La situation était critique. Les agents de police étaient loin de les atteindre. Les manifestants s’enfuyaient par peur du sniper, empêchant les représentants des forces de l’ordre d’atteindre les hommes à la capuche. La jeune femme était seule ou presque. Son vieil ami était venu à sa rescousse, bon gré, mal gré … Si elle était touchée par ses intentions, qu’elle avait été touché par les mots qu’il avait prononcé, elle n’en restait pas moins contrariée. Amos jouait sa liberté conditionnelle en agissant de la sorte et elle ne pourrait jamais se le pardonner s’il retournait en prison par sa faute. D’un autre côté, n’ayant toujours pas eu un quelconque soutien, elle était en très mauvaise posture et elle ne pourrait nier le fait que la présence du beau brun à ses côtés était appréciable et même nécessaire. Après tout ce qu’ils avaient vécu, toutes les erreurs qu’elle avait commise vis à vis de lui, c’était lui qui lui venait en aide. Jusqu’à quel point allait-elle finir par être redevable de son vieil ami ? Elle lui devait déjà tant et puis, elle ne supportait pas de voir le jeune homme se transformer en une brute assoiffée de violence. Il avait tellement mieux et tellement plus en lui que cette capacité à se battre, contrairement à ce qu’il pensait lui même.

Leurs adversaires avaient beau être drogué, ils étaient toujours aptes à réfléchir et à s’organiser ce qui attira l’attention de la lieutenante. Cela n’était absolument pas cohérent. Malgré leur surnombre, la diminution de leurs capacités par la consommation de drogues aurait dû leur permettre de s’en sortir. Et pourtant, Amos comme elle encaissaient bien trop de coups. Quel genre de produit pouvait leur rendre les yeux de cette manière sans altérer réellement leurs faits et gestes ? Acculée par deux des cinq hommes encore debout, l’un d’eux voulut la frapper. La jeune femme évita de justesse le coup qui s’écrasa dans le mur. Énervé par sa propre erreur, il la frappa du revers de la main, l’envoyant au sol. Elle eut le temps de s’amortir un peu mais sa lèvre et son arcade du côté droit se mirent à saigner. La respiration haletante, elle voyait du coin de l’oeil le beau brun se démener comme il pouvait. Relevée, son bras gauche toujours plaqué contre sa blessure à l’abdomen, elle faillit prendre un nouveau coup lorsque le cri de l’ex-taulard attira son attention. Le mouvement vif qu’elle avait fait pour esquiver le coup du second lui donna des vertiges, accélérant la perte de sang. Essayant de gagner du temps, la brune s’adressa à ses adversaires.

Vous voulez quoi au juste ? Demander la légalisation de la drogue ?

C’était de la provocation gratuite et si c’était à double tranchant, c’était sa seule chance à l’heure actuelle pour gagner du temps. Dos au mur, Hope les vit hésiter puis sourire. Tout cela annonçait rien de bon mais elle eut le temps de jeter un coup d’oeil à son vieil ami qui était salement amoché. Le voir ainsi lui faisait mal au coeur. Elle espérait clairement qu’elle pourrait lui éviter l’arrestation mais rien n’était joué d’avance. Si ses intentions étaient claires aux yeux de la belle brune, cela ne serait peut être pas le cas aux yeux des autres représentants de la loi présents. Les paroles qu’il avait prononcé plus tôt restaient gravées dans un coin de son esprit.

Résumé
♆ Hope tente de faire diversion en prenant la parole. Ses assaillants semblent se marrer plus qu'autre chose, sûrement un effet secondaire de la drogue.

