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 Save me [Severus]

Anonymous
Invité
 Save me [Severus]  Mar 17 Sep 2019 - 19:26

Save me

Rob O’Donnell avait débarqué il y a quelques jours de cela à Philadelphie. Dix ans qu’il attendait ce moment. Après avoir cru durant des années que son fils, son sang, était mort en même temps que cette idiote de Mary Grâce, voilà que la Thunderbird était retrouvée mais pas de corps. Rob avait déjà commencé à tiquer à ce moment là. Pourtant, il n’aurait jamais pensé que sa femme soit assez intelligente pour fomenter un plan pareil afin de lui voler son fils. Elle n’avait pas pu agir seule. C’est alors qu’il reconnu la statuette restée dans la voiture, probablement utilisée pour bloquer la pédale d’accélérateur. Malin. Mais bête aussi. Car il savait d’où venait cette statuette, représentant une Sainte quelconque. Mary Grâce l’avait eu en « cadeau » par une infirmière lors de sa longue hospitalisation, celle d’où elle était sortie infirme à moitié. Un peu de réflexion et de recherches, et le flic avait retrouvé la trace de cette soignante un peu trop zélée à son goût. Et avant de la tuer, elle lui avait avoué qu’elle avait donné les coordonnées d’un centre à Philadelphie. Pour femmes battues ! Quelle imbécile !

Depuis que la Thunderbird avait été retrouvée, il avait pris des congés pour convenance personnelle afin de mener son enquête. Et avant son départ à Philly, il apprit par un collègue que les affaires internes commençaient à mettre leur nez dans ses dossiers. Mary Grâce était sûrement derrière tout ceci, la garce, et elle allait le payer très cher. Et il récupérerait son fils par la même occasion.

Ces derniers temps avaient été rudes en émotions pour Caroline. Depuis cette nuit où elle avait été agressée à la gare routière et fait la rencontre de Severus Porcius Cato, chef de la police de son état, venu à son aide. Cet homme l’impressionnait, et étrangement l’attirait. Comme un air de déjà vu. Un visage familier. Caro s’était creusé la cervelle pour savoir d’où lui venait cette impression loufoque. Elle avait trouvé la réponse quelques jours plus tard, par hasard. Un tableau que son arrière grand-mère avait peint, et qui était exposé sur le mur du salon chez sa grand-mère maternelle. Severus en était le portrait caché, du moins pour autant qu’elle s’en souvienne. Elle n’avait aucun moyen à l’heure actuelle de vérifier. Peut être que son cerveau lui jouait des tours après tout ?

Et pourquoi s’obstinait-il ainsi à venir la voir, prendre de ses nouvelles, vouloir l’aider ? Elle avait tenté désespérément de le tenir à l’écart au départ, mais l’homme était tenace. Si au départ elle était méfiante au possible – d’une part c’était un homme, et d’autre part un flic -  elle commençait doucement à se laisser apprivoiser. Sa haute stature l’impressionnait toujours, mais ne l’effrayait plus. Et elle se surprenait parfois à laisser son esprit fantasmer sur le chef de la police. Chose qu’elle ne se serait jamais permise auparavant. Lorsqu’il lui avoua avoir fait des recherches sur elle, d’instinct elle se braqua, terrorisée. Il lui apprit que sa voiture qu’elle avait coulée dans le Lac Douglas il y a dix ans de cela avait été retrouvée récemment. Il lui promit de la protéger contre Rob, et l’informa qu’il avait l’intention de le jeter en pâture aux affaires internes. Abasourdie qu’il se démène autant pour elle alors qu’il ne la connaissait à peine, Caroline lui en était reconnaissante, mais ses peurs enfouies revenaient au galop. Surtout pour Tom son fils. Son enfant, qu’elle avait cherché à protéger par tous les moyens. Qui avait grandit trop vite et qui veillait sur elle en retour. D’ailleurs, Tom ne voyait guère d’un bon œil l’irruption de Severus dans la vie de sa mère.

Ce soir là, Caroline revenait de courses. Tom passait quelques jours en camping avec des amis du lycée. La nuit commençait à tomber, et en pénétrant sur le parking derrière Hanover House, la jeune femme pesta car l’éclairage public semblait encore une fois de plus être en panne. Pourtant combien de fois avait-elle fait réclamation à la mairie ? Elle gara son Cherokee et coupa le contact.


