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 Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)

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 Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Sam 14 Déc 2019 - 22:38
Hey sister, I'll be here for you

La nouvelle arrivent à nous comme la lame de la guillotine sur une tête couronnée. Cinq jours plus tôt, la tour des médias a été réduite en cendres. Cette nouvelle, bien que dérangeante, n’a pas un impact majeur sur nos vie. C’est un bâtiments, et si sa destruction fut violente, plus que violente, avec son décompte des morts impressionnant, ce n’est pas le pire que nous avons pu entendre, Cecil et moi. Pas quand vous avez traversez des guerres et des conflits comme nous. On déplore de si lourdes pertes, évidemment, chaque vie est importante à sa façon. Cependant, nous avions autre chose à penser à ce moment-là: Tony n’était rentrée ce soir-là et ça me titillait le fond de l’esprit que cette tour explose le même jours de la disparition de ma soeur. Cecil a beaucoup fait pour me rassurer, mais j’essayais de contacter d’autres divinités que nous connaissons toutes les deux, des fois que l’un de leur comparses l’ait vu. Mais ce nous provoque un choc violent aujourd’hui, c’est l’annonce du nom de la seule survivante: Tony Lancer. A l’entente de son nom, ce fut comme si le temps s’était arrêté, figer dans cet instant d’effroi aussi pur que glacial, quand la réalisation de ce que ça veut dire me claque en plein visage. C’est un tel choc que j’en perd ma prise sur la tasse que j’amenais et elle se brisa au sol, et je l’aurais rejointe si Cecil n’était pas venu me soutenir et finalement me faire asseoir sur un siège avant la chute fatidique. Ca ne devrait pas tant m’étonner que cela. Et pourtant...

Les larmes coulent toutes seules sur mes joues, je ne contrôle rien de ce qu’il se passe à ce moment précis. Tous ces morts...Il n’y a qu’une seule explication et elle me remplit de tristesse. Pour les morts? Oui, bien sûr, mais surtout pour Tony. Elle qui est bien plus sensible que Cecil ou moi, elle sera ravagée en l’apprenant. Je m’accroche à Cecil qui tente de me calmer. Si Tony est la plus sensible, je suis la plus expressive, et une scène pareille en plein dans le café n’est pas un bon coup de pub, mais je n’arrive pas à me retenir, c’est plus fort que moi.

“Tony...Cecil...Il faut qu’on...Par les étoiles…”


Je porte une main devant ma bouche, incapable de dire le moindre mot de plus. Mais il comprend, il a toujours eu ce don de nous comprendre sans que l’on ait besoin de tout exprimer, notre Cecil. Il est parfait pour nous. Il s’éloigne de moi et pendant un certain temps, je perds la notion de ce qu’il fait, je perds même la notion de ce qu’il se passe autour de moi. Ma léthargie momentanée cesse quand Mme Mallory me tend sa tasse d’Earl Grey et que son chat pose une patte curieuse sur mon genou. Je la remercie d’une voix tremblante, et à peine deux minutes plus tard, mon mari reviens vers moi en me tendant un bout de papier, m’expliquant que c’est là qu’ils ont amené Tony. Ni une, ni deux, je me lève, bien décidée à y aller. Impossible que je laisse ma soeur seule dans un moment pareil. Ma main trouve celle de Cecil pour l’entrainer à ma suite, mais il me retient, me faisant comprendre qu’il doit rester ici un peu plus longtemps et puis ça me revient. Le café, les clients encore présents...Mme Mallory a compris qu’il était l’heure d’arrêter son tricot et de rentrer avec son chat, mais bien d’autres ne comprennent pas l’ampleur de la situation. Le coeur lourd, je pars seule vers ma destination.

Quand j’arrive, après un temps qui m’a semblé bien trop long bon sang, je ne laisse personne m’empêcher de voir ma soeur. Mon regard le hurle et bien que bien moins destructrice que ma soeur, personne n’a envie d’attirer sur lui la colère d’une Zorya ou de leur mari. Une fois près d’elle, j’ai mon coeur qui se serre si fort que j’ai peur qu’il ne s’arrête de manière permanente. Ca me fait si mal de la voir ainsi, allongée, semblant sans vie...J’ai déjà cru perdre mon mari une fois, maintenant ma soeur...Pourquoi la vie s’acharne-t-elle à nous faire ainsi souffrir? Notre décadence ne lui suffit pas? Je rapproche la chaise présente et m’y assoit, prenant la main de Tony en attendant qu’elle se réveille. Que puis-je faire de plus?

Je n’ai pas longtemps à attendre assez vite elle s’éveille et bien que je tente un peu de discussion, plus pour me rassurer qu’autre chose, son presque mutisme me déchire de l’intérieur. Finalement, les médecins nous accordent un retour chez nous et je n’attend pas plus longtemps pour passer un bras autour de sa taille et l’amener jusqu’à la voiture pour la conduire chez nous. Le trajet se fait en silence et je ne suis pas étonnée. Une fois chez nous je la laisse aller, je sais que je la retrouverai de toute façon dans l’appartement. Je lui dis tout de même:

“Myesyats sera bientôt là, il ferme le café…”
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Tony Lancer
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Tony Lancer
Âge et date de naissance : 25 ans, née depuis le 6eme siécle, depuis le fin fond des terres slaves
Métier/occupation : Co Fondatrice du café Moon and Stars avec sa soeur. On la voit faire ses patisseries de l'autre côté du comptoir.
Cible touchée par Cupidon : En heureux et curieux ménage a trois avec son mari et sa sœur.

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Panthéon d'origine : Slave
Divinité incarnée : Zorya Polunochnaya, déesse de la mort, de la renaissance, de la magie, du mystique et de la sagesse
Alliance : Moderne
Pouvoir(s) : Griffe de la mort : Elle peut provoquer un silence et une sensation de froid, dans un rayon de 5 mètres autour d’elle. Mais surtout, cette zone rend les gens malades, certains peuvent même souffrir d'hémorragie, et avoir l’impression de trépasser.

Colère Explosive : Si provoquée, elle peut dégager une déflagration de chaleur et de lumière qui dégage une onde de choc qui peut blesser/faire voler les personnes autour d’elle dans un rayon de trois mètres. Il lui faut cependant être dans un état de fureur avancée

Regard Funèbre : Voit la mort prochaine des mortels qu’elle regarde dans les yeux.. C’est souvent un crève-coeur pour elle, alors elle porte des lunettes de soleil et a perpétuellement le regard fuyant.
Point faible : Photodermatose : Zorya est allergique au soleil, presque comme une banale humaine. Une exposition prolongée peut provoquer éruption cutanée, coup de soleil migraines, voire même évanouissement. Et en cas de forte chaleur, plus de 30°C, ses pouvoirs sont inutilisables.

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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Sam 11 Jan 2020 - 5:21
HEY SISTER, I'LL BE HERE FOR YOU

Elle l’a sentait encore. La morsure du véhicule qui a brisé le moindre os de son enveloppe charnelle. La lente reconstitution de chaque fibre organique de son corps si humain et si fragile, dans la douleur la plus brute et la plus cruelle, alors qu’elle n’avait plus de bouches pour hurler sa souffrance. Sous les gravas, nul n’aurait pu entendre ou plaindre Zorya de minuit. Et pourtant, c’est uniquement son corps qui a été retrouvé, vivant. Une parodie de justice, alors que la déesse de la mort avait accepté son destin, qui était une bien pitoyable punition pour les dizaines de morts qui reposaient autour d’eux. A commencé par l’enveloppe de Godric, son ami, dont ses ultimes paroles furent gravés dans son esprit.

