Âge et date de naissance : 21 ans, né le 10 Octobre Métier/occupation : Pire cauchemar du prof d’égyptologie a la Temple Uni Cible touchée par Cupidon : Vit une naissante idylle avec Allowin, un autre étudiant aussi étranger que lui au conflit divin qui gronde autour d'eux.
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♆[Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Ven 9 Aoû 2019 - 18:57
Time to talk, buddy
Plus de huit kilomètres plus tard, Jonas finit par arrêter sa course folle, faisant mine de checker le podomètre sur son téléphone, et mesurant son rythme cardiaque. Mais rien n’y fait, les petites habitudes ne peuvent pas retirer ce qu’il a vu la veille. L'endorphine déclenchée par l’effort ne pouvait pas calmer les soubresauts de son âme. Jonas a bien vu Allowin aux côtés d’une fille a la sortie d’un cinéma, et pour ainsi dire, ça lui a fait plus de mal qu’il ne l’aurait pensé. Il dégluti et soupira : Après tout c’était sa faute cette situation. Lassé d’attirer les gens soit de mauvaise fois, soit d’un sérieux relatif, il avait décidé de prendre son temps pour une fois, sinon leur rencontre fortuite dans un Starbucks se serait terminé autrement qu’un chastre raccompagnement au dortoire. Il voulait juste être certain de ne pas être déçu, mais à force de faire attendre, il fallait pas s’étonner que l’autre aille voir ailleurs.
Marmonnant sa propre stupidité, Jonas était sur le point de prendre le chemin du retour quand il sentit son téléphone vibrer, avec un message d’Al. Mêlé entre frustration et joie, il hésita une paire de seconde avant de regarder le texto en question, et fronça les sourcils. Il veut le voir ce soir dans un café, sérieusement ? Déjà défaitiste, il espérait au moins que c’était pour avoir la bienséance de lui dire que c’était fini, histoire de ne pas le faire languir pour rien. Sinon il comptait bien lui agiter la blonde sous le nez pour le foutre dans la merde, et tant pis. De toute façon si c’est bien le cas, c’est qu’il aura eu raison de se méfier, et au moins ça lui permettra de ne pas avoir de regret. Et au pire… peut -être que dans la déprime il finira par se mettre à la Gliche.
Frustré et sous tension, il savait bien qu’il n’arriverait pas à se calmer tout de suite, et pour la peine, au lieu de prendre le bus pour retourner au Campus, il se décida à faire la course dans le sens inverse. Dans une tentative, vaine, d’être moins agité en début de soirée. Mais la journée est déjà bien avancée, est la course suivie de la douche ne finit pas pour autant de le calmer. Il est angoissé et un peu en colère, avec les nerfs à vif. Jonas se déteste quand il est comme ça, il sait très bien que la redescente sera rude en plus, et qu’en plus son impulsivité peut parler à sa place. Même si il est déçu, il n’a pas envie d’être méchant, agressif et encore moins ingérable, ses profs s’en était assez plaint comme ça.
Le café où ils avaient prit l’habitude de se retrouver après les cours avant d’aller faire autre chose était un petit coin douillet non loin du campus, en centre ville. Et il a beau prendre sur lui, la serveuse voit très bien que quelque chose ne va pas chez un de ses habitués. Il ne sait pas trop quoi prendre pour se calmer, alors il finit par se laisser tenter par une tisane -sans sucre évidemment. C’est dans ces genre de moment qu’il aimerait pouvoir se laisser tenter par un latte ou un moka, mais c’est déjà c’est pas conseillé en temps normal, alors quand il est sous tension ? C’est le meilleur moyen de finir par devenir un feu d’artifice avant la fin de la soirée. Sa mère avait essayé une fois de le calmer avec un chocolat chaud. Une fois. Pas deux.
Finalement Al arrive, et Jonas est perdu entre joie et grondement intérieur. Quand il voit le jeune homme franchir la porte et se diriger vers lui, il sent la tension monter d’un cran, et il gromelle avec le regard fuyant. Il donnerait beaucoup pour être normal a cet instant présent, avoir une discussion cordiale avec lui, comprendre, et rester adulte, parce qu’après tout, il le déteste pas, et il ne sait juste pas ce qu’il se passe entre eux depuis des mois… Sauf que c’est impossible pour lui a cette instant présent. Ils discutent, ils rigolent, ils passent des nuits blanches devant des films, ils trainent… et parfois ‘out of the blue’ ils s’embrassent. Et dans l’état, ça ne veut pas dire grand chose. Il est perdu et perplexe. Il veut juste comprendre. Mais dans le cas présent, son hyperactivité touche le plafond, et ça risque d’être complexe.
Pour ne pas avoir a dire bonjour, il plonge le nez dans sa tasse et avale une longue gorgée quand Al s’installe à sa place, il le laisse le saluer, et hoche juste vaguement la tête, sans le regarder dans les yeux.
“Ouais salut…” Il s'éclaircit la gorge et regarde sur le côté en se recoiffant, histoire de faire quelques chose avec sa main qui s’agite. D’ailleurs son pied droit tapote constamment le sol, et non seulement il ne peut pas s’empêcher, mais en plus le bruit le stress. “Pourquoi on est là ?” Marmonne-t-il presque, histoire de prendre la température, et qu’on en vienne rapidement au fait.
Dernière édition par Jonas Becker le Dim 10 Nov 2019 - 3:46, édité 2 fois
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Ven 9 Aoû 2019 - 23:14
Time to talk, Buddy
Journée intense de cours, mais journée intéressante malgré tout. De manière générale, j’aime beaucoup les cour pour ce qu’ils me permettent d’apprendre. Chaque heure de cours, chaque jour passé sur le campus me rapproche de mon objectif final: devenir Expert médico-légal. Chaque jour me rapproche de ce que j’espère être un moyen d’aider la justice plus que je ne le peux en tant que simple citoyen. Alors oui, j’aime les cours pour cette raison. Mais il faut bien admettre que parfois, c’est terriblement long et chiant. Je suis désolé, mais revoir pour le millième fois la procédure pour traiter une analyse de contenu gastrique, merci mais c’est bon, je gère. Oui, je sais que tous mes petits camarades ne sont pas laborantins dans leur temps libre et donc que les procédures de labo c’est pas leur grand dada, mais j’y peux rien si sur le plan du boulot je suis plus dégourdi qu’eux pour me trouver un poste intéressant et en lien avec ma formation. BREF.
