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 À fuir tout ce qui brille - Alejandra

Anonymous
Invité
 À fuir tout ce qui brille - Alejandra  Mer 11 Sep 2019 - 16:21



« À fuir tout ce qui brille »


Alejandra & Amos








Amos avait beau vouloir changer, que cela soit d'habitude, de train de vie, ou tout simplement de côté de la fameuse barrière, la vie, elle, ne le voulait pas vraiment. Malgré tous les efforts qu'il s'efforçait de faire, chaque tentative d'aller dans le bon sens se résolvait par un échec. Après des semaines passées hors de cette prison, aucun employeur n'avait voulu d'un ancien prisonnier affilié à un gang. Même pour les pires activités possibles et inimaginables, toutes moins bien payées les unes que les autres, on ne voulait pas de lui. Certains préféraient même embaucher des migrants qui ne parlaient pas la langue plutôt que lui. Se retrouvant le ventre vide quotidiennement à devoir dormir à même le sol dans des squats peu enviables, son rythme de vie ne s'était en rien arrangé. À vrai dire, notre homme en était même arrivé à regretter la prison. Certes, ce n'était pas la joie. Certes, les combats étaient quasiment quotidiens, tout comme les risques de se faire planter mais … Il avait de quoi manger et un lit où dormir. Chose qui était loin d'être le cas depuis ce que certains appelaient liberté.

Alors, même si la chose ne lui plaisaient pas, le jeune homme retomba un peu dans ses vieux travers. Un peu sous l'impulsion de Sierra d'ailleurs. Piquant de quoi manger dans des supérettes, faisant les poches de ces connards prétentieux et hautains qui avaient souvent quelques billets qui ne demandaient qu'à être libérés, ou encore, le plus simple, la participation à des combats clandestins. Qu'on se le dise, Amos ne fut jamais doué pour grand chose, de légal j'entends, mais lorsqu'il s'agissait de se battre, c'était comme s'il avait enfin trouvé sa vocation. Vocation qui n'était pas la meilleure, certes, mais c'était la sienne. Bien entendu, devoir tabasser des gens pour gagner quelques billets, cela lui posait quelques petits problèmes d'éthique, surtout après s'être dit qu'il devait changer mais … Mais il y avait toujours cette bête sombre, tapie au fond de lui qui ne demandait qu'à sortir, à se montrer. Cette bête qui réclamait de la violence, du sang et cette adrénaline que l'on ne retrouvait que lorsqu'on combattait. Cela ne lui plaisait pas plus que ça, mais, cela faisait partie de lui et, d'une certaine façon, c'est ainsi que le jeune homme se sentait vraiment vivant, dans le cercle ou la cage. Ironique, que de se sentir libre uniquement en cage.

Peu lui importaient les marques sur son visage, ou ses mains déchirées, d'une certaine façon, Amos avait retrouvé un lieu où il se sentait accepté. La chose ne plairait certainement pas à Hope, c'était certain mais, la belle n'avait pas à tout savoir de lui après tout. De plus, cela lui permettait de manger un peu plus à sa faim, de faire quelques surprises à la fille de Meera quand il allait gratter pour son canapé, ou encore de pouvoir boire quelques bières régulièrement. Bières qui finirent d'ailleurs par lui faire faire des rencontres, une en particulier : Alejandra. Une trentenaire des plus charmantes, qui n'aimait pas parler d'elle. À bien y réfléchir, le Niños ne savait pratiquement rien d'elle, mais cela ne le dérangeait pas plus que ça. Après tout, qui était-il pour vouloir creuser ? Elle ne voulait pas parler ? Elle ne parlait pas, point. Tout deux s'entendaient bien, buvaient fréquemment ensemble, riaient au même humour et s'étaient même battus une fois ou deux, côte à côté, dans une baston générale. De ce côté là, la jeune femme frappait comme une sourde, ce qui amusait grandement l'ex-prisonnier. Ils se perdaient de temps en temps à parler espagnol, chose qui semblait faire plaisir à la demoiselle et qui leur attira quelques emmerdes. Lui, n'était pas parfaitement bilingue mais, après avoir passé tant de temps entouré d'hispaniques, Amos avait appris à la dure et se débrouillait plus que bien dans cette discipline. N'allez cependant pas lui demander des règles de grammaire ou des conjugaison, il en serait bien incapable, tout comme il est certainement incapable d'écrire correctement dans cette langue.