Cela faisait plusieurs heures que Rob était caché dans cette impasse, pile face au parking le plus proche d’Hanover House. Il avait guetté les allées et venues, espérant voir son fils, mais en vain. La déception n’avait d’égal son impatience à régler son compte à Mary Grâce, l’entendre supplier de ne pas la tuer serait on ne peut plus jouissif. Ses poings le démangeaient. Alors que c’était le crépuscule, et qu’il commençait à avoir des crampes, un véhicule arriva sur le parking. Avec un frisson d’anticipation, Rob guetta, attendant de reconnaître la silhouette qui se découpait en contre jour dans les dernières lueurs de la journée. Il plissa les yeux. Les cheveux étaient différents, mais cette démarche, il l’aurait reconnu entre mille. Mary Grâce. Et visiblement en pleine forme, lui qui avait le souvenir d’une infirme incapable d’étendre le linge après son dernier séjour à l’hôpital.

Sans un bruit, il attendit qu’elle passe devant lui pour atteindre le porche d’entrée de la bâtisse. « Bonsoir Grâcie. » murmura-t-il suavement alors qu’elle était à sa hauteur.


Caroline bondit en arrière, maîtrisant à grand peine un hurlement. Ses yeux s’accoutumèrent à l’obscurité environnante, et elle reconnu le visage de son interlocuteur, autant que sa voix. Comment l’oublier ? « R.. Rob ? » articula-t-elle avec peine, tellement elle était soudainement tétanisée de terreur. « En personne. » Sourire carnassier. « Tu n’es pas contente de revoir ton petit mari ? » Il esquissa un pas en avant. Elle tressaillit, et, recouvrant enfin l’usage de ses jambes, s’enfuit en courant. Du moins essaya. Une poigne de fer la retint aussitôt, et la projeta durement au sol. Rob se jeta sur elle, l’écrasant sous son poids. « Alors salope ? Tu croyais pouvoir me baiser aussi facilement ? » Il lui asséna une gifle retentissante. « Où est mon fils pétasse ? » éructa-t-il, le visage rubicond. Caro prit une inspiration. « Tu le sauras jamais ! » gronda-t-elle entre ses dents, se préparant déjà à accuser un second coup. Les mains de Rob s’abattirent sur son cou et commencèrent à resserrer leur emprise. « Tu parleras Mary Grâce, je te le jure ! » Caroline voulu hurler, mais aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche. L’air commençait à lui manquer et elle suffoqua.
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Anonymous
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 Re: Save me [Severus]  Mar 17 Sep 2019 - 20:42

Save me


Voilà quelques temps, que j’étais au courant pour l’histoire de Caroline ou de Grace, qu’importe le nom qu’elle a, elle est celle que mon vieux cœur a choisi d’aimer, jusqu’à la fin de la terre. L’histoire débuta par une rencontre plutôt original, j’étais allé à la gare, afin d’aller chercher Rowena qui revenait d’une journée au Congrès de notre bel état. J’avais décidé de faire partie de sa campagne pour la présidence et elle m’a dit vouloir me confier le poste de secrétaire à la sécurité intérieur. Ce n’était pas réellement pour cela que j’avais décidé de faire partie de sa campagne, mais uniquement dans le but de pouvoir protéger l’humanité, en créant une force gouvernementale pour contrôler et surtout empêcher les abus des divinités sur l’humanité. La force de frappe n'était pas encore réellement créée, j’avais obtenu les pleins pouvoirs de la part du gouverneur de la ville, afin de créer cette faction et c’est pour cela que j’avais donné rendez-vous à plusieurs personnes chez moi, le lendemain soir pour dîner. Pourtant, alors que j’attendais Rowena, j’ai vu une femme, pas n’importe quelle femme, elle ressemble trait portrait à plusieurs femmes que j’avais aimé dans ma très longue existence. C’est cette soirée, que j’ai empêché une personne, un petit voyou multi-récidiviste pour vol à l’arraché de l’agressé. Depuis, je faisais tout pour pouvoir en apprendre plus sur elle.

Mes efforts ont été vains pendant plusieurs jours, elle semblait être effrayée par moi et j’avais connu un grand nombre de personne pour reconnaître les signes liés à la violence conjugale. Pourtant, toute la lumière fut faite sur cette jeune et désirable jeune femme, quand une voiture a été retrouvée dans un lac, contenant des papiers d’identité d’une femme qui était considéré comme disparu depuis un très long moment. J’ai été particulièrement surpris de voir que la personne que m’avait plus dès la première seconde, dès le premier regard était en réalité une femme qui avait disparu. Mon instinct de vieux flics me disait qu’elle avait décidé de disparaître avec son fils et j’ai commencé à mener une enquête personnelle. J’ai très vite après qu’elle avait été mariée à un flic du nom de Rob O’Donnell. C’est à la même vitesse que j’ai compris que c’était un mari violent et qu’elle avait fuis avec son petit loin de toute cette violence et cette souffrance. Je ne pouvais absolument pas lui en vouloir, bien au contraire.

