Cela était une journée qui s’annonçait parmi les plus ensoleillées avant que l’hiver ne commence à s’installer. Naomie comme à son habitude allait devoir travailler au Coffee Shop où elle était serveuse. Le beau temps restait agréable pour le service en terrasse. Mais cela pouvait également rendre maussade quand au fait d’être obligée d’aller travailler plutôt que de profiter des dernières journées de soleil pour sortir et se balader. S’occupant de l’ouverture, le réveil sonna assez tôt dans le duplex de la belle brune ce qui l’obligea à ouvrir les volets pour constater que le soleil n’avait pas encore pointé le bout de son nez. Une fois prête, ses pas la menèrent bien vite au café. Elle avait toute la mise en place à faire avant d’accueillir les clients. Sa première collègue qui allait la rejoindre ne viendrait pas avant une heure après l’ouverture aussi devait-elle avoir tout de prêt avant que le premier client ne franchisse la porte.
De son côté, Jethro est matinal. Si habituellement il est du genre à traîner et à arriver bon dernier, ce matin là faisait exception. Il fallait dire que depuis quelques temps, il était persuadé que sa collègue portée disparue et potentiellement morte s’en était sortie. Et s’il avait hâte de se voir confirmer les faits en la retrouvant, il avait surtout envie dans l’immédiat de payer le café à ses collègues comme elle l’avait fait à l’époque où ils travaillaient ensemble. Aussi se décida-t-il à partir en avance pour le bureau du procureur afin de faire un crochet par un petit café et prendre quelques gobelets pour ses collègues et lui. Il savait très bien qu’un bon café au lait avec une noisette de coulis caramel ferait plaisir à la procureure Whitestone.
Alors que le substitut faisait la queue comme tout le monde pour recevoir sa commande composée de sept cafés longs et la boisson personnalisée de la chef, il était clair que Naomie était dans le jus, enchaînant les clients pour les servir au mieux et au plus vite. C’est à ce moment là qu’une femme fit irruption dans le Coffee Shop et se précipita au comptoir, passant devant toutes les personnes qui attendaient pour interpeller la serveuse : ”S’il te plait. Mon copain ‘fin mon ex-copain est après moi. Où sont les toilettes que je puisse me cacher ?” Regardant derrière elle, elle reporta son attention sur Naomie avant d’ajouter : ”Aide-moi je t’en supplie”.
Pendant ce temps-là dans la foule, la majeure partie des gens s’impatientait, pressés par le temps qui s’écoulait seconde après seconde les rapprochant dangereusement de l’heure fatidique de début de journée. Certains ne faisaient que se balancer d’un pied sur l’autre, tandis que d’autres soupiraient d’agacement voir murmuraient des commentaires médiocres. Jethro, lui, faisait partie de ceux qui prenaient le temps d’observer la scène constatant rapidement que les vêtements de la jeune femme étaient froissés et de travers tandis que les parties apparentes de son corps comme son cou ou encore ses avants-bras étaient rougies. Si certaine personnes pouvaient croire à une réaction allergique, ce n’était pas le cas d’un avocat qualifié comme Forseti qui, au cours de sa longue existence, avait malheureusement croisé plus d’une fois des femmes violentées. Si celle-ci semblait être décidée à réagir ou, tout du moins, à fuir, était-elle prête à aller encore plus loin ?
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Informations complémentaires :
♆ Le contexte de ce RP aléatoire vous est proposé par @Hope Edwards. Vous pouvez la MP si un point du contexte vous turlupine.
♆ Le staff n’interviendra pas au cours de ce RP. C’est à présent votre sujet, vous le gérez comme un RP ordinaire.
♆ Si le contexte ne vous inspire pas (ça arrive !), détournez-le pour l’entraîner dans une autre direction. Ou parlez-en ouvertement avec votre partenaire, mais ne l’abandonnez pas.
♆ Par défaut, le premier nom mentionné dans l’en-tête du sujet répond en premier. Vous pouvez naturellement vous accorder sur un ordre différent.
♆ Nous vous souhaitons un bon jeu. Amusez-vous bien !