C'est après s'être croisé et recroisé pas mal de fois que leur relation prit une nouvelle tournure, quelques peu étrange et inattendue. Plusieurs fois le jeune homme s'était pointé dans leur bar habituel avec des plaies et, la chose avait finit par attirer l'attention de sa nouvelle amie qui, comme à son habitude, lui lança des mots sans le moindre filtre, demandant tout simplement d'en être. Il était vrai qu'il n'y avait pas besoin d'être un détective exceptionnel pour deviner d'où pouvaient venir ses marques mais, la question surpris tout de même l’orphelin. Malgré tout, sans vraiment insister, il accepta. Après tout, lui-même avait vu qu'elle savait se défendre. Plus que bien même alors, il n'y avait pas vraiment à s'en faire de côté-là, certain qu'elle vaincrait sans mal son adversaire. La plupart des gars qui allaient combattre étaient prétentieux et hautain. Affronter un nouveau venu leur semblait être facile et, l'idée d'affronter une femme les feraient certainement marrer, à balancer des phrases à la con, comme par exemple promettre d'y aller doucement pour ne pas abîmer son joli visage ou ce genre de truc. Une chose était sûre, ces cons-là se feraient massacrer  par  Alejandra.

Pour l'introduire dans ce monde peu joyeux, notre ami lui avait donné rendez-vous près des docks, non loin de là où se déroulerait la soirée. Il était compliqué de rentrer sans connaître les gens alors, autant y aller ensemble. Habillé simplement et légèrement, un sac à dos contenant bandes, protège-dents et serviette, il se pointa à l'avance, histoire d'être sûr de ne pas la rater. Il ne lui fallut pas attendre bien longtemps pour la voir enfin arriver et, déjà, un grand sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'Amos avançait joyeusement vers elle pour l'accueillir. « J'espère que t'es en forme, il risque d'y avoir du monde ce soir. Pas mal de cons, mais du monde quand même. » Un petit rire plus loin « Enfin, des cons qui valent pas mal de billets, on pourra se payer pas mal de pintes après ça, ça va être une bonne soirée. » Un petit rire et une tape sur l'épaule. « T'es prête ? Ils doivent déjà se mettre sur la tronche là. Tu veux passer en première ou tu me laisses ouvrir ? »



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Dernière édition par Amos Holden le Dim 27 Oct 2019 - 17:53, édité 2 fois
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Anonymous
Invité
 Re: À fuir tout ce qui brille - Alejandra  Lun 16 Sep 2019 - 12:00