Tout ça pour dire que ce soir j’ai envie de me réconforter un peu, et juste de voir un visage qui me ravi à chaque fois que je le vois: celui de Jonas. Cet ex-barista avec qui...euh...comment on appelle ça, exactement? Parce que “sortir avec” au sens littéral, certes c’est vrai, mais alors dans le sens que nous jeunes de la plèbe utilisons aujourd’hui...oui et non? C’est compliqué. Je sais que je l’apprécie énormément et que je ne serais pas contre qu’on aille au prochain niveau de notre relation, qu’on soit...officiels. Mais je ne sais pas si c’est ce qu’il veut. En fait, je n’arrive pas à comprendre ce qu’il veut en réalité. On s’est déjà embrassé, plusieurs fois même, et je sens bien qu’il en a tout autant envie que moi (ou alors je lis extrêmement mal les gens, ce qui n’est pas impossible DU TOUT me connaissant) mais quand ça risque d’aller un peu plus loin, c’est comme s’il faisait deux pas en arrière et moi, je n’ose pas essayer de lui avouer ce que je ressens, parce que certes, ce que pensent les autres de moi, je m’en fiche. Mais se faire rejeter par la personne que vous appréciez...Ce n’est pas agréable, pour personne et je préfère encore rester dans l’ignorance que de risquer cela. En revanche, ça ne m’empêche pas de lui envoyer un message pour lui proposer un café dans notre petit refuge favori après les cours, chose qu’il accepte et qui me met en joie.
Pourtant, quand je rentre dans le café, la serveuse me jette un regard à la frontière entre interrogateur et inquisiteur, comme si je devrai avoir quelque chose à me reprocher...Je hausse les épaules à ce fait et chercher Jonas du regard, souriant en grand quand je le vois. Pourtant, mon sourire se fane très vite car rien qu’un coup d’oeil me dit qu’il y a quelque chose qui cloche. Je l’observe sous toutes les coutures en avançant vers notre table, et remarques des signes qui ne trompent pas: il fuit mon regard, il est tendu, et son pied a décidé de se lancer dans la transcription en morse de l’assomoire de zola en vitesse lumière...Il est stressé. Pourquoi, je n’en sais rien mais je décide de pour l’instant garder le silence sur cet état de fait et de voir comment se déroule la conversation. Je le salue rapidement et la question m’est lancée ensuite me fait comme une baffe. A qui que ce soit d’autre, j’aurais répondu un fin “Si ça te fait chier d’être là t’avais qu’à pas venir”, mais la personne en face étant Jonas...Je ne réagit pas pareil. Je garde un léger sourire et hausse les épaules.
“J’avais simplement envie de te voir. Te voir ça me redonne le sourire à chaque fois. Comme aujourd’hui ça a été une journée particulièrement longue et chiante, faut bien le dire, bah...voilà. Et toi, comment ça va?”
Allez, on tente le ton de la conversation, pas certain que ça fonctionne vraiment, mais ça se tente. En attendant, je commande un cappuccino pour accompagner la tisane de l’autre étudiant.:copyright: 2981 12289 0
Jonas Becker
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Sam 10 Aoû 2019 - 4:36
Time to talk, buddy
Malgré tout ce qu'il pourrait dire ou prétendre, la vérité c'était qu'il voulait y croire. Pour une fois. Se dire que les choses avaient un sens, qu'il pouvait prétendre à quelque chose de sincère, pour une fois. Quand Allowin déclara le plus simplement du monde qu'il voulait juste le voir, parce que le voir lui faisait du bien et lui donner le sourire, il voulait laisser tomber. Se dire qu'il avait mal vu, pas comprit, que si c'était une amie à lui il voulait la rencontrer aussi, faire partir de sa vie, construire un truc parce que même si il est jeune, il a un trop plein de vide à combler. Lui dire que lui aussi il a passé une belle journée de merde et que voir son visage et partagé un verre avec lui ça lui faisait oublier toutes les choses qui lui sapaient le moral. Le fait qu'il est pas tout à fait comme les autres, le regard méprisant de Mr Mehani, et tout ce qui pouvait le rendre si esseulé. Lui qui plus que personne, a sincèrement besoin d'affection.
Alors il aurait pu dire 'moi aussi je suis heureux de te voir! On va passer la soirée ensemble et noyer nos soucis dans un de tes films obscures norvégiens. Je ferai des commentaires débiles toutes les minutes et ça te fera rire, et si j'ai enfin le courage, j'arriverai peut-être à enfin te dire ce que je ressens, et advienne que pourra." Mais non. Sa particularité neuronales refuse. Elle voit en boucle les deux jeunes gens rire, bras dessus bras dessous, et il est terrifié. Terrifié d'avoir encore attiré les curieux et les indécis, parce que forcément, un mec comme lui, on ne peut pas s'en intéresser plus que de raison. Les hyperactifs, ce sont des casse-dalles. On consomme une fois et on jette le papier dans la poubelle jaune.
Alors il a un bref reniflement cynique et lève les yeux au ciel. "Bien sûr…" qu'il marmonne avant de le fixer du regard. Il n'y avait plus de place à la logique. Jonas était juste une boule de nerfs prête à exploser. Irrationnelle et impuissante face au déluge de pensée intérieure. "Aux dernières nouvelles, t'avais pas besoin de moi pour sourire. Non mais je comprends aussi, t'es pas le premier mec que je croise qui aime bien alterner. Le lundi c'est les blondes, le mardi c'est les bruns… demain tu appelleras qui ? Si t'es aussi prévisible que les autres, ce sera une rouquine. Tout le monde aime les rouquines."
Chaque mot lui fait mal. Vraiment mal. Parce qu'il a affreusement mal et que toutes ses insécurité sont mises à nues. Long story short : Jonas est jaloux, bêtement jaloux, misérablement jaloux. Il voudrait juste être rassuré, mais il n'a même pas le droit de demander à l'être. Parce qu'au final, ils se sont jamais rien promis.
Et c est la révélation : Ils ne se sont jamais rien promis. Il fait quoi là, a lui gueuler dessus comme un vieux rat ? Il s'ebroue soudainement, les yeux dans le vague, mal à l'aise, le sentiment d'être profondément toxique. Bon sang qu'il se détestait d'être aussi imbuvable parfois. Ses profs avaient raison: Un jour, il finira par blesser quelqu'un.
