutefois ce qu’il lui disait était vrai. Elle avait cette étrange impression d’être tournée en dérision. Cela ne lui faisait pas qu’avec le grand brun. L’Amérindienne avait très souvent l’impression d’être une écervelée à qui on pourrait faire croire n’importe quoi, le prix à payer pour avoir été gardé enfermée pendant plusieurs années. Née dans un village pauvre avec des parents qui ne rêvaient que de lui donner un avenir plus lumineux, elle avait fini dans les mains d’un Cartel qui s’était servi d’elle pendant des années, disposant de son corps comme ils le voulaient et quand ils le voulaient. Sa nature craintive était plus que compréhensible lorsqu’on savait d’où elle venait et ce par quoi elle était passée. Elle aurait probablement fini par être tuée ou par se donner la mort si Abel n’avait pas mis son nez là-dedans et ne l’avait sorti d’entre les griffes du Cartel. La jeune femme avait quinze raisons si ce n’est plus de prendre la défense de son sauveur. Il lui avait tout donné, sa vie entière. Alors la moindre des choses était d’être prête à en faire autant en retour. Seulement, elle était bien consciente après coup qu’elle n’avait peut être pas choisi la meilleure façon de faire passer le message au roi des dieux Celtes qui lui faisait face. Elle savait que Oghma lui vouait un grand respect. Sa tentative de révérence était la preuve qu’elle avait cherché à bien faire.

Mais le dieu de la lumière avait préféré opter pour un jeu, celui où il testerait les nerfs de l’Amérindienne un maximum afin de faire passer le message à son créateur. Il avait mis dans le mille en optant pour cette stratégie. La brune avait de grosses difficultés à gérer ses émotions. Le regard fixe et acéré de son interlocuteur laissait peu de place à l’imagination quand à la façon dont il avait perçu les mots de la belle. Les lumières vaccillèrent alors que Eva gardait ses prunelles noisettes plongées dans le regard de Kendall. Elle eut un peu de difficulté à avaler sa salive, consciente qu’il s’agissait là des pouvoirs du dieu qui lui faisait face. L’atmosphère était devenue lourde en un claquement de doigts. Elle ne perçut que trop tard le fait qu’il avait bougé. La vitesse d’exécution de son mouvement avait été bien supérieur à celle d’un homme. Ses mains avaient quitté d’instinct la table, se reculant légèrement sur sa chaise alors qu’elle sentit une légère brise balayer ses cheveux. Le regard de Lugh Samildanach n’avait plus rien à voir avec celui du début. Charmeur, cherchant à réaliser un jeu de séduction qui échappait en grande partie à la brune, il était à présent accusateur voir menaçant. Chaque partie du corps de l’Amérindienne commençait à se tendre. La fuite était ce qui se répandait le plus dans chaque cellule de son corps. Le sourire du grand brun était loin d’être suffisant pour apaiser la tension grandissante dans le corps de la disciple. C’est alors seulement qu’elle vit la mouche qu’il relâcha avant de claquer sa main sur la table en bois, faisant sursauter la jeune femme. La remarque qui suivit la laissa dubitative. Son regard était de plus en plus intrusif et ses mots étaient bien plus provocateurs que les siens. Le sang chaud, Abel lui avait déjà fait la remarque comme quoi il fallait qu’elle se maîtrise un peu plus, tout comme ses émotions. Les deux allaient de paire en soit. Seulement lorsqu’il lui fit l’honneur de la désigner comme “très charmante”, Eva sentit comme une sueur froide dans son dos. Elle n’aimait pas plaire, elle ne voulait surtout pas plaire. Cela était d’autant plus ambiguë dans son esprit que elle s’était faite à l’idée que si elle devait trouver une personne pour partager sa vie, elle ne se voyait pas avoir ce genre de rapprochement avec une femme.

Entre son regard insistant et scrutateur, son intérêt flagrant et avoué et les mots qui sortirent de sa bouche tels une menace, la jeune femme ne put se maîtriser plus longtemps. Des images du passé commencèrent à s'immiscer dans son esprit qui imaginait déjà le pire. Sa peur, la souffrance qu’elle avait ressenti et qu’elle ressentait encore chaque nuit lorsqu’elle cauchemardait, tout refaisait surface d’une bien désagréable façon. Perdant pied, Eva se releva envoyant valser sa chaise plus loin alors qu’elle reculait déjà de plusieurs pas. Elle ne le laisserait pas la toucher, pas une nouvelle fois, dieu ou pas. Son regard révélait à la fois sa peur, son stress mais aussi sa détermination. Elle avait juré qu’elle ne se laisserait plus jamais faire, elle lui devait à lui qui lui avait permis d’avoir cette vie. Par réflexe, elle s’était rapprochée de l’ouverture entre deux étagères afin de pouvoir s’en aller loin de ce grand brun à l’attitude repoussante et haïssable. C’est alors qu’il lui révéla faire là une simple blague. A quel moment cela pouvait-il être drôle ? Sa remarque sur son dieu créateur fit écho en elle et généra rapidement une nouvelle réplique cinglante.

Je suis sûre que s'il n'a pas précisé une telle chose c'est qu'il doit vous croire capable de franchir cette limite comme vous le faites actuellement… Je vais aller le chercher ça sera plus simple…

Reculant encore un peu plus, elle s’apprêtait à se retourner pour partir téléphoner à Abel, le rassurer sur le fait qu’il n’y avait rien mais que quelqu’un voulait le voir ici. Son coeur battait la chamade, des frissons d’horreur parcouraient son corps et dressaient ses poils sur leur passage. La respiration un peu chaotique, la brune avait réellement besoin de se calmer. C’est alors qu’elle fit le pas de trop, celui qu’on aurait pu croire qui la mènerait contre une étagère. Eva connaissait que trop bien ce lieu. C’était une personne qu’elle avait heurté et non un objet. Mais surtout, c’était la seule personne à ne pas la faire sursauter, ni avoir peur. Sans même s’être retournée, et encore plus aujourd’hui, maintenant qu’elle était devenue sa disciple, elle savait sans faillir que ce n’était personne d’autre que Oghma qui se tenait à présent derrière elle. En quelques secondes à peine, la tension qu’elle ressentait s’était envolée. La seule crainte qui persistait était celle d’avoir fait du tort à son sauveur, de quelques façons que ce soit. Elle échappa dans un murmure son prénom, tel un soulagement, une délivrance.

Abel ...  
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Sam 14 Déc 2019 - 21:19
Ogmios avait, de tout temps, eu une grande affection pour l'humanité et, ne s'en était jamais caché. Bien entendu, cela avait déplu à bon nombre de divinités qu'il côtoyait, à commencer par sa chère épouse, à l'époque, mais, il n'y fit jamais vraiment attention. À quoi bon cacher ce que l'on aimait sincèrement ? À quoi bon se cacher soi-même ? Peu lui importait ce que ces congénères pouvaient penser, il était celui qui avait raison. Que seraient-ils, ces dieux tout puissants sans ces êtres, que d'aucuns qualifiaient d'inférieur ? Que seraient-ils sans leur dévotion et leur prières ? Que seraient-ils sans leurs peurs, leurs espoirs et leur inventivité ? Rien, absolument rien. Il est probable que le dieu lieur fut le premier de son panthéon à raisonner de la sorte. Pour beaucoup, cette adoration et cette vénération leur était dû, sans rien avoir en retour. Pourquoi veiller sur un peuple dont on ne sait rien ? Comment se prétendre protecteur d'un monde que l'on ne connaissait pas ? Comment aider ces gens-là sans vivre auprès d'eux ? Ça, bien entendu, fut la raison que l'éloquent offrit à ses homologues lorsqu'il annonça vouloir partir dans le monde des humains pour l'explorer. En soit, ce n'était pas tout à fait faux mais, la raison principale restait sa curiosité, son immense curiosité maladive. Les récits en tout genre furent, en tout temps, son pêché mignon. Toutes les histoires étaient bonnes à entendre pour lui. Que ce soit des anecdotes, du folklore, des légendes, ou encore l'Histoire d'une contrée, tout l'intéressait, absolument tout. Ainsi, vous vous en douterez, durant des siècles de déambulation, de millénaires même, le dieu put apprendre d’innombrables choses, qu'il put transmettre à qui voulait bien l'entendre. Il put aussi faire la rencontre d'hommes et de femmes tous plus intéressants les uns que les autres, certains furent même voués à devenir disciple. La première de cette longue liste fut une guerrière irlandaise, fière combattante à l'intellect développé, tout comme sa répartie qui ne cessa jamais d'amuser son dieu. Fait intéressant, cette femme était encore, à ce jour, une disciple du dieu de l'éloquence.

Des disciples, notre ami en connu d’innombrables. Nombre d'entre eux eurent, malheureusement un destin tragique, là où d'autres furent lassés d'une si longue existence, préférant retourner à une vie plus simple, ne réussissant pas, pour la plupart, à endurer toutes ses pertes et l'évolution de l'Homme qui ne cessait de s'accélérer. Tous, cependant, laissèrent une marque indélébile dans la mémoire et l'esprit du dieu des mots qui, sans la moindre erreur serait capable de réciter le nom, la date et le lieu de naissance de chacun d'eux, mais aussi de chacune de leurs identités. Tous, bien sûr, avaient leur petit quelque chose qui fit qu'Ogmios les choisit, une passion pour les mots, la recherche, la découverte, l'exploration, le voyage ou bien, tout simplement, une grande affection. Ce fut le cas pour la dernière d'entre elle, une certaine Eva. Une jeune femme particulièrement charmante qui, malheureusement, ne put vivre cela que comme un fardeau, comme le pire des dons. Usée et maltraitée durant de longues années, l'irlandais ne découvrit ce scandale que bien trop tard et, par le plus grand des hasards. Prenant le temps qu'il fallait, Abel l'aida alors, comme il le put pour lui redonner un semblant de sourire et de vie. Une jeune femme au mental solide et au grand cœur. Oui, le celte se prit d'affection pour la demoiselle et, plaçant une confiance aveugle en elle, il finit par lui proposer de devenir sa disciple, tout en continuant à l'aider à remonter cette interminable pente, ne délaissant en aucun cas son éducation, qu'elle soit studieuse ou martiale. L'idée semblait simple, plus personne, jamais, ne lui ferait le moindre mal. Jamais.

Malheureusement, de part ses sentiments forts et son vécu déchirant, la belle n'eut que des difficultés à gérer le passage de simple humaine à être doté d'une part de divin. Ce lieu qui l'unissait à son dieu semblait la peser, d'une certaine façon, à tel point que, depuis le rituel, celle-ci semblait quelques peu éviter son protecteur. De son côté, le bibliothécaire comprenait évidement cela, ce n'était pas la première fois qu'il avait affaire à ce genre de comportement. Elle, en plus de cela, souhaitait plus que tout, ne pas l’embarrasser, ne pas être un poids pour lui. Chose que, bien entendu, elle n'était pas. Pourtant, l'estime qu'elle semblait avoir en elle et, la confiance en ses capacités la poussait toujours vers le bas, malgré les bons mots de son ami, ne la faisant que garder plus de distance. Il lui fallait du temps, rien de plus, juste du temps. Ogmios en était conscient et avait pleinement confiance en ses capacités. S'il la savait incapable de surmonter tout cela, jamais il ne l'aurait choisi pour ce rôle. Ce lien, qui la pesait tant, servait aussi de sécurité pour tout deux. En tout temps, lui saurait où elle se trouve et dans quel état elle était. Ainsi, quoi qu'il puisse arriver, le dieu pourrait intervenir. Toujours. La promesse qu'il lui avait fait était importante.