Cela faisait maintenant plusieurs années que je jouais au poker avec le chef des affaires internes de Caroline du Nord et je lui ai passé un coup de téléphone pour lui parler de cette affaire et il m’a promis de lancer une enquête sur ce flic. Après, tout ce n’était qu’un simple retour d’ascenseur et c’est ainsi que j’ai eu l’esprit plutôt tranquille. Pourtant, il y a quelques dizaines de minutes, mon ami m’a appelé au téléphone, une infirmière venait d’être retrouvée morte, après avoir été torturée. Cette femme était celle qui avait envoyé Caroline en Pennsylvanie et mon instinct, ainsi que ma règle numéro 15 : les coïncidences, ça n’existe pas. J’ai demandé à plusieurs personnes de confiance de chercher Rob en ville et j’ai ressenti un mauvais pressentiment et sans même attendre mon garde du corps, j’ai sauté de ma Roll’s pour me rendre au centre d’aide.

En arrivant sur place, à toute vitesse, j’ai vu une masse sombre se débattre sur le sol et je suis sorti en courant de ma voiture, afin de me diriger par là-bas. En arrivant enfin sur place, j’ai pu voir Caroline sous un homme, surement Rob qui était en train de l’étrangler. J’ai senti en moi une fureur que je n’avais pas ressentie depuis très longtemps. Je me suis approché rapidement de l’homme avant de lui attraper les cheveux pour le faire reculer de force loin de Caroline. Tendant la main vers la jeune femme, je l’ai soulevé avec puissance, avant de glisser ma main sur sa joue pour la regarder dans les yeux : « Est-ce que ça va, Caroline ? » Règle Numéro 18 : les priorités d’abord. Cacher les femmes et les enfants. Alors que je continuais de m’occuper de la jeune femme, j’ai entendu derrière moi : « Alors, c’est avec lui que tu baises, espèce de salope ? Il sait que tu es mariée ? Allez, reviens à la maison avec notre fils. » Murmurant doucement à la jeune femme, je lui ai donné mon numéro de téléphone : « Cherche le numéro de Kaitlyn sur mon téléphone et dis lui de venir, mais de prendre son temps » J’ai eu un sourire amusé envers Caroline, avant de me retourner avec lenteur pour regarder l’homme droit dans les yeux et j’ai eu un petit sourire : « Oh non, elle ne partira pas avec toi, Lieutenant O’Donnell. » Il me regarda avec une fureur sans borne avant de me dire : « T’es qui, sale connard, que je grave ton nom sur ta tombe » Il sortit un couteau de sa poche et me regarda dans les yeux, mais il ne vit uniquement que de l’indifférence et du dégoût. « Tu vas t’attaquer à un homme ? Je pensais que tu n’étais qu’un lâche, un abruti congénital incapable de satisfaire une femme et surtout qui ne peut rien obtenir autrement qu’avec ses poings. » J’ai eu un rire profondément moqueur, avant qu’il saute sur moi et alors qu’il allait me planter avec son couteau, j’ai arrêté son bras avec rapidité. J’étais peut-être contre le fait de blesser un mortel. Ce soir, j’ai décidé de rompre la règle n°1 : Ne jamais faire de mal pour le plaisir. D’un rapide coup de pied, je l’ai envoyé plus loin et il allait percuter une poubelle. M’approchant de lui, alors qu’il était sonné, j’ai posé mon pied sur sa main qui tenait le couteau et j’ai entendu ses os se briser et il posa un cri de douleur avant que je lui mette un bon crochet du droit qui l’envoya dans le pays des songes. « Immonde lâche, tu as beaucoup de chance que je ne supporte pas de tuer, sinon je t’aurais fait payer pour avoir osé poser tes mains sur la plus belle des femmes, celle qui a un cœur bien plus gros que tout ce que j’ai vu dans ma vie. Et pour ta gouverne, mon nom est Severus Cato Porcius et ceci est MA ville. Tu n’aurais jamais dû y pénétrer et encore moins, toucher à ma Caroline » En prenant les menottes dans ma veste de grande marque, j’en ai sorti mes menottes pour lui accrocher le poignée à la poubelle, avant de retourner vers Caroline pour déposer ma veste sur ses épaules et déposer un baiser sur sa joue : « Je t’avais dit que je serais toujours là pour toi, désolé de pas être arrivé quelques secondes plutôt. »