Il est tard, et Alejandra est encore au boulot. Sa mère l’a déjà appelée trois fois, en dépit du sms envoyé à son fils pour les prévenir qu’elle ne dînerait pas avec eux. « Trabajes demasiado ! » Lui hurlerait sa mère, si elle la voyait en train de plancher, les yeux rougis, et une cafetière presque vide à portée de main. Rien à foutre. Y’a du TàF, c’est tout ce qu’elle sait. Travailler, ça lui permet de ne pas trop penser. Ça lui permet de fuir une réalité qui la dérange. La sienne, l’échec de son mariage, de ses relations au sens large. Même avec sa mère, qu’elle aime très fort, ça reste conflictuel. Le fait étant que, chaque fois qu’elles se voient, elles ont leurs propres démons qui ressurgissent, et il a la tête de son frère… Alejandra, elle porte la culpabilité d’avoir fait de la peine à sa mère, et l’entêtement détaché de la fille droite dans ses bottes qui a fait ce qu’elle estimait devoir faire. Son frère, elle l’adorait. Mais quand elle s’est aperçue qu’il était devenu dealer, et avait fini par être tellement bon qu’il avait grimpé les échelons, pour finir comme l’une des têtes d’un cartel déployé d’El Paso jusqu’en Colombie… Elle a vrillé. Elle l’a fait tomber. Ce qui l’a brouillée avec toute sa famille. Et le pire, là-dedans ? C’est que ça n’a même pas été difficile. A partir du moment où elle s’est rendu compte que cet enfoiré était indirectement responsable de la mort de plusieurs personnes, et de l’addiction de centaines d’autres… Elle a cessé d’avoir remords comme compassion. Il a cessé d’être son frère, pour n’être qu’un criminel anonyme, comme les autres. Alors, des fois, c’est difficile pour elle de composer avec sa mère, même si elle est plus que soulagée qu’elle soit là pour prendre soin de Miguel et lui mitonner tous les petits plats sains qu’elle n’a pas le temps de lui mitonner. Elle préfère de loin le savoir se régaler d’enchiladas ou de poulet aux olives que de plats tout prêts réchauffés minute au micro-onde.

Achevant sa dernière tasse de café, Alejandra jette un œil à sa montre. « Merde ! » Elle lance, avant de sauter hors de sa chaise, de chopper sa veste et ses clés et de se tirer. Avec toutes ces conneries, elle va finir par être en retard… Ce serait con. Elle a attendu ce rendez-vous toute la semaine. D’ailleurs, ses muscles en frémissent déjà d’impatience. Elle les sent, ces petites vagues d’adrénaline qui la parcourent ici et là, lui donnant l’impression que quelqu’un vient de lui injecter de l’azote liquide dans les veines. Son estomac ? On n’en parle même pas. Plus noué qu’un sac de nœuds. De la nervosité. De l’appréhension… Mais surtout, surtout, la fièvre, le bouillonnement. Elle a hâte d’en découdre. Vraiment. Ce qui devrait l’inquiéter, ce qui est peut-être un peu malsain… Mais, selon elle, il faut l’être un peu pour se lancer dans ce genre de pratique. C’est la même chose pour tous les participants. Et si t’es pas prêt à manger pour les frustrations des autres, tu restes chez toi. C’est ce qu’elle se dit en tous cas, alors qu’elle se gare, assez loin du lieu de rendez-vous. Dans son coffre, elle laisse son badge et prend un petit sac à dos, préparé le matin même. Bouteille d’eau, protège-dents, bandes… La base. A tel point que c’est sa mère qui le lui a préparé, persuadée qu’elle allait s’entraîner ce soir. Si elle savait.

Elle est à peine en retard, du coup, quand elle rejoint Amos. Elle l’aime bien, ce type. Il lui fait un peu penser à son frère, avant qu’il ne devienne con, et beaucoup à elle. Elle ne peut pas s’empêcher de se dire que sa situation, elle aurait pu s’y retrouver si elle n’avait pas eu un peu de chance. Et il a un bon levé de coude, et il cause espagnol, ce qui lui donne d’office un capital sympathie qui pète des records aux yeux de la latina. « Salut ! » Elle fait, en lui donnant un petit coup sur l’épaule, les muscles tellement nerveux qu’il s’en faudrait d’un rien pour qu’elle saute partout. Du monde il dit. Elle opine du chef. Et de la thune. Elle s’en branle, de ça, Jaja, et prévoit déjà, si elle en gagne, de tout filer à Amos. L’argent, ce n’est clairement pas la raison qui la motive à venir se perdre dans cet endroit de débauche… Pour elle, c’est thérapeutique. Elle exorcise ses démons, leur latte la gueule à coup de pieds, tout en acceptant de se faire latter par eux pour ses pêchers. Ça n’a pas de prix. Elle lui sourit. « Je veux bien commencer, si tu veux bien. J’repars en caisse, j’voudrai bien avoir le temps de récupérer avant de reprendre le volant. Et comme ça, j’pourrai te déposer aussi sans risquer de nous tuer tous les deux. » Elle hausse les épaules, et les voilà qui vont pour rentrer dans le vif du sujet.