Il y eut cette journée, pourtant si simple et si paisible, qui faillit faire sortir le dieu lieur de ses gonds, à cause de ce fameux lien. Alors sorti pour faire un tour et quelques achats, comme le ferait un simple humain, il fut alerté par les sentiments chaotiques de sa jeune disciple. Une peur, une incompréhension et surtout de la panique. Beaucoup de panique. Au fur et à mesure que notre ami se rapprochait de la bibliothèque, la peur semblait grossir, tout comme cette fameuse panique. Que pouvait-il bien se passer pour qu'il en soit ainsi ? Quelqu'un voulait-il lui faire du mal ? Avait-elle croisé quelqu'un venu tout droit de l'enfer de son passé ? Avait-il raté l'un d'entre eux ? Non, ce ne fut là qu'une vieille connaissance, à l'humour quelques peu douteux et, aux manières quelques fois déplacées, comme en ce jour. A peine arrivé, la peur laissa place à la terreur et, une voix familière se fit entendre, ainsi qu'une chaise se fracassant sur le sol. Pressant le pas, le dieu finit par heurter la jeune femme qui sembla, d'instinct, le reconnaître, chose qui l’apaisa rapidement. Souriant doucement à la belle, Abel prit délicatement sa tête pour venir lui offrir un baiser sur le front. « J'ose espérer que tu pardonneras mon retard, mais, je suis enfin là. Tout va bien. » Après une petite caresse sur la joue dans un geste tendre et délicat, le bibliothécaire se plaça devant sa protégée pour voir qui avait bien put la mettre dans cet état et, ce visage qu'il ne connaissait que trop bien le fit longuement soupirer. « Bien entendu, qui d'autre ? Tu es … Fatigant. » Se frottant nerveusement l'arrête du nez, le seigneur des lieux s'avança vers son roi en agitant nerveusement son index en sa direction. « Ne t'ai-je pas déjà demandé de ne pas mettre dans l’embarras mes proches ? Ne t'ai-je pas déjà repris, plus d'une fois à ce sujet ? Ne vois-tu pas dans quel état tu l'as mise ? Tu ne sais jamais t'arrêter … Comment t'appelle-t-on maintenant, d'ailleurs ? » Un nouveau soupir avant de ramasser la chaise tombée au sol pour la poser face à l'invité surprise. Une courte révérence, exaspérée plus tard, le bibliothécaire s'installa finalement, sans même demander l'autorisation. Son interlocuteur n'avait fait preuve d'aucune politesse, alors pourquoi en ferait-il, lui ? « Nous en avons parlé, de nombreuses fois, tu es sensé être une lumière pour les tiens, que ce soit lesTuatha Dé Danann, ou les autres pas … Ça. Et puis, si tu as besoin de me contacter, tu sais comment faire. Ou même, il te suffit de demander. Je te demanderai de ne pas recommencer. » L'être face à lui avait beau être soi roi, Ogmios avait toujours fait preuve de franchise face à lui, allant droit au but, sans prendre de pincettes. Sans doutes était-ce là une des raisons qui avait fait de lui son conseiller. Après avoir soupiré une nouvelle fois, le dieu lieur se pencha sur la table, avant d'inviter sa discple à ce joindre à la conversation, pour enfin rentrer dans le vif du sujet. « Bien, si tu es là, c'est que tu as quelque chose à me demander, n'est- ce pas ? Voilà un exorde des plus osés, pour demander une faveur, ne penses-tu pas ? »
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Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]  Roa0


Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Ven 27 Déc 2019 - 21:34


Llew llaw gyffes à la main adroite

Une réaction somme-toute trop prévisible pour le dieu à la main habile. Eva paniquait avec de simples mots. Il n’avait pas bougé. Se contentant simplement de garder sa tête calée contre son poing tout en adressant un regard détaché à la jeune femme. Elle se trompait sur les propos qu’elle avançait. Et Ogmios le savait parfaitement. Sinon, cela ferait déjà plusieurs instants qu’il aurait franchi cette limite, et ce, même en sachant que son conseiller était dans les parages. Mais il n’était pas ainsi. Il se contentait simplement d’en jouer et jauger et tester quelques limites de certains disciples. Elle lui était fidèle, et ça, il le voyait très bien. Et il n’irait pas plus mettre en doute la fidélité de cette nouvelle disciple. Pas pour le moment tout du moins. Il avait eu ce qu’il voulait. Le regard d’azur se posa sur son vieux partenaire. Son conseiller, sa tempérance comme il appréciait tant dire. Il redressa la tête, baissa la main et écarta les doigts en guise de réponse à la cingle d’Abel.

«Qui d’autre de plus fatiguant qu’un roi hyperactif et taquin...»

Ses doigts se replièrent, laissant l’index et le majeur joints pour un signe de salut bref à l’attention de l’autre dieu. Kendall savait que son conseiller l’aurait mal pris, mais au moins il avait fini par se montrer plutôt que faire son timide. Un manque de la part de Kendall de ne pas l’avoir vu pendant un certain temps ? Fort probable. Toujours est-il que Lugh avait besoin de ses conseils et de ce qu’il savait en étant ici depuis plus longtemps que lui. Et ce n’était pas la petite remontrance que son comparse lui faisait qui allait l’arrêter. Bien qu’il écouta calmement chaque propos le concernant. Et Lugh redressa le menton en posant sa main sur la table tout en se faisant rabrouer. Un sourire perçant légèrement sur son visage alors que l’homme en face de lui semblait être sorti de ses gonds. Un sourcil se redressa et il continua d’arborer ce même sourire, à la fois ravi de le revoir et satisfait de l’avoir mis en colère. Kendall soupira et secoua la tête, les épaules secouées d’un léger spasme trahissant un bref rire contenu. Il pianota des doigts sur la table et pris la parole.

«Abel, Abel, Abel ! Tu sais parfaitement qu’il n’y a pas meilleur pour manier les mots avec autant de perfection, au point de faire boire tes paroles à n’importe qui, que toi, mon ami.»

Une inspiration, et Lugh se redressait tout en prenant appui sur la table près de lui tandis qu’Oghma s’installait en faisant signe à Eva de les rejoindre.

«Si… Tu me l’as dit plus d’une fois. Et je n’ai pas changé de nom depuis la dernière fois. Tu peux garder Kendall.»

Il se tourna vers son vieil ami et le regarda sérieusement et avec sincérité, puis son regard, le même, se porta sur la jeune femme. C’est à elle qu’il devait faire ses excuses.

«Vous m’en voyez sincèrement navré pour cette offense, Eva. Et… Merci…» J’étais réellement sincère sur mes excuse, mon regard ne trompait pas. Je laissais un temps de pause avant de reprendre la raison de mes remerciements à l’encontre. Un sourire taquin transforma mon visage en une face de renard satisfait d’avoir réussi son coup. Je savais qu’il n’allait pas apprécier, mais je ne pouvais pas m’empêcher de le lui faire chaque fois que l’on se voyait. Alors je lâchais quelques mots en me penchant sur Ogmios. «Cette fois j’ai réussi à te mettre en colère, toi, l’impassible et éternellement calme Ogmios !» J’attrapais son visage, qu’il le veuille ou non, je le forçais un peu à le redresser et lui baisais le front. Un petit salut amical qu’il n’apprécie pas non plus quand je le lui fais, mais c’est toujours plus plaisant de l’entendre grogner son mécontentement. Je me redressais et le laissais tranquille. «Ça prouve que tu tiens à elle et j’en ai suffisamment vu de sa dévotion à ton égard… Tu as ma parole je ne recommencerais pas sur Eva.»

Allez, on se détend, ce n’est pas comme si j’avais réellement cherché à faire quoique ce soit. J’ai juste touché quelques points sensibles, c’est tout. Je reposais mon séant sur ma chaise et croisais de nouveau une jambe en la balançant dans l’air lentement.

«Et c’est ce que j’étais en train de faire avant de tomber sur la miss. Elle a été plus efficace pour te faire sortir que mes piètres appels…»

Il releva le menton tandis que ses doigts glissaient distraitement sur le bois. Un regard devenu désormais plus sérieux à présent. Il n’était pas là pour faire des farces de prime abord, mais pour un sujet beaucoup plus sérieux.

«Tu es en ville depuis plus longtemps que moi Abel… Tu as probablement dû entendre parler des gitchers, du 1er octobre et de la manifestation de Jessica Brown ? Je pense que l’actualité fait parler d’elle depuis déjà un moment.» Je jetais un regard dans la salle, faisant croire que j’étais distrait, mais ça n’était pas le cas, j’étais très attentif et à l’affût de la moindre oreille ou mirettes qui se montrerait trop curieuse. «Faut qu’on parle de tout ça dans un endroit plus tranquille…»

Sa voix s’était faite plus grave, plus sérieuse et le ton beaucoup plus menaçant. Pas par crainte, Lugh avait sa manière de procéder qui n’était pas adhérée de tous les dieux, mais elle fonctionnait relativement bien et était différente des manières païennes d’entant ou des médias des nouveaux dieux ou des modernes, mais, du peu des disciples et croyants qu’il avait encore, ça fonctionnait relativement bien. C’était une once de colère qu’on entendait dans sa voix. Une colère contenue à l'encontre de tout le bordel qui avait été fait et des nombreuses victimes qui avait perdues la vie de joue là.
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Sam 28 Déc 2019 - 17:01
Llew llaw gyffes

Il était là, il était finalement là. Lugh Samildanach semblait avoir obtenu ce qu’il voulait … Et elle aussi par la même occasion. Avant sa transformation, la brune avait une grande sympathie et un dévouement sans faille pour Abel. Elle lui devait la vie littéralement. Et surtout, il lui avait permis d’avoir à nouveau espoir. Elle croyait à nouveau en une possible vie tranquille et même à une vie paisible et agréable en compagnie du seul homme autre que son père à s’être montré gentil avec elle. A peine l’avait-elle touché qu’elle avait senti la différence avec n’importe qui d’autre. Ca ne pouvait être que lui et bien évidemment, le dieu était derrière elle, enfin arrivé à sa rescousse. Il s’était probablement hâté en ressentant l’angoisse et le stresse de sa disciple. A cette pensée, ses joues mates auraient presque rosi tant l’idée la gênait au plus haut point. Elle se doutait que les sentiments négatifs qu’elle ressentait à longueur de journée devaient être un poids pour Oghma. Elle se rongeait le sang rien qu’à imaginer ce qu’il pouvait ressentir en provenance d’elle ou pas. Il faut dire que son dieu maîtrisait ses émotions à la perfection contrairement à elle. En fait, ses propres émotions l’envahissaient tellement souvent qu’elle ne captait que très faiblement ce que pouvait ressentir son créateur. La jeune femme était perturbée depuis que le changement avait opéré. Elle craignait à chaque instant que le beau blond puisse capter une émotion chez elle qui ne lui convienne pas, qui lui fasse peur ou qui en révèle plus sur elle qu’elle ne le saurait elle-même.