Naomie Morgans
Âge et date de naissance : 27 ans Métier/occupation : Serveuse dans un Coffee-Shop Cible touchée par Cupidon : Toute personne digne de son attention
Panthéon d'origine : Mésopotamien Divinité incarnée : Ishtar Pouvoir(s) : Bénédiction d'Ishtar : A son contact et si elle le souhaite, elle peut permettre à une personne d'évoluer plus rapidement durant un temps dans son domaine de prédilection. La bénédiction est limité à une fois par personne
Compléments:
Ishtar était surnommée la Faiseuse de Roi. Vestige de sa gloire passée, elle peut à présent aider ceux qu'elle juge digne de recevoir sa bénédiction. Un poste à responsabilité arrivera plus facilement pour un employé de bureau, un grand sportif remportera plus facilement le titre convoité, un politicien pourra plus facilement gagner une élection mais elle ne fait pas des miracles pour autant, un outsider ne deviendra pas président des Etats-Unis pour autant.
Champ de Pesanteur : Dans un rayon de 5 mètres, Ishtar peut modifier la pesanteur, permettant ainsi de rendre plus léger un objet ou une personne ou au contraire d'augmenter la gravité qui s'exerce sur lui.
Compléments:
Elle se sert principalement de ce pouvoir lorsqu'elle est en combat afin d'handicaper son adversaire ou pour modifier sa propre gravité. Loin des regards, il lui arrive également de joueur sur son propre champ de pesanteur, s'élevant dans le ciel pour retrouver ce milieu qui fut autrefois le sien.
Panthera Leo : Transformation partielle ou totale en lionne blanche. Ce pouvoir lui demande beaucoup d'énergie depuis la destruction de Sanctum. Son utilisation est limitée à une heure ou deux maximum si la transformation est partielle.
Point faible : Claustrophobie : Ishtar ne supporte pas l'enfermement, elle a besoin de sentir le vent sur sa peau et d'être le plus possible à l'extérieur. Plus l'endroit où elle est enfermée est restreint, plus ses pouvoirs s'amenuisent vite.
4h30. Le réveil sonne. Il est bien tôt mais je suis d’ouverture aujourd’hui. Si je veux prouver à Willy que je peux avoir plus de responsabilités, il faut que je lui montre aussi que je suis en capacité de réaliser une ouverture dans les règles de l’art et sans avoir besoin d’un superviseur ou autre. Je me suis préparée avant d’aller faire un petit footing matinal. Rien de mieux que de courir un peu pour commencer la journée de la meilleure des manières. A cette heure-ci je rencontrais toujours des joggeurs. Il était impressionnant de voir toutes les personnes qui prenaient le temps de faire un peu de sport avant d’aller travailler, de toutes les classes, de tous les âges, une vraie diversité. Le soleil commençait à se lever tandis que je reprenais le chemin de mon logement. La journée promettait d’être radieuse et chaude alors que l’hiver n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Une fantastique journée avant de fondre immanquablement vers le froid de l’hiver mais je n’allais malheureusement pas pouvoir en profiter car le travail m’attendait.
Après ma course quotidienne j’ai avalé mon petit déjeuner, pris ma douche avant de filer au boulot. 6H. Heureusement que mon duplex n’était pas loin car je n’étais pas en avance. J’ai ouvert la porte de derrière avant d’entrer dans le Double Knot. La salle avait été bien rangée et je n’aurais donc que la mise en place à faire. Parfait, même si je devais reconnaître que travailler aujourd’hui n’était pas ce qui m’enchantait le plus. La journée promettait d’être belle et ensoleillée et j’allais devoir rester là sans avoir l’occasion de profiter de cette belle journée. C’était presque ça le plus déprimant dans l’histoire et cela commença même à me miner le moral, tandis que je lançais en cuisson les viennoiseries. Un rapide regard sur l’horloge m’indiqua qu’il était 6h30. Dans une demi-heure, ouverture des portes. J’ai allumé les différentes machines et vérifier que le stock avait bien été refait hier. A part quelques toppings il ne manquait rien. Parfait. Je me suis installée sur une table, écrivant un sms à Hermès. « Salut ! Si je ne termine pas trop tard on se fait une petite virée ? » J’ai rangé mon téléphone dans ma poche arrière avant d’aller mettre en place viennoiseries et pâtisseries. J’ai enfilé mon tablier, attaché mes cheveux en une queue de cheval avant d’ouvrir. Il y avait déjà des clients qui attendaient alors qu’il n’était même pas 7h.
