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 (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)

Cosmos
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Cosmos
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 (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)  Dim 28 Juil 2019 - 8:18

Clash of the  Primats

L’affaire dure depuis des jours, voire plusieurs semaines. Des vivres disparaissent des entrepôts de Sanctum, pourtant surveillés nuit et jour. De faibles quantités, loin de porter préjudice à l’approvisionnement de la cohorte d’esclaves qui forgent, bâtissent et rénovent en permanence l’île des dieux.
Des quantités néanmoins suffisantes pour attiser la rivalité entre la Primat de la Cité et sa prédécesseure, à l’affût du moindre faux pas qui mette en cause la gestion de « La Grande Reine ».

Qui porte la responsabilité de ces vols ?
Quelle Primat a failli dans sa tâche ?

Alors que l’ombre de la nuit couvre l’île-cité de son voile enténébré, propice aux larcins, chacune met en œuvre son plan mûrement réfléchi.

La fière Morrigan s’est étendue sur le couchage de sa somptueuse résidence, avec l’ordre strict de ne pas la déranger. Elle plonge dans un état de transe, invoque ses trois corneilles au noir plumage dont les battements d’ailes se fondent dans l’obscurité.
Son désir, son espoir : démontrer l’incapacité des gardes sous la responsabilité d’Athéna, ou mieux encore une improbité qui nuirait à la réputation de la déesse.

La charismatique Athéna s’est considérablement affaiblie à travers ses multiples changements d’enveloppes. Ses chouettes guerrières, ingénieuses et majestueuses, ont poussé leurs derniers cris sur un lointain champ de bataille. Elle a fait appel à un allié de confiance, maîtrisant la projection astrale qui lui permet d’observer l’intérieur de l’entrepôt sans être vu.
Son désir, son espoir : démontrer l’entière culpabilité des esclaves sous la responsabilité de Morrigan, qui faillit à les gérer correctement.

Par tous les dieux celtes !
Morrigan est confondue. À travers les petits orbes d’une corneille apparaît une femme, servante de son domaine. Il s’agit de la cuisinière chargée de préparer les repas du personnel humain, mais c’est avec scélératesse qu’elle pioche dans les réserves munie d’un panier en osier.
Le sang de l’impulsive déesse bouillonne. Sa conscience délaisse les observateurs emplumés, lesquels s’évaporent dans le néant. Réinvestie de son corps, Morrigan dévore à grandes enjambées le chemin qui mène aux entrepôts.

Par tous les dieux grecs !
Athéna est déçue. Son fidèle allié accourt, lui annonce qu’un de leurs gardes s’empiffre sans vergogne à l’intérieur de l’entrepôt, riant et buvant avec à ses pieds une besace remplie de victuailles dérobées.
L’expérience pousse la déesse à agir vite. Profiter du flagrant délit et traiter cette embarrassante affaire en personne, avec justesse, avant qu'une autre la précède – en particulier sa rivale.

Morrigan arrive la première, cheveux de braise flottant comme une menace d’incendie.
Par un chemin de traverse surgit Athéna, blanche comme la neige dans sa longue robe immaculée.

À quelques mètres de là, derrière les murs épais de l’entrepôt, fricotent la servante de Morrigan et le garde d’Athéna, la première heureuse de satisfaire l’appétit d’ogre du second – les appétits.
Deux humains follement amoureux, qui ne pensent pas à mal. Les nuisibles ne font-ils pas plus de dégâts que leurs en-cas nocturnes ? Des rendez-vous devenus plus fréquents, plus relâchés sans qu’aucun des deux tourtereaux ne s’en aperçoive.
Car l’amour rend aveugle.

Le choc des Primats va leur rendre la vue.




Informations complémentaires :

Le contexte de ce RP aléatoire vous est proposé par @Godric Oathbridge. Vous pouvez le MP si un point du contexte vous turlupine.

Le staff n’interviendra pas au cours de ce RP. C’est à présent votre sujet, vous le gérez comme un RP ordinaire.

Si le contexte ne vous inspire pas (ça arrive !), détournez-le pour l’entraîner dans une autre direction. Ou parlez-en ouvertement avec votre partenaire, mais ne l’abandonnez pas.

Par défaut, le premier nom mentionné dans l’en-tête du sujet répond en premier. Vous pouvez naturellement vous accorder sur un ordre différent.

Amusez-vous bien ! (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene) 2101779645
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Invité
 Re: (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)  Dim 28 Juil 2019 - 19:08
Clash of the Primats

Et dans le silence de la demeure, la Morrigan s'étendait sur sa couche. Son esprit quittait l'enveloppe charnelle afin de se matérialiser au-delà, sous la forme de plumes de jais. Un croassement plus tard, et la triade s'était élevée, prête à l'assaut, à la veille, aux ordres de leur Mère.