Dos à lui, apaisée par sa simple présence et son contact bref, son visage s’orienta vers le haut pour regarder son sauveur qui lui adressa un sourire chaleureux et réconfortant. Les frissons d’effroi changèrent en quelque chose de plus agréable alors qu’il déposait un tendre baiser sur son front. Son teint matte dissimula heureusement le rose qui lui montait aux joues. Une douce chaleur se répartit dans son corps, amplifié par la caresse amicale contre sa joue. Ses mots étaient paroles d’évangiles. Elle savait très bien qu’en sa présence elle n’avait rien à craindre. Mais d’un autre côté, ce point commençait à lui peser. L’argentine se reposait bien trop sur son dieu alors qu’il avait fait d’elle une disciple dans le but qu’elle lui trouve plus de croyants et qu’elle prenne soin de lui. Il était certain qu’en cas de danger, elle était prête à donner sa vie. Mais d’un autre côté, elle se demandait si elle en aurait l’occasion. Elle espérait sincèrement que le beau blond ne prendrait pas de risques inconsidérés pour elle. Sa présence en ces lieux aussi rapidement laissait paraître un attachement. Malgré le fait qu’elle lui avait fait retirer sa promesse de la protéger, le dieu celte ne semblait pas être de cet avis. Le fait qu’il se positionne devant elle, tel un bouclier, lui laissait peu de doute à ce sujet. Seulement, Eva et Abel avaient déjà eu cette discussion plus d’une fois et cela était un des rares sujets où ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord de toute évidence. Elle fut clairement surprise d’entendre son créateur rabroué son roi. N’était-il pas censé éprouver un grand respect pour ce dernier ? N’était-ce pas elle qui avait mal agi en répondant vigoureusement et avec virulence à Lugh Samildanach ?

La brune ne comprenait pas grand chose à tout cela. A vrai dire, maintenant que Oghma était arrivé, elle s’attendait à pouvoir rejoindre ses archives pour se calmer tranquillement et s’apaiser. Mais au lieu de cela, elle assistait aux remontrances de son dieu envers le roi des dieux celtes suivi d’une révérence pas si honorifique mais bien loin de ce qu’elle avait elle-même fait puis il s’installa là où elle était elle-même assise plusieurs secondes auparavant. Le fait qu’il lui fasse la morale de la sorte rendait petit à petit Eva de plus en plus honteuse. Dans quelle situation avait-elle encore poussé son sauveur ? Prête à tourner les talons et prendre la poudre d’escampette, Abel lui fit alors signe de prendre place. Incapable de défier son dieu, surtout pas en présence d’un autre dieu, elle se rapprocha et tira sa chaise de sorte de s’asseoir aux côtés de son créateur plutôt qu’à proximité de Kendall qui lui faisait toujours dresser les poils d’effroi. Elle fit cependant attention de ne pas envahir l’espace personnel du jeune homme, évitant depuis sa transformation les contacts physiques avec ce dernier. En fait, elle tentait tant bien que mal d’éviter les émotions qu’elle ne pourrait pas contrôler ou qui la gênerait auprès d’Abel. C’était évidemment loin d’être gagné. Pour l’heure, après avoir pris place, la brune remarqua le sourire satisfait et le sourcil levé de manière provocante de Lugh. Pourquoi se comportait-il de la sorte avec Oghma ? Qu’avait-il à y gagner ? N’étaient-ils pas amis ou de la même famille ou quelque chose du genre ? Le fait que Kendall se désigne lui même comme hyperactif ne l’a surpris pas le moins du monde. Par contre, qu’il nomme son comportement de taquinerie n’était pas de son goût ni de son avis. Cependant, la disciple garda cela soigneusement pour elle, se mettant à tricoter avec le bout de ses manches longues comme elle faisait très souvent lorsqu’elle tentait de maîtriser ses émotions.

C’est alors que le regard du roi des dieux se posa à nouveau sur elle, la faisant se raidir d’une extrémité à l’autre. Recevoir des excuses de sa part était sans nul doute un honneur. La jeune femme acquiesça rapidement de la tête, espérant qu’une chose, que le regard bleu du dieu taquin ne change de cible. C’est alors qu’un sourire mesquin vit le jour sur son visage, hérissant à nouveau ses poils, alors qu’il se rapprocha d’Abel pour le charrier de plus bel, augmentant le malaise que ressentait Eva. Les mots suivants la gênèrent par dessus tout, lui faisant baisser le regard sur ses doigts qui jouaient avec le bout de ses manches. Inspirer … Expirer … Elle devait se maîtriser autant intérieurement qu’extérieurement. Or, si donner le change pouvait être aisé, cela n’était pas le cas lorsque la personne qu’on essayait de tromper ou de préserver pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle n’était pas mal à l’aise vis à vis de sa dévotion à Oghma. Le dieu savait parfaitement qu’elle lui serait fidèle jusque dans la tombe et même après. Elle lui devait bien trop pour que cela ne puisse être autrement. La jeune femme était mal à l’aise à cause de la colère de son dieu et du fait que Lugh dise haut et fort qu’il tenait à elle. C’était ridicule. C’était même stupide. Mais elle avait sérieusement du mal à contenir ce sentiment, comme si elle n’avait rien à faire là, comme si elle ne méritait pas cette place aux côtés d’Abel. En même temps, elle n’avait rien fait pour la mériter. Le dieu de la lumière voulait un coin plus calme et discret pour discuter des événements du 1er octobre. C’était un peu comme une occasion rêvée. Se tournant vers son créateur, elle suggéra :

Pourquoi pas vous installer dans ton bureau ?

Ouvrant la marche, espérant que Abel lui emboîte le pas en premier, elle se faufila entre les rayons jusqu’à une porte où l’on pouvait lire “Réservé aux personnels”. Activant sa carte, elle ouvrit cette dernière et alla jusqu’à une porte qui donnait sur le bureau d’Oghma. elle demanda à ce dernier :

Tu veux que je vous ramène quelque chose ? Thé ? Café ? Autre chose ?

Tout du long, elle n’avait cessé de triturer les manches de son pull de manière un tantinet nerveuse. Même s’il s’était excusé, sa façon d’être ne la mettait réellement pas à l’aise. A vrai dire, il ne serait pas un dieu ni un ami de son sauveur, elle serait déjà partie bien loin ou lui aurait dit ses quatre vérités. Si Abel était d’une grande aide pour la faire redescendre en pression, cela était un peu moins vrai depuis que le changement avait opéré, se souciant tout le temps de ce qu’il pourrait percevoir chez elle, à cause d’elle.
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Dim 2 Fév 2020 - 16:30
Il avait beau être son roi, Lugh n'en demeurait pas … Fatigant, lorsqu'il s'y mettait. C'était une bonne personne, au fond, mais, le dieu semblait ne jamais savoir quand s'arrêter, surtout lorsqu'il était question de plaisanterie. En temps normal, Ogmios ne s'en préoccupait pas particulièrement, après tout, lui-même n'était qu'un de ses sujets, quand bien même son seigneur avait une certaine tendance à écouter ses mots et ses conseils. Cependant, lorsqu'il était question de ses disciples, ou de ses proches en général, l'éloquent ne pouvait s'empêcher de dire, sans la moindre retenue, ce qu'il pensait de tout ça. Après tout, quel mauvais conseiller il serait si, même lui, n'osait dire à son roi lorsqu'il allait trop loin ? Malheureusement, ces quelques mots ne semblaient jamais avoir eu l'effet escompté et, le revoir si joueur en compagnie de sa jeune disciple ne le mit pas dans les meilleures conditions possibles pour l'écouter. S'ensuivit une série de remontrances qui, bien qu'elles n'eurent pas de réel effets, semblèrent cependant mettre Eva dans une certaine gêne. Sans nul doutes que l'argentine se pensait coupable de tout ça. Comme si, c'était sa faute à elle, que le guérisseur soit ainsi. « Va pour Kendall alors et, veux-tu bien cesser de faire des ronds de jambes ? Je t'en serai reconnaissant. » Et il continua à parler, encore, s'excusant cependant auprès de la demoiselle pour ses actes et paroles déplacées, chose qui fit presque soupirer Ogmios mais laissa faire. Comme pour en rajouter une couche, celui-ci vint même embrasser son front, semblant heureux de l'avoir fait sortir de ses gonds, pour enfin promettre de ne plus recommencer sur Eva. Abel soupira longuement, tout en se frottant l'arrête du nez. « Ce n'est pas que sur Eva que tu dois cesser, mais sur mes employés et mes disciples. Même si, je crains fort que ma première soit bien moins réceptive à tout ça et bien moins patiente, roi ou pas. » Une autre disciple, la toute première que le dieu lieur avait eu, bien des siècles auparavant. Des millénaires même. Une guerrière celte redoutable, alors qu'elle n'était qu'une simple humaine. Formée et entraînée par le dieu guerrier durant un très long moment, elle était devenue tout simplement exceptionnelle, le tout avec un caractère bien trempé.

Sentant, sans le moindre mal, le malaise de sa protégée, il posa délicatement sa main sur son avant-bras, prenant grand soin de ne toucher que la laine de son pull, avant de le tapoter doucement. Et puis, comme si le principal concerné n'était pas là, le bibliothécaire se laissa aller à quelques mots se voulant réconforts. « Il est …. Fatigant, je veux bien l'admettre mais, pour une obscure raison, il a tendance à devenir plus … Disons raisonnable quand je suis là. Tu n'as plus rien à craindre. Allons, essaie de respirer doucement et de te détendre ma chère, tu es toute crispée. » Un petit sourire léger et doux, avant de reporter son attention sur son roi. « Elle est ma disciple, je me dois de veiller sur elle. Plus encore quand vous êtes dans les parages, toi, ou mon frère. » À nouveau un long soupir en se frottant le nez. Ogmios avait beau aimer sincèrement son frère, lorsqu'il était question de femmes, ce dernier devenait complètement … Con. Oui, c'était le mot. « D'ici peu, lorsqu'elle aura acquis un peu plus de confiance en elle, elle se révélera être une parfaite disciple. De plus, sache que, lorsque nous nous sommes rencontrés, elle m'a découvert dans une colère des plus sombres. Tout comme elle m'a vu manier Orna avec … Tout ce que cela implique. » Un nouveau soupir, presque désolé, en repensant à ce carnage visuel que sa protégée fut forcée de voir. « Chose dont rares sont les vivants à avoir vu. Aussi, sache, mon bon roi que le temps a aussi une certaine emprise sur moi et, ma patience. Toi, cependant, le temps ne semble guère te changer. Sans doutes que tout cela est lié, qu'en penses-tu ? »

Et puis, enfin, le dieu de la lumière finit par évoquer brièvement la raison de sa venue. Son interlocuteur était présent depuis plus longtemps que lui à Philadelphie et, sans doutes avait-il entendu quelques petites choses. Ce qui l'intéressait étaient les récents événements, sur ce groupe obscur et les émeutes. Qui n'en avait pas entendu parler, après tout ? « Oui, bien entendu, cependant, je me dois de te prévenir d'une chose. Je me suis quelques peu détaché de … Tout ça, ces dernières années, mon réseau de connaissances n'a fait que s'amenuiser au fil du temps. Je crains fort de plus être autant informé que dans le passé. Mais soit, si je peux t'aider … Te serais-tu converti en policier ? » Un petit sourire taquin avant de suivre sa disciple qui aurait presque lu dans ses pensées. Ils seraient au calme dans son bureau, sans le moindre doute. Même si, Eva semblait moins paniquée qu'avant son arrivé, celle-ci ne semblait toujours pas dans son élément et surtout, était toujours craintive.

