L’Amour dure trois ans.

Tel était le nom de cette conférence, où se réunissaient neurobiologistes, neurologues, psychologues, thérapeutes, etc. Une appellation qui pourrait paraître fantaisiste, mais le sujet abordé n’était on ne peut plus sérieux, recherches et analyses à l’appui, thème de nombreux ouvrages et thèses. Cette dernière se déroulait au dernier étage d’une grande tour ultra-moderne, inaugurée il a peu, au centre-ville, avec une vue imprenable sur la ville de Philadelphie. Tout était à la pointe de la technologie dans le bâtiment, des éclairages, à la climatisation, passant par le système de sécurité et alarme incendie dernier cri de la technologie actuelle.

Le Pr Ludwig Anderson, célèbre neurobiologiste, est l’auteur du titre éponyme « L’Amour dure trois ans » où il explique les phénomènes chimiques des sentiments amoureux, où s’entremêle ocytocine, plus communément appelée hormone de l’amour, ses mécanismes, pourquoi sa production diminue avec le temps, ses conséquences sur d’autres hormones telles que la dopamine… Scientifiquement parlant, cela ne dure pas plus de trois ans – le temps de faire un enfant et qu’il sache marcher seul – et ce depuis la nuit des temps. Bien entendu, si physiologiquement parlant cette théorie reste irréfutable, cette vision des choses peu romantique possède également ses détracteurs. C’est pourquoi les débats sont animés selon les intervenants, venus d’horizons totalement différents pour certains, avec des motivations diverses et variées, soit professionnelles, soit d’ordre privé.


Côté professionnel, nous avons l’interne en neurologie, Ambre Riveira. La Mnémosyne qui est en elle, toujours avide de connaissances nouvelles, suit les débats avec le plus grand intérêt. Non loin, nous avons également Louisa Brown, présente sous ses deux casquettes. La conseillère conjugale et le Dieu de l’Amour. Eros s’amuse d’ailleurs grandement de toutes ses recherches scientifiques. Tente même de repérer qui parmi l’assemblée présente pourrait être compatible. Former des nouveaux couples durant une conférence sur l’Amour, quoi de plus amusant ?


Côté privé, se trouve une petite femme entre deux âges, un peu replète, qui boit littéralement les paroles du Pr Anderson alors que celui-ci fait sa conférence. Adélaïde Slidell a lu et relu des dizaines de fois le livre du professeur. Mariée depuis vingt ans, elle n’éprouve plus aucune attirance pour son époux depuis fort longtemps déjà. Cette histoire de durée limitée de l’amour l’a confortée alors dans sa décision : celle de quitter Erskine Slidell. A bat la routine. Exit l’ennui et le devoir conjugal.


Erskine Slidell qui se trouve lui-même dans le bâtiment où se déroule la conférence. Ancien militaire, il a fait le Viêtnam, et sait préparer des explosifs et autres produits incendiaires. Adelaïde a commis l’irréparable en le quittant, et il est persuadé que c’est de la faute à cet empafé de professeur. Il a monté la tête de son épouse avec ses conneries de réactions chimiques et de date de péremption programmée de l’amour. Et maintenant, elle était partie ! Pire, elle était venue rencontrer ce minable à cette conférence ! Avait-elle l’intention de se jeter dans ses bras ? Aveuglé de colère et de souffrance, Erskine voulait se venger. Punir.


Eros suit un couple susceptible d’être totalement compatible dans le hall devant la salle de conférence, prêt à décocher ses flèches à la première occasion. Louisa ne prête alors pas attention à la jeune femme qui sort des toilettes et la percute. Cette jeune femme n’est autre qu’Ambre. Même les déesses ont des besoins naturels. Alors que les deux femmes se confondent en excuses, et que Eros bouillonne de ne plus avoir dans son cham de vision les futurs tourtereaux, une explosion retentit, faisant trembler le sol et les murs. Des vitres se brisent. L’alarme incendie se déclenche, vrillant les tympans des occupants des lieux.

Bientôt, c’est le chaos, bousculades, pleurs, cris. Les portes coupe feu sont verrouillées, les ascenseurs bloqués. On ne peut pas dire que le système de sécurité et incendie dernier cri ne fait pas son office.



Erskine Slidell a posé des explosifs à des endroits stratégiques, juste à l’étage du dessous où se déroulait la conférence. Combiné à des accélérateurs de feu, ce dernier se propage rapidement. Les occupants de dernier étage sont pour l’heure coincés, le système de sécurité ayant tout verrouillé automatiquement, empêchant toute échappatoire possible, que ce soit pour les humains comme pour les dieux présents sur les lieux.




Informations complémentaires :

♆ Le contexte de ce RP aléatoire vous est proposé par @Kaitlyn McKinney. Vous pouvez la MP si un point du contexte vous turlupine.

♆ Le staff n’interviendra pas au cours de ce RP. C’est à présent votre sujet, vous le gérez comme un RP ordinaire.

♆ Si le contexte ne vous inspire pas (ça arrive !), détournez-le pour l’entraîner dans une autre direction. Ou parlez-en ouvertement avec votre partenaire, mais ne l’abandonnez pas.

♆ Par défaut, le premier nom mentionné dans l’en-tête du sujet répond en premier. Vous pouvez naturellement vous accorder sur un ordre différent.

♆ Nous vous souhaitons un bon jeu. Amusez-vous bien !