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Comment calmer une foule en panique et complètement hystérique dans une telle situation ? S’il avait réussi à maintenir en vie Joshua, il lui fallait pourtant des soins d’urgence et extraire la balle. Lugh pouvait pourtant utiliser sa médecine dioscurique de façon discrète pour maintenir l’état du gamin contre lui. L’ambulance mettrait un certain temps à arriver, il en était conscient. Mais quand il tourna la tête pour tenter de percevoir Kaitlyn, il constata à quel point la foule était dangereuse pour elle. Quel merdier ! Utiliser ses pouvoirs était peut-être un peu trop risqué, il le faisait déjà de manière discrète et invisible pour les soins. Et parce qu’il tenait Joshua comme un gros bébé contre lui afin de minimiser au maximum les coups contre sa blessure par balle. Il devait remonter jusqu’au pôle de santé pour laisser Josh aux mains de ses collègues sauf que non loin se trouvait la fliquette. Alors, dans un grognement de ras-le-bol, il s’avança d’un pas décidé en bravant la foule et ce, malgré les coups qu’il pourrait se prendre, il fallait qu’il sorte Kaitlyn de là avant qu’elle finisse piétinée. Et suivre le courant était compliqué.  
Il fit en sorte d'esquiver le plus de monde possible, son bras libre en protection et verrouillé de sorte à ce que la moindre personne arrivant en trombe sur lui soit déstabilisée par la fermeté de celui-ci replié comme s'il avait un bouclier. Il avait suffisamment de force pour arrêter toute personne ne l'ayant pas vu. Il arriva en protection face au lieutenant, aussi solidement campé sur ses jambes, sa taille imposante.

«Il faut bouger, lieutenant ! Vous allez m'aider à le maintenir en vie le temps que la foule se calme et que les ambulances débarquent.»

Sans chercher à avoir son aval je lui prenais le bras et reculais jusqu'au kiosque de restauration, faisant barrage avec mon corps. Je ne me laissais pas déstabiliser. Une fois arrivé, je posais Joshua contre le mur.  

«Il me faut la poudre de vos balles...»

Je cherche dans le kiosque qui sert de mini cuisine une bouteille d'alcool, je tombe sur un whisky blanc, sec à plus de 45°. Ça fera l'affaire. Tant pis, je vais y aller franco, et avec les doigts et réparant les lésions internes qui pourraient se faire pendant l'extraction. J'ouvrais la bouteille, me rinçais les doigts avec, dégageais le pansement.

«Vérifiez si sa respiration est constante...»

Je sortirais le briquet plus tard pour cautériser la plaie après l'extraction de balle. Il faut un peu de force pour retirer l'ambout d'une balle mais c'est faisble.

«Je vais ôter la balle...»

Je préfère minimiser les dégâts plutôt que de voir ce jeune homme mourir dans l'ambulance ou avant qu'elle n'arrive. Concentré, je couchais Joshua pour observer la plaie, verser de l' alcool dessus pour la nettoyer au maximum. Je sais, c'est un peu vieillot et bourrin mais c'est comme ça qu'on faisait à l'époque. La balle est dans la cage thoracique. Il me suffit de poser mes main à plat avant pour sentir à peu près à quelle distance elle se trouve et si elle a touché des points vitaux.

Il était minutieux et faisait en sorte d'utiliser ses dons pour réparer les lésions internes tandis qu'il se préparait à l'extraction. Plus rien ne semblait exister pendant ce laps de temps autour de lui. Il ôta la balle d'un coup sec après avoir eu une bonne prise de ses doigts longs et fins. Il regarda Kaitlyn pour récupérer la poudre des balles afin de cautériser. Il attendait la jeune femme tout en maintenant avec un morceau encore à peu près propre de sa chemise la plaie afin de diminuer l'hémorragie.

Résumé du post

♆ Kendall est coincé par la foule et Josh ne restera pas en vie bien longtemps sans finir les soins. Il finit par récupérer Kaitlyn et lui demande de l'aider à finir les soins tout en se dirigeant vers le kiosque où il avait pu être épargné par la foule un peu plus tôt. Il y va à l'ancienne : extraction à la main de la balle, aseptie à l'alcool sec et avec l'aide du lieutenant,  cautérisation à la poudre noire. Il continue d'utiliser tout au long de ses soins sa médecine dioscurique pour limiter les lésions qui auraient pu être faites pendant l'opération manuelle.