Une fois dans le bureau du directeur, elle se mit à proposer de leur amener quelque chose à boire. Cela le fit soupirer. Abel s'avança alors doucement d'elle pour venir lui apposer ses deux mains sur les épaules et parler à voix basse. « S'il te plaît, cesse. Tu es là où tu dois être, d'accord ? Je peux imaginer que la chose puisse être déroutante mais, rencontrer d'autres divinités fait parti de tout ça. Il te faut t'habituer avec tout ça. Lugh est … Épuisant, parfois, mais il n'est pas bien méchant quand on apprend à le connaître. Reste près de moi, tout ira bien, d'accord ? De plus, tu n'es pas une simple assistante ou secrétaire, tu n'as pas à nous servir, d'accord ? Installe toi confortablement, je m'occupe de tout ça, d'accord ? » Un petit sourire joyeux accompagné d'une légère caresse sur l'épaule et Ogmios se retourna vers son roi pour l'inviter à prendre place sur un des fauteuils présent autour d'une table basse en verre. Il s'éclipsa rapidement pour farfouiller dans son bureau pour sortir une bouteille faite par Dionysos, de l'eau et trois verres. Servant de la boisson divine à son roi tout comme à lui, il transforma bien vit un simple verre d'eau en la boisson favorite de sa disciple avant de la lui tendre accompagné d'un doux sourire. « Bien, maintenant que nous sommes plus tranquille. Que puis-je faire pour toi ? » Qu'il énonça en se retournant vers son homologue.

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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Lun 10 Fév 2020 - 16:30


Llew llaw gyffes à la main adroite
Lugh était un bavard en compagnie de ses comparses et pas seulement, il avait tendance à ne pas mal prendre les réflexions qu’on lui faisait parce qu’il était le plus conscient de son comportement vis-à-vis des autres que n’importe qui d’autre. Abel avait relativement raison, les éloges ne faisaient pas partie de ses habitudes, si bien que ça sonnait comme des piques taquines à l’encontre de son conseiller. Loin de lui l’idée de le dénigrer, Lugh avait juste une fâcheuse tendance à dire ce qu’il pensait avant de tourner trois fois sa langue dans sa bouche. Et quand il disait un compliment, c’était qu’il le pensait vraiment. Dans cette situation, il ne faisait que relever les qualités si bien connues de ses croyants d’Ogmios. Si bien qu’il ne releva pas plus qu’à l’accoutumée. Lugh pencha la tête légèrement sur le côté et releva le menton pour fixer son vis-à-vis à la suite de ses propos. Il leva les mains en guise de protection et entonna.

«Loin de moi l’idée de faire ça sur tes autres disciples et employés. A l’exception de ta première. Nos petites joutes me manquent…»

Et elle savait y faire avec une lame. J’avais, il y a longtemps, eu l’occasion de tester les talents de sa redoutable petite guerrière disciple et je n’en n’étais que plus ravis de pouvoir croiser le fer avec elle lors de simples entraînements. Chose effective, c’est que j’arrivais souvent à la mettre hors d’elle et lui faire perdre patience, ce qui, en soi, restait un entraînement afin qu’elle garde son sang froid face à un ennemi ou une profonde colère qui pourrait lui faire perdre bien des combats.

«Tu as le chic pour choisir des disciples au caractère bien trempé, qu’est-ce que j’y peux si elles n’apprécient pas mes taquineries ?»

Oui, bon, il était évident que le principe de taquinerie du dieu roi était loin d’être celui du commun. Or, il prit une inspiration et haussa légèrement les épaules. Se contentant simplement de les observer. Un froncement de sourcils accompagna ses bras se croisant contre sa poitrine et il entrouvrit les lèvres. Non loin de la conversation qui s’adonnait face à lui. Oghma tentait de rassurer Eva ; citant Lugh comme si ce dernier n’était pas là ou n’entendait pas. Chose que Kendall releva en levant les yeux au ciel.

«Mon corps a beau avoir dans les trois mille ans... Je suis loin d’être dur de la feuille, vous savez ?»

C’est ce moment que choisi son conseiller pour se tourner vers lui et reprendre leur conversation. Lugh ne bougea pas plus de sa position, toujours les bras croisés, en appui sur ses jambes et la mine un peu plus dubitative. Il hocha lentement la tête en clignant des paupières pour affirmer les propos d’Ogmios.

«Cela va de soi… Je dirais qu’il vaut mieux se méfier de nous deux réunis dans les parages que tout seul. Je ne suis pas non plus aussi coureur que ton frère.»

Et j’ai ma sélection préférentielle. Mais passons… Le récit de mon comparse divin sur sa rencontre avec Eva et la colère qui l’a habité me fit baisser un peu plus les épaules. Le simple fait qu’il cite sa lame divine ne me rassura pas, pour qu’il en vienne à ce point, c’est qu’effectivement les choses étaient plus grave qu’il n’y paraissait. Inconsciemment, ma main droite vint se poser au niveau de ma gorge à l’endroit où se cachait mon pendentif, le chaudron du Dagda dans lequel était contenue ma lance, Ar Eabdair. Je rabaissais aussitôt ma main, un regard un peu plus sérieux et une mine plus renfermée.

«Je comprends la gravité de la situation…»

Lugh avait soudainement une attitude plus sérieuse, un semblant moins taquin, et une mine un peu plus grave. Si Oghma avait relativement changé avec le temps, il en était de même pour Lug. Quand bien même son comparse semblait relever le contraire.

«Détrompes-toi, mon frère, le temps ne me réussit pas plus qu’à toi.»

Il se contenta de regarder Eva et Abel lorsqu’ils convinrent d’aller dans le bureau d’Oghma, à l’écart. Une meilleure idée d’aller discuter dans un endroit plus tranquille que de rester sur place. Si bien que le roi des dieux s’était redressé de son assise avec ce petit air satisfait d’avoir énervé son comparse. Ce n’est qu’une fois dans le bureau de son conseiller que Lugh resta debout, observant les différentes étagères, esquissant un sourire presque torve en réponse à celui taquin de son visu-vison.

«Je suis consultant pour la police scientifique, et accessoirement pour la criminelle. Et tu sais comme je suis curieux… »

Puis, cette histoire va beaucoup plus loin que ça en réalité. Ça se mélange aux autres divinités et il y a des bruits de couloir qui ne me plaisent pas. Vraiment pas. Je me déplaçais calmement les mains dans le dos, tout en restant à l’écart de la jeune femme qui ne semblait pas être à sa place. Observant la bibliothèque dans le bureau d’Abel, je penchais la tête sur le côté pour y lire les tranches de couverture et les différents titres, puis en sortais un au hasard pour l’ouvrir délicatement. Un vieux livre dont je prenais soin de ne pas abîmer plus que son état. Laissant le dieu et sa disciple. Levant les yeux au ciel quand il cita une nouvelle fois que j’étais épuisant. Un petit soupir audible à leur intention pour leur faire comprendre que j’entendais toujours leurs propos à mon encontre.

«Je crois que les nouveaux dieux ont commencé l’offensive… Les… « Païens » que nous sommes sont en danger…» Entonnais-je calmement et de façon légèrement détachée, les yeux rivés sur les écrits anciens que contenait le livre.

Attendant probablement une réaction de la part de mon compère, je refermais le livre et le rangeais pour me tourner vers eux.

«D’habitude je reste à l’écart de ces choses-là, mais on parle de la perte de plusieurs dieux, d’une révolte conséquente qui rassemble des hommes prêt à tout pour faire disparaître le peu de cultes qui existent encore et, d’une réunion exceptionnelle des primats.»

J’ai pour principe de ne pas me mêler de tout ça. Moi qui avais une possible idée pour récupérer des croyants tout en me servant des nouveaux dieux à leur insu, j’allais devoir revoir mes principes.

«Et je n’ai pas de nouvelles de Morrigan. Ce qui m’inquiète un peu... Et chose que j’aimerais savoir, Ogmios, c’est si tu comptes te rallier à tes comparses et nous aider si jamais ces nouveaux dieux continuent de nous provoquer.»

Et je ne lui demandais certainement pas de se battre aveuglément, non. Il savait de quoi j’étais capable. J’étais un stratège avant d’être un guerrier. J’analyse, je jauge et je prévois en conséquence. Ce que je lui demande actuellement, c’est de savoir, en cas d’éclat vif entre les anciens et les nouveaux dieux, s’il se joindrait au combat. Parce que ça nous concernait tout autant, même moi qui suis du genre à me mettre à l’écart et éviter le moindre conflit.

«Je suis là pour protéger les miens, je ne compte pas servir une cause plus qu’une autre, mais ce conflit nous atteint tous d’une manière ou d’une autre.»

Je pris le verre qu’il me tendait en le remerciant d’un signe de tête, puis passant le verre sous mes narines pour en sentir l'odeur alcoolisée qui s'en dégageait. Ça humait bon, de l’alcool divin, pour sûr. Je bus une gorgée qui fut accueillie avec une inspiration de bien-être. Combien de temps je n’avais pas pu un breuvage de la sorte et ressentant ce côté alcoolisé fruité si agréable.


Spoiler:
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Jeu 13 Fév 2020 - 11:20
Llew llaw gyffes

Eva n’était pas des plus à l’aise et il n’y avait pas besoin de tergiverser pour savoir à qui était la faute. Le fait que son dieu ait eu besoin d’intervenir de la sorte ne lui plaisait guère. Cela lui rappelait à quel point elle ne pouvait être qu’un fardeau pour lui. Pourquoi diable lui avait-il proposé de devenir sa disciple ? Pourquoi avait-elle accepté ? Abel continuait de la défendre, il n’avait jamais cessé depuis que leur route s’était croisé. La question qui obnubilait jour après jour l’amérindienne est qui semblait ne jamais trouver de réponse était : Pourquoi ? Ce qui était certain c’est que son dieu la connaissait de mieux en mieux. Il savait pertinemment que s’il n’avait pas été son roi, la jeune femme l’aurait envoyé pêtre ou l’aurait planté sur place depuis bien longtemps. Mais c’était un autre dieu, le roi de son sauveur de surcroit, alors elle s’était mise la pression toute seule, de peur de faire un mauvais pas qui pourrait porter préjudice à Oghma, ce qu’elle avait fait au final d’ailleurs. A quel point avait-il ressenti sa panique, son inquiétude et son mal être ? Un début de réponse lui arriva lorsqu’elle sentit la main de son protecteur se poser sur son avant-bras, sentant la chaleur de cette dernière à travers les mailles de son pull. Ce simple geste était des plus rassurants, quelques mois auparavant encore. Mais à présent, la brune essayait de mettre un mot sur tout ce qu’elle ressentait pour essayer de faire le tri dans ses émotions, d’y voir plus clair et de ne pas incommoder son dieu avec ses futilités. Seulement, plus elle y pensait, plus elle essayait de canaliser ses émotions ou de les mettre en sourdine et plus son être intérieur était chamboulé et se noyait sous l’afflux des sentiments. Sa douce voix s’éleva tel un réconfort supplémentaire jusqu’à ce que ses mots n’atteignent le cerveau de la jeune disciple. Elle avait envie de devenir toute petite voir de disparaître. Elle n’avait pas besoin qu’il la chaperonne à ce point. Abel savait à quel point elle avait dû mal avec ses émotions, avant même qu’elle ne devienne sa disciple. Durant une seconde, elle songea même à retirer rapidement son bras. Mais ce doux contact était bien trop appréciable. La belle était encore bien loin de comprendre tous les tenants et aboutissants de ses propres émotions et sentiments. Un tel fardeau pour un dieu n’était donc pas logique.

