ft. Henry Cavill
♆ Identité ♆Âge : 36 ans au moment de l’incarnation, en décembre 2019.
Date et lieu de naissance : 5 mai 1983 à Houston (Texas).
Lieu de résidence actuel : Une propriété du quartier historique où résidait la procureure Irene Whitestone (Athéna), disparue le 21 juin 2020. L’endroit est préservé à l’identique, dans un état de propreté immaculée. L’ancienne propriétaire disait de cet endroit :
Au travers du portail grillagé, on peut contempler les colonnades qui ornent la façade ainsi que les oliviers séculaires dans le jardin. Et si vous avez le pas discret, vous pouvez surprendre, nichés au creux d’un tronc tortueux, deux boules de plumes qui se bécotent. » Aujourd’hui, la solitude de Dorian envahit tout l’espace d’une ombre grise. Parfois, sa voix rauque entretient le souvenir de la déesse disparue avec les chouettes Pólemos et Eiríni.
Occupation : Agent spécial du FBI, rattaché début 2020 au bureau de la procureure. Officiellement chargé de l’enquête sur sa disparition, il sait qu’Irene (Athéna) est morte à Sanctum et profite de ses attributions pour exercer sa propre justice. Il a prêté serment de ramener Athéna parmi les vivants, peu importe le temps que cela lui prendra. Týr fut son Vice-Primat de l’Ordre jusqu’à la chute de Sanctum.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel. À l’exception de quelques baisers épars, Týr est chaste depuis les origines. Il a longtemps dénigré les relations amoureuses entre divinités et mortels, mais sa position s’est considérablement assouplie depuis qu’il connaît lui-même ce sentiment. Il n’a jamais ressenti de forte attirance pour une autre qu’Athéna.
Situation matrimoniale : Célibataire sur le papier. Cœur et âme unis à Athéna. Aujourd’hui sans enveloppe charnelle et inaccessible, la déesse grecque a peut-être disparu pour toujours.
Groupe : Dieux
♆ Divinité ♆Divinité incarnée : Týr (ciel, ordre, justice, serment, guerre juste, victoire, stratégie), fils du géant Hymir. Dieu majeur dans les temps anciens, il fut supplanté par Odin et Thor à l’aube de l’ère viking.
Panthéon de la divinité : Nordique, sans attache particulière. Il traçait déjà son propre chemin à l’âge glorieux des mythes et des héros.
Alliance : Aucune, idéologiquement proche des Sauveurs. Il ne s’immisce plus dans la politique depuis son échec à protéger Sanctum. Cette tragédie encore récente lui vaut des reproches parmi les dieux appartenant aux deux alliances.
Pouvoir(s) : Victoire du juste : Les forces du destin concourent à lui apporter la victoire en influençant les actions, comportements et probabilités de façon surnaturelle. Capable d’octroyer cette bénédiction éphémère à un être vivant ou un objet en dessinant sa rune : Tiwaz ᛏ.
- Complément:
À Philadelphie, ce pouvoir peut génèrer moult phénomènes surnaturels grâce à la magie qui baigne dans l’atmosphère.
Vigueur du ciel : Capacités physiques accrues (force, robustesse, réflexes, rapidité). À leur paroxysme sous un ciel azur, moins impressionnantes la nuit. Déclinent rapidement dans un lieu hermétique (souterrain, grotte, bâtiment sans fenêtre…), ou lorsque d’épais nuages camouflent le ciel.
- Complément:
Ayant perdu la moitié de son culte à la destruction de Sanctum, ce pouvoir épuise vite ses ressources.
Vol diurne : Capable de léviter et se mouvoir avec facilité dans les airs, avec toute la charge qu’il est capable de porter. Plus le ciel est sombre, plus ce pouvoir le fatigue vite.
- Complément:
À Philadelphie, il dispose d’une plus grande autonomie/vélocité grâce à la magie qui baigne dans l’atmosphère.
Point faible : Serment inaliénable : Contrevenir de façon volontaire à une promesse altère considérablement son essence divine, au point d’être expulsé de l’enveloppe charnelle. Seule la personne liée par le serment peut l’en libérer, de vive voix ou sous forme spirite après son trépas.
- Complément:
Actuellement Týr est sous le joug d’une seule promesse : ramener Athéna parmi les vivants.