L’éternité faisaient bien pâle allure comparé aux 5 jours de l’étoile de minuit baignant dans sa souffrance. Jusqu’à ce qu’elle fut extrême de sa tombe de fortune, sanguinolente et en morceau. Mais ‘Miraculée’. Le mot est lâché, mais Antonia ne le supporte pas. Il lui vrille les oreilles. Il n’y a rien de miraculeux dans sa survie. Rien. Alors elle s’enferme dans son mutisme, en guise de refuge. Et bientôt le silence la gagne enfin quand elle ferme les yeux. Son salut ne vient que quand elle entend la voix de sa sœur, sa moitié, qui l’appelle. N’importe qui n’aurait trouvé que le néant de la part de minuit. Mais la voix de sa sœur, mue par l’amour et l’inquiétude, lui déchire le cœur. L’agonie pourrait trouver une fin quand, enfin, elle peut rentrer chez elle, a condition d’une surveillance attentive de la part du corps médical. Et la grande déesse rentre clopin-clopant, misérable, et la mort au ventre, les yeux nus rivés sur le sol, ne pouvant plus voir la moindre mort d’un mortel en face.

La fraicheur que Zorya peut rependre autour d’elle n’est rien face à celle qui dort en elle. La Nova a laissé place au silence. Il n’y a plus rien a sauver. Les échecs ont souvent pavés les routes de Zorya, quoi de plus normal en une vie si longue. Mais il s’agissait de vies qu’elle a volé. Nier son implication serait une insulte a leurs mémoires. Mais continuer de vivre semblait un sacrilège tout aussi indécent.

C’est, une nouvelle fois, la voix de de sœur s’éleva des ténèbres, cette fois pour parler de leur tendre âme-sœur. Tout a plus de sens quand elle est aux côtés de sa jumelle. Le souvenir de l’amputation de Myesyats a leur chair était encore trop vif. Elle ne pouvait pas souhaiter avoir trouvé le trépas sous ces gravas, comme égoïste désir de subir le même destin qu’une victime, sans vouloir blesser ses êtes les plus importants de l’univers à ses yeux. Elle ne pouvait pas. Et pourtant…

Elle se tourne difficilement vers sa sœur, ses jambes meurtries, le visage bleuit par les hématomes, elle souffle doucement :

« Le silence me manque. Il est teinté de cris maintenant. Et c’est mon fardeau. Mais je ne veux pas que vous les écoutiez à mes côtés… »


Tony se frotte un œil, pas habituée à ne pas avoir ses lunettes sur le nez, comme un bouclier face au plus funeste. La déesse de la mort savait le côté pragmatique des derniers soupirs. Mais les porter sur ses épaules, c’était un tout autre sacerdoce.

« Ils seront pour toujours en moi. Je vais lutter pour les garder intact. Je ne demanderai pas d’excuses, ni à eux, ni a vous… Je sais que je n’en ai pas besoin pour vous avoir près de moi... »
Sa main, couverte d’éraflures, va chercher celle de sa sœur. Son soutien immuable face aux affres du temps. Elle ne pouvait pas demander le pardon néanmoins. Ils se sont brisés les os pour  les protéger. Ce n’est ni de près, ni de loin, le serment qu’ils se sont promis envers leurs ouailles. Cela n’allait jamais altérer l’amour de ses moitiés envers elle. Mais c’était deux choses très différentes.


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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Dim 19 Jan 2020 - 9:16
Hey sister, I'll be here for you

Elle a le coeur brisé. Pas d’une perte, ou d’un rejet d’une de ses moitiés, mais bel et bien d’être aux premières loges de la souffrance de sa soeur, elle qui fut à la foi la cause et la témoin d’une tragédie. Je la connais, je sais qu’elle en souffre terriblement, sensible comme elle est. Je sais qu’elle aura besoin de tout l’amour que Myesyats et moi-même pouvons lui offrir pour qu’elle aille mieux. Elle ne sera plus jamais la même, qui le pourrait après un tel évènement? Personne. Ou bien c’est qu’il n’a pas d’âme pour ressentir les choses. Je ne doute pas que certains sont ainsi, mais ce n’est pas le cas de Zorya de minuit, de ma soeur si chérie et si tant aimée. Ses paroles, elles me font mal, parce qu’elles sonnent comme un rejet envers nous. Mais je la connaît mieux que cela et je n’hésite pas à souffler, tout aussi doucement qu’elle a pu le faire.

“Nous avons toujours partager nos fardeaux. Ce sera encore le cas ici.”


Je la laisse parler, l’écoutant attentivement et n’hésite pas à lui donner ma main pour qu’elle se rassure, pour lui montrer que je suis et serais à jamais auprès d’elle. Doucement, je hoche la tête, confirmant ses dires quant à notre présence auprès d’elle sans qu’elle n’ait besoin de dire quoi que ce soit, mes yeux se remplissant à nouveau de larmes. Tony est peut-être la plus sensible d’entre nous, mais je ne peux m’empêcher d’avoir mal en la voyant ainsi; tuméfiée, meurtrie jusque dans son âme, cette dernière alourdie par un fardeau dont elle ne pourra pas s’extraire, malgré mon souhait le plus cher.

Finalement, j’utilise la main dans la mienne pour l’attirer à ma suite jusqu’à notre chambre, avec le lit assez grand pour nous accueillir tous les trois après que nous ayons salué nos enfants chaque soir. Grimpant sur le lit, je lâche sa main juste le temps d’installer les coussins de manière à ce que je puisse m’appuyer contre la tête de lit, et lui tend enfin les bras pour qu’elle vienne s’y blottir. Cela fait, je passe mes bras autour d’elle, prêtant attention à ne pas appuyer sur une blessure ou un bleu sur sa peau. Une de mes mains va se perdre dans ses cheveux, les lui caressant doucement. Une berceuse vient se loger dans ma gorge et je ne la retient pas. Je chante, ma voix basse et douce envers cet être si cher. Quand elle est terminée, je reprend la parole.

“Les enfants se sont inquiétés de ton absence, comme nous tous. Ils seront si heureux de te revoir…”

Je tente de ne pas parler de l’évènement, je veux lui montrer que quoi qu’il ce soit passé, elle est chérie, elle est attendue et soutenue ici. Nous l’aimons d’une manière qu’aucun mortel ne pourrait l’envisager, et je veux le lui rappeler en ce moment si douloureux.
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Tony Lancer
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Point faible : Photodermatose : Zorya est allergique au soleil, presque comme une banale humaine. Une exposition prolongée peut provoquer éruption cutanée, coup de soleil migraines, voire même évanouissement. Et en cas de forte chaleur, plus de 30°C, ses pouvoirs sont inutilisables.