Initiant le mouvement pour aller s’installer dans le bureau du directeur, à l’abri des oreilles indiscrètes, elle fut ravie lorsqu’elle sentit que son dieu lui emboîta le pas, marquant une distance avec le grand malin qui semblait s’être bien amusé à ses dépends. La brune allait devoir trouver un moyen de canaliser ses émotions. Éviter ainsi son sauveur lui était insupportable bien que nécessaire. Aussi profita-t-elle de leur arrivée au bureau pour proposer à Oghma d’aller leur chercher de quoi boire un coup, même si elle savait pertinemment qu’ils n’en avaient besoin ni l’un ni l’autre. Rien que le temps de préparer un petit quelque chose lui permettrait de s’évader rien qu’un peu. Et puis, cela lui donnerait peut être l’occasion aussi de prendre la poudre d’escampette. Mais son dieu n’envisageait pas les choses sous cet angle, bien au contraire. A nouveau il vint à son contact, posant ses deux mains sur chacune de ses épaules, soupirant comme s’il allait sermonner une enfant de dix ans. Avait-elle beaucoup plus à ses yeux, lui qui avait des centaines voir des milliers d’années à son actif ? Plongeant son regard dans les magnifiques prunelles reflétant la mer de son interlocuteur, ce dernier lui répéta ce qu’il lui avait déjà dit par le passé. Seulement, Oghmios ne semblait pas avoir la même approche des mots “disciple” et “assistante” qui était ses métiers officieux et officiels. C’était le comble pour le dieu de l’éloquence … Mais bon, impossible dans ces circonstances de lui dire ce qu’elle pensait tout bas. Ils n’étaient pas seuls après tout. Ses pensées ne durèrent pas tant son corps la rappela à l’ordre. Un frisson s’échappa de ses épaules, passant par sa nuque avant d’arpenter sa colonne vertébrale de haut en bas. C’est la légère caresse qui rappela à l’argentine de se concentrer sur son interlocuteur et de chasser au loin ces sensations étranges. Le sourire rassurant d’Abel l’apaisa un petit peu et finalement, elle alla s’asseoir alors que Kendall semblait une fois de plus avoir la bougeotte. Elle prit soin de s’installer à l’opposé de la position du roi des dieux Celtes tout en laissant un fauteuil entre eux qu’elle espérait serait prochainement occupé par son sauveur.

Installée dans le fauteuil, elle observa une fraction de seconde le dieu de la lumière, repensant à sa remarque sur les disciples d’Oghmios au caractère bien trempé. Il était tellement loin du compte. Si elle avait si aisément fini dans cet état, c’était bien parce qu’elle s’était refusée à riposter face au roi de son dieu. Peut-être avait-elle eu tort ? C’était fait de toute manière et elle espérait bien que cela ne recommence pas. C’est alors qu’elle se fit attentive, écoutant la menace qui planait sur les dieux et donc sur Abel aussi. Le dieu de l’éloquence avait déjà pris le temps de lui expliquer les divers soucis qui existaient aujourd’hui, les problèmes qui s’opposaient à la survie des anciens dieux. Seulement, il lui avait également parlé de son manque de motivation et d’intérêt à prendre part à tout cela après tant d’années. Si jamais la jeune femme ne remettrait une telle décision en cause, sachant qu’elle ne se permettrait pas de dire à son dieu quoi faire pour lui-même, elle regrettait un peu cela. A vrai dire, avec le poste de disciple, elle avait réfléchi à comment améliorer le culte de son dieu afin de le faire perdurer. Elle n’était pas éternelle et elle ne le serait jamais. Mais si elle pouvait permettre à d’autres de profiter de la bienveillance et de la chaleur de Oghma, rien qu’un petit peu, elle aimerait pouvoir lui offrir cela. Faire que plus de personnes croient en lui et le prient ne permettrait pas à plus de gens de réellement l’approcher après tout. Écoutant encore Lugh exposer les faits et provoquer en quelque sorte son dieu pour qu’il ait une quelconque réaction, elle sonda ce dernier, assise au fond de son fauteuil, fermant les yeux pour se concentrer et aller percevoir le reliquat de colère qui grondait au fond du dieu Celte. Il avait eu peur pour elle, c’était certain. Et si elle ne comprenait toujours pas pourquoi, cela ne l’empêchait pas d’éprouver des remords à l’idée de la masse d’émotions qu’il avait dû percevoir chez sa jeune disciple. Remerciant Abel pour la boisson, elle se servit d’elle même, sentant un arôme boisé et fruité avec son nez. Il lui avait créé un rhum ambré aromatisé à la banane des plus exquis. Etait-ce vraiment l’heure pour ce genre de choses ? L’amérindienne buvait que très rarement de l’alcool. A vrai dire, perdre ses moyens petit à petit du fait de l’ivresse n’était pas des plus rassurants pour elle. Mais bon si elle faisait attention et qu’elle rentrait directement chez elle lorsqu’ils auraient fini leur conversation, cela devrait aller. Portant le verre à ses lèvres, elle prit une gorgée au moment où le dieu de la lumière parla de protéger les siens, manquant de s’étouffer. Son coeur fit un bon dans sa poitrine alors qu’elle avala sa gorgée d’un coup. Elle s’exprima d’une voix mêlant la surprise et la crainte, regardant bien plus Oghma que Lugh :

Pro … Protéger ? Il y a un risque pour toi même si tu es resté à l’écart jusque là ?

Sa voix n’avait nullement tremblé. Au contraire, on sentait une détermination liée à son inquiétude pour son dieu. Il y avait bien eu une rencontre entre des anciens dieux le soir de l’attentat contre les nouveaux dieux. Il y avait eu des répliques depuis via les news sur internet. Il y avait eu beaucoup d’accusations de secte concernant les cultes Païens. Mais cela allait finir par se tasser et elle pourrait mettre la main à la pâte pour aider à rassembler les croyants de Oghmios. Seulement à aucun moment elle n’avait perçu une quelconque atteinte physique possible à l’encontre d’Abel. Allait-elle regretter d’avoir quitté sa maison pour son appartement miteux à la suite de cette discussion ?
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Dim 22 Mar 2020 - 21:10
Comme à son habitude, Lugh parlait, encore et encore. Le seigneur divin ne semblait guère capable de s'arrêter, une fois parti, ne rendant que plus flou encore le domaine qui le représentait le mieux. L'éloquence aurait pu être une de ses affiliations, tant ce dernier se plaisait à user de mots. C'en aurait presque été amusant, si la situation n'avait pas été si électrique dès le début. Ogmios, lui, semblait se faire de plus en plus discret, au fur et à mesure que les siècles passaient. Peut-être était-ce en partie à cause de la perte de croyants, mais, plus il prenait de l'âge, plus le celte prenait soin d'économiser ses mots. Alors, patiemment, il écouta son roi évoquer ses disciples, s'amusant de ces échanges avec la première d'entre elle, avant de se conforter dans une constatation qu'il semblait avoir déjà fait, celles-ci disposaient d'un certain tempérament. Selon Abel, c'était là une des qualités premières à avoir chez ses disciples, une vaillance infaillible, une volonté de fer. Bien entendu, cela se couplait avec des pensées similaires sur bien des points, ainsi qu'une confiance et loyauté mutuelle. Dans tous les cas, le dieu-lieur choisissait ses compagnons de route pour une bonne raison et, Eva avait été choisie, non pas de par son passif et leur rencontre, mais bel et bien parce qu'elle méritait ce rôle, ni plus, ni moins. « As-tu conscience, mon ami, qu'un jour viendra où elle te sautera dessus, avec l'intention de te tuer ? Elle t'apprécie mais, tu as toujours cette tendance à pousser le vice un peu trop loin, alors, je ne saurais que te conseiller de te montrer plus … Tempéré. Dois-je te rappeler que notre amie commune est des plus protectrices ? Je doute fort qu'elle laisse sa nouvelle petite sœur se faire … Taquiner sans montrer les dents. » Un petit sourire en direction d'Eva, pour revenir vers son seigneur. « Je t'aurais prévenu, tu en fais ce que tu veux. Mais, ne viens pas te plaindre quand elle te courra après, lance à la main, pour te transpercer la gorge. » Un petit soupir, accompagné d'un léger rire des plus furtif, se plaisant à imaginer pareille scène se dérouler dans la réalité. Scène qui, était des plus probables, en fin de compte. Elle, voulant la mort de son seigneur, cela ne serait pas la première fois et lui, rajouterait très certainement de l'huile sur le feu, amusé à son tour. Un grand enfant.

Bientôt, le propriétaire de ces lieux tenta de rassurer sa protégée sur les intentions de leur invité. Il avait beau être pénible et épuisant, celui-ci semblait être raisonnable, en sa présence, de quoi la rassurer, du moins, il le pensait. Malheureusement, une fois encore, le dieu de la lumière se permis une réflexion qui fit soupirer, las et dépité, son conseiller. « Ai-je besoin de chuchoter ces mots ? T'ai-je déjà caché quoi que ce soit ? Quoi qu'il puisse se passer, ma loyauté t'est acquise, cependant, cela ne m'a jamais empêché de te dépeindre en ces termes. » Et puis, vint une remarque sur son frère qui finit de l'achever. Se frottant nerveusement le nez d'une main, tout en agitant l'autre au niveau de sa tête. « Ne parle pas de malheur, veux-tu ? Cela fait un long moment que je ne l'ai pas croisé et, ma foi, je m'en porte plutôt bien. Cela dit, si tu viens me voir en personne, je dois m'attendre à le voir franchir les portes de ma bibliothèques, avec la douceur et la retenue dont il sait faire preuve ? » Un nouveau soupir avant de se retourner vers sa disciple pour lui frotter doucement l'épaule « Sois-forte ma chère. » Avant de relâcher un doux rire. C'était un être … Ambivalent, changeant et, même si ce dernier avait fait quelques … Actes inexcusables à son encore, il restait son frère et, quelque part, Abel était heureux à l'idée de le revoir mais, là était une chose qu'il préférait garder pour lui.