Et dans le silence, Morrigan guidait de son esprit tranquille les volatiles jusqu'au point de discorde. Là-bas, quelque chose lui échappait, c'était une certitude absolue. Or, rien ne pouvait et ne devait jamais lui échapper. La Déesse n'était pas sans savoir qu'on attendait son premier faux pas, sa première chute afin qu'elle soit la seule et l'unique. Mais cela, ce n'était pas nouveau, ce n'était qu'un écho édulcoré des temps anciens. Un bon souvenir remis au goût du jour.

Laissant les souvenirs au temps révolu, la Rouquine portait son regard sur la scène qui, finalement, se déroulait devant elle. Une femme, une servante. C'était elle, la fautive. La responsable du mystère maintenant résolu.

Un soupir.
Un appel.

Et la triade quittait la scène, laissant l'esprit voguer jusqu'à sa Maitresse pour mieux réintégrer son enveloppe de sang. Aussitôt arrachée à sa couche, la Morrigan quittait le confort de sa demeure, habillée d'une longue robe carmine. Sa longue chevelure détachée lacérait l'air sur son passage tandis que ses hauts talons frappaient le pavé. L'impulsive dénouait toute sa rage au fil des secondes, alors même que son regard appelait encore le sang, que ses mains invitaient au massacre. Ses instincts premiers guettaient dans l'obscurité de sa pleine conscience alors qu'elle gardait toute la mesure d'un calme - tout à fait ironiquement - olympien.

Car si la violence pulsait sous sa chair, naviguant dans son sang, cela ne se laissait pas paraitre dans ses faits et gestes tandis qu'elle ne tardait pas à gagner le fameux entrepôt. La main posée sur la porte, elle s'apprêtait à l'ouvrir, entrapercevant le soldat et la servante, vivant et savourant divers mets, passant de la chair des fruits aux carcasses humaines qu'ils partageaient. Prête à interrompre la scène afin de sanctionner les fauteurs de trouble, la Déesse s'arrêtait dans sa manœuvre en distinguant dans son champ de vision droit, la silhouette évanescente de sa plus charmante et détestable rivale.

Le regard de la couleur de l'herbe fraichement coupé se portait sur Athéna tandis que la Reine Fantôme relâchait avec lenteur la porte. Sa main libre désignait, non sans ironie, la scène qui se déroulait à quelques mètres à peine des deux divinités.

« Voilà donc comment un de tes gardes assurent la sécurité des lieux. » Le sarcasme caressait le timbre devenu serein de la Déesse Guerrière. Elle se rapprochait d'un pas, de celle qui aurait pu être son homologue, au lieu d'être simplement sa rivale. « J'ose espérer qu'il ne s'agissait pas là d'une petite manœuvre de ta part pour me trainer dans la boue. » Le visage penché sur le côté, les prunelles teintées de suspicion l'espace d'une seconde, Morrigan s'interrogeait. Après tout, les Dieux étaient connus, dans leur globalité, pour leurs machinations. Dans certains domaines, ils étaient bien pires que les humains. Parce qu'après tout, ces derniers n'étaient que des pantins, alors que les divinités restaient des marionnettistes. Concernant Athéna, songeait-elle, elle semblait capable du pire, tout cela par orgueil, par envie, et non pas simplement par nécessité. Morrigan n’était pas sans ignorer le grief que lui portait la Déesse Grecque, mais il n’en demeurait pas moins qu’elle trouvait cela inutile. Inutile pour le Sanctum, avant tout. Cela ne servait aucune cause, hormis celle d’Athéna, que de jalouser une place perdue.

Croisant les bras sous la poitrine, la Dame Rouge jetait une œillade brève aux deux amants qui se roulaient dans leurs victuailles afin de savourer leur soirée. Une moue de dégoût, à l'orée d'un mépris hautain, glissait sur ses traits avant que l'impassibilité ne redevienne maitresse en reportant son attention sur Athéna. Morrigan n'avait pas vraiment eu besoin de demander à son vis-à-vis ce qu'elle faisait là. C'était évident. Alors, elle attendait simplement la réaction de la Guerrière, afin de démêler le vrai du faux, avec justesse, laissant ses démons de feu et de sang enfouit au creux de ses entrailles.
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Invité
 Re: (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)  Mar 30 Juil 2019 - 23:51
CLASH OF THE PRIMATS
 
Rentrée à Sanctum peu après le coucher du soleil, Athéna s’est déshabillée à la hâte. Et, en quelques gestes d’une habileté exaspérante pour une humaine qui chercherait à les répliquer, elle s’est drapée d’un péplos d’une blancheur virginale qu’elle plisse finement, soignant au moindre détail son élégante allure. Cette nuit-là de petites bourrasques soufflent à travers les arbres comme si la nuit se languit dans de longs soupirs... Elle ne fermera pas l’œil avant un bon bout de temps. Depuis des semaines, on lui a rapporté des menus larcins dans les stocks de nourriture, pourtant entreposée sous bonne garde. Dont celle de gardes sous son unique responsabilité. Bien qu’attentive à se tenir au courant de la situation, elle ne s’est pas empressée de tomber sur la Primat de la Cité dont les esclaves au service de ladite Primat sont incontestablement en première ligne des suspects. La quantité de vivres dérobés était négligeable, or depuis ces derniers jours, les chapardages sont significativement plus fréquents… ce qui rend plus considérable l’embarras qui retombera sur Morrigan.
 