♆ Mythes ♆Intègre
♆ Honorable
♆ Fier
♆ Juste
♆ Implacable
♆ Inflexible
♆ Possessif
♆ Esseulé
♆ Affligé
♆ Inconsolable
♆ En colère
♆ Vaillant
♆ Combattif
♆ Stratège
♆ Ingénieux
♆ Sage
♆ Légendes ♆(Remarque : l’histoire est une copie de ma fiche précédente à l’exception de la fin.)Týr ♆ Týr fait partie des dieux les plus anciens de la mythologie nordique. Son nom signifiait
dieu en vieux norrois et se retrouve encore aujourd’hui dans quantité de noms de lieux, de mots du langage courant en Europe du nord. À l’origine dieu du ciel lumineux, il représente l’ordre, le droit et la justice. Dieu des serments, de la guerre juste et de la victoire, il fut longtemps vénéré dans les sociétés scandinaves et germaniques.
♆ Il est à l’origine du
Thing (assemblées juridiques), en a présidé un grand nombre lorsqu’il se mêlait aux humains ou qu’on l’invoquait. Týr a en partie inspiré les lois qui régissaient les peuplades nordiques ainsi que leur code d’honneur. Durant cet âge d’or, il engendra maints disciples parmi ses fidèles les plus probes.
♆ Son culte jadis dominant fut éclipsé par ceux d’
Odin et de
Thor. Týr l’a mal vécu, y voyant un échec personnel et la dérive des humains vers plus de barbarie et de désordre – vers l’ère du
viking. Pourtant les trois dieux de la guerre formaient un triptyque complémentaire aux yeux des croyants, Týr représentant son aspect juste et la stratégie. On lui faisait des offrandes pour obtenir la victoire ; son rôle de dieu de la justice passa au second plan.
♆ Doté d’une grande bravoure et d’un esprit aigu du sacrifice, Týr a perdu sa main pour honorer une promesse des Ases et maîtriser Fenrir, incarnation des forces dévastatrices du chaos. Son geste suscita la moquerie des dieux présents. Après cet épisode dont il garde un souvenir amer, Týr a pris ses distances avec le panthéon nordique et voyagé à travers le monde. Ses pérégrinations ont inspiré maintes légendes évoquant un
dieu manchot, du vaste Empire romain aux terres lointaines des Maharajas.
♆ Vers la fin de l’ère viking, Týr retrouva la terre de ses fidèles avec l’intention de les guider dans un total
anonymat. Cependant son charisme associé à sa main mutilée le trahissait ; il était en outre trop rigide pour jouer un autre rôle que le sien. Les jarlar le recevaient avec déférence, cependant seule une minorité tenait compte de ses conseils. Au désespoir du dieu de l’Ordre, l’époque était aux conflits, aux luttes intestines pour la gloire et les richesses. Les autres divinités, mieux ancrées dans la vie quotidienne des mortels, avaient plus d’influence que le dieu aux préceptes abstraits d’Ordre et de Justice. En outre, les prêcheurs des dieux chrétiens ralliaient chaque jour plus de croyants…
Godric ♆ Au XIe siècle, Týr se lie d’une profonde amitié avec
Godric Egilsson, l’un des derniers chefs suédois non convertis au christianisme. Ancien guerrier assoiffé de batailles, de sang et de pouvoir, Godric devient un seigneur assagi après la perte de sa femme et de ses enfants. Saisi d’une grave maladie à l’approche de la quarantaine, Týr offre au condamné de devenir son disciple afin qu’il continue à guider son peuple et les terres avoisinantes. Le seigneur Egilsson refuse, invoquant qu’il a déjà trop vécu et ne désire pas connaître un monde où les anciens dieux ne sont plus convenablement honorés. Il prie son dieu de lui accorder l’honneur d’investir son corps, de le servir ainsi pour l’éternité. Grâce à cette première réincarnation et la fusion de leurs souvenirs, le stoïque Týr serait mieux à même de comprendre les tourments et désirs qui agitent les hommes. En outre, ce nouveau corps lui assurerait l’anonymat et la discrétion qu’il recherche. Le dieu accepte ce noble sacrifice et change d’enveloppe physique pour la première fois de sa longue existence. Et comprend alors ce qu’être humain signifie.