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Les choses s’accélèrent, en bien ou en mal. Le lieutenant Rivera dirige avec brio les équipes. Elle n’a eu comme seule information de la part du SWAT que deux individus avaient été appréhendé dans l’immeuble où était posté le sniper, un homme et une femme. Ses directives permettent à des agents de police de percer à travers la foule pour atteindre le lieu de l’action. Ces derniers passent non loin de Kendall et Kaitlyn et se dirigent droit vers le spectacle principal : Amos qui vient de rétamer deux sweats à capuche mais qui se retrouve à la merci du troisième. L’interpellation du troisième homme est rapide et sans bavure. L’homme qui se tenait au-dessus de l’ex-taulard échappe dans un murmure que seul Amos peut entendre : “Merde pourquoi on me laisse pas m’amuser jusqu’au bout. J’aurais pu me faire la flicaille aussi.” La grande question est donc : qu’est-ce qui l’empêche de se battre contre les flics vu qu’ils sont là ?

Les policiers ne sont pas tendres avec lui et alors qu’un agent s’apprête à faire pareil avec Amos, un autre prend la parole : “Attend je crois pas qu’il fasse parti de leur groupe”. Le premier, accroupi à côté du jeune homme, lui rétorque : ”Il n’est pas flic et fait preuve de violence sur la voie public, arrête tes simagrés.” Le dialogue se poursuit, poussant l’homme qui s’était rapproché du sol à se relever, ne se souciant presque plus de l’ex-taulard allongé au sol qui saigne à de nombreux endroits.

Du côté de Hope, l’un de ses agresseurs, celui le plus éloigné d’elle, rigole à sa tentative de discussion avant de briser la fenêtre du magasin derrière lui à l’aide d’une brique qu’il sort de son sac à dos. Il se sert en vitrine et attrape un ordinateur qu’il jette en direction du groupe de policiers en criant : ”À bas les nouvelles technologies ! Les technologies nous avilissent !”. L’autre rigole également et lui répond brièvement : “Concernant la Gitche ça pourrait être une bonne idée.”. Il s’approcha d’elle bien trop vite et la plaqua d’une main autour de son cou contre la vitrine d’un magasin de presse à scandales tellement fort que cette dernière commença à se fissurer. La fissure est arpentée par le sang de la lieutenante qui s’échappe de son crâne suite au choc. C’est ce bruit qui interpelle les agents du côté d’Amos à plusieurs mètres de là alors que la main de son agresseur coommence petit à petit à la priver d’air.

Résumé

@Amos Holden se retrouvent entouré d’agents de police. L’un d’eux veut l’embarquer du fait de son comportement violent tandis qu’un autre argumente le fait qu’il ait besoin de soin et qu’il ne semble pas être avec les perturbateurs. Ces derniers ne remarquent que les deux autres sweats à capuche avec Hope lorsque celle-ci se fait plaquer violemment contre la vitrine d’un magasin.

@Hope Edwards tente de raisonner ses assaillants mais il ne semble plus y avoir aucune raison qui les habite. Leur raisonnement semble être cohérent, lié à un fil rouge ou des ordres qui échappent totalement à la policière.

@Alejandra Rivera tente toujours de ramener le calme dans la foule même si la situation progresse doucement comme elle l’entend. Le sniper étant mort, il ne semble pas y avoir d’autres dangers supplémentaires dans l’immédiat. Seuls quelques hommes en sweat à capuche attendent d’être maîtrisés et ses instructions ont permis au policier d’arriver à la hauteur de Hope et Amos.

Les membres du SWAT continuent d’escorter de manière un peu musclée et brutale @Luc Hellking et @Aengus O'Griffin vers leur fourgon pour les emmener au poste et les interroger sur leur présence surprenante en haut du bâtiment où se trouvait le sniper.

@Kendall McLight réussi à extraire la balle qui a touché Josh grâce à l’aide de @Kaitlyn McKinney qu’il a entraîné avec lui, évitant qu’elle soit ainsi piétinée par la foule. L’ambulance vient d’arriver. Seulement, elle est garée relativement loin aussi les ambulanciers se mettent en marche pour les rejoindre à travers la foule. La vie de Josh ne semble plus être en danger mais son intervention nécessite tout de même un complément de soins que les ambulanciers pourraient lui donner s’ils étaient déjà à leur hauteur mais ce n’est pas le cas.