Après un court échange au sujet de sa nouvelle disciple, le petit groupe se retrouva dans les appartements du directeur. Quelques verres furent sortis et, alors que le seigneur regarda, curieux, la collection de son ami, ce dernier évoqua les derniers événements, ainsi que les liens avec les nouveaux dieux qui se montraient de plus en plus agressifs, usant de méthodes peu … Orthodoxes. Il évoqua aussi le manque d'information concernant Morrigan pour finalement lui demander s'il se rallierait à eux. De toute manière, même s'il s'était tenu à l'écart de toutes ces histoires, il serait ciblé, chose qui sembla surprendre Eva. Une moue gênée, emplie de malaise se dessina sur son visage avant de se retourner vers elle pour tenter de lui expliquer. « Il ne s'agit pas de là que l'on peut raisonner avec de simples explications. Tout ce qui peut représenter un danger, de près ou de loin, pour eux, ils cherchent à l'éliminer. Je suis un gardien de l'Histoire, des légendes et des mythe, mais aussi un combattant. Je n'aime pas me vanter mais, aux côtés de mon frère, nous n'avons jamais perdu la moindre bataille, jamais. Et ce, avant même que Morrigan ne nous rejoigne, ou Lugh, ou encore que je dispose de mon épée. Si je venais à retrouver mes pleins pouvoirs, avec la technologie actuelle, je serais capable de retourner les esprits de millions … De milliards d'individus avec une poignée de mots seulement. » Il prit une pause pour boire une gorgée de son verre, avant de se gratter le front. « Outre cela, si une guerre approche, il est profitable de faire usage de diplomatie. Pour recruter des alliés et déceler les traîtres et, c'est à moi que cette tâche me revient. Du moins, qu'elle m'est toujours revenue avant que je prenne mes distances. » Un long soupir avant de s'enfoncer dans le fauteuil. « Je suis vraiment désolé que tu sois mêlée à tout ça, si tôt mais, face à cela, je ne peux rester neutre c'est … Notre existence à tous qui est en danger. Même si nous disparaissons tous, l'emprise de ces dieux sur le monde ne peut qu'être néfaste et … Je me dois d'aider les miens, j'espère que tu me comprendras. » Un petit sourire doux et chaleureux pour finalement se retourner vers son roi. « Je suppose que si nous réunissons nos forces, j'aurais la … chance de revoir ta chère mère, n'est-ce pas ? » Un nouveau soupir alors qu'il se frottait le front. Il y eut une profonde inspiration avant de reprendre. « Nous devons nous assurer que les autres sont avec nous. Nous devrions commencer avec Odin, renouer les vieilles alliances et … Être certain que Loki soit de notre côté. Je préférerai ne pas avoir à affronter un être tel que lui. J'ai gardé des contacts avec Horus, je devrais pouvoir arranger une rencontre prochainement. Quant à Zeus, nous devrions pouvoir le trouver sans trop de problèmes. Si nous nous assurons une telle alliance, les autres panthéons n'auront aucune raison de rester neutre ou d'aider l'ennemi. Enfin, je pense. Du moins, c'est ainsi que j'agirai. Qu'en penses-tu ? »
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Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

Polytechnie:

Clarté omnipotente:

Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:


RP EN COURS :
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Faceclaim : Armie Hammer
Crédits : Moi-Trumblr-Allaenys
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Mer 25 Mar 2020 - 0:21


Llew llaw gyffes à la main adroite

A en constater l’attitude de la disciple, et le besoin d’Oghma de la rassurer sur les intentions de son roi, Lugh comprenait amplement qu’un trauma l’avait rendu ainsi. Il ne connaissait pas le passif de la jeune femme. Mais avait cru juger utile d’utiliser cette faiblesse chez elle pour convoquer sa tempérance. Alors, d’un regard attentif, et pourtant discret, comme concentré sur une observation de différents livres pendant ce temps, il écouta, observa la jeune femme, puis, son frère de cœur. Sa mine se fit plus sérieuse, plus solennelle aussi. Avec une once de contrariété dans la lueur de son regard. Il referma le livre qu’il avait entre les mains, redressant le visage dans la direction de son second tandis qu’il prononçait des petites piques amicales. Mais il comprit que l’irritation de celui-ci à l’encontre de sa première disciple était peut-être de trop. Il esquissa un bref rictus, non pas pour se moquer, mais parce que ça le rendait quelque peu nostalgique. Une exclamation plus tard, il reprenait.

«Je sais parfaitement qu’elle est tellement protectrice qu’elle risquerait de sortir la hache pour me fendre le crâne si elle pouvait éviter ma présence et un désagrément de plus pour ses petits frères et sœurs.» Un soupir sort de mes lippes et je ferme les yeux pour remettre le livre à sa place. Puis lance ma petite remarque à l’attention des tourtereaux. Parce que je n’étais pas sourd non plus. Mais je sais aussi qu’Oghma le fait exprès. Je me contente d’arquer un sourcil et de le fixer, arrêtant mon geste, tandis que je comptais prendre un nouveau bouquin. «Tu n’as jamais eu besoin de tenir ta langue avec moi, ni avec qui que ce soit, mon frère… » Remarque évidente faite, je détourne le regard et récupère un nouveau bouquin. Je reste à distance, bien que je me contente de récupérer mon verre donné par Ogmios afin de me désaltérer un peu. D’une main mon verre, de l’autre le bouquin pour les laisser tranquille et parler le temps qu’il règle les choses avec elle. Je reviens sur mon second et prends un air beaucoup plus sérieux expliquant la situation, les risques et les conséquences qui vont probablement être inévitables si on continue de se laisser marcher sur les pieds de la sorte. Je préfère prévoir, assurer les arrières de mes comparses et moi-même. Alors, être venu le voir lui pour parler de tout ça était la meilleure chose à faire. Car, même s’il est resté longtemps en retrait comme moi, je sais qu’il est de bon conseil. Il n’est pas mon second pour rien. Et rien qu’avec le début de ses explications je sens que je ne suis pas venu prendre sa sagesse pour rien. Car oui, même s’il me trouve fatiguant, il sait que je suis attentif à ses conseils, à ses paroles.

Je soupire, l’écoute toujours très attentivement et me contente de hocher la tête. Prenant soin de ne pas le couper dans son monologue, et de le laisser prendre une pause. Prenant une pause également pour boire dans mon propre verre calmement. Je finis par trouver appui sur une table et détourne la tête pour déposer mon verre près de moi sur cette même table, puis revenir sur mon second et mon attention était de nouveau toute tournée vers lui. Je suis parfaitement conscient qu’une guerre approche, peut-être même un peu trop conscient de cette éventualité. Et je n’aime pas ça. Je n’aime pas prendre les armes pour des raisons peu fiables. Mais là, il s’agit de notre survie, à nous, anciens dieux, et j’ai le pressentiment que les nouveaux dieux n’ont aucune bonne intention à notre égard. Seulement nous asservir comme de vulgaires humains. Et là, ça risque d’être une guerre sanglante qui risque d’impliquer beaucoup plus d’humains que l’inquisition n’aurait pu le faire fut une certaine époque contre les païens et les « sorcières ». Cependant, bien que je sois d’accord pour rassembler le maximum d’alliés. Je balayais la main calmement en la reposant sur ma cuisse pour ses excuses. Il n’y était pour rien dans mon implication. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même et ma curiosité parfois un peu trop mal placée. Le fait de me mêler d’un peu trop de choses en ce moment. J’ai l’impression de retrouver la place que j’avais au Sidh en tant que dieu et de revivre les complots de cour royale et compagnie. C’est…. Fatiguant tout ça. Et je me serais bien passé de tout ça. Je profite de cette pause pour regarder Eva qu’Oghma rassure, car elle a posé une question pertinente, et elle n’est pas préparée, vraiment pas même. Il a raison sur le fait de devoir lui expliquer tout ça et la préparer.

«Reste à savoir si tu comptes garder tes distances à nouveau, ou m’aider… Tu sais, je suis comme toi, j’aime rester loin des problèmes qui ne me regardent en rien mais si ça implique notre panthéon, je n’ai aucune envie de voir périr les miens alors que je ne fais rien. Et Je n’aime pas la vacuité quand les miens sont en danger.» Et le sachant isolé aussi, je n’ai aucune envie qu’on s’en prenne à lui ou à sa disciple. Raison pour laquelle je suis d’autant plus inquiet de ne pas avoir de réponse de Morrigan. Mais ses conseils sont de bon augure. En revanche, quand il parle de Zeus, ma paupière droite tressaute, rien que l’entente de ce nom m’est désagréable au possible. Mon visage se renferme complètement, et je croise les bras contre moi en penchant la tête. La mine… blasée au possible.

«Hors de question que je me tourne vers Zeus, sauf si tu veux que je déclenche une guerre… Je te laisserais aller lui parler, ta diplomatie à son encontre nous sera bien plus utile, Mais je suis d’accord avec toi, il nous faut des alliés. Je m’occupe de parler à Arès… Lui est beaucoup moins antipathique que Zeus. Je te conseille d’autant plus d’éviter d’y aller avec Eva, si elle a du mal avec le contact des hommes. Mais si tu requiers ma présence pour aller le voir, saches juste que je parlerais le moins possible.» Je ne cache clairement pas mon dégoût pour ce dieu, ni même la rancune que j’ai le concernant. Je trouve juste ses méthodes… Oui, antipathiques au possible. Je ne le supporte pas. Mais je ferais un effort pour prendre sur moi en sa présence. Quant à Loki… C’est plutôt une bonne idée que d’aller lui rendre une petite visite également. «Même Loki me paraît plus agréable à supporter que Zeus. J’ai gardé contact avec Thot qui est un bon partenaire de route. Peut-être que Thor aussi pourrait se joindre à nous et… J’en parlerais à Morrigan si je fini par la trouver, mais il nous faudra aussi le soutien des primats. Peut-être même que je devrais aller rendre une petite visite à Athéna…» Mais je vais attendre un peu. Je ne compte pas aller supplier les autres dieux de m’écouter, en revanche, tenter de les mettre en garde sur une éventuelle guerre, du moins j’aimerais au possible l’éviter, mais si c’est indiscutable, eh bien, à un moment il nous faudra prendre les armes. J’espère juste ne pas avoir cette option tout de suite.
«Et, à ton grand désarroi Oghma… Il se peut effectivement que ma mère rejoigne la cause et soit présente. Je sais que vous deux… Ce n’est plus l’amour fou… Et je suis navré pour ce qui s’est passé entre vous. Tu connais ma position à ce sujet.» Je jette un coup d’œil à Eva. Redresse un peu le menton, un regard à la fois inquisiteur et en même temps compatissant. Si jamais elle et Eithne se rencontrent, ça risque d’être électrique. «Par contre, je te conseille de faire attention à Eva. Surtout si ma mère est dans les parages pour venir te voir. Moi je suis taquin et ne vais pas forcément plus loin, elle…. Elle ne joue pas.» Bon, je sais, ce n’est pas fait pour la rassurer, mais sachant les griefs entre les deux dieux, je préfère le prévenir que les choses risquent d’être plus tendues entre elles qu’avec moi. Puis, je suis sadique mais pas malsain. J’ai des principes, et mon but n’est pas de faire s’entredéchirer mes comparses entre eux. «Penses à moi si tu n’arrives pas à l’apaiser. Je viendrais. »

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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Mer 25 Mar 2020 - 18:40
Llew llaw gyffes


L’évocation de Sinead fit sourire à moitié la jeune femme. Elle ne connaissait pas encore la première disciple de son dieu et n’avait pas la moindre idée du genre de femme qu’elle pouvait être. Elle avait traversé les âges aux côtés d‘Oghma depuis près de trois mille ans. L’amérindienne se doutait bien qu’elle allait être impressionnée lors de leur première rencontre. Mais elle n’imaginait encore pas à quel point cette rencontre allait la bouleverser émotionnellement. Son sourire était plus une réaction naturelle et spontanée au beau sourire de son sauveur qu’à ses paroles. La vision d’une grande soeur était encore très floue pour elle. Fille unique ayant perdue cruellement très jeune ses parents, Abel était son unique point de repère. Il y avait bien Morrigan mais ce n’était pas tout à fait la même chose tout de même. Pourrait-elle accorder sa confiance à Sinead sans ciller en faisant aveuglément confiance à Oghma ? Faire confiance à ce dernier n’était pas le souci, bien au contraire. Mais accorder sa confiance à une inconnue, après tout ce qu’elle avait vécu, même avec l’appui de son dieu, lui semblait être une épreuve impossible. Les paroles suivantes quand à une lance tenue par Sinead qui transpercerait la gorge de Lugh Samildanach lui donna presque un frisson. Le beau blond ne cessait de la rassurer, la faisant d’autant plus culpabiliser de l’attention qu’elle requiérait à son créateur. De toute évidence, le roi des dieux Celte était du genre à ne pas tenir en place ni à avoir sa langue dans sa poche. Cela la rendait doublement honteuse de toute cette situation. Elle n’avait clairement pas l’impression d’être à sa place, semblant plutôt gêner voir encombrer qu’autre chose. Puis ils abordèrent le sujet du frère d’Abel, Dagda. Ses mots d’encouragement n’eurent aucun effet ou presque sur elle alors que sa légère caresse sur l’épaule fit naître un doux frisson qui vint mourir dans le bas de sa nuque après être descendu jusqu’en bas de ses reins. Cela eut un effet apaisant sur la demoiselle qui se détendit un peu, comme si les mots de son sauveur l’avait fait rire pour la décontracter. La grande différence à ses yeux entre Lugh et Dagda était que Dagda n’était pas le roi de son dieu. Elle aurait donc pas cette barrière qui l’avait empêché d’envoyer paître Kendall plus tôt.

