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 Far From home. Not where I belong ...

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Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

Polytechnie:

Clarté omnipotente:

Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:


RP EN COURS :
2/5
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Faceclaim : Armie Hammer
Crédits : Moi-Trumblr-Allaenys
Tolérance aux sujets +18 :
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Ven 3 Jan 2020 - 23:47
Far From home. Not where I belong …


«Les premiers à passer l'épreuve finale ?»

Elle avait attisé ma curiosité et je me demandais où elle voulait en venir. Elle se disait s'appeler Gehena et m'expliqua qu'une fois dehors je comprendrais bien mieux. Seulement comme j'étais relativement intrigué de savoir la suite, je me laissais prendre au jeu. Guidé par la charmante prêtresse sous mon bras, je montais dans la calèche et autorisais bien évidemment qu'on me couvre les yeux. Une toile de jute sur la tête. Je devrais leur dire qu'on perçoit tout de même des choses avec la tête là-dessous,mais je n'en fis rien. La charmante prêtresse me demanda de me tourner pour me lier les mains dans le dos le temps du voyage. Ce n'est qu'une fois exécuté que la calèche pu partir. Je l'entendais me parler et lui répondais vaguement quand elle avait des questions trop personnelles. J'avais l'impression qu'elle me posait des questions beaucoup trop indiscrètes pour que ce soit logique. Il fallait que je joue le jeu. Je donnais des réponses en rapport avec mon hôte. Même si c'était lointain la vérité était préférable au mensonge. Et personne n'irait vérifier mes anecdotes personnelles solitaire tant que je ne donnais pas de réel noms. Mais ses questions semblaient plus sorties d'un interrogatoire au sérum de vérité qu'une simple mise à l'épreuve pour s'assurer du consentement de chacun. Je sentis la prêtresse se rapprocher un peu de moi et me serrer le bras dans le but de m'aguicher. Mais je restais stoïque. Si c'est une épreuve à l'accouplement, je préfère le dire tout de suite, je suis très endurant,mais pour la fertilité on repassera. Au moins, je suis certain de ne pas me retrouver avec trois cent mille gamins d'espèce différente comme le roi des dieux Grecs.

Une fois arrivé après une fin de trajet cahoteux, je descendais avec l'aide de Gehena, la prêtresse. Je soupçonne son nom n'être qu'un pseudonyme. Ça pu trop de faire le rapprochement avec la Géhenne dans un rite initiatique. Mais la voix en arrivant m'étais que trop bien connue pour n'être qu'une coïncidence. Elwynn… toujours fidèle à elle même. Je sais ce qui m'arrivera si jamais je cherche à l'embrasser sans son consentement. Cette pensée me fait sourire mais aussitôt je fronce les sourcils quand elle se recule en constatant ma presence. Pas le temps de me questionner là-dessus, je penche la tête plus bas sur mon côté droit pour fixer Gehena et la suivre un peu du regard quand elle me tourne autour puis tourne autout d'Aengus tout en nous expliquant la situation et l'épreuve. Le couple de l'ombre… Lugh et Morrigan… moi qui m'amusais souvent à draguer Morrigan pour rendre jaloux Dagda… l'étude me fait sourire. Bah voyons, lui apprendre comment se comporter face à un dieu. En même temps il faudrait effectivement lui apprendre à revoir deux trois choses sur son comportement grognon vis à vis des dieux, je doute que cette colère ne me soit seulement retournée. Mais ça, je compte bien le lui demander, puisque nous allons être seuls désormais. J'observe tout ce qui se passe et mon sourire glisse pour disparaître contre les lèvres de la Géhenne… plus docile qu'Aengus de ce côté là. Je relève la tête et la suit d'un regard azuré perçant. Je pourlèche mes lèvres dans le but de reconnaître le goût sucré des lèvres de Gehena et cette petite particularité des plantes… Ils ne sont pas si cons qu'ils ne le font croire… pas tous du moins. Je garde ce petit goût sucré et de plante sur les lèvres. L'explication du feu de Lugh et du parcours de Morrigan pour y parvenir me fait de nouveau sourire.

«Je saurais m'en montrer digne... pour les dieux…»

Et j'espère en avoir pour mon argent au moins!

Une fois seuls avec Aengus, je m'approche d'elle en espérant qu'elle n'ait pas ce recul comme tout à l'heure et elle en fait de même. Ses paroles me font hausser les sourcils de surprise. Je ne ressens pas les effets de la drogue. Mais je comprends mieux les questions posées dans la calèche. Ils en ont drogué combien comme ça pour les dépouiller ? Je cherche simplement à récupérer les épaules d'Aengus et la tourner vers moi pour lui prendre le visage entre mes deux mains.

«Regardez moi!»

En effet, ses pupilles sont dilatées, je la force à regarder un faisceau de lumière puis pose mes mains sur ses épaules pour la rassurer que mon geste s'arrête là et je me recule.

«En effet, nous sommes drogués. Je commence à mieux comprendre pourquoi j'avais l'impression de planer…»

Oui! Je joue le jeu complètement. Plus ce sera réel, plus ils croiront que c'est vrai. Mais je soupçonne que ma boisson ait été droguée ainsi que les lèvres de la belle. Sa menace à l'encontre de Keith et elle, je lève les yeux au ciel et prends une brève inspiration. Commençant à prendre la direction des flambeaux qui donnaient le départ vers l'épreuve de Morrigan.

«Je ne comptais pas vous le voler...» Je parle bien entendu de Keith.

Évidemment, je ne fais pas d'illusion avec elle. Mais je dois bien admettre que j'ai bien envie de m'amuser un peu.

«Gehena a des atouts bien plus probants que lui ! »

Même si je dois bien admettre qu'il ne m'a pas laissé indifférent au chalet tout à l'heure. Sa façon de dire les choses, d'avoir besoin d'être avec quelqu'un… rien que d'y penser, j'ai presque envie de faire de lui mon disciple. Puis, c'est une façon de dire que j'aime de façon mixte, hommes ou femmes… bien que j'ai une relative préférence… D'ailleurs, je m'arrête et me tourne vers elle. M'assurant qu'elle marche droit et ne se casse pas la figure. Je m'approche et lui prends le bras pour la maintenir.

«A deux, nous nous soutiendrons mieux pour marcher. Ce n'est pas comme ça qu'on va trouver le feu de Lugh avant le temps imparti...»

Qu'elle cesse de constamment lutter, elle se fatigue plus que de raison. Mais en arrivant devant un pont en bois au-dessus d'une gorge d'au moins quatre mètres, le tout tenu par des cordages, je suis en train de me dire -et je ne l'espère pas- qu'il ne manquerait plus qu'Aengus ait le vertige pour foirer l'épreuve. Dommage qu'il fasse nuit, la vue a l'air plutôt belle.

«J'espère que vous n'avez pas le vertige...»

Je n'ose pas lui parler de la journée et tout ce qui s'est passé. J'aimerais, mais pour le moment on a un pont dans un état douteux à franchir. Je m'avance le premier et m'assure que les lattes de bois soient solides. Et chaque endroit que je trouve douteux, je l'indique à ma comparse. Lui tendant la main parfois pour l'aider et avancer quand au centre ça pouvait devenir difficile. J'en faisais peut-être un peu trop. Si ça se trouve elle n'a pas le vertige, mais avec la drogue tout peut être exagéré au centuple. Donc je préfère m'assurer qu'elle ne suive pas Dumbo en pensant pouvoir voler comme Peter Pan. Ce n'est qu'après le pont que d'autres épreuves nous attendaient.

«Je suis désolée… pour l'épreuve de Morrigan. De vous avoir laissé en plan aussi. C'était idiot de ma part...»

Au moins je le reconnais. Le pont était passé et je pense que la suite sera tout aussi amusante. Mais moi, je ne trouve rien de mieux à faire que de m'excuser à un tel moment.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Sam 4 Jan 2020 - 10:56
Far From home. Not where I belong …

Un ordre. Le regarder. Trempée dans une torpeur tenace, son esprit ne put lutter, docile mais pas tranquille. Sa pupille se redressa sur son divin homologue. Chaque parcelle de son être lutta contre un violent frisson de panique et si la fuite se contenu, une sueur froide perla contre son échine.

Son être se trouvait démuni face à lui, prisonnier de deux mains sur son épaule, de la chimie étrangère à ses habitudes et de sa propre fierté. Mais lorsque le noir de ses yeux aspira la lumière, l’opposition créa l’étincelle suffisante. Son regard se détourna activant une violente réaction. Ses mains claquèrent paumes contre l’intérieur des coudes qui l’enserraient.

« On devrait y aller. » Souffla une respiration trop maîtrisée pour être naturelle. Sans attendre, son pas s’activa avec peine pour attraper le sac au pied de l’arbre. Devaient-ils le fouiller pour en connaître le contenu ? Peu importe. Elle plaça le sac contre son dos et emboita le pas de Kendall, veillant à ne pas chavirer à chacun d’entre eux. Quand allait-elle s’habituer à ses effets ? Parfois, elle s’arrêtait pour prendre une grande inspiration comme si le souffle lui manquait. Pourtant, aucun signe d’essoufflement ne la traversait.

« Lesquels ? La drogue ou sa poitrine à moitié dénudée ? »

L’exagération concernant la tenue de Gehena sonnait presque comme de la jalousie. Cette femme possédait une chose qu’Aengus n’aurait jamais et la poitrine n’en était qu’une facette.

La colère trônait là, quelque part. Elle savait qu’elle était en colère et extrêmement fâchée. Pourtant, aucun signe physique ou psychologique ne marqua son état. Qui avait coupé la communication entre son soi profond et son enveloppe ? Fronçant les sourcils, elle attrapa le bras tendu sans y réfléchir. Jamais l’Aengus qu’elle connaissait n’aurait acceptée de geste. Perturbée de sa propre réaction, le reste de la marche s’effectua en silence mais le bruit dans sa tête ne cessa jamais. Soudain de l’autre côté du pont, la brune s’arrêta brusquement. La tête penchée sur ses mains, l’observation de ces dernières l’occupa étrangement. Elle comprenait maintenant. Son nez revînt sur Lugh pour le fixer longuement, sans un mot. Putain, elle se sentait bien en fait! Sans colère, sans haine, sans rancœur… La vie était bien meilleure ! Euphorie !

« Vous n’y êtes pour rien. Les dieux sont ainsi. » Souffla-t-elle en revenant sur ses poignets puis sur le dieu une fois encore. « Ils sèment et laissent les hommes récolter. » Petit à petit un sourire grappillait ses lèvres pour atteindre son paroxysme.  Le sac se posa à ses pieds où la brunette l’abandonna. D’autres détails l’intriguaient ! D’autres points plus passionnants qui la questionnaient depuis des semaines et l’obsédaient depuis des jours.  Son regard se plissa comme pour analyser Kendall, la chose la plus folle qui lui soit donnée de voir dans sa vie. Un pas glissa contre le sol puis la porta sous le nez de Lugh. Ses mains se tendirent vers sa peau douce pour aplatir les joues comme une grand-mère le ferait à son petit-fils.

« Vous êtes rentré par où ? » Et voilà qu’elle tirait finalement sur les deux joues puis s’apprêtait à sauvagement faire subir le même sort à la veste puis son haut oubliant toute pudeur pour répondre à sa question. Par où le dieu était-il entré dans le corps de Kendall ? Il devait y avoir un trou, une marque ou quelque chose ! « Vous ressemblez à quoi quand vous n’êtes pas là-dedans ? Vous devez être à l’étroit ! Faut bien que vous sortiez prendre l’air de temps en temps ! »  Oubliant la veste, elle toqua sur la poitrine comme à une porte. « Toc toc ! » Se redressant vivement sans attendre de réponse, elle attrapa le col de son interlocuteur et se souleva jusqu’à toucher son nez du bout du sien. Les yeux dans les yeux, elle reprit. « Vous êtes entré dans ma tête ! »

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Kendall McLight
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Sam 4 Jan 2020 - 13:30
Far From home. Not where I belong …



Gehena partie mais pas loin non plus. Aengus savait que nous étions surveillés, j'en étais certain aussi. Ils avaient dû placer des caméras sur différents arbres. Je me devais donc de faire semblant d'avoir été affecté par la drogue. Le sac sur le dos, Aengus emboîta la marche après m'avoir repoussé pour m'assurer de son état. La fatigue joue beaucoup sur ce genre de choses. De peut qu'on l'ait drogué les signes sont moindres. Ce n'est pas à l'excès dans tous les cas.

Alors sans le montrer je prenais avec difficulté les choses autour de moi, ce qui me permettait également d'observer les alentours et la piste. L'épreuve… je ne sais pas pourquoi mais je n'avais que ça en tête sur le moment avant de passer le pont. Puis une fois le pont franchi d'autres choses me parvinrent en mémoire. La raison pour laquelle je m'étais excusé auprès d'Aengus. Mais sa réaction me parut bien étrange. Je me tournais vers elle, un air déphasé. Je la fixais sans trop d'insistance. Les dieux sèment et laissent l'homme récolter… ça n'est pas faux en soi. L'homme est une sorte d'esclave qui fait vivre le dieu auquel il se rattache.

«Ils ne vivent que grâce aux hommes cependant… sans eux, ils ne sont rien...»

Si d'habitude je ne suis pas surpris d'un tel rapprochement, celui d'Elwynn me paraît totalement anormal. La surprise se lisait sur mon visage alors que la brune m'écrasait les joues. Un froncement de sourcils accueilli sa question. Sans comprendre où elle voulait en venir ni à quoi elle faisait référence jusqu'à ce qu'elle développe le fond de ses pensées. La curiosité des hommes à savoir à quoi nous ressemblons sous cette apparence humaine. Le rapprochement d'Aengus me crispa. Non, ce n'est pas son état normal ni habituel. Pourtant cette étrange alchimie ne me laisse pas indifférent. Forcé de me pencher en avant pour recevoir le bout de son nez contre le mien, je fermais les yeux et avançais le visage pour simplement poser mon front contre le sien. Mes mains se posèrent en retour délicatement sur ses joues. La chaleur de celles-ci irradiant mes paumes fraîches.

A quoi je ressemble… comment je suis rentré dans ce corps … des questions légitimes que je ne peux malheureusement pas dévoiler ici, et pas de cette manière. Elle n'est pas prête et moi, cela fait bien trop longtemps que j'ai oublié à quoi je ressemblais réellement. Plus de trois mille ans dans ce même corps… ça laisse des traces, ça modifie la conscience même. Et les données sont erronées parfois. Je n'en n'oublie pas les personnes que j'ai pu rencontrer ou croiser ceci-dit. Juste qu'à force de me regarder dans le miroir sous cette apparence j'en perds la notion que ce corps n'est pas le mien. Alors j'inspire et pince les lèvres en rouvrant les yeux pour la regarder. Et tout en gardant mes mains sur son visage je recule la tête. Dépose un baiser sur son front et recule de nouveau. Un regard doux et tendre. Un murmure glisse hors de mes lèvres, il n'est audible que par elle. Je suis rentré dans sa tête, mais c'est réciproque. Trop de choses m'attirent à elle et pourtant… Pourtant j'ai l'impression de commettre l'irréparable avec elle. De voler ce qui ne m'appartient pas. C'est con à dire mais ça m'angoisse.

«J'aimerais bien que vous rentriez dans la mienne juste pour voir à quoi je ressemble vraiment… Mais j'ai peur que vous ne soyiez pas encore préparée à ça...»

Faire d'elle ma disciple? Ce serait envisageable. Seulement, elle est destinée à Morrigan. Et tant que son choix ne sera pas certain je ne peux pas voler à ma comparse une de ses fidèles.

Je recule, me baisse lentement pour récupérer le sac et marche quelques pas lents à reculons avant de m'arrêter.

«Vous n'êtes pas prête, et nous ne sommes pas en état tous les deux...»

