Hi'aka avait une journée relativement tranquille devant elle. Rien de prévu, à part s'entrainer à danser (ce qui ne lui dérange jamais), pas de cours de hula ou encore de répétitions de danse contemporaine, pas de sortie ou de rendez-vous. Juste rien, ce qui fait du bien. Elle a plus au moins l'éternité devant elle pour décider de ne rien faire, mais elle aime se tenir occupée. Surtout depuis son arrivée à Philadelphie, cela lui donne moins le temps de penser à Hawaï. Lorsque la faim commence à se faire sentir, elle ne trouve rien d'appétissant dans son frigidaire ou encore dans ses placards et n'a pas envie de cuisiner. Elle décide donc de sortir et d'aller dans un café où elle s'est déjà rendue quelque fois. Pas assez pour être une cliente régulière, mais assez pour savoir qu'elle devrait trouver quelque chose qu'elle voudrait manger rapidement.

Elle se commande une brioche aux raisins, un yogourt avec des fruits ainsi qu'un chaï latté, après des remerciements, elle se décide à sortir sur la terrasse où il y a déjà quelques personnes de rassemblées. Elle sort un livre de son sac, Homo Deus, dont le titre l'a tout naturellement attiré. Elle trouve la lecture intéressante, mange lentement. Elle relève seulement les yeux lorsqu'elle remarque un changement de luminosité. Elle lève la tête vers les cieux, elle n'aime pas la couleur des nuages. C'est mauvais signe. En rebaissant la tête, elle voit qu'il y a quelques autres clients qui regardent en direction de trois personnes, non quatre un blond vient de se joindre à eux. Elles sont dos à elle, elle ne les voit pas. De toute façon, elle ne se sent pas concernée. Elle préfère ranger son livre dans le but de pouvoir continuer son petit déjeuner à l'intérieur.


Résumé : Hi'aka a faim et n'a pas envie de cuisiner. Elle va donc au café.

Hi'aka vient de se lever et de se tourner, assiette et tasse dans les mains, lorsqu'une femme brune la dépasse et elle essaie ensuite d'entrer dans le café, mais on ne la laisse pas passer. Elle reste immobile, attend de savoir si on va répondre à l'interrogation de la brune. De son côté, elle trouve cela très louche. La question n'est pas répondue de façon verbale, mais est tout de même assez claire : ils s'en foutent. Elle sursaute ensuite lorsque la table casse, c'est encore plus louche. C'est... divin. En plein jour de cette façon ? Avec peut-être des humains au courant de rien ? Elle dépose ce qu'elle a dans les mains, et continue de regarder les fauteurs de trouble. Une pointe en direction de elle ne sait trop qui dans le café. Puis, Silas indique qui il est aussi, se propose et c'est refusé. C'est de mieux en mieux ! Une rousse, qui ne semble pas très bien aller, est à ses côtés, elle donne l'impression de vouloir devenir invisible.

Elle ne sait trop qui se met à applaudir, il semble connaitre le fouteur de trouble. Juste avec comment il dit et réagit, il doit en être un aussi. Il parle, pose des questions, connait ceux qui dérangent tout le monde. Des dieux contre dieux. Elle soupire. Elle qui ne veut pas être mêlée à tout cela, se retrouve là-dedans. Lorsqu'elle va dire cela à Pélé, cette dernière va être jalouse. Elle aurait bien aimé qu'elle soit là. Après tout, c'est son aînée qui l'a trainée jusqu'ici -à Philadelphie - et elle rate cela. Bref, les deux ne sont pas très contents de la présence de l'un et l'autre dans cet endroit. Elle reste ensuite sur place, ne voyant pas l'intérêt de se rapprocher parce qu'elle ne sait trop qui l'a décidé.

Une chaise fait éclater la vitrine. La dite chaise s'approche un peu trop d'elle à son goût. Il est du type œil pour œil, dent pour dent. Tout le monde semble l'agresser, peut-être qu'avec une autre approche, il allait se montrer un peu plus collaborateur ? « Et à part Sanctum, il n'y a pas une institution neutre qui pourrait enquête sur ce drame ? » demande-t-elle. Si elle s'écoutait, elle ferait autre chose. Elle agirait, il est assez rare qu'elle soit réfléchie de cette façon. Elle est plutôt du genre à agir et ensuite penser, mais agir ne semble pas avoir donné quelque chose en ce moment. Autant varier un peu.

Résumé : Elle comprend pas grand-chose, mais se dit que de réagir d'une autre façon est peut-être mieux.

La jeune femme brune qui semble un peu plus comprendre qu'elle qui sont ces fauteurs de trouble, Hi'aka retient des sourires aux différentes remarques à propos de la colère et du nigaude, elle ne pense pas que ce soit très approprié en ce moment de réagir de cette façon. Ensuite, c'est Silas qui s'en mêle à sa façon, puis l'inconnu qui applaudit. Rien pour l'aider. Son attention est ensuite détournée vers la chaise qui s'envole vers la terrasse. Personne ne semble avoir été blessé. Elle porte son attention vers la brune qui vient de lui parler elle hoche la tête, ça va, elle aussi. Cette dernière s'éloigne ensuite rapidement vers le café.

Sa proposition d'entité neutre pour enquêter ne fonctionne pas au regard que lui lance un des fauteurs de trouble. Elle soupire. Il doit avoir raison, tellement raison, qu'il n'est même pas capable de se remettre en question ou essayer de trouver une alternative. S'ils ne voulaient pas que des inconnus s'en mêlent, il n'avait pas à faire cela dans un endroit public. Elle lève ensuite les yeux dans les airs. Il empêche la brune de continuer d'avancer. Avant qu'elle n'ait eu le temps de comprendre ce qui se passe, elle se retrouve un peu plus loin que là où elle était avant. Une table se retrouve là où elle n'était pas avant, des fauteurs de trouble sont attachés, des personnes ont changé de place (en plus d'elle et de la brune). Le blond se met ensuite à parler, il semble être l'investigateur de tout cela.

Elle apprend que celui qui semble être le chef se nomme Balor. Bon, elle devrait s'intéresser un peu plus aux autres dieux, cela ne lui dit rien du tout. Le seul point positif c'est qu'elle n'est pas la seule au courant de rien, Balor ne connait pas du tout tous les détails et il a fait n'importe quoi au final. Tout cela pour rien. Naturellement (et pourtant elle ne le connait que depuis quelques minutes), il n'est pas d'accord avec cela. Il n'a pas tort pour elle, mais en même temps, qui n'agirait pas dans une telle situation ?

Les gens commencent ensuite à se faire bousculer, et elle décide d'aller dans le café. Il est dos, en train de parler, et que ceux avec lui sont en train de bousculer. Elle attend qu'on ne la regarde pas, se jette sur le dos de l'un qui a commencé à bousculer les clients afin de le faire basculer afin qu'il puisse s'en prendre à elle et non pas à des personnes lambda. Ils se retrouvent sur le sol, elle l'a déséquilibrée.

Résumé : Elle continue de ne rien comprendre, trouve Balor pas très intelligent et très condescendant. Lorsque ses croyants décident de renverser les personnes, elle se jette sur l'un d'entre eu et il se retrouvent sur le sol.