La suite de la conversation dans le bureau ne fut pas pour son plus grand plaisir. Elle en apprit plus sur les événements récents mais surtout sur les risques qui pesaient sur les dieux y compris le sien. Ce n’était pas ce qu’elle avait compris dans tout ce que Abel avait pu lui confier jusque là et au vue de sa moue gênée, il ne semblait pas à l’aise avec le fait que sa disciple n’ait pas compris ses risques inhérents à la situation plus tôt. Seulement les explications supplémentaires lui permirent de trouver cela tout à fait logique, se faisant la remarque comme quoi cette incompréhension était une preuve supplémentaire de sa stupidité et de son infériorité. Imitant son dieu créateur, elle porta son verre à ses lèvres, buvant un peu plus qu’elle ne l’aurait dû tant la nouvelle l’inquiétait. Il était impensable que le monde soit privé d’un être aussi gentil et bienveillant que Oghma. Elle avait eu la chance de croiser son chemin, d’autres devaient avoir le droit à cette même chance. La jeune femme n’avait rien fait pour mériter cela après tout. Surprise de la compassion et de la crainte qu’il éprouvait pour elle, Eva se mit en retrait dans son fauteuil, son verre dans sa main toujours alors que le beau blond lui adressait un sourire sincère avant de reporter son attention sur son roi. Se concentrant, la jeune disciple essaya de faire passer un message de reconnaissance et de compassion à son créateur. Elle ne lui en voulait nullement et ne faisait que s’inquiéter pour lui tout simplement. Tout ce qu’elle avait aujourd’hui, elle le lui devait. L’argentine ne voulait pas être un fardeau et ne comptait pas se mettre dans les pattes d’Oghma dans ce genre de situation. Elle suivrait ses décisions et ses directives, quoi qu’il arrive et quoi qui lui en coûte. Son sentiment de sérénité qu’elle tentait de transmettre à son dieu fut brisé à l’évocation de Eithne. Son ex-épouse, mère de Lugh Samildanach, lui avait brisé le coeur aussi ne pouvait-elle plus être sereine, se laissant envahir par une haine sourde et aveugle. Elle ne la connaissait pas et ne l’avait jamais rencontré. Mais rien que pour ce qu’elle avait fait à Abel, elle ne pouvait que la détester. Poursuivant la conversation, la belle brune fut piquée au vif par la négligence et le manque de respect du roi des dieux. A croire qu’elle s’était volatilisée de la pièce parlant d’elle comme si elle n’était pas là une première fois lorsqu’il évoqua le fait d’aller voir Zeus sans elle, puis une seconde fois lorsqu’il parla de la garce d’Eithne. Buvant une bonne gorgée comme pour accentuer cette colère sourde qui grandissait en elle, elle finit par prendre la parole.

Eva est juste là au cas où et n’a pas besoin qu’un roi de pacotille parle d’elle comme si elle n’existait pas. Quand on fait des reproches, ce n’est pas pour faire la même chose quelques secondes plus tard.

Analysant la réaction des deux hommes dont elle semblait avoir attiré l’attention avec son intervention un peu brusque elle reprit :

Maintenant que je sais que je peux vous remettre à votre place vous aussi vous inquiétez pas pour moi et occupez vous de vos histoires de dieux. Il serait préférable pour elle qu’elle ne vienne pas ici plutôt ...

Il était clair que si elle n’était pas violente par nature, elle l’était devenue de par son vécu et la formation que Abel lui faisait suivre pour qu’elle sache se défendre. Comme ce dernier lui avait fait comprendre qu’elle pouvait se défendre comme elle voulait étant donné que de toute évidence Sinead aurait fait bien pire, autant qu’elle ose ouvrir sa bouche pour faire comprendre qu’elle n’était pas une frêle chose sans défense et ça grâce à son sauveur. Portant à nouveau son verre à ses lèvres, le liquide ambré lui faisait plus de bien qu’elle ne s’y serait attendue, appréciant la chaleur qui se diffusait dans son organisme à chaque nouvelle gorgée. Il était clair que Eva n'appellerai pas le dieu de la lumière à la rescousse si sa mère déesse du chaos pointait le bout de son nez, même si la recommandation était adressée à son sauveur et non à elle. Par contre, au vue des réactions que son protecteur avait pu avoir à chaque fois qu’il lui avait parlé de son ex-épouse, elle espérait clairement qu’elle ne ramène au grand jamais ses fesses à la bibliothèque et encore moins au domicile du dieu de l’éloquence.
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Ven 1 Mai 2020 - 19:42
Jouer le rôle d'émissaire, de diplomate ou encore de magistrat, voilà bien des rôles qu'Ogmios dut jouer au cours de sa vie. Il ne s'agissait pas là de poste particulièrement éclatant mais qui avaient néanmoins une importance cruciale dans un conflit. Des siècles auparavant, le celte se plaisait à se mélanger aux humains et, surtout, à se mêler de toutes ses histoires qui ne le concernaient pas forcément. Découvrir l'origine d'un conflit, les personnalités principales de cette agitation, ou encore la chronologie des événements. Régulièrement, il lui arrivait de se proposer pour jouer les intermédiaires, se mettant au défi de régler les différents, sans même user de ses pouvoirs. Ne se servir que de son esprit et ses mots, dans une langue que, bien souvent, notre ami ne faisait que découvrir, le faisait vibrer. D'une certaine façon, c'était se rapprocher de l'humanité, que de s'imposer de tels handicaps, que de se contenter de vivre comme eux, sans magie ni subterfuge. Les longs débats endiablés avec ces différents partis lui plaisaient énormément. D'une part, apprendre les récits de chacun lui plaisait tout particulièrement, d'autre part, pouvoir échanger avec de grands esprits de différentes ères et différents cultures était plus qu'agréable. Enfin, le défi en lui-même était merveilleux. Le poids de chaque mot était presque palpable dans certaines négociations. Le moindre sous-entendu que pouvait entendre une personne pouvait tout détruire tous les efforts consentis. Une façon de faire la guère, d'une certaine manière, qui le faisait presque se sentir vivant. Un sentiment qu'il avait presque oublié, suite à la lourde trahison de sa chère épouse.

Ainsi, pouvoir de nouveau endosser ses rôles et le jouer auprès de divers panthéons, lui faisait le plus grand plaisir. Le ramener ainsi, des siècles, des millénaires même, dans le passé lui tira presque un petit sourire satisfait. Certes, la situation était plus compliquée et dramatique. Certes, cela impliquait, cette fois-ci, des gens qu'il connaissait particulièrement mais, cela ne l'empêcha pas de ressentir ce petit frisson. Se mêler de cette guerre ne l'avait pas intéressé particulièrement avant cela et, reprendre les armes n'était pas une perspective qui l'enchantait, mais bon, avait-il le choix ? Peut-être, s'il faisait le travail qu'on attendait de lui. Peut-être. Ces nouveaux dieux n'étaient pas des adversaires à sous-estimer et, quoi qu'il puisse faire, l'affrontement était inéluctable. Cela ne l'empêchait cependant pas de se bercer d'illusions à ce sujet. « Je n'ai pas vraiment le choix, de toute évidence. Les futures batailles nous atteindrons tous, qu'on le veuille ou non. De plus, vous semblez avoir besoin de mes services, il m'est difficile de vous refuser mon aide, surtout si cela peut empêcher des morts. » Un petit haussement d'épaules vint ponctuer ces quelques mots. « Ceci dit, je me dois de te prévenir. Si nous sommes amenés à régler cela avec les armes, mes pouvoirs ont fortement diminués. » Avec un long soupir, le bibliothécaire observa distraitement la paume de sa main en agitant ses doigts. « Mes mots ne semblent plus être capable que d'enchaîner grand monde, quant à me force … Elle n'est plus que celle d'un simple mortel. » Un nouveau soupir avant que son regard ne parte en direction d'un grand tableau, présent non loin de son bureau. Une peinture semblant représenter le panthéon, lui, en vieil homme aux chaînes d'or lui sortant de la bouche. Un sourire nostalgique des plus bref, avant de reprendre la parole. « Je crains fort que les capacités de mon cher frère soient au plus mal, elles aussi. Le champs de bataille sera bien moins aisé, j'en ai bien peur. »

Vint alors le sujet épineux, savoir qui aller voir pour s'assurer de leur amitié. Un nom, évident, vint sur le tapis et, la réaction du roi amusa grandement Abel, taquin. Bien vite, Lugh évoqua aussi la possibilité d'aller voir Arès, plutôt que Zeus, avant de le conseiller au sujet d'Eva. Ou du moins, de son absence. Chose qui sembla mal passer auprès de la belle. Non pas qu'on préconise son absence, mais plutôt qu'on parle d'elle comme si de rien n'était. Tentant d’apaiser, ne serait-ce que légèrement, sa disciple, le dieu lieur se retourna vers elle pour plaisanter au sujet de son roi. « Zeus est un sujet épineux. Son point faible à lui, en quelques sortes. N'hésite pas à le mentionner s'il devint … Insistant, à nouveau. » Amusé, Abel se retourna à nouveau vers l'invité surprise. « Je doute fortement que Thor veuille se joindre à nous. Aux dernières nouvelles, il est devenu … Disons … Paresseux. Je vais essayer de renouer de vieilles alliances et de retrouver leur traces. Notre dernière entrevue, avec certains, remonte à plus d'un millénaire, je vais faire de mon mieux. Et, ne t'inquiète donc pas pour mes disciples, Zeus ou pas, cela ne changera rien à leur capacité et mes réactions. » Un petit tapotement sur l'avant-bras de l'argentine pour la rassurée.