Mon coeur pulse avec intensité. Pourtant je me contiens. Je reste sage… j'ai presque l'impression qu'elle me jauge, qu'elle me teste. Le coup de boule dans la face m'aurait simplement fait mal un instant, mais je doute que par la suite elle m'aurait vu de même oeil. J'ai beau faire croire n'être qu'un coureur de jupons invétéré aux manières malpropres et déplacées, je suis réellement loin de ce que je montre aux yeux de tous. Oghma l'ignore, ou l'a remarqué, qu'en sais-je, je ne lui ait jamais montré cette facette de moi. Chose qui a fait qu'Eva s'est permise de me faire un jugement bien trop hâtif à mon égard.

Cette situation me perturbe et me met mal à l'aise. C'est une facette de moi que je dévoile rarement pour justement avoir la paix. Au final, c'est moi l'escroc dans l'histoire. Je bluff constamment et tout le temps pour ne pas être dévoilé et effilé. Je fais mine de tituber un peu et de me prendre l'arête du nez en me massant les paupières puis reviens vers Aengus. Mon regard plonge dans le sien et malgré l'obscurité qui nous entoure je perçois cette lueur particulière dans son regard.

«Il fait sombre qui plus est… Mais quelque chose m'intrigue… comment savez-vous que l'on m'a drogué ?»

J'ai envie de savoir alors je ne bouge pas. Je me contente de la fixer en serrant la bretelle du sac à dos d'une main. Et attendant sa réponse tout en lui faisant face.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Sam 4 Jan 2020 - 18:20
Far From home. Not where I belong …

Le front contre le sien n’avait jamais été aussi proche d’un esprit aussi loin. La dichotomie latente de leurs expressions creusait un fossé en brèche, sur son cœur à lui, sur sa structure mentale à elle.  Deux faisceaux de lumière si différente et pourtant perçus à l’identique par un œil novice, un œil humain, un œil d’essence divine.
Il se trompait. Elle apprenait. Telle était la dure loi de la vie et aucun être dieu ou homme n’échappait à cette règle : l’expérience. Un recul lent et calculé replaça une distance convenable entre eux. Le silence en réflexion marqua une pause salvatrice. L’œil s’éveillait dans des conclusions erronées. Un jeu s’ouvrait à eux, un jeu dont elle ne connaissait aucune règle mais dont elle avait l’intention de tirer profit.

« A vrai dire la meilleure question est de savoir comment vous le saviez avant que je ne vous l’annonce. Ca ne vous a pas surpris, pas effrayé, pas questionné. » Qui finissait drogué s’inquiétait du type de substance qu’il avait reçu afin de se préparer aux effets. Lui, n’avait pas bronché, à peine cillé. « J’ai fouillé la chambre de Gehena. Je suis pas venue me payer une balade en forêt…»

Confidence pour confidence… Manipulation pour manipulation. Aucun doute sur le comportement de Kendall. Aucune méprise possible. Aengus soupira avant de trainer des pieds en direction du sac entre les mains d’un autre. L’importance majeure de ce bien ne lui autorisait en rien un tel désintérêt envers lui. Pourquoi l’avoir cédé à un tiers ?

« Vous êtes leur cible de choix. » Précisa-t-elle en attrapant le sac à dos pour ouvrir la grande poche et vérifier le contenu. Une lampe torche étrange, une gourde avec, elle l’espérait, de l’eau, des boites à énigme pour les ouvrir et probablement une montagne d’autres détails qu’elle n’eut pas la patience de regarder. « Je l’ai entendu alors je me suis greffée sur cette petite aventure. Ils savent qui vous êtes. » La tête se pencha pour entrer dans le poche, comme si elle pouvait en contempler le contenu ou comme si l’odeur pourrait la guider. Depuis l’intérieur, elle poursuivit. « Pas qui vous êtes vraiment mais qui vous êtes en tant que Kendall. » La tête ressortit légèrement plus rouge mais surtout bredouille. Finalement, elle retourna le sac à l’envers pour en faire tomber le contenu. « Un musicien réputé, médecin avéré… C’est de  la notoriété et de l’argent que vous pouvez faire entrer. En utilisant votre popularité et votre portefeuille, ils ont bien l’intention d’attraper d’autres gros poissons. »

Lassée de sa fouille, le sac chut au sol sans ménagement. Pourquoi ce sac ? Quel intérêt si ce n’était les ralentir ? Doucement, deux doigts enserrèrent le flambeau, juste en dessous de la prise préexistante. Un à un, ses phalanges emprisonnèrent le bois.  « Quant à moi… » Un rire l’agita devant la situation et l’ironie du sort. Finalement, elle tira à elle l’unique feu, l’unique lumière. Un doigt tapota son collier toujours présent, face tournée contre sa poitrine. Le symbole de la Morrigan se noyait ainsi dans sa chair. Un effet temporaire pour éviter les outrages d’un groupe ignorant. Elle le retourna rapidement, un pas de félin chassa la proximité entre eux. « Je n’ai pas peur du noir… Et vous ? » Puis, elle jeta la flamme au fond du ravin. Elle vacilla sur quelques mètres avant de rouler à terre et d’y mourir. La seule lune les observait, une pénombre dure et épaisse. La pleine lune avait déjà décrue. Il fallut quelques minutes pour qu’une nouvelle forme de signalisation apparaisse. Effacée par les flammes, les traces luminescentes sur les arbres formaient des flèches, le chemin à suivre.

« Seul le feu du Lugh doit nous guider. » Laissa-t-elle courir en redressant un sourcil de défi.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Dim 5 Jan 2020 - 16:05
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Un regard sceptique. Une attention particulière envers la jeune femme en face de moi. Je penchais la tête sur le côté tout en fronçant les sourcils. Le silence s’installa entre nous. Elle n’avait pas tort de penser que je n’avais eu aucune réaction logique. Et c’était normal qu’elle se pose la question à ce sujet. La justification à tout ça… C’était ma longue existence je présume. Je laissais tomber légèrement ma tête en la faisant rouler légèrement et marmonnant quelques phrases dans un vieux dialecte. Puis je relevais la tête.

«La vraie réponse c’est que… c’est une drogue qui rend benêt… et je ne réfléchis pas comme tout le monde, même drogué.»

Comment je le sais ? Eh bien je n’ai pas choisi de faire généticien ou chercheur pour des sornettes. Je m’avance d’un pas lent avec un sourire béat sur les lèvres pour lui montrer l’absurdité de mon comportement et de ma réponse. Donc elle avait fouillé la chambre de Gehena, raison pour laquelle elle avait dû être embarquée. Quand Aengus récupéra le sac que je lui avais pris, je penchais la tête vers elle et la tanguais sur le côté en l’observant avec ce même sourire.

«Je préfèrerais être la cible de choix de quelqu’un d’autre en l’occurrence.»

Je l’observais tout en posant mes fesses au sol, en tailleur, mains sur les chevilles. J’attendais qu’elle finisse de regarder dans le sac sans fond, les mirettes entrouvertes. On aurait presque dit que le sac n’avait pas de fond. Mais c’était amusant de la voir fouiller là-dedans et d’en sortir tout le matériel à notre disposition. En réalité, il y avait deux sacs, je n’ai pas pris le mien. Je me passais une main sur la nuque en fermant les yeux. Ecoutant les bruits de la forêt et le vent. Puis je levais les yeux au ciel pour regarder la faible lueur lunaire. Une phrase me force à m’arrêter. Savoir qui je suis ? Elle parle du dieu ou de la célébrité ? Je baisse la tête dans sa direction et ferme les yeux. Lentement, avec une attitude nonchalante. Je l’écoute comme si elle me chantait une berceuse.

«Médecin avéré… Vous avez la réponse à votre question un peu plus tôt…»

Je ricanais un peu. Amusé par ma bêtise du moment. Je reste évasif, pensif, puis je finis par me redresser quand elle emboîte le pas avec le reste du matériel. Sans prendre le sac. Je regarde ce dernier et le récupère pour le fermer et le mettre sur mon épaule. Puis je me dirige vers Elwynn et la suis en silence jusqu’à arriver près d’elle et me pencher un peu vers elle. La drogue n’a pas d’effet sur moi, pourtant je joue le jeu pour ne pas me trahir. Du moins tenter.

«Si je suis là, c’est surtout pour que vous m’utilisiez à bon escient… Mais... J’peux ramener plein de gros poissons s’ils veulent, Morrigan, Oghma, Manannan Mac Lir, Nuada ! Et même Cúchulainn.»

Je ricanais un peu à mes bêtises. Je faisais des gestes larges avec mes bras tout en me redressant en citant les différents dieux de mon panthéon. J’avais un pas lent, et je baissais les bras en penchant la tête d’un côté ou d’un autre en jetant un coup d’œil devant moi, remontant sur les chevilles de la brune qui me dépassait, ses fines jambes puis son galbe avant de m’arrêter sur sa nuque cachée derrière sa chevelure brune. Lâchant un soupir audible quand elle émit un rire net et nerveux face à ce qu’elle était en train de m’expliquer. Je m’arrêtais quand nous arrivions devant l’entrée d’une grotte. Et je regardais un peu ailleurs en ayant entendu un bruit l’espace d’un instant. Sentant les mains fines de la brune m’attraper pour me retourner, je plongeais mon regard dans le sien, revenais sur l’obscurité totale de la grotte, puis une fois de plus sur elle.

«Pas si vous me tenez la main…» Dis-je par bêtise avec un large sourire béat.

La torche me rassura l’espace d’un instant avant qu’Aengus ne la jette dans le fond du ravin. Je la regardais, incrédule et restais scotché. Impossible de bouger, jusqu’à ce que la lumière de la torche laisse place à des lumières plus naturelles et vives, de la fluorescence… Pas pour autant rassuré dans une pénombre totale. Je m’avançais pour suivre le chemin en faisant attention à ne pas tomber dans un précipice ou glisser malencontreusement, mais les signalisations semblaient avoir été faites exprès pour nous montrer le chemin à travers les ténèbres. Je levais regardais Aengus et faisais une grimace en dodelinant du chef tout en répétant plus bas sa dernière phrase comme un vrai gros bébé.

«Seul le feu de Lugh peut nous guider… Gngngn ! Je ne suis pas le feu, je suis l’aurore, le crépuscule et le savoir…»

J’avançais prudemment, lentement donc, et préférant rester près d’Aengus au cas où. Je n’avais pas peur du noir, c’était une boutade, mais je n’étais absolument pas à mon avantage qui plus est. Je murmurais près de la brune quelques anecdotes sur mon enfance.

«Vous saviez que Mac Lir m’avait élevé ? Je suis vraiment le vilain petit canard comme ils le disent si bien.»
Allez savoir pourquoi je lui raconte ça. C’est probablement histoire de faire passer le temps.

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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Sam 11 Jan 2020 - 13:41
Far From home. Not where I belong …

Habituellement. Aengus sombrait dans un sommeil étrange à cette heure de la nuit. Aidée de quelques substances chimiques, son cerveau plongeait dans une torpeur semi reposante. Mais à l’instant, son pas s’emboitait dans celui de Kendall, pas même agitée par la seule idée d’une potentielle menace. Dans le noir, la bête rode. Dans le noir, l’esprit s’invente des ennemis. Dans le noir… ils étaient. Et pourtant, rien ne germait en elle, pas même la surprise de ne rien ressentir.

Ensuquée, elle tentait de se troubler à l’idée de ne plus rien réellement éprouver. La tranquillité qui l’avait envahie plus tôt s’évaporait. Le dicton affirmait que le calme précédait la tempête. A présent coupée du monde, de ses propres émotions, elle pouvait presque réfléchir clairement. Mais si rien ne pouvait être ressenti alors… Alors… Etait-ce enfin venu ? Ce moment qu’elle appréhendait depuis sa première rencontre avec Lugh venait-il de tomber ?  Sa main se tendit avec rapidité, attrapant la veste de Kendall pour la tirer à elle avec une brusquerie non contrôlée.

« Est-ce que je suis morte ? » Questionna Aengus, interrogation qui la terrorisait depuis des semaines.

Dans l’obscurité de la grotte, la lueur phosphorescente offrait peu de prise à la vue. L’oreille grondait d’un écho naturel. Aengus s’en souciait peu. Son regard se portait uniquement sur l’immense divinité présente devant elle. Incapable de s’en détourner, incapable de s’en éloigner, incapable de la comprendre. Chaque mouvement, chaque parole, chaque expression se devait d’être parfaitement lus et analysés.

Elle ne doutait pas qu’il comprendrait sa question. Immobile, la peau de son visage aussi inexpressive qu’une page blanche, elle attendait. Le temps, perception bien subjective, sembla s’étendre, durer et devenir trop long. Aussi, elle se permit de poursuivre sans jamais relâcher le vêtement qu’elle gardait entre ses doigts.

« Est-ce que vous êtes réel, aussi ? Ils disent que je suis folle. Je me dis que je suis folle aussi. Même si je le sais, ça ne change rien parce que rien ne me permet d’établir que la réalité l’est vraiment : réelle. Vous qui vivez dans deux mondes, peut-être plus encore. L’un d’eux est accepté de tous, l’autre effrayant… » Restée en suspens, sa phrase ne trouva aucune fin plausible. Un temps de pause lui autorisa une respiration nécessaire à sa tête pour lutter contre ce sol étrangement instable. Sa tête s’agita de droite à gauche pour revenir à l’idée de base. « Ma’ dit que vous êtes la lumière qu’on voit au bout du tunnel quand on meure. Que c'est comme ça que vous venez chercher les âmes des morts. »

Ma’ MacLaufin n’était pas réellement sa grand-mère. Elle avait gardé Aengus lorsqu’elle était gamine. La vieille irlandaise s’occupait bénévolement des petits laissés par le vieux David, trop pris par son travail. Ma’ racontait de vieilles légendes aux enfants qu’elle gardait, espérant transmettre les histoires de son pays, continuer à les faire vivre et faire perdurer sa culture. Pourtant, sa sévérité tranchait dans le vif lorsque, gamine, Aengus demeurait persuadée de la présence de Dagda à son côté et plus encore lorsque l’enfant tentait d’allumer des feux en l’honneur du dieu. Combien de fessées avait-elle subit avant d’arrêter ses tentatives de communication avec le grand dieu des druides ? Assez pour avoir souvent eu du mal à s’assoir !
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Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

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Clarté omnipotente:

Point faible :
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Jeu 16 Jan 2020 - 13:03
Far From home. Not where I belong …



La marche à travers la pseudo obscurité de la grotte était d’un calme étrange. A force de ne pas avoir de réponse à mes tentatives de discussion, j’avais fini par me taire. Restant toutefois auprès de la jeune femme qui semblait être dans une torpeur étrange. Mon regard se tourna vers les stalactites dans la grotte sous des UV qui formaient comme une constellation phosphorescente avec la calcite qu’elles contenaient de l’eau qui s’écoulaient. Le spectacle était relativement impressionnant et beau. C’était cette faible lueur d’UV qui nous permettait d’avancer sans trop de mal. Et pour ma part, c’était un mal pour un bien. Dans une obscurité absolue, je n’aurais pas été à l’aise, mais là, je percevais et absorbais quelques UV.

