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 Vegetal Delirium (Caleb & Allowin)

Cosmos
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Cosmos
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 Vegetal Delirium (Caleb & Allowin)  Jeu 10 Oct 2019 - 6:31

Vegetal Delirium


Cette journée d’automne fut plongée dans une grisaille humide du matin au soir, comme les cinq précédentes. Sur le campus de la Temple University, les arbres se dénudent et leurs feuilles brunies se décomposent sur le sol, charriées par le vent et le va-et-vient des autobus, voitures, scooters et vélos.
L’astre solaire abandonne Philadelphie après avoir brillé par son absence. Des lampadaires prennent le relais, offrant une haie d’honneur aux derniers étudiants qui s’échappent des salles de classe.

Aimable, Caleb les salue et remonte le flot de retardataires à contre-courant. La plupart ne le remarquent pas, nez collés sur leur téléphone comme ses anciennes ouailles sur leur Bible. Il porte une serviette d’étudiant, bien que le trentenaire ressemble davantage à un professeur.
À l’intérieur du porte-documents : une série de petites annonces fraîchement imprimées qu’il espère accrocher à différents panneaux d’affichage. Une pratique quasi obsolète, à l’heure où les jeunes ne jurent plus que par Internet. Mais Caleb recherche des personnes motivées, plus sensibles que la moyenne au contact humain.
L’idée lui est venue aujourd’hui, lors d’un atelier avec des jeunes en difficulté. Quatre d’entre eux lui ont fait part de leurs angoisses sur la vie estudiantine, trop peu sûrs d’eux-mêmes pour estimer avoir leur place sur les bancs des amphithéâtres.
Caleb a pris sur lui-même de créer et d’individualiser chaque affichette, invitant des étudiants à le contacter afin d’expliquer à « ses » jeunes la vie sur le campus, leur révéler les joies et les difficultés de leur quotidien. Rien ne vaut les témoignages directs pour chasser les inquiétudes et faire entrer la réalité à l’intérieur d’esprits en déroute.

Sa première destination : la cafétéria. S’il y a un endroit où les plus sociables s’attardent pour discuter, c’est bien la cafèt’ !
Il traverse un dernier groupe de jeunes qui, d’après l’odeur, fument du chichon à étourdir un bœuf. Puis il bifurque à droite, dans une longue allée bordée d’arbres.


Allowin fait partie du dernier train d’étudiants à achever leur journée. C’est la malédiction du laborantin : quand il ne manque pas un produit indispensable au déroulement de travaux pratiques, une machine est en panne ou le technicien de service oublie d’ouvrir le gaz des becs Bunsen !
« La chimie est capricieuse ! Il faut manipuler les molécules avec patience et doigté, si vous désirez qu’elles adoptent la configuration escomptée et vous révèlent leurs secrets », a baragouiné le professeur Sanders. Un excentrique dont les cheveux blancs en bataille lui donnent un faux air de Doc Emmett. En plus fantasque encore, et nettement moins génial.

Allowin quitte enfin le bâtiment scientifique en compagnie de son binôme, la tête qui tourne un peu après une journée à inhaler des produits de réactions chimiques. À un moment, il a même cru avoir un début de migraine.
Les deux garçons bavardent longuement afin de relâcher la tension. Des railleries libératrices sont échangées, avant de laisser place à des plaisanteries bon enfant sur la coupe de cheveux de Sanders et le graphique tiré du spectromètre de masse en forme de Bat-Signal.
Puis le binôme se sépare, et Allowin se décide à prendre le chemin de la cafétéria pour se faire plaisir. Le café est sa drogue, encore plus agréable à consommer autour d’une table animée.


Patricia est étudiante en dernière année de biologie. Quatre ans plus tôt, elle a trouvé la foi auprès de sa professeure de biologie végétale. Une femme capable de miracles, qu’elle a d’abord pris pour une authentique chamane.
Plus tard, Patricia a appris que sa professeure est l’incarnation d’une déesse antédiluvienne. Il y a quelques jours, elles ont accompli ensemble un rituel qui a fait d’elle sa disciple.
Depuis lors, sa vie a basculé.

