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 Bienvenido al infierno — Hope

Anonymous
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 Bienvenido al infierno — Hope  Mar 13 Aoû 2019 - 18:31
Bienvenido al infierno

« Senior Ximénez. Navré de vous déranger, mais la Police est là. » Disait le fidèle Ramón.
« À cette heure-ci ? Mmh, je doute qu'elle veuille acheter du vin. Je te remercie mon Ramon, tu sais ce que tu dois faire ? » Demandait le divin tout en se levant de sa chaise écarlate.
« Bien sûr, senior. Je me hâte immédiatement. » L’homme s’inclinait et portait aussitôt.

Alfonso souriait. L’homme adorait l’animation et l’imprévu c’était justement ce qu’il manquait en enfer, raison pour laquelle il se plaisait tant dans le monde des mortels. D’un pas énergique il quittait son bureau qui se trouvait sous terre pour ensuite emprunter l’escalier qui menait au rez-de-chaussée.

Avec sa main droite, le dieu de la mort poussait la porte massive qui faisait la jonction entre l’accueil et la boite de nuit du Las Calaveras. En ce qui concerne la cave à vin d’exception, il fallait emprunter une autre porte du rez-de-chaussée qui menait dans un deuxième sous-sol. Le quadragénaire arrivait dans la zone neutre du local qu’il possédait depuis plusieurs années et il remarqua une présence étrangère.

« Bonjour et bienvenue. Je peux m’avancer sans me tromper, vous êtes la personne membre des forces de l’ordre. Je suis Alfonso Ximénez, maître des lieux, seigneur du Las Calaveras. » Disait-il avec une fierté haute comme une montagne.  

Le dieu qui occupait le corps du marin mutin du 16ième siècle voyait trois scénarios possibles qui expliqueraient la présence de la police à cette heure de la journée. La première pouvait être une plainte des riverains concernant les activités nocturnes du Las Calaveras, les clients sortant du club étaient souvent éméchés et donc très bruyants. La seconde option pouvait avoir un rapport avec certains habitués des lieux qui étaient connus des services internationaux. La dernière et la plus intéressante, la police était là pour parler d’Ángel Ernesto Gómez, le malheureux employé d’une vingtaine d’années qui n’avait pas réussi à se défaire du vieil Eduardo dans un combat singulier fort rapide, mais qui avait beaucoup plu au suzerain du Mictlan.

Alfonso affichait toujours ce sourire. Un sourire de satisfaction, le genre de sourire que l’on désire effacer du visage de son interlocuteur, car ce dernier met mal-à-l’aise. Le divin était l’incarnation même de la gêne, il créait toujours une atmosphère étrange autour de lui.

Cette pauvre âme ne savait pas où elle mettait les pieds, mais elle était aux portes de l’enfer et son seigneur se faisait un plaisir inconditionnel de l’accueillir dans son antre ténébreuse.
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Hope Edwards
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Hope Edwards
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Mer 14 Aoû 2019 - 16:28
Bienvenido al infierno

Hope avait écopé d’un nouveau dossier depuis quelques heures. Un cadavre avait été retrouvé dans le Delaware. Il s’agissait d’un jeune latino d’une vingtaine d’année. Ses empreintes ont permis de l’identifier comme s’appelant Angel Salvator, connu des services de police pour de petits vols lorsqu’il était mineur. Il avait été placé en centre de détention pendant deux ans pour essayer de le remettre dans le droit chemin. De toute évidence, cela n’avait pas servi très longtemps ou alors ses vieilles histoires l’avaient rattrapés. Aucune empreinte exploitable ne fut trouvé sur le corps. De même, la police n’avait pas retrouvé l’arme du crime. Cependant les experts avaient été clair, et pour avoir vu le corps, la brune n’était pas prête à remettre en cause leurs résultats concernant l’arme du crime présumée. Il s’agissait au vue des plaies d’un couteau ou poignard à l’ancienne. La grande question était : qui pouvait bien utiliser ce genre de choses encore aujourd’hui ? Les éléments de départ pour cette enquête étaient assez minces. Elle avait commencé par rendre visite à la famille, une mère célibataire qui vivait avec ses trois enfants dont Angel qui était le second. Le premier venait tout juste de sortir de prison et la petite dernière était déjà connue par les services de police pour tapin. C’était une charmante famille en soit qui n’avait probablement pas eu la chance d’avoir le moindre coup de mains, laissant ces enfants libres d’accès pour n’importe quel gang de Philadelphie.

C’était la partie de son boulot qu’elle aimait le moins probablement. La jeune femme était largement consciente, de part son travail, des inégalités qui rugissaient la vie des hommes. Comment pouvait-on reprocher à un jeune dans la rue d’accepter de marcher avec un gang et de se faire de l’argent quand la seconde option consistait à mourir et à voir sa famille être également tué ? Etait-ce réellement un choix ? Pour elle, ils étaient simplement mis au pied du mur. Certains embrassaient cette voie sans réticence et d’autres se rongeaient les sangs jusqu’au bout. Si elle comprenait la difficulté de leur situation, elle ne pouvait être d’accord avec cela pour autant. La vie ne pouvait se résumer à un tel choix ni à une telle manière d’agir. La brune croyait sincèrement que les personnes avec un bon fond étaient bien plus nombreuses que celles qui se jouaient de la souffrance et la peur des autres et qu’ils suffiraient que tous s’unissent pour isoler les personnes mauvaises. C’était un peu idyllique comme façon de penser mais elle n’était pas naïve, une telle chose avait de très faible chance d’arriver un jour. Après la visite traditionnelle à la famille pour annoncer le décès et que sa disparition avait été déclaré par son patron quelques jours plus tôt, visite au cours de laquelle elle en avait profité pour gratter un peu sur le fait qu’elle trouvait étrange qu’un employeur se soucie plus du jeune homme que sa mère, elle prit le chemin de la fameuse cave à vins. D’après sa génitrice, Angel était régulièrement absent plusieurs jours sous prétexte du travail. Comment un vendeur dans une cave à vins pouvait avoir besoin de s’absenter plusieurs jours d’affilés ? Quelle pouvait être la logique là-dedans ? C’était impossible qu’il y en ait une. Il y avait forcément anguille sous roche c’est ce qui avait poussé la lieutenante à se rendre en personne dans cette fameuse boutique pour rencontrer le propriétaire des lieux, l’ancien patron d’Angel.