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Anonymous
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 Re: Save me [Severus]  Mer 18 Sep 2019 - 10:23

Save me

Caroline commençait à voir des petites étoiles danser devant ses yeux lorsque soudainement, l’étau mortel qui enserrait sa gorge la privant inexorablement d’oxygène disparu. Elle se sentie soulevé du sol avec une facilité déconcertante, avant de se retrouver face à Severus, qui la soutenait tout en dardant sur elle un regard inquiet, faisant rempart de son corps entre elle et Rob, éructant sa haine derrière eux. Ahurie, sous le choc et suffocante, elle ne put articuler un mot, hochant brièvement la tête lorsqu’il lui demanda si çà allait. Tremblant de la tête au pied, au bord du malaise, elle saisit le téléphone que le chef de police lui tendait, tout en lui demandant d’appeler une dénommée Kaitlyn. Une collègue ? Sans doute. Prenant appui sur sa voiture pour ne pas tomber, elle regarda, le cœur étreint par la terreur ressentie, Severus se diriger désormais vers Rob, de toute évidence prêt à en découdre avec lui.

Ses mains tremblaient tellement qu’elle du s’y reprendre à plusieurs fois de trouver le numéro de Kaitlyn dans le répertoire du téléphone. Quand elle y parvint enfin et colla le cellulaire à son oreille, Rob venait de sortir un couteau de sa poche. Une voix féminine retentit dans le haut parleur, alors que Severus administrait un coup de pied magistral à son adversaire qui valsa plus loin, comme si il n’était pas plus lourd qu’un fétu de paille. « Allô ? » Caroline dut s’y reprendre à plusieurs fois avant de parvenir à sortir un son de sa bouche qui ne ressemble pas à un couinement. « Euhh… oui, vous êtes bien Kaitlyn ? » Léger silence au bout de la ligne. « Oui, pourquoi ? Vous êtes qui ? Et pourquoi vous appelez du téléphone de Severus ? »

En arrière plan, la voix de ce dernier se faisant entendre, tandis qu’il finissait de neutraliser Rob. Le « ma Caroline » n’échappa pas aux oreilles de la jeune femme. « Je… oui excusez moi. Je m’appelle Caroline, je suis une… » Une quoi au juste ? « … Une amie de Severus, il m’a demandé de vous appeler pour que vous veniez nous rejoindre. A Hanover House. Quartier historique oui. Il a dit aussi que vous preniez votre temps. »

Elle raccrochait tandis que Severus revenait vers elle. Il déposa sa veste sur ses épaules, et l’embrassa chastement sur la joue. Tout en tentant de maîtriser ses tremblements, elle lui rendit son téléphone. Il s’excusa de ne pas être arrivé plus tôt. Elle secoua la tête, reprenant peu à peu le contrôle. « Kaitlyn arrive. » se contenta-t-elle de répondre, avant d’enfouir son visage contre le torse puissant de son compagnon, laissant les sanglots monter, contre coup de la montée d’adrénaline ressentie quelques instants plus tôt. Etrangement, alors qu’il venait de faire une démonstration peu commune de sa force – il avait tout de même maitrisé Rob en deux temps trois mouvements – elle ne ressentait plus aucune peur à son égard. Elle savait désormais que jamais il n’utiliserait cette force contre elle. Et elle le croyait désormais lorsqu’il lui disait qu’il serait toujours là pour elle. Elle venait d’en avoir la preuve.

Coraline n’osait imaginer ce qui aurait pu se passer si Severus n’avait pas été là. Pire, si Tom avait été présent. Il aurait voulu défendre sa mère, mais lui n’aurait pas fait le poids contre son père. Le corps encore secoué de frissons incoercibles, les larmes se tarirent peu à peu, tandis qu’elle se laissait bercer par les bras protecteurs de son compagnon.

Le bruit d’une voiture se fit alors entendre. Une jeune femme blonde en descendit alors, et se dirigea d’une démarche vive et assurée vers eux. Caroline se redressa, s’écartant sensiblement de Severus, afin de saluer la nouvelle venue. Kaitlyn balaya la scène du regard, s’attardant sur le couple qui se tenait face à elle, retenant un sourire amusé. « Caroline je suppose ? » Caro acquiesça timidement. Kait lui tendit la main. « Enchantée. Kaitlyn. Je bosse avec Severus. » La blonde reporta alors son attention sur le susnommé. « Vous allez m’expliquer ce qu’il se passe ? Qui est ce type menotté là bas ? Il a prit cher on dirait. » Nouveau regard interrogateur adressé à son supérieur. « Je veux bien venir à la rescousse mais j’aimerai comprendre. »