Grande consommatrice de graines germées, des lentilles sont passées de l’état de graines à celui de jeunes pousses alors qu’elle préparait sa ration matinale. Toute la journée, d’étranges sensations ont parcouru son corps, semblables à des vagues d’énergie. Son regard accroche instinctivement les plantes et s’y perd, comme si elle leur trouvait plus d’intérêt que ses congénères humains. L’odeur mortifère des feuilles en décomposition la répugne davantage que la puanteur du vomi.

« Un pouvoir va se manifester en toi, dont j’ignore la nature exacte. Je t’aiderai à le maîtriser, appelle-moi au moindre trouble » lui a dit sa déesse. Et c’est ce qu’elle s’apprête à faire, adossée à un vieux chêne, alors qu’elle faisait route vers la cafétéria.
Téléphone à hauteur de regard, jambes chancelantes, front en sueur, Patricia cherche le numéro de sa divine professeure quand un gland chute dans son épaisse chevelure, particulièrement touffue.
L’achène germe dans le nid douillet. Une tige s’élève sur une dizaine de centimètres, s’épaissit et se sépare en plusieurs tigelles – sur lesquelles poussent de petites feuilles d’un joli vert.


Seuls témoins de la scène, Caleb et Allowin s’échangent un regard ébahi. Tous deux cherchent sur le visage de l’autre la confirmation du phénomène surnaturel : une plante pousse à vue d’œil dans les cheveux auburn d’une étudiante.

L’ancien pasteur y voit peut-être un miracle, ou l’effet de la marihuana qu’il a inhalé à son insu. Le jeune homme aussi stupéfait que lui en est peut-être un grand amateur, qui sait ?
Quant à Allowin, rien ne le surprendrait après les gaz qu’il a respirés toute la journée. Enfin, ce n’était quand même pas du LSD et on dirait que le gars aux allures de prof a vu la même chose que lui…


Quoi qu’il arrive, Patricia niera l’existence d’un phénomène surnaturel et n’évoquera jamais sa déesse. Très nerveuse, elle se confondra en explications hasardeuses, invoquant des problèmes personnels pour justifier son état instable.


Informations complémentaires :

Le contexte de ce RP aléatoire vous est proposé par @Godric Oathbridge. Vous pouvez le MP si un point du contexte vous turlupine.

Le staff n’interviendra pas au cours de ce RP. C’est à présent votre sujet, vous le gérez comme un RP ordinaire.

Si le contexte ne vous inspire pas (ça arrive !), détournez-le pour l’entraîner dans une autre direction. Ou parlez-en ouvertement avec votre partenaire, mais ne l’abandonnez pas.

Par défaut, le premier nom mentionné dans l’en-tête du sujet répond en premier. Vous pouvez naturellement vous accorder sur un ordre différent.

Amusez-vous bien ! Vegetal Delirium (Caleb & Allowin) 2101779645
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 Re: Vegetal Delirium (Caleb & Allowin)  Jeu 17 Oct 2019 - 22:10