Il fixe Allowin, comme s'il sortait d'un horrible cauchemar et balbutie : "Euuhhh…" peine perdue : il n'y a pas d'excuses. Il n'y a rien à sauver. Alors il se lève dans un dernier échappatoire, la mort dans l'âme d'avoir étouffé dans l'oeuf toute chance potentielle pour quelque chose de beau et de sincère. "Pardon. Je vais y aller. C'est mieux on est d'accord ? " fit il en fouillant nerveusement dans son portefeuille pour au moins payer les consommations, c'est la moindre des choses. Mais dans sa redescente, il tremble comme une feuille, et ses doigts peinent à attraper ce satané billet de 20 dollars.
Dernière édition par Jonas Becker le Lun 21 Oct 2019 - 3:16, édité 2 fois
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Sam 10 Aoû 2019 - 9:58
Time to talk, Buddy
Visiblement, j’ai dis quelque chose qu’il ne fallait pas vu son attitude à l’instant. Bon sang, mais qu’est-ce qu’il a bien pu se passer pour qu’il soit dans cet état? J’espère que son professeur d’histoire n’est pas le responsable de cet état parce que sinon...bon sinon je ne ferai rien parce que j’aimerai bien finir mon cursus en paix, mais je le maudirai très fort par l’esprit. Bon sang, je veux bien qu’il ne veuille pas que le monde entier soit au courant de son état, c’est normal, enfin je veux dire, je ne le voudrais pas non plus. Mais que ses professeurs ne le soient pas (ou le soient mais n’ai pas la moindre considération pour cela…), ça m’échappe. Ca n’est pas une demande pour être plus indulgent sur ses devoirs ou sur ses notes, mais au moins un peu plus de compréhension sur son attitude en cours, sans tout excuser pour autant.
Sauf que très vite je comprends que le problème ne vient pas des cours, mais de moi. Je reste interdit un long moment à son petit discours, car je ne comprends pas. De qui parle-t-il? Et pourquoi il semble penser que...Que je suis juste un playboy? Je pensais qu’on avait assez discuté, qu’on s’était assez confié l’un à l’autre pour qu’il comprenne que ce n’était pas mon genre. Je ne comprends vraiment rien. et je reste silencieux alors que la serveuse pose ma commande devant moi, sans que je ne réagisse le moins du monde. Je sors de ma transe en le voyant se lever et si de toute façon j’allais lui demander de rester et de m’expliquer, le voir ainsi me brise le coeur et je me lève aussi, attrapant ses mains délicatement. Non pas pour les empêcher de bouger complètement, mais pour lui apporter un peu de calme à travers mes mains sûres.
“Stop. Je veux juste comprendre Jonas. D’accord?” je relâche ses mains, et l’incite à se rassoir, amenant ma chaise à côté de lui pour être plus proche, oubliant complètement mon cappuccino “Expliques moi. Je ne dis pas que je n’ai pas de torts, mais je veux juste savoir ce que j’ai fait pour te mettre dans cet état, et que ça ne se reproduise plus. D’accord?”
Ne pas essayer de déplacer le blâme de la situation. S’il pense que j’ai un tort à son égard et bien soit. Je serais le méchant jusqu’à ce que je sache ce qu’il s’est passé et que je puisse rectifier le tir s’il le faut. Peut-être est-ce simplement un geste, une parole qui pour moi paraissait anodine mais qui pour quelqu’un comme Jonas prend des proportions dantesque. Je ne sais pas, mais je veux comprendre, pour ne pas le reproduire dans le futur. Oui, le futur. Certains auraient déjà abandonnés face à la difficulté que peut représenter une relation avec un hyperactif clinique, mais je ne veux pas abandonner juste parce qu’il y a un obstacle. Gérer quelqu’un qui aime plus son travail que vous est quelque chose qui est tout aussi difficile mais pas pour les mêmes raisons. Je tiens à lui, beaucoup, et je ne vais pas le laisser seul dans cet état, certainement pas. :copyright: 2981 12289 0
Jonas Becker
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Dim 11 Aoû 2019 - 16:11
Time to talk, buddy
Les tremblements combinés à la moiteur de ses mains n'aident en rien. Confus et les nerfs en pelote, il lui semble impossible de retrouver son billet au milieu de ses pièces sonnantes et trébuchantes. En désespoir de cause, sa vision commence à se troubler, et il a l'impression que quelque chose appuie sur sa poitrine. Et il s'acharne et s'acharne, comme un beau diable. Si il sort le billet, il peut enfin partir, et passer à autre chose. Il pensera plus tard à ce qu'il vient de se passer, quitte à passer sa soirée et sa prochaine semaine à se lamenter. Mais pour l'heure, il ne pense qu'à ce satané billet, et s'énerve sur sa propre maladresse : c'est un geste simple, banal! Pourquoi son TDAH lui laisse tout le loisir de faire des Back flip en cours de karaté, mais l'empêche d'être un minimum dégourdi à la moindre situation stressante? Ça n'a ni queue ni tête!
Le souffle court, il ne remarque une seconde trop tard les mains d'Al sur les siennes, et que sa voix lui vient. Jo lève a peine la tête vers lui, déjà honteux et humilié -cette fichue histoire de billet- mais en plus, atrocement coupable. Allowin veut comprendre. Pire : il veut comprendre ce qu'il a fait de mal. Et Jonas est au plus mal : Al à rien fait de mal. C'est lui le problème, ça à toujours été lui le problème. Il aurait jamais dû arrêter son traitement, quitte à être une limace sans envergure pour le reste de sa vie, abruti et amorphe par des médicaments. Mais Al est là, le fixe, et ne le laisse pas partir. Quelque part, c'est peut être qu'il y a quelque chose à sauver chez lui, pas vrai ?...
Alors il dégluti péniblement, en s'asseyant à nouveau sur la table, sans vraiment oser se regarder dans les yeux. Il avale le reste de sa tisane, et finit par lever les yeux vers ceux de son interlocuteur. Et c est à ce moment que Jonas voit qu'il a récupéré la main d'Allowin dans la sienne. Et pire encore : qu'il la serre.
"C'est…" un rire jaune éclate faiblement. "C'est vraiment con. C'est ma faute. Je sais pas ce qui m'a prit… enfin non c'est faux. Je sais exactement ce qui m'a prit."
Il soupire, sincèrement mal à l'aise. Il a envie de partir en courant, de laisser tomber. Mais il est encore là… parce qu'Allowin l'a retenu, et parce qu'il veut y croire. Il veut vraiment y croire.