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Anonymous
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 Re: Save me [Severus]  Mar 24 Sep 2019 - 18:48

Save me

Une fois, le prisonnier attaché, j’ai entendu discrètement Caroline passer le coup de téléphone que je lui avais demandé et quand je suis revenu vers elle. Pour mettre ma veste sur ses épaules, je l’ai serré presque tendrement dans mes bras musclés. Puis elle enfouie son visage contre mon torse, avant de fondre en larmes. Mon cœur se serra et j’ai senti une nouvelle vague de colère contre ce type qui avait fait subir autant de cruauté envers un être aussi beau que cette jeune femme. Je n’ai pu que la bercer doucement contre moi, afin de lui montrer que j’étais là pour elle et que cela sera toujours le cas. Le parfum de ses cheveux me monta petit à petit aux narines et j’ai dû prendre beaucoup sur moi, afin d’éviter une érection malencontreuse. Je prenais doucement la jeune femme contre moi, avant d’entendre une voiture arrivée et au son, j’ai compris que Kaitlyn était enfin là. La seule chose que j’espérais, c’était qu’elle était venue seule, je n’étais pas réellement d’humeur à subir le caractère de Luc et je risquais de le tuer.

Au moment où Caroline se recula, j’ai ressenti une sensation de vide et de froid qui me hérissa les poils. Je n’aimais pas beaucoup le fait qu’elle ne soit plus contre moi, mais je devais faire tout mon possible pour conserver une allure droite et digne de mon rang au sein de la police. En voyant le regard amusé de mon lieutenant, je me suis senti un peu mal à l’aise, mais je me suis très vite ressaisi. Tout à coup et comme je m’y attendais, j’ai eu le florilège de questions de mon officier de police préféré et j’ai pris une grande inspiration avant de commencer à dire : « Merci Kaitlyn, d’être venu et quant à ce type attaché à la poubelle. Je te présente Rob O’Donnell, c’est un flic de Caroline du Nord. Il a agressé et tenté d’étrangler Caroline, avant que j’intervienne. Puis il a tenté de me tuer avec le couteau que tu peux voir là-bas. Il est suspect dans une affaire de torture suivit d’un meurtre en Caroline du Nord et si tu veux bien le mettre aux arrêts et lui lire ses droits, je t’en serais grès. »

Tout à coup, j’ai senti un mouvement en direction de l’homme, il se réveille de son sommeil et je me suis approché de lui, pendant qu’il hurlait qu’il allait nous tuer, moi et sa salope de femme. Je l’ai regardé avec un sourire sadique, avant de lui dire : « L’officier va vous conduire en cellule et vous avez intérêt à faire vos aveux, sinon je vous renvoie en Caroline du Nord ou la peine de mort est toujours valable et croyez-moi, je vais tout faire pour que l’injection létale vous soit gracieusement offerte. » Tout en se retournant, je croisai le regard de Kaitlyn et lui dit silencieusement, que j’allais lui expliquer cela plus tard. Tout en s’approchant du lieutenant, j’ai déposé un baiser sur son front d’un air paternaliste : « Merci Kaitlyn et fais bien attention à lui, je veux que rien n’empêche sa mise en accusation, il ne doit plus jamais approcher de Caroline ou alors, je vais moi-même me retrouver derrière les verrous. Je te rejoins après avoir déposé Caroline à l’hôpital, je veux l’interroger moi-même. »

Retournant près de Caroline, j’ai doucement frôlé sa main avec la mienne, avant de lui dire d’une voix douce : « Je t’emmène à l’hôpital et je m’occupe de lui, je te promets qu’il ne te touchera plus jamais. » J’ai doucement déposé un baiser sur sa joue, étrangement proche de la commissure de ses lèvres avant de la regarder dans les yeux pour lui tendre doucement la main, dans le but de la conduire à ma voiture. « Si tu veux bien, j’aimerais que tu m’appelles quand tu as fini de te faire ausculter et je viendrais te chercher pour faire une déposition sur l’agression et je te ramènerai chez toi, ensuite. »
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 Re: Save me [Severus]  Jeu 26 Sep 2019 - 13:49

Save me

Caroline resserra ses bras autour de sa taille, encore sous le choc, tandis que Severus donnait des explications à la dénommée Kaitlyn. Les paroles du lieutenant Edwards lui revinrent en mémoire, où elle mentionnait cette collègue, que leur chef considérait comme « sa fille ». Effectivement, en les observant tous les deux, elle pouvait constater l’affection que lui portait Severus dans sa manière d’être.