Effectivement, à l’intérieur d’une vieille usine des docks, c’est déjà la frénésie. Une cage rudimentaire, un grillage qui tient à peine debout, pour délimiter un espace, un ring de fortune, pendant que les spectateurs hurlent et invectivent les participants. Alejandra ne peut s’empêcher de regarder. Ça cogne sec, c’est tout ce qu’elle voit. Certains sont des masses, à ce qu’elle voit. Ça ne l’inquiète pas trop. Les petits nerveux, par contre, c’est une autre histoire… Dans tous les cas, elle suit Amos pour poser ses affaires à côté des siennes, et retire sa veste de boulot. Pour le reste, c’est très classique. Pantalon près du corps, noir, histoire qu’on ne voit pas si elle saigne, débardeur, cheveux attachés, et boots. On ne brise pas des os avec des tennis, et Jaja, si elle est là pour faire du tricot, c’est avec les os brisés de ses adversaires et, éventuellement, leurs entrailles. Au figuré, bien sûr. S’asseyant sur un banc, elle commence à se bander les mains, tranquillement, méthodiquement, pour contenir un peu de sa nervosité. « J’imagine que c’est pas tous les jours qu’il y a des femmes pour participer… » Elle demande, curieuse de savoir si se retrouver face à une paire serait une éventualité.
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Anonymous
Invité
 Re: À fuir tout ce qui brille - Alejandra  Dim 27 Oct 2019 - 18:43



« À fuir tout ce qui brille »


Alejandra & Amos








Impatient, Amos était arrivé un peu en avance, excité à l'idée de faire sortir cette bête sombre, qui ne cessait de gronder, au fond de lui. Cette bête qui ne réclamait qu'une seule et unique chose, encore et toujours : de sortir pour déchiqueter quiconque se dressait en travers de son chemin. En temps normal, le trentenaire arrivait, tant bien que mal, à la contenir mais, à peine s'énervait-il que le fauve était relâché. Sa nature quelques peu paisible laissait place à un féroce torrent enragé qui ne se calmait qu'une fois son adversaire hors d'état. Bien qu'il n'aie jamais franchi le cap mortel, le Niños avait, fréquemment, frappé plus que de raison, laissant ses opposants dans de bien tristes états. Une raison de plus de libérer de temps à autre cette colère qui le dévorait de l'intérieur. Trop en garder au fond de lui pouvait lui être nocif, tant et si bien qu'il en devenait facilement irritable, pouvant exploser à tout moment. Même si Hope se doutait de ce dont il était capable, lui préférait ne pas se donner en spectacle, tout comme il préférait garder cet aspect de sa personne secret pour Meera ou encore Hanae. Elles qui ne semblaient être fait que de douceur prendraient certainement peur devant la chose qu'il était capable de devenir.

Bien qu'il n'eut pas à attendre particulièrement longtemps, la tension montait et, l'excitation de se retrouver dans cette cage le rendait de plus en plus impatient, prêt à sauter sur quiconque. L'arrivée de son amie fit redescendre quelques peu la pression, tout en le faisant sourire bêtement lorsqu'il sentit la tape sur son épaule. Il aurait pu bondir, mais sa voix familière le rassura sur l'instant, tout en calmant la bête. La saluant à son tour, tout en gardant son sourire idiot, Amos se lança dans un court monologue pour donner quelques indications sur le déroulement de la soirée, tout en lui demandant si elle était motivée pour passer la première. Chose qui sembla lui convenir, expliquant être en voiture, préférant prendre un peu de temps pour souffler, glissant au passage l'idée de le déposer au retour. Idée tentante, certes mais sa fierté mal placée le fit hésiter un instant. Faisait-elle ça par gentillesse ? Avait-elle pitié de lui ? Non. Fronçant les sourcils légèrement, il en arriva bien vite à la conclusion qu'Alejandra n'était clairement pas ce genre de personne. Pour une obscure raison, la jeune femme semblait l'apprécier et, cela ne semblait qu'être un geste amical. Alors, tout guilleret, le sans-domicile lui répondit. « Ah c'est gentil ça mais … Tu sais, en ce moment je suis à l'autre bout de la ville, ou presque. Je veux pas t'embêter. »