"Hier, je voulais pas vraiment aller au ciné. Je passais dans le coin et je me suis dit que j'irai faire une partie dans un de ces jeux d'arcade avant d'aller en cours. Et euh… bah je t'ai vu, tu sortais d'une salle. Et je voulais aller te voir mais…" il a un pauvre sourire "Elle était vraiment super jolie et vous aviez l'air de bien rigoler, alors bah…" Il mime une explosion avec sa main contre sa tête et lève les yeux au ciel, lassé de lui même.
"Et j'ai ruminé, j'ai pas dormi de la nuit. Ça a tourné et tourné mais… mais bon bah… tu fais ce que tu veux en fait. Ce que j'ai fait c'est… c'est minable. Pardon. On a pas signé de contrat ou rien. J'avais pas à être méchant comme ça. Je suis vraiment désolé."
Voilà. C'est dit. Maintenant il a juste à attendre le couperet.
Dernière édition par Jonas Becker le Lun 21 Oct 2019 - 3:16, édité 1 fois
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Dim 11 Aoû 2019 - 20:12
Time to talk, Buddy
Sa main dans la mienne me rassure. Ca veut dire que quelque part, il me fait encore confiance. Il y a encore un lien entre nous et je souris à ce fait. Je sais que tant qu’il y a ce lien entre nous, que tant que Jonas ne refusera pas ma présence, on pourra parler, s’expliquer, et mettre les choses au claire. C’est ce qui m’importe le plus ici, ne pas avoir de secret avec lui, être franc. Ca veut aussi dire le prévenir quand il fait quelque chose qui ne va pas et vice-versa, ça veut dire l’écouter et le rassurer autant que faire se peut. L’aider à sortir d’un moment de panique, comme maintenant. Ca veut dire tout ça. Et ça veut dire aussi que je veux vraiment essayer de faire en sorte que ça marche entre nous. Parce que oui, il est hyperactif et ça a ses côtés chiants, je ne vais pas mentir. Mais en même temps il est si adorable, et intelligent, faut pas croire, et puis amusant et vraiment, vraiment canon. Ouais je digresse un peu j’admets.
Je reporte mon entière attention sur Jonas quand il commence à parler et secoue la tête, voulant lui signifier que ce n’est pas grave, que je l’écoute quand même. Je jugerai par moi-même si c’est stupide ou non. Puis il m’explique et je plisse les yeux, me concentrant pour me rappeler à quoi ce qu’il décrit peut faire référence, avant d’ouvrir de grands yeux parce que ça y est, une petite ampoule s’est allumée dans ma tête, et je sais. Bon, déjà, ça me rassure, ce n’est rien de très grave, juste une incompréhension. J’ai même un léger rire à son mime, parce que je le trouve doué pour ça et que pour le coup ça me fait rire. Désolé. Mais finalement, il s’excuse et je dépose un baiser sur la main que j’ai dans la mienne avant de répondre.
“C’est Siofra. Tu sais, la kiné dont je t’ai parlé? Une collègue? C’est une bonne amie, mais c’est tout ce qu’elle est pour moi, une bonne amie. Je n’ai pas d’attirance pour elle. Pas la moindre.”
Déjà, commençons par ça. La rassurer sur ce qu’elle est pour moi. Je sais bien qu’il vient de dire que de toute façon je ne lui devais rien parce qu’on a pas signé de contrat, et certes, c’est vrai, mais je veux plus avec lui. Je ne veux pas rester sur cette ligne indistincte, incertain de ce que l’on est, de si on est sur la même longueur d’onde ou non...Alors je continue.
“Maintenant, la question, c’est de savoir si tu veux qu’on soit...plus, toi et moi? Parce que j’en ai envie. J’aurais peut-être dû en parler avant, mais j’ai déjà vécu d’avoir des gens qui me disent non juste parce que...Bah j’aime les deux genres, j’ai hésité. Peut-être que si j’avais été plus honnête dès le départ, j’aurais pu t’éviter ces soucis…” je passe une main sur sa joue, mon pouce sous un de se yeux “Dire que t’as pas dormi à cause de ça...mon pauvre Jo.” j’ai un petit sourire malgré tout “Alors ce que je te propose. On prend à emporter, on rentre chez moi, et on discute. On parle à coeur ouvert et plus de secret, d’accord? Ensuite, on verra où ça nous mène. Deal?”
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Mar 13 Aoû 2019 - 18:46
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Son pied part tout seul a nouveau. Un son strident qui l’énerve d’autant plus qu’il est répétitif, mais il ne peut pas s’en empêcher. Les différents tics nerveux qui vont de paire avec sa particularité neuronale. Et encore : maintenant il était adulte, quand il était jeune c’était largement pire. Avoir lâché la bombe avec Al lui donne le tournis, mais lui rend un peu plus de sérénité, si il pouvait encore être un minimum serein dans son état actuel. Jonas détestait laisser son trouble dicter sa vie, mais bien souvent, il n'avait pas le choix. Il cherchait un peu de paix là où il le pouvait. Et pour être honnête, ça va fini par lui venir comme une révélation : auprès de Allowin, il avait effectivement trouvé un peu de paix. Forcément il était toujours aussi actif et agité, mais ça ne l'avait visiblement pas effrayé. Il était encore là, dansant sur cette étrange situation qu'est la leur. Sans se lasser. Et Jo, lui, se sentait bien. Un peu comme ce qu'il peut ressentir quand il est auprès de sa soeur aîné. Le fait que la personne en face l'apprécie pour ce qu'il est, sans jugement. Dans le cercle familial, c'est normal, on aime toujours ses frères et soeurs avec ses défauts. En dehors ? C'est déjà plus compliqué.
Et pourtant Al est encore là, à lui tenir la main. Jonas est fébrile. Rongé par la honte et la culpabilité. Il aimerait que tout soit plus simple. Déjà être honnête avec lui. Pourtant c'est pas la timidité qui étouffe l'étudiant en histoire. Mais c'est bien la première fois qu'il est terrifié à l'idée de perdre autant. Lottie, sa confidente, lui avait secouer les puces une paire de fois, mais voilà qu'il est obligé de lui parler de ses sentiments à mi-voix, minable, alors qu'il aurait pu être tout à fait clair voilà quelques mois déjà.
