♆Bloody Snake! [Kendall McLight] Sam 31 Aoû 2019 - 22:49
Bloody snake!
La ville. Cette invention qui en vint à remplacer petit à petit les villages, les tribues, les congrégations. Un regroupement de personnes, d’habitants, qui ne cesse de grandir, de s’étendre et de grignoter sur la nature environnante pour étaler toujours plus de béton et d’asphalt. Pourtant, aujourd’hui, je vis en plein dans une ville. Philadelphie, pas exactement la petite ville non plus vous me direz. J’aurais pu rester plus en retrait, plus dans les plaines, dans l’arrière pays comme ils disent. Oui, j’aurais pu. Mais la plupart des choses attenantes aux Dieux (anciens ou nouveaux d’ailleurs) se trouvent ici, à Philadelphie. Pour le moment, j’ai aussi apparemment servi de phare dans la tempête à des Dieux nouvellement incarnés (ou moins nouvellement à présent mais passons). Alors je reste. Je ne suis pas hypocrite au point de réfuter l’utilité ou le confort d’une ville. J’en profite allègrement moi aussi, je ne vais pas mentir.
Pourtant, les grandes plaines et la vie plus simple, en un sens, de mon peuple me manquent. Ce n’est pas pour rien que j’ai fait installé de quoi faire un feu de camp dans mon salon au dessus de ma boutique. Mais des fois, ça ne suffit pas. J’ai besoin de plus, d’avoir plus de contact avec la terre, avec cette nature qui déserte les villes par obligation. Dans ces cas-là, je n’hésite que rarement à profiter de l’unique jour de fermeture de la boutique pour prendre ma voiture et rouler, rouler plusieurs heures avant de m’arrêter sur un chemin de terre au milieu de nul part, dans un endroit où, hormis quelques lignes électriques au loin, aucun signes ostentatoire de civilisation n’est présent. Je descend, retire mes chaussures et repose mes pieds sur le sol, dans les hautes herbes. Un soupir s’échappe de ma gorge. C’est presque rafraîchissant de pouvoir faire cela.
Verrouillant la voiture, plus par réflexe que par nécessité, je m’en éloigne pour profiter de cette nature environnante. C’est en prenant un peu les soleil que je l’entend. Ce bruit terrible qui me glace le sang à chaque fois qu’il se fait entendre. Un sifflement et un bruit de bruissement de végétation que j’ai appris à reconnaître avec le temps. Un serpent. Un. Foutu. Serpent. Je hais ces bestioles. Non, rectification: je suis terrorisé de ces bestioles. Je me tourne dans tous les sens à chercher où est le reptile en question, mais avec les hautes herbes, je ne vois rien. Je recule, un pas, deux, puis me tétanise, ou presque. Je n’ose plus bouger sans savoir dans quelle direction partir pour l’éviter. Puis l’odeur de tabac m’arrive au narines et ça veut dire une seule chose: il y a une autre personne non loin. D’une fois un peu faible par la peur, je parle.
“S’il y a quelqu’un...aidez-moi...S’il vous plaît.”
Âge et date de naissance : 34 ans d'apparence. Né un 16 août au 3e siècle avant J.C Métier/occupation : Généticien-consultant pour la police scientifique/Musicien dans un petit groupe celte à ses heures perdues Cible touchée par Cupidon : Si cupidon frappe les hommes, il est également capable de piquer les fesses des dieux et leur insufler l'amour. Mais à défaut d'en avoir vu de toutes les couleurs, il aura tendance à privilégier l'amusement plutôt qu'une loyauté qui pourrait se montrer oppressante.
Panthéon d'origine : Panceltique Divinité incarnée : Lugh : Dieu de la lumière aux multiples arts dit le Polytechnicien : maître des arts et des sciences, de la magie, de l'artisanat et des combats. Alliance : Indépendant, neutre. Pouvoir(s) :
Médecine Dioscurique:
La médecine qui rassemble tous les savoirs des médecines divines, druidiques, alchimiques, magiques, contemporaines, etc. Capable de rendre possible l’impossible sur un être vivant ou divin.