Rob revenait à lui, et cracha de nouveau un flot de paroles  haineuses. Le voir ainsi maîtrisé et en mauvaise posture apportait un sentiment de satisfaction à la jeune femme, proche de la jubilation. Elle avait conscience que son arrestation, et le procès qui s’en suivrait, auraient des répercussions sur sa vie actuelle. Elle espérait juste que son fils en serait préservé. Elle ne voulait pas qu’il ait à souffrir à cause de son père une fois de plus. Silencieuse, volontairement en retrait, elle laissa Severus et Kaitlyn gérer les suites des opérations. Il ne faisait nul doute que le chef de la police en faisait une affaire personnelle. Elle l’entendit dire à sa collègue qu’il souhaitait l’interroger lui-même. Lorsqu’il embrassa cette dernière sur le front, malgré elle, elle ressentit un petit aiguillon la piquer. Etait ce de la jalousie ?

Elle se tança d’idiote et chassa bien vite cette impression de son esprit, tandis que Severus revenait vers elle. Kaitlyn était en train de charger Rob dans la voiture de fonction. L’intensité du regard de son compagnon tandis qu’il lui promit sur un ton farouche que Rob ne la toucherait plus jamais lui coupa le souffle. Un long frisson la parcourue tandis qu’il apposa ses lèvres au coin des siennes. Appréhension ou désir ? Toujours est-il qu’elle n’esquissa pas de mouvement de recul. Severus voulait l’emmener à l’hôpital se faire examiner. Caroline voulut protester de prime abord. Elle n’avait aucune envie de passer des heures aux urgences, en attendant qu’un interne l’examine. La gifle que lui avait asséné Rob lui chauffait encore la joue, et elle savait qu’elle aurait un hématome, sans compter les marques de ses mains sur son cou. Mais elle allait bien. Cependant, elle avait conscience que le rapport médical de son agression serait nécessaire pour le chef d’inculpation.

Elle saisit la main que lui tendait Severus, son regard rivé au sien. « Tu as dit que tu voulais l’interroger toi-même. Je sais que ce n’est pas très… protocolaire, mais est ce que je pourrais y assister ? » Une lueur déterminée brillait dans son regard. Maintenant que cet enfant de chienne allait être entre les mains de la justice, elle voulait assister à sa déchéance. Voir sa reddition. La peur dans son regard quand il comprendra que cette fois là son bagout ne le tirerait pas de ce mauvais pas, et qu’il allait plonger. « C’est important pour moi. » insista-t-elle. C’était comme une étape indispensable avant qu’elle ne puisse songer à passer à autre chose. Réellement. Une façon d’exorciser le fantôme de son ex-mari.

Ils étaient seuls sur le parking, Kaitlyn était partie avec Rob, direction le commissariat. Caroline se débattait avec ses émotions. Peur. Soulagement. Attirance. Désir. Jamais un homme ne l’avait approchée – et encore moins touchée – comme Severus depuis qu’elle avait fuit Rob. Elle y veillait, et n’en éprouvait même pas l’envie. Mais avec le chef de la police, c’était différent. Il réveillait en elle des sensations qu’elle n’avait même jamais éprouvée avec son époux. C’était agréable et effrayant à la fois. Et le contre coup de l’adrénaline ne faisait qu’amplifier toute cette myriade de sensations. Elle leva une main hésitante vers le visage aux traits anguleux de son compagnon. « Merci en tout cas. Sans toi…. » Sans lui, elle serait probablement morte.

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 Re: Save me [Severus]  Jeu 26 Sep 2019 - 17:32

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Le très vieil homme que j’étais, regardait la jeune femme avec une tendresse infinie et une douceur à nul autre mesure. Plus je l’écoutais et plus je me disais que son idée était très mauvaise, mais au final, je me suis dit que si cela lui permettait de passer à autre chose et de reprendre la vie, cela serait une pas si mauvaise idée. J’ai donc pris une grande inspiration, avant de la regarder droit dans les yeux pour lui dire d’une voix douce et tendre : « C’est d’accord, Caroline, mais à l’unique condition, c’est que tu restes derrière le miroir sans teint, il est hors de question que tu te retrouves à moins de 20 mètres de lui et dans la même pièce. Cela est non négociable, ma douce » Un large sourire aux lèvres se figea quand elle me remercia de l’avoir sauvé de cette ordure. Pourtant, j’ai senti mon cœur arrêter un battement quand sa main se posa sur ma joue pour la caresser doucement. Prenant doucement sa main avec la mienne, je l’ai très lentement retourné pour pouvoir déposer un doux baiser sur la veine bleuté de son poignet et je lui dis avec un doux sourire : « Il est temps d’aller à l’hôpital. »