L’heure est venue de passer à l’action ! Athéna a alors envoyé épier aux entrepôts un partisan acquis à sa cause, dont le pouvoir de projection astral permettra de voir à l’intérieur sans être vu. Depuis patiente-t-elle devant un feu qui ronfle dans l’âtre. 

Soudain du bruit venant du couloir présage le retour de l’allié sollicité. Elle se lève pour se tenir debout à quelque pas devant les flammes.
 
*Ainsi se termine le règne d’une Grande Reine de pacotille*, prédit la Primat de l’Ordre le temps d’un fin sourire victorieux vite voilé par l’arrivée en trombe.
 
Comme à chaque fois qu’un homme – et Týr en particulier – s’approche de leur maîtresse, les deux minuscules chouettes d’Athéna lancent une offensive aussi fulgurante qu’intimidante. À quelques millimètres de la face de l’audacieux, Pólemos et Eiríni piaillent en chœur dissonant, les ailles battant avec frénésie, afin que ce dernier recule à bonne distance.
 
"Arketá." claque Athéna d’une voix posée avant que les impétueux rapaces n’expulsent l’homme hors de la pièce.
 
Redoutant le courroux divin, nul n’ose porter la main sur les chouettes de la Déesse aux yeux pers. Aussi le disciple – qui n’est pas un des siens, mais un emprunt de bons procédés auprès d’une divinité de confiance – accueille-t-il avec soulagement l’éloignement du binôme de furies à plumes qui s’envole faire le guet en hauteur. L’homme avale alors d’énormes goulées d’air pour reprendre sa respiration, ayant accouru à toute bombe, à moins que le ballet d’ombre et de lumière qui danse sur la robe de la Déesse ne lui laisse deviner des lignes voluptueuses à couper le souffle… Sentant les iris impérieux qui s’impatientent, il est rappelé à l’ordre et le souffle haché, il se presse de témoigner sur qui il a surpris dans les entrepôts.
 
La pénombre dérobe à la vue le visage d’Athéna qui se brouille, et ses prunelles de se ternir au fil du fâcheux récit qui signe la culpabilité d’un de ses gardes dans l’affaire.
 
*Sur nos terres sacrées, tout le monde mange à sa faim !*
 
"C’est inadmissible." conclut-elle, tandis que ses traits se durcissent à la sanction qui s’impose.
 
Tout comme elle aurait puni la médisance qui aurait mis en doute la probité et les mérites des gardes à ses ordres, elle doit infliger la juste sanction à la gloutonnerie qui déshonore la fonction.
 
"Merci, tu peux disposer."
 
Motus et bouche cousue. Mais elle sait n’avoir pas besoin de lui préciser que la plus stricte discrétion est de mise. Sans tarder, elle se pare d’une lance – non qu’elle compte l’utiliser sur le garde – et sort du temple qui, ne vous y trompez pas, est bien plus confortable que l’extérieur ne nous le fait croire.
 
La silhouette se déplace, furtive, néanmoins, les pas sont précipités. L’affaire doit être rondement réglée, ni vu ni connu. Elle ne peut tendre le bâton pour se faire battre, l’oiseau de malheur à qui Heimdall s’est uni ne serait que trop heureux de crailler des critiques hostiles d’incompétence.
 
*Par tous les dieux de l’enfer, qui l’a prévenue !?*
 
Devant une Athéna interdite, la main apposée sur une porte des entrepôts se tient la majestueuse Déesse celte.
 
*Pourvu qu’elle ne fasse que traîner*, espère-t-elle encore pouvoir échapper à la déconfiture, tandis que son esprit est déjà prompt à chercher une diversion qui éloignera l’importune.
 
Sauf que les premières paroles de la charognarde annihilent tout salut à bon compte. Morrigan est au courant de l’implication d’un garde sous sa responsabilité, à elle la Primat de l’Ordre. S’étant encore un peu rapprochée du lieu du délit, Athéna glisse son regard de sa rivale vers la scène que cette dernière exulte de lui désigner. Sans surprise, elle y découvre un de ses gardes vautré dans des victuailles éparses, mais…
 
*Pas seul, le débraillé gredin !*
 
Quittant l’impudique spectacle, les yeux de la Déesse de la Sagesse se rétrécissent. Elle soupèse l’accusation que l’oiseau de malheur lui lance à la figure. Et si elle reconnaît la justesse partielle de l’accusation – mainte fois elle a bercé le rêve jubilatoire de pousser Morrigan dans une mare de boue –, la partialité de l’allégation de sa rivale fait naître une sorte d’ironie dans sa riposte.
 