Alors quand Al parle, sa gorge se serre. Il déglutit péniblement, et il sent une bouffée de chaleur. Et le temps de comprendre, il est en train de sourire, un peu comme un idiot. "Oh." Une amie. Une simple amie. Et en plus il lui assure qu'il n'est pas attiré par elle. Bon, il est définitivement grillé. Mais il s'en fout éperdument. Il est rassuré. Ce qui suit le trouble un peu cependant. C’est tellement… direct. Même si bon… les indices étaient là. Visibles comme un Néon au milieu d’une nuit noire. Mais Jonas est prit de court. C’est bel et bien tout ce qu’il n’avait pas osé espérer pendant des mois, voire des années.
“Euh bah…” Et boom. Jonas qui perd son latin. Vous êtes tous encouragés a filmer le moment, c’est assez exceptionnel pour qu’il soit immortalité. Mais sa nature reprend très vite le dessus, et très vite on ne l’arrête plus.
“Oui ! Enfin, ouais carrément! J’veux dire… on aurait dû en parler plus tôt c’est vrai. Mais c’est ma faute aussi. J’ai pas été dégourdi. Je suis pas non plus du genre timide, mais bon… Je sais pas pourquoi je… ‘fin… C’est pas ta faute. Puis c’est moi qui t’es agressé sans raison. C’est vraiment con.”
Il ricane un peu, pour cacher sa gêne, mal à l’aise.
“Allez, on va faire ça… Mais j’te préviens, j’pense qu’on a tous compris que j’étais nul à chier pour ce genre de conversation….” Nouveau rire jaune avant de se lever pour, enfin, trouver son billet de 20 dollars dans son portefeuille. Sans tremblement cette fois. Un peu nerveux, certes, mais plus d’anticipation que de stress, cette fois-ci. Il est confiant que tout se passera bien… normalement. Il n’est pas a l’abri qu’il fasse, encore, tout foiré. Mais qui vivra verra… Al était compréhensif, mais il ne voulait pas non plus que le laborantin prenne tout sur les épaules. Et peut-être qu’ils sont pas du tout compatible, mais au moins, ils ne seront pas en froid. C’était de loin ce qu’il redoutait le plus.
Dernière édition par Jonas Becker le Lun 21 Oct 2019 - 3:17, édité 1 fois
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Sam 17 Aoû 2019 - 10:01
Time to talk, Buddy
Je ne me fais pas d’illusions, je sais bien que je ne pourrais pas le calmer intrinsèquement. Cela n’est pas dans mes capacités. Mais déjà, voir qu’il a l’air un peu moins fébrile, même avec son pied qui continue de faire des messages en morse, c’est déjà une assurance que je ne suis pas inutile dans ce domaine. Il faudra quand même que je me penche plus en profondeur sur le sujet des personnes cliniquement hyperactives, apprendre comment l’aider au mieux, et éviter les faux-pas. Oui, c’est peut-être beaucoup de travail et certains auraient déjà tourné le dos face à cela, mais pas moi. Je ne saurais pas l’expliquer exactement, mais je me sens proche de lui, plus que simplement parce qu’on a des points communs. C’est plus profond que cela, plus intrinsèque. Je ne veux pas le laisser tomber. Peut-être qu’au final ça ne fonctionnera pas sur le long terme, je ne sais pas, mais je veux nous donner toutes les chances possibles. Alors évidemment, s’il ne fait pas d’effort de son côté le Jonas, ça marchera pas, mais j’ai confiance. S’il le veut autant que moi, il en fera, je le sais. Ce n’est pas le genre à lâcher prise rapidement une fois qu’il est décidé, peu importe sa condition neuronale.
En tout cas, il ne devait pas s’attendre à ce que je lui dise ça, car il reste presque muet pendant un moment et ça me tire un petit sourire amusé. Pas moqueur, non, loin de là, mais il est tellement adorable comme ça, bafouillant par manque de mots...Ce qui est une première d’ailleurs. Car il est comme moi, il a du mal à ne pas parler. Peut-être qu’il n’aime pas le silence ou juste qu’il aime autant parler que moi, je ne sais pas encore, mais j’espère bien le découvrir. En attendant, si son silence est amusant quand on le connaît, il n’en reste pas moins inquiétant pour moi en l’instant. Car en une phrase, il peut me rendre l’un des hommes les plus heureux de la ville, ou me mettre au fond du trou (ou presque). Alors quand il m’annonce un “oui” autant dire que le sourire qui s’affiche sur mon visage est plus grand que jamais.
“C’est pas grave. C’est pardonné. Ca arrive ce genre de choses mais…” j’ai un petit rire heureux “Bon sang, c’est juste...rah j’ai pas de mots assez fort pour ça!”
Je l’embrasserai bien là, tout de suite, pour lui convoyer tout ce que je ressens envers cette nouvelle, mais déjà que s’embrasser avant c’était pas aussi simple que je l’aurais souhaité, là je préfère qu’on soit posé, tranquille avant de faire quoi que ce soit. Je me lève avec lui, relâchant sa main pour qu’il puisse payer et boit en vitesse lumière mon cappuccino (c’est pas comme si le café j’en buvais BEAUCOUP quotidiennement), et le suit dehors.
Bien qu’il fasse un immense soleil depuis le début de la journée, c’est comme si tout était plus lumineux d’un coup. Je sais que je sonne comme un mauvais roman Harlequin en cette seconde précise, mais tant pis. Dehors, je prends sa main sans hésiter une seconde et on avance dans les rues de Philadelphie.
“Bon, on prend où à emporter avant de rentrer chez moi? Chinois? Japonai? Italien? Indien peut-être? J’invite cette fois.”
Je sais qu’il va un peu grogner, mais je m’en fiche, je suis d’humeur généreuse.:copyright: 2981 12289 0
Jonas Becker
Âge et date de naissance : 21 ans, né le 10 Octobre Métier/occupation : Pire cauchemar du prof d’égyptologie a la Temple Uni Cible touchée par Cupidon : Vit une naissante idylle avec Allowin, un autre étudiant aussi étranger que lui au conflit divin qui gronde autour d'eux.
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Mer 21 Aoû 2019 - 21:44
Time to talk, buddy
Bref pouffement “J’ai pas de mots non plus…” fit Jonas, complètement hilare et rassuré.