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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Ven 14 Fév 2020 - 3:07
HEY SISTER, I'LL BE HERE FOR YOU

Ses épaules avaient supportés bien des souffrances et des tragédies au court de ses longues années de lutte face aux moult combats qu’ils ont du mené. Si jamais elle n’aurait cru vivre une souffrance aussi vivide que le jour où elle a cru perdre leur mari à tout jamais, porter sur ses épaules le point d’une centaine de morts innocentes était au moins tout aussi dur a supporter. Zorya de minuit et sa famille ont pourtant tué des gens de leur temps. Parfois même brutalement. Mais les temps de guerre et de besoins réclament sacrifices et actions. Ici, nul de ces choses n’était nécessaire. Elle avait été faible. Et ce n’avait été ni le moment, ni l’occasion de l’être. Plus que la honte, c’était le désœuvrement face a l’horreur de la situation qui était si dur pour elle. La culpabilité. Même l’enveloppe de Tyr n’avait nullement été épargnée par ses actions ridicules. Déesse de la sagesse en manque cruellement de cette dernière. Ses pouvoirs déclinaient largement, et si elle avait besoin d’une preuve supplémentaire, la voilà devant ses yeux. Cruellement réelle.

Mercy ne s’embarrasse pas de reproches ou d’avertissements. Elle est silencieuse, respectueuse, et autrement plus forte que sa sœur de minuit ne l’a jamais été.  Elle affronte la situation avec tendresse, patience, et plus de douceur qu’il n’est possible d’en avoir. Tony a longtemps admiré sa sœur pour cette capacité innée a s’adapter et tirer le meilleur partie d’une situation, quand elle, peut s’effondrer comme un triste château de carte devant les difficultés du monde. Mais a deux, elles se sont toujours battues et soutenu. Ici, elle doutait cependant de pouvoir y arriver si facilement.

La voilà bientôt lovée contre sa sœur, au creux de leur lit, bercée par la chanson antédiluvienne que chante bientôt l’étoile du matin. Un parfum de leur ancienne vie. Tony avait peut-être imaginé un peu dans quelle ambiance elle serait accueillie a son retour, entre deux pensées pour les sinistrés trépassés par sa faute. Mais si elle se doutait que la plupart des dieux lui en voudrait, elle savait que finalement, jamais sa famille ne la renierait. Ses yeux s’embuent un peu quand Mercedes parle de leurs enfants. Mais elle ne dit rien. Pendant un long moment, il n’y a que le silence, entrecoupé par les douces chansons de sa sœur, et les cris qui sommeillent encore dans les pensées de la Sagesse.

« Bientôt le désespoir gagnera d’autres horizons. Je ne peux pas promettre ta sécurité, celle de Cecil, ou même celle des enfants… »
Un long soupire s’échappe de ses lèvres. «  Je voulais vous garder en sécurité, loin des méfaits du monde. Surtout depuis que Cecil est revenu dans notre vie. Mais j’ai échoué. La colère gronde chez les plus jeunes, comme ceux de notre espèce, et c’est en grande partie ma très grande faute. »

Elle se lève un peu, entourant ses genoux de ses bras frêles, mais capables d’horreurs autrement plus fantasques.

« Notre ami des Ordres a perdu son enveloppe par ma faute. Le temps dira si il choisira de revenir parmi nous. C’est encore une tragédie pour laquelle je ne peux pas faire amende honorable. »


Comme elle voudrait, à ce moment qu’ils ne soient pas enchaîner aux horreurs à venir cause de l’amour indestructible qui les avaient liés éternellement tous les trois. Mais malheureusement pour eux, les pire épreuves allaient de paire avec les promesse d’éternité.


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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Mer 19 Fév 2020 - 11:30
Hey sister, I'll be here for you

Je patiente. Je le fais toujours. J’ai patienté le retour de Myesyats sans même le savoir. J’ai patienté que les jours se fassent meilleurs pour nous. Je patienterai que ma soeur soit prête à parler pour l’écouter avec l’attention qu’elle mérite. Elle ne parle jamais pour ne rien dire, contrairement à moi qui ai les paroles faciles, parfois avec sens, parfois futiles, mais jamais pour ne rien dire. Pas vraiment. J’aime simplement avoir ce contact verbal avec les gens, même si je suis parfaitement consciente de ne leur montrer qu’une façade à la plupart. PArce qu’ils sont humains et qu’ils ne peuvent appréhender ce que nous pouvons vivre, ce que nous avons vécu...Ce n’est pas une vie que l’on peut envisager sans l’avoir vécu. Ne serait-ce que du point de vue temporalité; des siècles de vie, ce n’est pas une optique dont sont capables les humains qui ne sont pas des disciples. Mais quand on le sait, quand on l’a vécu, qu’est-ce que c’est de patienter quelques instants, ou même des heures, pour une parole? Rien du tout.

Quand finalement elle s’exprime, mon coeur se gonfle d’amour pour elle, tout en même temps qu’il se serre. Elle a toujours voulu notre bien à nous tous, à sa famille, comme nous tous voulons son bien et le bien des autres de notre famille. Mais elle souffre de l’incertitude que cette vie nous amène. Le souvenir violent de la mort de Myesyats me revient et me tire un frisson. Rien ne peut nous protéger à jamais, pas même ma capacité. Je ne peux pas protéger quelqu’un indéfiniment de la mort, car elle a pouvoir sur tout être, même immortel, un jour ou l’autre. C’est l’ordre des choses.

Je ne tente pas de la retenir dans mes bras, mais m’assois en tailleur face à elle, ne la quittant pas des yeux, continuant de l’écouter dans un silence respectueux et presque religieux, si je peux me permettre le trait d’esprit. Ce qu’elle m’annonce me tire un petit son de choc. Týr? Alors la situation est plus grave que je ne l’imaginais. Mon esprit avait surtout retenu les morts mortelles, les humains qui ont perdu la vie par sa faute (sans l’être totalement mon esprit me dit, éternel optimiste), mais n’avait pas pris conscience qu’un de nos amis en faisait partie...La douleur et la culpabilité...Je comprends d’autant mieux son état. M’approchant, je dépose un tendre baiser sur son front, telle une mère le ferait à son enfant qui a eu peur. Comme j’ai pu le faire à nos enfants, c’est un geste qui me vient aussi naturellement que de respirer.

“Ma pauvre soeur…” je pose ensuite mon front contre le sien “Tu n’as pas à essayer de tous nous protéger par toi-même. C’est une tâche bien trop grande pour toi seule. Nous nous protégeons les uns les autres, du mieux que l’on le peut. Mais personne ne peut garantir la sécurité absolue des autres. C’est bien là la tragédie de la vie. Nullement nous t’en voulons pour cela, jamais nous le ferons. Tu n’es pas à blâmer pour cela. Quant à Týr...Il est juste, et un ami, il était là, je ne m’inquiète pas. Et il reviendra; Athena est toujours là, jamais il ne la laissera seule”

Je souris, un petit sourire complice, de ceux que l’on échange avec Tony quand je lui explique mon prochain plan pour aider les deux divinités à aller l’un vers l’autre. Ils sont aussi têtu qu’un enfant qui ne veut pas manger ce qu’on lui propose, mais nous arriverons bien à faire quelque chose.
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Cecil O'Leary
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Cecil O'Leary
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Métier/occupation : Gérant du Moon and Stars. Officieusement consultant au sein du FBI
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Divinité incarnée : Myesyats, dieu de la lune
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Pouvoir(s) : Perce rêve: Capacité de manipuler ou d'influencer les rêves d'un mortel à la fois, par contact physique ou mental. Sa puissance étant renforcée en fonction du lien établis avec la personne visée. Connaitre le nom et le visage de la personne suffit à l'atteindre.