"A ne voir les choses que de la façon qui t’arrange, tu perds la vue, ma chère. Ou est-ce encore ton manque de discernement qui fait des siennes ? Mon garde est sans arme. Ta servante le monte, impatiente. Je suis éberluée que cela échappe à l’œil de la Triple Corneille."
 
D’une manière martiale, Athéna frappe le sol avec sa lance. Les rires et gloussements des tourtereaux s’interrompent. La servante s’écarte du garde qui soulève alors lentement la tête. La Primat de l’Ordre a l’impression de voir dans le regard de l’homme les rouages de son cerveau embrumé par l’alcool qui tournent avec force craquements dans la tête.
 
"Ce garde t’a-t-il violentée ?" s’adresse-t-elle calmement à la servante confuse qui remet en place maladroitement sa mise en plis.
 
Morte de honte, la jeune femme – aux joues rouges à rivaliser avec la profonde intensité de la robe de Morrigan – en perd la parole, néanmoins semble-t-elle secouer la tête.
 
"Convenons-nous qu’il y a un entier consentement des deux partis dans … les rapprochements intimes qui ont lieu ici ?"
 
Tour à tour les pupilles bleutées d’Athéna naviguent entre les deux protagonistes des larcins ainsi que Morrigan sur qui elle plante un regard incisif. Qui donc est celle qui ruse pour se poser en victime d’une odieuse machination ?
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Invité
 Re: (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)  Sam 3 Aoû 2019 - 22:40
Clash of the Primats

Si l'ignorance demeurait le meilleur des mépris, il n'en demeurait pas moins que la méfiance était la némésis de l'inconscience. Les complots et les accusations demeuraient le lot quotidien des dieux. Parce qu'après tout, lorsque l'éternité s’étendait à perte de vue tel un océan de vie, on ne trouvait rien de mieux à faire que de pimenter les jours et les nuits avec des fourberies en tout genre. S'il était vrai que chacun fonctionnait à sa façon -parfois bien singulière- il n'en demeurait pas moins exacte que parfois, c'était une histoire d'égo. L'immortalité affublait souvent les déités du fardeau ardent de l'égo surdimensionné. La Morrigan n'échappait pas à la critique, bien qu'elle tentait de se soigner, parce qu'il était loin le temps où son culte rivalisait de grandeur dans les landes irlandaises, il était loin le temps où sa puissance était à son summum.

Un peu comme pour tous.
Un peu plus pour certain que pour d'autres.

Si la Dame Rouge n'avait pas à se plaindre quant à sa puissance conservée, elle avait très bien connaissance d'une fatale véracité : cela n'était pas le cas de tout le monde. Alors même qu'Athena vivait au jour le jour cette vérité, la Rousse avait presque espérée que cela lui aurait permis de redescendre de ses grands chevaux afin de voir les choses avec un peu moins de hauteur. Mais à la voir là, dans ses attributs antiques, à jouer le jeu d'un temps passé, la Déesse Celte haussait un sourcil, plus dépité encore que perplexe.
La verve de celle qui se voulait sa rivale possédait une vigueur certaine, aussi affutée qu'une lame prête pour le champs de bataille, et pourtant.. Pourtant, cela ne piquait nullement la Reine Fantôme dans son égo. Non, sa colère était dirigée vers les deux malotrus qui avaient bafoués les lois de Sanctum. Levant brièvement les yeux au ciel, elle reportait finalement ses prunelles sur les traits de grâce de la Déesse Grecque et l'observait durant quelques secondes.

« A ce que je sache, ton garde est censé être à son poste, et non se faire monter comme un étalon en fin de carrière. Alors épargne-moi tes petites cabrioles verbales afin de jouer des coudes et de te donner une illusion de puissance, ce n'est ni l'heure, ni le lieu. Je vais m'occuper de ma servante qui use de manière inadéquate de son temps libre. » L'accent était mis, tout à fait volontairement, sur le temps libre de la servante, à contrario du temps de garde du sujet d'Athéna.

Balayant toute réplique inutile à venir d'un geste de la main, elle laissait donc passer la Primat de l'Ordre afin de s'engager dans son sillage. Ses prunelles émeraudes luisaient d'une colère froide, tandis qu'elle dressait le menton, ainsi perchée sur ce piédestal qui était propre à toutes les divinités qui occupait Sanctum. Avisant d'une œillade assassine la servante puis le garde, elle ignorait Athena lors de son interrogatoire, simplement parce que le temps n'était pas aux dissentions, mais bien plus à la punition.