Et voilà, c'est reparti. Il est pardonné, merveilleux, étoile filante, feu d'artifice, bonheur, joie, allégresse, la preuve, il rit un peu avec son interlocuteur, lui aussi heureux, et un peu gêné… Mais il va se passer quoi maintenant ? Surtout ladite discussion, de quoi vont ils bien pouvoir parler ? De leurs sentiments respectifs admettons, mais le pauvre Jo, lui, il a quoi à rajouter à sa défense ? Lui qui vient de faire une crise de jalousie digne des pires séquences de télé réalités, sans absolument aucune raison… il ne se sent pas vraiment légitime a exposer ce qu’il veut et a parler a coeur ouvert a Allowin a propos de ce qu’il vient de se passer. Alors quoi ? il doit refuser ? Ah non ! Déjà visiblement, Al a l’air absolument ravi, et ça lui fait bien plus plaisir qu’il doit bien se l’admettre. Mais en plus il avait été retenu après avoir voulu partir en courant… il allait pas recommencé. Une fois mais pas deux ce genre de trucs. Mais toujours était il qu’il voulait rester et avoir cette discussion, mais il n’avait pas la moindre envie d’exposer ses soucis et ses troubles au seul mec qui avait l’air d’être prêt à gérer ça. Mais le problème.. C’est que si il ne peut pas en parler au seul mec qui avait l’air d’être prêt a gérer ça, il ne pourra en parler a personne d’autres. Serpent qui se mord la queue, overthinking, explosion de pensées… Jonas est déjà parti loin. Et son pied a probablement tapé en Morse la moitié de Madame Bovary quand Al se lève pour partir. Il se redresse donc comme un diable hors de sa boite, complètement prit de cours, et le suit dehors, complètement a bloc. Ce qui peut être aussi bon signe que mauvais concernant Jonas.
Il serre la main dans la sienne, et s’empresse de répondre, avec son enthousiasme habituel :
“Japonais ! Non… Italien ! Quoique mon take out préféré est en travaux jusqu'à la fin du mois… Alors va pour un Cambodgien ? Quoique non il fait trop chaud pour ça… on peut essayer le glacier qui vient d’ouvrir pas loin de Temple, mais non c’est mort ça va fondre… Et tu sais quoi, j’en ai rien a foutre de la chaleur, pourquoi pas un mexicain ?! Quoique…” Il comprend tout seul la situation dans laquelle il est en train de s’embourber tout seul et finit par en rire, parce que franchement, c’est quand même un peu drôle. “Bon allez, choisis à ma place, parce que sinon on est encore là ce week end ! Puis c’est toi qui paye et si je commence à négocier c’est plutôt trois semaines qu’il va falloir!”
Finalement le choix est fait, et le temps d’aller chercher ce qu’ils vont, ils sont au campus, et précisément dans le dortoir où se trouve la chambre du futur médecin Légiste. C’est un endroit dans lequel, le jeune garçon a finit par se sentir à l’aise, et qu’il connaît presque par coeur. De la collection de DvDs aux photos de famille, surtout celle d’un Allowin jeune qui tient fièrement son chaton tout nouvellement adopté dans ses bras. Celle là, c’est sa préférée. D’ailleurs il ne peut pas vraiment s'empêcher de prendre le cadre pour la regarder de plus prêt, un petit rituel dès qu’il vient ici.
“Aw, Oz est si mignon. Je t’ai dit que ma sœur avait un chat aussi ? Elle en a eu plein. Moi j’ai trop peur d’avoir un animal. C’est trop chou mais c’est trop de pression. Et si je m’en occupe mal et qu’il meurt a cause de moi ? Tu crois que c'est un meurtre ? Mais y’aura même pas de procès pour ça, et je serai un meurtrier de chien impuni. Ouais parce que je veux un chien, j’adore les chiens ! Enfin bref…” Se calme-t-il avant de s’asseoir sur le lit comme d’habitude. Un sourire aux lèvres pour cacher le stress de la discussion à venir. D’ailleurs pour retarder l’échéance -le courage lui manque- il décide d’attaquer un nouveau sujet :
“Tu veux regarder un film ? Y’a celui la, ici…” Il prend la boite d’une oeuvre obscure des années 50. “Je l’ai jamais vu !”
Dernière édition par Jonas Becker le Lun 21 Oct 2019 - 3:17, édité 1 fois
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Sam 31 Aoû 2019 - 23:12
Time to talk, Buddy
Je commence à me dire que je n’ai pas eu la meilleure idée du monde de demander à Jonas de choisir ce qu’on mange ce soir, visiblement. Mes yeux ne le quittent pas durant toute sa tirade, attendri et amusé à la fois devant tant d’énergie et d’indécision en même temps. Finalement, j’explose de rire quand il me dit de choisir moi, vu qu’en plus c’est moi qui paye et le mène vers un petit take out qu’on aime bien et qui fait de la très bonne nourriture. Un petit burger joint tranquille. Oui je suis resté local finalement. Mais passons. Nous avons bien plus important à discuter que la bouffe là en fait. Enfin, pas là tout de suite, mais quand on sera chez moi. En attendant je le laisse se détendre, on discute de tout et de rien, mais une fois chez moi je sens bien que l’atmosphère change de manière pas si subtile que cela. Pourtant au départ ça commençait bien, vu ce qu’il dit et il m’arrache même un sourire amusé.
“Je dirais homicide pour négligence.” oui j’ai parfois un humour de merde et alors? “Je taquine. En tout cas, si tu ne te sens pas d’avoir la responsabilité d’un animal, c’est effectivement mieux que tu n’en prennes pas. Peut-être dans quelques années, qui sait?”
Je lui offre un sourire tendre. Difficile de lui dire que j’aimerai bien que dans ces quelques années nous vivions ensemble et qu’à ce moment-là on pourrait avoir un chien qu’on élèverait à deux. Même si je préfère les chats, je n’ai rien contre les chiens à proprement parlé. C’est aussi un peu pour cela qu’on doit discuter, qu’on voit un peu ce que l’un et l’autre veut, que l’on sache où on en est réellement...Mais je sens que ça va être encore plus difficile que prévu quand je le vois tenter de détourner la conversation. Un sourcil haussé, je croise mes bras sur mon torse, une façon silencieuse (je sais, venant de moi c’est surprenant) de lui faire comprendre que je ne me laisserai pas avoir par un tel stratagème.
“Je ne vais pas te manger tout cru Jonas, tu sais? J’ai un très bon burger qui m’attends pour nourrir mon estomac.” je souris et m’assois à côté de lui sur le lit “Je ne veux pas non plus te mettre au pied du mur. Je veux juste qu’on mette les choses à plat pour voir si on veut les mêmes choses ou pas, juste...savoir où on en est. C’est tout.”