Plaine gelée: Provoque un froid extrême sur une portée de 6 mètres et un rayon de 3 mètres. Il peut baisser la température de façon constante et discrète, comme très brutalement, selon l’urgence. Son toucher est aussi brûlant que l'azote liquide.

Attraction: Provoque une sympathie naturelle qui fait qu'on se confie très facilement à lui, selon la volonté de la personne.
Point faible : Empathie profonde: Hypersensible, Cecil se laisse bien souvent dépasser par son besoin d’aider les mortels. Il peut très vite se laisser submerger par ses émotions jusqu’à en perdre le contrôle de ses pouvoirs.

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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Lun 16 Mar 2020 - 3:21


Hey sister I’ll be here for you.
Cecil ft. Tony & Mercy
☾ ✰ ☾ ✰ ☾ ✰ ☾ ✰ ☾ ✰ ☾ ✰ ☾ ✰ ☾ ✰ ☾ ✰ ☽ ✰ ☽ ✰ ☽ ✰ ☽ ✰ ☽ ✰ ☽ ✰ ☽ ✰ ☽ ✰ ☽



Tout le monde avait toujours tendance à voir en lui un homme des plus calmes, posés, sereins, ne laissant pas franchement sortir ses émotions facilement, et même franchement dans sa bulle. C’était en partit vrai ! Cependant, s’ils pouvaient pouvait voir ce qu’il se passait dans sa tête. Une véritable tempête de sensation ! Tout fusait en tout sens comme un véritable feu d’artifice, lui collant des sueurs froides, puis presque des accès de paranoïa, lui faisant envisager les pires scénarios. Cependant, Cecil avait surtout cette faculté à garder tout – ou la grande majorité – pour lui. Se répétant, comme un mantra, qu’il fallait tenir bon, pour Mercy, pour Tony. Et même pour les enfants. Les enfants se font toujours du souci.
Et du mauvais sang, la lune et l’étoile du matin avaient des raisons de s’en faire. La tour des médias avait explosé, entrainant dans cette catastrophe plus d’une centaine de vie. Et pas toutes humaines.
C’était triste, tragique, pour les familles des victimes. Une information qui n’aurait pas vraiment eut trop d’impact sur leur quotidien, si Godric n’avait pas fait partit de la liste des victimes, et si l’étoile du soir avait franchit la porte, à la fin de cette journée. Mais elle ne l’avait pas fait.
Son téléphone sonnait dans le vide, inlassablement. La police restait campée sur ses positions : vingt quatre heures avant de signaler une disparation. Les hôpitaux quant à eux n’avaient aucune trace de la rouquine. Toute la nuit, il avait veillé, dans l’attente qu’elle ne rentre. Restant à l’affut de chaque son, s’imaginant à tout instant entendre la clef tourner dans la serrure et la porte pivoter sur ses gonds, pour laisser la place à la jeune femme. Mais il n’en fut rien.
Son inquiétude avait grandit un peu plus, lorsque même en rêve, Myesyats n’était pas parvenu à la contacter. Ni même à toucher son esprit. Comme si elle avait tout simplement… disparue de ce plan d’existence. C’est dans ce moment qu’il comprit, ce que ses deux femmes avaient bien put ressentir lorsqu’elles avaient apprit sa mort. Complète et définitive. Le Dieu se souvenait également, de la douleur qui avait transpercé le cœur et l’âme de Cinead, lorsqu’Hoela et Dylis lui avait été si brutalement arraché. Et plus jamais, dans cette vie ou dans une autre, Cecil ne voulait ressentir ça.
Evidemment, l’homme n’avait pas fait part de tout ça à Mercy. Morningstar qui même n’étant pas la plus expressive des deux, questions émotions, avait déjà assez affaire avec les siennes, pour ne pas en rajouter de son côté. Ça ne l’aiderait en rien.

Alors oui, il passait pour quelqu’un de calme, seulement la plupart du temps, il avait l’impression de se voir en train de courir en tout sens, tel un poulet sans tête, les bras battant l’air comme s’il tentait vainement de s’envoler – tout en sachant qu’il en était incapable – et criant à l’image d’un fou échappé d’un asile. Ça pouvait être risible comme situation. Seulement c’est comme ça que le russe se sentait, à la fois désespéré, impuissant et absolument ridicule…
Les yeux dans le vague, fixant l’espace vide entre les tables, qu’il avait en face de lui, Cecil avait l’impression de se voir cavaler entre les clients, tel le pantin désarticulé qu’il s’imaginait être dans sa tête, ignorant totalement l’homme se trouvant attablé avec sa compagne. Enfin, c’est ce qu’il lui semblait.
- « … c’est en supplément ? Monsieur ? »
Demanda l’inconnu, particulièrement hautain, qui lui cassait royalement les pieds depuis qu’il avait passé la porte du café. La tarte aux doigts, oui, peut être éventuellement en supplément, d’ici deux à cinq secondes, juste le temps qu’il s’échauffe un peu. Si tant est que frapper les clients soit déontologique, mais pour ce qu’il en avait à faire, dans l’immédiat. Le gérant du Moon and Stars n’avait même pas écouté sa question, alors lui répondre se trouvait être une autre paire de manche. Ses lèvres s’entrouvrirent, prêt à lui délivrer une réponse totalement aléatoire, pour noyer le poisson – comme lui proposer de leur laisser plus de temps pour choisir, parce qu’il avait autre chose à faire que de jouer les poteaux décoratifs – quand un bruit de porcelaine brisée attira son attention. Sauvé par "schling", à défaut de pouvoir dire par le "gong" ! Cecil tourna la tête vers la source du bruit, juste à temps pour voir Mercy défaillir. Avec une grande rapidité, il se faufila entre les tables, plus à l’image d’un danseur bourré qu’un super héro émérite, et parvint à la retenir avant qu’elle ne rejoigne la tasse sur le sol. La faisant assoir sur une chaise, l’homme s’agenouilla devant elle, prenant ses mains entre les siennes, qu’elle serra presque aussitôt. Il tenta de la rassurer, alors qu’il observait impuissant ses larmes couler sur ses joues. Mais il attendit patiemment qu’elle lui confit la cause de son émoie, même s’il en avait une petite idée. Quand la voix de Mercy s’étrangla, en prononçant le prénom de sa sœur, son mari sentit une boule lui serrer la gorge. Elle n’avait pas besoin d’en dire plus.  
Serrant ses mains, il se releva puis s’excusa auprès des clients qui le fustigeaient du regard, pour s’éclipser dans le bureau, où il s’empara du téléphone.