(Rappel : Aucun ordre de passage. 600 mots max + résumé. Veuillez utiliser le topic flood HRP pour les questions et commentaires.)

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Le rire qui s’échappa des lèvres de ses opposants était malsain. La situation était difficilement gérable. Hope n’était clairement plus en état de se battre depuis qu’elle avait subi une entaille au ventre. Seule l’adrénaline la faisait encore tenir à peu près debout et encore, c’était loin d’être le top. Voir son ami d’enfance s’acharner de la sorte l’affectait particulièrement. Elle ne l’avait pas connu ainsi, telle une brute qui ne sait s’exprimer que par les poings et l’usage de la force. Malgré les nombreuses années qui s’étaient écoulées, elle restait persuadée qu’il était capable d’autre chose. Le jeune homme avec qui elle était allée au lycée était toujours là quelque part et il méritait clairement qu’on lui laisse sa chance, et ce malgré les erreurs du passé et les difficultés qu’il avait dû surmonter. Et puis, la brune se sentait toujours aussi responsable de la situation dans laquelle il se retrouvait aujourd’hui. Si plusieurs années en arrière, elle avait été plus présente pour lui, peut-être n’aurait-il pas eu à traverser tout cela seul et peut-être qu’il n’en serait pas là aujourd’hui. Les belles paroles n’ont toutefois pas ce pouvoir. Les dieux ont beau existé de toute évidence, ils n’ont pas empêché ce monde de merde de voir le jour. Alors elle était surtout décidée à essayer de l’aider au mieux aujourd’hui, et ce malgré la réticence apparente d’Amos.

Le premier de ses assaillants, le plus éloigné, sortit une brique et explosa la vitre d’un magasin d’électronique : ordinateurs, appareils photos, télévisions … Il attrapa le premier ordinateur portable à portée de main et le jette en direction des policiers qui venaient d’arriver et qui semblaient sur le point d’embarquer son vieil ami. La jeune femme ne put s’empêcher de penser : “Tout mais pas ça …”. Seulement, elle avait plus urgent à s’occuper. Le second assaillant lui précisa que cela serait une bonne idée concernant la Gitche. Etait-ce ce qu’ils avaient consommé ? La lieutenante était persuadée jusque là que cette drogue qui générait une plus faible addiction que les autres avait tout de même des effets similaires comme le fait d’entrer dans un état second. Mais si les hommes aux sweat à capuche avaient les yeux défoncés, ils ne semblaient pas réellement déphasés de la réalité. Entre cette réponse énigmatique, la destruction en cours du magasin d’électronique avec ce slogan de protestation surprenant et l’arrestation potentielle d’Amos, elle se laissa facilement surprendre. Sa tête claqua contre la vitrine et le bruit résonna partout dans son esprit. Merde … Elle était déjà pas mal amochée et cette main qui se resserra sur sa gorge n’arrangeait rien.

C’est là qu’elle le vit, derrière celui qui l’étranglait. Il devait avoir échappé à la vigilance des flics qui se disputaient sur quoi faire tandis que d’autres semblaient s’intéresser à celui qui ravageait la boutique. Amos était en train de se rapprocher, malgré ses nombreuses blessures. Le regard azuré de la belle révéla à son assaillant que quelque chose arrivait, il se détourna d’elle, relâchant par la même occasion un peu sa prise ce qui lui permit de reprendre son souffle puis de lui mettre un coup de genou bien placé au niveau de l’entrejambe. Le sang continuait de s’écouler de son crâne en plus de sa plaie au ventre et le manque d’oxygène, même durant un court instant* l’avait épuisé. Se laissant d’abord tomber à genoux alors qu’elle tentait de reprendre son souffle, la lieutenante ne put retenir sa chute plus longtemps, tombant dans l’inconscience la plus totale, le visage contre les dalles du centre commercial.