♆ Týr n’a jamais fourni d’effort particulier pour entretenir son
culte ou rallier des fidèles. Il n’est pas regardant sur les offrandes et les accueille toutes, tant qu’elles sont animées par le respect ou la recherche d’un ordre juste. Selon lui, ce sont les dieux qui doivent mériter la ferveur des croyants et non l’inverse. Ainsi, après la christianisation, son culte s’éteint presque totalement ; les vestiges de sa gloire passée se raréfient. Godric s’est longtemps mêlé aux peuples germaniques, les derniers à conserver des croyances séculaires à son égard. Il occupe des professions de juge, magistrat, et conseiller dans les ministères de la guerre.
♆ Son culte reprend une vigueur inattendue au cours des heures sombres du
nazisme. Des grands pontes ambitionnent de ressusciter les croyances anciennes, de réinstaurer les rites envers Týr et d’autres divinités germaniques afin d’assurer leur victoire et l’édification d’un « ordre millénaire ». Godric se sent outragé par ce détournement de son culte – détournement que tous les dieux connaissent, mais dont Týr n’avait jamais fait l’expérience à cette échelle. Il collabore avec les Alliés pour leur offrir la victoire sur le IIIe Reich.
♆ Au tournant du XXIe siècle, Godric devient
las et amer face à la conduite des hommes et d’une partie des dieux. Les forces du chaos œuvrent inlassablement pour détruire en un claquement de doigts l’Ordre juste que les individus comme lui s’échinent à bâtir en plusieurs décennies. Son nom a inspiré le mot tyrannie et des morts par millions. L’ordre social persévère dans l’injustice, l’oligarchie succède à l’aristocratie. La plupart de ses croyants sont des néopaganistes qui l’invoquent à travers sa rune Tiwaz (ᛏ), afin de leur assurer la victoire dans une compétition de jeux vidéos ou d’autres futilités.
♆ Týr considère qu’il a échoué à guider les humains, que ceux-ci ont fait le choix de se tourner vers diverses formes de dépravation et les
New Gods of America. NGA qui à ses yeux sont des ogres que la société moderne a vomis, des dieux motivés par les mêmes désirs de reconnaissance et de puissance que leurs prédécesseurs millénaires.
Ainsi Godric acquiert la certitude que son existence approche de son terme, que le temps des anciens dieux est révolu. L’un après l’autre, tous s’éteindront comme des étoiles en fin de vie. Il a laissé pour instruction de ne pas chercher à le réincarner dans un nouveau corps si le sien devait être détruit. Týr est fatigué du monde des hommes ; nostalgique d’un âge d’or dont il ne reste que des souvenirs.
♆ Discret sur son culte, son domaine comporte assez de fidèles pour entretenir ses pouvoirs et assumer son rang jusqu’au bout. Beaucoup sont des témoins ou des innocents mêlés à des affaires criminelles, et qui trouvent à Sanctum un refuge où nulle menace ne pourra les atteindre. À Philadelphie, il dispose aussi de quelques
croyants parmi les juristes et forces de l’ordre – ces derniers lui servent aussi d’informateurs.
♆ Godric prête serment à
Athéna, Primat de l’Ordre à Sanctum, d’assumer son rôle de
Vice-Primat de l’Ordre au mieux de ses capacités. Son affectation au FBI lui permet de collaborer plus efficacement avec sa supérieure, de traquer les criminels – humains ou divins – et faire respecter la loi. Cette mission devient sa principale raison de continuer, de braver le pessimisme qui ternit ses pensées. Une opportunité de rejoindre les étoiles la tête haute.
♆ De façon inattendue, Irene éveille chez Godric des sentiments qu’il peine à reconnaître et accepter. Les événements du 1er octobre abrègent sa réflexion, ou plutôt l’évidence qu’il n’a jamais vécue auparavant. Son enveloppe charnelle se consume dans l’explosion qui ravage la Tour des médias (cf. intrigue
Old Gods, New Gods). Héros pour les uns, coupable chez les autres, Godric Oathbridge n’est plus et ne sera plus jamais. Týr se fond dans l’immensité du Cosmos, loin de Sanctum, des divinités et des mortels.
Dorian ♆ Comme pléthore de garçons nés à Houston, Dorian Kerr rêvait de devenir astronaute. Avec un père ingénieur et une mère employée dans une agence de voyages, cette destinée lui tendait les mains.