Puis sa main arriva rapidement pour attraper le col de ma veste et la tirer à elle. La surprise tira mes traits et agrandit mon regard. Je haussais les sourcils et la fixait dans cette pénombre presque intime. Son visage suffisamment proche du mien pour sentir son souffle. La question me surprit d’autant plus et je clignais des paupières sans pour autant lui répondre tant la demande me décontenançait. Pourquoi semble-t-elle se demander si elle est morte ? J’entrouvrais les lèvres pour tenter d’apporter des réponses mais elle me devança, expliquant son point de vue. Mes sourcils se relevaient et mon visage se déformait de façon mélancolique et compréhensive. Elle n’était pourtant pas folle. Mais comment le lui faire comprendre d’une manière plus délicate, plus subtile. Parce qu’au final, c’était de ma faute si elle avait ce sentiment, cette impression. C’est à cause de moi qui me suis dévoilé sous son regard attentif et elle a compris qui j’étais vraiment. Je déglutis et prends une inspiration. Puis ma main se lève pour se poser sur son bras. Je la pinçais suffisamment fort pour qu’elle sente la douleur. Me redressant un peu pour attraper son visage entre le creux de mes paumes et la regarder fixement. Dans cette pénombre, la lueur bleue de mon regard s’intensifia. Je voulais qu’elle m’écoute sans dériver son regard du mien, sans qu’elle ne détourne la tête ou qu’elle ne m’écoute pas.

«Vous n’êtes pas folle. Pas morte non plus. Et ce n’est pas un rêve. La réalité est ce qu’elle est, ce qui vous entoure.»

Ma’ N’avait pas vraiment tort, mais le plus à même de cette lumière au bout du tunnel, ce n’est pas moi. Ça ne l’a jamais été. Peut-être quelques fois j’aurais pu le faire pour ceux qui croyaient en moi. Parce qu’ils avaient cru en moi toute leur vie je me devais d’honorer ma présence pour venir les chercher. Pour tous ceux qui me faisaient part d’offrandes en échange de faveurs que je leurs accordaient. Je secouais la tête, mon regard suivait les traits du visage d’Elwynn. Je sais que ça paraît fou et étrange. Elle que j’ai sauvé de la mort il y a bien longtemps alors qu’elle n’aurait jamais dû voir le jour. Je sentais ses doigts toujours serrés sur ma veste, pourtant je ne la lâchais pas non plus.

«Je ne suis pas Psychopompe. Si autrefois j’ai pu faire honneur de ma présence aux défunts qui ont cru en moi, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Mon âme est ici… Dans ce corps, et je ne suis plus de l’autre côté depuis bien longtemps. Je suis avec vous, ici et maintenant. J’apporte la lumière, pas seulement naturelle ou artificielle, mais la lumière ici…» Je posais l’index sur ma tempe pour lui faire comprendre que la lumière était aussi la signification du savoir. «Je suis désolé Aengus… Je n’aurais pas dû revenir et me dévoiler pour que vous ne subissiez pas tout ça.» J’étais sincère… Mais quand elle était petite, les choses étaient beaucoup plus simples. L’enfance à ce quelque chose d’innocent et de réel que les hommes perdent en se pensant devenir matures et adultes. «Le savoir est parfois un lourd fardeau à porter… Et ceux qui vous croient folle sont juste dans l’ignorance la plus totale.»

Je la relâchais calmement et glissais ma main jusqu’à son épaule pour la serrer avec une douceur certaine afin de la rassurer. Je voulais qu’elle garde son attention sur ce que je comptais faire par la suite. Je me tournais pour lui montrer l’eau d’un bassin près de nous, les reflets des phosphorescences étaient nets, puis soudainement les minuscules lumières bougeaient dans le reflet de l’eau. J’utilisais les infimes lumières à mon avantage pour projeter ma polytechnie identique aux lueurs phosphorescentes et UV de la grotte pour lui montrer de quelle manière j’avais fini par passer le Sidh pour venir jusqu’ici. Une scène de bataille et le corps d’emprunt actuel sur le point de mourir, murmurant des prières pour moi, et ma lumière l’éblouissant tandis que je m’approchais de lui sous une forme bien différente, une armure de cuir et d’or, la barbe blonde, longue, les cheveux plus longs et d’un blond vif avec quelques tresses et perles de bois et de bronze ornant ceux-ci et un visage plus carré au regard ardent. Une lance à la main, Ar-éabdair, ma lance qui touche à tous les coups et pouvant détruire tout ce qui se trouve autour d’elle si je ne la maîtrise pas. Une apparition vive et rapide face à mon hôte, je tendais une main pour prendre celle qu'il me tendait avant que ma lumière s’intensifie à cause d’un rayon de soleil et que je ne disparaisse pour reprendre vie dans mon nouveau corps physique et me relever des blessures qui lui avaient été infligées. C’était l’instant où j’avais quitté le Sidh pour rejoindre ce monde ci. Puis, les lumières, si infimes et discrètes soient-elles, finirent par se dissiper et disparaître pour revenir à la normale.

Même si nous étions surveillés ou filmé, il n’y avait que ceux qui s’étaient penchés au-dessus de l’eau pour apercevoir cette petite scène de lumière. Même si c’était ridiculement court et infime, ça m’avait légèrement épuisé. Je glissais ma main pour la retirer de l’épaule d’Aengus et m’éloignais d’elle de quelques pas dans la direction où nous devions continuer. Ma respiration était un peu plus lourde que jusqu’à présent et mon pas plus lent. Elle voulait savoir comment j’étais rentré dans ce corps, à quoi je ressemblais… Elle a eu un petit aperçu de la chose. Je m’arrêtais et lâchais un soupir avant de me tourner vers elle pour m’assurer qu’elle ne soit pas sous le choc.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Dim 19 Jan 2020 - 22:35
Far From home. Not where I belong …

La douleur fronça ses sourcils d’incompréhension. Il avait attrapé sa tête, elle ses poignets. Malgré cette proximité, leurs regards croisés se comprenaient à peine. Accrochée à ses mots, Aengus cherchait des réponses. Chaque partie de son cerveau reprenait lentement place, assimilant mollement un processus douloureux, une remise en cause délicate. La réalité reprenait vie et ses questions reprenaient forme. La main divine glissa entre la sienne, venant atterrir sur sa tempe. Un battement cil imposa une réaction chez l’irlandaise. Son regard scrutait le sien, deux orbes dans lesquels elle tentait de lire un message sibyllin mieux qu’une boule de cristal en somme. Il avait changé.

Autrefois, son attitude se jouait de désinvolture lorsqu’il se pavanait comme un coq dans sa basse cours. Aujourd’hui, il portait un masque bien différent. Les doigts de la brune restaient accrochés à ses poignets, persuadés de pouvoir retenir un dieu. L’illusion ne parvenait à la berner. S’il le souhaitait, il n’avait qu’à s’évaporer, comme la dernière fois. Pourtant, il lui accorda sa présence, quelques minutes encore, comme le réclamaient ses deux mains crispées contre sa chair. Il était bien là, alors. Elle qui avait cru toute sa vie qu’un dieu n’était qu’une essence, un souffle de vent, une flamme, une énergie, elle n’aurait jamais pensé qu’il serait fait de chair et d’os.

Après une profonde inspiration, les phalanges glissèrent, maigres barreaux de prison, pour relâcher sa prise. Il lui présenta alors une étendue d’eau. Intriguée et plus confiante, la jeune femme laissa son regard plonger dans le fond. L’illusion fut belle, comme ce chien terrifiant qu’il lui avait placé sous le nez des semaines plus tôt. Cette histoire se contait bien mieux ainsi, mieux que la télévision ou les ordinateurs.

« Des illusions… » parvînt-elle à articuler, en irlandais. Retournée aux prémices de son langage le plus ancien, sa langue maternelle, comme elle se plaisait à l’appeler, lui permettait d’alléger son esprit. Cette langue s’employait à la maison, avec les siens et avec facilité.  « C’étaient des illusions ! Il y a eu ces lumières étranges alors que je ne respirais qu'à peine. Mon cœur semblait s’arracher hors de ma poitrine et puis plus rien. Juste des lumières et je me réveille dans ma chambre. C’étaient juste des illusions ? »

Aucune réelle crise d’angoisse n’avait troublé l’irlandaise par le passé. Jamais, elle n’avait songé qu’elle était sur le point de mourir tant son corps entier souffrait du stress.  Alors, devant le changement de tenue, de coiffures et l’absence de ses clefs de voiture et de son sac à main mais surtout de souvenir, il lui avait fallu une explication. Elle l’avait cherché sur internet comme une femme moderne. Evidemment, les réponses n’avaient pas aidé.

Alors qu’il s’éloignait, l’irlandaise se redressait lentement, trop lentement. La réflexion occupait trop d’espace dans ce cerveau. Si le chien de l’enfer n’avait été qu’une illusion et non une forme d’essence divine et de manifestation de Lugh alors Lugh était toujours dans Kendall. Enfin, Kendall était bien Lugh. Elle pivota lentement pour le suivre du regard, les yeux ronds comme des billes, les deux mains sur ses joues, la bouche ouverte.

« Haaaaan ! » Un souffle guttural tentait de percer hors de ses lèvres. Son cerveau tournait en rond car aucun manuel n’expliquait le comportement à adopter en cas de rencontre avec un dieu. Aussitôt, la brunette attrapa son téléphone pour pianoter dessus rapidement. Après deux minutes, elle réalisa un détail primordial, et certainement pas l’étrange facilité avec laquelle elle avait du réseau. « Y a des manuels sur comment réagir quand vous rencontrez un Alien. Y a même tout un protocole. » Elle emboitait alors le pas à son partenaire d’infortune. « Mais y a rien sur « comment réagir lorsque vous rencontrez un dieu ». Et pourquoi se mettre dans un corps humain alors que vous pourriez être bien plus badass sous votre autre forme? Et puis ça vous va bien la barbe. Et en plus blond c'est mieux. Moi aussi je devrais mettre des perles dans mes cheveux. Vous l'avez rangé où votre lance ? » Enfin, elle prit une pause pour jauger Lugh de haut en bas en relevant un sourcil. Mieux valait ne pas s'imaginer l'endroit qui lui était en premier venu à l'esprit...
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Kendall McLight
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Lun 20 Jan 2020 - 16:31
Far From home. Not where I belong …



Les illusions ne faisaient pas tout. Mais Aengus avait compris qu’elles étaient un point important de ma technique. Un regard tendre et compréhensif avait coulé sur elle pour l’ancrer dans ses orbes et me m’étais décalé avec un léger sourire en coin lorsqu’elle tenta d’expliquer ce qui lui était arrivé.

«L’adrénaline donne parfois l’illusion que vous êtes sur le point de mourir, mais il n’en n’est rien.» Sa question fut accueillie par une négation de la tête. «Pas totalement, je vous ai ramené jusqu’à chez vous en voyant que vous n’étiez pas en état.»

En réalité, j’ai utilisé la lumière pour effectuer une forme d’hypnose sur son subconscient. C’est la raison pour laquelle elle ne se souvient plus vraiment de tous les détails. Mais l’explication serait un peu plus complexe à expliquer, et pas forcément bien accueillie par la demoiselle si je lui disais ça. Mettons ça sur le compte de l’adrénaline avec ce qui nous est arrivé ce soir là et la redescente de la pression qu’elle a eut à voir tout ce qu’elle a vu à ce moment-là. L’exclamation de la jeune femme me fit me retourner vers elle et son excitation ainsi que son enthousiasme me laissa perplexe. Je haussais les sourcils en la regardant avec étonnement. Oubliant alors la fatigue, j’éclatais de rire. Un rire clair et amusé par cet élan si subit de bonne humeur. Si on peut dire ça. Elle était adorable. Vraiment trop mignonne, même… Je secouais la tête et me redressais un peu pour poser ma main sur le pendentif qui était caché par mes vêtement quand elle parla de ma lance. Son poids était conséquent et sa conscience pesante, mais l’espace de quelques instants, j’en avais oublié sa présence, et sentir ce petit tube de verre dans laquelle elle était contenue me rassura.

«Eum… Merci pour les compliments…» Je baissais la main et inclinais légèrement la tête pour la relever et la regarder de nouveau. Me tournant ensuite pour reprendre la marche lentement puisqu’elle m’emboitait le pas. J’avais presque envie de lui tenir la main comme quand elle était petite. Mais je me retenais de le faire. Ce serait probablement mal pris. «Tout simplement parce que si nous devions être sous notre véritable apparence ça serait insupportable pour vous de rester à nos côtés, la pression que nous dégageons est trop grande et trop intense pour que vous la supportiez... de plus, c’est la meilleure façon de nous fondre dans la masse. Puis, c’est pour moi une forme de leçon de vie… Apprendre l’humilité à se comporter comme un homme, sans forcément avoir tous les défauts, mais nous aussi nous en avons, il ne faut pas croire que nous sommes parfaits. Sous sommes, à votre image.» Ma main se leva pour la poser sur son épaule délicatement et je la rabaissais lentement tout en reprenant les réponses à ses questions. Ça me faisait tout drôle de la voir ainsi, elle qui semblait si méfiante et tendue juste avant. «Certainement pas où vous pensez…» Non, je ne rangeais pas ma lance dans mes fesses....«Agissez comme vous l’avez fait avec moi depuis le début...»

Je ne voulais pas qu’elle change sa façon d’être avec moi, ou quoique ce soit à mon encontre de peur de me vexer ou de m’offenser. Au contraire. Mais nous en oublions presque cette épreuve étrange d’aller chercher le feu de Lugh qui ne dure que deux heures. En sortant de la grotte, je m’arrêtais en levant la tête. La lune éclairait, malgré son croissant, relativement bien les environs de la forêt. Nous attendait, à la sortie un parcours de course, une nouvelle épreuve qui semblait être indiquée par un panneau placé juste devant l’entrée de la nouvelle épreuve et un fil d’or semblait être mis à disposition. Je m’approchais de l’écriteau en observant la corde dorée et lisais à haute voix : «Pour combattre grâce aux ténèbres et à la lumière et œuvrer dans la paix, les Guerriers Sacrés de Lugh se lient entre eux par ses cheveux d’or et avancent à l’unisson pour trouver le chemin qui mènera à la flamme de la victoire, comme l’ont fait Morrigan et Lugh pour affronter Nuada et son armée pour prendre le pouvoir…»

Me redressant, je coulais mon regard sur Aengus et récupérais la corde pour la tendre entre mes mains et faire une grimace dubitative en haussant les épaules.

«Je crois qu’ils veulent que l’on s’attache entre nous… Main ou pied ? »

En l’occurrence… Je verrais la main plus que le pied contrairement à ce qui est montré en dessin sur l’écriteau. Car vu le parcours que c’est, se lier le pied, si nous ne sommes pas synchronisés on risque la chute à plusieurs reprises. Et je préfère éviter d’écraser ma comparse lors d’une chute. Puis, ce lien, ainsi que l’épreuve déterminent aussi une forme de tactique. Le plus malin des duos réussira fatalement l’épreuve sans trop de difficulté. De plus, en plus de la corde, j’ai l’impression que nous avons à transporter une sorte de disque avec des runes pour avancer à chacun des paliers de l’épreuve. Bien trouvé mon symbole pour cette épreuve, en plus d’avoir une description supplémentaire, le tout en dessin. Une sorte de petite BD qui montre un couple qui récupère un premier disque sombre, puis un second doré qu’ils unissent une fois les deux réunis. Si on doit trouver ces deux disques pendant l’épreuve et le ramener au feu de Lugh par la suite, ça risque d’être plutôt amusant. J’esquisse un petit sourire, puis m’approche d’Aengus. J’attendis qu’elle me tende son bras pour lui nouer la corde et fis de même en tendant mon poignet pour qu’elle fasse de même.



symbole de Lugh:
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Lun 20 Jan 2020 - 21:17
Far From home. Not where I belong …

Aengus fronçait les sourcils face à l’explication. Comment avait-il pu la ramener ? Avait-elle été si mal en point ? Qu’avait-elle pu lui faire ou lui dire pour qu’il soit obligé de tout prendre en main de la sorte ?