Vegetal Delirium


Au nom de la religion, Caleb avait été capable d'accepter beaucoup de choses. Un buisson en feu dictant les 10 commandements à Moïse ? Pourquoi pas. Jésus qui transforme l'eau en vin ? Pratique. Jésus qui tape sa meilleure balade debout sur la mer ? Passe encore.
Pour être honnête, au fond de lui, il a toujours pris ces miracles pour des métaphores, plus que pour de réels événements. C'est une façon de donner de l'espoir aux hommes, de leur montrer que Dieu est partout et garde un œil sur les pieux. Du moins c'est l'interprétation qu'en fait Caleb d'ordinaire et sa foi s'adapte très bien à cette pensée.
Mais là, il n'est pas dans un passage de la Bible. Là, il se trouve dans une fac tout ce qu'il y a de plus banale, près d'une cafétéria tout ce qu'il y a de plus banale et face à lui, une jeune femme est aux prises de... de racines. Qui poussent. Dans ses cheveux.
Caleb ne voit pas 50 façons d'expliquer cette situation. Soit le nuage de beuh dans lequel il est passé tout à l'heure en croisant un groupe de jeunes était tellement chargé qu'il le fait carrément halluciner – mais il en doute, ayant lui aussi été un consommateur occasionnel de joints durant son adolescence, il sait que le simple fait de respirer deux secondes les fumées fout rarement la gueule à l'envers de cette façon – ou alors il existe une race de plante capable de pousser à la vitesse de la lumière. Ce serait surprenant, mais Caleb ne peut pas se vanter d'être un excellent botaniste alors... pourquoi pas ?
Très furtivement, l'idée que ce soit un nouveau buisson divin comme celui décrit dans le récit de Moïse qui pousse dans les cheveux de cette fille frôle l'esprit de Caleb. Mais il l'écarte rapidement. La scène devant ses yeux paraît limite... cartoonesque. Les miracles décrits dans la Bible ont un côté poétique, libre à interprétation qui renforce leur caractère symbolique, laissant libre cours à l'imagination des fidèles. Or là... Caleb ne voit pas quel type de message le Tout Puissant pourrait tenter d'envoyer par le biais de cette scène.
Dérouté, Caleb lance un regard autour de lui, s'assure qu'il n'est pas le seul à voir.. ça ! Mais lorsque ses yeux tombent sur un autre étudiant de l'âge de la demoiselle, il comprend que ce n'est pas une hallucination. Ou alors collective mais pour le coup, ce serait vraiment tiré par les cheveux. Et en parlant de cheveux...
Légèrement remis de sa surprise, Caleb s'approche avec prudence de la jeune femme en observant la plante grandir au dessus de sa tête. « Vous allez bien mademoiselle ? » demande t-il. Elle ne semble pas souffrir, simplement être... comme étourdie. Elle ne lui répond pas et Caleb se tourne vers l'autre étudiant : « Vous la connaissez ? Est-ce que ça arrive souvent ce genre de chose ici ? »
Bon la question est stupide, il s'en rend compte à l'instant où elle quitte sa bouche mais après tout, peut être que des expériences particulières sont menées dans des labos universitaires ici sur le... développement ultra-rapide des plantes ? « Est ce qu'il faut l'emmener à l'infirmerie ? » poursuit Caleb, totalement perdu sans s'adresser à quelqu'un en particulier.
Lui qui pensait que ce serait une journée tout à fait banale... Il s'est bien trompé apparemment !
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Invité
 Re: Vegetal Delirium (Caleb & Allowin)  Jeu 7 Nov 2019 - 21:18
Vegetal Delirium

C’est rarement la joie quand on se retrouve à finir plus tard que prévu, surtout quand c’est parce que la classe de la veille a mal rangé les produits dans l’armoire du labo de chimie. La joie. Passer 45min à re-ranger les produits pour trouver les bons est une telle partie de plaisir je vous jure. Oui, sentez l’ironie couler de mes mots. En tout cas à part cet intermède rangement, le cours s’est bien passé avec même des grands moments de fous-rires. Que ce soit à cause des effluves de produits chimiques ou bien parce que ce professeur est vraiment trop à côté de ses pompes sans s’en rendre compte, mais on a bien rit. Et on a bossé aussi, il ne faut pas croire. Parce qu’il est peut-être un peu loufoque le professeur Sanders, mais c’est un brillant chimiste et un très bon professeur malgré tout. Passionné et passionnant, pédagogue même si peu orthodoxe, bref, un bon prof.

Cependant, quand la cloche sonne, c’est toujours agréable de sortir du labo de chimie qui devient vite étouffant avec tous ces produits et la chaleur humaine que les nombreux étudiants provoquent. Pour tout dire j’ai cru sentir des vertiges et même un début de migraine poindre et franchement, merci mais non merci. Avec Arthur, mon binôme du jour, on continue de discuter un peu des résultats d’aujourd’hui, puis on dérive vers la coupe du professeur Sanders qui, plus l’année avance, plus devient...explosives dirons nous. Comme si les brosses et peignes en tout genre le fuyait. Finalement, Arthur part vers la bibliothèque universitaire, quant à moi? Je vise la cafétéria pour une tasse de café bien méritée. Ca me remettra la tête à l’endroit.