Pénétrant dans la fameuse boutique, Hope ne se présenta pas immédiatement au vendeur avec sa plaque. Amatrice de vin rouge, même si elle le dégustait la plupart du temps seule dans son appartement en planchant sur les affaires qu’elle suivait sur son temps libre, elle en profita pour faire le tour des rayons, repérant certaines appellations qu’elle appréciait et d’autres qu’elle ne connaissait pas du tout. Elle allait devoir retenir cette adresse pour la prochaine fois où elle aurait besoin de remplir sa cave. Finalement, le vendeur vint à elle pour lui proposer des renseignements quelconques. Sortant sa plaque, elle se présenta comme étant le lieutenant Edwards, précisant qu’elle avait besoin de rencontrer son patron immédiatement. Le jeune hispanique du même genre que le dénommé Angel s’absenta un peu pataud. Elle n’eut pas à attendre bien longtemps avant de voir un homme qui devait approcher la cinquantaine s’approcher d’elle pour se présenter comme le propriétaire de la cave à vin mais aussi de la boîte de nuit qui y était liée et qui n’inspirait pas confiance à la brune. Tendant sa main droite pour saluer le dirigeant, Hope montra sa plaque de la main gauche tout en lui répondant :

Bonjour Mr Ximénez. Lieutenant Edwards. J’espère que vous avez un peu de temps à m’accorder, je suis venue à votre rencontre pour vous parler de votre employé Angel Salvator.

Laissant Alfonso réagir, observant la moindre de ses réactions, elle le suivit dans un endroit plus intime, à l’écart des oreilles des curieux, afin de pouvoir discuter en paix. Une fois installés, la jeune femme reprit la parole.

Mr Ximénez, je viens vous voir concernant la déposition que vous avez fait il y a de cela une semaine. A priori, vous avez signalé l’absence d’Angel ici, son lieu de travail, mais également chez lui. Vous pouvez me donner plus d’éléments ? Est-ce qu’Angel avait déjà raté le travail auparavant ? Pourquoi ne pas avoir laissé sa famille faire les démarches ?
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Mer 14 Aoû 2019 - 21:54
Bienvenido al infierno

Le divin avait vu juste. La femme se présentait, Alfonso souriait davantage en apprenant que son interlocutrice était Lieutenant dans la police. Néanmoins, l’homme effaçait partiellement cette expression de son visage en entendant la raison de la venue de la policière.

« Ángel ? Suivez-moi Lieutenant Edwards, nous allons aller dans un endroit plus approprié pour discuter. » Disait le dieu de la mort dans son corps de quadragénaire.

L’entrée du Las Calaveras était charmante, toutes les bouteilles de vins étaient astucieusement bien présentées, mais le divin souhaitait parler du pauvre Ángel dans un lieu où les oreilles de certains employées ne traineraient pas. Il invitait donc la brune à le suivre en ouvrant une porte rouge. Un escalier descendant se présentait aux deux individus et ce dernier menait dans une sorte de salon privée où les murs étaient remplacés par des présentoirs où les plus grandes bouteilles du monde étaient entreposées et qu’une minorité d’hommes et de femmes pouvaient s’offrir.

Plusieurs tables étaient disponibles, mais le dieu choisissait celle qui était la plus éloignée et s’asseyait sur l’une des chaises. Le Ximénez croisait les jambes et posaient ses mains sur le genou accessible tout en observant son interlocutrice et cette dernière posait plusieurs interrogations au machiavélique homme d’affaires dès qu'elle était installée. Alfonso écoutait et une fois que la Lieutenant avait terminé, c’était à son tour de prendre la parole.

« Tout d’abord, Lieutenant Edwards j’ignorais qu’Ángel se nommait Ángel Salvator, ce dernier s’était présenté à moi sous une autre appellation à savoir : Ángel Ernesto Gómez. » Le divin marquait un temps d’arrêt avant de reprendre la parole. « Ángel a toujours été un garçon sérieux. Cela faisait presque dix mois qu’il travaillait ici et il n’avait jamais manqué une journée sans m’en avoir informé au préalable. » Les prunelles sombres du futur quinquagénaire observaient attentivement la femme appartenant aux forces de l’ordre.

Alfonso faisait attention à ce qu’il disait. Il souhaitait maîtriser cet échange et ne pas donner d’informations trop intéressantes à la Police, puis il reprit la parole continuant de distiller ses réponses.

« Ángel a eu quelques déboires avec la justice dans sa jeunesse. C’est l’une des raisons qui m’a poussé à lui venir en aide l’année passée et de lui offrir une véritable chance de s’en sortir. Voyez-vous Lieutenant, je ne suis pas le genre de patron qui regarde les C.Vs des jeunes qui frappent aux portes, je suis le genre d’homme qui offre des possibilités en échange je demande une attitude irréprochable et cela commence par la ponctualité. Il peut arriver que certains jours on ne puisse pas travailler, je peux le concevoir, mais dans ce cas il faut me prévenir en amont. Ne pas prévenir d’une absence et quelque chose que je ne supporte pas. Ángel prenait très à cœur son travail et il n’aurait pas pris le risque de ne pas signaler une éventuelle défection sous peine de perdre justement cette activité qui lui permettait de remonter la pente. » Le dieu de la mort s’humidifiait les lèvres en passant sa langue sur ces dernières. « En n’ayant aucune nouvelle d’Ángel en trois jours quelque chose au fond de moi me disait qu’il lui était arrivé un souci, c’est pour cette raison que je suis allé au commissariat pour signaler sa disparition. » Terminait par dire le tenancier.

Celui qui vivait dans l’enveloppe du marin mutin avait beaucoup parlé. Il avait abreuvé d’informations la policière. Maintenant, il était temps pour lui de poser une question à la brune et pas n’importe quelle interrogation.

« Dites-moi Lieutenant Edwards, est-il arrivé quelque chose à Ángel ? » Demandait l’être immortel.
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Ven 16 Aoû 2019 - 20:35
Bienvenido al infierno

La lieutenante avait suivi le gérant des lieux en passant une porte rouge qui donna sur un escalier les faisant descendre au sous-sol. Ce dernier était très joliment aménagé avec de magnifiques et terriblement chères bouteilles exposées à la vue de tous. Il devait s’agir d’un genre de salon VIP où les plus gros clients pouvaient venir déguster les meilleures bouteilles qu’ils soient, voir autre chose. La partie night-club ne lui disait rien qui vaille. En même temps, la brune n’avait jamais aimé ce genre d’ambiance, de lieu où la dépravation était généralement la règle d’or. C’était totalement à l’opposé de sa façon d’être et d’agir. Et puis, il fallait dire ce qui était, il était rare qu’un night-club soit clean. Elle en avait probablement jamais croisé. Malheureusement, la police ne pouvait s’y intéresser sans avoir déjà un début de piste, des preuves qui pousseraient un agent à enquêter sur un tel établissement. Les mandats d’arrêt semblaient être de plus en plus difficiles à obtenir, à mesure que le crime grandissait. C’était stupide en soit, mais c’était l’impression que cela donnait. Suivant les pas du maître de maison, elle s’installa à ses côtés à la dernière table, celle tout au fond de la pièce, continuant d’observer les bouteilles autour d’elle. La brune ne doutait pas que ces bouteilles faisaient parties de la catégorie de celles qu’elle n'achètera jamais. Sans parler de question de moyens, Hope n’avait pas pour habitude de mettre aussi cher que cela dans une bouteille, sachant pertinemment que l’on pouvait trouver une bonne bouteille sans s’arracher les yeux de la tête et vendre son âme au diable pour l’obtenir. Voyant l’hôte des lieux s’installer confortablement, elle prit place sur un siège en face de lui, se contentant de garder les chevilles et les genoux joints. Puis elle décida d’enchaîner très vite, scrutant la moindre réaction de Monsieur Ximénez. Le but évidemment était de lui laisser le moins de temps possible pour réfléchir. Plus le propriétaire de la cave allait être spontané dans ses réponses, moins elle aurait à le soupçonner, dans la théorie du moins.