Je reprends sa main et la serre doucement dans la mienne pour essayer de le rassurer. C’est vrai que j’aimerai (beaucoup) que l’on veuille aller au moins dans la même direction tous les deux, mais si ce n’est pas le cas je saurais l’accepter aussi. Jamais je ne le forcerai à quelque chose qu’il ne veut pas, jamais je ne le forcerai à choisir entre moi et notre amitié, car je peux rester son ami si tout ce qu’il souhaite. Ca ne sera pas facile, mais je peux. Je sais que je le peux.:copyright: 2981 12289 0
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Âge et date de naissance : 21 ans, né le 10 Octobre Métier/occupation : Pire cauchemar du prof d’égyptologie a la Temple Uni Cible touchée par Cupidon : Vit une naissante idylle avec Allowin, un autre étudiant aussi étranger que lui au conflit divin qui gronde autour d'eux.
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Jeu 12 Sep 2019 - 19:26
Time to talk, buddy
Si il y aurait un concours de Small Talk, une chose était sûre pour Jonas: il aurait été champion du monde. Une belle carrière avant d'être détrôné détrôné honorablement après ses 30 ans, et il aurait continué une humble carrière comme petit vieux qui nourrit les canards du parc en parlotant avec des petits jeunes du quartier. Mais la vie est cette engeance rationnelle qui fait que le Curling est un sport olympique, les pourparlers sont en route pour que Starcraft et Overwatch en soit aussi, mais pas le SmallTalk. Alors ça ne lui servait que pour meubler les conversations, et retarder le moment fatidique des explications avec Allowin. Mais ce dernier est beaucoup plus motivé que lui pour tout mettre à plat. D'un côté, heureusement sinon dans 6 mois ils seraient encore au même point, de l'autre… bon sang que Jonas n'aimait pas ça. Tout ce qui ressemble plus ou moins à quelque chose où il faut avoir l'air intelligent, ça le terrifie. Une enfance à se faire traiter d'idiot par toutes les figures d'autorité de sa vie laisse des séquelles.
Mais Allowin est patient. Il est même tendre. Et il est drôle. Des tas de trucs qui font que Jonas se sent bien avec lui. Pas jugé, pas de bouffon de service, pas l'idiot du village, ou le booty call bon marché. Juste apprécié, vraiment apprécié. Et visiblement plus si affinité, si ses oreilles ont pas inventés des trucs bizarre entre temps. Et ça le ravi, le pauvre Jonas, mais ça lui fait peur aussi, il ne peut pas le nier.
Bref rire gêné qu'il ponctue d'un recoiffage de mèche rebelle. "Ouais… puis je suis sûrement pas super digeste." Il sait qu'il est grillé, que sa terreur transpire par tous les pores, mais il répond par la blague aussi. Enfin juste au début. Parce que rapidement le stress le reprend, et il triture la main qu’il y a dans la sienne, sans vraiment savoir par quel bout commencer. Le silence s’installe rapidement, et si c’est supposé pour laisser une ambiance cosy s’installe, pour Jonas, c’est une vraie torture. Alors il se lève d’un coup, et laisse ses mains ébouriffer ses cheveux en soupirant bruyamment, piétinant presque le sol sous ses pieds, le temps de se jeter à l’eau. Il ne doit pas avoir l’air malin, mais il ne peut plus reculer, et il doit bien se faire violence : le sujet est difficile a mettre sur le tapis, mais Allowin a lancé les hostilités, et Jonas doit y répondre. D’une quelconque façon.
Après avoir eu l’équivalent d’un feu d’artifice dans les cheveux, Jonas finit par fixer son interlocuteur, échaudé aussi bien par l’agitation que par la couleur rougit de son visage.
“Je suis nul à chier pour ça, mec. Genre vraiment. Tu vas t’arracher les tifs si tu restes trop longtemps avec moi, mes parents se sont pétés les dents à essayer de me gérer, et moi aussi à force de gérer le bordel de mes pensées, j’ai fini par m’y perdre tout seul. Si j’avais su que ce serait ce soir qu’on aurait à en parler, j’aurai appris par coeur un discours bateau dans un film à l’eau de rose, et au moins ça aurait eu un minimum de structure que ce que je suis en train de dire ! Mais je… enfin tu sais ce que tu m’as dit, pour moi c’était vraiment important. Je sais que j’ai pas été clair, a faire le yoyo comme ça… un coup j’te serre dans mes bras, un coup je t’approche pas a deux mètres. Et c’est pas parce que je suis indécis ou quoi ! J’ai juste… peur.”
L’aveu passe difficilement pour lui, alors qu’il baisse doucement les yeux sur ses doigts tremblants qui font n’importe quoi.
“J’ai jamais vraiment eu quelque chose de solide dans ma vie. J’y arrive pas, et on m’a toujours dit que j’y arriverai pas. Même maintenant je sais même pas ce que je veux faire de ma vie, si ça se trouve dans 3 mois je vais plaquer la fac pour courir après une autre lubie. Mais toi t’es pas une lubie passagère et c’était trop difficile de me dire que tu vas finir par en avoir marre de me voir courir partout, et ça c’est au mieux ! Généralement on me préfère juste une nuit histoire que je fasse pas trop chier. Parfois j’me dis que si mes parents avaient pu, ils m’auraient vendu au cirque, au moins j’aurai servi à quelque chose. Je veux pas que tu aies la même réflexion après juste deux semaines... Enfin ce que j’essaye de te dire c’est que....” Inspiratiooooon. Expiratioooooooon, avant de hocher la tête et de finalement conclure cette interminable et pénible diatribe.
Dernière édition par Jonas Becker le Lun 21 Oct 2019 - 3:18, édité 1 fois
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Dim 6 Oct 2019 - 7:57
Time to talk, Buddy
Bon, visiblement ce n’est pas un sujet facile à aborder pour lui et je peux le comprendre. Dans le fond, pour moi non plus, ce n’est pas si simple, mais j’ai relativiser la chose depuis longtemps: quand on veut être avec quelqu’un, on essaie. Il faut se lancer un jour ou l’autre et puis surtout, ne pas chercher à faire changer une relation qui fonctionne bien juste parce que la société nous dicte qu’il faut agir de telle ou telle manière quand on est en couple avec quelqu’un. Alors oui, il y aura forcément des changements, mais ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas besoin de changer intrinsèquement sa façon d'interagir. Il y a juste...des choses en bonus. Et en malus, mais elles sont en générales éclipsées par les bonus à mon humble avis.