Polytechnie:
L’art et la manière de créer n’importe quoi à partir d’un brin de lumière créée par le Samildanach et d’un peu d’imagination de sa part pour que celle-ci prenne une forme réelle mais il ne s'agit en réalité que d'une projection holographique à type de rayonnement lumineux. Cependant, ce pouvoir n'a qu'une projection à la vue de son utilisateur. Lugh ne pourra pas projeter des illusions à un endroit qu'il ne voit pas. S'il se concentre suffisamment l'hologramme peut sembler si réaliste que ça peut jouer sur le subconscient si l'esprit est faible, mais s'il y a le moindre obstacle qui coupe la lumière entre son créateur et la cible, l'hologramme se déforme et Lugh perd sa concentration.
Clarté omnipotente:
En utilisant la réflexion de la lumière naturelle, son corps entre en résonance avec les particules lumineuses pour augmenter sa vélocité à la vitesse de la lumière. En revanche, son pouvoir l'épuise si la lumière est amoindrie. À l'inverse, plus il aura de lumière plus l'utilisation de sa vélocité lui sera aisée et il n'aura pas d'affaiblissement pour l'utiliser.
Point faible :
Ar-éabdair & Dagda:
Ar-éabdair ou Gea Assail est sa lance magique fétiche en bois d'If, dotée d’une conscience pour qui il voue une allégeance absolue, cependant, cette lance est capricieuse et le pousse parfois à agir contre sa volonté et de manière obscure. Ar-éabdair peut également détruire sa conscience et tout ce qui se trouve autour d’elle s’il ne la plonge pas dans le chaudron du Dadga rempli de sang. Actuellement, il a trouvé la combine en la gardant dans un pendentif -créé exprès-; petite pointe d'or enfermée dans le chaudron miniaturisé en petite capsule de verre contenant du sang camouflé en un liquide carmin aux paillettes d’or. Tant qu’il l’a autour du cou, il ne risque rien, ni aucune destruction massive de cette lance capricieuse.
De plus, il est extrêmement sensible aux arts, dont la musique, et possède une oreille absolue, la moindre fausse note le dérange énormément et a tendance à le rendre instable au point d’en avoir des migraines et parfois des nausées. Il est également allergique à la connerie et déteste le langage grossier.
Un besoin de nature sauvage. La ville a beau avoir ses avantages, Lugh garde ce besoin constant d'avoir des moments en solitaire. Bien qu'il soit quelqu'un d'assez malléable, Kendall est un homme qui a ce besoin constant d'apprendre, découvrir et s'améliorer, mais bien que rares soient les fois où il s'est entraîné avec ses comparses divins, il aime sa solitude quand le besoin se fait sentir. C'est donc seul qu'il se retrouve dans les étendues sauvages, à quelques kilomètres de la ville. Armé de sa guitare sèche pour jouer quelques air et d'un peu de matériel pour passer la journée, il se pose dans un coin tranquille après une longue marche et s'entraibe sur quelques petits airs. Puis, passé quelques heures, il range sa guitare et s'allume un clope tout en profitant du zénith pour recharger ses batteries de lumière. Perdu dans ses songes et son regard vers l'horizon, il ne fait pas tellement attention à ce qui l'entoure. En vérité, il médite, tente de nouer un lien avec ses croyants et quelques Pagan encore existants à ce jour. Il entend leurs prières et leurs appels. Il leur accorde quelques faveurs en échange d'offrandes. Lugh refuse des offrandes par le sang, il est plutôt du genre à prendre des offrandes simples lors de petits rituels.
Mais sa concentration se perd lorsqu'il entend la voix d'un homme tout près de lui et, revenant à lui, il cligne plusieurs fois des cils avant de relever la tête. Cherchant dans quelle direction se trouve la personne qui demande à l'aide. Et alors qu'il se lève puis se tourne, il tombe nez à nez avec un crotale qui le fixe et siffle dangereusement. Kendall hausse les sourcils et ne bouge pas, cependant il relève les yeux et voit l'homme plus loin qui semble tétanisé. Un nouveau sifflement et l'attention se reporte sur le crotale. Une fraction de seconde, un rai de lumière plus intense l'espace d'un bref instant et l'animal est déjà loin sans même avoir eu le temps d'attaquer.
« Il est parti... Vous pouvez vous détendre. »
Je me rapprochais dans le dos de l'homme qui avait demandé de l'aide et lui souriais. Le clope toujours au coin des lèvres. Je laissais mon interlocuteur reprendre contenance et m'approchais encore un peu.
« Vous n'avez pas été mordu au moins ? »
J'espérais que non, sans quoi je ferais le nécessaire pour le soigner et m'occuper de lui éviter une mort imminente alors en faisant un peu le tour de ce dernier, je m'assurais qu'il n'y ait aucune morsure.