Quelques minutes plus tard, Myesyats tendit une page d’un bloc note, ou il avait fait l’effort d’écrire de façon lisible, l’hôpital où Antonia avait été emmenée.
- « Va la retrouver, elle serra ravie de voir un visage amical. Qu’il lui dit d’une voix douce, alors qu’il crevait d’envie de sauter sur la table et de hurler « ELLE EST VIVANTE ! », comme s’il s’agissait d’un véritable miracle de la vie.
Ce qui était le cas, compte tenu de ce qu’elle avait dû traverser. Mercy ne se le fit pas redire deux fois. Bondissant de sa chaise, elle l’attrapa par la main pour l’emmener avec elle. Et par les étoiles !, qu’est ce qu’il en mourait d’envie. Hélas, il ne pouvait pas. On en revenait à la déontologie, qui l’avait empêché de verser son café sur la tête du gusse un peu plus tôt ?
- Vas-y, je vais fermer le café. Je vous retrouverais ce soir. »
Son pouce caressa le dos de sa main, avant de l’attirer vers lui pour s’autoriser à déposer un baiser sur son front, avant de la laisser filer. Un soupir s’échappa des lèvres de l’homme, alors qu’il observait sa chevelure danser dans son dos sous sa précipitation, puis disparaitre de sa vue. La journée allait être sacrément longue…
La main de Mme Mallory sur son épaule le tira de sa torpeur. La vieille dame lui offrit un sourire, qui fut assez communicatif. Des fois il n’y avait pas besoin de mot, pour transmettre ses sentiments. Et si tous les clients pouvaient être aussi compréhensifs qu’elle, ça aurait été plus simple. Un second soupir suivit le premier, lorsqu’il partit à son tour avec son tricot et son chat, et qu’un « S’il vous plait ! » se fit entendre. « Et s’il ne me plait pas ? », qu’il pensa avec amertume, accrochant à ses lèvres le sourire que Mme Mallory lui avait offert avant de partir. Fichue journée…

La clef glissée dans la serrure de la grille fermant le café, lui indiqua qu’elle était enfin terminée. Et non, il n’avait tué personne. Pourtant ce n’était pas l’envie qui lui en avait manqué. Pourtant, ce serait ironique pour un ancien agent d’Interpol, et consultant du FBI, de s’adonner aux mêmes "loisirs" que ceux qu’il avait traqué durant des années. Même si parfois, il pouvait comprendre pourquoi ils en venaient à de telle extrémité ! Cecil se retint également de courir jusqu’à sa voiture, puis de foncer chez lui, le pied au plancher, comme s’il était en pleine intervention de police, toute sirène hurlante. Des fois, le self control lui semblait quelque chose de vraiment surfait. En tout cas, pas sur la route. Pour le reste…
Il manqua bien encastrer sa voiture dans un poteau, dans sa précipitation à la garer, puis décida qu’il serait plus rapide que l’ascenseur pour monter quatre étages au pas de course, histoire d’arriver plus vite devant sa porte. Bêtement essoufflé, rouge comme une tomate sortie du four, mais enfin chez lui. Prêt à bondir sur Tony, la prendre dans ses bras, rouler dans les draps et ne plus la lâcher jusqu’à la semaine prochaine, au moins.
Enfin ça, c’était s’il ne s’enfermait pas dehors, en cassant la clef de la voiture dans la serrure. L’appartement ne risquait pas de démarrer, ni de les emmener très loin… Jetant écharpe et manteau dans l’entrée, Cecil manqua bien se casser la figure en se débarrassant également de ses chaussures, ce qui ne rendit pas son entrée des plus discrète. Tant pis, discrétion n’avait jamais été son second prénom. Difficile de l’être quand on a deux femmes…
D’ailleurs, il n’eut pas trop de mal à les retrouver, la chambre était un endroit tout indiqué pour une convalescente. Même si ça l’étonnait que les médecins l’aient laissé sortir dans son état. Sa sœur avait dû se montrer des plus convaincantes, ce qui éviterait quelques interrogations embarrassantes.
Glissant sa tête par l’ouverture, il ne put empêcher un sourire de se dessiner sur ses lèvres en les voyants toutes les deux, sa seule présence suffisant à chasser la tristesse qu’il avait put ressentir, chaque jour de sa disparition. Et à la voir, aussi fragile qu’une poupée de porcelaine, réflexion faite, il allait s’abstenir de lui sauter dessus, comme un chien trop ravis d’avoir enfin retrouvé son maître. Le Dieu lunaire tendit un paquet à l’intérieur de la pièce, motivé par l’envie de chasser ses mines particulièrement moroses, agitant un sachet en papier.
- « Quelqu’un a commandé un muffin ? Demanda-t-il doucement. Myrtille, crumble, caramel et… je crois que j’ai oublié. Thé ou café ? Je suis plus à deux ou trois prêt. »
Même s’il en avait un peut marre aujourd’hui. Et surtout qu’il ne posait pas vraiment la bonne question. « Par la lune, tu es rentrée, comme tu vas ? » aurait sans doute été plus approprié. Seulement, il voyait très bien comment elle allait et il n’était pas certain de ne pas défaillir à son tour, si cette question franchissait ses lèvres. Pleurer se trouvait être la dernière des choses dont il avait envie ce soir.

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Tony Lancer
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Âge et date de naissance : 25 ans, née depuis le 6eme siécle, depuis le fin fond des terres slaves
Métier/occupation : Co Fondatrice du café Moon and Stars avec sa soeur. On la voit faire ses patisseries de l'autre côté du comptoir.
Cible touchée par Cupidon : En heureux et curieux ménage a trois avec son mari et sa sœur.

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Panthéon d'origine : Slave
Divinité incarnée : Zorya Polunochnaya, déesse de la mort, de la renaissance, de la magie, du mystique et de la sagesse
Alliance : Moderne
Pouvoir(s) : Griffe de la mort : Elle peut provoquer un silence et une sensation de froid, dans un rayon de 5 mètres autour d’elle. Mais surtout, cette zone rend les gens malades, certains peuvent même souffrir d'hémorragie, et avoir l’impression de trépasser.

Colère Explosive : Si provoquée, elle peut dégager une déflagration de chaleur et de lumière qui dégage une onde de choc qui peut blesser/faire voler les personnes autour d’elle dans un rayon de trois mètres. Il lui faut cependant être dans un état de fureur avancée

Regard Funèbre : Voit la mort prochaine des mortels qu’elle regarde dans les yeux.. C’est souvent un crève-coeur pour elle, alors elle porte des lunettes de soleil et a perpétuellement le regard fuyant.
Point faible : Photodermatose : Zorya est allergique au soleil, presque comme une banale humaine. Une exposition prolongée peut provoquer éruption cutanée, coup de soleil migraines, voire même évanouissement. Et en cas de forte chaleur, plus de 30°C, ses pouvoirs sont inutilisables.

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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Dim 19 Avr 2020 - 1:00
HEY SISTER, I'LL BE HERE FOR YOU

Les mots ne sont pas la meilleure arme de Zorya de minuit. Ils sont, ironiquement, souvent les obstacles de ce qu’elle a besoin d’exprimer,  là où sa sœur trouve toujours les bons pour la rassurer et calmer les mers agitées de ses pensées. L’époque où sa musique pouvait encore toucher les artistes et les mortels était révolue depuis longtemps, et il lui fallait fallut du temps a trouver une nouvelle façon de toucher les mortels et de leur faire transparaitre fond de ses pensées. La cuisine avait été un salut pour elle, et le café une nouvelle occasion de rebondir dans une vie déjà trop chargé, où les sœurs avaient plus d’une fois perdues leur chemins.