C’est alors que la jeune femme fut surprise d’apprendre que Alfonso ne connaissait pas la véritable identité de son employé. S’il avait décidé de marquer des points négatifs d’entrée de jeu, c’était réussi. La loi obligeait les employeurs à déclarer leurs salariés et donc à vérifier a minima leur identité et leur domicile. Il n’y avait pas besoin de fouiller de fond en combles la vie d’un salarié, encore moins de réclamer le casier judiciaire. Elle nota toutefois que cela faisait presque un an qu’il travaillait ici, ce qui signifiait effectivement que le patron devait être content un minimum de son travail. Angel semblait avoir fait preuve d’un professionnalisme et d’un présentéisme irréprochable jusque là, d’après ses dires. Rares étaient les employeurs faisant un florilège de compliments sur l’un de ses salariés, encore moins sur un salarié de la trempe du mort. C’était une chose de plus qui piqua la curiosité de la lieutenante. Avait-il réussi réellement à écarter Angel du mauvais chemin ? Le laissant poursuivre, elle nota une fois de plus que sans connaître sa véritable identité, le maître des lieux était au courant des déboires d’Angel, de ses sorties loin du sentier. Cela était des plus étranges sachant qu’il ne connaissait pas le véritable nom du jeune homme.

Vous avez appelé sa famille lorsque vous avez commencé à trouver son absence surprenante ? Pour un employé modèle d’après ce que vous m’avez dit, attendre trois jours d’absence avant de s’inquiéter me semble long Mr Ximénez.

Le laissant répondre à la question, la brune analysa à nouveau sa réaction. Il était vrai que la police n’engageait pas de recherches avant que les quarante-huit premières heures à compter du début de la disparition ne soient écoulées. Beaucoup venaient faire une déclaration au commissariat dans ce délai, trop tôt donc, se voyant inviter à revenir une fois que cela ferait deux jours. De plus, beaucoup de disparus n’étaient pas retrouvés, non pas parce qu’ils étaient tués comme cela était le cas pour Angel, mais parce qu’ils ne voulaient pas être retrouvés, partant loin pour recommencer leur vie ailleurs, dans une autre ville, un autre état voir dans un autre pays.Lorsque la question inéluctable tomba, la lieutenante soupira, n’aimant pas annoncer ce genre de nouvelles comme la majorité de ses collègues, jouant presque la scène du deux pour jauger de la réaction d’Alfonso.

Malheureusement, Angel est décédé.

Préciser les conditions de sa mort ainsi que les suspicions d’homicides n’allait pas se faire avant un petit moment. La brune avait encore quelques questions à poser au gérant de Las Calaveras concernant son employé décédé. Elle était venue en quête d’indices sur le pourquoi et potentiellement par qui il avait été tué.

Mr Alvarez, aviez-vous noté des changements de comportement ou des agissements étranges chez Angel dernièrement ?
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Dim 18 Aoû 2019 - 16:57
Bienvenido al infierno

« Je n’ai pas eu besoin de contacter sa famille. Mes employés qui se trouvent en réinsertion sont logés à mes frais dans un immeuble non loin du Las Calaveras. Il est difficile pour eux de trouver un logement décent, je les aide dans cette quête en interférant à leur place. » L'homme marquait un temps d'arrêt.

Alfonso n'était pas un homme généreux, s'il offrait ce cadeau aux mortels c'était avant tout pour avoir une emprise sur ces derniers et cela fonctionnait à merveille.

« Ce sont ses collègues qui m’ont informé qu’ils n’avaient pas vu et entendu Ángel depuis trois jours dans son appartement. Les deux premiers jours, je me suis dit, il a certainement rencontré une jolie fille et ils passent du bon temps ensemble, cela ne me choquerait pas, après tout Ángel n’avait qu’une vingtaine d’années. Le troisième jour d’absence plus les informations de mes autres employés mon avis à différer, raison qui m’a poussé à prévenir la police. » Disait le divin en observant attentivement la policière.

Beaucoup d’hommes auraient trouvé le Lieutenant Edwards charmante, mais pour Alfonso elle n’était qu’un sac de chair semblable aux autres mortels. Le dieu de la mort se prenait au jeu des interrogations de la jeune femme. Puis vint la réponse fatidique de cette dernière suite à l’unique question qu’avait posée le maître des lieux.

Le quadragénaire décroisait les jambes et posait l’une de ses mains sur son visage afin de soutenir sa tête. Mictlantecuhtli jouait l’émotion de la tristesse, une émotion qu’il ne maîtrisait pas parfaitement et qu’il avait copiée sur celle des humains qu’il avait côtoyés durant tous ces siècles. Grimaçant, il retirait cette main pour plonger son regard noir dans celui de son interlocutrice.

« Mort vous dites !? Quelle horreur ! Mon pauvre Ángelito. Ángelito, bienvenido al infierno. » Le divin n’avait pas pu s’empêcher de faire une allusion à l’enfer, la mort était ce qui l’excitait le plus dans ce bas monde.

Le corps du jeune homme avait donc été retrouvé par la police. Cela ne plaisait absolument pas au tenancier, pourtant il avait donné des consignes précises, mais apparemment elles n’avaient pas été respectées comme l’avait demandé la divinité aztèque. Une fois que son interlocutrice serait partie, Alfonso allait devoir poser deux trois questions à la personne qui était censé faire disparaître le corps, car il y avait une inconnue maintenant.

« Pas spécialement, Lieutenant Edwards. Ángel travaillait bien, il s’entendait bien avec tout le monde. Il était normal rien qui aurait pu présager une fin si … précoce. » Terminait par dire le dieu dans le corps du marin mutin.

Le Ximénez se levait de sa chaise et s’approchait d’un des murs du salon privé où étaient exposées de nombreuses bouteilles. Il extirpait un bordeaux et attrapait deux verres pour ensuite retrouver le Lieutenant de police. Debout, il versait le précieux liquide dans chacun des réceptacles.

« Je sais que vous êtes en service, mais cela ne serait pas poli si je me servais uniquement. Vous êtes libre de ne pas boire bien évidemment, je n’en serais absolument pas offusqué. » Disait Alfonso avant de regagner sa chaise tout en humant le doux parfum du breuvage qu’il venait de choisir.

Les yeux clos, le quadragénaire profitait de la douce odeur. Il avait ouvert une bouteille hors de prix, peut-être que la policière ne s’y connaissait pas en vin et donc qu'elle ne serait pas en mesure de savoir que le breuvage qu’il venait de servir en apprenant la mort de son employé était indécent compte tenu des circonstances.