Soudain, je fais un arrêt dans le parc, d’une part parce que j’ai senti mon portable vibrer (probablement un SMS de Jonas ou de ma mère) et que la dernière fois que j’ai voulu textoter en marchant j’ai failli me manger un poteau, et d’autre part parce qu’en m’arrêtant je vois une scène tout droit sorti d’un film absurde. Type Mel Brooks, si Mel Brooks s’était essayé au genre organique. Une fille, qui me dit un truc en plus, vaguement, a...une plante qui lui pousse dans les cheveux à une vitesse incroyable. Je cligne des yeux, me les frotte et me pince le bras pour vérifier que je ne suis pas en train d’halluciner la chose à cause des fumées chimiques. Je crois finalement un regard aussi interloqué que le mien un peu plus loin et comme par un accord tacite, nous avançons tous les deux vers la jeune femme mais c’est l’autre homme qui prend la parole avant moi. Et autant sa première question fait du sens, autant la seconde. Je me tourne vers lui, un sourcil hausser l’air de dire “pardon? C’est quoi cette question?”. Mais je reporte mon attention sur la jeune femme qui prend finalement la parole.

“Oui, ça va, juste un peu...fatiguée. Les partiels, tout ça…”

Euh...est-ce qu’elle est au courant qu’une plante pousse sur sa tête?! Genre, là tout de suite, maintenant.

“Oui enfin c’est pas tous les jours qu’on a une plante qui pousse spontanément sur sa tête…”

Là elle semble réagir et lève une main, sentant quelque feuilles et elle semble encore plus perdue. J’approche une main de son front, pour voir si elle a de la température et elle recule d’un pas et claque ma main comme si c’était un sale moustique. Je reprend ma main et lui lance un regard outré, avant de me dire que, ouais, j’aurais peut-être pu demander l’autorisation avant quand même. Finalement, elle a un petit rire mal à l’aise et déblatère une excuse.

“C’est normal. Je veux dire, c’est un projet artistique.” puis je me souviens d’où je la connais
“Mais t’es pas...en bio toi?” elle panique ça se voit
“Si! Si, mais c’est...pour une amie. Elle est l’artiste et moi je suis son modèle du moment. Mais oh! vous avez vu l’heure? je dois filer!”

What. The. Fuck. Je me tourne vers l’autre type.

“Euh...je pense que l’infirmerie serait pas une mauvaise idée.”

Mais cette proposition ne semble pas plaire à la jeune femme vu la tête qu’elle tire...
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 Re: Vegetal Delirium (Caleb & Allowin)  Sam 16 Nov 2019 - 22:32