Un bref sourire étire ses lèvres rendue pâles par l’absence de maquillage. Oui en effet, Tyr ne peut pas partir ainsi, pas quand Athéna est encore sur terre, prête à affronter les menaces qui résultent d’une tragédie pareille. Tyr reviendra. Probablement furieux après elle, mais elle s’en avait cure. Il en avait le droit légitime. Elle attendrait son jugement, en tant que dieu de la justice, et elle savait qu’il aurait la décence d’épargner ses moitiés de son jugement. Plus que jamais, ils étaient innocents. Sanctum n’aurait eu aucun regret a condamné Cecil et Mercy. Et elle espérait que l’idée ne leur traverse pas l’esprit.  Les divinités étaient des être vindicatifs. Et que sa sœur et son mari puissent souffrir de ses propres erreurs était de très loin sa plus grande angoisse. Mais Mercy ne semblait nullement s’en émouvoir. A milles lieu de ce genre de préoccupation.  Juste heureuse de l’avoir de nouveau a ses côtés, après des jours d’angoisse et de solitude. Si l’un d’entre eux est disparu, rien ne peut le remplacer. Et ça, les deux sœurs l’ont rapidement comprit, après des mois a avoir du se séparer de Cecil. Incapable de combler le vide immense qu’à laisser sa mort derrière lui. Les condamner a l’errance et la perdition. Les plus beaux chateaux n’avaient aucune valeur, comparé a leur humble et cozy coffee shop où tout les trois vivraient dans une solidarité, une complicité, et un amour que seul une fraction de personnes, mortelles ou immortelles, pouvaient connaitre dans leur vie.

La présence de Mercy est aujourd’hui, comme toujours, une aide précieuse. Elle admirait sa sœur qui n’avait jamais peur de rien. Elle était prête a affronter les prochains obstacles, et a se battre contre ceux qui peuvent venir après eux. Qu’importe les difficultés, elle les verra comme une raison de se rapprocher tout les trois, et de n’être que plus puissants face aux difficultés. Une telle détermination était au baume au cœur pour l’étoile de minuit, qui n’était que toujours impressionnée par sa moitié jumelaire.

« L’amour, tel les portes du ciel, défit tout obstacles et raison. »
Fit-elle, avec humilité, et peut-être un peu émue par une telle dévotion de la part de sa sœur.

Mais la porte d’entrée se ferme avec fracas et elle peut clairement entendre Cecil manquer de trébucher, probablement a cause d’une sinistre histoire de chaussures. Elle eut un bref rire complice avec sa sœur, l’humanité de l’enveloppe de Myesyats avait été une surprise pour elle, qui tranchait sérieusement avec ce qu’elles avaient pu connaitre pour lui. Mais il s’était immédiatement trouvé comme étant toujours aussi attachant et serviable. Des  millénaires plus tard, elles étaient toujours aussi éprises de lui, et pour leurs mêmes raisons.

Sa mine douce et son ton attendrit, la laissa afficher un sourire franc, sans lâcher sa sœur. Au contraire, elle l’attira doucement dans ses bras, revigorer de les avoir tous les deux près d’elle. C’était probablement tout ce dont elle avait besoin pour que le fardeau de ses épaules puisse se déposer un peu. Elle sait pertinemment qu’ils lui en prendront un petit peu, de bon cœur, pour l’aider a porter l’impact de cette tragédie. Avec eux, elle était plus forte que jamais. Il lui faudra du temps, cependant, pour qu’elle accepte qu’ils doivent subir les résultats de sa propre folie. Mais elle sait que les exclure ne les rendra que plus malheureux. Et ça, elle ne pouvait pas le supporter. Ce n’était plus ses erreurs. C’était leur histoire.  

Elle eut même un bref rire quand elle vit le sac remplit de victuailles, bien que toujours infiniment épuisée.

« Mon corps est faible, et mon esprit doit encore se rétablir. Mais ma bouche s’humidifie, et voila longtemps que mes dents n’ont rien mordu. Mes besoins terrestres ont beaux être inexistants, il semblerait que mon estomac ait pourtant prit l’habitude de me parler. De la myrtille pour mon âme je te prie! »


Tony se réinstalle sur le lit, s’asseyant sur le rebord, les muscles noueux et encore épuisée par sa régénération divine. Elle aimerait se lever, mais ses jambes risque de s’effriter, et ses visages timidement enthousiaste autour d’elle s’effondrerons autant qu’elle. Elle s’étira donc avec une certaine pénibilité, mais préféra taire ses frayeurs. Affichant un sourire plutôt détendu auprès de ceux qu’elle aime.

« Nulle inquiétude : bientôt mes mains retravaillons les croissants pour l’œuvre du Moon and Stars. A vos côtés. Et quoiqu’il en résulte de cet incident, nous sommes là. »
Elle leur fit signe de s’approcher, n’osant pas se lever. « C’est un privilège que peu d’âmes peuvent se targuer d’avoir… et si je dois porter l’insigne de l’unique survivante de la tragédie, c’est parce que vous m’avez donner la force d’en réchapper. »

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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Dim 26 Avr 2020 - 11:46
Hey sister, I'll be here for you

Le son de la porte d’entrée nous sort de notre petit bulle sororale, mais pour le meilleur car voilà notre mari qui nous rejoint, la pièce manquante à notre foyer. Je me décale pour me retrouver face à la porte de la chambre, cette dernière s’entrouvrant sur le visage de Cecil qui amène des offrandes pour nous. Je ne peux empêcher l’immense sourire de prendre place sur mon visage, ses attentions toujours aussi bien reçues, surtout en ces moments douloureux. Sa douceur, sa bienveillance est ce dont nous avions besoin, surtout Tony. Je n’hésite pas une seconde à me coller au flanc de ma soeur quand elle m’attire doucement contre elle. Tout contact entre nous est recherché, nécessaire pour se rassurer, pour s’apporter amour et soutien. Heureuse de l’entendre demander un muffin, je ne m’en prive pas non plus.

“Caramel pour moi, s’il te plaît.”

Le remerciant d’un petit baiser quand il me le donne, je me ré-installe auprès de Tony, les jambes en tailleur, invitant Cecil à nous rejoindre, lui aussi. Nous ne sommes bien qu’à trois, nous l’avons testé de première main et aujourd’hui ne fait pas exception. Ce serait même encore plus vrai après avoir vécu quelque chose comme cela. Alors que je grignote tranquillement mon muffin, Tony nous indique qu’elle reviendra vite au café et je passe une main sur son visage, tendre, maternelle.

“Ne t’en fais pas pour cela. Nous avons des stocks, et je pense que les clients comprendront plus que bien que tu aies besoin de quelques jours pour te remettre. Je ne veux pas que tu te forces à quoi que ce soit, c’est bien compris?”

Bien sûr, jamais je ne l’empêcherai de revenir au travail si elle le souhaite, mais je ne veux pas qu’elle s’y sente obligée. Je cherche dans le regard de Cecil un soutien sur ce sujet, car s’il est évident que gérer le café tous les trois est ce qui nous est le plus agréable, risquer la santé de ma soeur uniquement pour cela n’est pas une option, certainement pas.
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Cecil O'Leary
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Métier/occupation : Gérant du Moon and Stars. Officieusement consultant au sein du FBI
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Divinité incarnée : Myesyats, dieu de la lune
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Pouvoir(s) : Perce rêve: Capacité de manipuler ou d'influencer les rêves d'un mortel à la fois, par contact physique ou mental. Sa puissance étant renforcée en fonction du lien établis avec la personne visée. Connaitre le nom et le visage de la personne suffit à l'atteindre.