« Puis-je vous demander comment est mort ce pauvre Ángel ? Est-ce un accident ou bien … un meurtre ? » Demandait le patron de la cave à vin et de la boite de nuit.
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Lun 19 Aoû 2019 - 17:24
Bienvenido al infierno

Le patron lui expliqua qu’il logeait à ses frais l’ensemble de ses employés dans un unique immeuble non loin du lieu où ils se trouvaient. Etonnamment, la famille de Angel ne lui avait rien dit. Elle se nota dans un coin de sa tête de retourner voir sa mère pour comprendre pourquoi elle n’en avait pas parlé. A vrai dire, la façon dont sa famille avait parlé de lui, cela laissait à penser qu’il rentrait tous les jours. Cela voulait donc dire que potentiellement il passait souvent les voir. Mais alors pourquoi n’avaient-il pas été surpris de ne pas le voir pendant plusieurs jours ? Avaient-ils eu des nouvelles de lui pendant ce temps là ? La mort d’Angel remontait à plus d’une semaine en arrière. Hope allait devoir mettre la main sur le téléphone de la victime qui n’avait pas encore été retrouvé et pour cela, la première chose qu’elle allait devoir faire était de perquisitionner l’appartement qu’occupait le jeune homme. Elle comptait bien y passer dès la fin de cet entretien mais pour cela, elle préféra poser une questions supplémentaire :

Vous êtes propriétaire de l’immeuble ou bien louez-vous les logements pour vos employés en votre nom Mr Ximénez ?

C’est alors que le patron de la cave lui expliqua qu’il avait été averti de son absence par ses autres employés logés au même endroit et qu’il ne s’était pas inquiété au départ, pensant Angel en bonne compagnie. Cela signifiait-il qu’il était censé être en repos les deux premiers jours ou bien qu’il avait été plus laxiste avec Angel malgré son intolérance des absences non prévenues ? Elle trouvait cela tout de même étrange qu’il n’est pas cherché à demander à la famille s’il l’avait vu. Il était d’autant plus bizarre que les démarches pour déclarer sa disparition soient faites par son employeur, même s’il s’occupait de loger ses salariés. Il y avait quelque chose là-dedans qui chiffonnait la lieutenante et elle comptait bien mettre le doigt dessus, tôt ou tard. C’est alors qu’elle lui annonça qu’il ne reverrait plus son employé qui était malheureusement mort. La réaction que Alfonso eut face à une telle nouvelle ne manqua pas de surprendre la jeune femme. De quelle religion ou culture pouvait-il être pour souhaiter la bienvenue en enfer à Angel. Enfin, ce n’est pas comme si elle était bilingue mais il n’était pas difficile de comprendre les trois mots d’espagnol que son interlocuteur venait d’aligner. Dans tous les cas, ce dernier ne semblait pas avoir de piste à lui faire explorer. Dire d’un ex-taulard qu’il était gentil et s’entendait bien avec tout le monde restait surprenant mais pourquoi pas. La prison changeait de rares personnes en bien, peut-être avait-ce été le cas pour le jeune défunt. L’action suivante donna envie à Hope de lever les yeux au ciel même si elle s’abstint. Une minute le patron de cave jouait les hommes perturbés par la nouvelle, même horrifié, la minute d’après il voulait leur servir un grand cru. Debout à côté de la table, il servit deux verres sans qu’elle ne dise quoi que ce soit. Sa précision lui aurait presque donné envie de rire. Il la savait en service mais l’incitait tout de même à boire, même si monsieur n’allait pas s’offusquer si la brune laissait le contenu du verre intact. Ses yeux vagabondèrent jusqu’à l’étiquette de la bouteille qui lui indiqua rapidement qu’il n’avait pas ouvert du vin de pacotille. Le contraire l’aurait étonné au vue des appellations qu’elle avait aperçu plus tôt en pénétrant dans cette salle. La question suivante tomba alors qu’elle portait son verre à ses lèvres. Si elle ne comptait pas boire la totalité du verre étant en service, comme il l’avait si bien fait remarquer, elle se laissa tenter pour une petite gorgée. La savourant, faisant tourner le liquide foncé contre son palais pour en apprécier au mieux la saveur, elle termina d’avaler avant de répondre en plantant à nouveau son regard azuré dans celui de Alfonso.

Nous n’en avons aucune idée à l’heure actuelle. L’enquête est là pour ça à vrai dire.

Evidemment, cela était faux. Mais Hope ne pouvait pas savoir que l’homme qui lui faisait face était déjà au courant de l’assassinat de son employé. Les coups de lame qui lui avaient été porté à l’abdomen ne laissaient guère le doute sur le fait qu’il s’agissait bel et bien d’un meurtre. Reposant son verre sur la table, elle reprit :

Combien d’employés avez-vous Mr Ximénez ? Il me faudrait la liste de tous leurs noms et que vous me précisiez lesquels vous ont donné des informations concernant l’absence prolongée de Angel. Si une personne en particulier vous a mis la puce à l’oreille, il serait bien que je le sache, qu’elle puisse me raconter tout dans les détails. Je vais devoir interroger une grande partie voir la totalité de vos employés au sujet d’Angel.

Observant la réaction du gérant tout en réfléchissant un peu plus, la lieutenante demanda :

Connaissez-vous ses amis également ? Si vous l’avez pensé avec une femme, peut-être sauriez-vous au moins me donner sa description ?
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Lun 19 Aoû 2019 - 20:02
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« Ni l’un ni l’autre Lieutenant Edwards, pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais il est difficile de s’offrir un immeuble en intégralité à Philadelphie. Je loue les appartements au nom du Las Calaveras, puis j’invite mes employés à s’y installer. » Disait le divin.

Il y avait un peu de frustration dans la voix du quadragénaire, car il n’avait pas réussi à acquérir un immeuble. Il était plus difficile d’obtenir un tel bien à l’instar du local qui était devenu le Las Calaveras. La policière répondait à la question du seigneur du Mictlan, néanmoins elle n’affirmait pas la supposition du maître des lieux, à savoir un meurtre.  

« Si je peux vous aider d’une quelconque manière à faire avancer l’enquête, je serais ravi d’offrir mes modestes services. » Annonçait Alfonso tout en tenant son verre de vin.

Le seigneur du Mictlan savait que la brune mentait, il ne s’agissait aucunement d’un accident, Angel avait été poignardé à de nombreuses reprises par Eduardo, Alfonso était là. Si la police avait retrouvé le corps même une recrue serait en mesure de dire qu’il s’agissait d’un meurtre par rapport aux blessures. La policière se méfiait-elle du patron du Las Calaveras ? Cette idée amusait beaucoup le divin, les dernières péripéties qu’il avait vécues remontaient à son escapade d’une décennie en Colombie au côté d’El Patrón*.

La policière désirait obtenir l’identité de toutes les personnes qui travaillaient pour Alfonso. Si le Las Calaveras était un établissement portant deux casquettes, le nombre d’employés n’était pas le même en fonction de l’activité, l’une possédait une équipe bien plus grande que l’autre. Alfonso préférait donc prévenir son interlocutrice en lui montrant bien que le lieu avait deux activités bien différentes.