« Comment vous m’avez ramené ? »

Son pas se calait parfaitement sur le sien. Tout semblait se mélanger dans son esprit encore embrumé et en recomposition. Rien n’avait jamais été aussi difficile à intégrer. En réalité, le temps qui lui avait été nécessaire pour assimiler les informations, soit plusieurs semaines, démontrait un manque d’adaptation chez Aengus. Pour l’heure, une montagne de questions défilait dans son cerveau. Contenant ce flot d’excitation, la brunette inspira lentement pour laisser le temps à Kendall de s’expliquer.

Un sourire en coin étira ses lèvres à sa remarque sur le lieu de rangement de la lance. Pourtant, ce qui la perturba le plus fut sa requête. Rester comme avant…. C’est-à-dire. Qu’avait-elle fait avant ?

« Oh putain… » Oui, il n’aimait pas les vulgarités mais Aengus avait pour habitude d’en prononcer. Plus la situation se complexifiait, plus elle en proférait. « Bordel de merde… » Le regard fixé sur la pancarte explicative, elle papillonna. « Fait chier… » Les yeux ronds comme des billes, elle tournait finalement son visage vers Lugh. « J’ai vraiment été viré… Mon père m’a déshérité et j’ai fait un câlin koala à mon frère pendant deux heures pour qu’il me donne la recette secrète de Ma. J’ai même chanté en nuisette dans la rue, j’ai sauté de toits de voiture en toits de voiture comme dans les films d’action pour poursuivre un type qui avait mis la main aux fesses d’une fille dans la rue…. Je l’ai pas rattrapé. J’ai écrasé un portable avec mes talons aiguilles… j’ai… j’ai fait un bonhomme de neige dans le congélo de Daisy pendant qu’elle était bourrée et je lui ai dit que c’était son congélo qui voulait communiquer avec elle puis je l’ai laissé parler au congélo pendant deux heures. J’ai planté des livres dans la bibliothèque de la ville. OH… et je suis vraiment dans la merde si je suis pas morte. »

La curiosité est un vilain défaut mais elle devait admettre qu’elle désirait savoir où cette précieuse et légendaire arme pouvait bien se trouver. A vrai dire, sa soif de connaissance ne parvenait à s’étancher. Il lui en fallait plus ! Déconcentrée, elle se cogna contre l’épreuve suivante. Pourquoi l’environnement se montrait-il si agressif avec elle ? Son attention s’obligea à revenir sur les épreuves dont elle se moquait à présent.

« Si vous arrivez à attacher nos mains avec une main… je peux prêter la mienne en renfort mais bon… »

Elle tendit son poignet, en toute confiance, une confiance bien différente de celle qu’elle feignait d’avoir par le passé. Bien sûr, elle savait que Lugh existait mais elle pensait qu’elle le rencontrait à l’aube de sa mort, dans un monde entre le plan réel et ce qu’il y avait après. Mais la réalité ne l’avait jamais quitté ! Se le répéter provoquait une légère euphorie mêlée à de l’angoisse !

« Moi je croyais que vous aviez passé trois tests pour entrer dans la palais des dieux, puis Nuada s’est planté durant les batailles contre les fomoires. J’ai toujours pas compris ce que c’est ces trucs. Puis vous avez pris le relais et le pouvoir. Vous êtes toujours le roi des dieux ? Non parce que… » Alternant entre la plaque explicative et le regard du dieu, la brunette chercha une vérité qui ne viendrait jamais. Elle sentait un déclic venir sans jamais se réaliser. Frustration… « En faite… bah… Hum… on a pas la suite de l’histoire, l’histoire de maintenant. ».
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Kendall McLight
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Dim 9 Fév 2020 - 18:26
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Constatant qu'elle parlait dans mon dialecte natal, j'avais pris le pli pour m'adresser à elle dans la même langue afin que ceux qui nous écoutent ne comprennent pas ce que nous disions, ou difficilement en tout cas. «Par l'opération du Saint Esprit, bien sûr !» Répondis-je en faisant des gestes théâtraux avec les mains. Puis mon sourire s'élargit et je me mis à rire doucement en secouant la tête.  «Non... En fait, je vous ai ramené par la force de mes bras et avec votre voiture.»

Une réponse un peu plus plausible et claire que celle du Saint Esprit. Même si je trouvais ça drôle en sachant que je suis un dieu, mais peu importe. Je continuais de marcher aux côtés de ma comparse d'épreuve et me tournais dans sa direction quand elle se mis à jurer. Froncement de sourcils et claquage de langue contre mon palais. Elle continua de plus belle, ce qui ne me plut guère. Je lâchais un petit soupir en bougonnant un peu contre ça.

«C'est vraiment nécessaire toutes ces injures?»

Quoique je fasse pour prendre sur moi, j'ai vraiment du mal avec ça. C'est plus fort que moi. Le prochain siècle je me fais prêtre si ça continue. Au moins j'aurais une bonne raison de pousser les gens à être un peu moins injurieux qu'ils le sont. Je passais une mains dans mes cheveux avant de m'arrêter et observer Aengus buter sur le panneau de la nouvelle épreuve... Un haussement de sourcils et je m'approchais pour venir sceller nos mains. Un instant dans le vague, j'observais celle de ma comparse, plus petite que la mienne, plus fine aussi. Mais il semblerait qu'elle ait gardé le bracelet que je lui ait donné avec les runes... Cela m'empli d'une certaine fierté. Parce qu'elle aurait très bien pu l'enlever elle-même, ne pas le mettre et le jeter par la même occasion. Vu comment s'était déroulé la dernière rencontre entre elle et moi. Une inspiration et je pinçais les lèvres pour les humecter et nous attacher d'une main avec une certaine dextérité.

«Lleu Llaw Gyffe, ma chère, ce n'est pas pour rien qu'on m'a donné ce titre.»

Je levais la main avec un sourire amusé. "À la main adroite" était la signification de ces mots. Nous avions l'autre dextre de libre tandis que nous nous mettions en marche pour faire ce petit parcours du combattant presque main dans la main. Comme c'était charmant. On aurait pu croire un couple se balader en forêt dans les ténèbres pour se trouver un petit coin tranquille. Je continuais de marcher avec une allure synchronisée à celle de ma comparse.

«La drogue n'a pas réellement d'effet sur moi... ni l'alcool d'ailleurs...» Entonnais-je en celte comme une révélation. D'où le fait que je n'ai pas l'air si déchiré ou sous l'effet d'une quelconque drogue. Chose qui a semblé faire tilter Aengus un peu plus tôt. Elle avait parfaitement compris que j'avais toute ma tête et tout mon potentiel. «Mh... c'est plus compliqué que ça. J'ai effectivement dû passer plusieurs épreuves pour démontrer que j'étais capable de faire nombre de choses. Mais avant de réaliser ces tests et de me battre aux échecs contre Nuada, j'étais venu parce que ce dernier à perdu une première fois contre les Fomoires –des géants du chaos qui empêchent que la vie ne s'installe– en désespoir de cause Bres a pris sa place, une seconde bataille invaincue pour les Tuàtha dé Danann, et Bres se révélant si mauvais pour gouverner qu'il fut renvoyé de la cour par Nuada. Il rejoignit son paternel pour se venger de cet affront. Alors, quand la menace des Fomoires fut de nouveau à son comble, j'ai débarqué dans le but de montrer de quoi j'étais capable. Ne me croyant pas en mesure de ces exploits, j'ai dû passer quelques épreuves et j'ai négocié la place de Nuada si je gagnais contre lui. Promettant que si je devenais roi, ils n'auraient plus aucun problème contre leurs ennemis.» Longue explication à la suite de sa question. Mon récit fut dicté dans mon ancien dialecte comme depuis le début d'ailleurs, dans le but de faire en sorte que ça ne soit qu'Aengus qui soit capable de me comprendre. Même si je devais probablement me douter que mon parler avait quelque chose de plus ancien que le sien. Et si nous avions l'impression d'être seuls, ça n'était pas le cas. Nous étions observés. Ce, depuis le début de cette épreuve.

Puis un sourire se dessina à la commissure de mes lèvres suite à ses propos. Je laissais planer le mystère. Je dois bien admettre que cette histoire date d'il y a bien longtemps. Trop même. «Je n'ai réellement régné que treize jours, chez les hommes le temps est différent. Je suis resté le temps que les dieux repartent pour laisser les fils de Míl régner sur les terres librement ensuite. Du reste, je suis resté roi des dieux mais aux triples fonctions et principalement pour venir en aide à ceux qui en avaient le plus besoin, si j'ai cette fonction panceltique, c'est tout simplement parce que je ne suis pas sagement resté à une seule place... Après de multiples péripéties et aides apportées, j'ai décidé de garder ma fonction mais dans le corps que j'ai actuellement.»

Nous devions grimper un muret de trois mètres, la main attachée entre nous ça allait être compliqué. Il faudrait que je l'aide ou que nous sautions tous les deux en même temps. Enfin, je me débrouillais pour faire en sorte qu'elle ne soit pas entravée à cause de moi. C'est presque si je ne me calquais pas à elle pour lui permettre facilement d'avancer car après le mur l'on pouvait percevoir des poteaux à franchir pour aller de l'autre côté avec une belle marre boueuse. Le moindre faux pas et on tombait dans l'eau croupie. Bien que je ne sois pas franchement dérangé par la boue, j'ai quand même très peu envie de tomber là dedans avec Aengus à mon bras. Je franchissais donc le mur tout en attendant ma comparse afin d'être au même niveau qu'elle pour passer par-dessus, prenant bien soin de passer l'extérieur plutôt que l'intérieur où nos mains étaient scellées pour pouvoir franchir sans entremêlement l'obstacle. Arrivé en bas tous les deux Et après avoir franchi le premier palier de poteaux, nous arrivions sur une plateforme avec une nouvelle épreuve et en face, à plusieurs centaines de mètres devant nous, un feu. Le feu de Lugus... Un nouvel écriteau avec une énigme. Je m'approchais au même rythme que la jeune femme pour la laisser lire à voix haute la suite de cette épreuve qui me semblait relativement complexe et à la fois complémentaire. Un élément à apporter jusqu'aux flammes tout en franchissant des rondins de bois en signe de chemin, allongés sur des cordages et se balançant sur les côtés ou d'avant en arrière. Le genre d'épreuve d'adresse et de légèreté qui sied à merveille à un guerrier expérimenté. Tout du moins, à l'époque où l'on s'amusait à faire des jeux dangereux pour tester le talent de certains lors des Lugnasad. Entre chaque traversée, des sacs de sable qui se balançaient de sorte à nous faire tomber dans une nouvelle marre à un mètre plus bas. Je fermais les yeux et écoutais le son du cardia de ma compagne et sa respiration. Je me synchronisais complètement à elle.

«Je me cale à vous... partez dès que vous vous sentirez prête sans faire attention à moi. Je me contenterai de n'être que l'allongement de votre bras.»

Sans la ralentir, avec une vitesse légère et la sensation qu'elle ne possède pas cette entrave. Je m'assurerai de la maintenir en équilibre et de l'empêcher de tomber pour arriver à destination. Face au feu qui nous attend en surplomb plus loin.

«La suite de l'histoire, eh bien... vous en avez un bout. Peut-être infime, mais il est bel et bien réel. Votre mère, vos frères, vous, vos choix, notre rencontre... C'est ça, la suite de l'histoire... Ce que nous nous apprêtons à franchir ce soir... »

Tant de mystère et finalement pas tant qu'on ne pourrait le croire. J'ai continué d'exister seulement parce que je ne me suis jamais réellement éloigné des fidels qui en avaient le plus besoin. Là encore, même si la plupart son désespérés et ignorants, ils ne sont pas si loin de la vérité et je veux les aider. Mais il rôde toujours cette menace des nouveaux dieux... Et eux, je m'en méfie. Surtout après les événements d'octobre et ce qui se raconte sur Sactum.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Mer 12 Fév 2020 - 20:41
Far From home. Not where I belong …

« Ouais putain ! » S’exclama Aengus avec un sourire en coin. Les insultes semblaient l’indisposer autant que le mensonge lui déplaisait. Aussi, il subirait pour ce qu’elle venait d’entendre. Il  avait menti. C’était évident ! Le savoir ne lui apportait aucun moyen plausible de le prouver. Le sentir au fond de ses tripes lui suffisait.

« Le dernier que j’ai vu et qui a pris ce truc riait comme un con avant de se manger deux ou trois arbres en chemin. Puis il s’est évanoui. Petite nature. » Un haussement d’épaules sembla conclure l’idée qu’elle se faisait de cette réaction. « En même temps, les hommes… des chochottes.»

La pauvre victime avait probablement ingéré une bien plus grande quantité de drogue que celle fournie par un baiser ! Kendall avait de la chance dans le fond. Alors qu’il se lançait dans une longue explication. Aengus écoutait attentivement. Le mur qui se dressait devant elle l’impressionnait. Ne redoutaient-ils pas la chute ? Il était fou de les laisser grimper ce truc, drogués et sans sécurité ! Même à trois mètres, une mauvaise chute pouvait gravement blesser ou tuer.
« Bah oui, l’allongement… » Souffla ironiquement Aengus plus concentrée sur Kendall que sur ses mouvements. Elle préférait contourner… la rigueur…  « J’ai pas compris… »

Après un rapide tapotement de son index sur ses lèvres, elle soupira. Elle qui détestait les contacts physiques et les rapprochements, elle était servie ! Alors qu’elle chercha à monter le mur comme elle en avait tant eu l’habitude, elle ne parvînt qu’à se manger la bordure. Certes, le dieu suivait à la perfection ses mouvements. Néanmoins, psychologiquement, Aengus se savait entravée. Lugh plus rapide et plus fort fut donc le complément essentiel pour l’aider à accéder au sommet. A califourchon sur l’arrête, elle laissa tomber son regard en contre bas. Les hauteurs la séduisaient toujours et son désir de rester en haut la fit trainer une minute.

« Merci. » Lança-t-elle avant de redescendre lentement. « Dire qu’on est censés faire tout ça pour vous et Morrigan et en fait, je suis sûre que ça ne sert à rien ! En plus ça me saoule !»

Aussi, elle montra du menton le petit chemin sur le côté. Son refus de se laisser malmener par une grognasse qui se prétendait prêtresse de Morigan et de Lugh prenait le dessus. Qu’elle aille se faire… Trépignant sur place, elle tira sur son bras pour essayer de se défaire le lien en mordillant la ficelle tel un animal pris dans un piège. Avec une seule main, elle ne ferait qu’amplifier le nœud. Sa méthode ne donnait pas de meilleurs résultats ! Sa bave risquait même de venir contre la peau du dieu.

« MOUAHAHAHA ! C’EST MOUAH ! » Hurla une voix tonitruant étrangement familière aux oreilles de l’irlandaise. Ce petit accent lui rappelait…

« Keith ? » Eut-elle à peine le temps de lancer que le pompier apparaissait dans la lumière, cul nu, avec pour seuls vêtements, ses chaussettes et quelques vapeurs d’alcool. A vrai dire le pauvre homme avait, lui aussi, été drogué à son insu. Sous le choc, la jeune femme ne réagit pas lorsqu’il sauta avec une adresse étonnant sur les gourdins. En réalité, la chance fut plus au rendez-vous pour lui permettre d’éviter les sacs de sable.  Il tourna autour de Kendall et d’Aengus qui ferma enfin la bouche. Rien de déplacé, de toute façon, avec le froid, le brave pompier n’était pas à son avantage. Cette remarque la poussa à défaire son écharpe d’une seule main pour essayer d’habiller son homme. « Mais tu vas attraper froid ! » Et ce n’était pas le vulgaire morceau de laine que lui proposait Aengus qui allait changer la donne.