Plaine gelée: Provoque un froid extrême sur une portée de 6 mètres et un rayon de 3 mètres. Il peut baisser la température de façon constante et discrète, comme très brutalement, selon l’urgence. Son toucher est aussi brûlant que l'azote liquide.

Attraction: Provoque une sympathie naturelle qui fait qu'on se confie très facilement à lui, selon la volonté de la personne.
Point faible : Empathie profonde: Hypersensible, Cecil se laisse bien souvent dépasser par son besoin d’aider les mortels. Il peut très vite se laisser submerger par ses émotions jusqu’à en perdre le contrôle de ses pouvoirs.

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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Lun 31 Aoû 2020 - 19:37


Hey sister I’ll be here for you.
Cecil ft. Tony & Mercy
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Ses sentiments se trouvaient des plus partagés, en observant sa femme se mouvoir si faiblement dans son état. Avec sa peau si pâle et son corps affaiblit, elle donnait l’impression d’une poupée de porcelaine prête à se briser. Elle qui était si forte, la voir ainsi peiner à s’assoir au bord du lit était un crève cœur. Bien que le rire qui l’avait accueillit avec ses pâtisseries, suffit à dessiner un léger sourire sur son visage. Cecil devait se concentrer sur cette émotion et chasser sa peine. Remplacer les larmes de tristesse qu’il refoulait, par celles de joie. Car ils devaient s’estimer heureux, d’avoir eut la chance de la retrouver. Là où la Zorya de minuit ne leur avait été enlevé que quelques jours, tous avaient perdu leur proche de façon définitive. Et Tony n’était en aucun cas à blâmer. Personne ne l’était… Mis à part les auteurs des bombes. Même si quelque part, justice avait été rendue à leurs victimes, par leur propre mort. Un sacré  retour de karma, des plus rapides.

Perdu dans ses réflexions contemplatives, l’homme avait bien faillit ne pas entendre leur réponse, pour sa question de dessert dépourvus de repas. Il se trouvait ravis de voir que Tony acceptait d’elle-même de manger quelque chose. Ça devait la changer de l’hôpital, ceci dit. Cependant, Cecil mit un certain temps de latence, avant de faire un pas vers le lit, le nez dans le sachet.
Il aurait très bien put se contenter de rester de très longues minutes à l’entrée de la chambre, pour les observer toutes deux. Il n’éprouvait pas toujours le besoin d’être collé à elles, les avoir dans son champ de vision lui suffisait. En simple spectateur attentif. Un peu comme un peintre s’imprégnant d’un paysage, ressentant la caresse du vent, respirant toutes les odeurs qu’il charroyait. Observant chaque forme des nuages, chaque couleur de la flore, pour en immortaliser l’essence sur la toile. Elles étaient ses seules Muses.
Et parce qu’il avait également ce soucis de leur laisser leur espace, ainsi que leur intimité entre sœurs, dont elles pourraient avoir besoin. Puis quelque part, le dieu lunaire conservait une part d’une certaine timidité, qui caractérisait son enveloppe.
Une fois face à Tony et le sachet déposé sur le lit, il ne put s’empêcher de glisser une main sur sa joue, comme pour s’assurer qu’elle se trouvait bien là, juste devant lui. La deuxième se posa de l’autre côté de son visage, puis les deux glissèrent doucement sur sa peau, jusque sous ses oreilles, pour terminer sa course dans ses cheveux. Se penchant vers elle, Myesyats embrassa son front, avec toute la tendresse dont il pouvait faire preuve. Il aurait put prendre ses lèvres, goûter à leur douceur qui lui avait manqué ces derniers jours… Cependant, après des siècles de vie commune – que le dieu lunaire ne comptait même plus – il se voyait bien plus proche de ces couples de retraités, exprimant leurs sentiments de façon presque pudique, que de tous ces jeunes couples brûlant de passion à tout bout de champ. La flamme du trouple restera toujours vivace, brillant bien au-delà des étoiles
Relâchant finalement son étreinte, il consentit enfin à prendre place à leur côté, manquant bien s’assoir sur les victuailles au passage. Un écrasé de cupcake, ce n’était pas la meilleure des pâtisseries… Surtout avec les trois mélangés. Quoi que, de nouvelles recettes apparaissaient souvent par accident. Mais pas dit que celle-là fasse partit des heureux accidents…
Sauvé de ses fesses maladroites, et sans plus aucune distraction, Cecil consentit enfin à leur distribuer leur demande respective. Caramel pour Mercy, qui le gratifia à son tour d’un baiser, qu’il lui rendit, et myrtille pour la convalescente. Restait plus que le siens, dont il ne se souvenait même plus du parfum, qu’il sortit à son tour pour les accompagner.
Ses lèvres se pincèrent lorsque Mercy répondit au retour prochain de sa sœur au café. Son regard croisa le sien, la soutenant dans ses paroles.
- « Mercy a raison, pense d’abord à toi et ton plein rétablissement. Laisse nous les tracas du café quelque temps.
Bien que le gérant l’aurait bien fermé exceptionnellement, afin de pouvoir être pleinement auprès de sa femme. Mais pas sûr que tout le monde soit d’accord.
- Je pense que Ernst sera ravi de nous aider en cuisine, si nous lui demandons. Il comprendra certainement la situation. » Qu’il ajouta, une pointe d’ironie dans la voix.
Ça lui avait quelque peu coûté d’annoncer cette probabilité. Car ce n’était un secret pour personne que les deux opposés lunaires ne faisaient que se tolérer. Bien que Tchernobog soit un peu plus laxiste sur le sujet, que lui.
De l’eau avait coulé sous les ponts depuis l’époque où il s’intéressait à ses femmes - et pas pour faire un club de tricot – néanmoins Myesyats ne parvenait pas à lui faire totalement confiance. Il ne se sentait pas vraiment menacé par Ernst, simplement peut être un poil jaloux. Il était humain après tout. Puis, en connaissant le caractère de l’animal, quel mari serait vraiment serein de le laisser seul avec ses femmes ?
Chassant le dieu de ses pensées, il se concentra plutôt sur celles qui avaient le plus d’intérêt à ses yeux pour l’heure. Puis d’un coût, il se souvint qu’il avait préparé une boisson bien de chez eux, histoire de s’occuper l’esprit, et qu’il devait en rester au frigo. Il devait même y en avoir suffisamment pour en donner aux enfants…  Engloutissant son cupcake, Cecil s’en mit plein les doigts, et sans doute au coin de la bouche – mais ça il n’y fit pas vraiment attention – puis se laissa glisser au bord du lit, récoltant le glaçage qui lui restait sur les doigts. Aux derniers mots de Tony, sa main – qu’il savait propre – se glissa sur son genou, le pressant doucement.
- « J’aurais déplacé les pierres moi-même, s’ils ne t’avais pas retrouvé. Qu’il souffla d’une voix emplit de conviction. Heureusement que ça avait été le cas, sans quoi il y serait encore… Peu importe ce qui a put se passer, l’important c’est que tu nous sois revenu.
Serrant doucement une nouvelle fois son articulation, il lui offrit un sourire des plus francs. D’un coup, l’homme aurait bien oublié sa cuisine, pour rester auprès d’elle et répondre à son invitation de se rapprocher. Cependant, c’était pour Tony qu’il en avait préparé autant. Pour son retour à la maison.
- Je reviens tout de suite. » Qu’il finit par dire, presque à contre cœur, laissant glisser ses doigts le long de sa jambe, alors qu’il se levait.