« Pour les activités de la cave il y a cinq employés au total en plus de Ramón. En ce qui concerne les activités nocturnes, l’équipe est plus importante surtout si on compte les extra. Néanmoins, Ángel n’était pas concerné par cette partie, son travail consistait à s’occuper de la cave du Las Calaveras. » L’homme observait la policière. « Mais, si je dois vous fournir leurs identités je le ferai avec plaisir, la liste sera juste plus longue. » Terminait par dire Alfonso.

Alfonso ne savait pas encore s’il devait donner ou non l’identité d’Eduardo. L’homme âgé d’une soixante années était fidèle au dieu de la mort, mais ce silence pouvait être brisé si l’individu en face savait s’y prendre pour obtenir des informations. Le Ximénez allait-il devoir se débarrasser de cet employé après lui avoir donné l’opportunité de sauver sa peau ? Cela serait d’une certaine manière injuste, même pour Mictlantecuhtli.

« De mémoire, Angel avait un certain faible pour l’une des danseuses. Je sais qu’il essayait de l’impressionner, laissez-moi quelques secondes afin que je me souvienne de son nom. » Le Ximénez posait sa main sur son visage pour l’aider à réfléchir même s’il n’en avait pas besoin, car il savait pertinemment de qui il s’agissait. « Natalia, Natalia Posada, une gentille fille venant de Medellin qui tente le rêve américain. » Disait le dieu de la mort.

Les filles qui dansaient au Las Calaveras provenaient majoritairement de Colombie, elles étaient « envoyées » par ses amis du Cartel. Alfonso savait donc que cette dernière ne dirait rien de compromettant concernant les activités du dieu de la mort, il pouvait donc les nommer et les mettre à disposition de la police s’il le fallait.

« Avez-vous apprécié le vin, Lieutenant Edwards ? » Demandait le quadragénaire.

L’homme avait apprécié que la policière goutte ce cru, qu’elle ait enfreint la fameuse règle « pas en service », cela l’avait fait sourire quand cette dernière avait porté le réceptacle transparent à ses lèvres pour y goutter le précieux liquide.
______________________________

*El Patrón surnom de Pablo Escobar. Alfonso était à ses côtés au début des années 80 jusqu’à la veille de sa mort en 93. Ce qui explique les relations amicales du dieu de la mort avec les cartels de nos jours.
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Mer 21 Aoû 2019 - 12:06
Bienvenido al infierno

La réponse d’Alfonso concernant les appartements de ses employés la surprit à moitié. D’un côté, il était vrai que s’offrir un immeuble en entier n’était pas chose donné à Philadelphie et fallait-il trouver un vendeur voulant vendre l’intégralité de son bien et non les appartements, lot par lot. Mais c’était de ce côté-ci qu’elle trouvait surprenant le fait qu’il loue les appartements, ce qui devait lui revenir à une petite fortune, quand il pouvait tenter d’en acheter certains de manière individuelle. Evidemment, il serait peut être toujours obligé d’en louer certains pour en avoir un nombre suffisant, mais cela réduirait probablement ses coûts. Le fait qu’il loge ainsi tous ses employés était à la fois agréablement surprenant et à la naissance d’une certaine méfiance. Il semblait être un patron qui mettait son nez dans toutes les affaires, dans les moindres faits et gestes de ses employés. C’est bien une chose que Hope n’apprécierait clairement pas. Mais d’un autre côté, il embauchait des gars paumés, des qui sortaient tout juste de prison et pour qui ce genre d’opportunités était une aubaine. Du moins, cela devait être le cas pour ceux qui sortaient de prison avec l’envie de repartir de zéro et de s’en sortir. Après tout, entre retourner dans la rue ou avoir un job et un logement honnête, le choix était vite fait non ? Le fait que Mr Ximénez mette son nez dans leur affaire était peut être un faible prix à payer de leur point de vue. Mais la jeune femme ne pouvait s’y résoudre pour autant. Taisant ce qu’elle pouvait bien en penser, elle laissa glisser la réponse du gérant non s’en la noter dans un coin de son esprit. De la même manière, elle mentit sur les faits concernant la mort d’Angel, sachant parfaitement qu’il s’agissait d’un homicide et non d’un suicide ou d’un banal accident. Elle accueillit la remarque de son interlocuteur concernant sa pleine coopération avec un sourire et un petit hochement de la tête. Elle comptait bien à ce qu’il lui donne libre accès à tout ce dont elle aurait besoin. Aussi lui demanda-t-elle rapidement à pouvoir interroger ses employés dont elle ne connaissait encore le nombre exact. Enfin, elle savait qu’il était cinq pour la cave, mais le nombre d’employés déclarés pour la seconde activité était plus que variable, ce que lui confirma le patron des lieux.

Je vous remercie. Et même s’il ne travaillait que dans la cave, je présume qu’en vivant au même endroit que les autres, il a tout de même eu l’occasion de les côtoyer.

C’est alors que Alfonso souleva un point qui fit lever un sourcil interrogateur à la lieutenante. Elle avait vu juste concernant le fait que les employés de la cave pouvaient être mêlés à ceux des activités nocturnes. Natalia Posada était danseuse dans cette soi-disant boîte de nuit. S’il lui en parlait ouvertement de la sorte, elle devrait retrouver son nom dans la liste des employés qu’il allait lui fournir. Assemblant toutes les pièces tranquillement, la brune fut surprise par la question que l’homme qui lui faisait face lui posa. Elle était hors propos et sans intérêt à ses yeux. Après tout, son avis devait bien peu l’importer. Aussi se contenta-t-elle de répondre :

Bien sûr Mr Ximénez.

Elle ne comptait pas pour autant y retourner, souhaitant garder les idées claires pour son enquête. Si Angel était en contact avec une des danseuses du soir, c’était bien qu’il assistait aux activités nocturnes. Mais le patron venait de lui dire qu’il n’était employé que pour la cave. Donc il devait rester le soir comme simple client potentiellement. Etait-ce uniquement pour le joli minois d’une danseuse ou bien y avait-il autre chose de plus intéressant pour un ancien détenu en quête de rédemption … ou de n’importe quelle occasion pour replonger ? Elle allait devoir faire des recherches sur Angel Ernesto Gomez pour savoir si elle allait trouver quelque chose du côté des gangs ou de la mafia. Son casier officiel mentionnait des vols à l’étalage, du deal et des bagarres : rien de très légal mais rien de très alarmant non plus en soit. C’était des délits mineurs à côté de tout ce qui était trafic humains, de drogues ou encore des meurtres.

En quoi consiste la partie nocturne de vos activités au juste Mr Ximénez ?

Question piège, question qui nécessitait une réponse toutefois. Elle devait trouver ce qui avait pu attirer Angel et si elle doutait avoir une véritable réponse dans les activités que Alfonso lui révéleraient, cela lui donnerait un point de départ. Il allait falloir toutefois qu’elle songe à une infiltration dans ce club. La question était lequel de ses collègues pourrait faire l’affaire ? Il était hors de question qu’elle tente sa chance elle-même maintenant que le gérant des lieux l’avait rencontré. Une fois qu’elle aura eu sa dernière réponse, Hope allait être bonne pour rentrer remettre tout ça en ordre et analyser la liste des employés avant d’envoyer quelqu’un sur le terrain en accord avec son chef.