L’ultime question de la Déesse Grecque, provoqua chez la Morrigan un sourire intérieur tandis qu’elle conservait son faciès de marbre en reportant toute son attention sur la principale concernée. Ses prunelles fugaces se firent alors inquisitrices avant de finalement revenir se porter sur les deux fauteurs de trouble. « Je te laisse le soin de sanctionner comme il se doit ton garde. Je vais m'occuper de ma servante. » Elle ne changeait rien à ce qui avait été énoncé en premier lieu. Pour preuve, elle rivait son attention sur la coupable qui se recroquevillait davantage encore, honteuse.

« Lève-toi. » Le ton sec contrastait avec le calme qu'elle se plaisait à revêtir face à tous. En cet instant, l'orage grondait, alors que la Déesse Rousse s'avançait vers la servante qui se redressait lentement, craintive. « Ces vivres que tu as subtilisés pour ton.. » Elle balançait une œillade au garde et se corrigeait en revenant à sa servante. « .. Pour votre bon plaisir, ce sont des vivres que tu as arrachés à la bouche d'autres habitants de Sanctum. Votre égoïsme a un prix, des conséquences. En ce qui te concerne, tu passeras une semaine dans mes cachots et puis, tu travailleras doublement pour rembourser l'offense faites à tous. Et si je te revoie trainer dans ces alentours, plus aucun pardon ne sera de mise. Nous sommes-nous bien comprises ? » Au fil de ses mots, Morrigan s'était rapprochée de la Servante, s'arrêtant finalement à quelques centimètres d'elle, tandis qu'elle se mettait à sangloter. Un peu par culpabilité, assurément de peur.

La main de Morrigan se levait et attrapait l'avant-bras de la coupable, elle la trainait en lui désignant l'extérieur de l'entrepôt d’un mouvement du menton. « Tu m'attends à l'extérieur. » Et finalement, la Dame Rouge se retournait vers Athéna, passant ses prunelles vertes d'eau de son garde à elle. « Je n'ai qu'une volonté, qu'il ne s'occupe plus des entrepôts. »

Le garde en question ? Il n'en avait pas mené large, surement parce que dans le fond, une amourette ne valait pas le courroux de deux déesses ainsi réunit. Il semblait aussi peu sûr de lui que son amante corrigée. Il ne se hasardait même pas à lui jeter un coup d'œil, son attention toute portée sur le vide, accrochée au rien, afin de sauver à minima sa peau. La Rousse l'observait longuement en plissant les yeux, relevant ses manières, se demandant où se trouvait sa fierté ou même l'affection qui l'avait mené à fauter. « Autant d'inconscience que de couardise, c'est navrant. »

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Anonymous
Invité
 Re: (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)  Lun 12 Aoû 2019 - 21:10
CLASH OF THE PRIMATS

La déception de la Déesse grecque rétrograde d'un cran. Entendons-nous bien, un garde d’Athéna qui tient son service en bécotant une charmante compagnie, ce n’est ni reluisant ni glorieux. Toutefois, c’est un élément nouveau à verser dans la balance. Dans son observation, la Primat de l’Ordre ne décèle pas le vice, le mot serait trop fort, même s’ils sont assurément gouvernés par les désirs égoïstes et insatiables de deux êtres qui partagent une intimité croissante. Bien que ce soit un territoire vierge d’expériences personnelles, Athéna n’en est pas moins intellectuellement capable de pénétrer cette perte de contrôle. Aussi réévalue-t-elle la situation à la lumière de toutes les circonstances. Car dans rôle de Primat de l’Ordre – ou de procureure d’ailleurs –, elle ne vise pas une condamnation à tout prix, mais la justice.

Jamais à court de suite dans les idées, Morrigan avance astucieusement ses pions et fait sa donneuse de leçons avec l’opportunisme qu’on lui connaît. Et qui lui a réussi par le passé pour s’emparer de la place de Primat de la Cité. Athéna doit reconnaître que les provocations de la Déesse celte ne sont pas dénuées d’un certain bien-fondé, même si cette dernière interprète insidieusement la réalité. Pour asseoir sa vérité, Morrigan impose un terme à toute discussion auquel Athéna s’y plie de bonnes grâces… Ce qu’elle aura à redire n’en sera que plus percutant !

Sitôt leur présence révélée, l’Olympienne découvre l’identité du gredin qui en se redressant, présente un regard vaporeux et des gestes un peu gauches.

*Hermias doit se retourner dans son cercueil*

Le visage de la Déesse ne trahit pas ses pensées. Toutefois, en croisant leur regard, la recrue que son défunt Vice-Primat avait prise sous son aile, percute la déception et le déshonneur qu’il leur inflige. Bourrelé de remords, il dégrise l’instant d’après et s’absorbe dans le silence de la résipiscence.

