ft. Ricky Whittle
♆ Enveloppe charnelle ♆Âge : La fleur de l'âge voilà l'expression idéale afin de décrire l'apparence de l'enveloppe charnelle de Dongo. Déité féroce du panthéon Songhai maitre des tempètes autant que leurs affres un corps en pleine santé, puissant et sculpté a toujours eu sa préférence. Trente cinq étés lui assurent l'équilibre parfait entre jeunesse et expérience.
Date et lieu de naissance : Le Cap membre de la Trinité géographique de l'Afrique du Sud au début du dix neuvième siècle en plein milieu de l'apartheid. Personnalité exceptionnelle malgré un statut indigne d'un ètre humain. Le zoulou deviendra le réceptacle du Dieu dans les premiers mois de la troisième année.
Lieu de résidence actuel : Esprit belliqueux amoureux de la fureur des éléments Isha s'est complu dans les destinations les plus soumises aux déchainements naturels. Coins atypiques, exotiques, rigoureux de l'Ecosse au Japon en passant par l'Islande et l'Amérique du sud sans oublier son berceau natal et de l'homme l'Afrique. Sa préférée s'avéra longtemps ètre Ushuia en Argentine. Adorant la chaleur de son domaine originel couplée aux ferveurs de la tropicalité il n'est devenu sédentaire que depuis peu posant ses guètres à Philadelphie au sein de Sanctum. Un loft vaste mais épuré à la décoration aussi ecclectique que fruit de ses innombrables périples lui sert de tanière.
Occupation : L'éternité d'une existence immortelle et divine a le mérite de laisser à son propriétaire la lattitude suffisante pour pouvoir exercer des centaines de professions différentes afin de ne jamais s'engoncer dans la lassitude. Peu importe le niveau requis ou la taille de la paie tout cela s'est avéré suffisant afin de lui assurer un statut actuel d'entrepreneur. Son choix s'est porté sur une boite de nuit qu'il a re baptisé The Savior Club clin d'oeil à l'un de ses pouvoirs.
Orientation sexuelle : Les femmes ont toute l'adoration de son caractère excessif et passionné à condition qu'elles parviennent à accrocher son attention et endurer son tempérament. Il les apprécie dans toute leur voluptuosité autant que complication. Animé d'un feu ardent à leur encontre, icelles pouvant apaiser le tumulte de son ciel intérieur ou au contraire les empirer.
Situation matrimoniale : Bayanni la sœur de Shango fut son plus sincère amour hélas pour Dongo cette dernière se sacrifia afin que son cadet Shango devienne un dieu puissant. A jamais bléssé par cette perte sa haine pour Shango ne connaît aucune limite. Il ne s'est jamais marié volage mais capable d'aimer sincèrement Bosumabla et Buruku comptèrent au nombre de ses conquètes.
Nature : Son essence est résolumment divine. Cela se ressent dans ses excès autant que sa manière d'appréhender le monde. Il ne vit pas à l'instar d'un mortel mais ressent tout avec la force de la divinité. Fort heureusement pour lui son enveloppe est solide.
Dieu incarné/créateur/vénéré : Dongo le dieu des tempètes dans la religion Songhai icelle d'un ancien peuple de l'Afrique occidentale ayant connu un rayonnement politique à partir du XV ème siècle. Sa hache envoie des éclairs lorsqu'il la projette et tue des hommes quand elle retombe. Ce jumeau d'ébène de Thor possède néanmoins un autre pouvoir le différenciant de ce dernier. En effet, il peut réssusciter ses victimes en vaporisant de l'eau avec sa bouche.
Panthéon du dieu : L'un des plus méconnus du coté de Philadelphie le panthéon du berceau de la terre celui de l'Afrique. Traditions orales baignant dans une culture animiste la louange des esprits et des ancètres se mèlent en des religions au sein desquelles le mysticisme lie les différents éléments.
Alliance : Longtemps indépendant insouciant du sort de quelconque cause supérieure se complaisant parfaitement dans sa liberté personelle, ce n'est que depuis récemment qu'il a rejoint les rangs des Vigilants son tempérament bouillonant s'accordant très mal avec les beaux idéaux pacifiques des Modernes. Ce fut l'un de ses amis membre du noyau dur des irréductibles violents qui parvint à le convaincre. Il se laissa entrainer dans le conflit sans vraiment comprendre pourquoi uniquement mu par son instinct querelleur ainsi que son sens de l'amitié.
Rang au sein de Sanctum : Aucun autre que celui de dieu au milieu des dieux.
Le tranchant de la foudre : Cette hache fut liée à son essence par le dit dieu créateur. Elle s'avère donc l'élément conducteur de son pouvoir de manipulation des éclairs. Lorsqu'elle est projettée dans les airs la foudre explose dans son sillage et peut transpercer un homme lorsqu'elle retombe.