Vegetal Delirium


Caleb a beau avoir l'habitude de traîner du côté de l'université – peut être même un peu trop compte tenu du fait que la moitié de ses bons amis s'avèrent être des jeunes adultes de dix ans de moins que lui mais passons – il n'a jamais assisté à une scène de la sorte. C'est tout bonnement surréaliste : avec ces racines et ces feuilles qui poussent dans son épaisse chevelure rousse, cette jeune fille semble tout droit sortie des pages d'un des tomes d'Harry Potter. Oui c'est ça, comme si elle venait de rater un sort, à l'image d'un membre oublié de la famille Weasley.
Quoiqu'il en soit, et bien qu'il n'ait pas fait de grandes études avant d'entrer dans les ordres, Caleb est résolument persuadé que non, la fatigue entraîne rarement la prolifération de végétation sur un crâne. Même dans la Bible ils ont pas eu le culot d'inventer un truc pareil.
« La fatigue me semble très peu probable comme explication à votre problème mademoiselle » lâche t-il d'un ton léger, plus pour détendre un peu l'atmosphère que pour être réellement drôle.
L'excuse du projet artistique aurait à la limite pu paraître plus crédible si la jeune femme n'avait pas été paniquée par ce qu'il se passe sur sa tête. Caleb fronce les sourcils en la voyant repousser avec vigueur la main avancée par l'étudiant à ses côtés et tente de calmer le jeu en constatant que la panique ne fait que grandir dans les yeux de la... victime végétale. « Tout ira bien » dit-il de sa voix calme et rassurante d'ancien pasteur habitué aux esprits troublés de fidèles un peu trop fervents. « Projet d'art ou pas, tout ça semble plutôt... incontrôlable pour le moment. Et puisque votre amie artiste ne semble pas se trouver dans le coin, un passage à l'infirmerie devrait tout arrang... » « Non ! Pas l'infirmerie » s'exclame la jeune femme. Et à son air profondément agité, Caleb préfère ne pas insister. Pour le moment.
Il se tourne alors vers l'étudiant à côté de lui pour demander : « Il y aurait un endroit où elle pourrait se reposer dans le coin ? Un endroit disons... A l'abri des regards trop curieux ? » Aux coup d'oeil anxieux que la demoiselle lance tout autour d'elle, comme si elle se demandait si d'autres ont pu voir ce qui lui arrive, Caleb suppose que plus qu'une aide médicale, elle a besoin de discrétion.
Puisqu'elle ne semble pas friande de contact physique, il s'accroupit devant elle en levant les mains en l'air, pour lui assurer qu'il ne tentera pas de la toucher : « Est ce que vous vous sentez en état de marcher ? Ou ces racines vous handicapent ? Dites nous ce que nous pouvons faire pour vous aider... » En y regardant de plus près, la jeune femme semble fiévreuse : son front est luisant de sueur, ses yeux brillants, elle paraît fébrile et tremblante... « Vous êtes sûre que vous ne voulez pas faire un saut à l'infirmerie ? Vous avez vraiment mauvaise mine » insiste finalement Caleb, inquiet. « Pas l'infirmerie » répète t-elle. « Je... J'ai quelqu'un qui va venir me chercher, il faut que j'y aille... »
Caleb se tourne vers l'étudiant à sa droite, à la recherche d'un soutien : il n'est pas sûr que laisser la jeune femme partir dans cet état est très avisé mais dans l'immédiat, il ne voit pas non plus comment il pourrait l'empêcher de s'en aller. Après tout, il n'est même pas prof ici !
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 Re: Vegetal Delirium (Caleb & Allowin)  Ven 6 Déc 2019 - 14:16
Vegetal Delirium

Okay, donc pas l’infirmerie, vu que ça la panique visiblement. Elle est bien mignonne mais on est sensé faire quoi quand on voit une fille avec un symptôme pareil? Est-ce qu’on peut appeler cela un symptôme d’ailleurs? Est-ce que ça veut dire que son état va empirer???! Okay, okay, Allowin, calmes-toi, ce n’est pas le moment de paniquer toi aussi, sinon toi et le...type, c’est vrai que je ne connais même pas son nom à lui (pas plus qu’il ne connaît le mien vous me direz), vous êtes pas sortis du sable. Déjà, ce qui est bien, c’est qu’on arrive à garder notre calme. Enfin, surtout l’autre. Moi je panique intérieurement parce que malgré tout ce que j’ai pu apprendre en science et biologie durant mon cursus...Autant dire que CA, ce n’était pas au programme.

“Euh….”

Un endroit à l’abri des regards indiscrets, sur un campus. C’est pas gagné sans croiser des dizaines de personnes au passage. Ce qui défierait un peu le propos. Je me triture le cerveau à la recherche d’un endroit proche, avec un chemin peu fréquenté et qui mènerait à un endroit calme sans personne pendant qu’il s’occupe de calmer la jeune femme. Ou tenter du moins. PArce que franchement, elle n’aide pas le sujet là. Mais j’y pense, il y a le bâtiments des labos de recherche pas très loin. Ca serait parfait. Un endroit pas trop loin, calme. Avec très peu de passage. Bon, ça ne veut pas dire qu’elle ne va croiser personne, mais j’y ai un accès, ça serait peut-être le plus simple. J’allais lui proposer cela quand la jeune femme se lève soudain pour partir dans la direction opposée. Mais c’est pas vrai...Trottinant pour repasser devant la jeune femme, elle me lance un sale regard et je lève les mains en signe de paix.