Quand pourrez-vous me fournir la liste des employés s’il vous plait ? Si vous pouvez me fournir les plannings horaires des deux prochaines semaines aussi ainsi que des deux semaines qui viennent de s’écouler, cela me permettrait d’organiser au mieux les dépositions de vos salariés sans perturber votre organisation.

Cela lui permettrait surtout de les voir au poste de police, dans un lieu où elle saurait les mettre à l’aise loin des oreilles indiscrètes. Angel avait été tué et si le coupable faisait parti de son entourage professionnel, elle le trouverait coûte que coûte.
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Jeu 22 Aoû 2019 - 16:36
Bienvenido al infierno

Le seigneur du Mictlan était satisfait d’avoir obtenu l’avis de son interlocutrice concernant le vin qu’il venait de lui servir.  

« J’ai souvent entendu dire que la police manquait de goût, une bien belle erreur et vous en êtes la preuve. Ce vin est plus ancien que toutes les personnes présentes au Las Calaveras, hormis moi bien évidemment. » Soulignait le divin avec un sourire au coin des lèvres.

L’étiquette affichait une date correspondante aux années quarante, mais l’aspect physique de l’enveloppe corporelle du dieu de la mort n’était pas aussi âgée, mais cela il l’avait oublié. Malheureusement pour le propriétaire de la cave il n’allait pas pouvoir davantage parler de sa passion, le lieutenant de police revenait à la dure réalité et posait une question sur les activités nocturnes de sa propriété. Un petit rire s’échappait de la gorge de l'être millénaire qui se trouvait en face de la brunette.  

« Vous ne connaissez pas le Las Calaveras, Lieutenant Edwards ? Nous sommes un établissement nocturne principalement axé sur l’ambiance latine, une atmosphère semblable à celle du Mexique ou de la Colombie. Nous offrons la possibilité aux habitants de Philadelphie qu’ils soient hispaniques ou non, de voyager. Si un soir, l’envie de découvrir par vous-même ce lieu vous chante, avertissez-moi, je me ferais un plaisir de vous accueillir comme il se doit. » Disait le dieu de la mort tout en souriant.

Alfonso était fier de sa proposition même s’il savait que cette dernière était presque vouée à l’échec. Les forces de l’ordre n’étaient pas la cible clientèle que visait le divin et ces dernières ne souhaitaient pas non plus se trouver dans un lieu si … malsain. Tous les vices étaient permis, le Ximénez n’interdisait rien, le Las Calaveras était semblable à son Mictlan, il en était le souverain et ses règles étaient d’or.

« Savez-vous quel est le point commun entre tous les hommes ? Qu’importe la richesse, le pouvoir d’untel, il partagera ce même point commun avec le plus misérable des hommes. » Demandait Alfonso en posant son verre à moitié plein.

Cela n’avait rien à voir avec l’enquête, ni avec le vin. Une petite devinette qu’il souhaitait partager avec la policière avant de revenir aux exigences de la jeune femme.

« Cela ne me semble pas très compliquer. D’ici demain, vous aurez en votre possession l’intégralité des plannings de mes équipes, extra compris, le temps que je rentre les informations sur un ordinateur et que je vois envoie cela par le internet. Je ne suis pas très à l’aise avec l’outil informatique. Néanmoins, si vous êtes pressée, je peux vous fournir les mêmes documents avant que la nuit ne tombe sous forme papier, mais je serais obligé de vous remettre cela en main propre bien évidemment. » Disait le tenancier.

L’homme savait qu’il allait devoir effectuer certaines modifications dans les plannings, en particulier dans celui d’Eduardo, le reste cela n’avait pas trop d’importance. S’il le voulait, Alfonso pourrait remettre en moins de cinq minutes les documents qu’exigeait la policière, car ils étaient déjà sous forme papier et classés. Mais, cela la Lieutenant n’avait pas besoin de la savoir. Le Ximénez avait fait deux propositions l’une étant plus rapide que l’autre et il espérait que la jeune femme choisirait l'une d'elles. Dans les deux cas, le dieu de la mort se savait gagnant, la première lui offrait de nombreuses heures pour modifier ce qu’il désirait et la seconde lui donnerait l’opportunité de revoir cette femme et d’être sur son lieu de travail. Le seigneur du Mictlan aimait glaner des informations sur les mortels qui s’intéressaient à ses affaires pour mieux ensuite s’en servir contre eux.

« Avez-vous besoin de mes horaires également ou bien suis-je exclu de cette liste ? Je vous avouerai que ne pas y être me chagrinerait, j’en serais presque jaloux. » Disait l’aztèque en rigolant.
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Ven 23 Aoû 2019 - 16:19
Bienvenido al infierno

Hope laissa glisser aisément la remarque du gérant de la cave concernant le mauvais goût des policiers. Elle se moquait éperdument de ce que pouvait penser les gens sur ce genre de sujets. que cela soit vrai ou faux n’avait aucun impact sur la façon dont ils étaient capables de faire leur travail. Les médias les attaquaient en boucle à ce sujet, jugeant la police incompétente sur bien des fronts. A croire que ces foutus journalistes pensaient faire mieux mais ceux qui fouinaient trop faisaient cela de manière illégale et se retrouvaient généralement dans de mauvaises situations. Évidemment, derrière, les responsables étaient les policiers qui n’avaient pas forcément été capable de retrouver le ou les journalistes dans les temps. Heureusement, cela n’arrivait pas tous les jours. Mais malgré cela, la jeune femme avait déjà remarqué que jamais au grand jamais les journalistes ne parlaient des réussites de la police. Il était beaucoup plus vendeur pour leurs foutus journaux que de parler de drames et d’échecs plutôt que raconter la dernière réussite des services de police de Philadelphie. Beaucoup de journalistes se vantaient de courir après la vérité mais au final, ils ne révélaient que la vérité croustillante, celle qui les intéressait eux. Ils faisaient une sorte de tri, de choix parmi les informations qu’ils récoltaient, ne montrant que la facette qui leur semblait vendeuse, intéressante. Cependant, elle ne put s’empêcher de soulever un sourcil à la seconde remarque de son hôte concernant l’ancienneté de ce vin. Elle ne put s’empêcher de se faire la remarque qu’il ne pouvait pas être plus vieux que ce vin, ayant vu l’année de vendange sur l’étiquette de la bouteille. Physiquement, Alfonso devait avoir entre quarante et cinquante ans aux grands mots. Hors l’excellent breuvage qu’il avait servi à la mémoire de Angel datait des années quarantes. Rangeant cela dans un coin de sa tête, la brune se contenta d’un hochement de tête et d’un faible sourire pour accueillir les paroles de son aîné.