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Furie des éléments : Sa colère peut déclencher une tempète d'intensité variable à base de bourrasques violentes et fortes pluies. Cette capacité lui courant énormément d'énergie il ne peut en user qu'une seule fois par jour voire moins que cela si la tempête est de nature particulièrement puissante.
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Retour de l'au delà : Si le maitre des éléments peut s'avérer létal dans son maniement de la foudre par l'intermédiaire de sa hache sa puissance n'est paradoxalement pas uniquement destructrice. En effet, s'il peut ôter la vie le dieu peut également la rendre dans des cas bien particuliers en usant de sa proximité naturelle avec l'électricité pour faire repartir des cœurs arrêtés.
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Dépendance affective à l'acier : Si la hache offerte par le suprème de son panthéon lui permet de décupler ses pouvoirs icelle concentrant une part de son essence mème une trop longue séparation de cette dernière a précisément l'effet inverse affaiblissant sa puissance jusqu'à la limiter au minimum. Pour pallier cela le dieu a cassée une partie de cette dernière pour en sortir des artefacts tels des colliers ou stylos simulacres d'une adaptation à la modernité outils indispensables à son maintien.
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♆ Mythes et légendes ♆Colérique ♆
Passionné ♆
Hédoniste ♆
Mélancolique ♆
Tempétueux ♆
Fantasque ♆
Loyal ♆
Rancunier ♆
Exhibitioniste ♆
TaquinSanctum n'avait en rien changée écrin de magnificence au cœur de la perle du nouveau monde. Les temples et résidences des divins n'avaient plus rien de céleste néanmoins icelles ne tenaient en rien de la définition humaine. Seule une psychée supérieure eut pu ébaucher puis faire surgir des entrailles de terre pareille cité irréelle et hors du temps. Bien entendu des vies humaines furent sacrifiées dans ce projet titanesque. Dongo contempla la partie inférieure de la vaste ile d'un air indifférent. La pente s'inclinait brusquement à l'instar d'une lame plongeant dans le cœur d'un ennemi. Le dieu africain détailla son environnement direct avec satisfaction.
Le palais qui servait également de temple à son égérie était le reflet de son caractère flambant. Nu comme un vers il se dirigea vers le bar avant de servir un fond d'ambroisie dans un verre à cognac. Savourant le breuvage inédit aux hommes paisiblement, il se laissa glisser dans l'ivresse à l'image d'un torrent cascadant doucement dans un lac. Grossière erreur pourtant coutumière. Cet état d'ébriété le ramena à l'origine de cette incarnation unique moment déplaisant de cette nouvelle existence. La psychée ramena cependant la mémoire vers ses racines. Une nuit sombre et poisseuse en Afrique du Sud. Un violon dans les bras jouant un air mélancolique avec maestria. Des hommes blancs furieux déboulant avec des armes à feu. Le bois précieux arraché des mains de jais.
Une résistance aussi futile que vaine. Une violence sauvage aveugle et impunie. Des cris de rage teintés d'impuissance. Une avalanche de coups et des rires gras et cruels. Une branche une corde et un seul sentiment injustice une émotion la rage. Une prière sortie des vieux recoins de l'esprit souffrant vieille histoire offerte par un étranger. Pourquoi ce dieu de l'ouest et non le Christ blanc ? Appartheid. Rejet de cette injustice profonde et inique. Pourquoi ce lynchage ? Pour un instrument de musique ou une couleur de peau ? Couleur dominante de manière légitime dans un paysage tropical. Un éclair foudroya le premier homme qui perdit la vie sur le coup sans avoir eu ne serait ce que le temps de souffrir.
Un orage d'une violence inouïe éclata et le déluge se déversa des cieux tumultueux. Une bourrasque furieuse projeta le second homme au sol et le troisième prit ses jambes à son cou. Le pendu ressentit une sensation terrifiante puis il ne fut plus vraiment. Dongo revint à lui dans un râle de déplaisir. Un visage connu apparut au dessus du sien. Durant un instant, il crut reconnaitre un amour immodéré.
Son cœur palpita à un rythme insoutenable. Bayanni ? L'amour d'une existence immortelle autrement dit la quintessence de la sentimentalité possible. Mais l'ébène céda la place à la nacre et la douleur écrasa le poitrail puissant de celui qui ressemblait à présent à un animal blessé. Un souffle Eowyn... Quelques récriminations cocasses en raison de la nature chaotique de la déesse furent bien vite suivies d'un enlacement complice sur le marbre noir du temple résidentiel. Une haine pure pour Shango remonta à la surface avant d'ètre balayée par quelque chose de plus doux proche de l'amour mais plus pur et moins sauvage lorsque les deux carcasses meurtries fusionnèrent.