“Okay, pas l’infirmerie, on a compris. Mais il y a les labos de recherche scientifique un peu plus loin, je peux nous faire rentrer dans une salle à l’abri des regards indiscrets. Ce n’est pas parfait, mais si tu préviens la personne que tu attends que tu es là-bas, ça sera plus simple pour toi…”

Elle semble considérer la question un instant avant qu’elle n’accepte d’un hochement de tête peu enthousiaste malgré tout. Je la comprend, sérieux. Je fais un thumbs up au type derrière elle et leur fais signe de me suivre. On arrive assez vite au bâtiment en question et usant de mon pass, j’ouvre la porte d’entrée, vérifie qu’il n’y a personne, puis les amène vers un labo vide, le verrouillant derrière nous.

“Voilà, ça sera plus tranquille ici…”

Je la laisse s’asseoir dans un coin, pas loin de mon sac à dos, puis vais voir le troisième laron de cette histoire.

“Comme on a pas exactement eu le temps de se présenter…”
je lui tend une main “Al, je suis étudiant ici. Et toi, c’est quoi ton petit nom? T’es étudiant ici? Nouveau je parie!”

Un sourire sur les lèvres (bah quoi? De toute façon elle veut pas aller à l’infirmerie, la seule plante que je sais gérer c’est un cactus et encore, et je vais pas faire la gueule pour faire la gueule non plus), ce dont je ne me suis pas rendu compte, c’est que quand on était dehors, un autre gland est tombé dans une des petites poches ouvertes de mon sac à dos et que doucement, bien plus doucement que sur la tête de la jeune femme, il pousse lui aussi, de mon sac à dos.
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 Re: Vegetal Delirium (Caleb & Allowin)  Dim 22 Déc 2019 - 17:31

Vegetal Delirium


Caleb a toujours été fasciné par cette capacité qu'ont les gens dans le besoin de refuser l'aide qui leur est proposée. C'est parfois par fierté, d'autres par pudeur ou tout bêtement pour ne pas déranger la personne tendant une main salvatrice. Il existe une multitude de raisons. Mais celle qui serre systématiquement le cœur de l'ancien pasteur, c'est la peur. Et inutile d'être devin pour comprendre que cette jeune femme est tout bonnement effrayée.
Il ne sait pas trop si elle comprend ce qui lui arrive, mais il y a un éclat dans ses yeux, comme si elle devait à tout prix garder un secret, ne pas être découverte. Caleb aime beaucoup les comics. Une part de lui se demande si l'étudiante ne serait pas une mutante ou quelque chose dans ce goût là... Ca expliquerait son effarement à l'idée d'être vue avec un buisson en train de pousser en direct et accéléré dans ses cheveux. Pourquoi pas après tout ?! C'est aussi ça croire être croyant, c'est croire en l'existence de pareils miracles !
Caleb a envie de l'aider, mais la jeune femme est catégorique : pas d'infirmerie. Or, le pasteur ne connait pas suffisamment le campus pour savoir où l'emmener le temps qu'elle se calme et attende son amie en dehors du cabinet médical de l'université.
Heureusement pour lui – quoique plus pour elle en réalité – le second étudiant, lui, est nettement plus familier des lieux. Il propose une retraite stratégique dans un des labos du campus, ce que la jeune femme accepte bien qu'avec un poil de réticence. Aux thumbs up que le brun adresse à Caleb, le pasteur répond de la même façon avec un clin d’œil et suit les deux jeunes en jetant quelques regards inquisiteurs autour d'eux, s'assurant que personne ne leur prête trop d'attention.
Une fois installés à l'abri dans le labo vide, la jeune femme s'installe dans un coin tandis que l'étudiant se tourne vers Caleb et se présente. Un sourire fend le visage du pasteur qui ne peut retenir un éclat de rire en rendant sa poignée de main au jeun homme. « Ho non, pas étudiant malheureusement, c'est terminé depuis longtemps pour moi les études ! » Si on peut appeler le passage dans les ordres des études du moins.
« Enchanté Al, je suis Caleb. Je travaille pas très loin d'ici, je suis animateur d'atelier de réinsertion pour les jeunes. J'allais placarder quelques affiches pour trouver des intervenants mais au final je pense que c'est moi qui vais avoir besoin d'un cours pour comprendre ce qu'il vient de se passer. »
Il rit, mais rapidement, quelque chose attire son attention. Un mouvement près de la jeune femme installée au fond de la salle. Et ce mouvement ne vient pas de ses cheveux. Quelque chose d'autre pousse, et ce quelque chose est dans le sac d'Al. Les yeux de Caleb s'arrondissent à la vue de ce phénomène inexplicable.
« Dis moi Al, est-ce mon imagination qui me joue des tours ou toi aussi tu la vois cette petite pousse qui grimpe de ton sac ? »
Caleb pensait avoir tout vu, mais le spectacle des deux plantes poussant simultanément dans la tignasse rousse de la jeune femme et dans le sac d'Al le laisse totalement stupéfait. « Sainte Mère de Dieu » lâche t-il dans un souffle. « Il faut vraiment que j'arrête le vin de messe. »
Une petite blague de pasteur. Ce n'est pas vraiment le moment mais sur le coup, il ne voit pas d'autre chose à dire. Lentement, il se tourne vers Al et pose la question qui lui brûle les lèvres : « Vous utilisez quel engrais dans cette université au juste ?! »
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Invité
 Re: Vegetal Delirium (Caleb & Allowin)  Mer 8 Jan 2020 - 10:22
Vegetal Delirium