Comme l’expérience lui a appris à ne pas trop présumer, Athéna fait montre de prudence et clarifie d’abord qu’il n’y a pas eu de contraintes exercer dans les actes accomplis dans l’entrepôt. Un mélange de honte, de crainte et de componction se peint sur les traits de la servante et du garde qui confirment leur consentement libre et volontaire. Aussitôt les yeux d’Athéna s’attardent sur sa rivale… La prompte accusation de manigance n’exprimait-elle pas un aveu de culpabilité ? L’oiseau de mauvais augure a-t-elle envoyé sa servante cajoler le garde des entrepôts afin de le pousser à la faute et compromettre ainsi la Primat de l'Ordre ? La présence opportune – et par conséquent extrêmement suspecte – de Morrigan s’explique-t-elle alors par sa curiosité de voir la progression de son perfide stratagème ?

Morrigan se montre convaincante à gourmander le comportement égoïste et inconvenant de sa servante. Pourtant, ce ne sont pas les attitudes implacables de la Dame Rouge qui ôtent de l’esprit d’Athéna ses suspicions quant à de noirs desseins, mais l’émotion vive de la domestique dont les iris luisent de désespoir et d’affliction à mesure de la sentence.

Régler selon leur bon vouloir le sort des humains – volontaires ou contraints – à leur service est une prérogative des divinités à laquelle la Primat de l’Ordre n’a pas à s’ingérer. Toutefois, Athéna ne soutient pas la virulence de Morrigan. Les émotions de cette nature entraînent toujours une perte d’objectivité, le pire fléau qui entache un jugement. Elle ne compte pas s’enferrer dans un tel débordement.

"Ta volonté a été entendue."

Et ça s’arrête là. Pour Athéna, les menus larcins dans les réserves ne sont pas le cœur de l’affaire. Le garde a profité de ce qu’on lui offrait. À la différence de son amante, il n’a pas les accès aux provisions. Par contre, il a failli à son devoir de tenir son poste, et ce manquement posera problème, qu’importe où on l’affectera. D'ailleurs, si la sanction est réfléchie de sorte à permettre une prise de conscience sur la faute, le garde deviendra le plus assidu dans la surveillance des entrepôts.

Athéna voit le garde déglutir lorsque leur regard se rencontre, mais c’est sa seule réaction. Aucune piteuse excuse, aucune promesse que cela ne se reproduira plus, l’homme n’a pas soufflé mot. Il s’en tient au repentir silencieux, donnant raison à sa Déesse pour tout ce qui lui adviendra.

"Ne va pas trop loin dans tes conclusions hâtives, Primat de la Cité. Tu méprises un homme de valeur qui n’a pas accédé à sa fonction de garde d’Athéna par hasard ni faute de mieux." contre-t-elle, fortement tentée en son for intérieur par une riposte bien plus cinglante.

Cependant, elle n’a pas le mauvais goût de faire perdre la face à une puissance divine en présence d’un public de rang inférieur.

"Tu n’as pas tenu ton poste comme c’est ton devoir. Ai-je besoin d’exprimer ma déception ou celle cruelle qu’aurait été la sienne s’il était encore parmi nous ?"

Comme pour tous les autres gardes sous ses ordres, elle ne doute pas de la ferveur de leur allégeance. Plus blessants que la douleur physique de sa lance, elle sait ses mots agir comme mille piques qui s’enfoncent dans la chair.

"Je te relève de tes fonctions. Maintenant, rentre à la caserne de la Garde, tu y es assigné jusqu’à ce qu’il sera décidé de tes sanctions disciplinaires, et fais envoyer quelqu’un pour reprendre ta garde. Je l’attends ici."

Bien qu’au trente-sixième dessous, le garde sait qu’il doit se presser de faire venir une relève. Sur un salut respectueux aux deux Déesses, il quitte l’entrepôt.

"Ton sens du raisonnable et du proportionné pour sanctionner les égarements de ta servante sur son temps libre me questionne. (*Est-ce une énième preuve de son manque de discernement ou alors ne se rappelle-t-elle plus l’euphorie émotionnelle d’un jeune couple ?*) À moins que se réveille à nouveau ta convoitise de lorgner sur les fonctions que j’exerce, tu n’ignores pas que pour ce qui relève de leur chapardage, il me revient la charge de décider des sanctions."
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Invité
 Re: (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)  Mer 21 Aoû 2019 - 20:48
Clash of the Primats

Pour les guerres comme pour les batailles, il fallait être deux. Deux camps devaient s'opposer, et une chose avait jusqu'à là échapper à Athena : Morrigan n'avait que faire de l'animosité cultivée par l’Hellénique. Pour la Dame Rouge, Athena n'était qu'une déesse envieuse et vindicative, rongée par le regret d'une force trépassée, à laquelle elle n'avait pas envie d'accorder davantage d'attention. Leurs rôles partagés ainsi que leurs relations communes étaient bien suffisants pour la Celte.
En d'autres temps et autres circonstances, elles auraient pu s'entendre. Elles auraient surement pu s'apprécier. Mais aujourd'hui, la Morrigan ne ressentait nullement besoin de se rapprocher de celle qui se postait comme une rivale naturelle. Dans le fond, le bien de Sanctum n'était-il pas essentiel ? La globalité surpassait l'individualité pour la Reine Fantôme, et cette vision-là, pensa-t-elle n'était surement pas donnée à tout le monde. Elle appartenait aux souverains d'antan et du présent. Elle se cultivait, s'apprenait, s'apprivoisait.