Lui tenant toujours la main, je l’ai conduit jusqu’à ma voiture. Ma superbe Rolls Royce Fantôme II, datant des années vingt. Elle était sûrement ma voiture préférée, bien que je la prenais assez rarement, afin d’éviter qu’elle soit criblée de balles, car même si je possède énormément d’argent que j’ai amassé en plusieurs millénaires de vie, la faire réparer coûte extrêmement cher. Enfin bref, revenons à notre départ. J’ai ouvert la porte passagère pour que Caroline puisse entrer dans l’habitacle et une fois bien installé, je suis partie en direction de l’hôpital de la ville. J’ai mis plusieurs dizaines de minutes dans la voiture, en regardant parfois la beauté de Caroline, ne sachant pas trop quoi dire durant le voyage.

Une fois arrivée sur place, je suis sorti de la voiture, avant d’en faire le tour, pour ouvrir la portière à Caroline. Petit à petit, les ecchymoses dût aux violences que la jeune femme avait subis par Rob apparaissaient et rougissaient de plus en plus. J’ai ressenti une nouvelle vague de colère me prendre au niveau des tripes, j’avais qu’une seule envie, faire hurler de douleur l’enfoirée qui avait fait mal à MA Caroline. Après lui avoir tendu mon bras, je l’ai conduit à l’entrée du service des urgences et j’y ai retrouvé une vieille amie. « Bonsoir Mathilda » Elle sursauta, car elle ne nous avait pas vu arriver et poussa un petit rire entre amuser et agacé. « Monsieur le Chef de la police, comment allez-vous ? » Le chef de la police poussa un petit rire avant de la regarder et déposer un baiser sur sa joue gauche : « Je vais plutôt bien, je suis venu pour t’emmener mon amie, elle a été agressée et aurait besoin d’un peu de soin. »

L’infirmière me regarda en haussant un sourcil et essayant de cacher le sourire, avant de me dire d’une voix amusée : « Bien, Sev, je vais la conduire dans une salle d’examen, mais tu vas me faire le plaisir d’aller toi aussi te faire ausculter » Le vieux chef de la police regarda l’infirmière en haussant un sourcil : « Je n’ai pas besoin de me faire ausculter, mais merci de t’inquiéter pour moi » Mathilda pointa mon ventre et me dit de regarder l’endroit. Baissant doucement les yeux, j’ai eu la surprise de remarquer du sang sur ma chemise, puis tout me revient en mémoire. Durant la bagarre contre Rob, il avait dû réussir à me blesser avec son couteau avant que je ne réussisse à l’envoyer compter les étoiles. L’adrénaline avait sûrement aidé à masquer la douleur et elle avait été remplacée par le désir puissant que j’avais ressenti pour Caroline. J’aurais pu aisément me guérir en me servant de mes pouvoirs sur l’eau souterraine, mais Caroline aurait remarqué que quelques choses ne clochaient pas et je ne voulais pas l’effrayer en lui racontant la vérité sur moi et sur ma divinité.

Quelques secondes après, un médecin me conduisit dans une salle d’examen non loin de celle de Caroline, car je ne voulais pas la perdre des yeux et il m’a recousu à vif. Il y a bien longtemps que j’étais habitué à la douleur pour sentir un quelconque sentiment envers cette dernière. Je le laissais faire avec beaucoup de facilité et je me concentrer uniquement sur le visage de Caroline, qui était l’une des plus belles choses que j’ai eu le plaisir de rencontrer dans ma vie. Je continuais de me faire soigner et quand l’infirmier me mit le pansement, j’ai remis ma chemise sur moi avant de passer un coup de téléphone, afin que ma cuisinière, qui était une grande amie, m’apporte une chemise propre. Elle la déposa à l’accueil et on me l’apporta. J’ai donc dû retirer encore ma chemise, avant de voir que Caroline était présente et je lui souris doucement, avant de lui dire : « Je vais bien rassure toi » J’ai eu un léger sourire avant de me recouvrir les muscles avec le tissu en coton égyptien. « Comment vas-tu-toi ? »