“Ooooooh. D’accord.”

Ouais bon, peut-être que si je payais un peu plus attention, j’aurais deviné qu’il n’était pas étudiant. Il n’a pas un sac qui a l’air aussi lourd que celui que la plupart des étudiants se trimballent (oui, même ceux qui branlent rien de leur journée de cours), et puis s’il était étudiant, même nouveau, il saurait un minimum dans quelle direction aller. Bon, de là à savoir où sont les labos dans lesquels nous nous trouvons, faut pas pousser mais il aurait eu l’air moins perdu. Cependant, son activité pique ma curiosité. Des ateliers de réinsertion...Du genre les ateliers proposés à des gens sortant de prison? Ou ceux qui ont été loin de la société pendant longtemps? Oui je sais, ma curiosité me tuera un jour, mais je n’y peux rien, c’est comme ça et j’ai déjà essayé de la retenir et...autant dire que ça c’est pas bien passé. Oh rien de grave, j’ai juste fini par me poser de questions sans oser les poser que je tenais plus du théoricien du complot qu’autre chose. Ouais, non, vous ne voulez pas me voir comme ça.

“Ils consistent en quoi tes ateliers?”

Eeeeet je crois que je n’aurais jamais de réponses à ma question, car à peine ai-je fini ma question que je vois les yeux de Caleb s’arrondir comme des soucoupes et qu’il me posent une question qui me fait hausser un sourcil sur le moment. Comment ça une pousse…? Je me retourne prestement et à n’en pas douter, une autre plante pousse à partir de mon sac, et autant le dire, je suis fasciné. Circonspect, certes, mais fasciné aussi et surtout. Je ne suis pas scientifique pour rien. D’accord, les plantes c’est pas mon rayon, mais il n’empêche que ce genre de phénomène, aussi étranges sont-ils, font partis de petits miracles scientifiques que j’aime explorer.

La blague de Caleb me passe au dessus, en revanche sa question me parvient très bien. Sans le regarder, je lui réponds.

“J’en sais rien, mais c’est…” durant cette très courte pause, un immense sourire s’affiche sur mon visage et mes yeux brillent face à ce phénomène “fascinant!”

Ni une, ni deux, je sors mon téléphone de ma poche (j’ai mon appareil photo avec moi, mais...dans mon sac à dos, la poisse) et vais mitrailler le phénomène. La jeune femme al’air un peu out, est-ce qu’elle se rend seulement compte de ce qu’il se passe à côté d’elle? Bon sang mais si je découvre ce qui fait pousser cette plante aussi vite, ça pourrait résoudre tellement de problèmes. Bon, ça ne ferait qu’aider le système capitaliste dans le fond, mais...tout de même!
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