Je le laisse parler à son rythme, s’exprimer et vider ce qu’il a sur le coeur, qu’il finisse par me donner une réponse claire à ce que je demande ou non. Ca viendra en temps voulu, mais pour le moment je veux qu’il se sente en confiance, qu’il comprenne qu’il n’a pas besoin d’avoir peur de moi dans ce genre de situations. Je hoche parfois la tête et enregistre des choses qui me tire un pincement au coeur quand il m’en parle. Oui, j’ai de la peine pour lui, parce qu’il est un si gentil, si attentionné, et pourtant...Les gens n’ont franchement pas été tendre avec lui par le passé de ce que je comprends (sa soeur exclue). Quand enfin il a finit mon coeur rate un battement et un sourire vient gracié mon visage en entendant ces mots, mais d’abord, je dois le rassurer sur plusieurs choses. Je me lève du lit et lui prend les mains, doucement, jouant un peu avec ses doigts, tranquillement, tentant de calmer ses nerfs.
“Et c’est déjà là qu’on a une grosse différence avec le passé: Je ne cherche pas à te gérer. Je ne cherche pas à te domestiquer Jonas...Si tu veux que je t’aide à contrôler ton hyperactivité, je pourrais essayer, mais ce n’est pas mon but premier. Je veux juste être avec toi.” je me rapproche un peu “Tu es déjà quelqu’un de formidable Jonas, intelligent, curieux, passionné, passionnant aussi” un petit rire m’échappe “Si vraiment j’avais seulement voulu d’un plan cul d’un soir, tu penses vraiment que je serais resté accroché aussi longtemps? Réalises un peu: ça va faire deux mois qu’on se fréquente. Je veux bien admettre, fort volontier même, que tu me plaît beaucoup, beaucoup, mais de là à te poursuivre pendant deux mois pour qu’on finisse dans les draps et ensuite me barrer? Mais bordel ça serait devenu malsain dans ma tête franchement. Enfermez-moi tout de suite!” ah, chassez le naturel, il revient au galop. Je reprend un peu mon sérieux “Je peux pas promettre que ça sera simple, qu’on aura pas des obstacles, ou encore qu’on sera ensemble jusqu’à la fin des temps, mais je veux nous donner une chance, et comme tu le souhaites aussi, autant essayer, pas vrai?”
Ayant fini mon petit discours, je remonte une main pour caresser sa joue puis sa nuque, comme pour dire “je suis là, je ne pars pas”. Car c’est vrai, je ne vais nul part. :copyright: 2981 12289 0
Jonas Becker
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♆Re: [Terminé] Time to talk, buddy [Allowin] Mar 22 Oct 2019 - 19:15
Time to talk, buddy
Voilà, c’est lâché. Jonas sait qu’il devrait se sentir rassuré, heureux, et vide de toute angoisse maintenant qu’il a laissé la demi-tonne qui pesait sur sa poitrine s’envoler au loin. mais non. il ne l’est pas. Il est en train de hurler intérieurement en réalisant que son speech était bien trop “too much information” pour franchement pas dire grand chose. Un gros baragouinage décousu sans queue ni tête, comme toute sa vie et tout ses choix. Franchement, tout serait plus simple si il était un personnage de film ou de livre, il aurait un vrai caractère et il agirait de façon logique. La, si quoique ce soit de la réaction de Al dépendait de son discours qui venait de s’achever, il aurait plus qu'à ramasser son ego en miette et quitter les lieux, parce que personne de sensé ne tomberait amoureux d’un mec apres autant de charivari même pas digne d’un épisode filler de Madame Est Servie. Mais Allowin ne part pas en courant, et n’explose pas de rire en filmant la scène, ce qui est déjà un sacré bon point. Il sourit, ce qui est peut être aussi positif que négatif, et enfin, il se met à parler. Jonas regarde la main qui joue avec la sienne, sans vraiment comprendre ce qui lui arrive, tout est encore un peu flou pour lui. La seule chose qui brille c’est le sourire de Allowin, et il faut bien qu’il se concentre pour éviter de rester à l’observer d’un air béat sans faire attention à ce qu’il peut lui dire. Mais c’est pas le moment de laisser son trouble de l’attention reprendre le dessus, alors il focus sur ce que son ami -du moins pour le moment- essayait de lui dire. Il ne sait pas vraiment si ça lui fait du bien, le soulage, lui fait un peu peur, ou le perturbe. Probablement tout ça à la fois. Jonas se sent quand même bien, protégé, à se laisser bercer par les mots de Al, qui lui dit plus ou moins tout ce qu’il avait toujours souhaité entendre un jour. Qu’on l’apprécie simplement pour qui il est, sans vouloir le changer ou même évoquer que ce qu’il est peut-être un problème, un frein ou une tare. C’est juste qui il est, et que c’est très bien comme ça. Jonas se laisse faire, rigole à sa blague, se love dans sa main quand il lui touche la nuque. C’est comme se retrouver dans du coton. Il a même du mal a y croire. Il lui faut bien deux minutes pour s’assurer qu’il n’est en train de rêver. “Je suis pas vraiment en situation de promettre quoi que ce soit non plus....” Rit-il un peu. “J’essaye de ne pas trop overthink le truc. Sinon je vais dire une connerie. Et j’ai pas envie de ruiner le mood général…”
Il soupire, veut arrêter de parler, parce que pour une fois, il a besoin de calme. Il pose doucement son front sur son épaule, le nez dans son t shirt, se terre dans la douceur de la situation, essayant de calmer les effluves de son esprit. Allowin et lui seront quelque chose cette nuit. Et qu’importe le temps que ça peut durer, tant que c’est fort et sincère. Tant que cette main est sur sa nuque, le ballotant dans cette tendresse qui lui a été trop longtemps retiré. Qu’il ne cherchait même plus, parce qu’il s’en imaginait pas digne. Mais c’est terminé. Pour le moment. Et il ne veut pas y réfléchir. Il en a marre de réfléchir. Il préfère céder. Et cette nuit sera une libération.
"Merci…" souffle-t-il en remontant doucement son visage vers le sien. Il compte bien se faire pardonner son comportement plus tôt. Et ils ont tellement à se prouver l'un à l'autre ce soir.