Résumé

Hope voit son vieil ami s'approcher de leur position juste après s'être fait éclater la tête contre une vitrine. La main de son opposant se desserre légèrement, lui donnant l'occasion de reprendre son souffle juste pour donner un dernier coup avant de s'écrouler sur le sol du centre commercial.

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Les sirènes attirèrent son attention, l’ambulance était là, et pourtant elle peinait à approcher avec la foule. Tout ce qu’ils avaient à faire c’est d’avancer lentement tandis que Kendall demandait à Kaitlyn de rester près de Josh pour maintenir son état. Lui s’était levé pour faire signe à l’ambulance de s’approcher d’eux. La foule commençait à être éparse et moins dense, pourtant ça restait compliqué de s’approcher. Un bruit de choc, puis de bris de verre attira l’attention du médecin qui vit Hope dans une sale posture avec un de ses assaillants. Le Swat semblait s’engueuler pour une raison ou pour une autre, toujours est-il que McLight comptait bien venir en aide à Hope et l’autre individu qui s’était battu contre les encapuchonnés. Plus libre dans ses mouvements, il jeta un dernier coup d’œil à Kait pour qu’elle reste près de Josh et aide les ambulances à le mettre à l’abris pour qu’il soit pris en charge. Lui se jeta dans ce qui reste de la foule pour rejoindre Hope et Amos. Jouant des coudes pour se frayer un chemin et arriver au niveau de l’homme déstabilisé par le coup de pied dans les parties sensibles que la Lieutenant avait donné avant de s’écrouler, il lui asséna un coup violent dans la tempe pour l’assommer afin que le Swat le récupère. Il ne comptait pas le laisser s’échapper si facilement. Une équipe du Swat arrive en même temps qu’il se baisse pour récupérer Hope et s’assurer que son état ne soit pas trop grave. Il interpelle les agents du Swat qui semblaient vouloir retenir Amos, tout aussi blessé. Il les reconnait, plus tôt dans la matinée il les avait vu et salué avec Alejandra histoire qu'ils sachent qu'il était le médecin chargé des soins si jamais ça devait dégénérer.


«Messieurs ! Le Lieutenant et cet homme ont besoin de soins d’urgence je les fait monter avec moi dans l’ambulance.»

Je désignais @Amos Holden pour que l’un des agents m’accompagne avec lui jusqu’à l’ambulance et que les deux autres se chargent de récupérer l’encagoulé au sol. Les deux agents qui s’engueulaient plus tôt ont finit par se mettre d’accord et venir nous aider à traverser jusqu’à l’ambulance où je montais et allongeais sur un des bancs de l’ambulance Hope, dedans, Josh était déjà pris en charge.

Il commença à stabiliser l’état de Hope à l’aide d’un ambulancier, demandant à Amos de s’asseoir pendant que l’on fermait les portes à l’arrière et qu’on emmenait le petit monde à l’hôpital. Pendant que Kendall s’occupait de Hope, son assistant ambulancier s’occupa d’arrêter l’hémorragie du bras d’Amos. Il lui faudrait des points de suture et le seul compétent pour le faire était déjà occupé à nettoyer les plaies de l’agent pour pouvoir au moins recoudre celles les plus urgentes. Une fois Hope hors de danger, il s’occupa d’Amos le temps qu’ils arrivent à l’hôpital. Une fois aux urgences il prend rapidement en charge Josh pour finir l’intervention, puis une fois finalisé et sûr qu’il soit bien maintenu en vie, il s’occupe des soins intensifs de Hope et de la plaie d’Amos avec l’aide d’un autre médecin urgentiste et d’infirmiers.

Résumé du post

♆ Kendall fait signe à l’ambulance de venir là où il se trouve pour s’occuper de Josh, en entendant le barouf au niveau de Hope, il demande à Kait de rester avec Josh jusqu’à ce que les ambulanciers arrivent à leur niveau et va aider Hope, assommant son assaillant et demandant au Swat de l’escorter pour soigner @Amos Holden et @Hope Edwards d’urgence. Il les fait monter tous les deux dans l’ambulance jusqu’à l’hôpital puis les prend en charge une fois arrivé.