« A POILS! » Reprenait Keith dans un mouvement de bassin idéalement fait pour faire tourner ses attributs masculins.  avant d’attraper le vêtement tendu par sa douce et de le faire tourner au-dessus de sa tête. « MOUAHAH C’EST TROP PETIT POUR MA QUEUE ! »  Reprenait-il avant de s’élancer en direction des arbres de la forêt. Aengus se retînt de soutenir que c'était surtout pour son égo que c'était trop petit mais elle savait à quel point les hommes sont sensibles à ce sujet!  « ALLER VIENS KEN ! J’OUVRE LA VOIE POUR PAS QUE TU TE MANGES UNE BRANCHE DANS L… » Le reste des mots furent étrangement censurés par un cri de hibou.

« KEITH !! REVIENS ! » S’égosillait Aengus en s’élançant dans la direction prise par le pompier. Peu lui importait l’attache à son poignet. Lugh assurait qu’il pouvait suivre son rythme. Le seul danger restait le noir de la forêt. Déraper, se prendre une racine ou autre arrivait facilement lorsque l’on courait sans lumière dans la forêt. Ici par de bitume lisse pour assurer ! « ATTENTION ! Y A DES LAPINS ADULTES DANS LA FORET ! » Tentait-elle de le convaincre sans réaliser que, sortis de leur contexte, ses mots semblaient complètement idiots !
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Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Dim 16 Fév 2020 - 17:40
Far From home. Not where I belong …



Elle ne pourrait pas dire mieux. Je repassais par-dessus le mur calmement. Me demandant justement si cette épreuve était nécessaire en soi. Parce-que justement, ça m'énervait au possible cette histoire mais je savais que si je voulais atteindre le sommet jusqu'à arriver aux dirigeants et faire en sorte d'obtenir le maximum de preuves contre eux.

«Ouais... mais même si moi aussi ça me gonfle de faire tout ça, on le fait pas pour rien Aengus...»

Trop sérieux... Lugh prenait bien trop à coeur la situation dans laquelle il était. Depuis qu'Aengus lui avait parlé de cette fausse secte il prenait ça de manière bien trop personnelle et sérieuse. Si bien que même dans des moments comme celui-ci il restait sage et bien trop sur la défensive pour vouloir dévier dans quelque chose de plus léger. La preuve en était un peu plus tôt quand il s'était énervé pendant le repas et la bataille de nourriture. Chose qu'il prenait pourtant avec plus de légèreté dans un autre contexte. Mais pas ce soir. Comme si intérieurement une atmosphère de haine et de rancune planait au-dessus de toutes les personnes dans ces lieux. Kendall observa Aengus tenter de détacher l'entrave qu'il avait fait. Lui bavant sur le poignet au passage. Ce qui l'amusait un tant soit peu de la voir tenter de les détacher alors que ça n'était pas bien compliqué pour le dieu de se libérer. Il esquissa un sourire et s'apprêta à prendre la parole quand une voix s'éleva et les surpris tous les deux.

Et contre toute attente, je ne m'attendais absolument pas à une telle intervention. Reconnaissant dans la pénombre la voix de Keith tout comme ma comparse à mes côtés. Je levais les yeux et dirigeais mon regard vers l'homme qui se dévoilait à nous. Pour autant, j'eus un mouvement de recul sous la surprise. Voir Keith nu était pour moi une grande surprise.  Tellement abassourdi par la vision, surpris qui plus est, que mon regard s'ouvrit en grand, laissant place à deux ronds de flan. Les lèvres entrouvertes se refermèrent instantanément et je faisais un pas en levant la main dans la direction du pompier. Aengus me devança quelque peu. S'avançant vers lui en prenant son écharpe trop petite pour le couvrir complètement. L'indécence du personnage me fit simplement hausser les sourcils d'un air circonspect. L'alcool avait tendance à rendre les gens étranges, et parfois même trop franc qu'à l'accoutumée. Keith semblait être de ces gens à l'alcool joyeux et les rendant si éhontés que le ridicule de leur état n'en n'était cure.

«How... euh... c'est intéressant comme situation tout à coup... Je ne savais pas que ça faisait partie de l'épreuve...»

Peu probable que ce soit le cas mais l'attitude de Keith me laissait pantois. Je clignais plusieurs fois des paupières et penchais légèrement la tête sur le côté tout en observant avec grande attention le corps nu du jeune homme qui se trémoussait en faisant tourner l'écharpe au-dessus de sa tête. Je pinçais les lèvres et jetais un regard ahuri à ma comparse qui tentait en vain de raisonner Keith. Mais ce dernier décida de partir dans les bois sans même laisser le temps à ma comparse de le rattraper. M'invitant par la même occasion à le suivre. La tentative d'Aengus à le dissuader de ne pas rentrer dans le bois m'ota un éclat de rire. D'une main agile, je relâchais la corde entre moi et Aengus pour lui laisser des mouvements plus libres et m'avançais en trottinant.

«Je prends les devants et je tente de le rattraper...»

Puis je disparaissais dans la pénombre des bois en criant le nom de Keith afin qu'il s'arrête. Mais que neni. J'arrivais à voir un peu dans le sous bois. La lueur de la lune à travers la cime des arbres nous permettait d'y voir un tant soit peu. Je voyais Keith cavaler dans le sous-bois.

«Keith! Reviens, tu risques de te blesser!»

La dissuasion ne fonctionnait pas, mais j'arrivais sans mal à le rattraper. Pieds nus ne font pas bons ménage contre pieds chaussés. Puis j'étais bien plus rapide même sans utiliser mes pouvoirs. Je réussis à lui attraper le bras. Mais il sembla ne pas être d'accord avec ça et m'attrapa le col. Il bascula tout son poids en arrière, une de ses jambes vint s'enrouler autour de la mienne et il m'emporta dans sa chute. Par réflexe, je réussis à trouver l'élan pour le plaquer contre moi et lui éviter le plus de dégâts. Lui était nu contrairement à moi qui étais habillé donc moins de risque de me blesser avec des branchages. Sauf qu'en voulant nous rattraper dans notre chute, c'est dans un fossé que nous tombions, une espèce de trou qui avait dû faire s'écouler la terre et nous tombions à plusieurs mètres plus bas dans une fosse où nous étions coincés. Keith était sur moi, j'avais pris le plus gros de la chute. Ça n'était pas très important, sachant que mon essence pouvait soigner rapidement les dégâts de mon hôte. J'avais compensé les dégâts à l'encontre de Keith. C'était plus important.

«Keith... Keith... tu n'as rien de cassé ?»

Mon dos me faisait atrocement mal. Mon flanc aussi. À l'endroit où nous étions tombés, la terre était meuble. Je redressais la tête et regardait Keith qui semblait... S'être blottit contre moi et frotter sa tête sur mon buste. Me serrant dans ses bras. J'eus un petit hoquet de surprise.

«Euh... Keith?»

Ma main glissait sur son bras nu. Le resserrant de manière à le rassurer. Peut-être que la chute lui avait fait peur. L'alcool ne devait pas l'aider non plus.

«AENGU...!!» Criais-je pour avertir la brunette de faire attention et de la guider vers nous. Mais la main de Keith se posa sur ma bouche et m'arrêta dans mon élan.

«Chhhuuuuuuut! Elle va venir par ici après.»

Bah... C'est le but en fait. Je fronçais les sourcils et baissais le regard sur lui. Sans réellement comprendre pourquoi je devais me taire.

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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Mar 18 Fév 2020 - 10:43
Far From home. Not where I belong …

Ils avaient chuté. Au fond du trou, Keith l’était. Un corps sain dans un esprit sain telle avait toujours été sa devise. Ce soir, son état pitoyable le poussait à rechercher la moindre parcelle de chaleur. Nu dans une forêt humide en pleine hiver, il ne survivrait pas longtemps, particulièrement avec les effets de l’alcool. D’instinct, son être entier se collait à celui de l’autre homme pour lui voler un brin de chaleur. Sangsue ! Cependant, la chaleur seule ne l’intéressait pas, celle affective lui tenait à cœur. Un brin de tendresse peut être, l’alcool avait changé le pompier en nounours ambulant.

Son esprit noyé par le punch ne remarqua pas le faisceau lumineux qui se promenait sur les parois de la fosse. La voix en revanche…

« Vous allez bien ? Kei… HEY ! » La lumière venait de percuter le couple atypique en contre bas. « Bas les pattes ! » Le dos du seul humain perdu au fond d’un trou se retrouva percuté par un petit bâton suivi d’un deuxième. La brune les bombardait en espérant obtenir gain de cause. La jalousie perçait dans sa voix et augmenta lorsque Keith refusa de reculer ou de s’éloigner comme l’exigeait Aengus. Au lieu de ça, il fourrait son nez dans le cou de son sauveur, probablement prêt à s’endormir. Le temps que l’ordre monte à son cerveau et qu’il traverse l’épaisse couche de brume, le soleil sera levé.

Un soupire céda temporairement à la situation. Pas le choix. Peut être qu’ils étaient blessés mais il était sûr que Keith ne tiendrait pas longtemps dans cette tenue, même s’il se reposait sur sa crêpe presque humaine.

« J’ai été rechercher le sac, je vous l’envoi. Y a une lampe dedans avec des trucs… » Joignant l’acte à la parole, elle laissa choir le matériel pour les aider au maximum. A elle seule, elle ne pourrait pas les aider à remonter. La force lui manquait. Une corde pourrait servir ainsi qu’un manteau et un pantalon !  « Je vais chercher de l’aide… Ne bougez pas. »

Ils ne risquaient pas de partir bien loin. L’habitude ! Les protestations d’Aengus, ses plaintes et vulgarités s’éloignèrent lentement, au rythme d’une petite course. La prudence s’imposait. Une chute menaçait dans ces circonstances.

Alors que le pompier, lui, semblait prêt à s’endormir. Le froid, l’alcool et la drogue poussaient tout son être à ralentir. Le risque de mourir de froid ou autres horreurs liées à cette situation augmentait avec le sommeil. Il le savait mais aucune partie de son corps ne souhaitait remuer pour autant. Le reste de conscience hurlait de bouger et aucun muscle ne répondait. Non. Il était bien contre Kendall.

«Tsenbon.»
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Kendall McLight
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Ven 21 Fév 2020 - 14:17
Far From home. Not where I belong …



Les petits bouts de branches atterrirent sur le dos de Keith, mais ce dernier n’avait pas besoin de ça. Je tentais de les chasser au mieux avant qu’ils ne heurtent sa peau. «Non mais… Aengus, du calme… Mais stop à la fin !» Pestais-je. Ce n’est pas ma faut s’il m’est tombé dessus et qu’on se retrouve dans cette situation. Surtout que le pauvre se blottit un peu plus contre moi et ne veut absolument pas me lâcher. Qu’est-ce que j’y peux ?

Le sac tombe non loin de nous, mais même avec toute la force que j’ai, le poids de Keith reste non négligeable. Et en cherchant à tendre le bras je sens une douleur vive dans les côtés et assez fulgurante qui me fait grimacer et retenir mon bras qui tombe au sol. Je crois que j’ai des côtes brisées. Il ne manquait plus que ça. Je déteste les fractures de côtes, c’est toujours une misère à soigner. Je repose ma main sur le dos de Keith. Mes lèvres s’entrouvrent.

«Tu es gelé…»

Je m’inquiète un peu plus pour lui. Mon cœur s’affole. Si je pouvais lui donner au moins ma veste avec ce froid… Et l’alcool n’aide pas à ressentir le froid mordant de la nuit. Ses mots m’arrêtent dans mon élan de trouver quelque chose pour le couvrir et tenter de le réchauffer un peu. Je ne peux pas bouger, et il ne bouge pas, toujours blottit contre moi. Je tente d’ouvrir la bouche, balbutie mais rien ne sort de concret. Alors je pose mes deux mains, l’une au niveau de son dos, l’autre au niveau de ses reins, puis je ferme les yeux pour dégager une chaleur avec mes mains, irradiant tout le corps du jeune homme. Comme mes mains sont plaquées contre sa peau, on en voit à peine la lueur qui s’en dégage et se propage dans le corps de Keith afin de lui apporter une chaleur similaire aux rayons du soleil irradiant de manière douce. Je ne compte pas bouger de cette position tant que la miss ne sera pas revenue avec de l’aide. Et pas avant que Keith ne se sente mieux.

J’entends les grondements bien distincts des sangliers dans la forêt, puis, remarque un groin pointer au-dessus du trou. Je hausse un sourcil et le regarde, il fait de même puis fait le tour du trou. Il ne semble pas décidé à partir. Je crois qu’il a senti ma présence. Ou reconnu celle du sanglier que j’ai fait apparaître dans la forêt un peu plus tôt cet après-midi. Je profite de la chaleur faiblement lumineuse pour user de ma médecine divine et tenter d’irradier aussi mes côtes pour les faire réparer. Mais à force d’utilisation je risque d’être à cours d’énergie. La faible lueur de la lune ne me permet absolument pas à maintenir ça longtemps.

«Keith… Ne t’endors pas, j’ai besoin que tu te relèves et que tu prennes au moins ma veste pour te couvrir un minimum…»

Keith ne bouge pas. Je le regarde du coin de l’œil. Je resserre les doigts sur sa peau histoire d’avoir une réaction de ce dernier. Il faut qu’on sorte de ce trou. Et je ne vais rien pouvoir faire sans l’aide et le bon vouloir de Keith. Je tente de me redresser pour le soulever. La douleur m’arrachant un cri douloureux en tentant de forcer sur les muscles que je peux utiliser.

«Je vais vraiment avoir besoin de ta coopération mon grand, t’es lourd mine de rien…» Et je suis à moitié enfoncé dans la terre meuble. Et mes côtes me font horriblement mal n’empêche.

Je lâche un râle douloureux de nouveau en tentant de dégager la masse au-dessus de moi, en vain. Je crois vraiment qu’il s’est endormi sous la chaleur que je lui ai procurée et lui procure encore. En plus je m’épuise à utiliser mes pouvoirs pour le maintenir à une température corporelle convenable. J’entends du bruit arriver depuis le haut de la fosse, espérant que ce soit Aengus qui débarque avec de l’aide. Je préfère garder mes mains sur Keith et frictionner son corps pour tenter de le réchauffer mais cesser la radiation de lumière pour qu’on ne me prenne pas pour un illuminé. Me voilà bien… Je détourne la tête, cherchant à atteindre le sac avec ma jambe plus longue que mon bras. Puis je sens un mouvement, ma tête se détourne vers celle de Keith qui me fixe. Je croise son regard et m’arrête dans mes mouvements. Longuement, nos regards ne se quittent pas et je comprends alors aisément ce qui se passe. Sa respiration est lourde, la mienne tente de reprendre un rythme plus soutenu et lent. Ça fait souvent ça avec les humains, peu importe leur genre. Certains se sentent irrémédiablement attirés, mais là, il y a autre chose. Comme si l’évidence frappait. J’ai cette impression qu’il a compris quelque chose. L’espace d’un instant, je me demande si son cerveau a explosé comme pour Aengus. Vraiment l’espace d’un instant, parce qu’au final, c’est son visage qui chute, ses yeux qui se ferment, et ses lèvres qui tombent contre ma joue alors que je détourne le visage pour esquiver le coup de boule. Et dans les dents ça fait mal. Son poids devient comme mort. Et sa respiration devient plus lente mais restant lourde. Il s’est endormi ? Possible.

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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Dim 23 Fév 2020 - 12:44
Far From home. Not where I belong …

Il avait entendu les demandes. Il avait répondu aux demandes… dans sa tête. Keith observa le dieu aux mains étrangement chaudes sans parvenir à comprendre ce qui attirait tant son attention. De son point de vu, il n’avait jamais observé être aussi parfait. Son regard croisa le sien comme une demande, comme une vérité avant qu’un pincement dans le bas de son ventre ne l’oblige flancher. Deux secondes pour lui et deux minutes pour Kendall. Enfin, les muscles rigides du pompier s’activèrent avec peine. Tremblant, hésitant et maladroit, il parvint à rouler sur le côté, dos contre la terre molle et humide. Le monde tournait si fort qu’il semblait presque s’envoler. Son regard chuta sur Kendall, maintenant inquiet. Il tendit même son bras pour obliger Kendall à rester coucher.