Après sa réponse, j’ai pris la jeune femme dans mes bras pour la serrer doucement, avant d’être interrompu par le médecin qui me donna une ordonnance, pour le changement de pansement. Après les formalités effectuées, je suis partie en compagnie de Caroline, vers le poste de police, afin d’y interroger l’ordure. En arrivant au poste, on me salua avant de me dire qu’il attendait dans la salle d’interrogatoire. Je m’y suis dirigé avant de laisser entrer, Caroline dans la salle adjacente ou elle pourrait tout voir. J’ai pu voir que le chef des affaires internes de Caroline du Nord attendait aussi et je lui serrai la main avant de rejoindre Rob pour commencer l’interrogatoire.
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Anonymous
Invité
 Re: Save me [Severus]  Ven 27 Sep 2019 - 10:35

Save me

Severus accéda à sa demande, contre toute attente. Alors qu’elle s’attendait à essuyer un refus  de la part de son compagnon, ce dernier accepta qu’elle assiste à l’interrogatoire, mais sous la condition qu’elle demeure derrière une glace sans teint. Le compromis était honnête. Pas besoin de négociation. « Je te remercie. » dit-elle seulement, émue. Main dans la main, il l’emmena à sa voiture, sans aucun doute un véhicule de collection qui laissait Caroline bouche bée. Une fois de plus, elle ne comprenait pas comment un homme comme Severus Porcius Cato pouvait lui porter autant d’intérêt à elle, pauvre fille du Sud égarée, alors qu’il pouvait certainement mener une vie de château et se payer les princesses qui allaient avec. Un silence tacite les enveloppa durant le trajet jusqu’à l’hôpital. Caro était toujours impressionnée, mais moins nerveuse par la proximité du chef de la police. Elle se surprenait même à l’observer à la dérobée pendant qu’il conduisait.

Une fois n’est pas coutume, ils n’eurent pas à se mêler à l’attente des urgences, qui étaient surchargées comme toujours. L’infirmière auprès de laquelle il s’adressa était de toute évidence une bonne connaissance. Difficile d’en évaluer la nature. Un pincement de jalousie – de nouveau – la titilla durant leur échange. La dénommée Mathilda insista pour que Severus se fasse examiner aussi. C’est alors que Caro vit le sang sur la chemise. Sang que la veste dissimulait, mais n’avait pas échappé à l’œil expert de la soignante. La jeune femme s’en voulut de n’avoir rien vu. Mais n’eut guère le temps de s’en exprimer, qu’on les dirigeait respectivement chacun dans un box pour y être ausculter, séparément cela va de soi. Une fois son auscultation terminée, où hormis quelques ecchymoses,  elle s’en tirait sans mal, elle se dirigea vers le box où avait été placé Severus, inquiète par rapport à sa blessure, même si il n’avait pas eu l’air d’en souffrir plus que çà.

Lorsqu’elle arriva, elle le découvrit, torse nu, chemise propre à la main – mais d’où elle sortait d’ailleurs celle là ? – un pansement sur l’abdomen. Caro se sentit rougir comme une pivoine, telle une midinette de quinze ans, la bouche formant un O parfait. Severus lui demanda comment elle allait tout en enfilant sa chemise, puis la rejoignit avant de la prendre ses bras. Une douce chaleur l’envahie, mais leur intimité fut de courte durée, un médecin arrivant avec une ordonnance avant de les laisser partir. Elle eut à peine le temps de rassurer son compagnon sur son propre état de santé. « Je vais bien. Quelques bleus c’est tout. Et toi ? C’était un coup de couteau, c’est çà ? » demanda-t-elle d’une voix blanche.

Une fois de retour au poste, à peine arrivé, que Severus était déjà accaparé pour s’occuper de l’interrogatoire de Rob. Elle entra sans mot dire dans la petite salle adjacente, où elle pouvait tout observer par le miroir sans teint. Un autre homme était présent, que Severus salua. Elle se promit de lui demander ensuite qui était cet individu. En regardant dans la salle d’interrogatoire, elle découvrit Rob, assit menottes aux poignets et chevilles, devant une petite table. Le nez collé à la vitre, le cœur battant, elle ne pouvait détournait son regard de son ex mari. Il n’avait guère changé que dans son souvenir. Le visage un peu plus émacié peut être. Toujours ces faux airs à la Ethan Hawke qui l’avait séduite à l’époque. Mâchoire crispée, poings serrés au fond de ses poches, elle demeurait là, figée, regard rivé sur celui qui fut son époux. A un moment, Rob vrilla ses prunelles aux siennes. Son sang se glaça. « Il sait que je suis là… » murmura-t-elle à elle-même. Severus fit son entrée dans la salle exigüe. Le cœur battant, Caroline attendit la suite. Elle se préparait déjà à un tissu de mensonges de la part de Rob.

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