Tout de suite se trouvait être une unité de temps un peu courte, qu’il songea en s’éclipsant de la pièce, pensant à la préparation dans laquelle il s’apprêtait à se lancer. La cuisine et le dieu lunaire, c’était tout un art ! Celui d’y passer un certain temps, privilégiant qualité à rapidité, voir praticité. Mais qu’importe… il n’y perdait jamais son calme, où d’autre commencerait à s’agacer.
Une fois dans la cuisine, il se débarrassa du sachet désormais vide, qui avait contenu les pâtisseries, puis sortie du frigo une des deux bouteilles contenant la boisson. A croire qu’il s’attendait à recevoir beaucoup de monde.
Le temps de faire chauffer à la casserole – il ne voulait même pas entendre parler du micro onde – Cecil prit soin de sélectionner les mugs, ainsi qu’un plateau et des serviettes. Qui auraient été bienvenue avec les cupcakes, mais trop tard. Il aurait put pousser le vice jusqu’au vase avec la fleur, mais il n’en avait pas. Si le mari inquiet avait mit plus de temps à rentrer, pour sûr que sa voiture aurait été plié dans la manœuvre bien plus hâtive de se garer. Ce qui aurait été dommage, parce qu’il l’aimait bien cette voiture.

Presque quinze minutes plus tard, Myesyats revint dans la chambre, un plateau de trois mugs fumant dans les mains, et aucune catastrophe en vu. Pour l’instant.  
Il marchait avec une précaution extrême, presque comme un cosmonaute s’attendant à tout instant de se prendre les pieds dans le tapis. Ce qui ne serait ni la première fois, et encore moins la dernière.
- « Trois Sbiten bien chaud. Qui fut annoncé lentement, comme si parler normalement pouvait le faire trébucher.
Le plateau fut déposé très délicatement sur le matelas, comme son séant à la suite. Il se serait placé à côté d’une bombe, que ça aurait fait le même effet. Après ça, il ne décollait plus ! Puis leur tendant à chacune, une tasse entourée d’une serviette, il ajouta :
- De quoi amplement réchauffer nos cœurs, nos corps et nos âmes. »
La soul et le rock…  

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 Re: Hey sister, I'll be here for you (Tony Lancer)  Dim 25 Oct 2020 - 3:53
HEY SISTER, I'LL BE HERE FOR YOU

Myesyats était définitivement empreint de son enveloppe terrestre. Cecil fut un changement surprenant de celui qu’il fut autrefois, mais cela n’avait nullement atténué l’amour invincible des deux sœurs. Elles aussi, avec le temps et les obstacles, étaient bien loin de ce qu’elles furent, voilà des siècles. Mais jamais leur cœur n’a changé, et éternellement l’astre lunaire était dans leur pensée. Après tout, la lune elle-même avait survécu, les étoiles, ses enfants, brillaient toujours autant, pourquoi le dieu devait-il disparaitre des mémoires, alors qu’elles étaient persuadée qu’il avait pris sa propre vie ? Un traumatisme dont elles n’avaient jamais vraiment été pansé, mais que le moment où il est réapparu a éclipsé totalement. Zorya n’avait pas de mot pour décrire ce qu’elle avait ressenti quand elle l’avait vu pour la première fois, alors sur le ring d’un bar miteux, pugiliste des bas fonds pour pouvoir se nourrir, elle et sa sœur. Elle a immédiatement su que c’était lui, malgré que son enveloppe soit a des milles de lieux de celle avec lesquels elles avaient vieillit pendant des siècles et des siècles. Et Immédiatement, elle a su que tous leurs soucis auraient désormais une solution.  Bien que leur sororité furent plus solides que toute les montagnes de la planète, sans l’amour de leur vie, leur berger, leur démise était certaine avec le temps. Maintenant, même après une épreuve aussi horrible,  entourée de ses deux moitiés, dans leur bras, le monde moderne lui semblait un peu moins cruel, et les lendemains un peu plus optimiste.

À la foi lovée contre sa sœur, et sentant la main de son cher et tendre sur sa joue, Antonia se sent entourée d’un amour qui lui avait cruellement manquée, dans la froideur de la douleur sous les décombres. Un amour qu’elle ne s’imaginait plus digne de mériter. Mais c’était sous estimé l’affection sans faille que sa famille lui portait depuis l’aube des temps. Elle se jura de travailler éternellement pour en être digne, bec et ongle. La culpabilité ne les détournera jamais d’elle. Si elle avait besoin d’une preuve supplémentaire, non pas que ce soit vraiment le cas, la voila.

« Je n’ai nullement douté de votre dévouement. J’étais certaine de vous retrouver si ma carcasse sortait des décombres. Et tant et bien mon enveloppe aurait rencontré l’oubli, aucune force divine ou terrestre n’aurait assez d’audace pour m’empêcher de vous retrouver à nouveau… »

Encouragée par eux à mordre dans son cupcake, elle finit par le faire, bien que le cœur n’y était pas vraiment. Le souvenir de la nourriture infecte de l’hôpital se rappelle a elle pour apprécier la finesse du gâteau au fur et a mesure que sa sœur lui envoie des sourires tendres. La lumineuse et solaire Zorya lui a cruellement manqué. Bien qu’aussi différentes que les deux faces d’une pièce, personne ne la comprenait autant qu’elle. Après tout, n’étaient-elle pas le même astre, mais dans deux états différents ?

L’agréable surprise, et odeur, du Sbiten offert par leur mari fut la bienvenue, et l’image de tout les trois sur le lit, un breuvage chaud entre les doigts, avec tous la même expression de soulagement et d’allégresse, fut suffisante pour apaiser son esprit qui semblait toujours quelque part enterré sous des décombres. Mais heureusement, ce genre de moment semble durer une éternité, lové dans le cocon d’un amour immortel.

« J’entends vos arguments, mes tendres. Mais je ne suis pas certaine de pouvoir porter en moins le silence de la maison vide, si je ne reprend pas mes activités le plus prestement possibles. Mon âme est toujours un peu morte quand vous n’êtes pas a mes côtés. » Elle afficha cependant un sourire confiant. « Je vous promets, au nom de nos magnifiques enfants, que je ne ferais aucun effort superflu. J’aimerai cependant voir notre progéniture. Leur assurer que mon corps est toujours présent sur terre. Mais ils le savent, oui ils le savent. Je sentais leurs regards sur moi. Je sais que c’est eux qui m’ont sauvés… qui ont veillés sur moi dans l’obscurité… »

Elle ne cache pas son sourire maternel, maintenant en vie et à la maison, elle était plus que certaine que leurs enfants leur avait rendu au centuple l’amour antédiluvien qui leur ont offert.


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