En ouvrant la porte je me suis sertie de mon plus beau sourire commercial pour n’avoir le droit en échange qu’à un « Trois Macchiatto dont un au lait d’avoine. »
Mon sourire disparut aussitôt. Le bonjour semblait parfois écorcher la bouche des gens plus que ce que l’on pouvait imaginer. Je me suis dirigée sans un mot vers le comptoir pour préparer la commande de ce charmant personnage, l’encaissant avant de lever la tête. Le temps de faire une commande et voilà qu’il y avait déjà 5 autres clients. C’était une blague ? La journée ne continuait pas sur la même lancée qu’à mon réveil. J’écoutais la commande du deuxième client, Cappuccinos, Chaï Latté et smoothie detox. Je me suis retenue de lever les yeux au ciel. Si toutes les commandes étaient comme celles-ci, je n’allais jamais m’en sortir. Je travaillais le plus vite possible, accordant le plus d’attention possible à chacune des commandes mais autant dire que j’étais débordée. Heureusement je n’étais pas du genre à céder à la panique mais je priais intérieurement mon Dieu pour que Lola arrive assez tôt mais je n’y croyais pas. Il fallait que je me débrouille seule.
La file ne cessait de croître et les commandes étaient toutes plus longues les unes que les autres. Était-ce le concert de la dernière fois qui avait ramené autant de clients ou alors le temps qui incitait les gens à venir ? Peu importe la raison, il y avait trop de monde pour que je puisse gérer convenablement le flux mais je ne pouvais pas me permettre de perdre mon sourire pour autant. Je devais donner l’impression de gérer la situation alors qu’elle m’échappait totalement. Mais il fallait que je me concentre. Client par client, tous allaient être servis alors inutile de me mettre inutilement plus de poids sur les épaules.
Sauf qu’un nouvel élément perturbateur arriva. Une femme entra et grilla tout le monde. Je l’ai repéré dans mon champ de vision car elle avançait bien plus vite que la file immense qui obstruait le café. « S’il te plait. Mon copain ‘fin mon ex-copain est après moi. Où sont les toilettes que je puisse me cacher ? » Désolée mais j’avais autre chose à faire que de jouer aux héroïnes en ce moment précis. Et puis quelle idée que de venir se planquer dans un café. Je n’ai même pas levé la tête vers elle car je n’en avais clairement pas le temps. Sauf qu’elle ajouta cette fameuse phrase. Cette maudite formule. « Aide-moi je t’en supplie » J’ai levé la tête, regardant la femme devant moi. J’ai froncé les sourcils, voyant d’un peu trop près les marques qu’elle avait sur la peau et croisant son air affolé pour la première fois depuis qu’elle était arrivée.
« Cela fera 20 dollars » demandais-je au client, lui donnant ses boissons avant de poser mon tablier un instant. De toute façon, je n’avais pas le choix. J’ai pris les clés de la caisse, les glissants dans ma poche avant de lancer aux clients.
« Je vous remercie TOUS pour votre patience, même vous, Monsieur, qui râlez depuis tout à l’heure parce que je ne me bouge pas assez vite. Je reviens dans un instant, je vous prie de m’excusez. » puis sans un regard de plus vers la foule qui allait très certainement me clouer sur place à cause du manque de caféine, j’ai fait signe à la jeune femme de me suivre. Direction la salle du restaurant qui se situait en bas. « Par ici » lui ai-je soufflé, l’emmenant rapidement à vers les escaliers. Elle n’allait quand même pas se planquer dans des toilettes, n’abusons pas. D’autant plus qu’en bas elle serait plus confortablement installée et qu’elle serait également sous la surveillance des caméras. Cela m’évitait au maximum les problèmes, ou du moins je l’espérais.
« Je peux vous demander d’attendre ici un instant ? Personne ne viendra, l’escalier que nous venons de prendre est le seul accès. Installez-vous là, je reviens dans un instant d’accord ? » Un petit sourire confiant se dessina sur mon visage. Ce n'était pas vraiment la seule entrée mais elle n'était pas obligée de le savoir. J’avais le cœur qui battait cependant à cent à l’heure. Il fallait que je remonte le plus vite possible pour me débarrasser des clients avant de pouvoir redescendre. Il fallait au moins que j’attende que Lola arrive. J’ai jeté un coup d’œil à ma montre. 7h35. « Je suis de retour dans 20 minutes, c'est bon pour vous ? » lui ai-je dit avant de me diriger vers les escaliers, prête à retourner dans la fosse aux lions.