La servante de Morrigan était déjà partie, lorsque cette dernière prit le temps d'observer la sentence prononcée par la Déesse Grecque. Lèvres closes, la Rousse s'enchevêtrait dans un mutisme d'observation, alors que son regard printanier vaquait du garde à Athena. Aux mots qu'elle recevait, un semblant de sourire rouge se dessinait sur ses lèvres, porteur de mots qui n'avaient pas lieu d'être sur l'instant. Il laissait à Athena le plaisir de spéculer sur le rictus de sa supposée Rivale. Moquerie, assentiment, ressentiment, réaction égale.. Un tout et un rien demeurait envisageable.
Tandis que le couperet tombait finalement, Morrigan n'offrait aucune réaction. Toujours égale, toujours sereine. Si la colère l'avait prise succinctement au corps, à présent, elle était bien loin. Au contraire, la Reine Fantôme se révélait plutôt pensive, tandis qu'elle finissait par se retrouver nez-à-nez avec Athena. Son regard échouait finalement sur la silhouette de l'autre occupante des lieux qui se laissait aller à quelques petites remarques, et remontait jusqu'à s'ancrer dans ses prunelles.

C'était un peu la poêle d’Oghma – avait-il jamais eu une poêle ? - qui se foutait du chaudron de Dagda, à ce stade-là. Un sourcil haussé, la Morrigan ne ripostait pas immédiatement, visiblement à mille lieues de montrer une quelconque réaction aux paroles de son adorable comparse. Il fallait dire que la Rouquine n’avait jamais été une fervente adepte des combats de boues.
Inspirant profondément, elle finissait par ouvrir la bouche au bout d'un moment en s'avançant d'un pas, afin de lui faire convenablement face.

« Mettons les choses au clair, veux-tu ? » Maintenant qu'elles étaient seules, tout allait être plus simple, plus clair. Tout n'allait être qu'une question de mise au point. « Tu n'as pas à te questionner sur ma manière de gérer ma servante. Tu n'as, d'ailleurs, pas la latitude pour donner ton avis sur ma manière de gérer ce qui me concerne directement, tout comme je ne l'ai pas à faire en ce qui concerne tes affaires. Tu es peut-être une adepte du « fait ce que je dis, et pas ce que je fais. » mais cela m'importe peu. » Blanc, son visage signait à la négative alors qu'elle enchainait aussitôt. « Ensuite, il semble nécessaire de recadrer certaines choses, entre toi et moi. Ton changement de place en tant que Primat, tu ne le dois qu'a toi-même. De nous deux, tu es bien la seule à croire que je suis ta rivale, ô combien mesquine et vindicative. Aujourd'hui, je suis là où je dois être. Et si demain, je me retrouve à devoir disposer de mon rôle parce que je lui ai fait défaut, en ouvrant une fenêtre d’opportunités à un autre dieu plus avisé, alors je le ferais, parce que cela servira Sanctum et non pas mon arrogance ou ma petite personne. Certes, cela me sera difficile, peut-être même douloureux, je ne peux le nier et rejeter cette idée.. Mais j’aime à croire que cela ne me rendra pas aigrie et détestable envers mon successeur. Et surtout, j'espère que cela me donnera l'occasion de contribuer à notre Cité différemment. » Elle avait terminé ? Oui. Visiblement. Et maintenant que les choses étaient claires, elle tournait les talons, prête à quitter les lieux. Jusqu’à ce que.. Non. Elle s’arrêtait une dernière fois, afin de couler une œillade à la Déesse. « Oh. Et sinon, je te souhaite de passer une agréable nuit. Tout de même. » Qu'elle lâchait sur un ton égal, sur le ton de la formalité acérée. C'était une politesse simple qu'elle ponctuait par un soupir en prenant la porte de l'entrepôt.

A ce stade-là, la Dame Rouge était plus exaspérée qu'énervée, parce qu'elle estimait que les dieux avaient bien mieux à faire que de se chamailler entre eux, afin de satisfaire leurs égos surdimensionner. L'opposition qui demeurait avec Athena relevait d'un rien cultivé inutilement, au détriment de problématiques essentielles et prégnantes. Mais tout cela n'était qu'une question de point de vue, finalement.