« Tblessé. » Alors qu’il se redressait, ou plutôt chancelait à quatre pattes par terre, il essayait de regrouper ses esprits. A genoux à côté de Kendall, il passa ses mains sur le corps du médecin. Réflexe professionnel ! Il s’assurait ainsi qu’aucune potentielle blessure ne tâcherait ses mains de rouge. Le geste demeurait habituel mais l’alcool le rendait malhabile, presque brusque. Les côtes de Kendall allaient passer un sale moment lorsque les mains arriveraient à leur niveau. Heureusement, l’attention d’un ivrogne demeurait fragile et éphémère. Les deux mains attrapèrent la tête du brun comme pour le rassurer. L’une d’elle, d’ailleurs, vînt maladroitement lui caresser la tête, à croire que Kendall n’avait que deux ans à peine.

« T’inkiet pô. Va stir. »

Finalement Kendall se redressait, malgré les propos de Keith pour le pousser à rester allonger. La veste passa des épaules du dieu à celles de l’humain. Néanmoins les esprits alcoolisés ne réfléchissent pas convenablement. Keith tendit alors ses grands bras pour entourer Kendall et le serrer doucement contre lui. C’était chaud, agréable et ça sentait bon. Même si, attraper Kendall de profil complexifiait le câlin étrange qu’ils s’échangeaient, Keith semblait faire plus attention, autant que le lui permettait son taux d’alcool.

« Voulais pas t’faire tom’er au fondut’ou vec mo...a. » Oui, ça n’avait pas que des avantages d’être un être divin doté d’une aura. Quand on avait un pot de colle à son côté, tout pouvait devenir plus compliqué, particulièrement lorsque le pot de colle est rempli d’alcool. « Jvai tpotéger m’tenant. » En somme, Keith n’avait pas l’intention de lâcher Kendall puisqu’ainsi, il était certain de le protéger. « La Tere, el va to vite mais t’inkiet, jte tiens. »

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Kendall McLight
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Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:

Polytechnie:

Clarté omnipotente:

Point faible :
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Dim 23 Fév 2020 - 13:46
Far From home. Not where I belong …



Keith fini par me laisser un peu d’air. Je prends une bouffée, mais mon souffle se coupe sous la douleur quand mon buste se soulève un peu trop. Nul doute que j’ai les côtes brisées, quant à savoir combien… Je me redresse dans le but de m’ausculter comme je peux. Sauf quand le bras de Keith me force à me rallonger. Je tourne la tête sur le côté et l’observe. J’entrouvre les lèvres et sa réponse suffit. Je referme ma bouche et regarde le ciel à travers la cime depuis le trou où nous sommes. Je ferme les yeux. Mon aura divine à ce côté pratique de soigner rapidement, d’autant plus vite avec ma médecine dioscurique. Mais je ne peux pas l’utiliser pour le moment. Tant que je ne serais pas seul, je ne pourrais pas soigner ça convenablement. Même si les côtés c’est beaucoup plus délicat à soigner que n’importe quel autre membre.

Je rouvre les yeux et tourne la tête pour observer Keith se redresser. A quatre pattes, il me surplombe et glisse ses mains maladroites sur mon corps, comme pour s’assurer probablement que je n’ai pas de blessure grave. Mais quand il passe ses mains sur mon buste, et notamment mes côtes, il y met toute sa force en plus de son poids. Je grogne, lâche un léger cri de douleur et lui repousse les mains. Mains qui remontent jusqu’à ma tête qu’il attrapa. Je soufflais comme un buffle et le fixais avec un air renfrogné, plus à cause de la douleur qu’il a réveillé que parce que je lui en voulais. En étant bourré, les gestes sont maladroits et brusques même en voulant faire doucement. La notion de délicatesse est erronée. Je détourne la tête et pince les lèvres en fermant les yeux quand il caresse ma tête comme si j’étais un enfant dont il cherchait à s’occuper.

«Humpf…»

Je tente malgré tout de me redresser, il faut au moins que je lui donne ma veste histoire qu’il n’attrape pas trop froid. Je repousse un peu ses mains, grimace quand mes mouvements de bras réveillent la douleur afin de laisser tomber ma veste et de lui mettre sur les épaules. Elle n’est pas suffisamment longue pour le couvrir entièrement, mais elle descend assez bas pour que popol soit relativement couvert. Et au moment où je lui enfilais la veste sur les épaules, ses bras m’enlaçaient. Un Koala… L’alcool faisait de Keith un koala géant aux allures de buffle. Malgré tout ça, je n’arrive pas à en vouloir à Keith, je n’arrive même pas à m’énerver. Sa façon de se coller et d’être est trop attendrissante pour que je sois vindicatif et colérique avec lui. Tant bien que mal, malgré cette position étrange dans laquelle il m’a grapillé, je passe un bras autour de lui, tentant de le ramener contre moi pour que ça ne tire pas sur mes côtes et ne provoque une douleur constante et désagréable. On dirait un enfant, un grand enfant. Alors mon autre main vint caresser ses cheveux dans le but de le réconforter et de le rassurer. Un murmure à son attention.

«T’en fais pas, va… Ca va bien se passer. C’est rien… Je n’ai rien de grave.»

Rien de suffisamment grave pour nous sortir de ce trou en tout cas. Me protéger… Mais… Bon sang il est trop chou ! Je relève la tête et regarde le haut du trou alors que j’ai Monsieur Koala bodybuildé contre moi. Ses bras se resserrent autour de moi et mon cœur se serre en même temps que mes côtes me font mal. Je peux comprendre que l’alcool fait faire des trucs étranges mais à ce point. Même au point de vouloir me protéger alors que… Ben c’est moi qui dois le protéger. C’est… il va me faire craquer !

«La terre est stable, Keith… C’est ta tête qui tourne.»

Je pose ma main sur sa tête. «Ferme les yeux. Je vais regarder ce qu’on a dans le sac pour nous sortir de là…» Puis doucement je tente de m’extirper de sa prise pour aller récupérer le sac et tenter de voir ce qu’il y a à l’intérieur. Je sortais la torche, ça pourrait m’être utile pour plus tard. Il y avait une corde, et… L’espèce de relique qui servait pour l’épreuve. Je prenais la corde, attachais le bout à la relique qui était le symbole de Lugh, elle était suffisamment lourde pour me permettre d’au moins atteindre le haut du trou. Elle devait faire environ quatre mètres. Je lançais une première fois, lâchant un grognement de douleur. L’élan n’était pas suffisant pour atteindre le haut de la fosse. Je recommençais, cette fois-ci en utilisant le moins possible mon bras, faisant tourner le bout de la corde comme une fronde dans le but d’atteindre au moins le sommet et l’élan que je donnais était suffisant. Sauf que la corde était trop courte pour pouvoir atteindre une branche solide pour nous hisser. Un grognement animal se fait entendre, et revoilà mon comparse sanglier qui repointe son groin. J’aurais l’air idiot si je commence à parler avec le sanglier en faisant gruick gruick aussi pour qu’il prenne l’autre bout de la corde et l’enroule à un arbre proche. Je jette un coup d’œil à Keith et soupire.

«La corde est trop petite pour atteindre des branches au-dessus, et je n’ai rien pour nous permettre d’accrocher l’autre bout de la corde afin que nous puissions remonter.»

Quant à faire de l’escalade, dans l’était où est Keith, je doute qu’il puisse faire quelque chose. Je me frotte la tête et pose une main sur ma hanche, grimaçant et soupirant tout en tenant la corde. Je tente de réfléchir calmement. Etre debout me permet de ne pas avoir trop mal.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Lun 24 Fév 2020 - 13:04
Far From home. Not where I belong …

Il appréciait. La douceur et le réconfort que lui procurait Kendall. S’il avait été un chat, il aurait ronronné avant de se rouler en boule. Mais humain, il l’était et il la boule il l’avait perdu dans l’alcool ! De plus, le médecin lui assura une chose étrange.

«La terre est stable, Keith… C’est ta tête qui tourne.»

Sa tête… Sa tête à lui ? Elle tournait ? Dans un rire moqueur, il plaça ses mains sur ses tempes pour vérifier le propos, incapable de comprendre le second degré de l’histoire !

« Stop là ! Stop là ! El’ va s’voler ! » Chantait-il en titubant bêtement dans le sillon de Kendall. La chaleur lui revenait doucement, assez pour sortir de sa torpeur léthargique, pas assez pour s’assurer d’aller bien.

« Hey ! » Sa main agrippait, ou essayait d’agripper l’épaule divine. Le voir lancer ce truc lui passait au-dessus de la tête. Une autre nouvelle primordiale venait de lui rappeler la raison pour laquelle il courrait tout nu dans la forêt. « Hey ! » Reprit-il pour essayer d’avoir l’attention de Kendall, toujours plus attentif à son lancer qu’à Keith. « HEY ! » Continuait Keith avant de se placer devant le dieu. Ses orteils vinrent chatouiller le rond de la chaussure qui lui faisait face. Ouais, ouais, la corde était trop courte et lui s’en fichait !

« Hey… T’faisais qou…a avec ‘Gue…us dans la fo’êt ? »

Un regard suspicieux tentait de surgir des flots d’alcool. Une pointe de jalousie avait percé malgré tout. Sa main arrivait enfin à choper l’épaule de Kendall, serrant avec douceur ses phalanges. Il aimait bien cet homme, un peu trop à son goût d’ailleurs.

« T’as du ouge à lève sul ta bouche. » L’autre main attrapait cette nuque étrangère alors que le pouce tentait d’effacer la marque faîte par Gehena. Pour le pompier,  seule Aengus avait pu la laisser, qu’importe si elle ne portait aucun maquillage.  Il parla plus lentement, décidé à se faire mieux comprendre. Pour un fin connaisseur de l’espèce humaine et des expressions faciales, le pompier semblait dépassé, presque perdu et confus. Son esprit possédait assez de clarté pour comprendre qu’il n’avait pas assez de clarté pour tout comprendre.

« Tu l’as embrassée, toi ? » Son pouce sur ses lèvres sembla presque réclamer une absence de réponse. Il était saoul, certes, mais assez conscient pour comprendre certains détails et faits évidents. « Je la comprends, moi aussi j’ai envie. Mais c’est pas normal. C’est pas bien. J’ai bu pour que ça passe mais »

Ses mains relâchèrent Kendall comme pour s’éloigner d’une tentation interdite et pourtant brûlante. « Daisy elle voulait que je fasse des tucs avec elle et son couple d’amis et moi je lui ai dit que je fais pas les tucs alors elle it et elle a dit que toi et Gue’us vous alliez fai des tucs dans la fo’êt et même que Gehena m’a dit qu’elle conduirait à vous deux conte un baiser. » Il lécha ses lèvres pour en chasser le goût. « J’ai dit non, elle a dit oui. Ca avait pas bon goût.» Il soupira tournant la paume des mains vers le ciel, signe d’impuissance. L'alcool atténuait les douleurs et pourtant, ses sourcils se rapprochaient et sa bouche se tordait dans cette moue caractéristique de la peine et de la souffrance. La culpabilité. « Et pis là jt’ai fait mal et on est dans un tou à oze de mou…ah qui veut toi mais qui veut pas. »

En haut, des bruits de pas commençaient à se faire entendre. Les sangliers se réunissaient, maintenant trois d’entre eux tournaient autour du trou, à croire qu’ils montaient la garde.

Aengus, elle, venait d’arriver avec deux autres personnes non loin de l’endroit de la chute. Néanmoins, la présence des sangliers la poussa à faire freiner le groupe. L’un d’eux était armé, prétendant qu’il était plus prudent de sortir avec un fusil de chasse. Le braconnage devait l’occuper assez régulièrement pour que ce réflexe semble parfaite acquis. Le voir sortir le fusil, le charger et pointer l’une des bêtes inquiéta la brune. Il allait tirer en l’air, faire peur aux bêtes, n’est-ce pas ? L’irlandaise supposait que le massacre de trois sangliers sous le nez de Lamfada risquait d’éveiller son courroux. Elle en avait observé une minuscule partie et ne souhaitait pas assister à une démonstration de colère. Aussi, elle se tenait prête, au cas où, à empêcher l’homme de faire une bêtise.
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Kendall McLight
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Mer 26 Fév 2020 - 0:05
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Hey ! Ho ! Et je ne chanterais pas la suite de cette chanson. Je lance la corde mais me rends compte que ma concentration en oublie un léger détail. Keith se met en face de moi, je lui annonce que la corde est trop petite mais il a l’air de s’en moquer royalement. Au lieu de ça, je fronce les sourcils, tente d’ouvrir la bouche et penche la tête sur le côté à sa question. Que font un homme et une femme dans la forêt en pleine nuit ? Si ce n’était pas pour des épreuves ridicules, j’aurais bien fait la blague. Quoique je devrais éviter de mettre le feu aux poudres alors qu’il ne s’est rien passé entre nous que des galipettes par-dessus un mur. Façon de parler... Je hausse les sourcils, assez surpris qu’en étant bourré c’est la première chose qui lui vient en tête. Sa main attrape mon épaule, mais ne semble absolument pas menaçante, au contraire. Je détourne le regard vers la tête du sanglier qui pointe le bout de son nez par-dessus le trou, puis un deuxième se montre, et les bruits me signalent qu’ils sont de plus en plus nombreux. Je fronce les sourcils. «Certainement pas courir nu dans le bois sombres en quête de rosée…»

Oui, bon… Ce n’est pas la meilleure des réponses que je peux lui donner. Lui l’a bien fait après tout. Mais quand il parle de rouge à lèvre, je glisse mes doigts sur mes lippes et constate que j’ai du rouge à lèvre rien qu’à la texture grasse. Keith semble chercher à le retirer, mais n’est pas franchement très tendre dans sa manière de faire, je recule un peu la tête et me pousse gentiment. «Et si ça peut te rassurer, ce n’est pas celui d’Aengus.»

Je secouais la tête. Ce n’est pas l’envie qui m’en manquerait, mais j’ai bien trop de respect pour elle. Et puis, elle a choisi d’être avec Keith… Je ne forcerais rien. Pourquoi ça ne serait pas normal qu’il ait envie d’embrasser Elwinn alors que… A moins que je ne comprenne la chose dans l’autre sens. Je fronce les sourcils et en suis moi-même surpris, donc, prends un air relativement étonné à sa petite révélation. Beh, décidément, je lui fais vraiment de l’effet à ce petit gars. Je baisse un peu les yeux, puis penche la tête légèrement sur le côté en observant un peu de haut en bas Keith qui recule et m’explique ce qui lui est arrivé. Quand il parle de Gehena, je ferme les yeux et pince les lèvres tout en secouant la tête, faisant claquer ma langue. «Ah ! Toi aussi tu y as eu le droit ? C’est elle qui m’a laissé son rouge à lèvre… Je te l’accorde, elle embrasse très mal.» Juste histoire de lui faire comprendre qu’elle n’était pas à mon goût et qu’elle ne m’avait pas non plus laissée le choix que de me faire embrasser. «Et c’est à cause d’elle que tu cours tout nu dans la forêt ?»

Les couinements et grondements des sangliers m’alertèrent de l’arrivée de plusieurs personnes et je levais les yeux au ciel en fronçant les sourcils. «Armés ?» Rien à voir avec la conversation, absolument rien à voir même. Mais je rabaisse mon regard sur Keith et pose une main sur son épaule en le fixant solennellement. «Laisse tomber pour la blessure. T’y est pour rien, va ! C’est la faute à pas de chance. L’essentiel c’est qu’on soit en vie tous les deux, et que toi tu ne meures pas de froid à cause de l’alcool et du manque de vêtements en plein hiver dans une forêt.» Je n’ai pas tout compris à ce qu’il a tenté de me dire, mais je ne lui en tiens pas rigueur. Je m’éloignais de Keith pour aller récupérer la torche en grimaçant sous la douleur de mes côtes lorsque je me penchais pour me baisser jusqu’au sol, puis j’allumais la torche. La levais en direction des sangliers.