C'est après un échange rapide que les deux compères se mirent en route jusqu'au lieu des festivités. Étant un habitué des lieux, Amos salua quelques gars à l'entrée et échangea quelques mots avant d'introduire sa consœur, la présenta comme une amie qui cognait aussi fort que lui. Chose qui, bien entendu, attirèrent l'intérêt de ces derniers et la firent entrer sans se poser plus de question que cela. Alejandra ferait, sans le moindre doute, forte impression, tant aux organisateurs, qu'aux combattants qu'aux parieurs. De plus, elle demeurait une femme des plus charmantes, ainsi, il était fort à parier que personne ne l'oublierait et, certainement qu'elle pourrait revenir sans soucis en ces lieux, sans lui, pour participer de nouveaux. Malgré tout, elle risquait de se faire quelques ennemis, si elle venait à massacrer une masse lors de son premier combat, cela risquait de faire perdre pas mal de sous à certains et, ça ne leur plairait certainement pas.

Marchant sereinement à travers la foule, tout en faisant bien attention à ce que son amie ne le perde pas des yeux, il en profita pour jeter quelques regards vers l'arène et aux alentours, reconnaissant quelques habitués. Cette ambiance était toujours aussi vivifiante, sans aucun doutes le seul endroit de ce monde où il se sentait vraiment à sa place. Après tout, pour lui qui n'était bon à rien, sauf pour se battre, où pouvait-il trouver sa place si ce n'était dans pareil endroit ? L'idée le fit doucement rire et, bientôt, tout deux arrivèrent dans ce qui servait de vestiaire pour se changer et s'éloigner de la foule. Posant ses affaires sur l'un des bancs, l'homme ôta sa veste puis son t-shirt, dévoilant ainsi une musculature sèche et parsemée de blessures de guerres en tout genre. La vie au sein des Niños ne fut jamais bien reposante et, à jamais, il en garderait des traces. De part son manque d'argent, le jeune homme, il préférait ne pas risquer de déchirer un de ses rares haut. Quant au reste, un jean usé et des chaussures larges, toute aussi usées, le tout trouvé dans une benne à ordure. Bien que malodorant, le tout pouvait être encore utilisé, alors pourquoi se priver ?

Comme s'il singeait la jeune femme, Amos se banda les mains à son tour, toujours cette appréhension de se briser le poignet ou le poing. Perdu dans la mise en place de cette protection, il entendit, amusé, la question de son interlocutrice. Est-ce que d'autres femmes participaient ? La chose le fit rire très légèrement. « Ah, ouais, ça arrive. Mais … Tu sais, elles ont plus la carrure du camionneur que toi. Ça va les surprendre. » À nouveau un petit rire, tout en la détaillant, se perdant honteusement, un bref instant sur les formes agréables que laissaient voir son pantalon noir, serré. « Et puis, ton bas te mets en valeur, ça va les perdre. Des comme toi, je pense pas qu'ils en aient vus souvent par ici, et qui cognent aussi fort, encore moins, c'est certain. » Souriant chaleureusement, l'ex-taulard fut finalement satisfait de son bandage. Attrapant son protège-dents, il invita la demoiselle à le suivre. « Alors ? Prête à entrer dans l'arène ? J'ai hâte de voir ça.»



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