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 Re: (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)  Mer 25 Sep 2019 - 1:43
CLASH OF THE PRIMATS

Le garde déguerpit à son tour, laissant les deux Primats seules dans une situation aussi peu souhaitée que souhaitable qu’un tête-à-tête. Attentive à éclaircir les intentions de ses interlocuteurs au lieu de leur en prêter selon son bon vouloir, Athéna partage quelques interrogations en faisant entendre que la peine proférée pour la servante lui paraît, si au fond légitime, néanmoins déraisonnable. La conduite inconvenante de la frivole amante semble indéniable, de même que le flagrant délit sur les larcins de victuailles. Pourtant, il n’y a qu’une chose dont la déesse de la sagesse est convaincue, c’est qu’il n’est jamais bon de prendre une décision ou statuer un jugement quand on ne peut pas se dire serein, avec honnêteté. De plus, d'amples explications doivent encore être fournies pour délibérer sur des sanctions à la mesure du manquement au devoir d’une part, et de l’écart de conduite d’autre part.

Dans le lointain, les eaux déferlent sur les récifs de l’île et leur tumulte berce la respiration d’Athéna, pendant que Morrigan dresse entre elles un silence presque tangible tant il s’étire en longueur. Confiante que la langue acerbe de la Déesse Celte se déliera toujours trop tôt, l’Olympienne se garde de rompre le silence… Au bout de longues minutes, la Dame Rouge se rapproche et dans un maintien altier annonce une mise au point.

"Bien. Posons les choses pour avancer, Morrigan."

Se rappelant les conversations avec Heimdall – caution morale de son épouse –, Athéna fait la sourde oreille à la fatalité qui persifle qu’elle ouvre les bras à une énième discussion stérile où chacune campera farouchement sur ses positions. Or aux paroles qui claquent, dures, sèches, assénées d’un ton despotique, autant dire qu’il n’y aura pas plus de dialogue entre elles cette fois encore. Les yeux pers d’Athéna s’assombrissent, de plus en plus courroucés par celle qui se prétend plus avisée alors même qu’elle déblatère ineptie sur ineptie.

*Elle dépasse les bornes. Par les foudres paternelles, elle dépasse tellement les bornes que je serais dans mon bon droit de l’embrocher sans autre forme de procès.*

L’orage intérieur d’Athéna bien que sous contrôle est palpable. Une fois de plus, leur échange oscille entre le malentendu et le faux-fuyant, flirtant au passage avec la mauvaise foi, ce qui l’irrite fortement.

*On n’accède pas à la position qui est la nôtre en manquant de ruses pour réussir à faire basculer les vues à notre avantage.* a-t-elle bien conscience que son ascension et sa pérennité dans les hautes sphères ne sont pas exemptes de manœuvres politiques.

Néanmoins la Déesse aux corneilles commet l’erreur grotesque et proprement scandaleuse de se figurer qu’elle court après le pouvoir pour se faire mousser. Ayant toujours placé la destinée du monde avant sa propre puissance, elle n’est pas une divinité qui se retire dans l’inaction de la posture de l’observateur dans sa tour d’ivoire. C’est sous les bombardements de la Grande Guerre qu’elle a enduré la mort de son enveloppe précédente afin de contribuer au retour d’une paix mondiale. Elle a après vagué dans l’infinité jusqu’à se réincarner dans le corps de la capitaine d’infanterie Irene Brewster des dizaines d’années plus tard. Elle a prouvé sa pugnacité à œuvrer pour les causes justes, quel que soit le tribut personnel à payer. Aussi ne s’agit-il pas d’arrogance ou d’aigreur ; l’opposition qu’elle livre à la Reine Fantôme trouve son explication dans le simple fait qu’elle s’estime la plus émérite pour tenir le rôle de Primat de la Cité.

*Ta démesure te flatte, Grande Reine du passé. À notre Conseil, la Primat de la Cité ne trône pas sur d’autres Primats de second plan. Je ne considère pas mon poste comme un lot de consolation ni celui des autres comme accessoire.* ne met-elle cependant pas le feu aux poudres… n’ayant guère l’ouverture pour allumer la mèche, à vrai dire.

Ce qui est à la fois regrettable, mais après tout également salutaire. On a toujours tort de donner libre cours à un mouvement d’humeur.

"Tu es pour moi un grand défi, Morrigan." glisse-t-elle après que la Primat de la Cité lui ait souhaité une agréable nuit. "Tu ricaneras sous cape, sceptique de ma sincérité, pourtant, je le clame avec cœur : je donne de l’importance à essayer de comprendre le point de vue de l’autre."

Certes déterminée et forte dans ses convictions, la Déesse guerrière n’est toutefois nullement obtuse quant à admettre qu’il existe des divergences d’interprétations face à la réalité – qui est rarement pure et jamais simple. Le regard d’Athéna se fixe sur le néant d’obscurité où disparaît Morrigan. Trouveront-elles un jour un terrain d’entente entre leurs deux visions du monde ? Qui pour l’une se cantonne aux intérêts de Sanctum, tandis que l’autre concilie les destins entremêlés des divins et de l’humanité.
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 (Terminé) Clash of the Primats (Eira & Irene)

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