«Allez-vous en. Laissez-nous tranquille.» Dis-je d’un ton calme et trop doux pour qu’ils soient réellement effrayés pour s’en aller. Ça ressemblait presque à une phrase telle que : « pourriez-vous nous laisser tranquille je vous prie ? » Mais ça, il n’y avait que les sangliers pour l’avoir compris. Je savais qu’ils étaient probablement en danger s’ils restaient dans les parages. Je faisais des cercles de lumière avec la torche tout en les visant afin de les inciter à les faire partir. «Allez ! Hop-hop-hop ! Laissez-nous, pauvres humains que nous sommes...» C’est pas du tout crédible, hein !? Je m’en doute un peu. Mais, les exciter et les énerver ne serait pas bienvenu surtout avec Aengus dans le lot, venue nous sortir de là avec des renforts. J’ai l’impression de parler à des enfants. Quand les pas se font plus distincts, je penche la tête et fronce les sourcils, puis hèle un peu plus fort pour qu’on m’entende, et que ça ne soit pas des illuminés cherchant à nous tuer. Mais d’ailleurs, j’y pense, que foutait ce trou ici ? «AENGUS ! C’EST TOI !?» J’espérais aussi que ma voix fasse partir les sangliers histoire qu’ils ne risquent pas bêtement leur vie à rester autour de la fosse. Je les entendais grogner un peu encore. J’ai l’impression qu’il cherchent à vouloir me protéger.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Sam 7 Mar 2020 - 22:46
Far From home. Not where I belong …

« T’as du rosée ? » Demanda Keith intéressé, une étincelle nouvelle dans le regard ! Etrangement, la seule allusion à de l’alcool métamorphosait son état d’esprit. Le fossé entre les deux interlocuteurs se creusa lentement. L’un restait concentré, l’autre dérivait et passait de la rosée du soir à la boisson. Le changement de paradigme brisait toute possible compréhension.

« Bah non, c’est po c'lui d’Agus. Elle boit pas d’alcool …» Reprit-il en pointant un index indécis en direction de Kendall. L’équilibre fragile de l’individu poussait ce doigt à osciller entre l’épaule droite et le cœur du dieu. La suite de la conversation sembla émerger dans un recoin de son esprit embrumé. Les traits de son visage se froissaient sous l’effort. L’attention portée à Kendall mobilisait toutes les ressources restantes. Pourtant, rien n’avait de sens !

« T’as dû t'ogner la tête. Je vais checher la so'tie.
» Titubant maladroitement, il posa une main sur la paroi du trou qu’il commença à longer.  « On va f'nir par touver une sotie en longeant le bord… »
Un pas, deux pas et Kendall admira le jeune homme…tourner en rond au fond du trou. Comme s’il n’était pas tombé assez bas, il continuait de creuser ! L’illusion d’avancer se complaisant dans la contemplation de la terre qui les entourait, la main glissant sur la paroi.

De leur côté, la petite troupe débattait avec intensité. Aengus avait cogné l’arrière de la tête du braconnier trop pressé d’agrémenter sa collection de têtes au-dessus de sa cheminée !

« Si vous leur tirez dessus, ils vont attaquer. Ils sont plus nombreux ! » S’exclama-t-elle en serrant les fesses. En tout, quatre bêtes tournaient autour du trou, jetant parfois des coups d’œil curieux vers le fond. Ils ne devaient pas croiser une divinité tous les jours. Lugh était devenu une curiosité locale en quelque sorte. Tous finirent par relever la tête puis s’éloigner brusquement. Figée, la brune les regarda sans comprendre. Est-ce Kendall qui les avait éloignés en prévision de l’arrivée des secours ?

Les peines s’achevaient au pied d’un lit médicalisé, vague refuge où une infirmière jouait les professionnels sans parvenir à maintenir l’illusion d’un quelconque réel niveau. Ici, tout était en plastique, le personnel médical aussi. Malgré tout, il avait fallu lui confier deux hommes importants.

Aengus ne les avait pas quitté durant tout le trajet s’assurant à chaque pas que les couvertures de survie couvraient les épaules des deux malheureux, qu’ils avaient bien bu, de l’eau, qu’ils ne risquaient pas de tomber, qu’aucune branche ne menaçait leur équilibre et autres menaces que personne ne pouvait anticiper hormis une grande experte de survie en forêt. Maintenant séparée des deux nouveaux inséparables, Aengus tournait en rond comme un animal en cage, rongeant l’ongle de son pouce, pestant intérieurement. Est-ce qu’ils allaient bien ? Est-ce qu’elle avait contribué à casser un dieu ? Est-ce que le soleil et le monde allaient à nouveau briller si le dieu de la lumière lui-même venait à disparaître ? Les hommes sombraient assez dans l’ombre de la méconnaissance, impossible d’envisager une société dans laquelle le dieu de la connaissance ne pouvait plus briller ! Qu’avait-elle fait ? L’impatience la poussa à attraper le maigre rideau qui séparait chaque lit pour observer rapidement un Keith au sourire béat jouer avec son portable. Il releva la tête et tituba en direction du lit de Lugh.

« Hey Kenny ? Ca va ? » Interrogea le pompier en tirant si fort sur le rideau qu’une partie se détacha sans qu’il n’y prête attention. Aengus soupira et suivit le mouvement en direction du lit du dieu. Un sourcil perplexe se redressa face à la situation. Pourtant, Keith fut le premier à réagir tapant sur la main de l’infirmière qui tartinait allégrement la poitrine de Kendall avec une sorte de pommade nauséabonde.  « C’bon là, ouais ! »

Alors que l'infirmière reculait, déçue. Aengus attrapa le verre et le médicament qu'avait laissé la jeune femme sur la petite table et les tendit à Kendall sans savoir que les traitements humains ne feraient aucun effet à une divinité.

« Faut prendre vos médocs! »
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Dim 8 Mar 2020 - 2:51
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Tout est bien qui finit…. Presque bien. Si j’avais eu un Keith qui changeait mes termes en alcool pour de vrai, je l’aurais donné à Dionysos… Ou l’aurais gardé pour moi en fait. C’est quand même impressionnant la réflexion que peut amener un état d’ébriété sur soi, on comprend très vite que beaucoup de mots qu’on utilise tous les jours nous ramènent à l’alcool. Au moins, les sangliers étaient partis au quart de tour, un peu après les avoir incités à partir en fait. Même si leur curiosité ne me dérangeait pas, je préférais éviter qu’ils se fassent tirer dessus-par ma faute, et il n’était pas bon de me voir en colère contre ceux qui auraient osé tirer.

[•••]

Voilà que j’étais alité. Me demandant ce que je fichais encore dans l’infirmerie alors que même le personnel était incapable de me dire combien de côtes je pouvais avoir de cassé. Un pseudo-pseudo médecin qui avait fait son diagnostic en mode gourou que même Njuzu déplorerait en tant que divinité Africaine de la magie et de la guérison. J’étais simplement dépité sur mon lit à me faire badigeonner le torse de crème pour calmer les douleurs et -soi-disant- réparer les fractures plus rapidement. Euh… Les enfants… c’est une crème à l’arnica, c’est pour les entorses et les contusions, pas les fractures. Une fracture de côtes met très longtemps à se consolider et il n’y a rien à faire hormis faire le moins de mouvements brusques possibles pour éviter les déplacements post-fracturaires. Je tournais la tête vers Keith à l’appellation de mon nom et entrouvrit les lèvres pour répondre quand il chassa enfin l’infirmière qui nous laissa tranquille à gros contrecœur. Je crois qu’elle aimait énormément toucher ma poitrine en me lançant des regards timides pour tenter de savoir si j’appréciais ou non le geste. Pas du tout, malheureusement pour elle. Je soupirais et tentais simplement de remettre mon haut afin, d’une : cacher mon pendentif, de deux : mon torse nu légèrement velu, et de trois : éviter que Keith me saute dessus parce qu’il a l’air encore sous l’effet de l’alcool.

«Ca va… Humpf !» Ok, remettre mon haut m’arrache un grognement de douleur que je retiens par les narines et je baisse doucement les bras pour baisser le T-shirt par la même occasion.

Lorsque je relève la tête, Aengus me met sous le nez un verre d’eau et me tend deux gélules qui semblent être des antalgiques pour la douleur. Je jongle entre son regard relativement dur et ce qu’elle me tend.

«Ca va aller, ne vous en faites pas… Je vais m’en remettre, il ne faut juste pas que… Hmpf !»

C’est Keith qui s’y met et arrache des mains de sa chérie les pilules et le verre et qui me les met dans les mains. P’ends-les, il le faut pou’ ton ‘tabliss’ment ! Le simple mouvement de recul que j’ai pu faire m’ôte une nouvelle grimace de douleur. Et si Keith pouvait me les faire avaler recta, il le ferait. Je crois que je ne vais pas trop avoir le choix que de prendre ces trucs… J’attrape le verre en soupirant un peu avec une meilleure poigne et prend ses médicaments.
«Bon, ça va, vous avez gagné…» Les médicaments n’ont aucun effet sur moi. Raison pour laquelle ç’aurait été inutile que je les prenne, mais peu-importe.

Je mettais les gélules dans la bouche et avalais cul-sec le verre d’eau. En reprenant un par la même occasion. Satisfait ? Je l’espérais et levais la paume en l’air pour leur montrer que j’avais bien avalé comme un enfant sage. Vu que Keith s’assure que je ne recrache pas la texture. Le goût me paraît tout de même relativement étrange, et pas celui d’un médicament ordinaire. Du genre aux plantes. Bien herbacé…. Herbacé. Je tilte soudainement qu’il pourrait s’agir de la Gitche que je viens d’ingurgiter et arrête tout mouvement de ma part, allant même jusqu’à la respiration en réalisant que c’est peut-être le cas. Dans le doute, je préfère ne prendre aucun risque.

«Il faut que je vomisse ce que je viens d’avaler !» Dis-je avec tant d’inquiétude dans mon regard ébahit que je ne suis pas certain que Keith le comprenne. Aengus peut-être. Mais Keith ne semble absolument pas enclin à me laisser faire une telle chose et commence à me sermonner sur ma guérison. Je cherche à me lever, grimaçant à l’idée de réagir trop bizarrement si jamais il s’agit réellement de cette foutue drogue que j’ai moi-même analysé. Je n’ai jamais consommé de drogue, hormis l’alcool qui n’a aucun effet sur moi sauf celui des dieux. Et je sais très bien quel effet ça peut avoir sur les dieux, chose qui ne m’arrange vraiment pas ici. J’ignore comment sera mon comportement. Il faut que je vomisse. Keith me rallonge, il veut, lui, que je me repose et que je ne force pas sur mes côtes. Sauf qu’il n’est absolument pas tendre et il me réveille plus la douleur que moi tentant de me redresser. Je capitule en grondant un peu et me rassis sur le lit.

«Ok, c’est bon… Mais on peut rentrer au moins au chalet pour que je m’y repose ?»

Au moins je serais dans ma chambre si jamais je me mets à planer et avoir des hallucinations. Ce qui sera moins risqué de me balader avec les touristes les organisateurs de la secte. Ou encore Keith ou Aengus, j’ignore comment je vais être avec ces saloperies.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Mer 11 Mar 2020 - 21:38
Far From home. Not where I belong …

Figée dans son propre corps, Elwynn parvenait à peine à respirer. Que faire ? L’immobilisme la clouait sur place. Les tourments de son âme martelaient ses fragiles certitudes. Le dieu de la lumière semblait s’éteindre comme une bougie sur laquelle, sans relâche, soufflait le monde. Il vacillait. Le monde s’écroulait et elle, elle ne bougeait pas.  Seuls les assauts perpétuels de Keith tantôt soutenaient, tantôt enfonçaient influençaient le cours des évènements. Tout ça, c’était l’histoire de sa vie, à elle. Observer dans l’ombre de la peur.  

« Quoi ? » S’étrangla Aengus face à l’étrangeté de la remarque. Comment ça vomir ? Non ! Si quelqu’un devait régurgiter, ici, c’était probablement Keith ! L’homme en question inclina la tête sur le côté, moins perturbé que l’irlandaise, avant de contraindre le musicien à s’allonger. L’intolérable spectacle arracha un grognement à Aengus qui se plaça entre Lamfada et Keith. Ses mains attrapèrent celles du pompier. Le contact fonctionnait tel un catalyseur chez les hommes, obligeant leur attention à s’orienter vers l’objet de contact. Elle, en l’occurrence. L’effet apaisait l’ivrogne et son effervescence !

« Il faut laisser Kendall se reposer maintenant, Kiss. » Délicatement, sa main lissa la joue de son interlocuteur avec tendresse. Le mâle ronronnerait presque, non loin du sommeil. « Je vais vous conduire tous les deux à vos chambres et… »

Malheureusement, ses paroles restèrent en suspens. La porte s’ouvrit avec violence. Daisy avait fracassé le battant en bois en hurlant comme un goret qu’on étrangle.

« Y sont où ? »

Aussitôt, l’élan vibra dans la pièce, éveilla Keith et apporta un courant d’air froid.

« LAAAAA ! » Hurla le pompier en levant un bras au ciel, l’autre arrachant pour de bon les restes du rideau. Ses doigts avaient glissé entre ceux d’Aengus qui serra les dents. Retenir le vent aurait été plus aisé que de garder cet homme tout contre elle. Déjà, Daisy se retrouvait à leur niveau. Une main compatissante se posa délicatement entre les omoplates de Kendall pour lui signifier tout le soutien et le réconfort qu’elle pouvait.

« Si t’as besoin d’une pipe, je suis là, tu sais. » Lança-t-elle sans la moindre gêne, remontant sa main sur l’épaule de Kendall avant de hocher la tête avec gravité. « Je suis là pour vous tous. » Son autre main saisit tranquillement le bras d’Aengus avant de lui lancer un regard rempli d’amour.

Keith avait posé la main sur son cœur, visiblement très touché par les propos de Daisy. Décidément ces deux-là, se comprenaient toujours… Cette connexion étrange entre eux plaçait les conversations dans une autre dimension.

« C’est beau ce que tu dis. » Lança-t-il avec la larme à l’œil.
Aengus, elle, grimaçait entre l’incompréhension et le choc. Parfois, la sensation de ne pas maîtriser les bons codes la coupait du monde.

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Kendall McLight
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Kendall McLight
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C
Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues
Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.

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Panthéon d'origine : Panceltique
Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats.
Alliance : Indépendant, neutre.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Jeu 12 Mar 2020 - 7:27
Far From home. Not where I belong …



Oui, rentrer au chalet, c'est une bonne idée. Je ne garantis rien de mon état d'ici les prochaines minutes qui suivront. Je suis à l'avance navré pour ça. Je suis tout de même soulagé qu'Aengus intervienne pour calmer Keith alors que j'ai qu'une seule envie c'est de recracher ce que je viens d'avaler. Mon regard se pose sur elle, longuement. Lui adressant un regard solennel pour la remercier. Je me tiens les côtes parce qu'à force de bouger et de me faire brusquement plaquer au lit ça réveille la douleur. Je laisse un temps de pause pour récupérer. Je pose ma main sur ma tempe droite et pousse un faible soupir quand je sens ma tête tourner un peu. Au moins, Keith a des vêtements, autres que ma veste et kiki à l'air. Oui, ne cherchez pas, je viens de le remarquer. Je me redresse encore une fois en comprenant que la miss va nous ramener. Et je me sens partir … j'ai l'impression d'être dans le gaz. De revoir Keith tout nu. C'est encore plus rapide comme effet que je n'aurais pensé.