Diplômé en sciences, sportif, patriote et casier judiciaire vierge de toute infraction, Dorian passe enfin les examens poussés qui lui ouvriront les portes de la
NASA. Et il échoue. Ou plutôt : d’autres Américains se montrent meilleurs en sciences, brillent par des performances physiques supérieures, présentent un profil psychologique moins arrogant et plus favorable au travail en équipe.
Par dépit, plus que par vocation
(certains y verraient la main du destin), Dorian suit une formation à Quantico afin de rejoindre le prestigieux
FBI. Ses ambitions sont claires : prendre sa revanche et devenir le meilleur agent du pays. Ses compétences et sa forte motivation lui permettent d’exceller, mais là encore d’autres que lui reçoivent – de peu – les lauriers de sa promotion.
♆ La nouvelle recrue réussit à obtenir un poste d’
agent de terrain à New York, malgré la proposition alléchante de mettre ses talents scientifiques dans un autre service. Désireux de se hisser au-dessus des autres et prouver sa valeur, Dorian s’expose à des risques de plus en plus grands. Ses méthodes volontaires et offensives, qui franchissent régulièrement la ligne jaune, donnent toutefois des résultats rapides. L’agent Dorian Kerr reçoit ainsi d’excellentes notations. Son charme séduit les inconnus, mais son ambition dévorante éloigne quiconque commencerait à s’attacher à lui. Il a rompu avec sa famille depuis son échec à rejoindre le programme spatial. Ses amis sont aussi rares que sa modestie. Sa carrière décolle et il effleure enfin son objectif du doigt.
♆ Décembre 2019. Ce raid dans un repaire de trafiquants d’armes devait ajouter un trophée de plus à son palmarès. La mission est d’ailleurs une réussite, mais Dorian reçoit un
tir mortel dans la poitrine. Touché au cœur – à un cheveu du cœur, diront ensuite les médecins – l’humain se dissout dans une essence divine encore puissante, animée d’une détermination inébranlable.
Un ciel immaculé se reflète dans ses yeux turquins lorsqu’enfin ses paupières s’ouvrent à nouveau. Trois syllabes inaudibles émergent de ses lèvres, comme si l’odyssée cosmique de Týr avait duré un simple battement de cœur.
Perte et désolation ♆ 21 juin 2020.
Sanctum s’effondre. Malgré leurs efforts, Athéna et Týr ont échoué à endiguer les tensions entre alliances divines. La gouvernance de Sanctum n’est plus. Maintes divinités le pointent du doigt, l’accusent d’incompétence et l’accablent de reproches. De par son rang, le Vice-Primat de l’Ordre déchu porte une part significative de
responsabilité dans la tragédie qui a emporté pléthore de dieux et croyants dans son noir sillage.
♆ La moitié des
croyants de Týr périssent ce jour-là. Les plus fidèles et dévoués, à qui le dieu juste offrait protection et dignité. Des amis, souvent âgés, que le Nordique connaissait parfois depuis les années 70. La colère de Týr gronde, mais ses pouvoirs sont désormais amoindris. Les principaux responsables de l’hécatombe, notamment Iemanja et ses sbires extrémistes, recevront un juste
châtiment pour leur crime ignominieux.
♆ Un drame personnel, plus intime, frappe Týr en plein
cœur : Irene est morte. Présente à Sanctum au moment de l’explosion, l’enveloppe de la déesse s’est désintégrée. L’essence divine d’
Athéna avec elle, déjà affaiblie par un trop grand nombre d’incarnations consécutives à des actions héroïques fatales. Týr met tout en œuvre pour la contacter, s’adresse à des dieux aux capacités médiumniques : nulle trace d’Athéna dans le cosmos.
♆ Refusant d’abandonner l’être aimé, Dorian élabore une stratégie : rebâtir son culte et celui d’Athéna. Renforcer ainsi leurs essences divines, puis demander à une divinité experte en rituel de
réincarner Athéna. Týr est prêt à sacrifier une part de sa propre essence divine dans l’opération. L’éternité sans sa présence équivaut à une nuit noire, sans espoir de voir l’aube de lever. Pour le dieu du ciel diurne, cela équivaut également à une mort sans retour.
♆ Essence ♆Pseudo : Starcloud, mais ici on m’appelle Dodo
♆ Arrivée : Je fais partie des
meubles fondations
♆ Personnage : Toujours le même, réinventé au passage de la v2
♆ Commentaires : Un an déjà !