Evidemment, il était temps de parler des activités professionnelles de Mr Ximénez et en particulier, celles qui avaient lieu la nuit. Une cave à vins n’était rien d’autre qu’une cave à vins. A moins qu’ils s’amusaient à fourrer certaines bouteilles de drogues ? Mais ça, ce n’était pas comme s’il allait le dire devant un représentant de la loi. La question du propriétaire des lieux sentait l’insulte ou la moquerie. La jeune femme n’était pas franchement du genre à sortir de base et encore moins dans un établissement comme celui-ci de toute évidence. L’ambiance latine n’était pas son fort, préférant que ses rares sorties soient plutôt tranquilles, assez soft. Cependant, cela laissait la porte ouverte à beaucoup de choses que de décrire les activités du Las Calaveras comme étant simplement un voyage dans les pays latinos.

Merci c’est très aimable à vous.

Il était clair pour la lieutenante qu’elle ne mettrait les pieds dans ce night club que pour y faire une descente avec ses collègues et arrêter certaines activités illicites. Mais pour cela, il fallait un mandat et donc des preuves et elle était bien loin d’avoir quoi que ce soit à ce niveau là. Passant à la suite, Alfonso se mit à raconter une devinette qui n’avait, aux yeux de la jeune femme, ni queue ni tête. Elle ne comprenait pas ce que cela venait faire là et l’intérêt qu’il y trouvait à lui dire une telle devinette maintenant, dans la situation présente. A vrai dire, elle commençait à se demander si la mort de son employé l’affectait d’une quelconque manière. Son interlocuteur était un drôle d’énergumène, le genre qu’elle n’arrivait pas à cadrer ni à se piffrer. Rangeant cette nouvelle information dans un coin de sa tête, elle s’intéressa à la liste des employés ainsi qu’au planning de ces derniers. Il lui fallait les horaires d’Angel mais également de ceux qui auraient pu être en contact avec lui ou disponible à l’heure du meurtre. La brune ne savait absolument pas s’il s’agissait d’un employé ou si elle allait perdre son temps. Mais dans la procédure classique, il s’agissait d’une piste non négligeable. Cependant, la réponse que lui donna le maître des lieux la laissa perplexe. Sa remarque concernant le délai que mettrait l’obtention de documents déjà en sa possession était étrange, celle concernant sa jalousie dans le cas où il ne serait pas concerné encore plus. Fronçant un sourcil, Hope avait la sensation que l’homme qui lui faisait face chercher à jouer au plus malin et ça ne pouvait que le rendre plus suspect à ses yeux ce qui était une bien étrange façon de se comporter.

A vrai dire, il me faut tout le monde, vous y compris. Et si vous avez déjà les formats papiers, ça sera parfait. Je pourrais faire des photocopies au commissariat et vous les rapportez avant ce soir même si vous le désirez, histoire de gagner du temps..

Sa manière d’aborder la chose laissait entendre qu’elle quitterait les lieux avec les dits documents. Après tout, impossible pour une entreprise bien organisée de ne pas avoir déjà les plannings à disposition, surtout ceux passés. Et puis sinon, les réimprimer cela prenait quoi, trente secondes tout au plus ? Le délai qu’il souhaitait se laissait et la façon de faire ses remarques laissaient entendre qu’il y avait anguille sous roche et la lieutenante n’aimait pas vraiment cela. S’il refusait qu’elle parte avec les originaux, elle avait bien évidemment une autre solution dans sa manche pour récupérer les plannings avant de quitter les lieux.
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Mar 27 Aoû 2019 - 17:46
Bienvenido al infierno

« Vous savez où vous allez Lieutenant Edwards. » Lançait la macabre divinité. « Je dispose effectivement des formats papier et ils sont dans mon bureau. Normalement, ils sont en ordre. Normalement. » Terminait par dire Alfonso avec un certain sourire narquois qu’il ne pouvait pas se retenir de faire.

Le dieu de la mort n’avait pas pensé à cela. Il n’avait pas imaginé que cette femme qui se trouvait en face de lui semblait aussi méticuleuse tout en faisant attention à ses dires. Le seigneur du Mictlan avait l’habitude de noyer sous les paroles ses interlocuteurs dans le but que ces derniers n’arrivent plus à enregistrer tous ses propos. Il allait devoir faire preuve d’un peu plus de méfiance et de mesure.  

« Souhaitez-vous m’attendre ici ou bien me suivre dans mon bureau, Lieutenant Edwards ? » Demandait le divin.

Cela allait-il gêner le quadragénaire si la policière l’accompagnait dans les tréfonds de son antre où même les employés du Las Calaveras craignaient de s’y rendre ? Le dieu de la mort ne savait pas, bien sûr s’il pouvait s’éviter cette visite impromptue il en serait ravi, mais il était également intéressé d’amener la Lieutenant sur la scène de crime où Angel fut poignardé. L’individu d’Amérique latine n’avait pas peur du danger et du risque que cela pouvait causer en étant si serviable avec cette femme. A l’instant même où cette dernière avait réclamé les emplois du temps des employés du Ximénez, ce dernier aurait pu sortir la carte du « avez-vous un mandat », mais il ne l’avait pas fait, car pas une seule seconde il se sentait inquiéter et ce n’était pas la Justice des Hommes qui allait lui causer des soucis.

Alfonso se levait de sa chaise et attendait la réponse de son interlocutrice. Allait-il monter cet escalier seul ou accompagné ? L’homme continuait d’afficher cette mine ravie voyant que la policière allait le suivre. En tant que maître des lieux, l’être millénaire ouvrait la marche et empruntait en premier l’escalier pour revenir au rez-de-chaussée, ce même endroit où était arrivée la jeune femme. Néanmoins, il invitait le Lieutenant à passer par la porte rouge, cette même porte qu’il avait utilisé tout à l’heure pour rejoindre la policière. De nouveau un escalier descendant qui donnait cette fois-ci sur la boite de nuit du Las Calaveras. Il y avait une large piste de danse, une scène, un grand bar où cinq barmen pouvaient se tenir, des podiums pour les danseuses aux quatre coins de l’espace, ainsi que des tables pour ceux qui avaient les moyens de réserver ces dernières.

« Ceci est le lieu dont je vous ai parlé tout à l’heure, le sanctuaire de cet ambiance latine que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. » Lançait le divin avec fierté.

Le seigneur du Mictlan se dirigeait vers l’un des murs où se trouvait une porte particulière. A la gauche de cette dernière, il y avait un scanner à emprunte digital, le propriétaire des lieux apposait son doigt et la porte s’ouvrait sur un couloir où plusieurs portes se dessinaient. Il s’agissait des zones où les employés du Las Calaveras pouvaient se changer, se reposer, mais également entreposer certaines choses. Le bureau du Ximénez se trouvait en hauteur et il fallait donc reprendre un escalier.

« On ne s’arrête jamais de faire de l’exercice au Las Calaveras. » Disait Alfonso en montant en premier les marches.  

Une fois arrivé en haut, il n’y avait qu’une porte, une imposante porte en bois où un motif de crâne avait été gravé sur cette dernière. Ce crâne n’était pas seul, il y avait également des motifs primitifs tout autour. Un connaisseur pourrait être mesure de reconnaître ces derniers et savoir qu’ils appartenaient à la culture aztèque, mais cela ne pouvait pas être le cas pour un néophyte. Le divin ouvrait cette porte et le bureau du seigneur des morts s’offrait au Lieutenant Edwards.