Les minutes passent, il ne se passe rien et pourtant j'ai l'impression que tout autour de moi défile à la vitesse du son. Puis d'un coup tout devient lent. Je sens mes pupilles se dilater et ma vision se flouter légèrement. Comme si j'avais pris une cuite. Je sens que je commence à vraiment mal prendre ce que je viens d'ingérer. Je sens que ça fait effet et ce n'est vraiment pas bon pour eux, tous, plus que moi.

J'entends un craquement et un bruit sourd qui me fait sursauter. Je me lève brusquement pour tenter de venir me cacher derrière Aengus mais la douleur m'arrête. Je grogne et retombe sur le lit. Je me suis levé trop vite. Mais ça me fait rire plus qu'autre chose. Et la voix de Keith me vrille les tympans, je le regarde avec de grands yeux surpris. Me tourne de plus belle quand une main se pose dans mon dos. Je vois Daisy, et sans savoir pourquoi mon regard s'illumine. C'est comme si j'avais des étoiles dans les yeux en la voyant. Avec des oreilles de chat et des yeux tout rond. Je hausse les sourcils à sa proposition puis me sens soudainement attendri par la suite de ses propos, Keith aussi semble dans le même état. Je secoue la tête. Puis rougit de plus belle sous la chaleur que je ressens.
«C'est vrai?! Tu ferais ça ? Lleeuuuw!! C'trop choupy!»

Ok! Ce n'est absolument pas ce que je voulais dire. Je me jette sur Daisy et lui fait un gros câlin. Un grand sourire sur les lèvres.

«Alors moi aussi je s'rais là pour toi, et Elwynn et Kiss! Et… et tous ceux qui croient en moi! Parce que vous êtes super et que j'vous adore! Z'êtes des gars en or… et des filles aussi...»

La tête me tourne. Je me lève et prends appui sur Daisy de tout mon poids et comme je peux pour me redresser. Je lève le doigt en l'air et sourit d'un air béat.

«J'aime pas trop la pipe! J'préfère le cigare… mais j'suis sûr que mon p'tit chouchou Vvärn il adorerait vous faire une ristourne sur les pipes, même qu'il a un barman qu'fait des supers bon cocktails… Heu… mais on est en pleine forêt alors ça va être dur. J'pas de voiture moi, obligé de courir ou d'marcher… ou faire du covoit'.»

J'avais enroulé mon bras autour des épaules de Daisy puis je me dégageais pour partir tout seul après être tombé sur Keith.

«Mmhh! J't'aime bien twa. T'es un bon coupain!»

Et bon sang de celte en culotte romaine !
Je n'arrive pas à m'arrêter de jacter. Mais c'est qu'à peine dans les bras de Keith, je repars et me dirige vers la sortie. Butant un instant pour tenter d'attraper la poignée. Mais rien. Jusqu'à réaliser que la porte était déjà ouverte. Je prenais la porte -dans le sens littéraire du terme- la dégondant pour partir avec. Non sans ressentir des picotements aux côtes. Je partais en courant avec la porte tout en lâchant un rire qui se voulait malsain mais qui devait être beaucoup plus hilarant que ce que je ne voulais rendre. La porte fini plus loin… Dehors en fait alors que je l'avais jeté par terre dans une pente et m'étais amusé à faire du Skateboard avec dans la pente. Sous mon poids, elle glissa de quelques centimètres avant que je ne doives me rattraper en titubant pour ne pas me casser la figure.

Je m'arrêtais en entendant comme une sorte de rituel. Des fausses prières. Des faux chants, des fausses paroles d'invocation. Je m'approchais de la petite chapelle où j'entendais clairement le prêtre faire appelle à moi. Je penchais la tête sur le côté. Et quand j'entendis un : –Ho Lugus! Fais nous honneur de ta présence et bénie tes enfants chéris, ces enfants qui ont besoin de ta lumière pour avancer et ton chaos pour punir ceux qui se mettront sur leur route. Viens et béni... J'ouvris la porte en grand, empêchant le prêtre de continuer plus ces stupidités pour m'approcher jusqu'à l'autel d'un pas décidé, la poitrine gonflée, les bras levés et écartés, paumes vers le ciel comme pour enlacer un vieil ami.

«Me voilà ! J'arrive~ j'arrive~!»

J'arrivais près du prêtre et me mettais à lui faire un gros câlin. Ce qui sembla l'offusquer un peu. Puis me tournais en direction des croyants et m'appuyais sur le pupitre où se trouvait sa fausse bible. Un bras relevé pour tenir ma tête, l'autre poignet pendant négligemment, m'en servant pour désigner chaque fervent avec nonchalance.

«J'te béni, toi aussi, toi aussi, non pas toi, toi non plus, toi si, toi non, non, si, encore oui, non, oui… woohf! Sérieux ? Non! Pas toi! Oui, oui, non, régime de charbon pour toi, pas de Père Noël non plus! Nope! Ah si, toi oui...»

Mais le prêtre sembla outrageusement s'offusquer de mon intervention et commença à presque s'emporter sur moi et devenir véhément.

–Mais de quel droit venez vous troubler cette cérémonie ! Pour qui vous vous prenez à la fin! Sortez de cette salle immédiatement !

«Hey! Du calme, je suis venu parce qu'on m'a appelé c'est tout! Vous en l'occurrence. Vous voulez une bénédiction aussi faites pas votre jaloux, va! Allez, encore un câlin !»

Il n'avait clairement pas le choix que d'être pris dans mes bras et serré relativement fort. Toujours est-il qu'il semblait se débattre parce qu'il n'était pas content le bougre d'âne.
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Ven 13 Mar 2020 - 22:51
Far From home. Not where I belong …

Solennellement, la main de Keith se reposa sur l’épaule de Kendall. Le regard ferme et confiant appuya son propos, divin quiproquo.

« Bien sûr qu’on croit en toi. T’es fort ! » Les phalanges serraient ce corps presque trop grand avant de le relâcher, l’attention fuyant déjà. Daisy hochait la tête de haut en bas alors qu’elle tapait sur son téléphone sans même relever les yeux. Ce ne fut qu’au moment où Kendall arracha la porte de ses gonds que le monde se métamorphosa.

De sa torpeur, un soupir l’extirpa. Aengus venait de s’éveiller, incrédule et déjà lasse des efforts à venir.

« Oh grande reine Morrigane… J’ai besoin de force. » Lança-t-elle en serrant sa médaille contre son cœur. Inutile de prier Lugh pour l’heure. Les malheureux ayant choisis de faire leur rituel avant d’aller se coucher avaient mal calculé leur coup ! Il n’écouterait pas ! Un autre dieu l'écouterait alors ! La grande reine, sa déesse lui prêterait peut être une oreille! Mais alors qu’elle fermait les yeux en inspirant toute l’énergie qu’elle croyait ressentir dans son pendentif, un jet de frais lui aspergea le visage. Ouvrant les yeux, elle aperçut sous son nez une brique de jus de fruit, la paille plantée dedans. Keith avait ouvert le placard de l’infirmière et volé la réserve de sucre pour les nombreuses hypoglycémies des clients.

«Tiens. C’est du sucre ça va te donner de l’énergie. » S’exclama-t-il avant de lâcher la brique et de courir dans le sillon de Kendall. Leur cadence se freinait d’ivresse titubante et hésitante. Heureusement, Aengus ne fournit que peu d’effort pour les rejoindre après avoir saisi la veste de Kendall, restée dans l’infirmerie.  

La chapelle servait une cérémonie officielle, celle réservée aux initiés. Kendall s’y trouvait déjà avec Daisy qui s’était assise au fond et observait la scène en riant. De temps à autre, elle applaudissait avec entrain. Keith, lui, n’osait pas franchir le pas de la porte et jetait des regards curieux à l’intérieur. Ses lèvres formèrent en « o » lorsqu’Aengus avança dans l’allée pour remonter en direction du dieu.

« C’est mon tour, hein ? Pour le câlin. » Lança Aengus en écartant les bras pour rejoindre le dieu. D’un mouvement léger de la tête, elle signifia à quelques hommes prêts à s’emparer de Lugh qu’elle gérait pacifiquement la situation. Dieu ou pas, contre autant d’hommes et dans un état d’ébriété, il ne pourrait que provoquer un bain de sang, le sien ou, plus vraisemblablement, celui des fidèles égarés. Néanmoins, l’information tomba dans l’oreille de Daisy. La blonde bondit en avant, roulant presque sur Aengus pour passer devant.

« PREUMS ! »

Un bourdonnement scandalisé remuait l’assemblée d’une dizaine de mâles assez âgés. Et Keith, toujours sur le seuil de la porte passait d’un pied à l’autre. Les mains agrippées  à la porte, il jetait parfois un regard vers le ciel, inquiet.

« Tsss….Tssss !!! » Tentait-il pour attirer l’attention de ses amis. « Z’allez fâcher les dieux. C’est moche un dieu fâché. » Mais plus le monde l’ignorait et plus il s’agaçait en secouant le battant avec force.

Toujours équipée de la veste de Kendall, Aengus la passa sur ses épaules. Le portable dans la poche lui donna une idée. Attrapant l’objet, elle embraya rapidement sur internet, se réjouissant que la chapelle ait le Wifi !

« Ca suffit maintenant ! Sortez d’ici ou je vous fais mettre dehors. » Hurlait le prêtre, la face écrasée contre la poitrine de Daisy, le dos blotti contre celle de Lugh. Le cercle commençait à se resserrer autour du trio et Aengus sentait le vent tourner. Exploiter ses nouvelles et anciennes connaissances lui permettrait d’éviter la catastrophe. Elle monta aussitôt sur la petite estrade et écarta les bras, comme le ferait un prédicateur.

« Réjouissez-vous ! Notre ami a été visité par le grand Lugh. Lamfada lui-même est venu, le dieu de l’artisanat, le dieu des arts et de la connaissance. »  Son pouce appuya sur le démarrage de la musique lançant l’une des chansons du groupe de Kendall, celle portant son nom, évidemment. L’acoustique de la chapelle offrit une bonne résonance ! Un murmure s’éleva dans la pièce, visiblement peu convaincu par les paroles d’Aengus. S’ils savaient… Certains huaient, d’autres hochaient la tête en rythme.
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Kendall McLight
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 Re: Far From home. Not where I belong ...   Mer 18 Mar 2020 - 14:38
Far From home. Not where I belong …



Lugh n’était plus à l’écoute. Loin, perché dans une vision qui n’était pas la sienne, ou du moins, pas réellement ce qu’il cherchait à entreprendre. Comme pris d’illusions comme il s’y était attendu en prenant cette drogue, et l’ayant analysé, il connaissait les risques et les effets sur sa personne divine. Pourtant, en prendre deux lui donnait un ressenti encore plus fort. Il avait l’impression de baigner dans un tout autre monde, un monde qui lui était à la fois si familier et lointain. Un univers où se révéler aux autres n’était pas interdit sous peine de provoquer une peur panique complète chez ses comparses humains. Il se perdait, avait l’impression d’être dans son véritable culte comme à l’apogée de celui-ci où l’on croyait en lui pour les raisons nobles que lui ont apporté ses nombreux titres. Pourtant, ça n’était que pure illusion. Tandis qu’il câlinait le faux prêtre de Lugh, l’attention fut attirée par l’arrivée d’Aengus qui chercha à le détourner ce cet élan d’amour envers l’inconnu qu’il semblait serrer tant il se débattait pour tenter d’échapper aux bras du géant. Il détourna la tête dans la direction de la brune et fit un large sourire. Lâchant instantanément le prêtre pour tendre les bras quand finalement ce fut Daisy qui se jeta dans ses bras en attrapant le prêtre au passage.


–Arg ! Mais lâchez-moi ! C’est pas vrai. Venez m’aider vous autres, ne restez pas comme ça !

«Owiii ! Un câlin à plein !» Lâcha-t-il dans un ton mielleux et doucereux. Blottissant sa tête contre celle du prêtre en lâchant un gémissement de complaisance et serrant Daisy contre eux par la même occasion.

Kendall était loin de la réalité mais surtout très loin de s’attendre à entendre les propos d’Aengus, ou sa musique. Il ne reconnu même pas qu’il s’agissait de son téléphone portable. Et pourtant, en se redressant il fixa en premier lieu l’appareil qui diffusait la musique de son groupe avec d’autres comparses. Un sourire large sur ces lèvres éclaira son visage. Son cœur se resserra sous la fierté qu’il ressentait à ce moment précis. Relâchant doucement son étreinte pour s’approcher d’Aengus, le regard brumeux et perdu mais cet élan de fierté et de compassion lui fit perdre toute lucidité. Une main sur sa poitrine à l’endroit où il portait son pendentif, le chaudron de Dagda dans lequel était confiné sa lance Ar Eabdair. Il avait pourtant l’air sérieux en la fixant, mais gardait ce grand sourire pour attraper son pendentif entre son index et son pouce, le renverser puis poser le pouce imbibé d’un liquide rougeâtre aux paillettes dorées sur les lèvres d’Aengus.

« Loux in aredubu, uregetiio tunceton ! Lugu romeda silon antumni !»

Des mots prononcés en celte signant à bien des égards un pacte entre le dieu et l’humaine sans que les deux ne comprennent la situation ou que le reste de l’assemblée n’y comprenne quoique ce soit à la situation. La seule dans la mesure de comprendre les mots qui étaient sortis de la bouche du dieu n’était autre que la concernée. Pourtant, ça ne ressemblait pas à grand-chose. Mais le simple fait d’y déposer un peu de son essence sur ses lèvres tout en faisant glisser son pouce pour y laisser une marque descendant jusqu’à son menton avait pour but de sceller leur destin l’un envers l’autre. Le corps d’Elwynn serait pris de courbatures et de multiples douleurs, probablement la poussant même à tomber inconsciente le temps que le corps s’adapte à cette nouvelle épreuve qu’était le lien entre le dieu et elle-même. Quant au dieu, il n’avait pas bougé alors que subitement, l’effet de sa voix devenue grave et sombre venait de faire augmenter l’intensité de la lumière de la salle si fort que les ampoules éclataient comme des popcorns.

Et pourtant, malgré l’état d’Aengus, le dieu ne sembla pas s’arrêter là dans les bêtises qu’il pouvait faire sous l’effet de la drogue. Alors que l’assemblée ne compris absolument pas ce qui s’était passé, tous les lacets des chaussures des croyants dans la salle avaient été attachés à leurs voisins, si bien qu’en voulant se lever et tenter de partir, légèrement pris de panique à cause de l’absence de lumière, ils finirent par tous se casser la figure. Le prêtre quant à lui, sembla tenter de faire jeter tous les perturbateurs dehors et faire en sorte qu’on les emmène tous dans une salle dédiée aux « punis ». L’attitude du dieu sembla même être relativement capricieuse et intenable. Jusqu’à ce que plusieurs organisateurs réussissent à le calmer dans ses élans d’amour, de câlin, baisers et compagnie et l’emmènent dans une salle à part pour qu’il y reste et se calme en constatant que la drogue avait été relativement efficace sur lui. Il avait fini par s’endormir après avoir préalablement tenté de faire des prises de catch avec certains se montrant un peu trop violents ou rudes avec lui pour l’arrêter et le calmer, il était tombé raide sans que personne ne sache pourquoi. Probablement un effet secondaire sur lui de la Gitche qu’il avait ingurgité. Si bien que dans la pièce où il s’éveilla et repris conscience, il était seul, mais pas loin non plus de la salle où avaient été réunis Aengus, Keith et Daisy pour se prendre une soufflante par les organisateurs de l’événement, notamment du prêtre de Lugh qui avait été outré par leur comportement.


Traduction des paroles de Lugh : :
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