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Le lieutenant McKinney dût s’occuper du fils du meurtrier dont l’état était plus que critique. Le médecin avait fait son possible jusque là et comptait sur les urgentistes pour reprendre la main. Kendall délaissa son premier patient au profit de ceux qui allaient avoir besoin de lui à son tour. Comme beaucoup de monde, il fut attiré par le bruit effroyable que fit le crâne de la lieutenante Edwards sur la vitrine d’un magasin de jeux vidéos. Elle était dans de beaux draps et personne ne semblait être en mesure de pouvoir l’aider. Les agents de police étaient trop occupés avec la foule ou à se disputer au sujet de quoi faire de Amos Holden.

Ce dernier avait même pu échapper à leur vigilance, tentant de rejoindre son amie pour lui porter secours. C’est cette petite distraction qui permit à la jeune femme de riposter et de faire lâcher prise à son agresseur. Ecroulée sur le sol, alors que certains s’étaient joints à l’autre sweat à capuche pour faire un maximum de casses dans les magasins, celui qui semblait en vouloir particulièrement à la flic se prit un mauvais coup de la part du médecin. Le SWAT arriva en nombre pour tenter de mettre de l’ordre dans cette émeute. L’un d’eux bouscula les deux agents de police en train de polémiquer et passa un bras autour d’Amos pour l’aider à se déplacer, emboîtant le pas au consultant McLight qui portait la brune dans ses bras. Rapidement, d’autres ambulances arrivèrent ce qui permit d’escorter les personnes blessées à l’hôpital.

Après plusieurs heures de cris, de coups et de soins, la manifestation prit finalement fin non sans mal ni sans dégât. Des millions de dollars allaient être nécessaire pour réparer la casse qui avait été commise. Par ailleurs, les victimes collatérales étaient nombreuses. Les urgences du T.U. Hospital de Philadelphie avaient été surchargés. Certains urgentistes avaient malheureusement dû orienter leurs patients directement à la morgue. Le bilan humain était difficile à établir du fait de la difficulté à établir un lien entre la manifestation et le décès de chacun. Bon nombre d’individus avait été arrêté par les forces de l’ordre, y compris Luc Hellking, rapidement relâché grâce à son poste de consultant dans la police qui lui a permis de justifier sa présence sur les lieux, alibi validé par les soins du lieutenant McKinney une fois de retour au commissariat. Parmi les arrestations, il y avait également Aengus O’Griffin, journaliste web à qui toutes les photos et les vidéos prises ce jour là furent confisquées. Après quelques heures à attendre d’être interrogée, le lieutenant responsable de son interrogatoire ne mit pas longtemps avant de la relâcher.

Alejandra Rivera se vit féliciter par le chef du commissariat pour avoir sû tenir les rênes au moment le plus difficile. Elle ne manqua pas de préciser que les lieutenants McKinney et Edwards s’étaient jetées dans la fosse aux lions sans réfléchir ce qui lui valut une remarque comme quoi elle ferait mieux de continuer à se concentrer sur elle-même. La première eut le droit à des remontrances rapidement. Quand à la seconde, elle ne remettra pas les pieds au poste avant un moment.

Une fois arrivés à l’hôpital, malgré les prises en charge en urgence, Josh O’Brian succomba à sa blessure par balle. Une infirmière s’occupa de recoudre Amos qui resta tendu pendant un long moment, sachant parfaitement qu’il n’aurait pas les moyens de payer la facture de l’hôpital. Quand à Miss Edwards, elle ne se réveilla que le lendemain après qu’il ait été avéré qu’elle avait subi une commotion cérébrale. Sa plaie à l’abdomen fut l’objet d’une intervention chirurgicale. Elle ne garderait comme séquelles que de grosses cicatrices heureusement. Mais évidemment, son retour au poste de police allait devoir attendre, écopant d’une obligation de repos avec période d'alitement non négligeable et non négociable. Après tout, à son arrivée à l’hôpital, son coeur s’était arrêté pendant plusieurs secondes, obligeant le consultant à lui faire un massage cardiaque.


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