« Bienvenue dans mon antre. Mes employés l’appellent, l’enfer ! » Le quadragénaire riait à ce surnom.

Le bureau était richement décoré et ce qui sautait aux yeux était l’imposante baie vitrée qui donnait sur toute la piste de danse. Alfonso pouvait observer l’intégralité de sa boite de nuit depuis son perchoir. Sur les côtés il y avait des meubles ainsi que des vitrines qui exposaient des objets divers et variés, mais surtout le Íxquac qui avait servi à l’exécution d’Angel. Le Lieutenant Edwards allait-elle le remarquer sachant que ce n’était pas la seule arme entreposée dans les vitrines ? Le propriétaire du Las Calaveras se plaisait à collectionner les armes des différentes époques, d’ailleurs les vitrines étaient organisées de façons chronologiques, des plus anciennes au plus récentes.

« Si vous me permettez, je vais me diriger vers mon bureau et sortir les emplois du temps de ces deux dernières semaines et de celles à venir. » Le dieu souriait toujours.
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 Re: Bienvenido al infierno — Hope  Mer 28 Aoû 2019 - 14:56
Bienvenido al infierno

Plus vite la lieutenante aurait les éléments et plus vite elle pourrait avancer sur cette enquête. elle avait déjà plusieurs affaires sous le coude qui piétinaient aussi espérait-elle que cela ne soit pas le cas concernant le meurtre d’Angel. Mais si la brunette voulait mener cette enquête à son terme rapidement, elle ne comptait pas pour autant la négliger et mal faire son travail. Aussi, la remarque à laquelle elle eut le droit de la part du propriétaire des lieux acheva de la convaincre de sa façon de faire. Mr Ximénez semblait un peu trop détaché des événements par rapport à son “inquiétude” qui l’avait poussé à déclarer la disparition d’Angel. Au vue de sa façon d’être et de faire, tout portait à croire que la personne qui avait déclaré la disparition du jeune latino n’était pas la même que celle qui se tenait devant elle. Evidemment, la réponse à la question suivante fut vite trouvée lorsque son interlocuteur la prononça.

Je vous accompagne volontier.

Si Hope avait compris que l’homme avec qui elle était était des plus particuliers, elle n’imaginait pas qu’il puisse couvrir le meurtre de son employé et encore moins que ce dernier avait eu lieu dans la pièce dans laquelle ils allaient bientôt se retrouver. D’un autre côté, sa collaboration sans justification par un mandat tendait à l’exclure des suspects potentiels. Après tout, qui voudrait voir sa vie être passée au peigne fin s’il avait des choses à cacher ? Mais Alfonso semblait également être de ceux qui étaient sûrs d’eux, peut-être même trop sûr de lui. Se levant de sa chaise à la suite du maître des lieux, elle le suivit, faisant le chemin inverse par rapport à quelques minutes plus tôt. Seulement, une fois au rez-de-chaussée, ils empruntèrent un nouvel escalier pour s’enfoncer dans la terre, du côté night club des affaires professionnelles du propriétaire. Clairement, voir la salle en grandeur nature eut fini de la convaincre que cela n’était réellement pas un lieu pour elle. Mr Ximénez semblait ravi de lui montrer son lieu de déboires adoré aussi fit-elle semblant d’apprécier l’envers du décor pour ne pas blesser l’orgueil de son interlocuteur.

Cela semble réellement être un lieu unique en effet.

La lieutenante imaginait aisément l’alcool couler à flot, les danseuses exotiques, peut être même dans l’illégalité, tout comme les consommateurs qui viendraient pour se payer une femme de la même manière qu’ils payeraient pour louer une voiture. Il s’agissait du genre d’ambiances dégradantes et immondes qui donnaient tout bonnement envie de vomir à la jeune femme. Comment ne pouvait-on pas se respecter plus en tant que membre de la gente féminine ? Elle ne parlait pas de celles qui n’avaient trop le choix et à qui on avait dit un jour “marche ou crève”. Non, Hope avait particulièrement du mal avec celles qui avaient choisi volontairement de vendre leur corps, se moquant bien de quel homme ou de quelle femme d’ailleurs pourrait bien la toucher et profiter de son corps tant que le pognon était au bout de la petite aventure. Voyant le patron ouvrir une porte grâce à son empreinte digitale, trouvant la sécurité bien élevée pour un tel endroit, elle le suivit à travers un couloir avant de reprendre un nouvel escalier vers le haut.

C’est ainsi que vous vous entretenez faute de pouvoir faire du sport en dehors du travail je présume.

Petite boutade légèrement, Alfonso était loin d’être un homme empoté. Mais la gestion de deux affaires simultanément n’était pas de tout repos aussi ne devait-il quitter les lieux que rarement. Arrivés en haut des escaliers, elle découvrit une importante porte en bois avec un crâne sculpté ainsi que divers symboles qu’elle ne reconnaissait pas. Précédée par le maître des lieux, ce dernier finit par ouvrir la porte tout en lui souhaitant la bienvenue dans son bureau d’une bien étrange façon. La pièce était spacieuse avec une vue imprenable sur le club entier. Impossible pour lui que qui que ce soit n’échappe à son regard depuis son perchoir. Puis la brune observa les différentes vitrines qui exposaient des objets de décoration pour le moins particulier. Entendant son hôte lui parler, elle répondit simplement :

Bien sûr allez-y Mr Ximénez.

Le regard saphir de la belle passait d’une arme à l’autre dans les vitrines, impressionnée mais également très curieuse par la collection du propriétaire du Las Calaveras. Il y avait là des objets très anciens comme d’autres bien plus communs pour aujourd’hui. Evidemment, sa stupeur ne put se dissimuler lorsqu’elle tomba sur le genre de couteau qui pouvait être à l’origine des plaies d’Angel d’après la scientifique. Dos au patron, il ne devait peut être pas avoir remarqué sa réaction. Il fallait d’abord qu’elle s’en assure avant de tenter de prendre une photo de l’arme pour poser la question à sa collègue qui avait fait l’autopsie du corps du latino. La coïncidence était tout de même bien grande.

Voilà une passion des plus surprenantes Mr Ximénez. Qu’est-ce qui vous attire particulièrement dans les armes ? Avez-vous également une collection d’armes à feu dans un autre coin de votre antre ?

Le ton de la voix de la lieutenante avait été plutôt décontracté, un petit peu amusé également. Il faut dire que cela était plutôt saugrenu de collectionner ce genre d’armes. Etant présente en tout bien tout honneur pour le moment, sans mandat pour prendre une quelconque photo voir pour embarquer sa panoplie d’armes, elle se contenta de brosser son hôte dans le sens du poil, espérant avoir des informations précieuses dans les plannings pour dégoter un mandat et venir fouiller le club au plus vite.

En tout cas, il n’y a pas à dire, votre collection est impressionnante. Je dois dire être particulièrement charmée par les pièces anciennes.
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