C'est alors que surgit l'évocation d'Eithne et de sa présence dans tout cela. Une chose qu'Abel redoutait particulièrement. Devoir de nouveau parler avec, faire comme si de rien n'était et se remémorer un misérable état dans lequel il s’était retrouvé après sa séparation cruelle. Elle allait tenter de revenir vers lui, c'était là une certitude. Elle était insistante et semblait avoir un certaine tendance à ne pas comprendre les refus de son ex-époux. Bientôt, Lugh évoqua la possible rencontre électrique entre la déesse et Eva, ce qui la mit hors d'elle, en un instant. Envoyant à la figure à Kendall tout ce qu'elle avait sur le cœur, la demoiselle ne se fit pas attendre pour exprimer clairement que, déesse ou non, elle ne se gênerait pas. Une telle réaction fit rire, encore, Abel. Dans un mélange de surprise, de joie et de fierté. Avec un sourire en coin, presque taquin, l'irlandais s'adressa lui aussi à son interlocuteur. « Tu vois ? Aucun soucis à se faire. Ta mère a beau être … Ce qu'elle est, elle n'est pas ma reine. Aucune raison de se retenir, n'est-ce pas ? » Un regard bref en direction de sa disciple, pour lui poser une main fière, dans le haut du dos. « Quant à ton grand ami, le soucis ne viendrait pas d'elle, mais plutôt de lui. Le vieil homme a tendance à vite perdre sa concentration lorsqu'il se retrouve en charmante présence, cela rendrait les échanges difficile. » Se retournant à nouveau vers Eva, il lui glissa un mot. « Désolé. » Une mine presque triste, honteux de la tenir à l'écart. « Mais pour en revenir à Eithne, je te remercie, cependant … Je suis un grand garçon, je saurai me débrouiller. De plus, même si elle a la tête dure, c'est à elle que revient les torts. J'espère qu'elle se montrera … Compréhensive et calme. » Un énième soupir, avant que son attention ne se reporte sur son assistante. « As-tu prévu quelque chose pour la soirée ? Je vais avoir du travail, pour retrouver des traces, ou encore trouver la façon d'aborder chacun d'eux. Ton aide me serait des plus utiles. »
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Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

Polytechnie:

Clarté omnipotente:

Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:


RP EN COURS :
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Faceclaim : Armie Hammer
Crédits : Moi-Trumblr-Allaenys
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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Dim 10 Mai 2020 - 4:17


Llew llaw gyffes à la main adroite

Le Polytechnicien jeta un regard à la jeune femme qui prenait désormais la parole après ses dires. Un froncement de sourcil accompagna l’éreintement qu’il affichait sur son visage à l’encontre de la demoiselle. Quand bien même ses mises en garde étaient valables pour Oghma, elles étaient avant tout adressées à Eva qu’il avait regardé ponctuellement pendant ses explications. Se sentant offensé par les propos de la disciple, Lugh fronça les sourcils et pencha légèrement la tête sur le côté, accompagnant ce geste tout en se redressant de son assise contre le coin de table et déposant son verre sur celle-ci. Désormais focalisé sur la disciple de son frère de cœur, il fit un pas vers elle avant d’être arrêté par les paroles d’Oghma vers qui il retourna son attention. Un silence pesant du Samildanach pourtant attentif à ce que le dieu de l’éloquence lui exprimait. Il avait, bien entendu, écouté tout ce qu’il lui avait dit plus tôt. Et fatalement, il fallait se rendre à l’évidence qu’une guerre pouvait éclater du jour au lendemain. Mais Lugh aussi préférait largement éviter un conflit qui ne serait probablement pas à leur avantage. Il fallait étudier les signes, observer et connaître leur ennemi qui plus est. Sans ça, il se pourrait bien qu’ils courent à leur perte, tous. Calme d’extérieur. Il n’en n’était pourtant rien à l’intérieur du dieu qui mourrait d’envie de faire ravaler sa langue à la disciple. Qui, pourtant semblait être sollicitée par Ogmios afin qu’elle continue dans sa lancée s’il se montrait un peu trop insistant à son encontre. Lugus lâcha un soupir à travers ses lippes entrouvertes. De ceux l’aidant à reprendre son sang froid afin de ne pas laisser éclater sa vindicte inutilement contre une offense faite à son encontre. Relevant le menton en dodelinant légèrement du chef, le lumineux se contenta d’un grésillement de lumière en même temps que sa paupière droite tressautait.

«Je crains de ne pas apprécier une quelconque offense envers ma mère Oghma. Si elle n’est pas en tort…» Et seulement si elle n’est pas dans son droit. Quand bien même sa mère pouvait se montrer parfois chaotique, il la savait sage et lucide. Si elle avait besoin de venir parler à Oghma, ça ne serait probablement pas pour se moquer de lui ou le blesser de nouveau. Le regard de Lugh glissait vers Eva. Le ton qu’il employait était bas, calme, mais résonnait comme une menace sourde.

«Quand bien même tu es la disciple d’un de mes confrères pour qui je voue une profonde déférence, connais tes limites, humaine ! Le roi de pacotille que je suis s’adressait particulièrement à toi en ce qui concerne la situation. Mais soit, puisque tu le prends comme ça...»

Je retournais m’installer contre ma table et récupérais l’hydromel pour le boire cul-sec et reposer le verre en croisant les bras contre mon buste. Le visage impassible, ramené vers Ogmios que je fixais désormais tout en tentant de me calmer. Si j’acceptais les paroles franches de ma tempérance, je ne m’en limitais pas non plus. Et les insultes valent si peu de choses quand il est possible de rappeler à l’ordre sans hausser le ton et avec des mots, certes condescendants, mais pas moins efficaces. Tout mon corps était tendu en ces quelques paroles, et je me demandais bien pourquoi je perdais mon temps à m’énerver de la sorte, puisque de toute évidence elle le prend ainsi. Bon, c’est évident que je parlais principalement avec Ogmios plus qu’Eva, mais je ne l’écartais pas non plus du sujet. Puisqu’elle semblait être nouvellement disciple et qu’il lui faudrait probablement du temps pour palier à ses ouvertures et se préparer à une éventuelle guerre. Temps qu’on n’aurait probablement pas pour tout faire. Mais si elle préférait le prendre de cette manière, eh bien, tant pis pour elle. Je penchais la tête de l’autre côté et fermais les yeux un instant pour prendre une inspiration lente et profonde afin de ravaler cette boule de colère que ma lance se complaisait à augmenter. Non seulement ça parle de sujets fâcheux, mais en plus ça parle de Zeus. Ce… Cet abruti me tape sur le système rien qu’à l’entente de son nom. Et l’âge n’arrange en rien le fait qu’il me sorte par les trous de nez. Je venais me pincer l’arête du nez en soupirant pour redresser ensuite le visage vers mon vieil ami.

«Eithne a ses torts et j’en conçois. Mais je doute qu’elle soit du genre à venir te voir pour t’humilier ou te blesser de nouveau, très franchement. Depuis la mort de Cian et sa disparition, elle est… Complètement perdue.» Et ça ne date pas d'aujoud'hui. Puis son besoin de liberté est on peu plus présent. Quand bien même elle a pu aimer Oghma, elle a ce besoin constant de changement et de voir autre chose que les mêmes lieux, sans quoi elle se sent comme, enfermée. J’extirpais un soupir de mes lippes et abaissais les épaules en me passant une main sur ma nuque. «Je peux peut-être aider pour ça. Si évidemment tu as encore de l’hydromel en réserve histoire d’avoir un peu de sucre pour la réflexion.» Je rabaisse mon bras que je recale contre mon buste et esquisse un bref sourire. «Je ne suis pas resté autant à l’écart que toi de Sanctum ou des autres divinités alors… S’il y a besoin, autant que je serve à quelque chose pour toi.» Plutôt que de taquiner sa disciple et l’énerver lui par la même occasion.

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 Re: Llew Llaw Gyffes = A la main adroite [Eva]   Sam 6 Juin 2020 - 17:32
Novembre 2019


Abel était toujours là pour elle. Patient, protecteur, rassurant, il ne voulait surtout pas la mettre en cage mais au contraire qu’elle puisse agir avec la plus grande liberté qui soit. Mais la jeune femme se mettait des limites toute seule. Rien ne serait plus horrible, difficile à supporter, que de trahir son sauveur ou de le décevoir. Il lui avait rendu sa vie ou plutôt il lui en avait donné une nouvelle. Eva n’avait qu’une envie, lui rendre la pareille, tout faire pour le satisfaire, l’aider à maintenir son statut de dieu et ses pouvoirs, le servir. Les explications de son dieu vis à vis de l’énonciation du nom de Zeus lui auraient presque donné envie de sourire, les mots de Lugh l’atteignirent fondamentalement. Oui, elle n’était qu’une simple basique et ridicule petite humaine. Se calant au fond de son fauteuil pour se morfondre, la jeune disciple n’était pas prête d’intervenir à nouveau dans la conversation des deux dieux Celtes. Elle n’avait qu’une envie, devenir une toute petite souris pour fuir très loin, ayant la sensation de ne pas faire honneur à Oghma en ne sachant pas toujours rester à sa place. Elle n’aimait pas non plus entendre parler de Eithne. Depuis qu’il lui avait dit avoir été marié et que cela n’avait pas très bien fini, l’amérindienne s’était renseignée, avait lu bon nombre de livres sur leur histoire et la façon dont cette déesse avait brisé à jamais le coeur de son protecteur. Sa haine envers l’ex-épouse de Oghma n’avait fait que croître, même si elle ne savait absolument pas qui elle était ni à quoi elle ressemblait. Sa réaction avait été instinctive, son envie de protéger à son tour celui qui lui avait donné une chance dans la vie était grande, inébranlable. Mais alors que cela faisait quelques temps qu’elle ne ressentait guère les émotions de son dieu, ayant choisi elle-même de prendre un peu de distance suite à sa transformation, elle perçut cette fierté qu’il ressentait à son égard alors que les mots qu’elle venait de prononcer l’avait à nouveau fait rire. Les années de captivité ne lui avaient finalement pas supprimé son envie, sa motivation, sa ferveur. Ou bien peut être était-ce simplement sa rencontre avec Abel qui les lui avait rendu. Un peu de rose vint tinter ses joues après la gêne honteuse que Lugh lui avait fait ressentir.

Son attention fut alors capté par les paroles du roi des dieux Celtes. Bien que la fureur était en train de s’emparer à nouveau d’elle, elle ne fit que resserrer sa prise sur l’accoudoir de son fauteuil. Comment Lugh Samildanach osait-il défendre sa mère en parlant de son premier mari devant celui qui avait été son second mari et qu’elle avait brisé ? Dieu ou non, jamais Eva ne serait en mesure de donner une quelconque chance à ce genre de personnes. Elle n’était pas non plus capable de comprendre comment ce foutu roi, qui appréciait normalement son dieu, pouvait se comporter de la sorte. Elle passa sa fureur en se défoulant sur le pauvre accoudoir qui n’avait rien demandé, espérant pouvoir rapidement soulager son sauveur de ses émotions envahissantes. Et alors que la jeune amérindienne bataillait intérieurement pour faire redescendre la pression, Abel se tourna vers elle, s’adressant à elle et faisant s’envoler presque d’un claquement de doigts tout ce qui lui triturait l’esprit. La main du dieu de l’éloquence vint caresser gentiment l’avant-bras de la belle, comme s’il savait parfaitement comment l’apaiser et la rassurer sans même un mot. Mais la question qui franchit ses lèvres eut deux effets. Des frissons parcoururent son corps, la gêne vint reprendre sa place au sein de la jeune femme et en même temps, une chaleur qui restait inconnue à Eva s’installa au fond de son ventre, juste à côté du gros noeud qui lui nouait l’estomac ces derniers temps. Alors qu’elle allait répondre, probablement maladroitement comme à son habitude, la disciple fut devancée par le roi celte qui avait regardé ailleurs un instant, ne réalisant pas que la question ne lui était pas adressée. Si la présence de Lugh Samildanach ne l’enchantait guère, cela lui permettrait peut être plus de garder la maîtrise d’elle-même en présence de son sauveur et de l’aider à son tour, rien qu’un peu. Elle but une nouvelle gorgée de son liquide ambré avant de reposer son verre afin d’éviter d’en boire trop d’un coup.

Tu sais très bien qu’il n’y a aucun souci pour que je reste. Dis moi juste ce que tu attends de moi. J’appellerais sûrement le japonais pour me commander un truc à manger si on doit rester tard. Je pourrais aller sur Sanctum pour toi aussi s’il le faut.

Comme à son habitude, l’argentine était prête à tout pour aider son protecteur. Rien de ce qu’elle ne pourrait faire tout au long de sa vie ne saurait rembourser la dette colossale qu’elle avait à son égard et qu’elle aurait pour le reste de son existence.

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